1
pasteur ■
2 copies
PÇRRERO
Quart^p^ème annàfir
13 Octobre 1306.
li, 41.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
F»JVRA.I<SSîA.ISr'r OHAQLJB VJ®IVDI«KDI
Prix d'abonnement par an :
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Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L* abonnement se (laye d’avance.
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la quatrième t>age.
S'adresser pour là Rédaction i M. N. Tonm, pro£, Torre Pellice,
etponrl’Admhiistration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux du commencement dé l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
•A
Vers raction — Le 14® Congrès de la
Paix — D’une pierre deux coups —
Chronique — Le « Foyer » de Nice
Nouvelles et faits divers — Bi"'feiiographie — Revue politique.
Vers I’action!
Nous publions volontiers la circulaire suivante,
qui sera envoyée aux personnes que l’on croira
pouvoir y répondre, Les lecteurs de VEcho qui
ne la recevraient pas à part sont priés de la
considérer tout de même comme leur étant personnellement adressée.
Nous prions instamment toutes les
personnes qui recevront cette feuille
de vouloir bien répondre au questionnaire sur lUmmoralité parmi les jeunes
gens aux Vallées, que nous avons rédigé
à la demande du Comité des* U. C. du
Qroupe Piémont.
En le préparant, nous avons voulu
^ faciliter l’organisation d’une campagne
pour la moralité publique et la .puhete
personnelle Au sein de nos Vallées vaudoises. Notre but n’est donc pas de
simple curiosité. Nous avons de plus
en plus, surtout en de semblables ma1 tières, une sainte horreur, de l’étude
pour l’étude, de l’enquête pour l’enquête ; c’est de l’action que nous voulons et vers l’actions que nous tendons
nos efforts.
Mais, persuadés du grand principe
de la solidarité de l'étude et de l'action,
nous estimons indispensable de préparer une compagne vigoureuse par
une étude minutieuse et systématique,
pour laquelle nous sollicitons le con^ cours de tous les chrétiens vaudois, et
y- de tous les honnêtes gens de bonne
volonté.
L’enquête nous fournira les données
dont nous avons besoin pour présenter
à la prochaine réunion du Comité des
Ü. C. du Groupe Piémont un rapport
sur la Moralité aux Vallées : le programme d’action commune qui en ressortira sera de cette manière l’œuvre
de tous. Voulez-vous y collaborer en
répondant au questionnaire?
Ing. Emilio EYNARD
Mario Falchi
JEAK H. Meille
sur
moraine aux
I !..
Le Mal
10 Ses Causes
Quelles sont, d’après vous, les causes
de l’immoraljté parmi nos jeunes gens ?
Parlez si possible avec faits a 1 appui
des suivantes :
Causes internes :
a) La fatigue physique ou nerveuse causée par le travail prolongé,
à l’école, aux champs ou à l’usine.
h) Le besoin d’affection imparfaitement satisfait.
c) L’affaiblissement de la volonté
et du sens moral.
Causes externes :
«) Estimez-vous que certaines occupations ou certains travaux (par exemples l’étude ou le travail de nuit)
soient plus dangereux au point de vue
moral que d’autres ?
b) Parlez du rôle que jouent
les préjugés courants,
l’entraînement des camarades
les mauvais journaux et les mauvais
livres
le scepticisme et l’incrédulité.
c) Quel est, au point de vue qui
nous occupe, l’influence du jeu,
du cabaret,
du tirage au sort et de la vie à la
caserne,
de la promiscuité du logement, des
champs ou de l’atelier,
du tabac
du bal public,
des clubs et sociétés littéraires, musicales etc,
des jours de fêtes, de marché ou de
foire.
d') Y a-t-il des parents qui encouragent l’immoralité de leurs fils ?
e) larlez-nous en détail de l’influence
de VEmigration temporaire tant de nos
jeunes gens que de nos jeunes filles sur
leur moralité personnelle et sur la moralité
générale de nos Vallées. — Comment se
pratiquent l’embauchage, le voyage, le
placement ? quel est leur travail ? comment emploient-ils leurs économies? à
quelles tentations sont-ils généralement
exposés ? etc, etc.
iqù.
2° Ses manifestations
a) Que pouvez-vous dire, non seulement sur les manifestations grossières
de l’immoralité, mais
sur les vices solitaires,
sur les rapports entre ouvriers et
ouvrières soit aux champs, soit à l’usine,
soit entre voisins, sur les rapports entre
camarades d’école primaire et secondaire, soit entre clients et filles d’auberge et de magasin, soit entre membres de sociétés des deux sexes, etc.
b) La liberté relative des relations
entre les deux sexes dont jouit notre
jeunesse est-elle à votre avis un danger
ou au contraire une sauvegarde ?
c) Y a-t-il parmi nous des productions poétiques, des chansons et
chansonnettes, des légendes populaires
etc. d’un caractère particulièrement immoral ?
d) Donnez~nous des détails sur la
coutume traditionnelle des veillées en pasquer.
3® Ses conséquences
a) Parlez nous des conséquences
de l’immoralité à l’égard
des jeunes gens qui s’adonnent à
l’inconduite,
des autres jeunes gens,
des personnes de l’autre sexe,
des parents, des frères et sœurs plus
jeunes, etc.
b) Entre autres conséquences l’inconduite des jeunes gens ne nuit-elle
pas à l’intensité de leur travail et à sa
valeur ?
c) Connaissiez-vous des cas de maladies, de malheur ou de mort dont la
cause doit être attribuée à l’inconduite ?
II
Les Moyens de Sauvegarde
4® Préservatifs naturels
Connaissez-vous des cas montrant le
rôle préservatifs :
a) de l’étude ?
b) des affections pures ?
c) des convictions religieuses?,
5® Efforts tentés
Parlez, en indiquant les moyeins temployés, des efforts tentés pour combattre
l’immoralité parmi notre jeunesse :
a) par des membres de nos Unions
chrétien nés et par des Vaudois en général,
b) par les autorités ecclésiastiques,
c) par les autorités municipales,
d) par les parents,
e) par des personnes du dehors, ou
d’autres sectes.
6® Efficacité de ces moyens
a) Connaissez-vous beaucoup de
jeunes gens étudiants, campagnards ou
ouvriers — qui triomphent de toutes
les tentations à l’immoralité ?
b) En connaissez-vous beaucoup
qui résistent longtemps avant de succomber ? — (Nous recevrons avec la
discrétion la plus complète votre témoignage personnel sur ce sujet)
c) Quel est à votre avis l’efficacité
pour la lutte contre le mal
de l’Ecole du Dimanche,
du Catéchisme,
des Unions chrétiennes et sociétés de
jeunesse,
du culte domestique,
du culte public (culte principal et
réunions de quartier)
7® Nouvelles initiatives possiblès
Y aurait-il lieu, d’après vous, pour
les jeunes gens, les membres de hos
unions, les pasteurs et les anciens, les
parents, les gens du dehors, de tenter
de nouveaux efforts différents non seulement en intensité, mais en nature,
de ceux qui ont été tentés jusqu’ici ?
Qu’avez-vous à proposer soit pour améliorer les moyens de lutte employés
jusqu’ici, soit pour en mettre en œuvre
de nouveaux ?
NB. — Au reste, ne vous sentez pas
lié par le questionnaire ; il a surtout
pour but d’attirer l’attention sur les
points les plus importants ; mais vous
pouvez, si vous préférez, répondre d’une
manière suivie, sans vous arrêter aux
diverses questions séparément, comme
aussi vous pouvez fournir des renseignements complémentaires qui ne seraient pas
visés directement par le questionnaire.
Prière d’envoyer les réponses avant
le 15 janvier 1906 et si possible immédiatement à M. Mario lalchi à Torre
Pellice.
On admet les réponses anonymes.
Toutes les personnes qui liront ce
questionnaire peuvent le considérer comme adressé à eux-mêmes et par consé
quent y répondre.
Le IL*“« Congrès de la Paix
Quoiqu’on retard, il est cependant
naturel que les lecteurs de VEcho aient
une idée du dernier congrès de la paix
qui s’est tenu à Lucerne du 19 au 23
Septembre dernierr Lucerne, charmante
petite ville au bord dii lac et entourée
de montagnes, est the great attraction
des étrangers qui y affluent par milliers.
On ne voit que des hôtels et de superbes allées pour la promenade. Le
Kursaal, le Casino, l’hôtel de ville, la
cathédrale, la gare sont les monuments
les plus en vue. On va à I.ucerne pour
se reposer et pour dépenser de l’argent.
Les congfressistes très nombreux, environ 400, surtout anglais et américains
remplirent bientôt la grande salle du
Casino avec leur cocarde blanche comme
distinctif. Les dames étaient en force
et beaucoup plus enthousiastes que les
hommes, cela se voyait immédiatement
par leur attention soutenue et par les
applaudissements chaleureux avec lesquels elles saluaient les oratenrs qui se
succédaient à la tribune. — La séance
d’ouverture fut réellement solennelle.
Après les paroles du Dr. Bûcher Heller,
on a écouté avec le plus vif intérêt le
discours prononcé par le représentant
du conseil fédéral, M. Robert Comtesse qui, tout en souhaitant la bienvenue aux congressistes, a traité de
main de maître la question de la paix
et du pacifisme. Il y avait en lui l’orateur, l’ami de la paix et le vrai patriote.
Les réprésentants de l’Allemagne, de
l’Angleterre, de l’Italie, d’Amérique furent salués par de vifs applaudissements,
mais la place d’honneur a été accordée
au représentant de l’Autriche M.me la
baronne Suttner laquelle évidemment
impressionnée parla cependant avec élégance et force, brièvement et efficacement, au représentant de la France M.
Frédéric Passÿ, beau vieillard, parlant
avec une puissance admirable et au
représentant de la Chine Tan-Tsai-Tau.
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Sit i:'*** '■'•S'!^sí:;‘í’‘ li^)
Ce< dê^er habillé avec yne éléj
parisienne, parla avec uné:yoix .flitée
et faible, mais n’éj^rgnant pas le#p|jissances européerjnes^qi4 '
dre de dures vérités. L%uro^e cîvilîSée
et chrétienne est un scandale en Chine ;
elle a imposé le poison de l’opium, une
religion qui pousse à la persécution et
à l’armement d’un peuple qui ne demandait qu’à ^vivre en paix. Tous sentaient que le représentant de la Chine
disait la vérité, aussi a-t-il produit une
profonde et4noubliable impression. —
Les congressistes ' furent reçus par la
miahicipalité de Lucerne de la manière
la-plus courtoise ; rien ne fut épargné
pour laisser un bon souvenir. La soirée
i^usicale du Casino fut aussi un succès.
Malheureusement le temps a empêché
les” deux courses projetées, au grand
regret de tout le monde. Nous résumerons dans un prochain numéro les
délibérations prises par le Congrès.
C. A. Tron.
D’une pierre deux coups!
Quelques amis écossais de M. le pasteur J.-P. Pons, désireux de lui offrir
un petit témoignage de leur haute estime et de leur vive affection chrétienne,
au moment où il est contraint par les
circonsta.nces de se retirer du ministère
actif, qu’il a exercé pendant 38 années,
avec la fidélité que l’on sait, l’ont mis
en mesure d’offrir à la Bibliothèque du
Collège, dite «de la Maison Vaudoise»,
quelques-uns des ouvrages qui constituent sa belle , bibliothèque pfiyée. .Us
seront mieux à leur place encore dans
une bibliothèque publique, vu le caractère de plusieurs d’entre eux qui avaient
été réunis, à grands frais, par leur propriétaire lorsqu’il était le conducteur de
notre Eglise de Venise.
Voici la liste des amis qui ont fait
parvenir un présent collectif à M. Pons,
suivie de celle des ouvrages que ce
dernier offrira, sous peu, à la Bibliothèque du Collège :
Lord Overtoun ; Mrs Barbour ; Dr.
Barbour ; Miss Kidston ; Mrs. Buist ;
Hugh Gray, Esq ; Mrs Gray ; William
Sloan, Esq ; . Rev. J. E. Somerville.
— C’est à M. Somerville que revient
l’initiative de cette pensée délicate et
généreuse. Et pour notre part, nous remercions sincèrement les honorables
donateurs sus-nommés, ffui ont voulu
associer une des Institutions" de notre
Eglise à la marque de sympathie qu’ils
ont offerte à l’un de ses enfants.
\ • •
Liste des ouvrages : Bibbia, Interprete S. Castalione, 1554, in fol. ; La
Sainte Bible, Université de Louvain,"
1662 I vol. in fol.; Bible de Sacy, 2
voli, in fol. ; La Bible de Saurin, 6 voli,
in fol. avec 200 planches en taille douce,
1728 ; Sacra Bibbia, Martin, 4 voli.
Critici sacri : sive clarissimorum virorum in Biblia Annotationes, 9 voli,
in fol. 1696 ; Histoire de l’Eglise par
J. Basnage, 2 voli, in fol. 1699; Ecclesiasticae Historiæ Autores, i vol. in fol.
(Eusebii, Ruffini, Sozomeni etc.) 1557;
Codex Constitutionum quas summi pontífices ediderunt, ab. A. D. 993... i
vol. in fol. 1729 ; _ ,
Dissertazioni sopra le Antichità Italiane di Ludovico A. Muratori, 3 voli,
in 4®. 1751 ; Historia della venuta a
Venetia occultamente nel 1177 di Papa
Ale.ss. in, 1629; L. A. Muratori, Annali d'Italia, 50 voli.;-Coppi, Ann. d’It.,
12 ,voll.; Fleury, Histoire Ecclésiastique,
39 voli.; Platina, Vite dei Pontefici;
Mosheim, Histoire Ecclésiastique, 6 voli. ;
Sarpi, Historia Conc. Trid,, 2 voli. 1757;
Caprin, S.ta;mons, 12 voll. ; Sismondi,
^>r. dellfel Repul^, Ital. 6,)ybll. ; f
“^ossuet,|3euvreis complètes, 10 vo^^P
^é ^onjîÎetic Â^gazine, ;i7 voll. '
IKnry,*^‘Hmy Bible, 8 voll.; Present
Day Tracts, g voll. ; Gauthey, De l’Education,* I volL f‘"^üîiot, Méditations
Chrétiennes, 2 voll. ; et plusieurs autres^,,
ouvrages que noùs n’énuméror#.pas,
faute d’espace. t ' #
C iî IÍ' O ]^j 1Q li
Goriféreiicé. Invité par le présidertti-..,
de .la Société d’Utilité publique, M- 'te .
professeu-râ J. J. Malan, de Gênes, a ”
donné dimanche à 3 heures, à S.te
•Marguerite,^ une. jCppférence sur les pa- ■
tronati scolastici, sujet qu’il avait déjà
traité à lâ/^ Conférence pédagogique de
St. Jean et dans une brochure imprimée qui a été offerte aux auditeurs
comme elle l’avait été déjà aux niembres du Synode.
Après avoir fait l’historique de la
question et exposé le but des patronati:
tels qu’ils sont établis dans plusieurs
de nos grandes villes, l’orateur exprime
l’avis que dans nô's paroisses des Vallées l’œuvre dés « patronages
devrait
,, tî'
etre une œuvre essentiellernent morale
qui se proposerait de protéger les enfants contre les mauvaises influeûces
qui les entourent, s’opposer à la tendance des jeunes gens à fréquenter la
société'deS buveurs et dés joueurs, faire
mieux sentir; aux parents leurs devoirs
au sujet de l’éducation de leurs enfants,
servir de lien entre la famille et l’école
pour une coopération plus efficace dans
l’œuvre éducatrice. Toutes lés personnes de bonpe , volonté qui ont à cœur
le bien de notrè jeunesse et le progrès
intellectuelt et moral ..de notre population devraient concourir à cette’céuvre
dé protection.
M< Eynard, .président de la Société
d’U. P., après 'avoir remercié l’oratéur
au nom de l’assemblée et de la société,
demande que l’on fasse aussitôt quelque chose pour mettre en pratique les
idées qui ont été exposées. Mais comme
plusieurs des présents, tout en adhérant
en principe à l’idée des « patronati », '
pensent que la question a encore besoin
d’être plus mûrement étudiée, on décide
qu’il y aura prochainement une autre
-.t
réunion, qui sera convoquée par le
doyen de l’enseignement primaire M.
J.'Fornerpn, régenGémérite.
Cette réunion aura lieu Lundi soir
16. courant, à Sainte-Marnuerite.
"CI . . °
Collège. Les examens de promotion
ont donné des résultats assez satisfaisants. Presque tous les élèves des 2.e,
3.e et 4.e classes, du gymnase qui n’avaient pas obtenu la promotion sans
examen ont pu être promus.. Quelques
uns de la première ne se sont pas présentés à l’examen, se sentant tropfaibles,
et répéteront l’année. Cette classe promet d’être très nombreuse si l’on juge
par le,nombre des élèves qui ont fait
. ,0 J». . - ■ ., I V j_t! ,
leur examen de maturité oq de licence
de la cinquième : 24 en tout, a la Tour,
sans'compter cfeüx qui pourront s’ajouter
du dehors.
A rJEçole , Normale quatre élèves
sur cinq qui avaient quelques examens
à faire se sont présentées et ont été
promues.
La séance d’ouverture de la nouvelle
année scolaire, avec la distribution des
prix, aura lieu mardi prochain, 17 courant, à 3 heures, à la Maison Vaudoise.
Le discours de circonstance sera prononcé par M. le professeur Coïsson.
Instruction primaire. Les examens de
la 2.<î^ sei^oiiîsont terminée et Jès leçons ii^t ^ r%ülièrement cdmm^céès
avec ”^ne iântictpation sur les àé”®®®
precedentes.' Six nouveaux candidats.
outre , les trois qui avaient quelques
bfancheé à refaire, ont obtenu leur certificat de maturità. Quinze l’avaient déjà
obtend-’i^ans la i.re session. Nous som,mes hé’«*eux de constater que la taxe
de 1.5 fr.'n’a pas retenu les parentts qui
âlsifaieht faire entrer leurs enfants au
Cpllège^^l^"
1» Diplanche prochain, 15 courant, à 3
’hr'aüront lieu, D. V., les promotions
et la distribution des prix pour les élèves de nos écoles primaires, dans le
temple neuf.
Ecole Latine. Le concours au poste
de professeur laissé vacant par la nomination de M. Long au Collège, a eu
lieu mardi 10 courant devant une Commission composée de M;. Pons rnodé-'
rateur et de MM. le professeur D. Jahier
directeur du Collège, N. Tourn directeur
de l’Ecole Normale et O. Revel. Deux
candidats se sgnt présentés, MM. Jean
Balme et Giuseppe Banchetti. Le concours a eu lieu par titres et par exa-,
men, conformément à l’avis publié par
la Table dans le N.® 27 de VLcko (7
Juillet 1905). La Commission a été unanime a proposer à la Table M. Banchetti
pour le poste de professeur au Pomaret.
Nos souhaits à notre nouveau collègue
et nos regrets sincères de voir partir
M. Balme, qui l’a été pendant une année
comme professeur provisoire au Collège
et à l’Ecole normale.
Prainol. Dimanche dernier l’ Eglise
de Pramol eut avec plaisir la visite de
M. le cand. en théol. : Jean H. Meillè,
qui occupa la chaire le matin et 'tint
une conférence le soir dans l’Ecole
Centrale de la Ruà, Cette dernière réunion était spécialement destinée à la
jeunesse, qui accourut en grand nombre, en sorte que M, Meille put s’adresser à un public de plus de 100 personnes. Le sujet annoncé d’avance
n’était d’ailleurs pas sans intérêt, ét
l’intérêt allait croissant tandis que l’orateur traitait successivement ces trois
points: i) Notre jeunesse à l’étranger
et au sérvice militaire ; 2) d’immoralité
chez notre jeunesse; 3) l’alcoolisme.
Aussi, soit par le concours inattendu
du public, soit par l'attention soutenue
avec laquelle M. Meille fut écouté pendant les 45 minutes de son allocution,
soit encore par les remerciements sin- ‘
cères qui suivirent, avons-noüs eu mpression que les arguments développés
répondent à un véritable besoin -de '
notre population. Et maintenant Dieu
veuille que les appels sérieux à la
conscience de chacun des présents ne
soient pas vains 1 et qu’ Il bénisse l’œuvre si utile à laquelle il consacre ses
forces 1
Pour les étudiants. — La Députation
provinciale publie un concours à un
certain nombre de subsides pour des
étudiants de la province de Turin. Cinq
de ces subsides sont destinés à des
élèves appartenant à l’arrondissement
de Suse et n’intéressent peut-être directement aucun de nos lecteursi Mais il
y a deux subsides de L. 210 par an
chacun pour jeunes gens de la province
de Turin inscrits à l’Ecole Normale de
Pignerol — et six subsides de 200 lires
par an pour élèves inscrites à l’Ecole
Normale d’Aoste, qui peuvent intéresser plus d’une famille vaudoise. Pour
concourir il faut avoir obtenu au moins
7 à chaque branche d’enseignement, à
l’examen d’admission à la classe 0J4»'
l’oh est inècrit, ou jbien y avoir été
prcfinu sans examen. Le subside sera?- ■
continué pendant toutes les années qtie"'
rélève'^dévra encore passer dans Tinsi'
titut à condition qu’il obtienne chaquè.M
année la promotion sans examen oii>
i ayec 7 à Texamen sur chaque branche."
î| La demande de concours doit être .
adressée, sur papier timbré de 0,60, ;aU'!
Président de la Députation provinciale
à'Turin, avant le 31 octobre courant.
■'1 .
Mariage. — Jeudi 5 courant a été
célébré le mariage de M. Adolphe";
Ghauvie, pasteur évangéliste à Cataàe^
avec M.lle Marcelle Eynard, fille de’’'
l’ingénieur Gustave Eynard, de Paierme,
Nos,meilleurs vœux. ' '•
^ Le Foyer „ de Nice
“Le Foyer,, de Nice — 3 bis, rue
'Auguste Raynaud — Cette maison hospitalièré pour institutrices, gouvernantes ; ?
et bonnes recommandables, qui a déjà rendu de si importants services à nos
jeunes filles des Vallées qui vont chercher du‘travail dans cette grande ville.
du littoral français, pourra leur en ren- r
dre de plus précieux encore à Tavefifr, ■»
vu l’extension croissante qu’a prise cette ^
œuvre excellente pendant ces derniers
mois.
Le nombre des lits a été considérablement augmenté ; une sous-directrice
prêtera désormais son concours à la|
Diaconesse-Directrice et c’est pour le
prix, des plus modiques, d’un f ranc par
jour-, que nos jeunes filles peuvent rece-';
voir dans Ce Home ou Foyer chrétien,
une hospitalité sûte. La Directrice veille
sur elles avec une sollicitude toute maternelle et elle continue à s’occuper des ’
protégées du F’oyer après qu’elles ont i
été placées par ses soins, puisqu'il de-î
meure la maison accueillante où les
jeunes filles qu’il a abritées sous sontoit, reviennent volontiers se retremper',
dans une atmosphère vraiment familiale, f
L Echo des Vallées rappelle et recom-,^
mande chaudement l’œuvre du Foyer
de Nice aux intéressées, ainsi qu’à leurs
familles. Ecrire peur tous renseignements à la Directrice du Foyer, 3 bis, ^
rue Auguste Raynaud, Nice. o
NoüYelles et faits divers
— Le D r Samuel G. Green vient de
mourir à Streatham (Angleterre), à 83
ans. Son activité littéraire a enrichi '
l’Eglise de publications excellentes et
très utiles, concernant l’histoire ecclésiastique et les études bibliques. Il a
été, de 1876 à 1890, éditeur de la;
Société des traités religieux, de Londres,
Sa Grammaire du Grec du N. Testament
est très appréciée. Il a aussi beaucoup
coopéré aux Leçons Internationales pour
les Ecoles du dimanche. La Sociét^
italienne de publications religieuses lui
doit aussi beaucoup.
■— ’L’Eglise Libye recommande chaudement aux mamans, qui voudraient envoyer leurs filles en Allemagne, la
pension de M.lle de Puttkammer à
Friedrichsdorf am Taunus. Cette pension est établie dans une église de
réfugiés français et vaudois, dans la
Hesse-Nassau, à H4 d’heure de Hombourg, et à moins d’i h. de chemin de
fer de Francfort sur le Mein.
L’instruction religieuse y est donnée
par le pasteur M^ Hahn. Qn y parle
le français comme en France, l’anglais
comme en Angleterre et l’allemand
:% '
3
: .■ n -ti
-S ir'
il -
;■
coinine en Allemagne. Le prix est modeste. Les soins sont maternels,
f ; -i- Nous avons parlé récemment de la
souscription faite à l’occasion du 6o.e
anniversaire du Dr. Baraardo. Sa mort
a suivi de près cette belle fête. Après
;li^iébis semaines de maladie, il entrait
‘**^«;dans la joie*de son Seigneur» le 19
î, Ssptembre. C’est en 1867 que, touché
; de la misère des nombreux enfants sans
/femille qu’il rencontrait à Londres, il
ouvrit un asile pour* 18 d’entre eux,
fÎ et cela sans fonds. C’était une œuvre
. ' de foi comme celles de Georges Millier
à Bristol, du Dr. Comandi, à Florence
etc. Il ouvrit de pareils asiles dans d’au»'f-tres grandes villes. En dernier lieu son
bilan annuel était de 4 millions et demi.
S/Quand les jeunes garçons sortaient de
;'ces asiles, ils n’étaient pas perdus de
' vue, et l’on compte qu’un seul sur cent,
en moyenne, a mal tourné. Cela dit
beaucoup en faveur de l’œuvre moralisatrice du Dr. Barnardo. Le nombre
de ses protégés atteint le chiffre de
78.000.
— En 1904, en Autriche, 4362 personnes ont passé du papisme au protestantisme, 15 églises et chapelles et 7
, salles de réunion ont été ouvertes, tout
cela parmi la population de langue allet mande. Le mouvemènt s’étend aussi
pïfmi les Tchèques et ■ané Union de
Constance vient de se former, en souvenir
J du^martyre de Jean Huss, pour grouper
? les protestants disséminés en Bohême
et fournir un appui à leurs compatriotes
qui désirent se rattacher à eux.
Nous avons mentionné la mort du
L grand chef des Ba-Souto, Lérotholi,
■ petit-fils de Moshesh. Ses funérailles,
suivies par des milliers de personnes
!f,' ont été très imposantes. Son fils Letsie
a été élu pour le remplacer.
M. F. Ellenberger, le vétéran
I de la mission du Lessouto, a dit adieu,
le 20 juillet, à sa station de Massitissi,
|*après avoir initié, pendant deux mois,
ï-.i' I
SI
P M. G. Baltzer, son successeur, à tous
•. les aspects multiples d’une œuvre qui
^ comprend de nombreuses annexes éparÇlses dans une vaste région. M. Ellenpberger a travaillé 46 ans au Lessouto,
; dont 39 à Massitissi.
— Un télégramme de Zion City annonce que Johii Alexandre Dowie,
le nouvel Elie, a été frappé de paraJlysie. Ses discipdes voient en cela une
expérience à laquelle il est soumis pour
montrer qu’il a aussi sur soi-même le
.pouvoir de guérison. A tout hasard, il
“ a'déjà mandé auprès de lui un autre
apôtre, son successeur, dont le nom ne
sera publié qu’en cas de mort du proU phète.
r— Nous reproduisons d’après VEglise
■ Libre, l’opinion de Hudson Taylor, l’aI; pôtre du Centre de la Chine, mort ré-.
comment ; « Que de mal fait la doctrinèï
i absolue de la guérison par la foi !
i Elle nous fourvoie quant à l'intelligence
|Mes desseins de Dieu, elle ébranle la
: foi de quelques-uns et met en détresse
I l’esprit d’un grand nombre. L’emploi
des moyens ne doit pas diminuer notre
foi en Dieu, et ceiJe-ci ne doitîÿâs fibûil
empêcher d’employer les moyens qu’il
a mis à notre disposition pour Taccomplissement de ses propres desseins^ Après
la tempête, j’étudiai lé sujet la Bible à
la main et avec prière, et la question,
pour moi, fut bientôt tranchée. Depuis
lors, j’ai toujours pris moi une
ceinture de sauvetage, sans que ma
" conscience en ait été trpubléeJ Et quand
j’ai rempli l’office de’ïnédecin ou de
chirurgien, je n’ai , jamais négligé ni
• 4’implorer la bénédiction et la direction
de Dieu dans l’emploi des moyens convenables, ni de remercier Dieu pour
l’exaucement de mes prières et les
guérisons qu’il m’accordait. Quant à
moi, il me semblerait aussi présomptueux
et aussi coupable de se refuser à employer les moyens que Dieu met à notre
portée que de se refuser à prendre sa
nourriture quotidienne et de s’imaginer
qu’on pourrait conserver la vie et la
santé par la prière seule, sans aliments ».
— La Colonie Iris a aussi reçu en
don, de M. Stroeder, un espace de plus
de 5 hectares à S. lacinto, près de la
station lacinto Araux. Mais M. J. P.
Long, qu’on avait prié de diriger provisoirement cette congrégation naissante,
a cru devoir refuser, pour des motifs
de famille.
Nouvelles publications de l’éditeur Hoepli
La potenza della bontà, libro per le
Signorine di Anna Vertua Gentile. —
Un bel volume di pag. VIII-39I. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
— L. 4.
Dott. Domenico Tamaro. Gelsicoltura.
II ediz. — Un volume di pag, XXIV-245
con 80 incisioni. Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1905. — L. 2,50.
Del medesimo Autore ricordiamo,
pure nelle edizioni Hoepli, il poderoso
e recente Trattato di Frutticoltura in tre
grossi volumi (L. 26, 50) edito anch’esso
dall’Hoepli.
Grawinkel e Strecker. Manuale di
Elettrotecnica. 2.a edizione italiana, riveduta e ampliata sulla 6.a ediz. tedesca
dairing. Flavio Dessy. Un voi. di pagine
XIV-890 con 360 illustrazioni, che fa
parte della Colezione dei Manuali Hoepli.
— Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
— L. 9.50.
Dott. G. Ercolani. La Malaria e le
risaie in Italia. Un voi. di pag. XII-204
con I carta. ^ Ubico Hoepli, editore,
Milano, 1905. —■ ,L. 2.
Prof. G. Tampelini. Manuale di zootecnia. 2a edizione completamente rifatta
di pàg. XVI-444 con 179 illustrazioni
e 12 tavole, — Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1905. — L. 5.50.
Giulio Franceschi. Il Cacciatore. Terza
edizione — Un voi. di pag. X-344. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
— L. 2,50.
A. Melàni. Manuale dell’Crnatista.
Raccolta di iniziali miniate e incise;
d’inquadrature di pagina, di fregi e
finàlini ecc. XXIV tavole in colore per
ricamatOrij incisori, disegnatori di caratteri da stampa, ecc. II Edizione, Milano,
U. Hoepli, 1905. — L. 4,50.
Il 1° Gennaio 1906, a cura del periodico « Gioventù i » (organo delle A.
C. D. G., Sezioni Studenti e Società di
A. C.) verrà pubblicato un
, Vade-mecum Evangelico
con annesso calendario a date storicocristiane, contenente le più dettagliate
informazioni sulle diverse opere Evangeliche d’Italia.
Quanto prima verrà fatto conoscere
l’indice delle materie
Prezzo mite
Per comunicazioni d’ogni genere riguardante la pubblicazione, rivolgersi
alla Redazione di « Gioventù » 67 Via
Consulta, Roma.
Paolo Calvino. Gesù Cristo. Personaggio storico. Firenze, Ciaudiana, 1905 —
Lugano-Paradiso, presso l’Autore. Pr. :
ciiii 10.
M. Calvino a écrit cette brochure en
réponse au trop fameux livre de Milesbo :
Gesù Cristo non è mai esistito, livre qui
n’aurait pas mérité l’honneur d’une ré-^
futation si l’audace de la thèse formulée
dans son titre ne lui avait fait une réclame
imméritée, L’Auteur répond par des arguments historiques solides aux affirmations téméraires de « Milesbo » et montre
que k'h preuves qu’il produit à l’aj)pui
de sa illése n’ont aucune valeur. En
recommandant cette brochure à nos lecteurs, lions leur rappelons, ce que nous
avons entendu de la bouche de M, Calvino
au Synode, qu’elle est offerte à 5 cent.
l’exemplaire à ceux qui en achètent un
certain nombre à la fois, pour la propagande. L’A. promet un second discours :
Il Cristo della Fede.
Avons-nous oublié de dire que M, le
pasteur Weitzecker a fait imprimer en
brochure, chez Besson, son discours :
Au Réveil par l’Obéissance, qui a paru
dans VEcho il y a quelques mois ?
Almanach pour la Jeunesse 1906. —
Trente-sixième année. Toulouse, Société
des publications morales et religieuses,
1906. Prix: 0,20 cent.; en gros, 13fr.
le cent.
Voici les titres de quelques-uns des
nombreux articles publiés dans cet
excellent Almanach que nous recommandons à la jeunesse « de tout âge ».
En aimant — La Société des Livres religieux
de Toulouse -Le culte vrai ou le culte en esprit Conte de Noël (gravures) — Edouard
VII — Les sous-marins et leur habitabilité —
Le concert des chats (gravure-) — Si vous tuez
les arbres la terre mourra Le Réveil du Pays
de Galles (portrait) — Episode de la vie industrielle du Nord. L’ivrogne (gravure) — Les castors du Rhône (gravures) Les plus anciens peintres du monde (id.) Une fête chez le bon Dieu —
Huit jours sous la tente (grav.) — En chemin
de fer du Caire au Cap de Bonne-Espérance —
Le Congrès des Unions chrétiennes (grav.) —
Le Tabac — Les Japonais — Il est là 1 Cantique (avec musique), etc. etc.
Revue Politique
Ce n’est pas la première fois que les
partis subversifs essaient de jeter le
trouble dans les consciences de nos jeunes
soldats et de les pousser à la révolte ;
mais il ne ' s’agissait jusqu’ici que de
tentatives isolées, dont les autorités ne
s’étaient que médiocrement émues, vu
qu’elles n’avaient servi qu’à mettre en
relief le patriotisme et l’esprit de discipline de l’armée. La dernière manifestation antimilitariste, mieux organisée que
les précédentes, et qui avait pour but de
provoquer le soulèvement d’une trentaine
de milliers d’hommes appartenant à différents corps d’armée, a enfin ému l’opinion publique et provoqué des mesures
de rigueur de la part du Gouvernement.
Le complot avait été ourdi à Turin par
des anarchistes bien connus, assistés de
quelques socialistes du parti des jeunes,
et avait débuté par la diffusion de petits
manifestes et brochures subversifs dans
les casernes de la ville. La police a heureusement pu mettre la main sur un
certain nombre de coupables et a séquestré dans une typographie clandestine
des milliers de brochures qu’on n’avait
pas encore réussi à dis'ribuer. L’enquête
ordonnée par le ministre de la Guerre
nous dira peut-être le nom des plus grands
coupables et nous renseignera sur la vraie
portée du complot.
A vrai dire, l’attitude de la presse
socialiste qui proteste contre les arrestations de Turin, et l’appel lancé par le
comité central des jeunes socialistes à toutes
les sections du parti pour les inviter à
tenir aujourd’hui jeudi, dans toutes les
villes d’Italie, des comices antimilitaristes,
nous font bien voir d’où est parti le coup.
Le temps n’est plus où on ne réclamait
que la réduction des dépenses militaires :
on veut maintenant la désorganisation,
l’anéantissement complet de l’armée. Et
remarquez que des manifestations du mémo
genre ont eu lieu dans plusieurs centres
de la France aux cris de : à bas l’armée,
vive l’anarchie, à la même époque, jour
par jour, où l’on découvrait le complot
de Turin. Ce qui fait supposer qu’il y a
eu entente entre les instigateurs de l’un
et de l’autre pays, et accentue encore la
gravité de la situation.
Nous ne croyons pas qu’il vaille la
peine de renseigner les lecteurs touchant
la polémique scandaleuse à base d’insultes grossières, qui se poursuit dans
nos journaux entre'Eicciotti Garibaldi et
son beau-frère Canzio, à propos de la
tombe de Caprera qui serait fort mal
soignée et dans un piteux état. Et, à
propos du général Canzio, vous savez
qu’il avait donné sa démission de président du consortium de Gênes pour protester contre la pénurie de wagons dont
les Génois se plaignent amèrement, vu
que leur commerce et celui de toute la
Haute Italie en souffre. M. Fortis ayant,
paraît-il, pris à cet effet des engagements
sérieux, le général Canzio a consenti à
rester à son poste. Mais ce n’est pas à
Gênes seulement qu’on se plaint du manque de wagons ; c’est un peu partout à
cette époque de l’année où le trafic est
en augmentation, et où les étrangers
commencent à arriver chez nous. Le gouvernement n’ignore pas qu’il faudrait
quelques milliers de voitures de plus,
pour faire face à tous les besoins ; il les
promet depuis des années.... et c’est tout.
N’est-ce pas, quelle singulière façon de
prendre à cœur les intérêts du pays !
— Les rues de Moscou ont été nouvellement ensanglantées, et si les informations ne mentent pas, il s’agirait de
50 morts et de 500 blessés. C’est encore
une grève, celle des ouvriers typographes,
qui a provoqué ces brutalités des troupes.
Grève d’ordre politique, plutôt qu’économique, comme toutes celles qui ont éclaté
en Russie dans le courant de l’année.
Les étudiants ont naturellement fait cause
commune avec les grévistes et le Gouvernement vient d’ordonner la suspension
des cours à l’Université. A St. Pétersbourg
on redoute que le mouvement ne s’étende
à la capitale, et comme plusieurs centres
agraires recommencent à s’agiter, on est
fort inquiet à l’endroit de la situation
générale.
— En Hongrie, la situation n’a pas
empiré dans le courant de la dernière
semaine, mais elle ne s’est pas améliorée
non plus. Le Parlement s’est réuni le
10 courant à Buda-Pesth, mais le ministère Fejervary n’a pas eu le courage
de s’y présenter. En son absence, le président de la Chambre lit un rescrit de
l’Empereur qui ajourne le Parlement au
19 décembre. La communication est accueillie par les protestations indignées de
l’assemblée qui accuse, par la bouche
d’Andrassy, le Gouvernement d’avoir abandonné le terrain de la constitution et
d’avoir méprisé les représentants du peuple. L’ajournement de la Chambre sera
suivi, à n’en pas douter, de sa dissolution ; et comme les électeurs ne seront
probablement pas convoqués avant mars
prochain, il faut espérer que d’ici là toutes
les difficultés seront aplanies.
j. c.
A. Rivoir, gérant.
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