1
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Pour toutes les annoncée s’adresser au Bureau du Journal. .*
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V Tous les changements d’adresse coûtent 90 centiiBce, sauf ceux du commeiiW.^
cernent de l’année.
La nimiftN: 25 aontiiUM
■'f©rc
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimaSès..., difi^es de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8)!
£es exigences morales de la prière chrdtienite.
i.
On causait l’autre jour — entre amis —
de l’exaucement de la prière.
La Bible à la main, je leur faisais remarquer combien d'obstacles — dans nos
dispositions intérieures, dans nos demandes mêmes — s'opposent à une réponse de
la part de Dieu (1). Mes coUègues eurent
bientôt fait de me répondre :
— N’avons-nous pas une garantie
(presque un droit!), à l’exauciement, si
nous prions « au nom du Seigneur Jésus » ? N’a-t-il pas déclaré lui-même,
n’a-t-il pas promis, à maintes reprises :
« En vérité, en vérité, je vous le dis :
tout ce que voue demanderez au Père en
num nom, il vous le donnera » ( Jean
XVI, 23).
V Si vous demandez quelque chose en
mon nom, je le ferai » (Jean XIV, 14).
« Ht «
Cette aJïirmation fit surgir dans ma mémoire de vieux souvenirs.
Lorsque j’étais un adolescent et que je
faisais mon catéchisme, j’ai été longuement troublé par un raisonnement semblable. Je disais, avec une logique enfantine — donc impitoyable : — Jésus a promis que son Père nous donnerait tout
ce que nous demanderions en son nom.
J’ai prié Dieu « au nom de Jésus ». Pourquoi ne m’a-tdl pas donné ce que je lui ai
demandé ? Je concluais avec la même logique, et cela mettait le comble à ma hanti.se, parce que je sentais bien que cela
fe ne pouvait pas être — Si le Seigneur
P Jésus n’exauce pas, c’est qu’il ne tient
pas ses promesses !
Un excellent tremplin pour le scepticisme et pour l’incrédulité !...
Aujourd’hui — les cheveux grisonnants
— je conclus d’une façon fort différente
et je dis : Puisque — certainement — Jésus est fidèle à toutes ses promesses, il
ne peut y avoir qa’wne autre cause à ce
ïf que mes prières, faites pourtant « en son
nom », restent si souvent sans dépense.
Cette autre cause la voici, chers lecteurs,
et je la livre à votre plus sérieuse méditation en demandant à Dieu d’éclairer vos
âmes : Notre interprétation habituelle de
la recommandation explicite du Seigneur
est, peut-être, erronée. Prier « en son
nom » ne veut probablement, pas é&re du
tout avoir soin de terminer vos prières
par une des formules courantes : « au
nom, pour l’amour, ou pour les mérites
K do Jésus ».
^ y Au nom du Sauveur : il s’agirait là
te d’une .sorte de recommandation ? !
I Pour l’eoMmen du Sauveur:, nous proposerions, en quelque sorte, au Père... un
il- échange de bons procédés? !
P Pour les mérites du Sauveur : on arrip verait à une sorte de rapport de doit et
P d’aritwr entre nous et Dieu, autant dire
^ à une sorte de marché ? !
Comment s'étonner alors que tant de
prières inspirées par une mentalité aussi
utilitaire — et je dirais pre.sque mercantile — restent, pratiquement, sans réponse ? EUes sont trop lourdes, ces prières ; elles restent rivées au sol au lieu de
lü
(1) J’ai recueiUa quelques Notes. Je les
tiens À la disposition des lecteurs -de VEcho,
si coJ,a peut les inbïresser. J. II. M
s’élancer vers le ciel. Cela est très grave.
Et cela serait, pour nous, une spurce dcînquiétude... si nous nous en soucions davantage !
Mais aJors — me demanderez-vous
s’il existe chez les chrétiens un gros malentendu à l’égard de la recommandaticn
du Sauveur de prier « en son nom », quèl
serait — d’après-vous — le sens qu’il
nous faudrait donner aux promesses explicites de Jésus? ' î
Mes amis, ce n'est pas moi qui m’en
vais répondre.
Je remarque d’abord un détail^ qui
échappe, en général, aux personnes qui
citent les paroles dont nous nous occupons. Dans I évangile de Jean, chapitre
XIV, verset 14, les paroles de Jésus : « Si
Vous demandez quelque chose en mon nom
' je le ferai », sont suivies immédiatement,
au verset 15, par ces autres paroles : «Si
vous m’aimez, gardez mes commandements ».
Ce détail ne doit pas passer inaperçu,
ü ne doit pas être mis de côté. Jésus ne
passait jamais brusquement d’un sujet à
un autre. Il y a toujoûrs une certaine
suite dans les comptes-rendus de sa pensée, que nous ont conservés les Evangiles.
Ce rapprochement entre notre prière « au
nom de Jésus » et notre amour pour lui,
oette corrélation, cette interdépendance
entre prier et obéir doit bien signifier
quelque chose! Que signifie-t-elle ?
Ouvrons notre Bible à la première lettre de Jean, chapitre V, verset 14 :
« C est ici la confiance que nous avons en
lui ; (me si nous demandons quelque chose
sekm sa volonté, il nous exauce ». Et encore, dans la même lettre, au chapitre III,
verset 22 à 24 ; « Quoi qu.e noua demandions, nous le recevons de lui, parce que
noîis gardons ses commandemmts et (pie
aous faisons ce qui lui est agréable.
Et voici son commandement: que vous
croyions au nom de Jésus-Christ, son. Fils
et que nous nous aimions les uns les autres comme il nous l’a commandé : (Jelui qui garde ses commandements dewewre en Dieu, et Dieu en M; et nous
connaissons qu’il demeure en nous par
l'Esprit qu’il nous a donné».
Or, remarquez-le, car la remarque a son
importance. Celui qui a écrit les paroles
que je viens de rappeler l’apôtne Jean
est le înême qui, dans son Evangile,
nous a conservé les paroles de Jésus sur
l'exaucement de la prière faite en son
nom. Et souvenez-vous que Jean, l’ami le
plus intime de Jésus, tenait sa tête penchée sur le cœur de son Maître, lors du
dernier repas des disiiples dans la Chambre Haute.
Vous avez sans doute remarqué la logique rigoureuse qui préside au merveilleux enchaînement de pensées de l’apôtre Jean.
Pour être exaucé, il nous faut fedre la
volonté de Dieu.
Faire la vobnté de Dieu, cela veut dire
obéir à ses commandements.
« Et voici son commandement ; que nous
croyions au nom de Jésus-Christ son Fils
et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé ».
Croire au nom de Jésus-Christ, le Fils
de Dieu est un ordre, comme l'amour des
hommes^pour leurs semblables est un
ordre. '
C’est alors -— alors seulement mais
alors certainement — que s'accomplit la
Loi merveilleuse de la vie spirituelle.
« Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et Dieu en Lui: et nous
connaissons qfu’il demeure en nous par
l’Esprit qu’il nous a donné».
'' J. Henri Meuxe.
(Noms renvoyons au prochain numéro la
deuxième partie de cette étude. Réd.).
Conférence dn l" District.
Elle a siégé à La Tour, le jeudi 10 juin.
Le culte d’ouverture a été présidé par
le pasteur A. Ricca, de Bobi, qui a médité
le passage Jean III, 8.
Le Bureau provisoire — M. L. Maraïuda
et Ml. Robert Meynet, — vérifie les mandats, après quoi on nomme le Bureau da-ng
les, personnes de M. A. Ricca, président,
ÜÈl H. Bahna, vice-président, etM. A. Deodato, secrétaire.
Le secrétaire de la Commission de District, M. L. Rivoira, lit le résumé des rapports annuels, et M. L. Marauda le rapport de la Commission.
= Le sujet principal traité pendant lia
matinée a été edwi de l'affaiblissement
de nos positions aux Vallées : on s’est demandé de quelle manière y porter remède,
i L’attention de la Conférence est aussi
retenue par la question des écoles en rapport surtout à l’enseignement religieux.
Le Rédacteiur n’a pas pu assister à cette
séance, aussi ce compte-rendu est réduit
au minimum.
I.a séance fut levée à 12 h. 20.
Séance de l’après-midi.
I Ija séance, présidée par le Ance-prêsident M. H. Bahne, s’ouvre vers 14 L 30.
) M. le prof. A. Tron, proviseur du Lycée•Gymnase, demande la parole pour appeler l’attention de l’assemblée sur l’importance du Collège. Il invite tous à collaborer à Sa bonne marche et à faire une
propagande active afin qu’un plus grand
nombre d’enfants profitent de notre institut. De grandes facilités sont garanties,
surtout aux ressortissants du Val BalSiUe : qu’on veuille donc rechercher les
meilleurs élèves et les envoyer au Collège.
Quelques pasteurs demandent d'être bien
renseignés et à temps sur les facilités
qu’on accorde.
* Suit une discussion sur l’enseignement
du français aux Vallées, question qui a
été débattue maintes et maintes fois et
sur laquelle nous glissons,
f On ne s'arrête .guère sur la (juestion
financière et la libéralité chrétienne.
M. le pasteur Ricca invoque un critère
unique dans la compilation du budget
qu’on publie dans le rapport annuel La
diversité de critère ne peut qu’amener
une fausse appréciation de la libéralité de
chaqnie église. On réclame de transformer
le tableau statistique qui est suranné.
Un problème important retient ensuite
l’attention de la Conférence : la divisicsi
de la paroisse d’Angrogne en deux nouvelles paroisses,, ayant leur centre, l’iine
à Saint-Laurent, l’autre au Serre.
Le pasteur Nisbet rappelle avec reconnaissance l’accueil que fit la Conférence
de Saint-Germain à sa demande d’avoir
un second pasteur à Angrogne et expose
les raisons qui rendent néeeasaire ' la di-'
vision de la paroisse. .
M. Euglène Beve]|, ancien paefceur de
cette paroisse, après avoir entendu laî prœ
position de règlement, tout en .approu-^ *
vaut la. division, voudrait l’indépendance»,
complète, des deux -nouvelles paroisses. ,
Après un débat complet, on pfiSsento^
un ordre du jour en vue du dédouble-1
ment ; Tordre du jour est approuvé: Enprincipe la Conférence reconnaît l'opportunité de dédoubler la paroisse d'Angrogne.
M. le chev. Long ht ensuite un in-,
téressant rapport sur le chant sacré.
Après avoir rendu un hommage lému et
reconnaissant à M. le chev. L. Rodtagno,
directeur de la S<xnété Chorale du Pomaret, décédé il n’y a que quelques semaines, le rapporteur relève que le chant
fait des progrès dans nos églises et que
les fêtes de chant réussissent bien mieux
<iue dans te pasdé. Le public qui y assiste
augmente aussi d’année en année. H recommande de soigTier surtout le (diant
d’église ; les chœurs artistiques, certes
très appréciables, ne sont pas l’idéal auquel il faut viser. Les virtuoses ne sont
pas notre affaire.
A 16 heures, a lieu une suspension de
Séance. Tous les membres de la Conférence, sont invités à la Salle de TAsile par
l’Eglise de La Tour, qui offre un thé bien
garni.
Quand on rentre, sous la présidence du
président M. A. Ricca, on discute le rapport du chant sacré. M. K Revel, le créateur de nos Sociétés Chorales, se réjouit
de leur dévelopiiement. Il conseille au Président de la Commission du Chant Sacré
de visiter les Sociétés Chorales avant qu’elles se produisent dans les fêtes de chant.
M. H. Long se rallie à M. Revel, mais
pour faire un travail utile il faudrait un
petit noyeau de bons chanteurs qpi fît en*
tendre comment on chante.
M. Cuido Mathieu présente un rapport
sur le catéchuménat ou mieux sur les conditions d’admission à l’église.
11 s’ensuit un débat intéressant, mais
qui .n’offre rien de nouveau, puisçpie le
problème se pose depuis longtemps, sans
qpi’il soit possible de le résoudra *
La parole est au président de la Commission des vœux. / 1
Plusieurs membres ont souscrit un vœu
réclamant que le culte d'ouverture soit
tenu la veille du jour de la Conférence :
le vœu est adopté.
Un autre vœu demande une transformation des tableaux statistiques :■ ce vœu
aussi est adopté.
M. le pasteur Rostan expose un programme complet d’instruction religieuse
des enfants. Ce plan comporte trois années d’études : première année : l’Ancien
Testament ; deuxième année ; Actes des
Apôtres et histoire de l’Eglise ; troisième
année : Enseignement de Jésus et catéchisme.
'T. G. Rivoir, relevant la grande variété de programmes en usage, proteste
contre la publication de catéchismes qui
n’ont pas l'approbation du Corps pastoral.
M. L. Marauda, pour faire quelque
ihose de pratique, propose qu’on nomme
qu^ques (xdlègues qui se chargent de tirer des conclusions et de rédiger un programme.
I.a Conférence nomme ensuite ses re-
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L’Echo des' Vallées - Vendmdi 18 Juin 1937-XV
pt^,
:^-i.
présentants au procnaiif Synode : seize effectifs et quelques sufffagants. "
"Sur l'invitation de M. Nîsl*ot,^la prorhaine. Cpniérence aura, lieu à ' Àilgrogne.
. IsT Prédicateur^ î,^' M. Guido Mathîeu', *^-î Læs ^ inembres ^de~ la Commission du
^ Chant Sacré sont confirmés' par acclamation, on y ajoute cependant M. le pasteur
Bertin. * -if .
La Commissii» de Dtótrict est nommée
dans les personnes de M. Mario Ferrerò,
vice-président, et M. O. Peyronel, secrétaire. '■
M. Marauda remercie le Bureau pour
la façon distinguée avec laquelle il- a dirigé les travaux, et M. Guido Rivoir
l'Eglise de La Tour, pour son accueil fraternel.
Après le chant du Te Dernn, la Conférence est close à 18 h. 30.
i-l
Un Apostat.
L’histoire des Vaudois est rm magnifique exemple de fidélité à Dieu, de cette
fidélité si souvent fortifiée par les persécutions et la mort, rendue sublime par le
sacrifice de milliers de martyrs. Toutefois,
nous ne pouvons pas nier qu’il y eut des
occasions, très rares d’ailleurs, où quelqu’un de nos ancêtres faiblit dans la foi,
poussé par l’espérance de gain ou d’honneur ou par d’autres causes. Ce furent
des malheureux, tourmentés ensuite toute
la vie par les remords, toujours surveillés comme des criminels. Un exemple d’un
de ces apostats nous est donné par notre
historien Gilles, et ü vaut la peine d’en
parler.
. La petite communauté de Pramol avait
été complètement convertie à la Réforme
en 1572 ; les habitants qui étaient catholiques auparavant, devinrent tous des
Vaiudois. Parmi ceux-ci, le capitaine des
milices de la VaHée, Bernardin Jahier,
celui dont nous allons parler, avait embrassé le Protestantisme avec ardeair et
toujours il s’était démontré « vigmre^^x
défenseur de la cause de la rdigion, sans
soupçon de lascketé pour ce regard ».
C’était un homme violent, avare, ambitieux, qui exerçait une espèce de domination dans la Vallée, grâce aussi à son
grade de capitaine. Les moines qui pullulaient parmi les Vaudois, espéraient
pouvoir gagpqr tout le Val Pérouse au
papisme, si seulement ils eussent pu arriicher à sa foi le capitaine Jahier. Les
événements que nous allons raconter nous
transportent au printemips de 1599.
Profitant du passage du duc CharlesEmmanuel !«'■ à Pignerol, on rechercha
soigneusement tous les abus d’autorité et
toutes les concussions dont Jahier s’était
rendu coupable et on l’accusa devant le
Prince. Celui-ci Je fit appder, lui fit de
sévères reproches, et lui dit qu’il était
obligé de le punir de ses excès et d’appliquer la justice. Jahier se trouva « fort
esbaJù », ,ne pouvant pas nier ce dont on
l’accusMt ; alors des moines intervinrent
auprès du Duc et le supplièrent de pardonner 'la coupable, à la, condition qu’ü se
catholicisât. Ils firent tant qu'ils obtinrent ce qu’ils voulaient : Jahier renia sa
foi, promit d’aller à la messe et de convertir non seulement sa famille, mais'
aussi tout Pramol et d'autres communautés de Val Pérouse, s’il le pouvait. Il obtint en échange Iq pardon de toutes ses
fautes, l’exemption de tout impôt pour
quelques années, la charge de capitaine
général des milices de la Vallée, qu’il aurait aussi pu transmettre à un de ses fils,
et encorq une pension de vingt ducatons
par mois.
Quand il fut retourné à Pramol, il tâcha de convertir au papisme sa famiUe
et ses voisins. Mais sa femme lui répondit fermement « qu'il ne la verrait jamais aller à la messe ». Les deux fils aînés, déjà marife, refuænit, de même que
le plus petit, d’environ quatorze ans. De
tous les habitents de Pramol, il ne put
faire qu’un seul prosélyte, un certain Jaquet, qui n’avait pas été complètement
converti en 1572. Au mois de juin, une
nombreuse foule de moines et d^autres
personnes montèrent à Pramol" pour y
constater la revanche du papisme. Pour
dire la messe, on construisit une espèce
da chapelle en feuillage, dans laquelle entrèrent ceux qui étaient venus du dehors,
et de Pramol, seulement Jaqùet et Jahier.
Ce dernier voulut faire venir à la messe
son cadet, Elisée, de quatorze ans ; mais
eélui-ci s’enfuit en présence de tous ; le
père, indigné et dénaturé, le battit ensuite si cruellement à cause de cette action, que let pauvre enfant en mourût.
La messe finie, les moines et leur troupe
quittèrent Pramol, n’ayant aucune envie
d’y retourner, parce qu'il y avait aussi
eu des litiges avec les paysans et les milices de Saint-Germain.
Jahier. couvert du mépris universel, luimême honteux et fâché, « cognoissait qu'il
n’estoit plus ce qu’il avoit esté, et sans
espérance de l’estre jamais plus, tomba
en grande inquiétude de corps et,.
d’esprit ».
Quand il demanda au gouverneur de
Pignerol la pension qu’on lui avait promise, il en remit au contraire des réprimandes et des injures ; le gouverneur lui
dit qu’il, était un « bœuf révolté », parce
qu’il 'n’avait rendu aucun service au papisme et que l’on se souciait minimement
s'il allait à la messe ou s’i n’y alait pas.
Alors le malheureux en fut tellement accablé, que sa santé même en fut ébranlée : il se retira dans une maison qu’il
avait au Dublon, et pendant six mois encore il languit dans son lit. Sa femme
l'assista et le soigna avec tendresse jusqu’au dernier jour, en essayant dq l’arracher au désespoir. Le pauvre Jahier lui
disait souvent qu’ele était heureuse parce
qu’elle n’ayait point abandonné sa foi et
ne s’était pas privée des consolations delà vraie religion. Il ne voulut jamais plus,
entendre parler ni de me^, ni de prêtres, ni de moines ; et quand ceux-ci vinrent pour le confesser et l’oindre, il se
tourna vers la muraille et n© voulut pas
en savoir, refusant de les regarder et de
répondre à leurs questions. U mourut
ainsi dans une grande angoisse, que personne ne pourrait raconter.
Ses fils l’ensovelirent à Pinache, dans
le cimetière des Vaudois, parce que les
prêtres n’avaient pas voulu accomplir
cette besogne.
Ce fait fortifia extrêmement l’Eghse de
Pramol, nous dit Gilles, qui e/n était justement le pasiteur, et servit' à plusieurs
de sévère leçon. Les descendants de Bernardin Jahier furent tous des fid^es, et
le capitaine Barthélemy Jahier,, le glorieux défenseur des Vaudois et compagnon de Janavel, qui fut tué par trahison en 1655, était le petit-fils de celui
dont nous avons raconté la misérable
histoire. Axiguste A. Hugon.
In memoriam.
Les enfants de M.me Mathilde Ribet-Turin offrent, en souvenir de leur chère
mère ;
Au Refuge Roi Charles-Albert L. 5.000,—
A l’Orphelinat de Torre Pellice » 3.030,—
A l'Orphelinat de Vallecrosia » 3.000,—
Aux « Artigianelli Valdesi » de
Turin » 1.000,—
A la Caisse des Veuves et
Pasteurs émérites » 8.000,—
» 4c 1)1
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT.
In memoria dell’amata signera Matilde
Ribet ;
Famiglia Geymet, famiglia Guglielmone. Lina Talmone in
Gönnet, Maddalena Moni riño,
Tina Rivoira, Emma Charbonnier, Michde Molino (Torino e Bellosguardo di Lusema) L. 115,—
BIBLIOTECA VALDESE.
La Biblioteca rimarrà chiusa per tutto
il mese di luglio. I lettori che hanno volumi a prestito sono pregati di restituirli
non più tardi del 24 corrente.
Torre Pellice, 10 giugno 1937-XV.
I Bìblioteoari.
AVVISO.
• Per recenti disposizioni di carattere
nerale dei Ministero della Cultura Popolare, le competenti autorità non hanno potuto autorizzare la direzione ddla progettata Rivista La Voce dei Valdesi alla pubblicazione della Rivista stessa, per il momento.
Si ringraziano i numerosi amici cht
hanno dato la loro adesione ed il Ipro
plauso all'iniziativa, che si confida di poter realizzare nel futuro, appena ' cesseranno le ragioni di ordine economico che ,
hanno determinato la recente disposizione
del Ministero.
Attention I Attention I
..■■¡if- ■■
Le « Convegno » de la jeunesse qui s’ouvrira le 20 juin, à 10 heures, par un culte
dans le temple de Pramol, présidé par le
Vice-Modérateur, continuera non pas sur
les plateaux du Lazara, mais à la BAISASSO, à 14 h. 30, à dix minutes de distance du Lazara. Prière de ne pas manquer à Pramol, sauf en cas de très mauvais temps. E. Rostan.
:: CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Le culte de dimanche dernier, a été présidé par le prof. Gino Costabe\ que nous remercions vivement.
\ R. N.
BO&I. Mercredi, 9 courant, a eu lieu
l’enseveMssement de Raid Negrin, de la
Sarsenà, âgé de 88 ans. Notre sympathie
aux affligés. R.
LA TOUR. Jeudi de la semaine dernière, a été célébré le mariage de M.lle
Emma Charbonnier avec M. Gustave Peqano. Nous renouvelons aux époux nos
meilleurs vœux et demandons à Dieu de
bénir ce .nouveau foyer.
★ Dimanche dernier, l’Union des Mères
a faiit son excurdion annuelle. Le but,
cette a.im'ée, était Maneille. La matinée
était ravissante, aussi le départ se fit sous
les meilleurs présages. Une courte visite,
en allant, au temple et à l’Hôpital du Pomaret et, au retour, à l'Asile de SaintGermain, a été fort intéressante. Après
avoir assisté au culte au Perrier, nous arrivâmes à Mansille, où nous fûmes reçus
par l’ancien du quartier, M. Louis Pons,
qui aimablement se mit à notre disposition pour tout ce dont nous pouvions avoir
besoin. Nous lui devons un sentiment de
reconnaissance, qui va également à M. et
M.me Peyronel, pasteur, et à M. et M.me
Pascal, régent, poi^r leur aimable attention à notre égard.
Les quelques heures que nous passâmes
à Maneille furent des plus agréables, et
s’écoulèrent dans des conversations bienfaisantes, dans une visite au « Bazar »,
et dans une intéressante causerie de
M.me Ida Jalla sur le temple et souvenirs historiques de Maneille. Ce fut une
bonne journée, à tous égards, et qui nous
laisse un souvenir béni.
★ LE COLLEGE. La fin des cours
est empreinte de la plus profonde angoisse : deux de nos bons élèves ont ■ été
victimes de l’Angrog.ne traîtresse, où insouciamment ils se baignaient samedi dernier Aldo Trezzi et Sergio Fanià, unis
par les liens d'une forte amitié, sont
morts en amis. Le premier ne sachant pas
nager, tâchait d’examiner la profondeur
de L'eau, lorsqu’il se sentit attiré vers les
gouffres. Il cria au secours et son ami,
Sergio Famà„ bon nageur, n'hésita pas
un instant, il se jeta à l’eau pour tenter le sauvetage. Un drame se déroula
dans le courant de l’Angrogne : les deux
se débattirent dans un effort suprême de
se sauver, mais enfin ils disparurent.
Quand des secours arrivèrent, il était
trop tard. On pratiqua en vain des injections, on chercha en vain de les ranimer
par la respiration artificielle : il fallut les
transporter cadavres et les déposer à la
chambre mortuaire de l’Hôpital, où ils ont
été veülés par leurs camarades.
Leurs funérailles se sont déroulées
lundi après-midi : toute la vüle a pris
part au deuil des deux familles si crueltement éprouvées. Assistaient les Autorités religieuses, civiles, politiques, les organisations fascistes ©t une foule émue.
Avant de quitter l’Hôpital, le proviseur
du Collège, M. le prof. Ad. Tron, adresse
aux disparus le dernier adieu et exprime
sa sympathie aux familles éplorées.
Le coi4%e descend ensuite vers La
Tour, suivant les deux corbillards : le
jeune Famà est transporté à Bordighera,
et la dépouille mortelle de son ami raccompagne jusqu’à la gare. Là le prieur,
le rév. don Barale, donne l’absoute, lit
un passage fort approprié de l’Evangile :
« C'est ici mon commandement : Aimezvous les uns les autres, comme je vous
ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ses amis »
(Jean XV, 12-13).
Le président de l’O.N. B., M. le prof.
Zaccara, salue les deux disparus au nom
de l’organisation qu’il représente.
La dépouille mortelle du jeune Famà
est quittée à la gare, d’où elle est partie
pour Bordighera.
Le cortège remonte jusqu’au temple
vaudois, où a lieu le service funèbre de
Aldo Trezzi. Le pasteur M. J. Tron préside la cérémonie et rappelle les consolations de Dieu à ceux qui pleurent.
Le lycéen Lagostena salue le cher défunt au nom des mousquetaires.
On accompagne ensuite la dépouille mortelle au cimetière, où elle est déposée dans
le caveau d’une famille d'amis.
L’étudiant Leoni exprime le regret des
compagnons d’études et le pasteur Tron
prononce da prière.
Aux familles atteintes dans leurs affections les plus chères, notre sympathie
émue.
★ Résultats de l’année scolaire.
Elèves reçus en IP Lycée : Ada Boubous, Filippo Galvano, Pietrantonio Loffredo, Roberto Malan, Giovanni Peyrot,
Roberto Peyrot.
Elèves reçus en IIP Lycée : Elena
Di Francesco, Paolo Frache, Luciano
Leoni, Ivo Malan, Aldo Nicoletti, Enrico
Peyronel.
Elèves reçus en IP Gymnase : Yvonne
Albarin, Emma Andreone, Aida Beîn,
Margherita Bouïssa, Franca Brignardello,
Felice Canal, Clotilde Castini, Ines Durand, Bruna Fantone-Julio, Santina Ferrerò, Evelina Gay, Anna Lisa Gersoni,
Marina Gersoni, Splendida Geymet, Ferruccio MaJanot, Stefano Mourglia, Cesare
Ughetti, Melania Vola, Silvio Zelaschi.
Elèves reçus en IIP Gymnase : Anna
Bonnet, Emma Bounous, Aldo Chiale,
Odetta Eynard, Enrico Gay, Margherita
Goss, Margherita Jalla, Laura Long, Paolo
Monti, Ellide Paladini, Aldo Peyrot, Nella
Richaud, î’rainco Rollier, Emilia Roman,
Giovannni Sartorio, Erica Stallé, Sergio
Toja, Alberto Roland. ,
Elèves reçus en V® Gymnase : Giuseppe
Calemo, Tomssina Cavagnero, Alice Jouve,
Marino Malien, Giulietta Peyrot, Bruno
Pons, Franco Quattrini, Albina Raviol,
Ferruccio Rivoir, Piero Romisondo, Federico Rostan, Luciano Sibille, Alessandrina
Theiler, Aldo Trezzi.
Les autres classes ont les examens.
★ O. N. B. Comitato Comunale di Torre
Pellice. Sabato 19 giugno 1937-XV, ore
20,30, nell’Aula Magna del Collegio Valdese, la Filodrammatica del Comitato
darà : Il Prìncipe Azzurro, commedia in
3 atti, di S. Lopez. — Prezzi d’ingresso ;
Posti numerati, L. 3 - Primi Posti, L. 2 Secondi Posti, L. 1.
a
%
PBAMOli. La promenade des enfants de
l’école du dimanche a eu lieu le 13 juin.
Les jeunes écoliers sont montés jusqu’au
fjazara et y ont passé quelques heures
de joie et d’amusemeint, en se faisant du
3
m
i
L’EchO'des Vallées - Vendredi 18 Juin 1937-XV
3
bien, n est vrai q^i’ils auraient pu être
plus nombreux ! >
★ Le Bazar annuel qui, jüsqu'ici, grâce
à l’amabilité et' à la généros:ité de beaucoup de paroissiens et d'amis a été très*
utile aux œuvres de l’église, se tiendra,
cette année encore, vers la fin du mois de
juillet. Nous le recommandons vivement
aux anciens bienfaiteurs et à ceux qui
voudront faire partie de cette catégorie
de gens qui ont droit à notre sincêire reconnaissance. Qu’on se lie dise à Pramol et
ailleurs, et qü’on y pense à temps. Dès à
présent, merci à tous !
SAINT-JEAN, Vendredi dernier, 11 juin,
est décédé, à l’Hôpital Militaire de Turin,
Henri Bonnet de Matthieu, de Costalunga,
emporté après quelques jours de violente
maladie. Aux parente en deuil, notre profonde sympathie.
* Lundi, 14 courant, une foule de parents et d’amis, émus, rendait les derniers devoirs à la dépouille morteUé de
notre frère M. Auguste Alhmin, employé
des postes, décédé à l’âge de 65 ans, après
une courte maladie. A la veuve, aux filles, ainsi qu’à tous les parents, nos sincères condoléances.
★ Asile des Vieillards. Nous accusons réception, avec gratitude, des dons suivants :
Prof. Guido Makn, L. 100 - F. R, «in
memoriam », 500.
RORA. Dimanche, 6 juin, l’Assemblée
d’Eglise, après avoir nommé ses députés
à la Conférence de District et au Synode,
a procédé à l’élection de l’ancien du quartier de . Ville, qui n’avait pas encore été
remplacé, depuis la mort du regretté
« Barl>a » Albert. Le choix de l’Assemblée
tomba sur M. Jean Tourn-Boncœur, auquel nous renouvelons nos meilleurs vœux
pour un ministère réel, efficace et béni.
L installation a eu lieu le dimanche
suivant.
★ T.^a semaine dernière ont eu lieu les
examens de religion dans les écoles du
Centre. Tous les écoliers des quatre clas.ses élémentaires ont été longuement interrogés sur un programme assez vaste
et parfaitement développé et préparé. Ils
ont tous répondu d’une manière satisfaisante et presque tous ont très bien su.
Nous exprimons notre reconnaissance aux
institutrices A. Tourn et I. Jourdan, qui
ont contribué d’une manière si efficace à
1 m.struction religieuse de nos enfants.
★ fja parois.se entière se prépare à recevoir les villégiateurs de la saison estivale.
Les auberges et les pensions tâchent de
s’améliorer pour leur offrir plus de comiorts. L’Eglise prépare un programme
deté à l’intention des villégiateurs évangéliciues. Nous lançons à ces derniers l’invitation la plus cordiale et la plus empressée ; venez, et portez-nous l’exemple
bienfaisant d’une piété vivante. Nous réaliserons ensemble l’heureuse expérience
de 1 amour fraternel et de la commimion
dtis croyants.
h
COURRIER SUD-AMÉRICAIN
Rosario Tala.
M. Théophile Rostan, frère du regreitté
dexdeur M. Edouard Rostan, du Perrier,
nous envoie quelques nouvelles.
Txi Consistoire avait établi d’avoir un
bazar le 17 février, mais la date a dû
en être changée, et c’est en mars qu’il a
pu s’effectuer. Malgré la crise et les difficultés, les résultats e|n ont été fort réjouissants, et la recette a dépassé les 500
pesos.
# # # ,
Un catholique, homme juste, ayant fréquenté pendant quelque temps l’Union
Chrétienne à Echaqüe, se mit à étudier
la Bible, se convertit et se dédia au colportage. Il parcourt maintenant la province vendant des Bibles, des textes bibliques, de la littérature chrétienne. Il
donne en même temps des conférences ;
au mois de mars, il en a prononcé une à
Echaqüe avec projections lumineuses, sur
la. vie du Seigneur Jésus. L’assistance
était presque entièrem,£}nt catholique.
« « «
Le 4 avril a eu lieu la dédicace du temple de Rosario Tala. Le culte fut pràddé
par révêque méthodiste, qui parla sur le
texte : Vous êtes le seU de la terre. Le
temple -était littéralement bondé et plusieurs pasteurs étaient aussi présents.
La Société des femmes s’est occupée de
la partie matériellai et a offert une‘tasse
de thé aux assistants.
4: « «
La récolte a été médiocre, surtout à
cause des dégâts causés par leis sauterelles. On attend la récolte du maïs, et l’on
se prépare avec beaucoup d’entrain en
vue de la prochaine campagne agricole ;
les labourages vont déjà leur train.
« «t «f
M. Théophile Rostan a célébré sep noces d’or, et nous nous réjouissons avec
lui, tout en le remerciant pour ses correspondances.
lEiii 1 ni umiuii
in A. O. I.
Grazie a Dio, il sogno è diventato
realtà : eccomi ad Addis-Abeba ! Sono
stato accolto nel miglior modo. Sopratutto, ringrazio Iddio di poter sentire
che il vasto compito che mi sta dinnanzi
m’è stato affidato da Lui>. Compito non
solo vasto., ma complesso e delicato. Ma
sono sicuro che Egli mi guiderà. E sono
molto grato a S. E. il Capo del Governo,
il quale ha rinnovato ¡questa grata missione di attendere aUe cure spirituali, di
tanti nostri fratelli. So anche che posso
contare sulle preghiere della Chiesa. Ne
ho bisogno, ed è per me una forza il po- *
torvi fare assegnamento. Ma' ho bisogno
di, un altro aiuito ancora : l’aiuto che ora
dirò.
Nel riprendere il mio lavoro, incontro
una difficoltà enorme, la quale può però
essere facilmente eliminata con la buona
volontà di tutti. Molti militari sono rimpatriati.. Molti altri sono venuti in A. 0.
E vi sonp venuti anche molti borghesi.
Orbene, non ho notizie precise nè degli
uni nè degli altri. Inoltre, molti hanno
mutato indirizzo o destinazione. E’ stata
anche modificata la dicitura indicante
vari reparti. Perciò, è assolutamente indispenmbUe che ricominciamo ex nòvo, e
che mi sia gentilmente indicata (con re-'
lativo indirizzo preciso) la presenza di
tutti gli Evangelici Nazionali in tutto
1 Impero : anche di quelli che già furono
segnalati in passato, avendo molti di essi
cambiato indirizzo. Per questo, mi permetto di fare il più caldo appello a tutti
i Colleghi ,qd lalle singole famiglie.
Senza voler fare alcuna recriminazione,
ho dovuto deplorare talvolta che non
m’erano state date le opportune segnalazioni di militari, che solo casualmente venivo a conoscere... Orbene, affinchè io
presa svolgere efficacemente il mio vasto
compito, è indispensabile ch’io abbia anzitutto un elenco ben preciso. Non per me
personalmente, ma per la mia missione,
mi raccomando vivamente perchè mi sieno
fomiti i dati necessari, ed al più presto
possibile : è cosa urgente. A tutti, un
grazie di cuore.
Capitano GIOV. BERTINATTI
Comando di Piazza
ADDIS ABEBA
(Etiopia - A. 0. I.).
CORRESPONDA NCE.
Je rentré de Paris (où j’avais été invité ainsi que M. Coïs.son, missionnaire,
qui n’a pu venir, à notre grand regret),
par le Comité des Missions, pour nous
rencontrer avec le roi des Barotsè,
Yeta III. Peut-être nos lecteurs, qui s’intéressent à la Mission du Zamibèze, aimeront-ils avoir quelques détails sur cette
rencontre.
Yeta III, connu depuis plusieurs années
sous lé nom de Litia, succéda, en 1914, à
son père Lewanika. Invité par le gouvernement anglais à assister aux fêtes du
couronnement de Georges ‘VI, Yeta III a
pu réaliser son rêve de venir en Europe,
ayant comme escorte le Ngarabèilai, son
premier ministre qui ne le quitte jamais,
un interprète et un de ses plus jeunes
frères, comme secriétaire.
Le roi Yeta, après avoir assisté aux fêttes du couronnement, a été reçu en audienœ privée par Georges 'VI, puis par
la Reine Mère. Accédant à son désir de
faire la connnaissance des ^ Directeurs de
la Mission de Paris, dont dépend celle d)i
Zambèze, des réunions, furent promptement organisées, pour rendre le plus profitable possible, au roi et aux amis des
Missions résidant à Paris, cette rencontre, qui a pleinement réussi ; die a réijoui le cœur du roi et beaucoup intéressé
et captivé les amis, qui ont pu le voir et
l’entendra
- Yeta III et èa suite, pibtés depuis Londres par le missionnaire Adolphe Jaffa,
arrivait à Paris le 30 mai.' Yeta a 68 ans ;
, c’est un bel homme de haute taiUe, comme £és trois compagnons de route ; il est
grisonnant, im peu voûté, rappelant son
père Ijewanika par ses traits. Il est moins
expansif que lui et plus réservé. Ses trois
compagnons de route, connaissant l’anglais, étaient plus causeuVs et ont fait
une excellente impression, sur tous ceux
qui ont pu les approcher.
Drè le jour de leur arrivée, Yeta assistait à une grande manifestation de 350
éclaireurs unionistes, dont les évolutions
1 ont enthousiasmé. Le soir, dans la grande
salle de l’Union Chrétienne, avait lieu une
réunion publique, ouverte par le Président du Comité des Missions, qui souhaita une cordiale bienvenue au roi. Le
missionnaire A. Jalla donna un rapide
aperçu de ^histoire des Barotsè et des
merveilleuses transformations, qui se sont
succédé pendant ces cinquante années
d’aictivitê missionnaire. Yeta, en quelques
mots, exprima sa vive reconnaissance envers la Société des Missions, pour tous
les bienfaits apportés à E»n peuple par
l’Evangile. M. Couve term,ina cette émouvante réunion par un vibrant appel à la
...jeunesse, pour se consacrer à l’œuvre de
conquête du monde païen par l’Evangile.
Le 31 mai, nous recortâmes Yeta au
Louvre, dans les grands appartements
luxueux où tant de rois se sont succédé,
de François F"' à Louis XIV et à Napoléon. n est difficile de se représenter les
impressions de ce monarque zambézien,
en comparant tout ce fasteieuropéen avec
sa propre cour au Zambèze. A défaut d’un
rapide coup d’œü à l’Exposition et à la
tour Eiffel, que Yeta aurait voulu visiter, nous l’accompagnâmes au sommet de
! l’Arc de Triomphe, d’où ü put jouir d’un
magnifique panorama sur la grande capitale. Dans l’après-midi, le Comité des
Missions réuni en séance extraordinaire,
souhaita officiellement la bienvenue au
, roi, puis, à 17 heures, dans la chapelle
des Missions bondée d’amis, on fêta le
premier cinquantenaire de la Maison des
Missions actuelle, due à rinitiative du
doct. Gustave Monod. Le même soir, dans
la même chapelle, M. Nen, riche industriel, au retour de son voyage au Zambèze, nous donna une fort intéressante
.séance de cinéma, avec des scènes zambéziermes, que Yeta aurait voulu prolonger
longtemps encore.
Mardi, 1®'’ juin, réception à la Maison
des Diaconesses, avec discours et chants
îde bienvenue, suivis de visite aux divers
rt
pavillons de chirurgie, maternité, etc., leçons de choses douloureuses let de dévouement, dont Yeta se souviendra longtemps.
I Comme clôture et digne couronnement
de ces inoubliables journées, nous avons
assisté, le 1®'' juin, dans le .magnifique
parc de M.me Verne, à une grandiose réception avec discours et thé. Très ému, le
roi, en remerciant résuma ses impressions
en disant qu’à Londres, Vaccueü avait été
grandiose et officid, tandis qu’à Paris, il
. s’était senti en famille, entouré de chauds
amis dont la cordialité l’a profondément
touché, et envers lesquels il éprouvait une
vive reconnaissance. La présence du roi
et de sa suite, leur attitude correcte ét
digne, ont été une révdation pour tous
ceux qui ne connaissaient que vaguement
la mentalité des Zambéziensi, car, quoique les noirs ne manifestent pas facilement leurs sentiments, tous les présents
avaient l’impression que le roi et sa suite
jouissaient intensément de tout ce qu’ils
voyaient et entendaient. Ils allaient de
surprise en surprise, émerveillés des jolis articles dont regorgeaient les magasins et prenaient de nombreuses photo
graphi^. On était surpris de voir ce roî
du centre de l’Afrique si civilisé, toujours
souriant et cordial Ses trois, compagnons
étaient tres sympathiques, connaissaient
l’anglais, leur conversation était agréable et dénotait un esprit très ouvert et
compnêhensif.
Le même soir. Yeta et sa suite, sous
la conduite du missionnaire A. Jaffa, repartait^ pour Londres. Us comptent s’embarquer le 17' juin, pour l’Afriqiue, enrichis d’une multiplicité d'expérienoès et
d’inoubliables souvenirs.
Votre dévoué
Louis J alla, ,missionnaire honoraire. :
Gite con treni popoterf
del 20 Giugno 1937. '
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BAGOLI (presso Baia, ad un’ara da Nar
poli) — Apertura 15 giugno. Scrivere
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75, Napoli - fino al 30 giugno, poi direttamente a Bacoli (Napoli), Via
ScamardeUa.
ALBISSOLA MARINA (a 5 miunti d’auto
_ da Savona) — Aperta dal 15 gfiugno.
Rivolgersi alla sig.na Prochet, Piazza
S. Benedetto, 1/1, Albissola Marina
(Savona).
CAMPOMORONE (alt. m. 400} — Apertura 29 giugno. Rivolgersi fino a tale
data affa sig.na Longhi - Via Pagano
Boria, 11/1, Genova - poi direttamente affa Casa Estiva, Campomorone (Genova)i.
TORRE PELLICE - « Villa Elisa » — situata nella zona più fresca del paese,
si aprirà ai primi di luglio. Rivolgersi
affa sig.na Quattrócchi - Via S. Secondo, 70, Torino - fino al 30 giugno,
poi direttamente affa direttrice, signora Mimzi - Via Angrogna, Torre
Pellice (Torino).
Le 10 j%in, a termine son pèlerinage
terrestre, à l’âge de 52 ans '
Paul Alexandre Constantin.
La vevtve Josépiiiive I^ong et les deuso
0les Irène fit Hilda remeràent virement le Pasteur <et tous les parents et
amis, qui pendant la longue maladie ont
soutenu leur cher mari et père par lettr
sympathie et leur aide, ainsi que toutes
les personnes qui ont pris part au service
funèbre.
Sfiint-Grcrnmln (Saret do.s CheneviêTes),
le 11 juin 1937-XV.
Un mois et demi après la mort de son
përe„ terminait soudainement, à Paris,
son pèlerinage terrestre
Jean Durand
âgé de 39 ans.
Sa femme Marie Martina, ses enfants
et sa sœur ont la douleur de vous faire
mrt du décès de leur cher disparu. *
PiifÉs, le 12 juin 1937-XV.
Les famüles DURAND-CANTON et Ai;
BÄRIN ont la douleur de faire pari dit
décès de leur mère, béüe-mère et grand-"
mère . „ ■ ' ^ ■
Amie Olivel
que Dieu a rappelée à Lui, oe 15 juiitf.
l’âge de 84 aws.
«Venez à moi tous tous,
qui êtes travaillés et chargés.« »
Sampjertiarena - Via Cantore, 30.
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4
fiali?. -- '• '' '"A -•' --. '■ -• ' ■' '" - ,‘'.r.-' .•V’.''r■‘" •■., '- ': ■’.' - - .
S.V-V
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Luserna S. G. » f ~~ 5,44 —^ 7,19 10,14 12,43 18,29 19,51 21,09
Bricherasio 5,56 — 7,33 10,25 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
Pinerolo • 5,19 6,13 7*,02 7,45 10,43 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
Airasca 5,36 6,29 7,26 7,58 11,03 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
Torino a. 6,13 7,06 8,07 8,24 11,40 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
Torino p. 4 0,25 2 5,10 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05 20,15
Airasca » 1,03 5,51 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
Pinerolo 1,22 6,14 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
Bricherasio —^ — 6,31 8,04 9,08 12.57 14,50 18,40 J 20,02 j
Luserna S. G. • —— 6,42 8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 20,13 — ,
Torre Pellice a. » " 6,45 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 y 20,16 »
(i) Feriale - (2) Dal 1° Luglio ai 31 Ottobre — (3) Festivo — U) Al Lunedì.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGEM INA
6,45
6,53
6,56
7
7,03
7,06
Pinerolo p.
Ponte Lemina (iac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/of)*
S. Martino •
Porte »
Malanaggio (fac.) >
S. Germano >
VillarPerosa »
Dubbione >
Pinasca
S. Sebastiano >
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,55
7,14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(1)
9,05
9,12
9,15
9,18
9,22
9,25
9,29
9,32
9,39
9,46
9,49
10,35
10,42
10,45
10,48
10,51
10,54
10,57
1111,07
11,14
11,17
11,24
11,30
12,50
12,57
13,
13,03
13,08
13,11
13,16
13,19
13,26
13,33
13,36
13,39
13,45
14.40
14,47
14,50
14,54
14,57
15,15,04
15,07
1.5,15
15,23
15,26
15,34
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16,45
16.53
16.54
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17,05
17,08
17,11
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17,25
17,28
17,33
17,36
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18,35
18,38
18,41
18,44
18,47
18,54
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19,08
19,11
19,19
(2)
19,48
19,55
19,59
20,01
20,04
20,07
20,10
20,13
20,19
20,25
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20,33
20,36
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21,15
21,22
21,25
21,28
21,31
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21,40
21,47
21,50
21,58
22,02
22,05
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca ' •
Dubbione •
Villar Perosa •
S. Germano •
Malanaggio (fac.) .
Portè »
S. Martino •
Riaglietto-Fiugeraf/ar./*
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) .
Pinerolo a.
6,32
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6,43
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7,55
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8,06
8,13
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8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
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(4)
10,02
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9,11
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9,31
9,34
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9,40
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10,42
10,45
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12,32
12,39
12,42
12,46
12,49
12,52
12,55
12,58
13,05
14,
14.04
14,10
14,13
14,20
14,27
14,45
14,48
14,51
14,54
14,57
15,
15.05
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,
18,10
18,13
18,20
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,46
18,52
(5)
19,26
19,28
19,34
19,37
19,44
19,51
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,16
(1) Daini Luglio al 5 Settembre (2) Festivo fino al 10 Luglio e dal 6 Settcnfbre in poi.
(3) Festivo daini Luglio a! 5 Sett. (4) Dal 10 Luglio al .t Sett. (5) Festivo tino al 10 Luglio e dal 6 Seti, in poi.
(6) Festivo daini Luglio ai 5 Settembre.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriots >
Villar P. .
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
1
li
11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,15
15,20
15,27
15,34
15,39
15,45
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,36
20,25
20,30
20,37
20,44
20,50
20,55
Bobbio P.p.
ViaFourca •
Villar P. »
Chabriols >
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7
(I) Al Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiqtti-Riclarettp
Trossierì-Faetto
OBABIO AUTOUOBILE PEBOSA-PEBBEBO-PBALY.
(3)
5,
Perrero
a.
P
Chiabrano-Maniglìa
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola ♦
Rodoretto »
Praly (Villa)
Praly (Ghigo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
(1)
13,55
14.03
14,18
14,22
14,25
14,30
14,38
14,42
14,54
15.04
15,11
15,15
(2)
19,30
19,38
19,53.
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praiy (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
5,05
5,14
5,23
5,38
5,40
5.50
5.50
5,53
5,57
6,12
6,20
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
daini Luglio ai 6 Settembre. — Il servizio fra Ferrerò e Frali/ si effettua dal 27 Oiugno al 26 Settembre.
OBABIO AUTOETOBILE SAN SECONDO - PINEBOLO
Aule! Tr»n* dircactattr-fMaolkfiAhl«
Torr« F«NSe« > lairrimari« Alpio« S. A*
(6)
20,40
20,43
20,48
20,51
20,58
21,05
21,08
21,11
21,14
21,17
21,20
21,23
21,30
OBABIO AOTOUOBILE TOBBE-BOBBIO PELUCE
1 2 3
7,15 11,50 17,35 19',- 19,40
7,20 11,55 17,40 19,05 19,45
7,26 12,01 17,46 19,11 19,51
7,33 12,08 17,53 19,18 19.59
7,41 12,15 18,- 19,25 20,06
7,45 12,20 18,05 19,30 20,10
(3)
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17;05
17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
(1) Fra Ferrerò e Praly dall’II Luglio al 5 Settembre —(2) Prosegue per Praly soltanto nel giorni precedenti
i festivi e festivi dal 10 Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nei giorni festivi e susseguenti I festivi
S. Secondo p.
Bivio strada S. Martino »
Miradolo »
Ponte Lemina »
Pinerolo (P. Cavour) •
Pinerolo (Staz. Ferr.) a.
P
Pinerolo (Staz. Ferr.)
Pinerolo (P. Cavour) •
Ponte Lemina »
Miradolo »
Bivio strada S. Martino »
San Secondo a.
(I) Al Lunedi
1 6,— 7,20 2 9,- 14,- 18,- 3 21,- -, .UH
6,03 7,23 9,03 14,03 18,03 21,03
6,06 7,26 9,06 14,06 18,06' 21,06
6,09 7,29 9,09 14,09 18,09 21,09
6,12 7,32 9.12 14,12 18,12 21,12
6,15 7,35 9,15 14,15 18,15 21,16
1 6.30 7,50 2 11,- 14,25 18,25 21*30 '1
6,33 7,53 11,03 14,28 18,28 21,33
6,36 7,56 11,06 14,31 18,31 21,36
6,39 7,59 11,09 14,34 18,34 21,39 ■
6.41 8,02 11,12 14,37 18,37 21,42
6,45 8,05 11,15 14,40 18,40 21,45
(2) AI Sabato — (3) Alta Domenica.
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