1
Qaarante-neuvième année.
9 Mai 1913
N. 19.
; V*
H
a
O
H
>
Eh
¡5
<)
fli
P
0
ü
1
P
S
O
ü
S
lum
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . « . . Fr. 3,00
Etranger ......................... ....... 5
Plus d^’un exemplaire à la mêine adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne ...... > 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’aTanoe.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ______________
S’adresser pour laBédaetion àM.C.-A.Tron,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof.,-Toi^« Pelitce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. j ic nnnt
Les changements non accompagnés de la somme ue lo oou».
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les chosés vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. tV, ^)
H
Ì
•TÍ
S
SOMMAIEE:
La P-enlecôte — La marche conquérante du
Christianisme— Courrier Angio-Américain
— Concerts de Musique Sacrée — A propos
d'Emigration — Fête de Chant — Chronique vaudoise — Pro Scuola Normale.
LA PENTECÔTE.
Actes II.
Ea dernière fête chrétienne est la
Pentecôte ; heureusement qu^elle tómbe
régulièrement sur un dimanche, sinon
elle aurait le sort du Vendredi-Saint
ou de l’Ascension, c’est à dire qu’élle
continuerait à être célébrée pal les enfants de Dieu, mais la masse soi-disant
chrétienne en profiretait ou'pour une
excursion ou pour cultiver les champs.
Noël et Pâques font exception à la règle, et cela pour plusieurs raisons,
mais il n’en est pas moins triste de devoir constater une si grande apathie,
une indifférence coupable vis-à-viS de
Dieu et de ses bienfaits. Précisément
parce que la, Pentecôte arrive-en dernier lieu, et que, à dater de cette époque jusqu’à Noël, il n’y aura plus d’autres fêtes chrétiennes en dehors du dimanche, il nous semble qu’on devrait
l’attendre avec joie et la célébrer avec
enthousiasme et reconnaissance.
Dans cette fête chrétiennenous avons
d’abord une. promesse solennelle faite
par Jésus-Christ lui-même. « Mais le
Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père
enverra en mon nom, vous enseignera
toutes choses, il vous rappellera tout
ce que je vous ai dit » (Jean XIV, i6).
« Quand sera venu le consolateur, que
je vous enverrai de la part du Père,
l’Esprit de vérité, qui vient du Père,
il rendra témoignage de moi» (Jean
XV, 26). «Cependant je vous dis la
vérité: il vous est avantageux que je
m'en aille, car si je ne m’en vais pas,
le consolateur ne viendra pas vers vous
mais, si je m’en vais, je vous l’enverfai.
Et quand il sera venu, il convaincra le
monde en ce qui concerne le péché, la
justice et le jugement : en ce qui concerne
le péché, parce qu’ils ne croient pas en
moi', la justice, parce que je vais au Père,
et que vous ne me verrez plus ; le jugement parce que lé service dé ce monde
est jugé » (Jean XVI, 7-11).
Pour que Jésus-Christ se soit lié
d’une manière si solennelle à Pégard
de l’Esprit, il fallait qu’il fût indispensable, et c’est en effet cèla. Car sans lui
nous ne pouvons pas naître à une vie
nouvelle, nous he pouvons pas travail-1er à notre sanctification,’'cé qui implique l’eikclusion dû ciel. Des promesses de Christ com'më èélfes du ' Père
sont o«f tt^ameH dans tous les siècles
et doivent sènéaliser, aussi nous comprenons l’empressement des premiers
disciples de se rendre avec foi dans la
chambre haute, et tous d’uü'commuu
accord persévéraient dans la prière.
Cette ^effervescence spirituelle',%imous
pouvons l’appeler ainsi, dura^endant
huit jours, après quoi nous assistons à
Ì’accomplissement de la promesse.
De jour de la Pentecôte, ils étaient
tous ensemble dans le même lieu. Tout
à coup il vint du ciel un bruit comme
celui d’un vent impétueux et il remplit
tou"|e la maison ou ils éi-aient ~ assis.
Des'languès;'semblables a- des diaâigues
de feu, leur apparurent séparées les
unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis
du Saint-Esprit, et se mirent à parler
en d’autres langues, selon que l’Esprit
leur donnait de s’exprimer.
Pour ‘ique 1’ accomplissement de la
promesse ait lieu, il faut donc que les
homrhes se trouvent dans les conditions
voulues. Commun accord, prière,persévérance, sont les trois conditions indispensables. De Saint-Esprit ne descetidra pas là où règne la discorde, les déchirements, les tiraillernénts; aussi, qûe
l’on ne s’étonne pas si nous nous trouvons souvent en face d’églises plongées dans le sommeil, presque mortes.
D’Esprit n’ a que faire de cette arrogance spirituelle où chacun veut faire
ce qu’il entend, bravant la discipline,
le bon ordre, le commun accord, la
bonne entente. Dans ce dédale l’Esprit ne pénétre pas, sa place est déjà
occupée par un autre esprit.
De Saint-Esprit ne descendra pas
là où on ne sait pas s’agenouiller, là où
les cœurs n’ont pas l’habitude de la
prière, là où il n’y a aucun besoin d’un
Dieu ou d’un conseiller. Quand on se
croit suffisant à tout, assez sage Ou
puissant, à quoi bon l’aide de l’Esprit?
De Saint-Esprit ne descendra pas
non plus là où on ne Sait pas persévérer.
Des premiers disciples furent dans l’attenté pendant huit jours avant de voir
le ciel s’ouvrir pour livrer passage à
l’Esprit. D’autres fois, il s’agira de persévérer pendant huit, quinze ou vingt
ans, peut-être plus encore. De SaintEsprit se rend à la persévérance de la
prière, de la douleur, de l’angoisse,
du désespoir.
Une fois la promesse réalisée quel
résultat aura-t-on ? Dans le cas présent,
c’est un bonheur inexprimable, c’est
une science inattendue, c’est un courage indomptable. Qui, après la descente de l'Esprit, reconnaîtrait encore
ces faibles pêcheurs de Tibériade,' ce
Pierre si craintif devant qïielques Soldats et quelques femmes ? Nous nous
trouvons en présence de héros. Ah !
c’est que l’Esprit cohimùnique la joie,
la paix, l’espérance,l’amour,la science,
la foi. Source de la vie et de la vie éternelle, c’est lui qui nous guide, qui nous
fortificj qui nous console, c’est lui qui
nous inspire et qui nous prépare à être
les témoins de la foi. C’est lui qui transforme les peuples et les Eglises. Pourquoi “ne participerions-nous pas à ces
bienfaits ? Cela dépend de nous unique.ment.^* Préparons-nous pour avoir une
bonne Pentecôte ! Puissions-nous tous
voir les écluses du ciel s’ouvrir et recevoir le baptême d’en Haut, sans lequel
notre vie est inutile, nos efforts stériles,
notre but manqué.
Que notre chère vieille Eglise, hélas
bien'agitée par les souffles du temps
présent, puisse, elle aussi, bénéficier de
la rosée d’en Haut
C. A. Tron.
LaUe conpMe du Cliristiaiii«.
NOUS consacrons quelques mots dans
notre'chronique, à la conférence du capitaine Bertrand, mais cela est insuffisant.'Qui a eu le privilège d’entendre
cés accents si convaincus, ces appels
si chaleureux, ce témoignage si persuasif, ne panh^se soustraire à là peMP
sée qu’une terrible responsabilité pèse
sur nous, de laquelle Dieu nous demanderà compte. Nôtré christianisme est
trop platonique, trop routinier, se déchargeant trop facilement sur les missionnaires, quand il s’agit de missions,
sur les pasteurs quand il s’agit d’Eglises.
C’ ekt une erreur très grave, caff les
laïques, comme on veut bien s’appeler,
onif une grande’ oeuvre à faire. M. Bertrand en est une preuve vivante. Tandis que nous sommeillons et que nous
nous perdons dans des questions puériles, accômplit son œuvre et
le christianisme accentue sâ 'màrchè
conquérante. Nous assistons à de vrais
miidcles, desquels nous devons bénir
Dieu. C’est un miracle que le mandement du gouvernement chinois demandant aux Eglises chrétiennes de prier
poür cette immense république et pour
sOn président; c’est un miracle que de
vói! toutes ces portes ouvertes à l’EVàngile, là ’ où il y à quelques années
îUh’était pas toléré; c est un miraclè
que d’assister à tout ce mouvement des
étudiants en Chine, comme au japon,
comme en Côrée./;(|e|t unli^Î^è, ce^qui
s’est fait dans le continent noir, à partir, du Cqp, en Orange, dans le Bassoutoland jusqu’au Zambèze. C'est un mirade ce qui s’est produit-dans le cœur
dû fôi des Barotsis, qui tout en n’étaût
paSj encore un chrétien, veut avoir les
missionnaires comme ses conseillers,
abolit la boisson alcoolique et y renonce
lui-même, renonce à ces razzias infâ-'
meà qui semaient partout lé carnale
et' ia mort. C’est un miracle le progrès’
-■‘31 "J < i . V • , ' - , ^ ^ * ■
; que l’on constate à ,Divingstonia,. près ;
des chutes, Voici cet immense pont'
qui réunit les deux plus gràndés réi gidns de l’Afrique, cette ville qui sur-^
i git comme par utt 'éoiip de baguette
magique, ces habitants qui se civilisent,
tout cela. nous dit que l’ère dêS miracles n’est pas encore close.
Réjouissons-nous donc de toutes ceS
belles conquêtes ; donnons gloire à DieU,
mais surtout n’oublions pas que le
christianisme est en marche, et que
nous devons avoir notre part dans cette
marche conquérante. En nous occupant
des missions et de l’évaUgélisâtion, bien
loin de nous appauvrir,^nou^ nous enrichissons. Nous remercions chaleureusement M, le capitaine Bertrand, qui par
sa conférence a fait battre bien fort
nos cœurs, et nous lui associons Mme
Bertrand, sa fidèle compagne ,qui j a
suivi dans ses longs, voyages, et qui,
comme membre du Comité directeur à.u
Congrès National des Unions de jeunes
filles, nous a procuré, à noue de la Tour,
cette soirée inoubliable. Ç-, A. Tron,
COURRIER
— De fameux docteur Sheldon, Bien
connu par ses livres .à sensation, vient
d’être nommé .membre de la .Commission de'surveillance à TopekaTRansas.
il a accepté cette .charge, qat il a,en
vue d’expérimenter les femmes comme,
agents de police, étant persuadé qu’elles
ont des aptitudes spéciales pour cela, ^
, — Des dépêches provenant de l’Est
annoncent que John Mott a définitivement décliné le mandat honorifique
de représenter comme ambassadeur les
Etats-Unis à Péking. Est-ce bien; estun mal ?, Il y a le pour et le contre.
Certes, l’activité de John Mott comme
agent auprès des étudiants chrétiens ■ a
rme importance immense.
-7- Knox college, de Toronto, a conféré le titre de docteur en théologie à
M. Rondfield, agent de la Société Biblique à Schangai. Il paraît que son
travail aux Philippines et en Mongolie
a été remarquable. . - :
— De Comité pour établir une bonne entente entre l’Angleterre et l’Allemagne est composé dq 9,000 ¡ anglais,, et
4.000 allemands. Des plus beanx noms
se trouvent dans la liste. Çes hommes
pourront certainement exercer une inflnence bénie sur leur., gouvernement;
respectif.
D’Eglise Anglicane, est putrée dc;
ce que le Æ^ipqur augmenter le nom?,
bre des îEvêques trouve.une forte pp
ppsitipn;,an” ^parlement?J Noup,.. çom-,
prenong parfaitement ics motifs'légi-'^
times" des membres de.-.l'ppppsitoin,
— Une enquête faite sur les, fraderrti
i,par,î une; Commission de l’ÉglisePresbytérienne, relèvefes dangers pour.
l’Eglisq de la multiplicité de ces orga^^
nisations, qui enlèvent; les membres
‘ de l’Eglise pour les, remployer 'uffîcjursç,
Il y .a beauçpup de yrai dans cette ,oh'|^
t servation,’
2
CONCERTS DE IJUSIQUE SACREE.
Nous avons entendu les deux concerts de musique sacrée, dûs à l'initiative du Comité « Pro Ecole Normale »
et donnés ces deux derniers dimanches
dans les temples de La Tour et St-Jean.
Le public a bien joui de ces deux auditions d’un programme riche, varié, intéressant, exécuté avec un véritable
sentiment d’art.
Le temple de St-J ean était rempli dimanche pour entendre la répétition
presque intégrale de la belle série de
morceaux de chant et de musique instrumentale préparés par une nombreuse
phalange d’amateurs de musique et de
amis de l’Ecole Normale. On a regretté
l’absence de Mme Revel-Charbonnet,
dont le talent est connu et apprécié
dans notre vallée, grâce au concours
qu’elle a généreusement prêté dans plusieurs concerts de bienfaisance. Elle
avait chanté avec succès à la Tour, malgré un état de santé peu satisfaisant.
Nous faisons les meilleurs souhaits pour
un prochain et complet rétablissement :
c’est aussi un vœu intéressé dicté par
l’espoir d’entendre encore, dans d’autres
concèrts que le Comité voudra bien nous
donner, la voix chaude et vibrante de
cette dame distinguée.
Comment exprimer toute notre reconnaissance à l’aimable Mme Fuhrmann-Romani qui généreusement a
bien voulu venir une seconde fois de
Turin ? On nous a dit que le Comité
n’osait pas demander encore le gracieux
concours d’une musicienne d’une si
grande valeur. Mais le sentiment de
servir une bonne cause, le désir d’éprouver encore une rare jouissance artistique a vaincu toutes hésitation et il faut
bien lé féliciter de son heureuse hardiesse.
Les applaudissements nourris et chaleureux du public qui n’a pas pu contenir son enthousiasme ont prouvé à la
grande interprête que son art était goûté
et apprécié dans toute sa perfection. La
mélodie ample et mystique du Panis
Angelicus montait sous la voûte du temple, les ondes harmonieuses faisaient
vibrer les cœurs à^l’unisson, la voix presque humaine du violoncelle exprimait
la réponse de l’âme à la voix divine.
L’air du Messie de Händel a remplacé
la Création de Haydn. Sans vouloir faire
de comparaison entre les deux compositeurs d’époque et d’école si différente,
nous avouons préférer l’art puissant et
profondément religieux du grand maître de l’Oratorio sacré. La pureté d’inspiration de la phrase mélodique, revenant à chaque reprise toujours plus éthéfée, avec des vibrations cristallines donnant l’impression d’un pur ciel étoilé,
ne pourrait trouver une meilleure interprète. Une voix ample et puissante,
au timbre si clair et doux n’est pas chose
commune, et lorsque à ces qualités naturelles sé joint une rare maîtrise de
toutes les ressources techniques et un
sentiment profond d’interprétation artistique, il faut s’incliner comme devant
une grande artiste. Telle est certainement Mme Fuhrmann-Romani, et il ne
faut pas s’étonner de ce qu’elle a été
très appréciée comme professeur au Conservatoire de Bruxelles où elle a passé
quelques années.
- La partie vocale du programme comprenait l’éxécution de quatre chœurs à
deux, quatre et six voix. C’est la partie
de la tâche qui a donné le plus de travail, de peine et de bonne volonté, soit
de la part des nombreux membres des
{«iroisses de St-Jean, Angrogne et la
Tour, qui ont voulu s’associer pour obtenir une masse chorale imposante et
choisie, soit de la part de M. Revel, pasteur d’Angrogne, qui a organisé et dirigé le tout avec une habileté consommée.
Le Vendredi Saint, puissante page
descriptive, pleine de contrastes drammatiques, cris de fureur, plaintes d’angoisse, actes d’adoration à genoux, visions magnifiques de la béatitude éternelle a ému profondément le public.
Les chants sur la Passion du Sauveur
ont été exécutés parfaitement et beaucoup mieux goûtés à la deuxième audition : musique moins drammatique mais
plus profonde et savante, avec une ligne
mélodique souple et inspirée, c’est une
page digne d’un grand maître. L’accompagnement d’orgue soutient sobrement l’harmonie de l’ensemble; il cesse
une fois seulement lorsque les voix découvertes lancent le cri déchirant « Mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné »,
Les dames et demoiselles exécutrices
ont montré de savoir bien moduler leurs
belles voix dans une interprétation juste
de ton et d’accent, saluée d’applaudissements bien mérités.
Le Credo et la Voix de Dieu étaient
bien à leur place au commencement et
à la fin du programme. Le dernier, si
gracieux et mélodique, a eu à St-Jean,
une interprétation plus agréable encore,
les chanteurs ayant mieux réussi à modérer leurs voix pour obtenir un effet
de piano tout à fait en harmonie avec
le caractère du morceau. Avec l’exercice et l’étude, s’il était possible de continuer à reunir ces bonnes voix sous une
excellente direction comme celle de M.
Revel, on obtiendrait encore des effets
magnifiques, et le chant sacré dont on
a commencé à s’occuper avec une ardeur nouvelle dans nos paroisses, en retirerait certainement de grands avantages.
Très précieux le concours de Mme
Turin et de Mlle Trossarelli, qui ont
tenu l’orgue pour l’ouverture et les accompagnements; tâche dont elles se
sont acquittées d’une manière supérieure à tout éloge. L’air immortel de la
prière de Stradella Pietà Signor, a réveillé dans les cœurs une profonde émotion religieuse interprêté par l’archet
impeccable du docteur Turin, fin connaisseur et amateur passionné de musique. Un léger accident a retenu M. E.
Turin qui avait promis son concours.
A la dernière heure c’est M. le docteur
Cardon qui a consenti aimablement à
le remplacer dans les trios se tirant très
bien des difficultés d’une lecture improvvisée.
L’excellente réussite de ces deux concerts de musique sacrée, la bonne volonté des artistes, la belle cause qui en
profite, l’empressement du public, tout
nous pousse à dire au Comité : Encore !
E. L.
A PROPOS D’EMIGRATION.
Voici un jugement du gouvernement
italien- qui fait honneur à notre jeunesse vaudoise ou, pour mieux dire, à
nos jeunes filles. Il est tiré de l'Araldo.,
de Brooklyn, qui l’a puisé lui-même
dans le « Bollettino dell’Emigrazione »,
N. 10, p. 29: « l’Emigrazione delle donne
e dei fanciulli dal Piemonte ».
« Quant aux Vallées Vaudoises, leur
émigration féminine est très caractér
ristique et nettement définie. Il s-agit
presque exclusivement de jeunes filles
de i6 à 25 ans, bien habituées et préparées aux différents travaux du ménage — depuis domestique jusqu’à
gouvernante et institutrice — qui se
rendent seules, ou recommandées, en
Italie ou à l’Etranger.
• La connaissance naturelle du français facilite leur émigration et les aide
aussi à se placer ; la surveillance que
exercent sur elles leurs concitoyens, les
pasteurs, les Sociétés d'assistance
protestantes, est vraiment louable
et très efficace, en sorte qu’on ne constate pas, dans cette émigration de
jeunes filles, les douloureuses conséquences, pour elles et pour leur pays,'
que nous avons vues et que nous observerons ailleurs ; surtout depuis que,
après quelque mauvaise rencontre
que telle d’entre elles a faite, cette surveillance a été intensifiée.
« Chez ces jeunes filles émigrées on
remarque, quand elles rentrent au sol
natal, le désir de mieux s'habiller, de
porter le chapeau, etc., mais sans
que cela influe sur l’attitude générale
ou la moralité; au contraire, chez telle
d’entre elles l’émigration marque un
progrès plutôt qu’un régrès ».
Reporter.
Füiri^ UF eHAnx.
La Fête de Chant pour les Ecoles du
dimanche des paroisses de Pramol, StGermain, Pignerol et Prarustin, aura
lieu, D. V., jeudi prochain 15 mai, à
10 h. 14. dans le temple de St-Germain.
Le public est cordialement invité.
Jean Bonnet.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. L’Eglise de Bobi n’oubliera
pas de sitôt la belle journée de l’Ascension. Le Comité National des U. C. de
jeunes filles et le Convegno des Unions
de jeunes gens de la Vallée s’étaient
donné rendez-vous ici, et, quoiqu’au
matin le temps ne fût pas des pluspromettants et qu’une grosse averse ait
même surpris en route quelques groupes de gitanti, toutes les places étaient
occupées au temple à l’heure ordinaire
du culte, et c’est devant un auditoire
nombreux que le pasteur de la paroisse
parla sur le texte du jour; Jean XII,
32. — Un déjeûner des plus modestes
et des mieux servis, réunissait à midi
environ 80 convives, à l’Hôtel Flora;
et à 2 heures, le temple se remplissait
de nouveau de quelques centaines de
personnes qui écoutèrent avec un profond sérieux les allocutions du pasteur de la localité, celles du colonel
Fermaud et des prof. Falchi et Jalla,
alternées de chants auxquels, l’assemblée se joignit avec un entrain peu ordinaire. •
A 4 heures, les salles de la Maison
des Unions accueillaient deux cents et
plus de personnes du dehors auxquelles les deux Unions de Bobi offraient
une tasse de thé. La grande salle ornée
de drapeaux italiens et des nationalités
différentes, auxquelles appartenaient
nos amis du dehors. Nous avions le
bonheur d'avoir au milieu de nous M.
et Madame capitaine Bertrand de Genève, Miss Knight et Miss Huegant de
Loddres, Mme Vurpillot de France, outre les représentants des Unions de Tulin. Milan, Gênes, S. Remo, Florence,
Rome, Naples, Siena, Palerme, etc.
Des chants, des récitations et de brefs
discours contribuèrent à rendre la fête
bien attrayante; et vers 6 heures nos
hôtes nous quittaient par un temps
ravissant.
Un merci de cœur à ces chères sœurs
et aux frères, venus de loin et de près
et dont la présence et les paroles chaudes d’affection nous ont fait beaucoup
de bien. Nous avons vivement regretté
l’absence de Mme Schalk, présidente
du Comité National, et celle de M. E.
Giampiccoli, un des orateurs désignés,
retenus l’un et l’autre par l’état de leur
«anté, et nous leur exprimons encore
nos vœux sincères pour un prompt rétablissement. Q
BARI. Nous recevons de notre collègue, M. le doct. Vito Garretto, un
volume de 50 pages intitulé: La scuola
^ ^ scuola di domani. Ce petit
volume se vend au prix de frs. 0,20
et nous le conseillons à tous ceux qui
s’occupent d’instruction; il en vaut la
peine.
CATANIA. Le Corriere di Catania,
du 12 avril, contient un article très intéressant, du à la plume de M. le pasteur
Fasulo.sur le Centenario Costantiniano.
Nous félicitons notre collègue d’avoir
trouvé une chaire si populaire, du haut
de laquelle il a pu s’adresser a toute la
Sicile'‘Ypilà un moyen qu’il faut savoir
employer qûand en en a l’occasion. Il va
de soi queM. Fasulon’éfâ;^,^as de Constantin un saint et qu’il n’appiattdit pas
ce monarque lorsqu’il se plaça à làtçte
de l’Eglise.
LA TOUR. C’est M. le prof. Jean
Jalla, qui a présidé, dimanche dernier, le culte aux Coppiers, culte suivi
de la célébration de la Sainte-Cène, à
laquelle prirent part une cinquantaine
de communiants. Nous tenons à remercier notre collègue d’avoir bien
voulu accepter notre invitation.
Nous adressons nos félicitations
à Mlle Elba Longo, qui vient d’obtenir
son diplôme de langue française. —
Nous apprenons avec plaisir que MM.
ring. Cougn et Fernand Vola, de StJean, viennent aussi d obtenir ce même précieux document.
— Comme cela avait été annoncé,
les obsèques de Mme Eugénie Decker
eurent lieu, le jour de l’Ascension, à 9
heures, avec le concours d’une vraie
foule, accourue pour témoigner sa
sympathie à la famille affligée et' pour
honorer la mémoire de celle qui avait
vécu pendant 81 ans au milieu de nous.
Le service fut présidé par le pasteur
Tron, aidé par son collègue de Turin,
M. David Peyrot. Rarement nous avons
vu autant de couronnes, d’une richess e
et d’une beauté surprenantes. Malgré
le déchaînement de la pluie, le grand
nombre a pris part au cortège jusqu’au
champ du repos.
—Fi otre auditoire, du jour de l'Ascension a été bien réduit; en tout 122 auditeurs ! Gela ne nous a pas empêché
d adorer Dieu, avec reconnaissance.
Tant pis pour les tièdes, les timides
et les ingrats.
Dans 1 après-midi du i'' mai, nous
accompagnâmes au champ du repos
les dépouilles mortelles de Madeleine
Forneron, née à Rocheplate et décédée
à Rio Gros, à l’âge de 77 ans. Elle s’en
est allée après de longues souffrances,
mais entourée par l’affection d’une
sœur bien-aimée, aidée par son mari,
M. Avondet.
— Samedi soir, à 8 heures, notre
Aula Magna se trouvait de nouveau
peuplée d’un auditoire dépassant les
capacités du local, bien disposé à jouir
parce qu’il allait voir et entendre, et
il n a pas été déçu. M. le capitaine
Bertrand, de Genève, grand voyageur
sur cette terre, a fait passer devant nos
yeux des vues délicieuses, rappelant
avec éloquence la marche conquérante
christianisme dans les pays payens.
Cette conférence si instructive a été
hautement appréciée, ce dont nous remercions sincèrement M. Bertrand.
— On cherche, pour VAmérique du
Nord, une bonne d’enfants, pas trop
jeune; voyage payé et bons gages. Famille très recommandable. — S'adresser
pour informations au Bureau du Jow~
nal, au plutôt, ■ ■
.,9,
3
— Nous félicitons M.lle Trossarelli
qui vient d’obtenir son brevet de langue
française, à Turin, et M. le prof. A.
Vinay celui de professeur en Espéranto
par le collège des professeur de Bologne.
ROME. On. a inauguré, dans le corridor d’entrée à l’Union Chrétienne de
jeunes filles - en via Balbo, 4 - une plaque en marbre, portant l’inscription
suivante, dictée par M. Muston:
« MISS HELEN M. GOULD »
DI NEW YORK
CON PIA GENEEOSITÀ
l’anno MCMVII
QUESTA CASA DONAVA
ALLA
UNIONE CEISTIANA BELLE GIOVANI
— L’avv. Piacentini a tenu, à l’AC. D. G. dimanche soir, une conféreiice
sur « la lutte contre l’alcçolisme en Anglettere et en Amé-riqûe, et les nouveaux
systèmes, de"lutte contre l’alcoolisme
en Italie ». La conférence qui dura à
^peine une heure, donna aux auditeurs
une idée syntéthique du fléau, et des
moyens que l’on a employés et dont on
fait usage à l’étranger pour le combattre et pour le prévenir tant de la part
des Gouvernements que de celle des institutions privées. En Italie, qui est,
d’après les statistiques le second pays
pour ce qui a égard à la consommation
des boissons alcooliques,, on est encore
très en arrière — quoique des hommes
très éminents s’occupent de la question.
Quelques uns d’entre eux viennent de
constituer une grande société qui a pour
but l’utilisation des produits de la vigne
— qui constitue les 3^5 de la produ'ction
agricole en Italie — dans toutes ses formes non alcooliques, comme raisin de
table, raisin sec, mous stérilisé, marmelades, « mostarde », gélatine, etc. etc.
L’orateur, qui exposa avec beaucoup
d’éloquence son sujet termina avec un
appel pressant à la jeunesse d’entrer
dans la lutte contre le fléau abrutissant
de l’alcoolisme, au nom de l’humanité
et au nom de Dieu.
Le docteur Prochet remercia l’avv.
Piacentini de son exposé si complet, et
plusieurs personnes demandèrent des
explications sur quelques points qui les
avaient spécialement intéréssées.
— Le Conseil d’Eglise de Via Nazionale a examiné, dans sa dernière séance,
les catéchumènes qui devront être reçus
le jour de Pentecôte, et qui ont laissé
l’impression d’une préparation soignée
et profondément sérieuse.
SAINT-JEAN. Notre aimable correspondant saura nous renseigner sur la
somme de travail faite par le Congrès
Unioniste: nous nous limiterons à dire
deux mots sur le culte d’ouverture, qui
a eu lieu mercredi, 30 avril, dans la
salle Albarin. Le temps était superbe,
aussi fut-on agréablement surpris de
trouver environ une centaine d Unionistes, lorsque M. le modérateur B.
Léger commença par l’invocation en
indiquant ensuite un cantique. Mme
Schalck présidait, entourée par lés dames venues du dehors, par MM. le cap.
Bertrand et colbn.Fermàud, de Genève,
et par les trois orateurs qui se succédèrent en prononçant, chacun, une.
courte allocution. M. Léger souhaita
la bienvenue aux Unionistes atl nom
de l’Eglise Vaudoise et parla sur ce
qu’il fallait pour obtener le Saint-Esprit: l’union, la prière et la persévérance. M. G. A, Tron, en comparant
les Unionistes aux fleurs du printemps
qui partout exhalent leur parfum, en
relevant la puissance des Unions et leur
utilité, surtout dans les grands centres,
où on se retrouve sur un terrain neutre,
demande aux Unionistes que pour rem
plir leur mission dans les Vallées elles
puissent recourir à l’étude suivie et régulière de la Parole de Dieu, trop ignorée, et ensuite d’agir en dehors des salles de l’Union auprès des jeunes filles
trop souvent laissées à elles-mêmes et
souvent les victimes de l’abandon et
du vice.
M. le pasteur Bonnet souhaite, à son
tour, la bienvenue aux Unionistes dans
la paroisse de Saint-Jean, se réjouit de
voir Mme Schalck présider le Congrès
et fait appel aux Unionistes afin que
tout le travail qui sera fait par elles,
puisse l’être avec un esprit de joie, de
vraie allégresse. Le culte inaugural dure
tout compris, une heure et dix minutes^
Les Unionistes de Saint-Jean chantèrent deux chœurs.
—• Dimanche, 4 mai,' le Congrès
Unioniste, après le repas officiel offert
par le Comité, se massa en nombre dans
la vaste salle de l’Hôtel Bel-Air où, sous
la présidence de Mme Schalck et de M.
Eermaud, on entendit de l’excellente
musique instrumentale et vocale, des
discours et quelques récitations: nous
ne pouvons résister de mentionner la
poésie de E. Coppée, récitée par Mlle
Malan de Turin, sur une jeune fiancée.
Nous avons admiré en Mlle Malan la
mémoire et le grand naturel.
On offrit un thé à tout ce beau monde
et un petit souvenir aux Unionistes.
Somme toute : une après-midi agréable
et pleine d’entrain.
— Congrès national des Unions
Chrétiennes de Jeunes Filles d’Italie. Il
a eu lieu à Saint-Jean, dans la Maison
Vaudoise, du 30 avril au 5 mai, et, disons-le dès l’abord, il n’a pas été seulement un heureux événement mais un
événement béni pour ceux qui y prirent
part ainsi que pour notre paroisse.
. Supérieurement organisé par la pré-: :
sidente du Comité Mme Schalck et par
la secrétaire Mlle Elise Meynier, vraie«
cheville ouvrière du Congrès, il a réuni
un nombre de déléguées qui n’a guère
été atteint jusqu’ici.
D’Italie, 82 déléguées étaient présentes, représentant 25 de nos Unions, auxquelles s’ajoutaient 25 unionistes accourues de nos différentes villes, plus
les représentantes du Comité Mondial,
Miss Nugent et Miss Knight, d’Angleterre, Mme Séquestrât, rédactrice du
« Journal de la jeune fille », membre du
Comité national de France, Mlle Varpillot des Unions Cadettes, M. le colon.
Fermaud, du Comité Mondial des Jeunes Gens, et M. le cap. Bertrand.
Après une courte réunion de prière,
Mme Schalk présidente, ouvre le Congrès mercredi à 10.30 avec une allocution rendue plus suggestive et touchante par le bel exemple de dévouement qu'elle a donné en se trouvant à
son poste quoique bien éprouvée dans
sa santé. Les applaudissements qui la
saluent à son arrivée et au terme de son
admirable discours, disent bien tout
l’attachement et la reconnaissance des
Unionistes envers leur bien-aimée présidente.
Le Bureau se constitue ensuite dans
les personnes de Mme Bertrand-Noërbel présidente, Mme De Thierry, Miss
Morgan, Mlle Bastie, vice-présidentes
et de cinq-secrétaires.
*A 17.30, culte d’inauguration présidé
par MM. les pasteurs B. Léger modérateur, C. A. Tron vice-modérateur, J.
Bonnet',' qui invitent successivement
les Unionistes, après leur avoir adressé
au nom de l’Eglise Vaudoise une .cordiale bienvenue, à chercher leur ïbrCe
dans l’Esprit de Dieu par la prière et
l’étude de sa Parole, à devenir toujours
plus dés instruments d’activité chrétienne au sein de l’Eglise et dans le
monde, à servir enfin le Seigneur dans
la joie. r
Le jour suivant c’est l’Ascension,jour
de liberté aussi .pour nos Unionistes de
la campagne et des fabriques ; il n’est
pas bon.de s’enfermer dans un local;
l’on partira, pour Bobbio Pellice,
joyeiise promenade, pour y rencontrer
toute notire jeunesse unioniste des Vallées et de Turin et y passer une journée
des plus agréables et édifiailtes.
Le temps est menaçant, c’est bientôt
la pluie et l’averse: notre jeunesse ne
se décourage point et à 10 heures le temple de Bobbio est rempli, et l’on écoute
avec recueillement la prédication si
bonne et appropriée à la circonstance
de M. le pasteur B. Gardiol.
C’est ensuite le dîner en commun; 80
couverts et une bonne humeur intarissabléil-' ’
Mais le vrai rendez-vous unioniste est
fixé pour deux heures: Le programme
est des plus attrayants : discours de M.
B. Gardiol, colon. Fermaud, prof. Falchi et A.-Jalla, et ensuite une réception
des plus cordiales dans la Maison Unioniste; comme sait les organiser Mme
Gardiol, qui l’offrait avec un abondant
service de thé, auquel suivent des chants
enlevés avec entrain par les unionistes
de Bobbio et des récitations variées de
leurs collègues de Saint-Jean.
En attendant le soleiL avait reparu,
et le cœur tout à la joie et à la reconnaissance envers ses hôtes, notre jeunesse reprenait vers le soir le chemin de
la rqaison.
Les journées dè vendredi et samedi
furent alors les vraies journées de travail. Commencées l’une et l’autre par
une étude biblique des plus soignées,
riches en vues originales et> applications
pratiques sur l’attitude de Jésus vis
vis de la jeunesse (le jeune homme riche, 1
LuciXVIII) faites,Pùr le pasteujr Albert^ ^
Prochet, elles fnrént aif üAeùx tempÎieS^ ’
par une série de travaux suivis d’une ,
discussion fraternelle sur les différentes
activités poursuivies ou initiées par nos
vaillantes Unions.
Ce sont d’abord les Rapports du Comité National et des Publications faisant foi de l’activité multiple et bienfaisante de nos Unions dans le champ
religieux et social. Ensuite les Rapports
pa#iculiers et très appréciés de Mme
Muston de Rome sur l’organisation et
ressort réjouissant des « Maisons d’été »
des « Foyers «, « Bureaux d’informa-^tions », etc. ; l’étude très digne de re-|i
marque sur les « Guide-girls » des Mlles;^.
E. Celli et Vurpillot; lé travail de Mlle
Cicognara sur les « Etudes Bibliques »;
le rapport instructif et intéressant au
possible de Mme Costa sur le moyen de
former les membres dirigeants des Unions et celui de Mlle Niven sur lés aptitudes requises chez ces dernières.
Et enfin un autre travail d’impor-.
. tance essentielle de Mme Muston*^ sur
l’Activité de l’Unioniste dans son
Egfise, et les rapports offrant le plus
haut intérêt de Mmes E. Fuîltmann,
Enight et Bertrand, sur les Unions dans
les pays païens et sur l’œuvre missionnaire très bénie de nos secrétaires^d’Unions. {à suivre).
SAINT-GERMAIN. Dimanche, 27
courant, nous avons eu le plaisir de reFcei^ir la visite dû .modérateur MDB<;^
T<è^er, à l’occasibii de l’échange* ’dechlore. Malheureusement le temps très
pett favorable a retenu à la maison bon
- ncpnbre de personnes.
^ — Marie Bouchard veuve Avondet,
morte à l’Asile, à l’âge de 76 ans.
I?RO SCUOLA
■'LéCOMITE CENTRAL'reihéAïe*vivement les différents Cbifiités des Vallées et des différentes villes dTtalie ayant
déjà dignement répiondu à notre attente, et les prie instamment d intensifier toujours plus leur œuvre en faveur
de l’école.
2° Il exprime sa reconnaissance aux
pasteurs de Biella, Brescia, Cui^o, Euorgné, Naples, Nice, Reggio, Sienne, Savone, Sampierdarena, Suse, Venise, et
Vérone poub leuis futup engaègenWflïls,
au nom de leufs congrégations, respectives, en faveur de l’école; il est pareillement convaincu que tous les autres Fasteurs voudront également contribuer.dans les limites du possible - à la réussite
de la grande œuvre. _
3° Il exprime sa vive satisfaction au
sujet des collectes initiées au sein des
Paroisses des Vallées; ainsi que la certitude absolue qu’elles (les Paroisses),
tiendront à honneur de figurer ton^
dans les prochaines listes de souscriptions. ■ , .
4° Il prie enfin les Pasteurs, ainsi que
les Comités locaux, de hâter l envoi des
listes de souscriptions à M. VApgRiANO
Perazzi - Corso Vittorio Emanuele, 44
- Torino, et‘de lui faire parvenir eii thème temps soit à lui, soit au trésorier
général M. Carlo DECKER Umberto, 17 - Tozîho, le mohtânt'des
sommes versées’;- afin qu elles puissent
être aussitôt utilement employées.- Te Comité Central. |
LISTA DI SOTTOSCEIZIONE. |
20,i
36,80
20, *23,40
30,-^
9,^
45,4
18
13,i
21,
Â
14,
298,(^
*’25,60
7o!
500,
100,
52,r
200,
100.
Parrocohia di Angrogña: ,
Quartiere di S. Lorenzô (collettore
Sig. Antonio Bertalot)
Sig. Revel Engenio, pastore L.
Contribuenti varí *
> Jourdan I®(collett. Sig. G.P. Malan)
Sig. G. P. Malan »
Contribuenti varí *
» Jourdan tl”{ctillett. Sig. L.Rivoire)
Coiônnello L. Rivoire ' »
Contribuenti varí ‘
* Cacet-Rivoire (coljettoro Sig. Heli
Rivoire) Contribuenti varí *
» Rprinenuit (cojh: Sig-iD. Ruffa) »
» Coïsson-Ricca ( » i » P.-,CQÏsson) »
» Serre ( » » » » ) *
> OdinfBertot: i( 1» r k- Odih ) »
» Prass.-Vernet( » » S. Bertin) »
» Pohs-i ( » ' ’»■ * » )
» MartelM:’:. : (¡ »Big^^’P.-Ricea) ^
» Malan ( » Sig.G.P.Rivoire) »
. • A Totale Parrocchia Angrogna L.
Comitato di f orre f o^iserna
■ S. Giovanni: ' ' •
Sig. e Sig.ra D' Quattrini .Alfredo L. 100,-r
- Wàttoh’A'rtiriîé tsbefdoew)'
Sig.raStaal-Foretti Amalia.lCatt^oj » j»
Sig.na Geymonat Anna
Etats-Unis) -ff-iii J'- “ *'
Società studentesca «Balziglia» frutto
di Serata
Comitato di Torino :
Sig.ri Amato Jalla e Enrico .Tron >
Sig. Emilio Ing. Eynard-Aneonà
Anonimo *
Sig. e Sig.ra Enrico Peypot
Yeneaia :
Sig. Raimas Alessio, pastore „ »
“Biella pei; cura del Pastore'.
Sig. e Sig.ra Tron' GloSìiè, pastore »
a Albertazzi Eugenio - . >
Pisa per àura del Pastore '•
Sign-a Gütari F.
» Lansel C.
, * Giorgi ni F. :
’ . * Rabbonì E.
'■ » Jæger A.
» Pietromani C.
» Razzel M.
» RazzeI L.
» Razzel-Stettler
» Fenzi F*
» Qottschalk
» Ferrini A.
» Rlanc È.
» Senési Italia
» Tourn V.
» Kamtner E. ’
» Mungioll Fi
» D’’ Entìtoi'“
’ »tv <!Steiger 6.;
» p^f..OolliéiM ■ 5 »
» Béll%M.a’ ’
ProTentínise jiJ
Sig. Apróflo OèSard," VBttqì,
Sig.ra ArtesanofOs^ulatiGiui
S. Remo
Totale 5‘
'J ■ Liste preeèdeotU
:nn
juLto.
r Ab. payés et non quittancés.
1913: Mile Mûris, Nice - Jules Guigou, Pial
-, J. Long,,anc., ,St-Gérmft^s*S F ois Combe,
Envers Portes r^J- Buffa, régent.,év^,§«isse
C,-A. Tron, Dmçkv/r-resfomcébUx
4
nenie très disi
cherche Isonne supérieure pour
enfant de 7 ans. Pas trop jeune sérieuse^
sainé de constitution, caractère aimable
et patient pour les enfants, de pleine
confiance. — S’adresser à l’Imprimerie
Alpine, Torre Pollice.
00M00S0Q0ü:«c0880SS8S00
Studio Dentìstico Kecc*
diretto dal Sig. P. A. MOIDOH D. D.
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario deU’Àssociàzione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TSKiiro. 25 Corso Oporto 25 - Piano I®
Telefono 51-33.
TOBUtlS rEIiMCE---------------
Casa Ugo - Piano II“ — Ogni Sabato.
8888888888^88888888888
D." D. RIV0IR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOE5 L.ES JOURS
éttm» l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET DENTIERS IRTIFICIELS
D." JOHN BIAVA
American Dentist
VIA QUINTINO SELLA
MILANO
PEINTURE MODERNE
systèmes nationnanx et étrangers
& Vils
Via Venti Settembre - il. 3
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
Prix modérés —'aatv—
iifiiifiii m lam
RIVOLGERSI ALLA CARTOLERIA ALPINA
EMULSIONE
DI OLIO FEGATO DI MERLUZZO
DELLA MIGLIOEE MAECA NOEVEGESE SS ®/®
con Ipofosfiti di Calcio e Sodio
cmc. 33
gr. 0.684
> 0.456
100 cmc. contengono :
OLIO FEGATO DI MERLUZZO . . .
IPOFOSFITO DI CALCIO ....
IPOFOSFITO DI SODIO . . . .
Questa emulsione si distingue per la sua gradevolezza, digeribilità, eleganza e stabilità.
Miscibile in tutte le proporzioni: con acqua, vino o latte;
DOSE: Da uno a quattro cucchiai a caffè (4 15 emc.) prima,
durante o dopo i pasti.
Agitue bene prima di servirsene
FARAIACIE Dottori GEYAlOilAT.
_____________________Telefono intercomunale 88.
J\ \I I à mm. les Pasteurs, Instituteurs et libraires que le seul
^ dépôt autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE
Escompte aux revendeurs
QDoel. ARDUINO FERRERÒ 8
y DIRECTEUR DE LA SECTION Q
ü OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE '
AU « NUOVO OSPEDALE » DE TURIN
Spécialiste pour les maladies
du IÌÌFZ iiimiijiiiuimmiiiiiiiiimmmmiiiimiiiiimiii|iimmimmiiiiiiil
de la GOKGE:
..... et des ORFlLiLiFS
Guérison sûre et rapide (en 24 Q
^ heures) des défauts de respira- Q
D
y tion nasale.
^ TURIN - Via Goito, 6 (près de la 0
Qare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-midi. ^
Q Téléphone 4-83.
poo<
0 MALADIES
ÖDES
0
DES VOIES URINAIRESg
Reins - Vessie Prostate - Urèthre ^
Docteur S. COLOMBIIVO 0
-S'S' SPECIALISTE
0
U ancien assistant à l’hôpital Necker n
0 de Paris n
Turin - 30, Via Orto Botanico Q
Téléphone 23-26 0
fi 0
CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
SEDI
SUCCURSALI
Barge . aperta Lunedì, Martedì Giovedì e Domenica.
Cavour . » Lunedì, Giovedì e Domenica.
Torre Pellice » Mercoledì, Venerdì, Sabato e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OiO, con un massimo eredito di L. 10 000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OiO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per urt anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,50 0[0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chècues), pagabili alla Sede
Centrale. ^ r »
Servizio Cassette di Risparmio a domicilio', tali cassette vengono distribuite gratuitamente
dalla Cassa a chiunque possieda già un libratto di risparmio nominativo o al portatore
con un credito di L. 3.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
La Sede di Barge funziona anche da Esattoria del Comune stesso.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’inleresse di questi se ne esigono le
semestralità.
i
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano;
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0(0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni:
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di pic^
colo risparmio fino alla concorrenza di L, 3000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. ____________
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente n Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
fé
-1
i
1
..ÍÍ
-Jf
■t
VOLETE LA SALUTE??,.
I
t
ì
tonico ricostituente del Sangue.
NOCERA-UMBRA
« Sorgente Angelica »
^ Ssportasio&e la tatto il mondo,
•VadaolcuM annua lO.OOO.OOO di bottiglie.
!
I
t
t
I
I
ì
02 Ü
O)
■à
§
co
2 «Ö
.2 g
>
o
V
co
a
T3
“4-3
co
a
a
a>
a
f-t
g
il
c
o
o
GQ
es
g
4)
a
t»
O
S’
o
<
t-H
o
o
H
H
w
u
ìz;
>
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Kt CAPEllI E ESI u BARBA PER LA BELLEZZA E COHSERVAZIOHE DELLA PELLE
CHI NIN A - MIGONE caduta dei capelli, li sviluppa, li raf forza ed atnmorb.disce. Una sola applicazione rimuòve la forfora e da ai capelli una bellezza speciale. Si vende profumata, inodora od al pe- jjj flaconi da L. 1,80 e L. 2,50 ed in bottiglie da L. 4,20, L. 6,30 e L. 10,—. Per le spedizioni del flaconeTlarL.'. 1,80 aggiungere L. 0,25; per le altre L.0,80. /Al EBÌNA-IVIIGONE ' a Lonser- “ vare alia carna- gione ed alla pelle la bianchezza e la morbidezza proprie della gioventù. Con essa si combattono ^ lentiggini e si toglie Tabbronzàtura JB prodotta dai bagjii di mare o dal sole. Si vende in fiale con elegante astuccio a L. 3, più L. 0,80 pel pacco postale. Tre fiale L. 9. franche di porto.
CREMA FLORiS-MIGONE per'’“o?wÌfdì profumo, conserva ed accresce la bellezza del colorito natu- rale, nonché la freschezza e l’elasticità epidermica. Un va- setto in elegante astuccio, costa L. 1,50, piti cent. 25 per l’af- francazione. Tre vasetti L. 5,—, franchi di porto. POLVERE GRASSA-imiGONE Raggiunge perfettamente lo scopo di abbel- lire U colorito della carnagione essendo assai aderente alla pelle, mentre riesce af- fatto inoffensiva. Costa L. 1,50 la scatola, più cent. 25 per l'affrancazione. Tre scatole L. 5, franche dì porto.
cazione. Basta una bottiglia pcx ottenere un effetto sorprendente. Costa L. 4,— la bottiglia, più ccntesiuii SO pel pacco postale. Due bottiglie L. 8i e tre bottìglie L. 11. franche di porto è di imballo.
tintura MILANESEoMIGONE H» la proprietà di tìngere istantaneamente i capelli e la barba nei colori BIONDO, CASTANO e NERO senza togliere al pelo la sua inturaie flessibilità. Costa L. 4 la scatola, piu cent.SOpei.paccojiosial--.. Tre scatole L. 11, fcanchediporto.
PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONE DEI DENTI
pettine distributore per fatiliUre la distribuzione omogenea delle tinture sui capelli esiliJa hai l>a. Essoèd’uso f icìle e permette, inoltre, ccorio- tuiadel liquido. Costa L. 5, — più L 0,25 per la raccomandazione. ODONT-MIGONE È uri preparato in ELISIR, iti 'InSfi/S^Ty^S^ POLVERE ed-in CREMA, che ha la proprietà di conservare i denti bianchi e sani. Esso dà un profumo piacevole al palato ed esercita un’a- zione tonica c benefica, neuiraliz- zando in modo assoluto le t ause di alterazione che possono subire i denti e la bocca. Si vende al prczfco di L. 2,— l’Elisir, L. 1,— la Polvere, L. 0.75 la Crema. Alle spedizioni per porta raccomandata aggiungere L. 0,25 per ojgTii articolo.
ARRICCIOLINA-MIGONE ? n«esto preparato si dà alla capigliatura un’arricciatura persistente, impartendo pure ai capelli morbidezza e lustro. Si vende in flaconi L. 1,25. )>iù cent. 80 per la spedizione. Tre flaconi L. 4, franchi di porto.
I
I
Deposito Generale da MIGONE & C. - MILANO, Via Orefici - (PassaggiD Centrale, 2)
U
1
g;Q»RB PELhIOB — IMPRIMBBIB ALPIBBt