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Soixantième année/
21 Novembre 1921
N* 45
L'ËGHO DË8 VALLËE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
füIX D'ABONNEMENT:
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es Vallées) et Colonies
..................
Plusieurs abonn&ents à la même adresse
Etats-Unis d’Amfique..............
Par an
L
Paar 6 moia
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6,
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On s'abonne : I Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’^^Ao (Via
Arnaud, 3l| dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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vn Le Numéro: %0 centimes sa.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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J^XS.
A partir du 19 aérant, et jusqu’à nouvel ordre, la corre^ndance au Modérateur et au Caissier^ la Table doit être
adressée : 107, Via |V‘ Novembre - Roma.
Le CaNchisme,
Au moment où Ion recommence l’instruction religieuse dans nos paroisses, il
n’est pas hors de prepos d’attirer notre attention sur ce sujeb
Quel est le but dii catéchisme ?
L’étymologie du n^t nous l’indique, vu
qu’il dérive d’un vei|:)e grec qui signifie
enseigner, instruire 5 enseigner les vérités chrétiennes, instruire dans les principes évangéliques de Christ ceux qui désirent recevoir pubhcpement le nom de
chrétiens et entrer comme membres dans
une église chrétienne.
A quelle époque remonte cet usage ?
Nous pouvons affirmer que ses origines
sont aussi anciennes que l’église. Christ
qui enseignait et instruisait tes foules
pour préparer des disciples, peut être considéré comme le premier catœhiste ; ses
apôtres qui prêchaient en développant et
illustrant l’enseigne nient du ¡Maître, faisalent de la catéchèse.
'Dès tes premiers temps de l’église chrétienne, on exigeait certaines connaissances religieuses de ceux qui voulaient se
faire baptiser pour être admis comme fidèles, mais ce ne fut que plus tard que la
catéchèse prit une forme vraiment scientifiquej
¡Vers la fin du 3.me siècle tes « Constitutiofws Apostolicœ » nous démontrent
que cette institution était bien ordonnée
et un siècle plus tard les écrits de Cyrille
de Jérusalem, de Grégoire de Nysse, de
Chrysostome, d’Augustin, nous la présentent comme un puissant, complet et efficace moyen missionnaire.
L’instruction refigieuse était considérée
, comme très importante, car elle avait à
former des disciples et des apôtres.
Pour être inscrit comme catéchumène, on
devait adresser ime demande au diacre, à
1 ancien ou au pasteur de l’église et on
n admettait pas le premier venu. Avant
d inscrire quelqu’un on examinait sa conduite, on s’assurait de ses qualités morales
fit de ses dispositions. Si cet examen était
favora,ble, quiconque - juif, païen, hérétique - pouvait être inscrit comme catéchumène et entrer au cours d’instruction religjefuse. Ce cours était divisé en périodes
classes et durait, paraît-il, deux ou
^ois Malgré l’incei’titude qui règne
a cet égard, nous pouvons établir que pendant un certain temps on eut trois clas^ de catéchumènes. La première classe,
celle des audiefites (auditeurs), comprenait ceux qui étaient admis à la prédication, mais dcvaiént se retirer pendant la
Partie liturgique^du culte'.
seconde cl«^, tes genuflectentes ou
ï^ostrati (agenouillés) comprenait ceux
Qui avaient le dréit, pendant le ciilte, d’as‘ à genoux à la prière qu’on adres
sait à IDîeu en l^r faveur.
Les competeniPs formaient la troisième
classe: ils étaient préparés pour être
udmjs au baptêf e et devenir membres d’éiiliae avec tous les droits.
Il paraît donc que l’églîse des premiers
siècles préparait ses membres avec beaucoup de soin, en faisant rigidement observer tes règles établies. De cette manière
elle, formait des chrétiens capables de donner raison de leur foi en vue de l’évangélisation du monde. Au cours du IV.me et
V.me siècles, le catéchisme devint une
vraie discipline, une vraie doctrine scientifique et systématique.
* * H!
IDendant tes siècles qui suivirent, l’instruction religieuse perdit du terrain. L’activité missionnaire de l’église prit une autre forme, le baptême des enfants devint
la r^le, le catéchuménat disparut, l’instruction religieuse fut laissée aux bons
soins des parents, qui finirent par ne pas
pouvoir la donner puisqu’ils n’étaient plus
instruits euxmêmes.
Les sectes hérétiques se chargèrent de
faire revivre cette instruction : tes Catares, les iVaudois, les disciples de Wicliff, les
Frères IMoraves... ne permirent pas que
les enfants crûssent sans être à même de
donner raison de leur foi. Mais ce fut surtout la Réforme, qui, en imposant la révision de, tout te matériel religieux de
l’époque où elle se produisit, imprima un
nouvel élan à l’étude des connaissances
religieiuses et bibliques.
Le Catéchisme de Luther exprime à lui
seul le besoin et la préoccupation de cet
âge et constitue un monument digne du
grand réformateur.
« » «
D’après ce que nous venons de voir, il
résulte que l’instruction religieuse a été
flopdæante pendant les deux périodes de
plus grande vitalité du Christianisme ; au
sein de l’église primitive, pendant l’époque de la Réforme.;
Une église qui veut vivre doit aujourd’hui encore se préoccuper de l’instruction religieuse des enfants pour assurer
son avenir et l’avenir de la société.
Vinet, dans sa Théologie Tastorale, n’hésite pas à affirmer que « le catéchisme
nous rend maîtres en quelque sorte du début de chaque génération». «%’instruction
religieuse, bien entendue, renouvelle incessamment le fond de l’Eg&se, et constitue
le plus réel et le plus précieux de cette
tradition par laquelle le Christianisme se
perpétue d’âge en âge, non seulement
comme un doctrine, mois comme une vie».
Il ne s’agit donc pas d’une corvée traditionnelle à laquelle on se soumet par habitude, il s’agit d’une question vitale, sérieuse, délicate. Si la sévérité de l’église
primitive a disparu, il faut que te sérieux
reste et qu’il soit senti non seulement par
les pasteurs, mais par tes élèves, par tes
parents, par les instituteurs. Il faut se
mettre à l’œuvre avec joie, foi et entrain
pour donner à la nouvelle génération la
doctrine chrétienne des évangiles, et avec
la doctrine, la vie chrétienne, cette vie qui
gagnera le monde à la cause du Christ.
Im.
L'ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto Frwgiuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano
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Casella Postale 792 - Telegrammi : Eco
Stampa.
Jeunesse moderne.
« Montre-moi comment tu pries et je te
dirai qui tu es ». Une simple prière révèle
parfo’s toiîtc l’orientation religieuse d’une
personne ou d’un groupe : la liste de sujets pour la semaine de prière des U. C.
est un document intéressant à cet égard.
Essayons d’en extraire la tendance religieus.e de rAUiance Universelle des U. <1
Tout d’abord ru)us y retrouvons la note
bien connue de Y universalisme chrétien. La
jeunesse du monde entier a passé devant
nos yeux, dans les sept jours de cette « semaine », par races, par continents entiers,
avec leurs traits distinctifs et leurs besoins particuliers. Il y a quelque chose de
grand dans cette revue mondiale de la jeunesse chrétienne : c’est une véritable Internationale chrétienne, que les U. C. sont
en train de réaliser ; eUes se le sont d’affi
leurs toujours proposé et sur ce point la
liste de cette année ne nous apprend rien
de nouveau.
Une autre note, peut-être plus intéressantiC, que nous trouvons dans cette liste,
est la préoccupation sociale. Il ne s’agit
pas seulement de la « question sociale »
proprement dite, quoiqu’elle ne soit pas
alSente non plus : mais toute la liste qst
dominée par la préoccupation de l’humanité. Un monde nouveau, un mon,de meilleur doit surgir des ruines de la guerre,
«une communauté universelle, créée et
unie par l’Eisprit de Christ...». Sinon
« c’est la catastrophe.;, la guerre et l’anarchie universelle». Le but, la préoccupation
religieuse de cette liste est le salut de l’humanité dans son ensemble,, en tant que société terrestre. Le problème est de savoir
comment les U. C. y contribueront.
iVoüià une orientation claire. Tout le
reste découle naturellement de cet idéal
nettement posé : la sanctification personnelle, la christianisation de la famille, de
l’école, de l’ordre social, tout se rattache,
tout se subordonne à ce but. Et voici ce
qui est le plus caractéristique. Il n’y a pas
un mot, dans toute la listp,, qui propose te
salut individuel comme 1e but ultime de la
vie : la note qui vi,bre puissamment est
celle de la consécration à l’humanité. Cette
consécration exige, cela va sans dire, un
énergique effort de sanctification personnelte, elle implique, elle est te salut de
l’individu ; mais cette sanctification, ce salut sont en vue de l’humanité. Il faut que
l’humanité vivie : par conséquent il faut
que je sois toujours plus chrétiein, toujours plus sauvé. Il est facile de reconnaître ici la grande idée chrétienne-sociale
qu’il ne peut y avoir de salut pour l’individu que par la consécration à l’humanité;
que l’individu se sauve dans la mesure où
il sait s’oublier, se perdre dans l’humanité.
Cette orientation sociale donne à la religion un caractère d’énergie austère et
désintéressée. Ceux qui se propœent de
renouveler le monde à la suite de Christ
s’exposent à « une vie de risques et de
périls en même temps que de joie et de
gloire». Il faut du courage pour embrasser ce christianisme-là : mais cela ne peut
que constituer un attrait de plus pour la
jeunesse « qui est aventureuse par nature ». Au.ssi « Christ n’a jamais caché ses
cicatrices pour faire un disciple ».
iPeut-on aller plus loin sans forcer le
texte ?
Rien n’est plus problématique, apparemment, que te succès d’une rénovation
intégrale de rhumanité : pour y croire,
pour engager sa vie sur cette foi, il faut
plus quie (du courage ; il faut de 1 audace.
Ne semble-t-il pas de voir se dessiner entre tes lignes l’héroïque et très moderne
« volonté de croire ?... ».
Enfin cette orientation sociate donne au
christianisme un caractère nettement
progressif.
« La jeunesse d’aujourd’hui a perdu la
foi dans l’antique autorité : elle est à la
recherche de nouveaux idéals». Il faut
qu’elle tes trouve en Christ : mais qu’estce à dire si ce n’est que te Christianisme
doit être capable d’insPirer des idéals nouveaux, répondant aux besoins de chaque
génération nouvelle ? Et comment peut-il
le faire autrement qu’en se renouvelant
en quelque sorte sans cesse ? Tout n’a pas
été dit dans te. passé : l’application du
christianisme à la vie actuelle doit nous
réserver des nouveautés magnifiques : et
cette idée que la vie de la religion consiste à inspirer, à créer sans cesse des
idéals nouveaux est encore très moderne.
Pour tous ces caractères, pour son universalisme, pour son orientation décidément sociale et pr(^ressive et pour l’énergique vitalité qui en decoute, 1 Alliance
Universelle des Unions Chrétiennes se
place aujourd’hui idéalement à l’avantgarde du christianisme mondial : elle nous
montre ce que pourra être, si nous sommes
fidèles, le christianisme de demain.
Ns IMiegge.
Echos des Etats-Unis.
La jeune fille vaudoise d’Améfrique en
qualité de «missionnaire».
Un court entretien avec nos lecteuis
de YEeho sur ce sujet, pour faire suite à
mon dernier article, ne sera pas, je l’eppère, entièrement hors de place..
D’abord jetons un peu de lumière, s’il
y en a besoin, sur l’acception du mot
« missionnaire ».
C’est de cette façon que vient désignée,
ici en Amérique, une femme consacrée à
l’œuvre d’évangélisation. Un pasteur est
habituellement accompagné, dans sa tâche, par vme ou plusieurs missionnaires
qui aident à pousser l’œuvre surtout au
milieu des enfants et des femmes. Une
missionnaire est censée être le bras droit
du pasteur, l’inspiratrice et le pionnier
dans la pénétration chrétienne au sein de
la masse inculte.
Sur ce, ramenons notre pensée sur la
jeune fille vaudoise en Amérique et demandons-nous si elle n’est pas pour quelque chœe dans cette belle tâche qui est
destinée à prêter à une femme un charme tout particulier.
...Il ne faut pas oublier que nos jeunes
filles ne viennent pas en Amérique pour
y remplir des obligations religieuses mais
bien souvent talonnées par les nécessités
de la vie et pour aider des parents gênés.
L’Amérique a des opportunités de gain
qui em,poignent et qui subjuguent bien
des âmes spirituelles. Il y a en cela quelque chose qui refroidit même les cœurs
2
qui sont d’une certaine inflamma,bdlité. Il
n’est donc pas étonnant s’il n’y a pas un
grand nombre de jeunes filles qui briguent
une place de nnssionnairie pour s’échiner
à courir et user leurs chaussures dans les
quartiers pauvres ; avec ça qu’on est payé
maigremient, à peine assez pour subvenir
■ aux frais du ménage.
Mais nous pouvons dire triomphalement
qu’ü y en a, si ce n’est pas une armée, au
moins une bonne escouade, et l’honneur
vaudois est ainsi sauvé.
Il faut les louer sur toutes Iqs gammes
ces dignes filles des Vallées qui ont su résister à l’appât de l’argent et des agréments de la vie pour subir la noble contrainte d’une existence consacrée au
Seigneur.
Je ne me propose pas ici de nommer
toutes les missionnaires vaudoises en Amérique, car je ne les connais pas toutes,
peut-être, ou je puis en oublier quelquesunes. IVIais notre tribut d’admiration et
de reconnaissance est certainement adressé
à toutes et surtout à celles dont le nom
m’échappe.
Une des premières dont j’ai souvenance
est iM.Ile Amandine Micol, de Massel, qui,
depuis plusieurs années, sans jamais quitter sa place, a jeté son dévolu sur une
église italienne de Trenton, 'N. J., et y
travaille avec amour et en obtenant de
beaux succès. ¡Les Masselins peuvent bien
être fiers de cette brave ouvrière du Seigneur et ne devraient pas l’oublier dans
leurs prières!
Il est juste que nous évoquions ici la
digne figure du pasteur Albert Clôt, l’ancien collecteur de l’Eglise Vaudoise en
Amérique, car au milieu de tant d’idées
qui entraient dans ses projets, il y avait
aussi celle qui avait pour but d’encourager les demoisedles vaudoises à devenir
missionnaires. Ce ne fut pas chose aisée.
Notre brave ami se heurta à des difficultés par lesquelles un autre se serait laissé
rebuter. Mais il ne se tint pas pour battu
et, loin d’abandonner la partie, il revint
à la charge et de son insistance on vit
bientôt une première moisson dans les
personnes de M lle Micol et de M.lle Hélène Caïrus et de sa sœur M.lle Marguerite Caïrus.
M.Ufi Hélène Caïrus, qui possédait à un
degré supérieur le don do travailler efficacemient dans la vigne de Dieu, fut missionnaire à Pittsburgh et ensuite à Brodklyn. !Mais ayant succombé à la tentation
d’un mariage, elle épousa un pasteur italien, M. Buorgarzone, et se fixa à WestHoboken, très heureuse, paraît-il, on ménage, sans ces.ser d’être utile à l’œuvre
de Dieu.
■M.lle Marguerite Caïrus est actuellement au service de l’église de New-Brunswick. Nous l’avons vue dernièrement à la
conférence de Asbury Park, toujours jeune,
épanouie et foncièrement vaudoise.
Nous n allons pas passer sous silence
M.lle Efether Viglielmo, fille de ce vaillant
instituteur des Clos que la mort nous a
lavi. M.lle IViglielmo est maintenant femme de M. Pietro iDï Nardo, un pasteur à
poigne, et ne laisse pas que d'être une
vaiUanto missionnaire doublée de l’autorité d’une femme de pasteur.
Deux demoiselles Godin, de Piarustin,
se présentent à mon esprit. Toutes deux
ont été employées par la « Brooklyn City
Mission » et ont laissé un bon souvenir.
Une figure très distinguée et excessivement spirituelle est celle de iM,.lle Geymonat, missionnaire à la Mission de Charlton Street, New-York. Sa piété et son dévouement sont exemplaires et font honneur à l’Efelise Vaudoise.
La «Brooklyn City Mission» est actuellement très jatouse de l’activité de sa missionnaire IM.lle EJéonore Long, des Massels
(iPomaret). Nous avons eu le plaisir de
travailler en coopération avec elle et nous
avons lieu de nous féliciter de l’avoir eue
comme compagne dans le travail. Alerte,
sensible, exceesivement scrupuleuse, por
tée aux épanchements d’un cœur chrétien;
voilà son caractère en raccourci.
(La «Brooklyn City Mission» a été particulièrement bénie par l’activité de missionnaires vaudoises. Nous avons déjà mentionné les demoiselles IÇaïrus,, Godin et
Long. Nous n’allons pas oublier de mentionner, avec une note de juste reconnaissance, M.lle Emilie Tron qui répond, à
l’heure actuellie, au nom de M.me Pons.
iVoilà une autre Masseline qui a fait honneur à son peuple et qu’on ne pourrait
oublier ! Je la vois encore à l’œuvre,, trottinant d’une maison à l’autre, en éclaireur, dans le but d’amener les âmes à
Christ et rentrant le soir à bout d’haleine,
mais heureuse d’avoir fait tout à la file
de trente à quarante visites.
C’est encore une vaudoise, M..lle Plavan,
qui s’occupe comme missionnaire à Newbuigh, dans l’église- de son beau-frère le
pasteur Pietro Moncada : une douce, gaie,
obligeante personne, d’une amabilité toute
vaudoise.
J’étais sur le point d’oublier M.me iVillante, sœur de notre ami, le pasteur
Pierre iGriglio. EUe aussi a été mi.ssionnaire, en déployant cette énergie et cette
fermeté qui caractérisent nos braves
Pralines.
J’ai idée que j’oublio d’autres noms.
Mais patience : la mémoire n’est pas mon
fort.
Conclusion. Le nombre de nos missionnaires n’est pas très grand, comme vous
voyez. Des jeunes filles d’élite qui sont
prêtes à faire un tel retranchement à leur
aisance pour l’Evangile, on n’en remue
pas à la pelle. Nous en demandons d’autres ; (Dieu en veut d’autres qui soient
prêtes à se sacrifier.
Puisse notre appel avoir un écho !
Grov.AisiisiNo Tuon.
CHRONIQUE VAUDOISE.
nARlfli WISELCY.
Une dépêche nouâ annonçait la douloureuse nouvelle du départ de Mrs. Wiseley,
qui eut heu lundi 10 novembre, à Londres. FiUe de Sir 'Donald Currie, elle hérita de ses parents une grande fortune
dont elle fit un usage admirable, en secourant, de concert avec son cher mari,
le capitaine Wiseley, plusieurs œuvres,
parmi lesquelles il nous faut signaler Les
■Missions de Paris et l’œuvre de l’Eglise
Vaudoise qui lui tenait tout particulièrement à cœur.
Au luxe, que sa situation de fortune
lui aurait permiis, elle a préféré une vie
simple, active, dévouée au bien. Nous perdons en Mrp. Wiseley une bienfaitrice généiieuse, une amie fidèle, infatigable, dévouée, qui exerçait largement l’hospiUilité ; et nos collecteurs qui en ont bénéficié vont regretter sincèrement cotte noble dame qui ne se lassait .pas de se rendre utile et agréable, en les suivant de
près et les aidant de ses précieux
conseils.
Que le cher capitaine Wiseley, secrétaire de notre société de Londres, que ses
deux enfants, avec leurs famiUes respectives, reçoivent l’expression de notre vive
sympathie. Nous demandons à Dieu de les
consoler dans cette heure de sombio
tristesse.
Vendredi, 14 courant, eut lieu l’inhuniation du corps dans le tombeau de famille,
en Ecosse. C. A. Trox.
Nous avons le plaisir d’annoncer
que le PREMIER LIVRE de LECTURE à l’usage des Ecoles Primaires vient d’être approuvé définitivement par la Commission de révision des livres de texte et peut,
en conséquence, être adopté par
nos Ecoles Primaires. Le volume
paraîtra dans quelques jours sous
sa forme définitive.
Prière d’adresser les commandes à <t Bottega délia Carta » - Via
Arnaud, 31 - Torre Pellice.
LA TOUR. iDimanche dernier M. le pasteur Jules Tron donna, dans l’école de
Sainte^Marguerite, devant un auditoire
nombreux et attentif, xme intéressante
conférence sur; L’âme de l’Amérique Utine, par laquelle il passa rapideiment en
revue les origines des différentes république de l’Amérique du Sud, les personnage les plus mai|quants qui ont contribué
à leur formation, la religion, la démocratie, leur intellectualité, leurs r)essources
matérielles, etc. Une causerie qui fut vivement appréciée' par le public.
NABLES. Il y avait bien des années que
IM.He Aimée Wittemvyler, que le Seigneur
vient de rappeler à Lui le 11 de ce mois,
avait quitté les Vallées. Née à Gênes (où
déjà son arrière-grand-père était venu de
la Suisse), elle avait été envoyée, toute
jeune fiUe encore, au Ptensionnat de La
Tour, et elle y avait passé une enfance et
une jeunesse des plus heureuses. souvenir lui en était resté très net et très
agréable, et elle aimait à causer de ceux
et de celles qu’eUe avait connus et fréquentés pendant cette période, la plus
paisible et la plus joyeuse de son existence.
Après La Tour, elle vécut à Turin, à Milan, à Venise, à Salemo, à Naples, et partout elle fut active et pleine de zèle dans
toutes les œuvres se rattachant à l’église :
Lnions de Jeunes Filles, Foyers, Sœiétés
de couture.
Les dernièi'es années de son existence
terrestre ont été assombries par une infirmité qui tourmentait presque sang relâche son pauvre corps affaibli, mais qui
laissait intacte sa foi et la faisait même
grandir. Jusqu’au dernier instant elle a
affirmé, d’une façon touchante, sa confiance absolue et inébranlable en Dieu et
en Son amour, et elle s’est plu à répéter
ces paroles, qui l’avaient à maintes reprises
consolée et fortifiée pendant sa vie : « Ne
crains jMint ; crois seulement!».
Nous expi inions à ses sœurs, IM.lle Mary
Wittenwyler (qui l’a soignée nuit et jour,
pendant quatre ans, avec un dévouement
sans bornes), et M.me Ada Nicolans, toute
notre sympathie fraternelle. Gaio IGay.
NICE. Jeudi 6 courant, à 20 iieures 30,
notre temple accueillait les nombreux auditeurs venus pour la conférence que notre elle r pasteur, M. A. Brochet, allait nous
donner sur son déplacement à Strasbourg,
à l'occasion de l’Assemblée de la Fédération du Protestantisme Français, réunie
dans cette ville les 21, 22 et 23 octobre.
■Dans l’auditoire étaient reprc.sentées toutes les Eglises Evangélicjucs de Nice ; le
corps pastoral y était au complet.
(Donner un compte-rendu, même succint, de cette conférence est chose impossible. M. Prochet ne nous a pas décrit la
ville de Strasbourg ni raconté les travaux
de l’assemblée ; il nous a dit combien il
avait été heureux de se rendre à Strasbourg comme représentant fie lIEglise
Vaudoise. Il a fait un rapprfxiheraent entre l’histoire du peuple l'V^audois et celle
des Huiguenots dÆ France, a parlé de nos
luttes, de nos martyrs, de nos assemblées
du Désert ou de celles tenues dans les
grottes comme les « Tane » ; nous a dit
que, pendant une suffragance dans le
Gard, il avait été frappé de voir combien
les paysages, les habitants et les mœ'urs
ressemblaient à ceux do nos Vallées...
...Au Congrès de Strasbourg étaient représentées les diverses Eglises, œuvres et
sociétés religjeu,ges qui travaillent on
France. II y avait aussi des «'présentants
de la Suède, de la Suisse, de la Tchécoslovaquie et des Etats-Unis.
...Tous ces points de contact sont autant de liens qui unissent nos Eglises malgré les nationalités différentes ; l’Eglise
Vaudoise, qui de tout temps a été l’Eglise
missionnaire par excellence, se doit de travailler avec ses sœurs pour l’évangélisation du monde. l>es chrétiens doivent sor
tir des limites étroites des congrégations
ï>our se donner tous ensemble, dans uttr’J
même esprit, au senyioe du même Maître,
C’est là l’impr^ion consolante que M.
Prochet a rapportée de ces grandes as*’,
semblées : « que le Protestantisme est mal»,
gré tout une grande force et que ce qu’i|r
lui faut n’est ,pas une fusion des diverses'
doctrines, mais une union étroite de tou^
tes les énergies »..
Ce désir de fraternité et de travail en
commun anime tout entier notre pasteur^
et nous aimons croire qn’il est partagé -;
par tous les pasteurs de Nice, afin que l’ae
tivité de cet hiver soit riche en résultats
pôur la gloire de Dieu,.
Nous sommes reconnaissants à M. Prœ'
chet de cette heure de profonde .édification !
qu’il nous a consacrée, et nous rendons
grâces à Dieu du bien que nous y avons
reçu par l’intermédiaire de son ■dévoué'^d
serviteur. A. Pons.
pEROUS'E. Mercredi matin, un nom- ,
breux cort^e de parents let d’amis s’est,*
formé à la Pérouse pour, rendre les derniers honneurs à un membre bien connu
de l’éghse du |Pomar|et.
Née à la Pérouse, le 27 novembre 1874,,
Adèle Gay fit ses études normales à Pignerol. Munie du diplôme de maîtresse, ,,
elle prit la direction de la grande école ^
de filles de l’Envers Pinache, qu’elle garda
11 ans, à la satiefaction générale, jusqu’à '
son mariage avec le pasteur Henri Garrou.
Elle suivit son époux aux Etats-Unis,
et fut sa digne compagne dans l’œuvre
qui lui avait été confiée, à la tête de l’é-..
glise de Mae Donald. A la suite d’ap-L^
pels réitérés à dédier à leur pays leur mi- '-'
nistère pastoral, H. Garrou et sa compa-, _
gne rentrèrent en Europe et occupèrent
le presbytère du Perriei-, de novembre
1)910 à 1915. €e ministêie l)éni fut brusque-ment tronqué par la mort foudroyante
de ce pasteur zélé et apprécié. Sa veuve
accepta son épreuve avec une noble
gnation et se retira d’abord à la Pérouse,
puis au Pomarut, tout occupée à l’éduca-_
tion de scs quai re jeunes enfants, dont ï
le cadet n’avait que trois mois. Une
attaque de néphrite mguë la terrassa soudain. Transportée à la Pérouse, dans la
maison paternelle, elle y a expiré, après
de vives souffrances adfiucies par l’espérance chrétienne, dans la'nuit du 16 au,
17 courant.
Notre vive sympatliie entoure les or* j
phelins, la mère, les soeurs ut le frère de
la défunte, auxquels, ainsi qu'à tous ceux^^
qui l’ont connue, elle laisse le souvenir et
l'exemple d'un esprit doux et paisible,
(lui est d’un grand prix davant Dieu.
(PERRIER-MAN'EILLE. Le dimanche, 2
novembre, après te culte habituel dans les "
deux fractions de la paroisse, on a procédé à l’élection des membres du Com
sistoire.
On a confirmé M. Jean Daniel ¡Bounous
pour le quartier du '.Cfouzet : M. Pierre
Pons pour le Bes.sé: M. Brne.st Poët pour
Traverse; M. Jules Poèt pour te quartierj
des Grangettes : M. Henà Pascal pour léquartier du Faureng ; il. Adrien Pons
pour le quartier de la paisse ; M. Jean
Peyran pour le quartier Mu Laurens.
Un nouvel ancien a éti nommé pour lê
Perrier en la personne ' M. Al,exandi"C
Guigou, qui remplace M, Pc'- ronel, parti,,
depuis le mois de janvier et qni avait de*^^
missionné tôt après son épart. ,
RORA’. Lin nouvel a lident vicant <1®
plonger dans le deuil une auti'c famille .d®,
notre paroisse, Pierre ^rand, l’aubfi'P ^
giste bien connu de Ciô-imere et de Va*,^
lence, a été heurté morte|poient à la tetô
par un poteau du fil suillequd il ifaisia*^
descendre son Ixiis. Noiu^xprimons à î*.,
famille affiigée notre sineÇe sympathie.
A. F
SAINT-JFLAN. (Retardé^- Dimanche,
courant, une fête intime réunissait a ^
tour de sœur Alice Bcne^ directrice
\
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Refuge «Roi Charleg-A]J>ert », les Sœurs
de nos Institutions Hospitalières et quelques amis de l’Œuvre. Il s’agissait de célébrer le 20.me anniversaire de la venue
de sœur Alice au Refuge. Autour de la table à thé, toute fleurie pour l’occasion,
M.Ue Marie IMeifle lui exprima, dans un
discours plein d’émotion et de sentiment,
son aifection et sa reconnaissance personnelle, la considérant à juste titre comme la digne continuatrice de l’Œuvre fondée par ses parents. L,e Modérateur et le
Président des Institiitions Hospitalières
ajoutèrent quelques mots de remercîment
pour sœur Alice et pour la Maison de
Saint-Loup, et la cérémonie fut couronnée
par le beau chant de consécration des
diaconesses.
Nos vœux les plus chauds accompagnent
sœur Alice dans la continuation de son
œuvre si utile et bienfaisante.
- - Deux membres de notre Consistoire
(MiM. Albert Gay et Humbert Dourne)
ayant été rappelés par le ¡Maître dans le
courant de la dernière année ecclésiastique et les autres ayant tous terminé, à
l’exception de M. Carlo 'Gay, leur période
révlementai.rc; de cinq ans, l’assemblée électorale a été appelée à nommer neuf anciens et quatre diacres.
Les électeurs, réunis le 26 octobre au
nombre de 89, ont naturellement renommé anciens, à runanimité des voix, MM.
Jean Pastre, pour le quartier des Dannes ;
Joseph Long, pour les Peyrots ; Vincent
Morglia, ijour les Ayrak, et Daniel Jalla,
poiu- le Fond de Saint-Jean. Et il est certain que M. Barthélemy Gay, ancien des
Ayrals et dévoué trésorier de l’église pendant 25 ans, et M. Henri Long, qui, desservait le quartier de la Cartera, auraient eu
une preuve d’attachement tout aussi éloquente. Mais ils avaient préalablement exprimé le désir d’être exonérés pour des
raisons d’âge ou de santé, et rassemblée
a dû céder à leur désir. Elle a donc porté
ajpn choix sur -MM. Adolphe 'Prochet, pour
< le quartier des Nazerots ; géom. Amato
Albarin, pour les Blonats ; Henri Bellion,
pour Vignes et Mourcious ; et Jean Rivoir, pour les Lan tare ts.
■ Malheureusenxent le quartier de la Cartera est resté vacant pour le moment.
Ont été nommés diacres MM. le prof. G.
Kodio et Ernest Bcnech (réélus) et MM.
Daniel Eertin. et Pierre Malan.
L'installation des six nouveaux élus a eu
lieu dimanche dernier et nous sommes assurés qu’ils vont accomplir, avec leurs collègues, une œuvre efficace. Nous leur renouvelons ici l'expression de nos vœux les
plus affiectueux, tandis que nous vouons
une pensée de profonde reconnaissance, au
nonr de la paroisse, à MM, B. 'Gay et H.
Long pour les précieux services rendus à
l’église. E. T.
'Vous savaz que la réauverture de la
Chambre a eu lieu le 7nercredi 12 cm,ran'. Elle fut précédée par une réunion (le la majorité au cours de laquelle
M. Mussolini prononça naturellement un
discours qui fut qualifié «d’administration
ordinaire », vu que les grands problèmes
de politique intérieure et étrangère y ont
à peine été mentionnés en passant, et que
le chef du fascisme s’y est encore appliqué
à démontrer les bienfaits et les avantages du nouveau régime en protestant nouvellement de vouloir la « normalisation »,
avec moins de ifêtes, moins de parades,
moins d extériorités et en invoquant, encore et toujours — nous avons vu avec
quel succès - - une meilleure discipline du
fascisme.
Vous avez appris également que les oppositions ont totalement déserté la première séance, à laquelle prirent part environ 300 députés de la majorité, plus le
communiste Re.possi qui est venu protesfen publiquement contre ce qu’il a qualifié
de profanation, à savoir la commémoration de 'Matteotti qui allait être faite par
le Gou'viemement même qu’il jugeait directement ou indirectement responsable
de son assassinat. Les délibérations de la
Chambre, en l’absence et sans le contrôle
de l’opposition, vont donc être dépourvues
d’intérêt, quoi qu’on en dise, et le «soliloque de la majorité» ne peut guère êtrCi
pris au sérieux par la masse des .Italiens.
Au cours de la première séance,, le Président commémore les députés Matteotti,
Casalini et 'Gioda, ainsi que le sénateur et
ex-ministre 'PieUoux ; le Président du Conseil, en dépit des protestations de Repossi,
commémore crânement, à son tour — très
sobrement d’ailleurs — Matteotti, et avec
bien plus d’émotion, Casalini nt Gioda.
Dans la même séance, on discute et approuve l’accord franco-italien pour la Tunisie, une possession ifrançaise qui a plus
d’italiens que de Français.
iLos séances qui suivirent jusqu’à samedi inclus, furent consacrées à la discussion du budget des Affaires Etrangères, 'à propos duquel on s’entretint longuement du problème de l’émiigration, de nos
rapports avec les autres nations, notamment avec les Yougo-Slaves, des traités de
commerce, conclus ou à conclure, etc. M.
Mussolini, qui ne manque pas d’habileté,
demande un vote de confiance dans le Gouyemement sur le budget le moins discutable probablement. Nous lui reconnaissons en effet le mérite d’avoir su faire respecter l’Italie et les Italiens à l’étranger
et ü'en avoir à plus d’une reprise affirmé
le prestige. La confiance est donc votée —
ne pas oublier que les oppositions sont absentes — par 321 voix, contre 26 abstensions et 6 voix contraires, dont celle de
M. Giolitti qui, par là, vient de passer à
l’opposition. C’est la seule note de la politique de la semaine qui mérite d’être
relevée. Par un petit discours, aussi simple et sobre qu’efficace, le vieil homme
d’Etat motive son vote contraire en constatant que la politique intérieure du 'Gouvennement a profondément changé après
les élections ; que, de fait et en droit, la
liberté de la presse est supprimée, alors
que tous les IGouvernements précéde'nts
l’avaient maintenue, même dans les moments les plus graves ; il se déclare aussi
contraire au remaniement du Statut et
ajoute ; « Honorable Mussolini, pour l’amour de la patrie, pour le prestige de
l’Italie, ne traitez pas le peuple italien
comme s’il n’était plus digne de cette liberté qu’il eut toujours par le passé ».•
A l’heure ou nous traçons ces ligues,
la Chambre a commencé l’examen du budget de l’Intérieur, sur lequel une soixantaine de députés (dont les combattants
dissidents) se sont inscrits à parler. Nous
verrons prochainement ce qu’il en résultera.
Sur l’inspiration de M.. Mussolini, qui
voudrait économiser quelques dizaines de
millions sur le budget de la ‘Guerre, le général ,Di Giorgio vient d’ébaucher un projet de réduction de nos effectifs en temps
de paix, que le Parlement discutera... probablement, mais que nos meilleurs généraux désapprouvent, ptêteoctant que les
forces actuellement sous les armes sont
déjà inférieures aux besoins.
— Le 8 décembre prochain, la 32.me
scission du Conseil de la Société des Nations se réunira à Rome. Parmi les 24 différents sujets qu’elle sera appelée à traiter, il y a celui de la « Fédération internationale pour les secours mutuels aux
populations affligées de calamités » (tremblements de terre, inondations, etc.). On
engagera en outre la discussion sur les
questions ca.pitales de la réduction des armements et sur le contrôle du trafic des
armçs.
Il est désormais certain que Vamhassade
française auprès du Vatican sera suppri7iiée et, conséquemment, le nonce à Paris
sera retiré. M. Herriot l’a voulu en dépit
de l’accord Poincaré-Ca^'mlnau qui voulait
greffer une soi-disant question religieuse
sur la politicjue, histoire de combattre par
tous les moyens le Cabihet Herriot. Par
contre, on prétend qu’il va y avoir prochainemient un nonce à Berlin, en la personne dé monseigneur PaceUi qui passerait de Munich à Berbn. J on.
BIBUOaBAPHlE.
Augusto Jahier : Riformatori e Riformati
italiard, dei secoli AF" e XVR. — Sociietà Ild. Claudiana, Firenze. — L. 10.
Voici un nouveau livre qui vient enrichir notre littérature religieuse de langüe
itaflenng, et qui est digne de figurer à
côté des nombreux ouvrages et études publiés ces dernières années sur l’histoire
religieuse en général et l’histoire de la Réfoinme en particulier.
Le beau volume que nous avons sous les
yeux, contenant dans ses 20|0 pages grand
format une trentaine de biographies, dont
une douzaine ornées d’illustrations, n’est
pas, à proprement parler, un ouvrage d’érudition, mais plutôt de vulgarisation ;
«un manuel, nous est-il dit dans la préface, destiné à notre .public évangélique,
à la jeunesse en particulier, où l’on a tenu
compte des derniènes recherches historiques ; aussi succint dans la forme que complet dans la substance et à la portée de
toutes les intelligences ».
C’est tout à fait ça, et nous pouvons
ajouter que, par la sobre simplicité de la
forme, par l’abondance relative des informations puisées chez les bons historiens,
par l’animation et la clarté des récits, M.
Jahier nous offre un livre qui aura sa place
matquée dans toutes nos bibliothèques privées, ainsi que et surtout dans les paroissiales et dans celles des Unions Chrétienne. Les personnes de moyenne culture, les
membres de nos Unions, yoire même
maints évangélistes, y trouveront matière
à se documenter au besoin sur l’histoire
de la Réforme en Italie, encore trop peu
connue, pour ne pas dire presque totalement ignorée du grand nombre des .membres de nos églises.
L’ouvrage comprend trois parties bien
distinctes; Les Précurseurs ; Réformateurs
et Réformés ; Les Femmes réformées —
plus une appendice contenant non moins
de 83 brèves notices biographiques de « réformés» de moindre importance. j. c.
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PENSÉES.
Un Synode n’a .pas à émettre des vœux,
mais à prendre des résolutions.
^ ^ ^
Beaucoup de fidèles, ou soi-di.sant tels,
n’arriveraient pas en, retard à un dîner
en ville, mais trouvent normal d’entrer à
l’église, chaque dimanche, bien après le
commencement du service divin. Dieu a-tII droit à notre impolitesse systématique,
et ne pourrions-nous pas, à défaut d’autre
hommage, lui accorder au moins celui de
la plus élémentaire civilité ?
* * *
l^a dîme — Pour elle nous ne trouvons
pas facilement l’argent nécessaire. L’idéal
ne serait-il pas de la prélever d’abord pour
le service divin et le service des autres,
et de se débrouiller ensuite avec le reste
pour ses besoins personnels ?
H: SK *
Il est écrit que les croyants doivent être
le sel de la terre, mais non pas qu’ils doivent en être le vinaigre.
* * >l!
Nombre de gens croyants ou soi-disant
tels, s’interdisent et veulent interdire aux
autres le prosélytisme au nom de la tolérance. Quanff vous connaissez un remède
contre le mal physique, le gardez-vous secret, au nom de la tolérance ? Alors, pourquoi conservez-vous, comme un trésor inutile, le remède le plus efficace contre le
mal moral ? Est-ce exclusivement pour votre bénéfice personnel que le Christ a souffert ou bien est-ce pour le salut du monde
entier ? Je.-vn Fi.kiuuer.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in ftalia
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato tool.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrraann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
Pastore : Arnaldo Comba,
ABBAZIA - Chiesa
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato tool. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
(X)MO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
Via Serragli, 51 - PaV. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - PaArnaldo Gomba, Coiso Vittorio
Emanuele 111, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Cliiesa : Via A.ssarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista ;
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
FIRENZE - Chiesa:
store :
PIUME
store :
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagUavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tebl. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. AzzarellL
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. ,Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato tool. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
Il culto 'principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Itoma (26) - Professori : G. Rostagno,
Erru ComJba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelllce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelile« - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Fomaietto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastone F. Grill.
(XìNVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51,. Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chitone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione'. Via Berthollet, ' 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
22, Torino. "
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUI Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia,
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