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,ffniyfl.nt.e-deuxième année
19 Février 1926
N“ 8
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudol8e»\ v Vr>’< ‘ in’
Italie (en dehors des- / -es) et Colonies . . . • ^
Etranger ... ................................ ’
Plusieurs abonnements à la même adresse . . .
Etats-Unis d’Amérique...........................
Od •'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Admlnlstration de \'È£ho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Far Foor 8 moia
L. 8- 5,» 10- 6,» 20,-^ 119 19- I doll. %.doll.
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser : pour la RédactioB, au Directeur M. JEA^ Coïssük, professeur.
Torre Pellice — pour l’Admlniatration, au Bureau au journal. Via Arnaud^
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo ccntimce, sauf ceux du commencement
de l’année.
vw La Ntuaéro: 95 centiinei
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes dejouange^^^^ccupent^^^
/QiCDlaire île la [omlssiOD do [haot Satré.
(Phil. IV, 8).
La Cmnmission du Chant Sacré s’adresse
à MM. les PastetriTs ; aux Directeurs des
Chorales et aux amis du chant, les priant
vivement de vouloir prêter, avec enthousiasme, leur concours vigoureux et e<fficace pour le succès des Fêtes de Chant du
printemps prochain.
La Commission se propose de donner la
plus grande impulsion possible en vue de
faire progresser les « fêtes de chant »,
vraies fêtes de la joie et de l’union des
âmes ; et elle a la certitude de pouvoir
compter sur la coopération et lie bon vouloir de tous.
Toutes les Paroisses — sans une seule
exception — ou par des Chorales régulièI ement constituées, ou par des groupes de
chanteurs qui s'uniraient aux masses chorales, devraient être représentées aux Fêtes de Chant ; car, ne l’oublions pas, l’exécution, générale et solennelle, des hymnes
sacrées de nos recueils occupera la première place. A côté de celles-ci, pour une
plus grande délectation artistique, lès Chorales qui voudront gentiment le faire, exécuteront des chœurs d’art.
A/ffiici le programme proposé par la
Commission :
1" Pour les écoles du dinranche. A la
fête de chant des écoles du dimanche, on
chantera les cantiques suivants : Nous r’oguons vers un beau rivage... (Psaumes &
Cantiques, N. 162) ; Bon Sauveur, berger
fidèle (Psaumes & Cantiques, N. 242) ; Il
mio Signore, fonte d’amore (Inni Sacri,
N. 269) - Innario, N. 275) ; Oh ! quanto mi
sei cara (Inni Sacri, N. 393 - Innario,
N. 307). A côté de ces hymnes, chaque
école en chantera deux de son choix.
2" Pour les Chorales. Aux fêtes de chant
des Chorales, on chantera les eanticjues
que voici : Trois fois saint, Jéhova ! (Psanines & Cantiques, N. 31) ; Rédempteur
adorable (Psaumes & Cantiques, N. 218) ;
Oh ! con me lo sguardo alzato (Inni Sacri,
N. 71 - Innario, N. 61) ; Oh! alma piangente (inni Sacri, Ab 146 - Innario,
N. 133). En outre on chantera, pour la
première fois, les deux hymnes : Alleluia, !,
de Palestrina (N. 56) et Seigneur dirige
et sanctifie, de Hœndel (N. 210) du nouveau recueil français. Psaumes & Cantiques, qui vient de sortir de presse. Les
Chorales exécuteront enfin un ou deux
chœuis d’art, de leur choix.
Avec nos salutations chrétiennes.
Pour la Commission
Le Président.
PENSÉE.
Quand tu auras fait tout ce qui dépend
de toi pour bien élever tes enfants, s'ils
ne réussissent pas, tu ne dois point t’en
désoler. 11 y en a toujours plus qui rejettent le bien ()ue de ceux qui s’y attachent.
Si, entre dix lépreux que tu auras nettoyés, il y en a un de reconnaissant, cela
doit te suffire. Le Christ nous a précédés
dans le chemin des déceptions et nous devon.s marcher sur ses traces. Si ton fils
'Âj icussit, bénis-cn Dieu; s'il va de travers,
«h bien ! cjuc le nom de l’Eterne] soit béni !
Litheiî.
Les Enseignements
de l’Histoire Vaudoise.
(Voir N. 5).
Les lecteurs qui ont parcouru notre dernier article sur le sujet ci-dessus, auront
remarqué, entre autres chr^es, que nous
y affirmions la nécessité de rendre l’histoire vaudoise toujours plus éducative.
Nous disions à peu près ceci ; L’histoire
vaudoise, lue et étudiée dans le but principal de nous démontrer que nos pères ont
été, de tout temps, des adversaires déclarés
et convaincus de l’i^lise Romiajne ; qu’ils
ont défendu leurs croyances, envers et contre tous, avec beaucoup d’héroïsme, n’aurait plus qu’tine valeur rétrospective de
nos jours où il nous est encore permis de
rendre à Dieu notre culte en toute liberté.
Nous ajoutons maintenant qu’il nous faut
-tâcher de faire passer dans nos consciences
quelque chose de la conscieiice des sncêtres, si nous ne voulons pas être des descendants indignes.
Oh ! nous avons grand besoin de nous
reprendre. A mesure que les siècles passent, n’est-ce pas que nous ressemblons de
moins en moins à nos pères ? Nous n’avons
plus leurs vertus natives et caractéristiques ; leur courage moral, leur franchise,
leur foi inébranlable, leur dignité, leur intransigeance dans la meilleure acception
du terme, leur simplicité et pureté de
mœuiB, leur attachement à la Parole de
Dieu. Et songer que nous nous réclamons
d’eux avec tant d’orgueil ! Et songer que
les motos bons vaudoia, j’entends ceux
qui ne le sont désormais plus que de nom,
sont précisément ceux qui, pour rien au
monde, ne voudraient renoncer à ce titre
de gloire, sans se douter probablement
qu’il y aurait quand même quelque chose
à faire pour le mériter. Car, le temps n’est
plus où le nom de vaudois était un sujet
d’opprobre ; si, par impossible, ce temps
devait revenir, qui vous dit qu’on ne verrait pas, par-ci par-là, des gens vivement
préoccupés de se débarrasser d’un nom
devenu"gênant ?
Et cela nous amène à dire un mot de
l’opportunisme. — De l'opportunisme des
Vaudois? Vous voulez rire! — Parfaitement, de l’opportunisme de certains Va.udois. Laissez-moi, à ce propos, vous rappeler ici les paroles si courageuses et si
actuelles que le Président du dernier Synode adressait, au début des séances, à
l’assemblée, alors qu’il exhortait les Vaudois à l’intransigeance, à cette intransigeance qui ne fléchit jamais devant les
principes. Oh ! l’intransigeance qui a sauvé
l’intégrité de la foi de nos aïeux ; qui Jes
rendait insensibles aux flatteries intéressées de l’ennemi ; qui leur faisait renoncer, de gaîté de cœur, à tous leurs bietis,
alors qu’ils auraient pu les garder intacts,
récolter des honneurs, couler des jours
tranquille..., rien qu’en donnant une toute
petite entorse à leur conscience et à leurs
principes ! Sainte intransigeance qui nous
ferait rougir si nous la mettions en regard
— et nous devons l’y mettre — de l’opportunisme mentionné tantôt. Nous en connaissons tous quelques-uns, n’est-ce pas
(faisons abstraction des fluctuatiom d’ordre religieux) qui s’appliquent, leur vie
durant, à adapter leurs opinions en matière politique, sociale ou administrative,
à l’opinion en vogue, quelle qu’elle soit ;
toujours aux aguets, ^fin de découvrir à
temps de quel côté va souffler le vent ; toujours empressés de se mettre avec ceux
où üs voient qu’il y aura quelque chose à
gagner.
...Leur intérêt est toujours la boussole
Que suivent leurs opinions...
Foin des convictions sincères qui vous
« fatiguent et embarrassent » ! Voilà des
gens qui ne songeront jamais à s’inspirer
de Thistoire vaudoise et que la jeunesse
se gardera bien de prendre pour modèles.
Et que dirons-nous du courage moral
de nos aïeux, plus remarquable encore
que leur mépris du danger et leur vaillance sur les champs de bataille ; de cette
hardiesse de langage et de conduite qüi fit
r^miration de leurs ennemis même ; qui
1^ laissait inébranlables en face des injonctions ou des menaces des plus hautes
autorités, voire même de leurs princes,
lorsqu’on voulait les amener à transiger
avec leurs devoirs les plus sacrés. Et ils
ne se sont jamais demandée qu’une par
reille attitude pouvait leur coûter ! Aujourd’hui ? — Aujourd’hui nous en sommes
arrivés bientôt à avoir peur de notre oro- ’
bre ; à nous forger des dangers imaginaires ; à redouter de nous montrer des gens
de caractère ; à nous appliquer à pa,sser
inaperçus ; à nous interdire toute affirmation quelque peu hardie. Vous me direz
que les temps sont changés, que l’heuie
est à la prudence. — Il ne faudrait pourtant pas exagérer, et nous sommes sur la
voie de l’exagération, en train d’oublier la,
sage recommandation du général Beckwith : «Soyez constants et fermes».
Il est une leçon, qui mériterait à elle
seule tout un article, et à laquelle il vaudrait la peine de consacrer quelques lignes.
J’entends parler de la pureté et de la simplicité de mœurs de nos aïeux. C’est là
un point, hélas ! sur lequel nous leur ressemblons de- moins en moins ; ayons le courage de le reconnaître, malgré les appréciations trop bienveillantes de ceux qui
nous jugent encore à travers l’histoire et
les traditions du passé. Quel est l’adver'saire de bonne foi qui nous rendrait —
en plein XX.me siècle — le beau témoignage que rinquisiteur Rainier Sacco rendait à nos pères : « Ils sont réglés dans
leurs mœurs et modestes ; ils évitent l’orgueil dans les vêtements » : (aujourd’hui
nous sommes envahis, tout comme ailleurs,
par un luxe déplacé); «ils sont chastes...,
ils sont tempérants..., ils ne fréquentent
ni les cabarets, ni les danses » : (aujourd’hui notre jeunesse des deux sexes ne
s’interdit pas le bal public et nos cabarets
regorgent de clients...) ; « ils ne s’adonnent
pas aux autres vanités..., ils se gardent de
proférer des discours bouffons, de la médisance ou des jurements... ». Voilà ce
qu’ils ont été de tout temps ! .Puisse la
comparaison de leurs mœurs avec les nôtres nous être salutaire !
Quel magnifique sujet d’histoire vaudoise
pour nos unionistes !
Pour ne pas abuser de la patience du
lecteur, nous allons suspendre ces notes,
tout en reconnai^ant que notre sujet a
été à 'peine eflleuré. Il nous resterait à
souligner l'attachement de nos ancêtres à
la Parole de Dieu, ce qui leur valut le beau
qualificatif de « Peuple de la Bible » ; attachement qu’il faudrait encore comparer
à la très insuffisante connaiiæance de
%
l’Ecriture, des Vaudois de nos jours en
général et de nos enfants en particulier ;
mettre en lumière maintes autres vertus,
maints autres aspects de leur si noble et
si digne caractère ; et tout cela en vue de
notre éducation historique, morale et
religieuse. »
Nous allons demeurer fermement attachés à nos origines historiques et à nos
nobles traditions, auxquelles nous souhaitons de voir s’inspirer toujours plus l’élite
de notre - jeunesse, l’espoir de l’Eglise et
du Peuple Vaudois. ' j. c.
Il ist UH sol cou ronné de montagnes.
Riant séjour de bonheur et de paix.
Où le Vaudois cultivant ses campagnes
Trouve en tout temps le plus dcnix des attraits.
Ce sol fécond où la nature étale
Tous tes trésors ciu'clle a reçus des cievx.
C'est mon jmgs, c’est ma terré natale.
C’est le tombeem de nos vaillants aïeux.
Avea. trfDwport nous t’aimions, oh patriç,
Lorscpi’en pleurant il fallut te quitter ;
Sous tes grands bois, sur la rive fleurie •
Nous revenons encor nous abriter.
J’aime bien mieux ces paisibU’s retraites
Où l’on grandit sous te regard du ciel,
Que les i liés et les bruyantes fêtes
Où l’on, e.st loin, si loin de rEtcrnel !
L’air embaumé qu’en ces lieux on respire
Nous fait ni me, tes remparts de granit;
Ici l’on aime cl lù-bas on soupire,
Ici l’on chante et là-bas on gémit.
Ah, n'(dloiis pas sur les jilages lointaines
En élrangérs traîner nos pas errants!
Aimons nos champs, nos ravins, nos fontaines ;
Nos frais vallons aux parfums odorants.
Que plus jamais ces retraites si douces
N’aienl à pleuier l’exil de leurs enfants!
{Que CCS rochers où fleurissent Ic’s mousses
Puissent frémir aux échos de nos chants!
Sous l’étendard du'Dieu, de l’Evangile
Serrons nos rangs, soyons forts et vainqueurs.
Et cpi’à jamais dans cet heureux asile
Puisse te Christ régner sur tous les cçeurs!
Th. D. Malajm.
' Coirlis dimecratipe internatiogal
pourlaPaii.
Le Comité international d’Action démocratique pour la Paix vient de décider que
le Vl.me Congrès internaticmal aura lieu
en 1926, près de Paris, dans le roste domaine du Château de Bierviüe, à Boissyla-Rivière (Seine-et-Oise).
Parmi les membres du Comité, que préside M. Marc Sangnier, on relève notaminent les noms de MM. les professeurs
Ruyssen, Louis Rolland, Prudhommeaux
(France); le professeur Quidde et le député Joos (Allemagne); Sir Willoughby
Dickinson et miss Ruth Fry (Angleterre) ;
le ministre Mataja et l’ancien ministre
Redlich (Autiiche); le sénateur Carnoy et
le député Heymann (Belgique); le prince
Ruffo della Scaletta, du parti populaire
italien ; les députés Cahen, Dupong et Wilhelm (Luxembourg); Henri Golay, du Bureau International de la Paix (Suisse);
2
-H
iii
Mgr Gonzalo Sanz (Espagne); MM. les
professeurs Ehretas et Bucys {Lithuanie),;
Serrarens (Hollande), etc...
Cette manifestation internatioriale aura
lire importance toute particulière. Les
principales questions inscrites à l’ordre du
jour du Congrès étant : les tendances morales, sociales et politiques de la jeunesse
contemporaine dans les différentes nations,
la situation économiqué des divers milieux
de cette jeunesse après la guerre, les caractères et la force des principaux mouvements de jeunesse travaillant dans un
esprit de paix, on prévoit que ce Congrès,
plus encore que les précédents, réunira à
Bierville une grande foule de jeunes gens
venus de tous les pays.
. Le Congrès proprement dit aura' lieu
du 16 au 22 août 1026. Mais, à l’occasion
du Congrès, des manifestations multiples
et variées seront organisées à Bierville,
pendant toutp le durée du mois d’août.
Afin de faire face à la grande affluence
qui se pressera à Biei’ville pendant tout
ce mois d’août 1926 et d’hospitaliser tous
lés congressistes, d’importantes dispositions matérielles seront prises : aménagement de nouveaux locaux, indépendamment du Château et de ' THoteUerie de
Bierville, construction de baraquements et
de tentes, Ic^ement chez l’habitant dans
les communes voisines, services spéciaux
d’automobiles,' etc.
Pour tous rer^seignements, s’adresser à
M. Georges Hoog, secrétaire général du
Comité international d’Action démocratique pour la Paix - 34, Boulevard Raspali
- Paris (7).
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nous rappelons que la soirée récréative du 17 février sera répétée samedi
soir, 20 courant, à 8 heures précises.
ÇONSTANTINOPLE. M. Henri Trou, cidevant professeur de langue française au
lycée italien de Salonique, vient d’être
transféré à Constantinople en qualité de
professeur de la mênw langue au lycée
italien de cette ville ; ce dont nous tenons
à le féliciter. )
LA TOUR. Nous ne voulons pas manquer de saluer l’apparition d’un nouveau
confrère, L’Alpino, résultant de la fusion
des deux feuilles locales II Pellice et VAvvisatore Alpino, et dont le premier numéi o
a paru vendredi dernier. La direction en
est confiée à notre jeune collègue M. le
prof. Albert Sibüle. I.ie nouveau journal a
le rare avantage de jouir de la plus complète indépendance à tous les pointâ de
vue, et se propose de travailler sérieusement et uniquement en vue du bien matériel, intellectuel et moral de la population de nos Vallées. Nous l’accompagnons
de nos meilleurs vœux en lui souhaitant
un grand nombre de lecteurs et d’abonnés.
— La deuxième des conférences de culture données sous les auspices de la
« Dante Alighieri » eut lieu samedi dernier, à l’Aula Magna, où M. A. D. Coda
entretint un public nombreux et choisi du
BieUais, ses beautés et ses industries, à
l’aide de magnifiques projections lumineuses. Une conférence, soigneusement préparée, richement documentée sur les
beautés naturelles, sur les puissantes
industries d’une des plus remarquables
et des plus prospères régions de notre Rémont et que le public a très vivement goûtée et fort applaudie.
— L’Emancipation a été rappelée dans
notre Paroisse par les commémorations et
manifestations que voici :
1° Dimanche 14 courant, culte de circonstance, devant une nombreuse assemblée,
avec un bon discours, imprégné de patriotisme vaudois, du pasteur M. J. Tron,
2“ .Dimanche soir (14 courant), à SteMarguerite, devant une salle bondée, M.
le prof. Jahier commémore Henri Arnaud
en nous exposant avec force et efficace la
belle biographie du héros que nous mentionnons dans une.autre partie du journal.*;"
3" Mercredi 17, à 10 h. du matin, fête
des enfants 'au temple, le plus beau numéro du programme, comme toujours.
Toujouis le même spectacle pittoresque ^
du long défilé de nos centaines d’enifants
qui, drapeaux au vent, font leur entrée
triomphale dans l’église, où un public, plus
nombreux que de coutume, les attend avec
impatience. Et là, allocution d’usage aux
enfants... et aux grands, du Pasteur ; récitations de poésies de sujets les plus divers ; chants collectifs sous la direction de
M. Mathieu ; chants exécutés en particulier par telle ou telle autre école dont on
goûte tout spécialement : la Marcia reale,
le Cantique d’Arnaud et un petit chœur
finement exécuté par les orphelines. Suit
la distribution, aux enfants, de la brochure
d’Arnaud, accompagnée d’un petit pain, ^
d’une orange et d’un morceau de chocolat... ; et l’assemblée s’écoule. ^
4° A midi et demi, banquet traditionnel
de 150 couverts, à la Pension Mcüan. Nous
n’avons pas eu l’avantage d’y prendre part,
mais il nous revient que tout alla à souhait:
service irréprochable à tous les points de
vue, enthousiasme et cordialité d’usage,
discours en parfaite harmonie avec la solennité, de MM. Jules Tron, Mario Falchi,
Jean Jalla, Etienne Eynard, Théophile Malan, plus une jolie poésie de sujet vaudois,
de Parvus. "
5" Soirée récréative organisée par l’Union
Chrétienne de l’endroit, avec la collaboration efficace de quelques demoiselles de
bonne volonté, de deux ou trois de nos
meilleurs dilettantes et surtout de la Chorale da La Tour, dirigée par M.mè Balma.
Inutile de dire que l'Aula Magna était
remplie jusque par dessus bord et qu’on a
applaudi à tour de bras soit les chœurs :
Le Retour ddTexil, Le Cantique d’Arnaud,
etc. ; soit la représentation du drame patriotique Romantidsmo, où bon nombre
d’acteurs et d’actrices — que nous nous excusons de ne pas nommer — ont su se
pénétrer de leur rôle qu’ils ont joué à la
plus complète satisfaction du public. On
se demande, cependant, si une production
théâtrale sur un sujet d’histoire vaudoise
(d’un ton mesuré, bien entendu) n’aurait
pas été mieux en harmonie avec la
solennité ?
RIESI. Jeudi 4 courant, de 2 heures à 4,
notre Société des dames a reçu la visite
de M.lle Meynier, vice-présidente du Comité international, et de la secrétaire,
M.me Bertrand. Accompagnée par M. Calogero Bonavia, de Caltanissetta, elles tinrent une réunion chez notre pasteur M.
A. Mingardi. Notre Association de Riesi
est dirigée par l’excellente maîtresse de
nos écoles, M.lle Joséphine D’Antona, qui
s’en occupe avec des résultats très satisfaisants. S. Ferro.
SAINT-JEAN. A propos de la dirmique
ci-dessous, que nous avons reçue mercredi
10 cour., à 3 h. 1)2 de l’après-midi, nous faisons observer une fois encore à nos aimor
blés correspo)idants, qu’il nous est' matériellement impossible d’insérer des nouvelles ne nous parvenant pas au moins dans ta
matinée du mercredi. Qu’on se le dise !
Réd,
La « Zambezia » a eu le privilège d’avoir,
mardi 2 février, deux demoiselles missionnaires de passage aux Vallées Vaudoises.
Après quelques paroles de chaude bienvenue de la part de la présidente M.me Jalla,
on entendit successivement M.Ue Jugler,
infirmière, qui nous intéressa en nous faisant connaître l’œuvre médicale à laquelle
elle a donné son cœur et sa vie tout entière. Ensuite M.lle Dogimont nous parla
avec enthousiasme du beau travail que
Dieu accomplit par les missionnaires et
nous dit les bond résultats que donnent
les internats de jeunes filles sur les différentes stations et tout spécialement à
Seshéké où elle travaille depuis plusieurs
années. Les changements opérés chez ces
fillettes qui ont vécu sur les statiops dans
une atmosphère familiale et chrétienne sont
vraiment lemarquables.
1k
Nous voulons remercier encore ces demoiselles de nous avoir accordé cette bonne
après-midi, malgré leur fatigue, et nous
leur souhaitons toujours plus de joie dans
leur œuvre si difficile, et pourtant si
pleine d’encouragements.
—" La. série de réunions d’appel, organisée sous ia présidence de M. Hunter,
déjà très favorabloment connu dans notre
Paroisse, vient de se terminer et laissera
ün souvenir béni pour bien des cœurs. Les
sujets variés, présentés de façon remarquable, avec beaucoup de .force, de conviction, de chaleur, ont été suivis et appréciés par de magnifiques auditoires qui allaient chaque soir en augmentant.
Une réunion plus intime a été tenue le
jeudi après-midi, dans le même local, où
M. Hunter s’est adressé-tout spécialement
aux mères et aux jeunes filles accourues
de près et de loin.
Nous sommes persuadés que de saintes
résolutions durables auront été prises
après des exhortations aussi directes et de
si pressants appels, et que des vies entières se seront, engagées plus résolument
au service du Maître Sauveur.
Notre reconnaissance la plus profonde,
ainsi que nos remerciements les plus vifs
suivent M. Hunter dans son ministère si
vaste, révangélisation des pays de langue
française, et nous demandons à Dieu de
bénir pour les âmes son passage parmi
«
nous.
— Une très belle réunion d’actions de
grâce, le dimanche soir, a attiré une nombreuse assistance. La Salle’ Albarin était,
une fois de plus, bondés, ce qui prouve
que la semence si abondamment semée la
semaine dernière, n’a pas été jetée en vain.
Après une méditation appropriée du Pasteur, on entendit deux autres allocu- ,
tions, et quelques frères firent monter à
Dieu des prières d’humiliation et de
reconnaissance. ,
— Nous rappelons que la fête de l’Emancipation sera célébrée comme d’habitude
par la fête des enfants, à 10 h. du matin,
dans le temple. A midi et demi, dîner en
commun à la Maison Vaudoise. Prix,
*
L. 12,50, vin non compris. Le soir, à 8 h. 30,
à la Salle Albarin, soirée traditionnelle
préparée par l’A. C. D. G. en collaboration
avec quelques demoiselles. Le public est
cordialement invité à prendre part à ces
différentes manifestations de joie. Y.
— M. le prof. Jean Jalla a donné, dimanche soir, 14 courant, devant un très bel
auditoire, une conférence sur Saint-Augustin, le plus évangélique des Pères de
l’Eglise. Comme on ne peut parler d’Augustin sans parler de Monique, sa mère,
aux prières de laquelle on doit sa conversion, M. Jalla retraça en quelques mots ce
beau caractère de femme pieuse et fidèle
qui suivit son fils jusqu’au jour qui marqua le point de départ de sa conversion,
puis parla de son enfance, de sa jeunesse
orageuse, de ses études, de ses luttes entre les deux hommes en lui, et enfin de
ses écrits, lorsqu’après sa conversion il fut
attiré vers la vie religieuse en abandonnant la vie de dissipation .qu’il avait menée jusque-là.
Nous remercions très sincèrement M.
Jalla pour sa conférence, qui n’a pas été
seulement très intéressante, mais qui a
été une source d’inspiration tout en donnant des leçons très pratiques et de bons
enseignements.
— Mariages : Le 6 février a été béni
le mariage de M. Ricca Ferdinand et de
M. lle Costabel Emma Joséphine, et le 13
courant celui de M. Albert Louis Benech
et de M.lle Louise BeneCh. Nos meilleurs
vœux accompagnent les époux. Y.
—- Refuge Roi Charles-Albert. A propos
des contributions des Communes en faveur
du Refuge, on nous prie de faire savoir
que la Commune de Luseme Saint-Jean
a porté, elle aussi, et depuis le 1918, sa
contribution annuelle à 400 lires. Ce qui
est parfaitement vrai, et nous le constatons avec grand plaisir ; seulement, la contribution j)our l’année 1925 a été versée
trop tard au Trésorier de l’Œuvre pour
pouvoir figurer dans le Rapport annuel de
1925.
NOUVELLES POLITIOUES.
La polémique italo-allemande au sujet
du Haut-Adige (les Allemands s’entêtent
à l'appeler encore Sud Tyrol) qui a attiré
l’attention de l’Europe entière, peut être
considérée comme close. Après la réponse
que le ministre allemand des affaires étran- ^
gères, hon. Stresemann, a faite .au discours de M. Mussolini, en tâchant d’en atténuer
les affirmations, en désavouant le boj'cot- ^
bage de nos marchandises et en reconnaissant le bon droit de Tltalie sur le Haut-^
Adige, M. Mussolini a répliqué, au Sél^at,
sur un ton plus modéré mais sans changer
d’une ligne ses précédentes affirmations.
Sur la déclaration formelle de notre premier ministre que l’Italie ne tolérera pas
d’intromission dans sa politique intérieure,
et repoussera tout recours ou intervention
d’aucune assemblée ou conseil, la presse et
le Gouvernement allemand ont cr u bon de
s’en tenir là, faute de nouveaux arguments
et surtout en présence de la fermeté (ju’a
démontré_M. Mussolini, fermeté unanimement appuyée par tout le peuple italien.
Le Sénat a discuté et approuvé les accords de Washington et de Londres poufi,
le règlement de nos dettes. Au cours de
la discussion, le sénateur Volpi a renouvelé
les déclarations faites à la Chambre.
Le procès pour la Banque di Sconto continue, à Rome, devant la Haute Cour de
Justice. Plusieurs personnalité de la finance et de la politique ont été interrogées pour illuminer la justice. Une requête de la défense, pour obtenir l’acquittement des coupables sur la base d’une expertise qui permet d’exclure la banqueroute frauduleuse, n’a pas été reçue par
la Haute Cour, qui désire apurer les res-,
ponsabilités de la grave faillite de cette
Banque qui a été funeste à beaucoup de
monde.
w
Le monde des joueurs de ¡Lotto a été
mis en agitation, durant ces dernières se
'm
4>
M
f
maines, par un cabaliste de S. Ferdinandô
di Puglia, qui s’est lendu célèbre en toute
rrtalie pour avoir proposé chaque semaine
les numéros qui devaient sortir de l’uine
et faire gagner des millions à ceux qui les
auraient joués. Cependant, les derniers numéros qu’il avait donnés ne sont pas sortis et les caisses de l’Etat se sont enrichies
de 80 millions de lires! Le Gouvernement.,
devrait ériger un monument à ce cab>aliste
qui a bien mérité du trésor public.
— France. La crise financière française
est loin d’être résolue et le Parlement continue à se perdre en de vaines querelles
et de longs discours qui n’apportent aucun résultat palpable si ce n’ét celui d'ep
éloigner toujours plus la solution malg'ré
la situation critique des finances. Une série
de votations contraires, à la Chambre, a
remis en danger le Cabinet Briand. Los
projets financiers de M. Doumer ayairt
été retouclrés sur divers points, l’équilibre
du budget ne peut plus s’obtenir à cause
de 400 millions de nouvelles entrées qui
ont été retranchées. La discussion continue
jour et nuit, sans, pour cela, en arriver à
trancher la question une fois pour toutes.
— Genève. L’Allemagne ayant demandé
dernièrement d’entrer dans la Société des
Nations, l’assemblée générale a été convoquée pour le 8 mars, pour délibérer sur
son acceptation. (Dans l’entretemps, au
dire de la presse anglaise, des manœuvres
seraient faites par la France pour faire %'j
entrer dans le Conseil quelques nations ^
comme l’Espagne, la Pologne, le Brésil, en
vue d’augmenter son influence et d’isoler
l’Allemagne qui y a sa place assurée. Il i,.
s’agirait donc d’augmenter le nombre des .Si
sièges du Conseil ; cependant rien de positif n’a été décidé et tout est encore en '• '
suspens. U
— A’ propos de la Conférence sur le ’
désarmement, le Gouvernement russe au- rait repoussé toutes les propositions du
Gouvernement suisse, ce qui ferait douter!
de sa participation à la Conférence ; )*
Suisse, de son côté, rejette toute responsabilité sur les Soviets. »
— Espagne. Le maréclial Pétain a eu
un colloque avec De Rivera, premier ministre espagnol, pour fixer les plans de ^
prochaine campagne.au Maroc, qui devrait
marquer la victoire définitive sur les rebelles de Abd-El-Krim, dont le nombre se
3
>8'
f
r
li
réduit peu à la fois, grâce à la propagande
des Gouvernements français et espagnol.
— La magnifique traversée de l’Atlantique (10.000 km.), effectuée, au moyen
d’un hydroplane — fabriqué en Italie —
par quatre aviateurs espagnols, a suscité
un grand enthousiasme en Espagne et surtout dans l’Amérique latine, à Rio de Janeiro, Montevideo, Buenos-Ayres, où les
courageux pionniers de l'air ont été l’objet de manifestations grandioses. t.
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niourelles et laits diTers.
Le numéro du 12 courant, de L’Eglise
Libre a paru bordé de noir pour la mort
de son directeur, M. le pasteur Maurice
Hiisch, décédé presque subitement dans la
matinée du 7 février. Tout le monde sait
(pie M. (Hirsch ne jouissait pas, depuis nombre d’années, d’une très forte santé, et«■que sa vue, qui s’affaiblissait toujours
plus, ne lui permettait plus de lire ni
d écrire quoi que ce soit ». Mais toutes ces
infirmités réunies ne l’ont jamais arrêté
dans son activité débordante de pasteur
et de journaliste : pasteur de la paroisse
de Passy, aumônier parmi-les prisonniers
dé la Maison centrale, évangéliste attaché
à la Miæion populaii'e du faubourg Sébastoi>ol, directeur de L’Eglise Libre qu’il rédigeait en grande partie sous deux ou'trois
pseudonymes. Tous ceux qui ont connu le
pasteur s’accordent à dire qu’il a fait une
œuvre bénie, particulièrement auprès des
humbles et des déshérités au cours de sa
longue carrière où il a, prêché surtout
« pa’- l’exemple de sa patience dans les afflictions et sa grande ferveur ». Quant au
journaliste, on ne pourra jamais lui décerner trop d’éloges pour ses talents exceijtionnels, sa rare compéf;ence à traiter
les sujets les plus divers et sa remarquable originalité, servie par une plume incomparable et une mémoire prodigieuse.
Nous sympathisons avec le protestantisme français, qui vient de perdre un de
se» ouvriers parmi les plus distingués, et
tout particulièrement avec L’Eglise Libre
qui. de l'aveu d’un de ses rédacteurs, « a
fait une perte immense, encore incommensuî able ». j. c.
ü: Kî «
lM)is le monde cathMique. Les catholiques sérieux sont soucieux non seulement
parce qué l’Eglise perd des fidèles, mais
parce que les fidèles eux-mêmes se laissent gagner par l’esprit païen. Les serviras religieux ne sont, iwur certaines femmes du monde, qu’un pretexte à montrer
de nouvelles toilettes et à étaler un luxe
qui ne s’accorde ni avec la simplicité évangélique ni nrême avec la pudeur la plus
élémentaire. I^es autorités religieuses ont
dû intervenir et ont fait placarder, «dans
la plupart des^ Eglises, des avertissements
concernant la toilette des femmes. Cela ne
suflit pas, paraît-il.
La Libre Belgique raconte que dernièrement le R. P. Lekeux, l’auteur de Mes
doîtres sous la teinj>ête, laissa s’échapper douloureusement, mais énergiquement,
l’amertume de son âme avant de commencer son sermon. « Je regrette, dit-il, de devoir prendre la parole dans une Eglise profanée par la présence de certa.ines personnes aussi peu décemment vêtues. Comment ! je vais vous parler de la passion
du Christ, et vous venez le contrister par
le spectacle de votre dévergondage donné
au pied de ce chemin de la croix qui va
être béni ? Eh bien ! ce ne sera pas vrai ».
Et, désignant du doigt la dame la plus
rapprochée de la chaire : « Sortez, Madame ». Et la dame est sortie. Il voulut continuer l’exécution, mais les intéressées eurent vite fait de rectifier leur toilette.
l^e R. P. Lekeux est coutumier du fait,
paraît-il. Il lui arrive de faire le tour de
l’Eglise avant de monter en chaire et
d’expulser toutes les personnes à mise
iJU'orrecte.
Calvin ne sentirait-il pas une âme sœur
sous la bure de cet énergique franciscain ?
{Semaine Religieuse).
* Hi !Ü
Angt.ktrrre. La situation des écoles du
dimanche paraît si gravement compromise, que le journal officiel des écoles du
dimanche, The Sunday Schod Chronicle,
demande l’avis des personnes compétentes
sur la création d’une Commission « interdénoininationnelle » chargée d’une enqfuête
à ce sujet. Il semble que les méthodes suivies encore aujourd’hui ne répondent plus
aux besoins actuels, ou que l’organisation
qui préside de haut, de trop haut peutêtre, à la conduite des écoles, ait perdu
le contact avec les intéressés, c’est-à-dire
avec les élèves des écoles dominicales. Quoi
qu’il en soit, le nombre de ces élèves diminue un peu partout, tandis qu’augmente le contingent des moniteurs. Fautil rendre ces derniers, responsables, du
moins en partie, de ce déficit ? Est-il vrai
que les enfants, qui reçoivent toute la semaine l’enseignement de maîtres qualifiés,
ne prêtent qu’une attention distraite à
la parole de moniteurs parfois pris au
hasard, et qui sont en général de simples
« amateurs » ? Toutes ces questions doiveirt être sérieusement étudiées, et sans
doute méritent d’être envisagées franchement — même ailleurs qu’en Angleterre.
{Evangile et Liberté).
^ _Ü! * *
Guerre à la guerre. Le 20 décembre 1925
a eu lieu, dans la catliédrale de St-John
the Divine, à New-York, un service religieux qui dut être fort impressionnant.
Une foule comptacte remplissait l’édifice,
lorsque, traversant lentement la nef centrale, à la suite de quarante ecclésiastiques
de diverses Eglises, une étrange procession
s’avança jusqu’au chœur : c’étaient sept
groupes d’officiers, portant les drapeaux
de sept nations et accompagnés des ambassadeurs de chacune de ces nations. Or,
les étendards qui se côtoyaient fraternellement étaient ceux de rAllemagne, de la
France de la Grande-Bretagne, de la Belgique, de la Pologne, de l’Italie et de la
Tchécoslovaquie. Avec eux le drapeau américain. Ce fut la première fois, depuis la
guerre, que ces emblèmes flottèrent côte
à côte et ce fut sans doute aussi la première fois, depuis 1914, que l’on voyait le
drapeau allemand dans une église aux
Etats-Unis.
Mais, grâce à la Conférence de Locarno,
des faits se produisent qu’on eût jugés
impossibles, il y a un an, et le but de
cette cérémonie mémorable était précisément de « célébrer Lqcarno » par un service religieux solennel.
Dans un discours émouvant, le docteur
Manning, évêque de l’Eglise protestante
épiscopale, s’écria ; « De cette grande et
représentative assemblée, nous envoyons
au Sénat des Etats-Unis le message suivant : Il ne sera pas permis à un petit
groupe d’irréconciliables d’empêcher plus
longtemps l’Amérique de faire ce qu’elle
doit au monde. Le jugement et la conscience de notre peuple sont en plein accord; sur ce point, avec notre Président :
notre entrée dans la Cour internationale
de Justice ne doit plus être renvoyée ».
{Semaine Religieuse).
:ü H: *
Grèce. Un important concüe en perspective. L’excellente revue» Das Evangelische Deutschland nous apprend qu’à l’instigation du Patriarche œcuménique de
Constantinople, un concile œcuménique
des Eglises grecques orthodoxes se réunira,
au temps de la Pentecôte, sur le mont
AtKos.
Ce concile s’occupera surtout de deux
questions : 1° Révision de tout le droit
canon, de façon à le mettre d’accord avec
la situation actuelle de l’Eglise orthodoxe ;
2“ Union de toutes les Eglises chrétiennes
dans l’amour du Christ. Les Eglises orthodoxes sont seules «invoquées officiellement, mais on admettra volontiers la présence de délégués d’autres Eglises qui ne
pourront prendre part aux votes. Le vent
de Stockholm a soufflé.
On veut, à cette occasion, mettre fin au
schisme de l’Eglise bulgare, qui date de
1872. Des n^ociations ont déjà eu lieu à
ce propos. Les Patriarches d'Antioche,
d’Alexandrie, de Jérusalem, de Serbie et
de Roumanie ont déjà promis leur i>articipation. Seront présents aussi les anciens
patriarches œcuméniques Meletios et Constantin. On est encore en pourparlers avec
les représentants de l’Eglise russe, dont
la présepee est vivement désirée.
C’est le Patriarche de Constantinople
(œcuménique) qui présidera le concile.
I^es patriarches, métropolites, archevêques,
etc., avec voix délibérative, seront au
nombre de cinq cents, et Ton estime à un
millier celui des assistants de moindre
dignité et des envoyés des diverses Eglises.
On a choisi le mont Athos comme lieu
de réunion de toutes ces Eglises autocéphales et passablement nationalistes, parce
qu’il constitue une manière de terrain
neutre. La Sainte Montagne (Hagion Oros),
en effet, forme un Etat libre de 314 kilomètres carrés de superficie, avec 5.140 habitants, tous du sexe masculin. La consti
tution de cet état de moines date de 969,
et celui-ci a continué de s’administrer luimême durant tout le temps de la souveraineté turque (1430-1913). Il possède 20'
couvents grecs qrthodoxes et la haute surveillance y est discrètement exercée par
un.sous-préfet grec. Ces couvents sont célèbres par leurs meiveilleuses bibliothèques, riches en manuscrits précieux, qui
attirent des savants du monde entier. On
ne saurait donc choisir cadre plus approprié pour un concile, car le mont Athos
dit vraiment la gloire la meilleure et le
passé le plus grand de l’Eglise orthodoxe.
{Semaine Religieuse).
.***
Au pays où la science est devenue la
religion. - Le régime scolaire.
Avant la guerre, quand sévissait le tsafisme obscurantiste, on comptait en Russie 62.000 écoles primaires avec 4.200.000
écoliers. Sous le régime de progrès des Soviets, il n’en reste plus que 49.000 avec
8.700.000 élèves.
En 1921, ü y avait 3.700 écoles moyennes. Trois ans après, il n’y en avait plus
que 2.028.
En 1923, 4.000 écoles maternelles et
brèches garclaient 213.000 enfants ; en 1924,
44.000 enfants seulement trouvaient place
dans les 715 établissements subsistant.
Encore ces chiffres officiels sont-ils, de
Tayeu des Izvestia, sujets à caution, car ce
journal bolcheviste nous apprend qu’une
enquête faite dans la région de TAmour démontra que le 33 0|0 seulement des écoles
officiellement enregistrées fonctionnaient
réellement.
L’infortuné Lounatcharsky a eu au moins
le courage de voir et d’avouer l’étendue du
mal dont il n’était pas capable d’enrayer
les progrès.
Eri 1924, il écrivait : « Nous avons ruiné
^Tœuvre dont nous étions si fiers » {Izves.iîa, 10 octobre 1924).
* L’Université de Léningrad, pour ses travaux scientifique, ne reçoit que la « centième partie » des fonds dont elle disposait
avant la guerre. « La conséquence en est,
dit le Lerüngradskaÿa ¡Pravda du 7 mars
1924, la stagnation complète de la vie aca.démique. Est-il besoin de parler d’appareils
scientifiques et de livres indispensables
lorsque les tables et les chaises font
défaut!». ,
40 OjO des établissements scolaires sont
devenus complètement inutilisables. Manque de papier, d’encre,, de plumes. Les élè- ,
ves tracent leurs devoirs sur le plancher et ^
sur les murs au moyen de la suie pu d’autres matières colorantes. Il arrive souvent
qu’ü n’y a ni tables, ni chaises, ni même de
tabourets dans les salles d’études.
En guise d’alphabets, il arrive qu’on en
est réduit à se servir des inscriptions portées sur les boîtes d’allumettes.
(Dans certains gouvernements les maîtres
d’école meurent littéralement de faim.
Zinovieff a vu pire encore. Dans un de ses
discours il a signalé des cas nombreux « de
mort prématurée, de maladies, de suicides
et de prostitution ».
Bref, pour un grand nombre d’instituteurs, la misère noire, en guenilles, avec
ses conséquences les plus dégradantes.
R. Genton, Homme libre, 1-9.
(De Foi. et Vie).
BIBLIOGRAPHIE.
C. BonaMa : Santità. del nostro tempo L. 10 - Quaderni di « Bilychnis », 1925.
N’étant pas théologien, nous préférons
la première partie de ce cahier, qui nous
paraît écrite pour un public plus vaste
que celui des « spécialistes » auquel s’adressent, en général, les écrivains de la plus
belle et importante revue d’études religieuses d’Italie. Et c’est —■ à notre avis — un
mérite qui n’est pas du tout négligeable :
car nous croyons-que le devoir d’un écrivain est d’écrire, non seulement pour un
petit nombre de privilégiés, mais pour le
grand public, tout court.
Dans cette première partie, l’auteur
nous expose,, en quelques pages très agiles
et robustes, ses idées sur ce qui constitue
la sainteté de notre temps, sur l’anglicanisme, sur la vocation mystique du protestantisme, etc., ou bien il nous donne le
portrait de quelques-uns de ceux qui sont
considérés comme les représentants les plus
en vue, en Italie, d’une certaine religiosité superficielle ou tout à fait sui generis:
Giuliotti, Papini, Buonaiuti, qu’il traite
comme ils le méritent, trop sévèrement
peut-être le dernier, qui doit être un grand
malheureux, plus qu’uU orgueilleux, et digne de piété plutôt que de blâme, de notre sympathie et non pas de notre dédain.
Les autres considérations, groupées au
tour des deux titres : Le Seigneur et L’Eglise de patite ou de c/uiMme, auraient gagné, selon nous, a etre publiées comme ear *
hier à part; ce qui auraitmendu plifâ homogènes Tun et l’autre cahier. Th.
***
LES BROCHURES du «17 février».
ILa Société d'Histoire Vaudoise a publié,
cette année encore, deux brochures du 17
février et toutes les deux sur le même
sujet ; Henri Arnaud, dans le but œaentiel
de faire connaître à tous les membres de
nos églises la figuré si intéressante et si
remarquable du héros vaudois, Tannée même où Ton se prépare à lui inaugurer un
monument dans le voisinage immédiat de
la « Maison Vaudoise » rappelant la Glorieuse Rentrée.
La brochure en langue italienne est due_
à la plume du président de la Société, M.
le prof. David Jahier ; celle en langue française à notre historien M. J. Jalla. La première est destinée plus particulièrement
aux familles de nos églises de la mission ;
la deuxième, à nos familles des Vallées et
de l’étranger. Les deux études, ayant chacune ses qualités caractéristiques, se complètent : M. Jalla suit l’histoire et la tradition pas à pas, avec un stile simple,
adapté à la moyenne culture des lecteurs ;
M. Jahier a eu l’heureuse idée de diviser
la biographie — racontée avec brio et une
forme incisive — en paragraphes qui
ajoutent à la clarté du récit. Les deux Ont
droit à la vive reconnaissance. de n(»
églises. ’
Hôpitaux Vaudois.
Fleurs en souvenir de M.me Fanny Tron:
' Union Chrétienne des Mères, Massel, L. 50.
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Paul feu Paul, Id. - Negrin J. Daniel,- Id.
- Bertin Marie, Id. - Bertin Judith, Id. Geymonat Susette, Id. (2) - ArtuiS Joseph,
Id. (2) - Cafìarel Jean, Id. - 'Geymonat
Joseph, Id. - Pontet Paul, ancien, Id.
Geymonat David, Id. (1) - Favat J. Et.„,
Id. - Negrin David. Id. - Geymonat Anne,
Id. (2) - Michelin-Salomon J. Daniel, Id.
(2) - Bertinat J. Daniel, Id. (0,50) - Catalin Jean, syndie, Id. (2) - Mondon David, Id. - Mondon J. Jacques, Id. - Barojin
Madeleine, Id. - Charbonnier David, Id.
(1) - Pontet Maria, Id. - Charbonnier Samuel, Id. - Pontet Paul feu Jacques, Id.
(2) - Mondon David, Id. - Geymonat Paul
de Jean, Id. (1) - Davit Daniel feu Joseph,
id. - Garnier Marie, Id. - Michelin-Salomon
Paul, Courtil, Id. - Geymonat Marie, Id.
(2) - Negrin Elisée feu Elisée, Id. - Ecrtinat Paul, Id. - Sappé Marie, Diogheria,
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