1
iivef
i^tUX D ABONNlàlMKNT PAK aN
Italie
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ANNÉii XàXUi N. 49.
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Jean JaÜa, prof., Torre Pellice,
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L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Y >UH I
„ ortoi imuijiiia. t«l- l.M. Sui vaut la véritB avec ^ ctiantù. Bgh. IV,15. lii^to^i
eguo vioiitio. VI, 1
O III III ni r c :
Comluit.ü itioi'ale des liotnines qui exercent
l'art de guérir — Nécrologie: ["aul
Robert — Pour la transformation de
l’hospice des catécluimèues — Missions
— Nouvelles religieuses — Bibliographie — Info rimiti on s — Revue politique ~ Souscription -- .fvis.
CONDUITE MORALE
(es iiMimes (iii exercent l'art (e miêrir
Kxhortatioiis adressées à une
classe de médecine par un professeur d’anatomie et de physiologie
Ayez loujoui's, messieurs, un^respecl sacré pour ta vérité. Si la
vérité est te graml !>ien moral de
la sociélé, c’est aussi chez l’imlividu
la ¡H'emière base d’une conduite
lionnête, un élément dont toutes les
autres vertus ne sont ijue des modifications.
Il est peu lionorahle pour notre
profession (¡u’on nous ait si souvent
re[)ioché le défaut de véracité. On
(irélend qn’il est nécessaire de cacher au malade et à ses amis la
nature et le danger de son état,
et qu ’ un médecin est excusable
lorsqu’il ne dit pas la vérité dans
ces occasions. Mais te médecin mlelligeut, qui n’a que des vues honorables et qui part de principes
élevés, ne sait aucun gré de cette
a[)ologie. Il n’a pas besoin de recourir au mensonge pour se mettre
à l’abri du re’proche d'erreur nu
d’incapacité. Il ne désire p'as de
montrer plus de difficultés ^qu il y
en a dans le cas liont il s occupe,
ni d’augmenter l’importance des
cures qu’il opère.
Quoi qu’il V ait cerlainetnenl des
cas où il est “u tile que le médecin
cherche à relever l’espérance de
son malade, ou à dissiper ses craintes,
ce ne doit jamais être aux dépens
de la vérité. Cacher à un homme
mourant sa situation, ce n’est pas seulement porter atteinte à la vérité,
c’est de plus violer les règles sacrées
de l’honneur et de la justice.
Conservez, messieurs, un saint
respect pour la vérité; qu’elle soit
votre étoile polaire, elle éclairera
voire moralité dans toutes les situations de la vie. Soyez assurés que
partout où manque ce principe on
cherchera vainement d’autres vertus.
* A
Soyez attentifs aux soulîrances du
pauvre, Cette vertu a toujours émi-
2
3S0
noriiment. disliiigu6 noire profession.
Dans tons les temps et dans tons
Je-s pays, ils ont éié rares ie-s médecins a.ssez dépourvus d’hiirnanilé
pour refuser l’office de leur minis1ère à l’homme indigent, ou a.ssez
hassement intéressés |)oiir exiger
de lui une l'élnbulion qui pouvait
procurer queh|ue soulagemeid. à sa
misère. Les hommes les plus disliiigués de notre profession ont constamment regardé 1 ’ a.ssistance du
pauvre comme un devoir, et même
un privilège. Aucun d’eux n’a pourvu
aux hesoins pressants de cette classe
lie la communauté sans en êti'e am[>lernent récompensé.
Ayez soin de vous accoutumer à
un style de coriver.sation pur et
élevé, à celte urlianité, celte douceur de manières qui armouceiit la
bonté du cœur. Ces formes douces
et polies Üiiient la pratique du médecin. Je dirai même qu’elles lui
Hont indispensables. Etudiez-vous
donc, messieurs, à inspirer aux personnes remises à vos soins, la conliance, la gratitude et le re.speci ■
qu’on trouve dans votre manière
d’étre la douceur unie à la fermeté,
la condescendance avec la dio-niié’
la gravité des manières avec la sérétnlé de caractère.
Observez teligiemsement le jour
' U sabbat. On reproche aux hommes
de notre prole.ssion de négliger trop ■
œ devoir. Au lieu de dèsliner «4
jour au culte et à de sérieuses réllexions, tro|) souvent ou le consacre
aux etudes de .sa [)rotession, ou à
■ des devoirs (jui pourraient être égalenienl bien rerniilis dans nn autre
jour de la semaine. Quelques médecins reservent pour le dimaucbe
les visUes de consultalioii, ou les
ujiéralions cliirurgicales qui ii’oiil
rien de fuessant; et cela [larce iiue
c'est un jour de repos où ils peuvent plus commotiémeiit se réunir
avec leurs confrére.s.
L’observation de ce joui' et des
exercices religieux à votre portée
est un devoir que vous êtes tenus
de remplir autant qu’il est compatible avec l’urgence dos cas commis
à vos soins; il sera bien rare que
cette urgence soit telle, ou que votre
pratique soit si étendue, (pi’il vous
faille, pour votre état, plus de temps
que celui qui s’écoule entre les exercices du culte public.
Une autre haliitude que je vous
recommande ans.si, est de desiiner
tous les honoraires du jour du sabbat
à des œuvres de cbarilé.
Soyez en garde contre tous les
sentiments irréligieux, f.orsque nous
considérons le caractère |)articuliei'
de notre pi'ofossion; qui nous appelle à admirer la slruclure et l’orgauisatiûn de l’homme, les fond ions
vai'iées de son corps, leur connexion
et leur dépendance mutuelle, lorsque
MOUS voyons cet ensemble animé par
un agent i^ivisible, (|ui mainlienl le
tout en harmonie, et le soumet au
contrôle d’un principe intelligent,
porlanL l’évidente impression d’une
main divine ; quand ensuite notre
prolession nous conduit aux scènes
variées des lits de mort; que nous
sommes témoins du repentir profond
du méchant, des confessions de l’incrédule mouranl, et que nous comparons ces circonstances frappantes
avec l’espérance vive du chrétien,
avec la sérénité de ses dernier's
moments, la confiance profonde (pii
sonfient son âme dans le passage
de la vallée obscure; quand toutes
ces choses passent sous les yeux du
médecin, il semblerait que des exhortations ullérieures à ce suiet sont
sufierllnes.
Malgré tout cela, cô|)endanl, qiielipies rnemhres dé notre corps n’ont
pas été à l’ahi'i de la séduclion des
principes de rincrédulilé ; au point
même qu’on s’est demandé s’il n’y
a pas quelque chose d’inhérent â
la science elle-même, qui conduit à
des doutes sur une agence divine
3
387
'Mais ce ;senUment est aussi peu
l'ondé eu vérité (¡u’eti saine philosopiiie. l/étucle et la pratifiue de la |
médecine concourent à convaincre |
lonl esprit de bonne foi, de l’existence j
de l’Etre Suprême, et à le pénétrer |
d’admiration pour le pouvoir, la sa- j
■^msse et la bonté de cet ELi‘e._
Souvenez, vous cpie le chemin de
l’inci'édulilé est une pente rapide.
Si vous y entrez, clia<|ue pas vous
fera descendre avec une vitesse accélérée. 11 y a peu de prnns qui, une
lois engagés dans celte route obscure et elirayanle, aient pu revenir
en arrière pour avertir les ,\utres
du danger auquel ils venaient d’échapper.
Fuyez, rnessieni's, ce système glaçant de phiiosopliie, qui lie voit ¡loint
dans l’univers de dessein; dans l'adversité, de lendance au bien; dans
l’avenir, d’espérance; dans les deux,
de créateur, de liienfaUeur,' de père
et de ,iuge.
Fitudiez journellement les oracles
île la divine véi'ité; et lor.siiue vous
lisez Ica pages du volume sacré
ouvrez vos es|n!ta à la coiivictioii
de soir évidence et laissez-vous gui
dcr par scs préceptes.
Observez une tempérance 'slricte
dans l’usage des liqueurs spirilueuses......
Abstenez-vous de Ions les jeux de
iinsard......
Ne favorisez pas la mallienreuse
prati«iue du duel......
Enlin, messieurs, ayez loujours'
sous les yeux les ohligaiiona moi'ules
qui vous lient à vos rnalade.s et à
la société. Votre profes.sion, si vous
l’exercez coiivenaiilement, vous donnera de l’in linence sur vo.s semblables, vous pré.sentei'îi des occasions
IVéquenles de faire valoir celle inlluence, soit dans les familles, soit
on d'aujro.s circonstances imjior■ tantes.
I.’inllucncfi morale et religieuse
qui s’exerce dans la maladie peut
devenir un grand bienfait pour
l’homme rnalarle et pour la^ .société.
Alors le cœur le plus dur s’adoucil;
les anciennes animosités se calment
et s’oulilient. l/es|)ril (pii regarde en
arrière voit avec regret les erreurs
auxipielles il s’est livré; il porte ses
regards en avant, et forme de meilleures résolutions pour l’avenir; les
habitudes mauvaises d’autrefois se
rompeni, et le cœur s ouvre aux
convictions de la vérité.
Ne négligez jamais les l'réipienles
occasions V'' présenteront de
pi'ovoipier et d’encourager les bonnts résoliilions de'vos malades, alors
surtout (pie vous les verrez souliVant à la pensée des conséquences de
leur conduite vicieuse. Vos conseils
et vos remontrances seront écoutés
avec res()ocl, et reçus comme des témoignages d’amitié, lorsipie vous
choisirez le moment favorable pour
les adresser, et que vous les accompagnerez des maniues d’un sincère
intérêt pour le, bonheur de cet être
souffrant.
Si le vous vois ainsi revêtus^ de
l’armui'e de la verlu, je me séparerai de vous sans c.rainle. Allez,
messieui's, et quand vous visilerçz
les demeures de la misère et de la
déli'esso, ¡lour y porter les ressources de l’art de'guérir, n’onbliez pas
de consoler le cœur souffrant, de
répandre le calme dans la pnilrine
o[i[>ressée et d’essujer les larmes de
la douleur. Que la veuve et l’orpbeliii trouvent en vous nu guide
et un protecteur, la jeunesse un
exemple à suivre, et la vieillesse un
appui pour soutenir ses pas chancelants.
Et lorsque chacun de vous, apres
une longue carrière de services l'cntlus à riuimanité, aura trouvé le
re|)os de la tombe, que le pas.sant
puisse dire; dette poussière couvkî
les lesles d’un homme honnête, (pii
aima la vertu, fut jiisie et biiniaiii
avec le pauvre; sou âme était ornée
et d’iiiba(Ir. sabbal ;
pauvre;
de pureté, de douceur
nilé; il révérait le jeur
4
- 38P
il S éloignait de l’incrédule, du méchant, du débauché, du joueur, du
duelliste; il eut à cœur Îa vertu et
s’y adonna sans relâche.
Th. S...
NECROLOGIE
Nous apprenons, au dernier moment, la mort de M. Panl Robert,
bien connu dans la colonie proteslante de Turin. Une courte maladie
l enlevait le 5 c., à l’alieclion des
siens, a 1 age de 66 ans.
Nous sympathisons profondément
avec la veuve et les enfants et petits-enfants du défunt, ainsi qu’avec
ses nombreux parents de Turin, la
i our, Florence.
^ 1/ensevelissement a eu lieu le 7
n O h. du malin. ’
POUR LA TRANSFORIWATION
r>E
l’hospice des catéchumènes
Il n est pas de lecteur de VEcho
ijiii Ignore que l’hospice des caléchurnénes de Pignerol, où tant de
Vaudois ont abjuré plus ou moins
volontairement la foi de leurs pères
<1 Oté supprimé par décret royal et
:i_la suite des démarches faites il
Il est que juste de le constater 'ici
j>ar le conseil municipal du chefleu de notre arrondissement. Mais
ta suppre.ssion de l’hospice de funeste mémoire une fois décrétée il
s agKssait d alïecter à une œuvre de
tiientaisance les 7 à 8 mille francs
qui en constituaient le patrimoine,
t^a ville de Ihgnerol i)iétcndait que
cette .somme lui était due, et (lu’elle
devait pouvoir en disposer à son <n-émomseigireur l’évêque lui contestait
ce droit et prétendait à son tour à
la succe.ssion ; les communes des
trois vallées de la Germanasque, du
Cluson et du Pélis, où étaient jadis
recrutés les catéchumènes, auraient
voulu de leur côté que les rentes
de l’hospice fussent alTeclées à une
œuvre de bienfaisance au profit exclusif de leurs ressortissants.
Dans le but de résoudre équitablement la question, le Gouvernement a jugé à pi'opos de réunii' les
représentants des communes intéressées, de 1 ’ évêque et de la
ville de Pignerol. La réunion a eu
heu mardi 30 novembre dans la
grande salle du palai.s communal
de Pignerol sous la présidence du
sou.s-préfet M. le comte llrizio. Après
une longue discussion, l’assemblée
a volé à la presque unanimité la
proposition suivante: Le fialrimoine
de I hospice des catéchumènes sera
dévolu au refuge de mendicité de
Pignerol, au profit de tous les habitants de l’arrondissémenf.
La (|uestion n’est pas tranchée
|)0ur cela. I/autorité snpérienro va
examinerla proposition et la modifier,
•s il -y ajieu, pour la soumettre derechef à l’aiiprobation des conseils
communaux. Cela Iraînera flonc pro
haldernenl encore quelques années.
A'.
■MISSIONS
Les l'éunions d’alliance évangélique,^ tenue,s à Lyon en riovemlire,
ont été signalée.s par la visite de
MM. Coillard et Jalla. M, Goillanl,
malgré son âge, ne recule devant
aucune fatigue, soit physique soil
iuleilectuelle. Il disait un jour.«Quand je serai trop lâtigiié, jere
lom'iierai an Zamlièze». No.s missionnaires ont obtenu, à I.yon,1b00
fl. et la formation d’une Zambézia.
Dans le coin ant de novembre MM.
Coillard et .lalla ont visité, outre
5
- 389
l.yon, Dijon, Genève, Lausanne, l’Alsace et líale, [tour |iasser etisuilo en
AnsileLeire et Ecosse.
Ponr faire face aux dépenses pré-;
vues pour l’exeroiee 1897-98, le Gomilé lie Paris aurait dû recevoir
jusqu’au 20 novembre 237.000 francs,
tandis qu’il n’en a reçu que 89.500.
Les recettes du Zambèze sont à ce,
jour de 40 810 francs, au lieu de
52.505 fr. reçus l’an dernier à pareille époque.
Les recettes [lour Madagascar s’élèvent à 105 500 fi', contre 155.800
qui ont itéjà été dépensés à ce jour.
À l’œuvre donc, vous fous qui
dites: Que ton régne vienne!
Nouvelles Religieuses
Nice. — l^es travaux il’agrandisseinonts de l’Asile Evangélique sont
tenniiié.s. Ils comprenneul. nue fort
belle sallft et quelques dépendances
dues à la libéralité de la colraiie
anglaise. On a aussi refait le balconterrasse d’une façon fort lieureuse
qui |!ennetti'a aux malades de preuj dre l'air sans êfi'c exposés au vent,
i et qui donne en même temps un
très bel aspect à la façade.
Suisso. — La Société évangélique
de Genève commence la carufiagne
d’biver avec 51 colporteurs. Elle demande les prières des amis sur ses
travaur..
Le Semeu7' vaudois a publié un
beau calendrier placard, rcprésenlani
l’arrivée des mages à lîetblébom.
Ge calandrier est en veid.e au
bui’oaii du journal, à 5 cent, la
copie, et à 1 fr. pour 25 copies.
France. I.e /iîtgfiraoi aussi publie un
calenili'icr ipii sert (¡e corniclie à une
l'eproducljou du siiperlie tableau de
Mai'chall, riq>ré,sfinlatd des jeunes tilles et garçons alsaciens chatdanl le
choral de Luther. .
Genève. - On annonce la
mort de .\1. Emile Naville-Saladin,
survenue dans sa 78® année. Il faisait partie du Gomilé de la Société
évangélique, et suivait avec uti intérêt tout spécial le travail des colporteurs. Les œuvres chrétiennes
perdent en lui un précieux appui.
Allemagne. — Un historien bien
connu, le I/ Wegele, esl mort récemment à Wuerzbui'g. Né papiste,
il a refusé de recevoir le.s derniers
sacremenis de son Eglise, dont il
ne partageait pins les croyances, tu
c’est un p3.sleur protestant, le doyen
Deck, qui a présidé à ses funérailles.
Pays-Bas. — M. Nardi n’a pas
accepté l’appel que lui avait adressé
le consistoire de Groningue.
Angleterre. — Le D’’ John Walson,
dont Ta réputation est universelle
sons le pseudonyme d’Ian Maclaren,
vient de refuser l’appel qui lui élait
adressé par l’une des plus l'iches
congrégations de r.ondi'es,. et lesfe
attaché à son église de Livetqiool.
— L’évêque de Liverjiool, D” Ryle,
vient de i-enlrer dans son diocèse
après plusieurs mois de repos.- Le
vénérable vieillard, toujours, alerte,
malgré son gi'ainl âge, a lemi à
laire connaître sa pensée sur le
congrès des évêipies anglicans, tpii
s’esi réuni à Lainbetb palace.
D’après ce serviteur de Dieu on
a eu grand tort de tenir les assises (les évèipiés secrètes et cela
dans le but évident de cacher la
profonde scission (|ui existe au sein
de l'Eglise. Le .silence n’est pas un
moyen de guéi'ison quand ndolàlrii!
devient toujours plus ainlaciense,
quand on court après la inariolàlne
et la confession auriculaire. Le silence ne procure pas l’entente et les
nonconformisles ii’accepteront jamais, pour l’amour de la paix, le
ritualisme elVronté du sacerdotalisrne.
i,a division de l’Eglise anglicane est
une manœuvre pour minet lesprinei|)es de la glorieuse réformalion,
mais le.s deux courants ne ferotit
6
que s’accentuer davanloffe. — Quant
à la vente des places, le D'' Ryie
croit (|ue c’est un vrai scandale,
Il ne veut pas qu’on puisse achetei’
ou vendre les hommes qui floivent
paître des âmes et son vœu est que
ce système aljomiiiahie soit au plutôt balayé et que l'élément laïijue
puisse faiie entendre sa voix surtout dans le clioix des conducteurs.
— Ce digne prélat a refusé coiii'ageusement de reconnaître rélcction
d’un Rev. Morley Richaid si auparavant il ne prometlait pas de ivnoncer à la confession am iculaii'c ;
il est bon de savoir que ce ritualiste était imposé par Gladstone.
liO D‘‘ Sloughlon, un des ¡dus âgés
Pt des plus éminents pasleurs des
cougrégationalistes, vient de mourir.
Il était surtout célèbre comme ¡lasIpiir et comme écrivain.
Ecosse, — Le pasteur ,lacob Ib immor de l’Eglise établie, grand admirateur de l’Italie et de son loi,
après avoir passé cinq semaines à
Rome en 1895, vient de puldieruii
jivre (ju’il a envoyé â S. M. flumbei t
ui même, qui l’en a fait remercier
par le canal de l'Ambassade Italienne tà Londres. Ce livre a pour but
de démasquer les Jésuites et leurs
fraudes tendant à laisser croire en
Angleterre que l’Italie est prés de sa
ruine et (|ue la papauté est esclave
du pouvoir civil. Jacob i'iirnmer
ilément courageusement (mites ces
Iraudes et ces impostures ; nous
croyons ipPil a rendu uu Imn service à sou pays et uu autre à l’Ilalie.
G. A. Tron.
Uruguay. — Une coiTespomlance,
publiée dans VEslandatle Evangelfco,
décrit les mauvais traitements que
subissent les malades évangéliques,
dans un des hôpitaux de Montevideo.
Elle nous apprend, entre autres, que
Jean Gbanforan, des Cbabriols (la
Tour) ipie nous avons dit précédemment être mort en juin dernier dans
cet bôpilal, y a été laissé seul,
al'amb'imc de toute a.ssislance, au
I
moment de la mort, parce (¡ii’il
avait refusé de se confesser. Le
¡üui'iiai c[ue nous citons recommamle
aux évangéliques de s’aiiresser, en
cas de maladie, à l'ilôfiital RritaiiTiique, qui repoil les malades aux
mêmes conditions que l’hospice incriminé, et où la liberté de conscience est respectée.
République Argentine. — Le regretté pasteur licrton écrivait naguère d’avoir eu une rliscussion
avec un catholique à 5 lieue.s au
sud de Nogoyà, chez un Vamlois,
Pierre (üardon, qui est établi là depuis 35 ans. Après un cbaleureiix
(lébat sur le pouvoir d’intercession
de la Vierge et de Jo.scfib, le papiste
se déclara vaincu et recomiiit que
Marie et Joseph sont deux esprits
linis, et que leurs corps ont demeuré dans le sépulcre, tandis que
(Mirist, après être monté au ciel
avec son corps, y intercède pour le
pccbeur.,
Arménie; — La persécution, hélas!
cnnlitiue à sévir contre les jialivres
Arméniens! i.e sultan, ¡irotégé ¡lar
l’Allemngno et la Russie, les deux
rivales qui se préparent paliemmeiit
à dépecer le cadavre turc, a cru
bon de poursuivre sa tactique infâme
coiiLre des innocents, on la inoditiant
un taiilinet. Eu eliel, la consigne n’est
pins aujoiird'linr de tuer 10 OüO ¡.lersoniies d’nn coup, mais 10 ici, ‘20 .
là, 100 ailleurs. I^es atrocités sont
toujours des ¡iliis raffinées. À l’oi'pfielinal de Van on a reçu une tron[ie
de jeunes (iffes auxi[ueflas on avaU.
scalpé lenlemeiil la peau du crâne.
Ailleurs, c’est une femme (¡ui a vn
cnti|ier en morceaux son enfant et
ensuite ou lui a poussé ces morceaux dans la bouche! *
Ailleurs encore, pour marfyriser
un liomme, on le met dans une
corbeille avec des abeilles et ou
place le tout sur une fourmilière!
Mais c’est assr-z, la plume se refuse
de tracer de telles atroiàlcs, et nous
croyons ipie le tern|)s- ii’cst pas en-
7
1
oure iiiTÎvé de cesser nos iii'ières en
l'uvenv de ces |iiiuvres malliem-enx.
— InLei'cédons, Dieu n’esl. pns sourd,
car il est la délivrance.
A, TnoN’.
BIBLIOGRAPHIE
Autl^.r Pierson. L'évarif/éiisaUon
Principes et praiigue, Irad. fmr LurIscii, avec une préface de F. Coillard, Dean vol. de 2U0 pages. Se
trouve à 1’A.dresse — Oîiice, lioulevard du Théàlre, 4, Genève. Nous
en reparlerons prochainemenL.
La Parola del (¡iorìio, 1898. (Pesi
la '10® année (jue la Tii>. Claudiana
puljlie la Iradnetion, faite ]iai' M.me
Padelleiti-Zunipl, des i’aroSes el
Texles des frères nioraves. Celte
luililicalion 'pii, dans les langues
idìernaude el française, en esL à sa
1(57' année, est déjà appiéciée par
nombre de pei'.sonne.s aux Vallées,
el ailleurs en Italie. La Clundiana
a pu maintenir le pi'ix du volume
mòràve, c. à d. 60 centimes.
— [,a junte provinciale a émis
un iivis lavoi'able au sujet de la
caution ilu percepteur, poui' les années 1898 1902, à la Toui', S. Jean,
Bricliéras, Pérouse etc.
Elle a approuvé la'nomination de
M. J. I). Gougn, comme caissiep dcis
liôpilaux, le règlement de Rora pour
les gardes champêtres, el la conces
! sion de (leux mélèzes au Perrier.
i — Par un déci’et du prendei' préI sidrnl près la coui' d’appel de Turin,
en ilate du 1 décembre, M. le piol.
N. Toui'n, vice-juge de paix à la
Tour, a été nommé juge de paix
M. Auguste Bachi a été nommé
vice-juge de paix.
l^a charge de juge de paix à Maneille a été pareillement assignée
à M. Jean Ribet.
— Le 19 à 9 h. auront lieu à
Pignerol, par les soins de M. le préteur Novara, des examens éleclorarix
pour les personnes n’apptu'tenanl pas
à la commune île PignernI et ipii
voudraient devenir électeurs
U serait bon néanmoins pue cba(jue commune eût .ses sessions annuelles d’examens, ne fût-ce ipje
pour les jeunes gens iiui alteimb'onl
leur majorité avant le 1 juillet 1898.
INFORMATIONS.
Le réglement sur rinstruction
élémentaire, récemment modilié, ¡»ermet de choisir le moment le ])lus
propice, eu égard aux circonstances
locales, pour les examens de prosciogliraento dans les écoles rurales,
pourvu que le programme d’éludes
ait été dôvelo[q)é en entier. Il reconnaît aussi le droit aux élèves
de subir cet examen, même quand
ils auraient déjiassé l’âge que tel
ins[ieclcur avait sottement m u devoir
lixer,an dessus duquel il n’élait plus
|n‘rmis de s’instruire dans les écoles
élémenlaiiies. Pour pouvoir se [u'ésenler à l’examen il laudra cepenilant avoii' suivi l’école cette même
année.
Utiviic l^olüiqiic
Après quatre mois de vacance, les
deux branches du Parlement ont
l’epr'is leurs séances le 30 novembre.
Le minisire du trésoi', Luzzalti, dans
une remarquable exposition linanciére, a montré que les finances^ de
l’Italie se sont beaucoup amélioi'ées;
que non seulement on ne sera pas
obligé de recourir à de nouveaux inipôls, mais que l’excédent des enirées
■sur les sorbes peimelti'a de dégrevei' pi’Ogressivement les petils pro[»rélaiies (ceux qui actuellement ne
¡»ayent pas plus de 10 liâmes par an)
de rirn|)ôt loncier, comme aussi de
dégrever de l’impôt de richesse mobiliaire ceux ijui n’ont qu’un reve-
8
;i)á
nu minime. Cette exposition, Taite
par im homme dont lu compétence
est universellement reconnue, a été
accueillie avec la plus vive satisfaction à l’intérieur et très Îavorahlement jugée à l’étranger.
On ccoyait le ministère étalilisur
(les hases plus solides (|ue jamais,
et. nous voilà en pleine crise, et cela
pour une cause de foi't peu d’im|)ortance. On discutait à la Chambre
des députés la loi sui’l’avancement,
pi'ésentée par le ministre de la
guerre, Pelloux. Quelques députés
proposent un amendement à un article; le rninisti'e déclare qu’il ne
peut l’accepter. A la votation il se
trouve (jue l’amendement a obtenu la
majorité des suffrages. Cer tes aucun
de ceux (jui le votêi'ent, larrni les(piels il J avait plusieurs atnis du
nrinisti'e, ne pen.sait à ¡uovoqueiune ci'ise. Mais le miruslre, jugeant
que sa |)(5sition vis-à vis de l’armée
en était ébranlée, manifesta aussitôt,
la lorrrie décision de se démettre,
cl rri l inHuenoe de ses collègues ni
les prièi'es du Uoi ne pureirt le
taire revenir. Alor's le cabinet tout
eirtier a décidé de dontrer sa démi.ssion. Il est plus r]ue probable,
cependarrt, que ce sera’ encore liudini qtri sera chargé de composer
le irouveau ministère, et qtre ta
plu|)art des mirristres démissiorttranes en feront pardie, mais il est i
toirjours dillicile de pr’édire avec
certitude quelle sera l’Lssue d’une
cnse minislérielle. Etr tout cas la
.sorbe du minisière d’mi homme
aussi capahie (pie Pelloux est une
véritable perte.
A la suite de la .sentence de la
cour de cas.saUoii déclaranl .que le
procès contre Crispi n'élait iras du
ressort des trihiinaux ordinaires, la
(diamhre a chargé sou président île
nonirner une commission de 5 memliies pour examiner la (¡ueslion et
laiie à la Chambre les [nopositiens
(pj’elle jugera convenaldes. Le député l’alherli a été nommé président de cette commission. Il est jus
le de dire que c’est Crispi lui-méme
i|ui a demaïulé à être jugé par la
t-lharnhi'e.
SOUSCRIPTION
l’OUK LE MONUMENTA ARNAUD
I Report recütié 66.
C- C. 2 — il. Long. Pignerol 5.
Total 73.
Abonneiiieiits pajés:
MM. HeynauJ, Bouvi); Rivoir, l’ormu'é;
, Meynier, S.t Germain; Miciiel Bcrlatot,
E. Fortes; M. Revet, L. P.ti Garcliol, S.
I Second; H Long, Fignerol ; Conti. La[. veno (1897-98) Aoste: Jaltier, Ariserniin, luvalta; Gaj', Modène; J. Rostaguo,
Home; Varese, Turin; Baumann, Guvirate;
Benecli, Iglesias; CluUeiaitr. Baris (1898 ;
Fowle (1898); GjUsoii (1898-99).
unii: JEUNE VAUDOISE
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