1
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Italie .... Fr. 3
litraiiKev ... „6
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Belgique, Ur6sil,Danomarlc,
Egypte, Hollande, iSuède,
Suisse, par ahonnement
postal selon \'Arcord de
T'ieune . . , 3
On s’abeune
Au bureau d’AdministratioTi ^
Chez MM. les Pasteurs; et à
l’imp. Besson à Torre Pellice.
Année XXXYI. N. 32.
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i .e fois, 16 centimes — de 2.e à 5.6
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S'adresser ponr la Rédaction à M.
S. Touni, prof., ïbrre Pellfce et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof-, Torre FeUiee,
out changement d'adresse coûte
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OHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous moasriiü tômoiu.s. Aol. 1,3. .Suivant la véritéaveo la charité. Rpli. IV, 15- (iiio tou règne vienne. Matt. VI, lU
Sommaire ;
Lit fête dn 15 Août —■ De l’admission des
nouveaux membres de l’Eglise — Missions — Hygiène — Nouvelles et faite
divers — Kevue Politiçiue — Annonces.
La fête du 15 Août
Cette année ia iete du 15 août sera
générale, c’est à dire qu’il y en aura
une seule pour nos trois Vallées; et
elle aura, lien D. V. à la Vachère, à
lioceia Moratta, sur le veitsant do
Prainol, de 9 heures à midi.
PROGRAMME
Frésident. Le président de la Conférence du Yal Pérouse, M. le pasteur Henry Pascal.
CaiiHques, On chantera les cantiques
(numéros du rcouoil actuel) 158 ;
24; 128; 39; 126; 105.
Orate.urs. Il y en aura sept, qui parleront un quart d'heure chae'’uii.
Edification. Texte: Romains XIII, 11 ss.
Monsieur Pon.s modérateur, et Monsieur le paatenr__ Weitzecker.
Histoire VandoiM. Monsieni’ le professeur IL Bosio, Monsieur le pasteur
Ch. Alh. 'rron.
Eoamjélisation. Mens, le pasteur Paolo
Longo, M. le pasteur Teofilo Gay.
Missions. Un orateur t\ désigner.
Dion veuille que le temps soit assez
beau pour nous permettre d’exécuter
ce programme et qu’ Il bénisse cette
fête pour tous ceux qui y prendront
part.
Si le temps était à la pluie, il fau
drait y renoncer ; et
dans ce cas, il
y aurait à la place de la fête générale
deux réunions partielles, l’une au temple du Ciabas et l’autre dans celui
de S.t Germain, toujours à 9 heures
du matin.
De F admission
des nouveaux membres de i’Egiise
(voir n. SI).
9® Du catéchiiménat.
Synode (le 1878 — Art 24.
Le synode entend la lecture
d’un rapport de M. J. D. A. Huft’on sur le « Catéchuménat » et
eu vote l’impression.
Page ] 2'’' et suivantes du rappôH.
Il est temps que nous : arrivions
2
Î5(Î> —
chez nous. "Nous voudrions connaître
d’une manière précise l’histoire de
notre catéchuménat ; malheureusement nous ne savons que fort peu
de chose. Toutefois nous ne croyons
pas nous éloigner de la vérité en
disant que sous le rapport de l’instruction, notre catéchuménat a dû
être en assez bon état, lorsqu’un
Barbe vaudois pouvait dire : « Chez
nous^ il est rare qu’une femme ne
sache pas aussi bien qu’un homme,
réciter l’ensemble du texte en langue vulgaire », Alors, il n’y avait
qu’un petit catéchisme, si toutefois
il existait déjà, et ce qui dominait
c’était rétïid© de la Bible. Le catéchuraénat a dû être plutôt faible,
lorsque l’on s’est borné au catéchisme et que l’on ne savait guère
se servir de la Bible.
Quant à la profession individuelle,
les persécutions, qui ne discontinuaient presque pas, se chargeaient
de la demander.
Quoiqu’il en, soit du passé, depuis
bon nombre di’années, notre Eglise
s’est préoccupée tout spécialement
des catéchumènes, soit pour relever
les connaissances de la Bible, soit
pour ■ in^oduire- la profession individuelle ' de' la foi. Le paragraphe
4,® du règlement de la paroisse, voté
en 1863 est ainsi conçu : « Sont reçus
comme membres de l’Eglise Vaudoise, tous ceux qui étant d’ailleurs
généralement connus pour avoir une
conduite et des sentiments conformes
à l’Evangile, — après en avoir fait
là demande au pasteur de la paroisse ou ils résident, ont été examinés individuellement par le Con;^toire,- ont fait preuve, dans cet
çxaaiKUîn', d’une instruction religieuse
suffisiiîWlis' et déclarent professer la
<^-.1 de ritghs*e et se soumettre à son
-,itnement ».
goLiVi-, ans après, au sujet des
— Deu ' on pouvait lire dans
catéchmnènef. '”'-iblc : « Nous avons
le rapport de la réception des
heu do craindre que la ' +aite dans
catéchumènes n’ait pas été . ’u réquelques paroisses à tepeqç Uv.
^ lement, c’est-à-dire, ensuite d’un
g^yimen individuel fait devant le
con'^ 'stoire, et qu’ainsi le réglement
^5 apporté aucune modification
aux réc '®pdons en masse telles qu’elles avale. passé. Nous
désirerions dtie les consistoires avant
tout se pers uadassent bien que l’Eglise doit se ce. 'nposer de membres jim
professent la évangdique et que
par eonséquent ils ' doivent -plus y
introduire que des qui con
^laissent les points et de ^ cette
doctrine et tj font une adhésion.
C’est là demander quelqJ^.®^.*'^®®® de
si élémentaire et de si légi„
nous semble impossible qu’ii Y
parmi nous deux opinions a'
égard. Si le monde devait faire
vasion dans l’Eglise, et s’il arrivait"
que les incrédules fussent en majorité, que pourrions-nous attendre si
ce n’est des ecclésiastiques semblables
à ceux qui les nomment et la ruine
de l’Eglise ? »
Que ces paroles nous suffisent pour
dire que l’on a senti chez nous. le
besoin de garantir l’Eglise par un
catéchuménat évangélique suivi d’admis.sions sérieuses.
Après ce rapide coup d’œil que
nous venons de jeter sur le rôle du
catéchuménat chez l’Eglise primitive,
dans l’Eglise Romaine, dans les
Eglises de la réforme et chez nous,
nous pouvons faire la conclusion
suivante ;
Plus l’Eglise se maintient distincte
d’avec le monde, plus le catéchuménat est important et plus l’on
tient à la profession individuelle ;
et d’autre part, plus l’Eglise se confond avec le monde, plus le catéchuménat perd de son importance, et
la profession individuelle est nulle.
Lorsque l’Eglise -«st distincte du
monde, on sort du monde pour être
reçu dans l’Eglise ; quand l’Eglise
se confond avec le monde, on entre
dans l’Eglise en même temps que
dans le monde, et l’on ne .sait pas
faire de distinction entre l’un et
l’autre. '
3
- Ê'êi
Aussi pour donner au catéciirimenât son vrai rôle, nous désirons
que l’on apprenne chez nous à faire
de mieux en mieux la différence
entre le monde et l’Eglise, qu’il y
ait une distinction entre la paroisseet l’Eglise. « Il faut que l’Eglise
croisse et la, paroisse diminue», a
dit un des orateurs de nos Synodes.
Il doit en être ainsi dans l’intérêt
de notre Eglise, et c’est vers ce
but que doivent tendre nos efforts
et notre travail.
II.
Du but du catéchuméuat.
,,i-\près tout ce que nous venons
'•de Cidre, peu de mots nous suffisent
pour définir le but du catécliumcnat.
Si nous ne travaillons point au milieu de populations païennes, il est
cependant vrai que les usages païens
sont toujours prêts à renaître, car
chaque enfant est do sa nature païen,
ou, pour parler plus clairement avec
; St-Paul, il est enfant de colère com,me les autres. Il suffit pour s’en
■convaincre, d’arrêter un instant son
attention sur les vices qui se manifestent chez les enfants de parents
■ chrétiens et même de chrétiens très
■vivants. Il est toujours vrai de dire
avec Tertullien : Non nascimtiir Ghrieüani sed fiant. On' ne naît pas chrétien, on le devient. C’est pourquoi
le but du catéchuménat est de donner
la connaissance de Dieu, de sa volonté, de son conseil pour le salut
des hommes. Et ce n’est pas encore
tout, nous ne voulons pas seulement
lonner. une connaissance à nos ca'.chumènes, nous voulons les sauver ;
us ne sommes satisfaits et notre
- n’est atteint qu’à partir du mo\t où Christ est formé en eux,
gt (. \u’ils sont ainsi de nouvelles
créât ures. « L’objet de l’iristruction
religl 3use, dit Vinet, n’est pas seulement d'apprendre aux enfants leur
religion (comme s’ils l’avaient déjà
■et qu’elle fût leur avant qu’ils l’eus
seM apprise).mais de fonder e'n'éux
une vie ».
Far l’œuvre du catéchuménat nous
Voulons donc évidemment obtenir,
non pas précisément des chrétiens
longtemps éprouvés et accomplis,
mais des âmes qui ont les éléments de
là vie nouvelle par la foi en Jésus-Christ,
qui sont à même de rendre compte
de leur foi et qui par leurs sentiments et leurs dispositions peuvent
participer à la Sainte-Cène. Arriver
à comprendre l’amour de Dieu, retenir que nous n’avons le pardon de
nos péchés et la paix avec Dieu que
par le sang de Jésus-Christ, annoncer
avec actions de grâces la mort de
Jésus-Christ, par la participation à
la Sainte-Cène, voilà le but du catéchuménat. Jésus-Christ a donné la
Sainte-Cène à ses disciples, la^ veille
de sa mort, après avoir fait leur éducation, et elle a toujours été au bout
de l’instruction religieuse, ou de la
préparation à l’admission dans l’Eglise et comme le sceau de cette
admission. De sorte que le catéchumène admis à la Sainte-Cène est
comme l’enfant nouvellement né qui
va dorénavant se nourrir du pain de
vie, du sang et de la chair du Fils
do Dieu, pour tirer du Sauveur son
accroissement, et parvenir à l’état
d’homme fait et à la mesure do la
stature parfaite de Christ.
(la fin au prochain N.^) r.
Errata. Dauis l’art. précédent (N. 31 de
VEcho), au conimeiicoment, an-lieu de SpmU
fl« 1899 il faut lire 1877,
ï i. ® I @ S S
Le Comité des Missions de Paris
a tranché, dans sa séance de juillet,
la question posée depuis longtemps
devant lui concernant l’enseignement
de la Maison des Missions. Il s’agissait de savoir si cct enseignement
devait prendre fin, et si la Maison
ne recevrait plus à l’avenir que des
élèves d’un an, ayant fait leurs études
4
‘2m
régulières dans les facultés de théologie, et ne venant plus demander à
la Maison qu’une préparation technique. Le Comité n’ a pas cru devoir
entrer dans cette voie. Tout en continuant à accueillir avec reconnaissance, comme il l’a toujours fait, les
étudiants sortis des Facultés, il croit
que la Maison manquerait à son
devoir en abdiquant la charge de
contribuer elle-même à la préparation
théologique et spécialement biblique
de ses futurs envoyés.
De nouveaux deuils ont frappé la
mission du Zambèze. Il y a plusieurs
mois déjà que, vu la mauvaise santé
de M. et M.me Mann, le docteur
avait exigé leur retour en Europe.'
Ils en avaient été très affectés, mais
avaient obéi à la voix de Dieu, espérant revenir, Arrivé.s à .Séshéké, M.me
Mann fut atteinte gravement d’hématurie, Elle s’en releva. A Kazoungoula ils durent attendre deux mois
une occasion pour partir, jusqu’ au
3 mai. Hélas I le 6, elle était reprise
d’hématurie, et le 8, elle était rappelée à Dieu, laissant dans le désort
son mari et son petit Arnold. M.
Mann vient d’arriver en Angleterre.
M. et M.me Boiteux ont aussi perdu
leur petit Albert, qui n’ avait que
quelques semaines.
Iæ personnel diminue encore. M.me
Béguin ayant eu une attaque d’hématurie, la petite Blanche Béguin
ne se fortifiant pas et le temps de
séjour de M. Béguin étant écoulé,
ils ont dû se mettre en route avec
M.me l.iénard. M. Martin, M. Verdier,
M. Burnier sont aussi malades ou
fatigués. H en résulte un surmenage
extraordinaire pour les ouvriers valides qui restent. Le D.r de Prosch
est à la fois missionnaire, professeur,
et instituteur ; M. Coillard, aidé de,
M. Bouchet, doit faire l’école primaire supérieure et l’école biblique.
Combien de temps, écrit-il, pourronsnous supporter ce travail à haute
pression dans ce climat ?
L’expédition I.ageard doit être
arrivée, A son départ de Boulawayo,
vers la mi-juin, elle n’avait pas encore reçu scs caisses, M. Anker est
resté dans cette ville pour les attendre. Tout le monde était en bonne
santé.
On nous écrit :
M. et M.me Adolphe Jalla ont
passé une huitaine de jours à Genève,
chez des amis, au commencement du
mois de juillet. Le 7, cinq cents
personnes environ, se pressaient autour d’eux, dans la campagne du
du capitaine Bertrand, pour les entendre parler de l’œuvre de régénération du pciuple des Ba-Rotsi, à
laquelle nos missionnaires collaborent
si vaillamment. M. Bertrand présidait et M. Ed. Favre a terminé par
la prière. Une fanfare soutenait les
chants. A Lens d’abord, à Champex
ensuite, où M. et M.me Jalla sont
allés chercher le calme et le repos
dont ils ont si grand besoin, ils n’ont
pu garder l’incognito. Nous apprenons, par des amis de la mission du
Zambèze, que, par h'ur modestie et
leur entière consécration au service
du Maître^ M. et M.me Jalla, ont
gagné à la cause qu’ iis représentent
en Europe, de nouveaux adhérents.
Dernièrement, à Charapex, la nombrcu.se colonie de viüe<j(jiant leur a
demandé de parler du Zambèze, dans
une réunion en plein air. Elle a eu
lieu dans un charmant petit bois de
sapins. L’infatigable M, Bertrand
était accouru. Plusieurs amis dans
l’auditoire, entre autres, MM. les
pasteurs Ed, Barde, L. et E. Choisy,
Gagncbin, P'errier et leurs familles
etc., mais bon nombre de catholiques
aussi. Après la séance plusieurs de
CCS derniers ont spontanément apporté une obole pour l’œuvre dont
011 venait de les entretenir, Une
darne, qui avait offert une pièce
d’or, disait à M.me Jalla: «Je suis
catholique fervente mais un apostolat
comme le vôtre, mérite la .sympathie
de tous ». — A Dieu toute la gloire !
5
253
X-I Y O I K r« 13
Le P.r Y., coimneMtaiit, dans le Coun-icr
du Dimanche, les prescriptions Uygiéniques
publiées par le Préfet de police de Paris,
donne ces conseils, bien simples, mais pas
toujours observés et. que pour cette raison
110U.S croyons utiles de transcrire pour nos
lecteurs et surtout pour les jeunes mères ;
l.e sevrage pendant les chaleurs
est très dangereux, parce que 1’ estomac des jeunes enfants à çette
époque de l’année est moins robuste
que pendant les autres saisons. D’autre part, l'aliment le plus facile à
digérer par eux est le lait, surtout
le lait de la mère ou d'une nourrice.
11 suffit quelquefois de remettre
au régime du lait de vache ou de
chèvre des enfants déjà sevrés et
mangeant de tout, âgés d’un an et
demi, deux ans et plus, pour les
guérir en peu de temps d’une diarrhée ou d’un simple dérangement des
digestions, qui en s’ accentuant dégénérerait bien vite en entérite
grave.
Mais le lait donné aux enfants qui
ne sont pas nourris au sein, doit être
de bonne qualité, ri’avoir subi aucune
falsification, et avoir été placé dans
des usten.siles de cuisine d’une propreté absolue. On devra toujours le
faire bouillir, parce que l’ébullition
détruit les germes ou presque tous
les germes morbides qu’ il peut contenir. En été on devra faire cette
opération de suite, et ne pas attendre
deux, trois ou quatre heures. Plus
. on attend et plus les germes sont
nombreux et difficiles à tuer. L’ébullition du lait en vases clos, appelée
aussi stéi'illisaüon, est supérieure à
l’ébullition à l’air libre. Le lait stêririlisé devra donc être employé de
préférence pour l’alimentation des
enfants qui ne prennent pas le sein.
On stérilise le lait au moyen d’appareils qu’ on peijt sc procurer chez
tous les pharmaciens. Les plus simples sont les meilleurs.
La question des biberons c.st tran
chée depuis quelques années. Les
biberons à tubes sont dangereux,
pareeque les tubes s’encrassent, malgré les soins de propreté les plus
minutieux et deviennent un réceptacle de microbes, qui à un moment
donné occasionnent une inflammation
d’intestins.
Le meilleur biberon est celui qui
ne se compose que d’un flacon de
verre et d’une tétine de caoutchouc,
qui seront tenus dans un état de
propreté absolue (lavages très fréquents à l’eau bouillante). La tétine
devra être ensuite placée dans un
verre d’eau boriquée, muni d’un
couvercle, à cause du danger des
poussières et des mouches, l.a personne qui donnera le biberon à l’enfant devra se laver les mains très
soigneusement avant de toucher à
la tétine et au biberon. Toutes ces
précautions qui paraissent exagérées
ont une importance que ne soupçonnent pas les personnes étrangères
aux dernières découvertes de la
science.
Si l’enfant digère mal, vomit, a
de la diarrhée, si les selles sont
vertes, si en un mot il a des troubles dige.stifs, tout en conservant
sa bonne mine, il est sur la voie
qui le conduira à l’inflammation d’intestins, ou entérite, si l’on n’intervient pas. Que faire dans ce cas ?
Rappelons-nous d’abord que l’hygiène alimentaire joue un rôle prépondérant dans le traitement des
troubles digestifs ; les médicaments,
surtout chez le nourrisson, ne jouent
qu’un faible rôle dans ce traitement.
Le point capital dans toutes les
variétés de mauvaises digestions est :
I® de ne donner que du lait ; 2^ de
soumettre l’enfant à la diète relative,
qu’il s’agisse du sein ou du biberon.
Par diète relative, on entend ceci :
Les tétées seront plus espacées ; la
tétée sera plus courte, si l’enfant
est au sein ; I.a quantité de lait mise
dans le biberon sera moins abondante, si l’enfant est soumis à ce
moyen d’allaitement.
6
254
Lorsque le cas est grave, lorsque
l’entérite est aiguë, le médecin doit
être appelé...
Qu’on SC garde bien, surtout de
donner au jeune malade des vomitifs, des purgatifs, du laudanum, des
poudres absorbantes, etc., à moins
que le médecin n’en prescrive.
DJ Y.
NoüYelles et faits divers
Turin. Nous avons appris de
source certaine, dit le Lien, qu’aussitôt après le Synode, M. le pasteur
Josué Tron quittera Turin pour prendre la direction d’une de nos églises
de la Toscane, et sera remplacé ici
par M, le pasteur Paolo Lopgo, actuellement pasteur à Milan. Nous
nous unissons à notre confrère de
Turin pour souhaiter la bienvenue
;à M. Longo et adresser nos bons
■vœux à M. Tron pour que Dieu
le bénisse dans le nouveau champ
Me travail qu’il lui prépare.
Livourue. Nous Usons dans le Te‘legrafo du 29 juillet :
« Simple et émouvante fut la commémoration faite hier en l’honneur
de Humbert I le Bon, dans l’église
vaudoise. Le temple était drapé de
noir. A II heures précises, en présence du conseiller de Préfecture,
représentant le Préfet, et des autorités militaires, commença la fonction. Prières et cantiques s’alternè■rent. Le docteur Buffa, dans un discours éloquent, dit que, comme'
italiens, comme vaudois et comme
chrétiens ils se sentaient en devoir
de commémorer le Roi martyr qui,
pendant toute sa vie, fut comme
V homme juste dont la mémoire, comme
dit le Sage dans le livre des Proverbes, est en bénédiction. Il montra
par des faits historiques combien le
Roi regretté aimait les Vaudois. Il
termina en implorant sur le roi
Victor Emmanuel III et sur la Maison
royale la bénédiction de Dieu. Après :
le service les autorités félicitèrent ;
M. Buffa de la belle commémoration, j
Au sortir du temple un télégramme ^
fut envoyé à S. M. le Roi. » i
On nous écrit d’autre part que ,
ces Messieurs ont exprimé à M. j
T^nfFa. Ifiîir Q?itÎQfiir>finn tiîirfroîlt !
Buffa leur vive satisfaction, surtout
le conseiller de Préfecture et un
lieutenant-colonel des Bersaglieri. Ce
dernier a dit au pasteur en lui serrant la main avec force : “ Comme
Italien et comme chrétien, je fais
des vœux sincères pour la prospérité de votre église „.
San Remo. Le 15 courant, mourait à Vaioria Marittima l'ingénieur
Giacomo Pisani, ancien député au
Parlement et auteur de plusieurs
ouvrages politiques très remarqués.
« Plus unique que rare parmi nos
hommes politiques, dit le Labaro, Ü
avait compris dans toute son étendue, l’importance de la question religieuse. Connaisseur profond de l’histoire ecclésiastique et civile, il savait
que le catholicisme théocratique
permettra jamais aux peuples qui i
lui sont soumis de s’élever à une;
vraie grandeur. La thèse qu’il sotutient dans son livre Della Lìberi^,
nella Monarchia c’est qu’un peup’ Ì
catholique qui est devenu libre j
peut conserver longtemps cettr ^ jp ,
berte s’il ne réforme les inatif '
religieuses'; et que les Italier
tiendront jamais l’Etat vraîr
sans l’aide d’une religion
Pendant les derniens ' tr
vie il a subi l’influene» dp l’Fvane-ile
et quoiqu’il n’aît pas ®
fait adhésim’
forrnelle à FEgliaa ,
voulu que ses fum
, - , , . éraillés fussent cé
lébrées selon 6 r évangélique, pat
son ami M. Ur
L Eghse dr^. ,ie
de la congre,nation dirigée par M'
Janm, a et'^, officiellement reconnue,
par ta district Pié"
-igurie-Nice, comme églisf'
regu ie,reji.[gp| , Jannij
les services ont été ai-rceptés pat
7
255
le Comité d’Evangélisation, restera
^ la tête de l’Eglise. M. Petrai a
fait ses adieux à l’Eglise qu’il a
fondée et dirigée avec tant de dévouement.
Société des livres religieux de
Toulouse. — Nous avons sous les
yeux le 53.Rapport de cette Société
(30 juin 1900). Elle a publié, pendant
le dernier exercice 17 ouvrages nouveaux, dont 4 originaux, 9 traduits
de l’anglais et 4 traduits de l’allemand. Elle a réédité 24 ouvrages
anciens. Elle a vendu ou donné 89.196
Volumes, pour une valeur de 67.551
fr. 85. Dans ce chiffre sont compris
1.542 vol. donnés à 21 bibliothèques
nouvelles, 1227 vol. à 33 bibliothèques
anciennes, à titre de complément, et
3.331 vol. à diverses œuvres d’évangélisation et pour distributions gratuites, soit 6.100 volumes valant
4.610 fr. 55. La publication la plus;
largement répandue est 1’ Alnumach
pour la Jeunesse dont on a vendu
29.500 exemplaires. La Société a dé-,
pensé 78.178 fr. 18, et clos l’exercice
avec un déficit de 9,936 fr.
Depuis sa fondation (1831) la Société a reçu 3.077.369 fr. 76, Elle a
fondé ou aidé 2597 bibliothèques et
imprimé 7.636.462 exemplaires.
Cannibali.sine. — D’après une
dépêche publiée par les journaux anglais, deux missionnaires protestants
auraient été tués et mangés par des
Cannibales de la Nouvelle Guinée.
L’Ami de la Jeunesse.
Sovmnaire du N® du 8 Août.
Une leçon de inor.ale, s.uynette, — La
vie domestique chez les Tiidous (suite), M.mo.
W.m Monod, — Aux clierdieurs. ~ Histoire
d’uu luumûtc garçon (suite) 8'. L. M. — Spiendenr des eivilisatioiis disparues, lielicx’. ■—
Le Cacatoe.s liiea. — Potisée. — Jd.sus et
les enfants (puésie), S. Miiiih'f. — A lu dc(Muyerte du Pôle. Nord (.suite), A. Ksetmffiio-.
île vue Politique
Le ministère Zanardelli est en train de se
niudifier partielIeuiciit.M. Wollcnborg, ministre,
des finances a élalioré un troisième projet de
dégrèvement qui consistait tout simplement
dans r aljülilion des octrois dans tontes les
communes. II s’agissait de trouver ailleurs les
191 milliniis d’eiitrée.s qui allaient être ainsi
enlevés aux Communes et à 1’ Etat. M. Wollenborg .a imaginé divers expédients pour
compouser cette perte, mais ses collègues ont
fini par refuser de le suivre dans une voie où
il se lançait avec plus de courage que de
prudence. Il a donc donné ,sa démission, ainsi
que son collègue de l’agriculture. Ce dernier
n été aussitôt remplacé par M, Baocelli. Mais
A riieure où nous écrivons, le porte-feuille des
finances est encore vacant. On a pensé à M.
Lttzzatti, qui u' eu veut pas, et T on vient
de dôxjêclier le député Massimini à la reclierche
(le M. Carcauo, qui est eu voyage sur les
montagnes de la Suisse. Quel qu’il soit, le
successeur de M. Wolleiiborg n’aura pas une
tâche facile.
M. Crispi est. paraît-il, à ses derniers moment.s.
L’époque de récbéauoe des traités de commerce appruolie et l’on se prépare de tous
côtés à la campagne de négociations qui va
s’ ouvrir. Le gouveruement de V Allemagne a
pris les devants en publiant ses nouveaux
tarifs douaniers, qui sont tout ce qu' il y a
de plus protectionnistes. Ha ne sont pas encore
définitifs, car ils doivent encore être approuvé
par le Keichstag, mais cette publication anticipée montre bien que le gouvernement les
soutiendra de toutes ses forces et que ceux
qui devront négocier avec lui auront une rude
■ partie â jouer.
If impératrice douairière, veuve de 1’ empereur Frédéric III et mère de Guillaume II,
e.st morte le 5 courant., à l’âge de 61 ans.
C était la fille aînée de la reine Victoria.
Elle s’était mariée en 1858 et était veuve
depuis 1888. '
La campagne dt Obine est considérée comme finie et les nations cdliées font rapatrier
leurs troupes. Celles de l'Italie viennent de
s'embarquer à Takon. .Si elle u'a pus eu tous
les bon.s résultats qu’ on eu espérait cette
campagne aura du moins contribué au rappro(!bement des nations dont les soldats ont
vécu côte à côte pondant une année. L’accueil très cordial qui a été fuit au général
Waldersee à sou passage à Alger en e.st une
preuve.
An Transvaal on continue à ae battre et
il t'st à craindre que la guerre ne dure longtemps em;ore.
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sur la colline de la Tour-. Il faut pour
occuper cette place un bon vigneron
s’entendant aussi à la culture de tons
les produits agricoles : jardin potager,
jardin d’agrément etc.
S’ adresser pour plus de détails au
bureau du journal.
BIBLIOTECA LEGALE
PER GLI ABBONATI
DELLA
Gazzetta dei Popolo
A coloro, ohe prendono flirettamento all’ nfiicio
d’a.mminÌ3ira5iiorie in Torino, V abbonamento del
giornale per tutto un anno, la O'.tszt'Uct dei i'opolo
«pedisice regolarmente in fasoiooli la 13Xl3XvIO»
raccolta xiflieialc
delle decreti c regolamenti emanati dal
U-overno^
Tale BIBLIÜT1SCA è necessaria agli avvocati,
procuratori, notai, segretari eomunali e a tut1i gli
uomini d’affari.
Diamo ai lettori la lieta notizia che Tillustre
scrittore ANTON GIULIO BAURÍLI ha dettato
per la Gazzetta del Popolo un commovente romanzo:
IL PONTE DEL PARADISO, a cui faruinno seguito
racconti orìgimiU di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del Jvpido ha, pure acmiistata la proprietà di romanzi cliKLY MONTCliURG,dilUÌNK’ DÜ
TONT-JEST e di DAÜDET, che ebbero in Francia
successo clàJiioroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
^ Coloro che prenderanno l’abbonamento
della Gazzetta del Popolo^ direttamente
all’Amministrazione in Torino, o con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gra
tuitamente :
1. La Gazzetta del Popolo della Domenica
sottiinanale iUiiatrata ;
2. La OVomica Agrìcola, coi prezzi del principali
Mercati Italiani ed Esteri ;
3. Il Bollettino Uflìcìale delle Estrazioni Fi
iianziarie, eolia '¿hhr/ia hìmefisi/fi -del corsi dei valor
e titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa
L'iibbomimento per le quattro pub
bUcaüioni riunito costa.;
Per mi mese L. 1,60 ,i Per sei mesi L. 9.60
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Agli abbonati diretti per un’intera annata
la Gazzetta del Popolo olire la scelta fra
i .seguenti DONI :
1. Spedizione in fascicoli della
-r'iO'OA. raccolta delle Lcyr/i,
Den-eti e 'Kei)olrimeiiti. ¿ìm saranno emanati dal G overno nel uni. (Aljuiiillf/m-e una lira ]ur le spese
postali ).
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romanzo di Kly Montclcic. Volume di oltre (i(X) palino, IcjjatO ;« tirnehiire. aaltesimi :ìn per
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J. J.ALTA, gérant-administrateur.
La Tour — Impriiuerie Eessou,