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L ECHO
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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-Que tontes les choses vl'aies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
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;|n mariage patriaical.
{Gen. xxiv).
n mariage qui eut lieu quelque
^t-deux siècles avant notre ère peut
.»«.-r.t-o nnnc pnepicfripr nilP.lmie cllOSe?
¡.encore nous enseigner quelque chose?
d, il bien des choses à nous dire, à
¡^re époque où le matérialisme pra¡^¡le a porté son atteinte redoutable
iris l’institution même qui est à la
de la famille et de l’édifice social.
-Transportons-nous donc sous les tenIs'du patriarche Abraham, là-bas dans
rpays de Canaan qui devra apparteS' à sa postérité... Nous y rencontrons
père préoccupé de l’avenir de son
nous y trouvons un fils affectionné
soumis qui se laisse de bon gré guider
l’expérience, la sagesse et la foid’u.i
e vénérable, digne de tout respect.
i». *
»■ * *
^Abraham s’approche du terme de sa
^èrc terrestre. Un regard sur le passé
0 évoile les immenses bénédictions
Èvines dont il a été l’objet; un regard
ar l’avenir l’avertit qu’il n’a plus rien
: désifer sur la terre, sinon de voir
^ac marié, de manière à assurer la
foansmission des magnifiques promesas de l’Eternel à son égard.
Nous admirons ce père préoccupé de
venir et du honhem: de son fils; nous
dmirons davantage parce que, dans
afiaire |iussi délicate, il cherche,
imme toujours, l’inspiration de l’Eter1 et SC laisse guider par le flambeau
une foi forte et sincère. Oh ! si ce
beau pouvait illuminer tous nos
lyers et guider les pères et les mères
■ tâchent de créer un avenir à leurs
ants ! •
'Si Abraham est un père admirable,
ibn fils est digne de lui. Isaac a maintenant quarante ans. C’est l’âge de rai>ÏÏ, l’âge qui donne le droit légitime
;de: s’émanciper de toute autorité pa-“
»nielle et de se diriger dans la vie avec
propres moyens et ses propres luiiéres. Il est rare de rencontrer dans
àotre milieu des fils qui, à cet âge,-là
Basentent à se soumettre à l’autorité
[paternelle et à en accepter les conseils
lu les décisions, en matière de mariage
[surtout. Nous voyons au contraire de
èunes émancipés briser le joug de l’auirité paternelle sitôt que le premier
a poussé sur leur lèvre supérieure,
peut-être même lorsqu’il s’y trouve
core une goutte de lait. Aussi voyons
alliance avec une telle race corrompue
aurait été une offense contre Dieu et
un mépris de ses glorieuses promesses.
Il est vrai que, sous l’aspect purement
matériel, cette union pouvait sembler
désirable et avantageuse: les beautés
provocantes ne manquaient certes pas
au sein d’un peuple adonné à la sensualité, les richesses aussi ne faisaient
pas défaut dans un pays si fertile et
favorisé par la nature. Mais les regards
de l’homme de Dieu se tournent vers
l’Orient; c’est là, au sein de sa nombreuse parenté, qu’il se propose de trouver une digne compagne pour son fils.
* *
mener ,à son 'jeune maître Isaac ^ajplus
précieuse des femmes.
Vous comprenez maintenant, lecteurs, que ce mariage patriarcal a encore quelque chose à no® enseigner.
Les réflexions qu’il nous inspire nous
' les gardons dans la plume, puisque vous
les avez peut-être déjà faites en nous
suivant jusqu’ici.
'^(( Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que
les perles ».
Puissiez-vous, pères et mères, trouver pour VO.S fils de telles perles précieuses, au sein de notre peuple,-sans les
chercher parmi jles Cananéennes.
F. Peyeonbl.
Et quelles seront les vertus qui distingueront la future compagne d’Isaac?
Rébecca était avant tout une croyante. La famille d’où elle sort n’avait
pas seulement des traditions et des habitudes religieuses; ce serait trop peu.
La demeure de Béthuel est un sanctuaire
où le culte du Dieu vivant n’est pas négligé. La vie entière de cette famille patriarcale est dominée' par le sentiment
de la présence de la Divinité-et de son
intervention providentielle dans toutes
les circonstances de la Vie. C’est dans
une telle atmosphère de foi et de prière
"que la jeune fille a grandi et qu’elle a
vécu heureuse.
La « jeune fille était fort^belle », lorsqu’elle parut près du puits,de Charan,
portant gracieusement sa cruche sjur
l’épaule. La grâce et la beauté ne sont
pas à dédaigner, puisque ce sont des
dons de Dieu qui sont parfois le reflet
de l’âme. Bénissons le Créateur de tout
ce qu’il a fait pour parer la nature de
fleurs et nos demeures de tendres créatures qui apportent la joie et la poésie
dans notre vie intiiy^^^ Mais la beauté
extérieure n’est pa^ fout. Il est des fleurs
vénéneuses, dont le parfum à lui seul
peut étourdir un homme, qui sont parées admirablement et qui • ¡çharment
l’œil par leur élégance et leurs couleurs.
Malheur aux fous qui deviennent les
victimes de ces appâts mortels. « La
grâce est trompeuse et la beauté est
vaine. La femme qui craint l’Eternel
est cèlle qui sera louée ». Rébecca n’était
pas une beauté vaine et trompeuse,
parcp qu’elle unissait la vertu et la
pureté aux charmes extérieurs de sa
jeunesse. Sa beauté n’était pas devenue
un piège ni pour elle ni pour les autres.
Elle avait su se conserver pure com
■ous très souvent de jeunes écervelés me un lys solitaire, tout en étant bonne.
igner de la tête contre des obstacles
’ils ignoraient ou méprisaient, puis,
imbant de faiblesse en faiblesse et
égarement en égarement, finir par
tracter des liens qui les rendront
lalheureux pour la vie.
Isaac n’a pas honte, malgré ses quate ans, de s’abandonner aux volontés
» son père avep une entière confiance,
a dignité n’eiî est pas amoindrie, mais
haussée à nos yeux. Puisse son exem'le de respectueuse soumission filiale
^tre suivi par tous les fils qui ont le
nheur d’avoir un tePpère. Mais,_ hé! que ces pères sont rares à notre
oque !
*
* *
Abraham croit aux promesses diviI bes. C’est donc sur ces promesses qu’il
I fende le choix d’une femme pour Isaac.
^ En raison de ces promesses, son fils
§ ^’épousera pas une^airanéenne et il ne
tournera pas s’établir en Chaldée, pays
l’origine de son père.
\ D’après les directions divines le paarche doit devenir le fondateur d’un
¡uple qui aura une mission spéciale à
Remplir dans l’histoire du monde. S’il
iyait laissé partir son fils, la Palestine, ,
’ancienne terre de Canaan, ne serait
devenue le bercçau du salut de l’hu
aiiité.
- Et Isaac ne doit pas s’unir à une CaiOanéenne du pays, parce que Abraham
clairement vu que ce peuple est voué
^ la destruction à cause de sa corrupon effrontée, dont Sodome et Gomorfhe offrent un exemple repoussant. Une
aimable, gentille. Gentillesse et bonté:
voilà le troisième trait qui la caractérise. Un étranger lui demande à boire;
elle aurait pu s’enfuir avec sa cruche
pleine, sans se_soucier de lui. Non, son
cœur le lui défend: il faut secourir le
voyageur! Humble et respectueuse, elle
s’arrête et, inclinant la cruche sur son
épaule : « Bois, mon Seigneur », lui ditelle. Et, pour compléter sa bonne action, elle ajoute: « J’en-puiserai aussi
pour tes chameaux... ». Il est des vertus
froides, farouches ou maussades qui repoussent au lieu d’attirer. Ici, rien de
paréil. C’est une vertu qui, tout en imposant le respect, charme et remplit
d’admiration.
Belle et gentille, fille d’un père qui
ne devait pas être dénué de tout bien
de fortune et qui jouissait probablement
d’une certaine considération dans son
entourage, Rébecca aurait pu vivre
comme une petite princesse du désert
dafis son clan patriarcal. Elle aurait pu
délaisser le> travail pour soigner sa personne afin de la rendre plus attrayante
encore. Bien des filles de nos jours l’auraient fait, à sa place. Elle ne le fait pas;
tant mieux ! Elle possède une qualité
de plus qui lui donnera du prix aux yeux
d’Isaac, en la signalant comme une future mère de famille bonne, active et
dévoùée.
Lorsque le serviteur d’Abraham l’eut
considérée en silence, pendant qu’elle
puisait l’eau pour ses chameaux, il dut
commencer à croire que l’Eternel avait
béni son voyage et qu’il pourrait ra
ephemerides vaudoises.
9 Juillet 1628.
Charles Emmanuel I
inspectionne les milices vaudoises.
Les temps étaient tristes'et pleins de
dangers. Les moines trpublaient les Vallées, enlevaient les enfants, provoquaient les édits toujours plus restrictifs.' La disette était si terrible que, tandis que le duc faisait distribuer des vivres aux catholiques des Vallées et à
ceux qui abjuraient, les Vaudois fidèles
à leur foi devaient franchir la montagne pour obtenir quelque nourriture en
Dauphiné en échange de linge, de pièces
de .vêtements et d’autres choses aisées
à transporter. La guerre de succession
de Montferrât, rallqïna, en juin, la
guerre avec la France, faisant cesser
tout commerce. Seize mille hommes,, aux,
ordres du marquis d’Uxelles, menaçaient la frontière des Alpes, et leur
approche, présage de toutes sortes de
maux et de privations induisit, les habitants du Queyras à garder les cols
pour empêcher^qtfon n’emportât.ni blé
ni pain hors de leur vallée.
Le colonel Porporato, commandant
des milices des Vallées, demanda des
hommes aux Vaudois pour pourvoir à
la défense. Us offrirent de défendre euxmêmes leur frontière, à condition que
les combattants reçussent le pain du
Gouvernement, et que leurs familles ne
dussent pas loger d’autres troupes pendant ce temps. C’est ainsi qu’ils postèrent leurs c(*ps de garde sur tous les
passages entre le Granier et Boucciarda.
Le point le plus faible était dans la
vallée duCluson, où la France descendait
alors jusqu’aux confins de la Pérouse. La
ligne de frontière était munie d’une barricade qui, partant du fortin ruiné du
Bec Dauphin, remontait le coteau de
la Chapelle, coupé par la route royale.
C’est là'que fut fait le principal effort,
les milices de la vallée étant aidcLS de
celles du Val Luserne. Le duc s’y porta
lui-même, le 9 juillet, pour encourager
les troupes et répéter aux Vaudois toujours les/mêmes promesses de_tolérance
qu’il contredisait par des édits iniques
et cruels dès que le danger était passé.
L’orage qui menaçait les Vallées se
déversa pour lors sur la Vallée., de la
Varaita et lorsque, plus tard, les Français conquirent le Piémont, ils débouchèrent de la vallée de Suse suf Pignerol, qui se rendit lâchement et la défense du Val Pérouse devint impossible.
J. J
Cmirrier de l'EvanodlisaM
Nous avons reçu dernièrement les rapports imprimés de quelques-unes de nos
églises d’Italie,et nous nous réjouissons
vivement des bonnes nouvelles qu’ils
nous apportent. Qu’il fait bon de penser que la lumière de la vérité évangélique que nos pères ont défendue au
prix de tant de souffrances, resplendit
d’une manière toujoui s plus vive et bienfaisante en Italie, au moyen de nos
nombreuses églises !
Voici avant tout le Rapport de l’église
de Naples. L’œuvre fut commencée
dans cette ville le 3 Avril 1863 par M.
le pasteur Georges Appia, Elle fut con
tinuée par de nombreux pasteurs parmi
lesquels nous désirons mentionner M.
Jean Pons qui travailla'à Naples plus
de 20 ans. L’Eglise compte actuellement 160 membres. Ce qui nous frappe
dans le Rapport de cette église c’est le
beau progrès dans les contributions. La
collecte annuelle a donne cette année la
belle somme de L. 3.154, plus du double de l’année passée; nous parcourons
les listes des donateurs et nous ne voyons
que 2 ou 3 noms de personnes qui oijt
donné moins de L. 5 et pourtant il y a
aussi bien des pauvres à Naple^ On a
continué pendant l’année à évangéliser
largement. Dieu veuille donner à nos
frères et à leur pasteur M. A. Arias de
voir des fruits toujours plus abondants
de leur travail !
Un autre rapport nous arrive de Sanremo et porte la signature de notre vaillant pasteur M. Ugo Jauni. L’éloquènee
et la force de M. Janni sont bien connues par tous nos Vaudois qui ont eu
le plaisir de l’écouter à nos fêtes du. 15
Août. Nous comprenons donc aisément
qu’ih y ait toujours à^ses "êboférences
spéciales un magnifique public et que la
presse de la ville s’occupe avec beaucoup
de sympathie de notre œuvre de Sanremo. Il est vrai que n'otre église ne
cornpte que 103 membres, mais Dieu ne
nous appelle pas seulement à enregistrer
de nouveaux membres, mais surtout à
annoncer fidèlement l’Evangile et à attirer l’attention de nos compatriotes sur
les. problèmes spirituels. A côté de son
œuvre spirituelle l’église de Sanremo accomplit une belle œuvre sociale au
moyen de ses écoles'et de la « Sala delSoldato ». Nos écoles sont fréquentées par
une centaine d’enfants qui viennent en
général de familles catholiques; la « Sala
del Soldato », qui a été soutenue pendant
toute la guerre au moyen de souscriptions lancées par lès journaux de la
ville, est la seule « Sala » qui soit encore
ouverte et qui s’occupe des soldats de
garnison à Sanremo.
Nous trouvons enfin dans ce rapport
un détail profondément émouvant. Un
jeune homme de l’église, Ezio Càrboni,
qui mourut l’année passée, a voulu dans
son testament, qu’une somme de L. 5000
qu’il possédait fut consignée à la Table
et cette somme a été mise de côté pour
initier un fonds de dotation de nos écoles
de San Remo.
Un troisième rapport nous arrive de
Palerme où M. H. Pons, membre de la
Table, travaille depuis quelques années
avec beaucoup de zèle. On a reçu pendant l’année 17 nouveaux membres;^
l’œuvre d’évangélisation a été poussée
avec vigueur et la population y prend
un intérêt toujours plus ^ grand. Une
sœur catholique qui assista à un de
nos cultes en parla ainsi: « Le culte a
été simple, beau, sérieux, plein de foi;
il n’y manquait rien ». Et un ex-prêtre
a écrit au Pasteur : « Dites aux frères de
votre église que l’heure est favorable à
sa mission. Dites-leur avec D’Azeglio
que « toute foi ardente et sincère doit
porter au prosélytisme ». L’Eglise de
Palerme a envoyé L. 1.500 à la Caisse
Centrale et prendant ces dernières
années a régulièrement augmenté sa
contribution.
Et un mot enfin à propos de notre
église de Trieste. Nous pouvons cette fois
parler de notre Eglise de Trieste parce
que cette église s’est régulièrement organisée le 20 Juin avec 56 membres
communiants. La paroisse comprend
une population de 106 persopnes. On a
eu dernièrement à Trieste plusieurs belles fêtes. Le 13 mai, réception des membres d’église et sympathisants dans un
palais de la ville pour faire connaissance,
plus intime; fondation d’une société de
couture qui a déjà ün beau fonds de
caisse de L. 2.000; fête des 34 enfants
de l’école du Dimanche; fête de la Chorale. L’œuvre marche bien grâce à la
bonne volonté de tous les membres et
à la belle activité du pasteur Del Pesco,
auquel nous exprimons nos vœux bien
fraternels.
Soiiscriptioiis pour Fonils EipMop.
Villar. Collecte spéciale pour Fonds
Emérites. La Paroisse fut divisée en six
fractions, pour chacune desquelles le
Consistoire nomma deux collectrices ou
deux collecteurs, ne faisant pas partie
du Consistoire. —»
X. Ville et Sarei: M. et M.me Crumière, industriel, L. 100 — Soulier B.,
pasteur et famille, 100 — J alla Albert,
30 — Famille J alla Auguste, 10 Jaffa
Auguste, fils, 10 — Allio Jean Daniel,
ancien, 7 — Allio Jean Pierre, id., 5 —
Famille Bonnét, institutrice, 5—Tourq
Henri, instituteur, 5 — Michelin David
5 — Allio Madeleine, veuve, 3 — Michelin-Salomon Catherine, 3 — Berton Jean
P. et fam., diacre, 3 — Famille Rivoire
Joseph, 3— Allio Jean Daniel, négociant, 3* — Giraudin David, — Talmon Marianne, 2 — Gonnet-Talmon
Madeleine, 2 — Marburé VioIette,-2 —
Famille Gaydou, 2 — Marin Madeleine,
veuve, 2 — Janavel Lydie et famille, 2
— Geymonat, Etienne, 2 — Salvageot
Jules, ^2 — Vigne Louise, 2 — Gay et
sœiir, pharmacien, 2 — Long Madeleine,
2 — Geymonat Madeleine, "veuve, 2 —
Michelin Jean, 2 — Frères Dalmas, 5 —
Bertinat Paul, 2 — Grand Daniel, i —
Gonnet-Berton Madeleine, i — Berton
Jeanne, veuve, i — Gönnet-Roland Daniel, I — Talmon Jean, i — Geymonat
Jean Pierre, i — Rivoire Jeanne, i —
Massimeffi-Talmon Marie, i — Baridoh
J ean Pierre, t — Allio Pierre, i — Pontet Eléonore, i — Armand-HugonGharles, I — Talmon Barth., 50. — Total
L. 340-60.
2. Teynaud et Ciarmis: Allio Etienne,
ex-anc., L. 10 — Bouïsse Et., anc., 10
— Dalmas J acques, diacre, 10 Charbonnier Jacques «Ciavignal», 10 —Bouïsse J ean, assesseur, 10 — Gras Antoine, 10 — Berton Etienne, 10 — Dalmas Marianne, veuve, lO — Geymonat
Esther, veuve, 10 — Dalmas Timothée,
5 — Dalmas Daniel, 5 — Janavel Jean
Daniel, 5 — Famille Maghit Cath.,
veuve, 5 — Bouïsse Jean Daniel, 5 —
Geymonat Susette, veuve, 5 — Demaria Louis, 5 — Geymonat Jacques et
famiffé, 5 — Janavel Madeleine veuve
Bonnet, 5 — Frache Jean Daniel, ex^
anc., 5 — Gönnet Paul, 5 — Armand
Etienne, 5 —^ Dalmas Jean Daniel,
Meffi, 5 — Davit Joseph, 5 — Geymonat Jean, 5 — Ayassot Timothée, anc.,
4 — Geymet Daniel, Violins, 4 — Famille Garola, mutilé de guerre, 3 —
Demaria Dominique, 3 — Famille Gönnet, St-Chriistophe, 3 — Dalmas Margueritè et Louise, 3 — Bouïsse Paul, 3
— Janavel Alexandrine et fam., 2 —
Bouïsse Margu., veuve, 2 — Bouïsse
Joseph, 2 — Marauda Jean Daniel, 2 —
Long-Peyrot, 2 — Famille Janavel, 2 —
Salomon Jean Pierre, 2 — Janavel Marie
et famille, 2 — Frache Jean, 2 — Frache
Jean, fils, 2 — Geymonat Paul, 2 —
Famille Caïrus, Basana, 2 — Isner Lucien, 2 — Charbonnier Jacques, 2 —
Planchon Pauline, i — Ayassot Marie,
veuve, I -• Bertin-Maghit Et., i —
Bertinat Pierre, i — Fontana Etienne,
1 — Berton Etienne, Ciarmis, i — Bon- '
net Marie, veuve, i — Salomon Jean, i
— J anavel J ean, i — Geymet David, i
— Famille Giraudin, T — Davit Paul,
St-Christophe, i — Bertinat Etienne, i
Dalmas Jacques, i — Geymonat Joseph, I — Famille Bonnet, Bouchard, i
— Fontana Joseph, 0,90 — Roux Jean
Pierre, 0,50 — Davit Paul, fils, 0,50
N. N., 2. — Total L. 235,90.
3. De Cucuruc au Bessé; Gourdin Joseph, ancien, L. 10 — Geymonat Susanne, veuve, IO — Davit Etienne, 5 — '
Geymonat David, 5 — Barolin Marie,
veuve, 5 — Frache Jean Pierre, anc., 5.%
— Pascal Anne, veuve; 6 — -Garnier
Jean, 5 — Caïrus Marie, veuve, 5 —
Albarée David, ancien, 4 — Dayit Jean
Daniel, 2 -— Garnier Marie, veuve, 2
Garnier David, 2 Garnier David de
Tim., 2 — Catalin’Et., 2 Puy Jean,
2 — Gönnet Joseph, 2 — N. N.. 2 —
Albarée David, 2,50 — Garnier Joseph,
2
r.
’'"V
il
*
Vlr.
pii.
2 — Dalmas Daniel, 2 — Cairus Madeleine, veuve, 2 — Gourdin Henri, 2 —
J ahier Marguerite, veuve, 2 — Fontana
David, 2 — Caïrus Catherine, veuve, 2
— Cairus Jean, 2 — Monnet Henri, 2 —
Gourdin Frèresf 2 — Charbonnier Jean
Pierre, n — Catalin Jean David, i —
Michelin Jean Pierre, i — Catalin Jean,
I — Albarée Jean, i — Gaydou Paul, i
— Barolin Etienne, i — Dalmas J oseph, I — Pontet Anne, veuvOf-j: —
Monpet Jean, i — Qaydou Catherine,
1 —, AUió Jean Daniel, i — Piene Susanne,,! — Chanforan Jean, 0,50 —
Nicolet Michel, 0,50 — Cairus Jean,
0,40 — Courdin Jean, 0,40 — Total
L.. ii3,30
^APiantà-SuhiascrSdlomon Paul, ancien, L. 25 — Famille C. S., Garniers,
ig.-ü^Bonjour Jean Jacques, ex-syndic,
15 — Piene J ean Pierre, 5 — Pontet
Susette, veuve, 5 — Catalin Joseph, 5,
—Giraudin David, diacre, 3 — Fostel
Jean Pierre, 3 — Bonjour Marguerite,
3 — Charbonnier Marie, 2 — Davit
Joseph, 2, — Bonjour Jean Jacques,, 2 — Giraudin Etienne, 2 —
Puy Elisée, diacre, 2 — Grand Anna,
2 — Fontana Jean, 1,50 — Davit Da•niel, 1,50 — Famille Peyronel, 1,50 —
Salomon Annette, i — Salomon David,
I — Lantaret Daniel, i — Meyron Clarisse, veuve, I — Bertinat Etienne, i —
Dayit Etienne, i — Graiid Etienne, i —
Davit David, i — Baridon Jean, i —
Rivoire Jean Pierre, i -ii Pontet Madeleine, I — Bertinat Annette, i — Baridon Daniel, i — N. N., i — Bonjour
Catherine, 0,60 — Bertin Jeanne, 0,50
— Baridon iMadeleine, veuve, 0,50 —
Total L.' 111,10.
5. Gaidns: Barolin Pierre,^ syndic,
L. 20 — Vigne Et., secrétaire, 15 —
Barolin Jean Et., anc., 5 — Vigne Paul,
2^— Gönnet Madeleine, veuve, 2 — Marinet Daniel, 2 — Baridon Daniel, 2 —
Baridon Paul feu J. Et., 2 — Baridon
Paul feu Jean, 2 — Catahn Joseph, 2 —
Rambaud Jean feu Jean, 2 — Rambaud
Jean feu Salomon, 2 — Berton Jean,
Perrachon, 2 — Gönnet-Jean Pierre, 2
— Berger Judith, 2 — Negrin Anne,
veuve Salomon, 2 — Rivoire Joseph, 2
— Vigne J-osué, ex-anc., 2 — Rambaud
Jean Pierre, 1,50 Allio'Étienne, i —
—Planchon Jesffi Pierre, x — Planchon
Paul, I — Lantaret jjean- Daniel, i—
Goimet Judith, i — Bertin-Rivoire
Paul, ! — Raipbaud Paul feu Paul, 1
— Charlin Pierre, i — Berton Joseph, i
— Berton Jean* Pierre, ! — .Planchon
Madeleine, x — Vigne David, 0,20 —
Total L. 82,70.
6. Envers: Mondon Et. et fam., anc.,
L. '20 ^— Giraudin Fr., juge de paix et
fam., xo — Mondon David, 5 -— Bertinat Madeleine veuve Salomon, 5 — Bertin Jean Daniel, 5 — S. P., 5 — Baridon Jean Daniel, 2— Rivòire Jean
Pierre, 2 — Piene Jean Daniel, 2 —
M. S. Paul feu Paul, 2 — Veuve Favat,
, 2 — Vigne Jean Pierre, 2 — Gönnet
Jean Pierre feu Et., 2 — Rivoire Jean
Daniel, x,50 — Gönnet Etienne, x,5o —
Rivoire veuve Lantaret, x ■— Gönnet J.
Etienne, x — Rivoire David, i — Berton Daiiiel, X — Piene Paul, x —Berton Etienne, x — M. S. Etienne, x —
M. S. Salomon,, x — Giraudin Jean
Pierre, x — Gönnet Jean feu Pierre, x
— iBerton Ijean, 0,50 — ¡Janavel Daniel, 0,50 — Total L. 78.
’ <i Addenda y>: Combe Alexis, Ville,
L. 5 — Vian Michel,. Garniers, i — Le
Consistoire, 32,50 — Total L. 38,50. —
Grand Total L. xooo.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Ang^togne. Leurs nombreux amis seront heureux d’apprendre que le doct.
et M.me Miller sont de nouveau des nôtres depuis quelques semaines. Un autre
ami que nous avons revu avec beaucoup
de plaisir est notre écrivain vaudois
Piero J ahier qui vient de s^établir pour
l’été aux Rousseings de St-Jean. Il est
en train d’écrire un livre sur un sujet
très important.
Bobi. Le pasteur de Bobi, M. E. Bertalot doit s’être embarqué cette semaine à New-York pour l’Europe après
avoir passé 9 mois aux Etats-Unis, en
qualité de représentant de l’Eglise Vaudoise. Bon retour et nos meilleurs vœux.
Casale Monferrato (G. Messina).
Dimanche 4 Juillet, à 8 h., un bon
nombre de membres d’église de Casale
accompagnait à la dernière demeure la
dépouille mortelle de Madeleine Ribet,
âgée de 23 ans et originaire du Pomaret
(Faure). Cette jeune fille se trouvait
depuis quelques mois à Casale et espérait de pouvoir bientôt retourner chez
elle. Le Seigneur a disposé autrement lès
choses et l’a rappelée à Lui. Il j a X5
jours, elle fut saisie par une violenté
maladie et on la porta à l’hôpital; là
eUè fut soignée très bien tandis que le
Pasteur de Casale l’encourageait avec
‘»ses visites; elle semblait déjà aller
mieux, quand tout.à coup le 2 Juillet
elle empirait et rendait l’âme à Dieu.
L’Eglise de Casale, vivement frappée par
ce deuil, envoie à la famille de M.lle
Rihet l’expression de sa profonde sympathie.
Florence. A cette heure tous nos
étudiants et nos professeurs de Théologie
ont quitté Florence. M. le prof. G.
Luzzi passera l’été en Suisse à Poschiavo
et M. le prof. E. Comba à Luserne.
La Tour. Dimanche matin boa nombre d’^fants de nos écoles se pressait
dans le temple pouf assister à la distribution des prix de Bible. M. le pasteur Tron
prononça une bonne allocution pour
faire comprendre aux enfants l’importance de l’enseignement biblique que le
Consistoire fait donner dans les écoles
et distribua ensuite un bon nombre de
N. T. aux élèves plus diligents.
— Le Rapport imprimé de l’Eglise de
La Tour nous présente bien des faits
encourageants. La population de la Paroisse augmente toujours plus, bon
nombre de familles originaires des Vallées mais résidant jusqu’ici ailleurs,
étant venues s’établir à La Tour dernièrement. Nos 6 écoles du Dimanche,
ayant à leur tête des directeurs volontaires, ont fait beaucoup de bien et les
réunions pour la Jeunesse présidées par
le Pasteur ont été bien fréquentées. La
collecte pour les orphelins de guerre a
donné au sein de la Paroisse près de
40.000 frs., et celle pour les ouvriers
émérites au-delà de X3.000 francs. La
collecte annuelle s’élève à plus de 5000
francs.
Le Rapport nous présente une excellente photographie de M. le pasteur C.
A. Tron qui va laisser cette Eglise après
l’avoir desservie pendant X5 ans et qui
entrera au mois d’Octobre dans sa retraite. Les meilleurs vœux et les prières
de'l’Eglise le suivent.
— L’Assemblée d’Eglise pour l’élection du^ nouveàu Pasteur de La Tour,
en substitution de M. Tron, est convoquée pour le Dimanche x8 Juillet à l’issue du culte principal.
— Le Commissario qui a assisté aux
examens de licence de nos deux Instituts est M. le prof. Lisier, inspecteur
scolaire à Turin.
— La Société Pra dei Torm a clos son
année de travail en publiant un petit
rapport. Elle a tenu qu cours de 1’ année 99 réunions au sein de nos paroisses
et dans plusieurs villes d’Itahe et étend
toujours plus son champ d’action. On a
collecté pendant Vannée L. 3,837,94.
La somme de-L. 3.723,24 sera partagée
entre la Société de Paris et la Mission
Suédoise qui travaille dans la Colonie
Erythrée.
— M. le missionnaire Albert Lageard
arrivera, D. V., à La Tour, vers la fin
du mois de Juillet pour son année de
congé. Il vient des régions du Zambèze
— On attend aussi à La Tour le missionnaire A. Garnier qui revient de son
champ de travail dans la Chine.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
xq.me Listp de Souscriptions.
Sig. Alessandro Hugon, tenente-colonnello medico,
Ravadera (Ospedali) L. 200,^—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 50,—
Lo stesso (Rifugio) » 5Ó;—
Sig. Federico Pasquet, Torre
Pellice (Ospedali) » X50,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » X50,—
Scuola domenicale di Lugano, a mezzo sig. Calvino (Rifugio) » xoo,—
Parrocchia di Villar Pellice
(Ospedali) » 100,—
Id. id. (Orfanotrofio) » X53,—
Id. id. (Rifugio) » 75,—
Sig.ra Irma^_Beux-Rostan,
S. Giovanni (Orfanotrofio)» 5,—
Sig. Carlo Vitale, Genova
(Orfanotrofio) ~ » 50,—
Sig. e sig.ra Wright, Birmingham (Orfanotrofio) » x30,8o
M iss Dods, Edimburgh, (Orfanotrofio) » xo,—
Unione Cristiana delle Giovani di S. Germano (Osp.) » 25,—
La stessa (Orfanotrofio) » 25,—
L. X.273,80
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei |iqstri caduti
e per i nostri or fan! "di guerra
5>o^ lista.
Somme precedenti L. 205.303,08
' Aìhato Jalla, Torino » 50.000,—
Enrico Trmi e Signora, Torino (3° versamento) » 50.000,—
Cav. avv. Giovanni Gay,
Porosa Arg. (2° versam.) » 5.000,—
Ing. Gustavo Vinçon, San
Germano Chis. (2° vers.) » i.ooo,—
Totale L. 3xx.303,o8
NOUVELLES RELIGIEUSES.
France- Trois Synodes protestants
ont eu lieu en France au cours du mois
de Juin: celui des Eglises Réformées
Evangéliques à Nîmes (8-xx Juin), celui
des Eglises Réformées à Niort (x-4 Juin)
et celui des Eglises Luthériennes à Paris
(8-xx Juin).
A Nîmesflpn a étudié longuement la
situation financière des Eglises. Le dernier Synode avait décidé que toutes les
églises qui n’auraient pas envoyé à la
Caisse centrale un minimum de contribution proportionnellement au nombre
de leurs membres, auraient cessé d’avoir
le ministàre régulier d’un pasteur. A la
suite de cette, décision quarante-trois
postes, dont seize seulement étaient
pourvus, ont été supprimés, mais il y
a cent une Eglises qui demeurent en instance de suppression, parce qu’elles ne
remplissent pas les conditions pour être
maintenues.
Le Synode a voté des règlements. Certains notamment instituent ou consacrent dans nos Eglises réformées évangéliques le ministère de la femme. Il est créé
des diaconesses évangélistes, qui pourront exercer un vr i ministère pastoral,
à l’exclusion de l’octroi des sacrements
et de la présidence des services funèbres.
Elles auront leur école de théologie, un
traitement de 3.600 francs, leur discipline. Les diaconesses évangélistes devront adhérer au document qui exprime
la foi de*s Eglises qu’elles sollicitent
l’honneur de servir.
Listes précédentes » 9.7x6,60
Total L. xo.990,40,
POUR LE CONGRÈS DES U. C. J. G
Le Comité Organisateur du Congrès
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
•informe les congressistes qu’ils seront
attendus à la gare de Venise par dès
jeunes gens de l’Institut Professionnel
Evangélique, munis d’un brassard tricolore. Ces jeunes gens leur donneront
toutes les informations nécessaires. Autrement ils sont priés de s’adresser à
VHôtel'-de la Gaze, qui se trouve en face
de la Station de Venise, de l’autre côté
du Canal.
Un vœu relatif à l’interdiction (décision du Synode de Grenoble), aux pasteurs d’avoir, à côté de leur ministère,
un i autre occupation rétribuée (médecine, droit, industrie, etc...) a donné lieu
à une discussion. Ce vœu, qui tendait à
- l’abrogation de la décision de Grenoble,
a été écarté. Mais il est décidé qu’on
n’exigera l’application de la règle synodale que quand aura été effectuée l’augmentation du traitement. Le Synode demandera aux pasteurs qui ont accepté
des situations complementaires ,de se
mettre, dès qu’ils le pourront, eh règle
àvec la décision synodale.
La Faculté de Théologie de Montau*ban ayant été transférée à Montpellier,
les anciens locaux de la Faculté de,Montauban seront occupés par un pensionnat pour fils de pasteurs et de laïques,
qui, dans les meilleures conditions possibles, suivront les classes du lycée. Le
Synode a mis X5.500 francs à la disposition de la Commission flu corps pastoral pour accorder des bourses dans ce
pensionnat, à des fils de pasteurs.
Eglises Réformées. Le Synode général
de ces Eglises s’est réuni à Niort du x.r
au 4 Juin, sous ia présidence de M. le
pasteur Bertrand, de Lyon ; 40 délégués
étaient présents. Lé Synode a exprimé
ses regrets de la démission de M. le pasteur Jézéquel comme secrétaire général
et confirmé la création du poste de délégué général à l’évangélisation, et l’appel de M. le pasteur Neel à ce poste. Le
rapport de M. le pasteur Reyss, trésorier général, a signalé comme très grave
la situation financière et le Synode a consacré à ce sujet une discussion approfondie. Le projet de budget voté pour
X920 prévoit un déficit de 300.000 francs.
Des sanctions ont été prévues à l’égard
des Eglises « ingrates » ; on a aussi envisagé des mesures à prendre vis-à-vis
des non-adhérents. La question de l’évangélisation et de la Mission intérieure
a été l’objet de rapports de MM. le.pasteurs Paradon, Wilf. Monod, Elle Gounelle et Bertrand; il a été décidé d’entreprendre, à partir du x.r Octobre prochain, une campagne générale d’évangélisation dans toutes les Eglises de
l’Union.
la sacristie, escortée de . le professeur
FuUiquet, et gravit les degrés* de la
ch^re, ce fut, pour plusieurs, rm moment d’intense émotion; on se sentait
en présence d’un fait, nouveau qui était
un commencement, une aurore. D’apparence encore jeune, elle avait la tête
couverte d’une petite toque noire, une
robe montante de même couleur, un col
blanc rabattu. C’était l’image et l’évocation d’une puritaine des vieux temps.
Miss Maude Royden, habituée à de
grands temples et à de grandes assemblées, ne paraissait nullement intimidée.
Avec une aisance parfaite, elle ouvrit
le Psautier et indiqua en français, en
anglais et en allemand, le Psaume X38,
dont elle lut le premier verset:
Il faut, mon Dieu, qm de mon cœur
La sainte ardeur
Te glorifie...
Ensuite elle fit une lecture biblique
(histoire de l’Enfant prodigue), et prononça en français cette belle prière:
« Dieu d’amour. Père, Sauveur de
l’humanité, toi qui as créé de même sang
toutes les nations de la terre, nous te
demandons de faire naître dans nos
cœurs la charité infinie, la fraternité
suprême. Que le monde ne puisse plus
jamais être crucifié par la guerre, ni les
peuples divisés par la haine ou par la
crainte ! Seigneur Dieu tout-puissant,
sois notre soutien.
K Sauveur, daigne regarder favorablement ces femmes de tant de nations différentes qui sont venues du nord, du sud,
de l’est, de l’ouest, toutes unies dans un
seul but, brûlantes du désir de reconstruire une cité dans la perfection d’une
vraie civilisation, en ton nom béni, et
d’ériger des fondations inébranlables de
charité, de fraternité, de justice et de
paix.
« Sauveur, inspire-nous de ta bonté
infinie; accorde-nous la grâce, la sagesse,
afin que nous puissions accomplir dignement notre tâche suprême. Pardonne-nous nos faiblesses, nos péchés.
Rends-nous fidèles aux morts, tendres
envers les vivants, surtout envers ces
pauvres petites victimes, ces tristes innocents qui souffrent encore des suites
de la guerre.
« Fais, Seigneur, qu’un lien commun
unisse tous ceux qui ont souffert; couronne leurs efforts pour établir un avenir heureux et pour bannir à jamais les
douloureuses erreurs^ du passé.
« Dieu de bonté, donne-nous le secours
de ta grâce, bénis notre œuvre, bénis ce
congrès ainsi que ia ville de Genève qui
nous accueille si aimabléijient.
« Jésus, Seigneur, fais que nous soyons victorieuses, ûEt que nous rentrions
dans nos patries pour y établir à toujours et pour tout le monde la paix, l’espoir et le bonheur ! ».
Après 1:ette prière. Miss Royden exprima sa douleur de ne pas pouvoir
prononcer son discours en français.
« Rien ne saurait, dit-elle, me procurer un bonheur plus vif que de pouvoir,
en ce grand jour, vous adresser la parole dans votre belle langue française,
si chère aux habitants de Genève, celle
qui, sans doute, trouverait le chemin le
plus direct de vos cœurs.
« Ce bonheur m’est refusé. L’élan de
mes pensées serait restreint, gêné et entravé par la pauvreté de ma parole qui,
bien qu’intelligible, ne parviendrait pas
à vous révéler la profondeur d’émotion
évoquée dans mon âme par ce jour si
mémorable.
Suisse. U ne femme prêchant dans la
chaire de Calvin. Il y avait une grande
foule, à St-Pierre, Dimanche dernier, 6
Juin, pour le culte d’ouverture du Congrès féministe. La section du temple en
face de la chaire, le chœur et la chapelle
de Rohan avaient été réservés aux Congressistes, mais tout le reste de l’Eglise
restait à la disposition du public qui,
assis ou debout, remplissait tous les espaces disponibles. Quand, .au son de
l’orgue, l’oratrice chrétienne sortit de
épreuve. Sa voix, chaude et sonore,’f
me, bien posée, articulant soigne^
ment et lentement les mots et les p]
ses, parvenait sans peine jusque
la nef et dans les chapelles, tout
bien que celle de ses émules masc_^
Nous avons été surpris de cette
rience qui, d’avance, n’était pas
nous inquiéter un peu.
{Semaine religie
Chronique poliüqii||
La révolte d'Ancona et de
n’est plus qu’un souvenir. Daiœ,
deux villes on a eu pendant deux:|
des faits très graves. Des révolftW“
naires s’étant introduits dans la c^gm^
d’un régiment de bersaglieri à Ancone
ont réussi a en pousser un certain nbnf.
bre à se révolter à leurs supérieurs en les
assurant qu’on allait les envoyer, coin-^
battre en Albanie. Ce mouvement n’à
duré que quelques heures, après quoi la
grande majorité des soldats s’est'imposée aux insurgés et les a arrêtés. A
J esi un mouvement semblable a eu lieu
et pendant "quelques heures la pe^
vüle a été dans les mains des autorités
révolutionnaires. Après ces révolté
nous avons eu un peu partout en Ità|
des grèves de solidarité qui n’ont tsaj
tefois pas duré et on peut heureusement
considérer cette période de désof^
comme finie définitivement.
Une région d’Italie où le calme a
la peine à retourner est la Vénitic. C’y
que toute l’immense construction
reaucratique qui a été formée pour aicÉ
cette région à se relever de ses misèré
s’est pratiquement démontrée bonne'à
peu de choses. On a dépensé jusq^
présent deux milliards pour les tei^
délivrées et la population ne s’aperçéü
d’aucun changement dans ses con(S
tions. C’est pour cette raison qu’ça
a continuellement des démonsi talitn®
pour protester contre les autorités et
ces démonstrations sont tour à tdïtf
guidées par les cathôliques et les soc;®^
listes. A
« Je dois donc me borner à vous dire
combien je suis sensible à l’honneur
rendu à nous autres femmes par le privilège si généreusement accordé à l’une
d’elles et à souhaiter la bienvenue à toutes mes sœurs rassemblées de toutes les
parties du monde, du haut de la chaire
de Calvin, dans cette vieille cathédrale
de la ville de Genève ».
Après cette allocution en français.
Miss Royden donna en anglais lecture
de son texte (Psaume cxxi, x): Si VEternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain, et fit dans sa
propre langue une prédication de circonstance, vigoureusement pensée, dans
laquelle elle parla des ruines produites
par la guerre, du pouvoir grandissant
de la femme, de la contribution qu’elle
doit apporter à la formation d’un autre
monde meilleur qué celui qui l’a précédé,
monde qui doit avoir pour base et pour
mobile essentiel l’amour chrétien. C’est
cet amour qui, inspiré par Jésus-Christ,
est l’unique pouvoir créatéur.
Ce qui a frappé dans cette prédication, c’est la clarté des idées, la portée
pratique des développements, la simplicité du débit, la modestie du maintien,
la sobriété du geste. On se demandait
comment une voix de femme parviendrait à se faire entendre dans la cathédrale de St-Pierre. Miss Maud Royden
est sortie victorieusement de cette
La qaestion de Vallona qui a éti
l’étincelle des révoltes de la semaiB
passée est en train de se ranger. Les Ai
banais n’ont plus attaqué nos postes.'
d’autre part le Gouvernement a envra
en Albanie un ministre, M. Allioi
chargé de traiter avec le Gouvernerai
albanais. M. Giolitti a déclaré 'à «
Chambre que l’Italie est favorable
l’indépendance de l’Albanie ce qui pri
suppose que dans quelque tempsport de Vallona sera aussi laissé
habitants de la région.
En Allemagne les socialistes
donc laissé le pouvoir dans les maii
des modérés, quitte à le reprendre si
derniers ne réussiront pas à se tffi
d’affaires. En attendant les ministi
allemands ont des réunions avec les ii
présentants des Alliés à Spa. Ces ré*
nions ont été précédées par d’auff
tenues seulement, par les alliés et
au cours de ces réunions que l’on a'i^"
néralement reconnu que l’Italie devr^
avoir dans la répartition de l’impôt
guerre allemand une part plus gri
de celle qu’on lui avait attribuée. A J
que disent les journaux l’Italie demi
derait une indemnité de 4 milliarcfe ê
marcs en or et nos Alliés semblent
jours plus enclins à reconnaître qu-)
peuple qui a tellement souffert à ca«,,
de la guerre a droit a être soulagé é
aidé. Tout le malentendu provient J
fait que, selon les traités conclus
dant la guerre, l’Italie aurait dû ré<^
voir son indemnité non pas de l’iî
lemagne, mais de l’Autriche-Hongrfe
Cette dernière nation toutefois a èl
vaincue si complètement qu’elle n’a pîl
la force de payer aucune indemnité
doit être aidée au contraire par les 4|
liés; de là la nécessité de recevoir
indemnité de l’Allemagne.
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Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
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