1
8’abimn« ;
.P bureau d’ÀdmiDietratioti;
Pe» MM. les Pasteurs ; et à
j'inap. AÌpina & Torre Pellice.
¡^«bonnement part du 1. Janvier
et se paye d’avance,
27 Aoilt 1896.
Anmmoes; dO eeutimea par ligue
pour une seule fois — IS centimes de 2 à 5 fois et 10 oëntitnes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédactlon et
pour r Admlnistralton à M,
Jean Jalla, prof., Torre PeiHoe.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cora. naencsment do, l'arinéo. ._
ÉCHO DES VALLÉES VAÙHOISES ' ,
I' ' ^ ^ Paraissant chaque Jeudi . ’ i ;
Pus me serei tdmoine. Aet-1,8. Suivant la vdrité avec la charité. Kph. IV, 15. Que ton rbgne vienne. Xatlh. VI, 10
v'r- i." . i ^
■ i Sommaires,
i^postaaie' de sentimoat —■ Cristina .iRoriI , zone — La fête d.u ,16 : Août au Per, Pier __ Missions — Coaimuuication ofr
' ■ ficiefle — Nouvelles du Canada —
' Nouvelles Religieüscé “ Sbciété d’iiis^
toirô vaudoise ■«- Soniété utilité pu-^
hUqué —> Avis.
le de seïitiftieiiî
---HXÏXΗ
11' ne s’agit pas'd’a|iostasie de tiocirine. Grâces en <soleîit rendues à
Dieu, la Bibde nous a été conservée et
nous ne nous:sommes pas départis de
son enseignement; nous avons même
dieu de croire que si Paul ou tel
autre apôtre pouvait assister à un
(le nos examens de catéchumènes,
% l’examen de convictions religieuses
de l’un de nos candidats au ministère,
J)u bien s'il pouvait prendre sa place,
"dimanche après dimanche, dans nos
temples, dans nos salle,» d’évangélisation et dans nos écoles, il serait
content de nous et nous dirait que
'HOus avons retenu son enseignement
et, par là mêrnë, l’enseignement de
Jésus Christ.
ç? Mais il s’agit très certainement
^d'urie apostasie de sefilimenL Dieu
'ést amour ; cet amour il l’a manifeslé ipar des oeuvres de la création
et de la providence. Il l’a'manifesté
d’une manière plus éclatanle ^ encore
par le don de son, fils. Bien qu’à
Dieu, toute, chose soit, possible,,il lui
est, il lui, spra ,toujours impossible
dp nous aimer plus qu*i| ne l’a lait.
11 en résulte que notre religion devrait être, avant tout, de l’amour,
Nous devrions airnt^ ,Kpu de toùt
C(^r;''de^!? W
tou.tê.-notip .pensea, dé toute .•ivq|r;ip
■force. ’Tel .devrait être notrp service
simple, naturel, raisonnable,. ,
, Or il n’en est pas, ainsi. Je répète avec confusion,' avec angoisse:
Au point de vue du senttweni, npus
sommes fomèés (Apoc. H; Â, 5).
Qu’y a-t-il dans nos cœurs pour
Dieu? Il y a de la crainte, hélas!
bien souvent plus servile, que filiale;
il y a un profond respect qui n’est
pas de radoration, car il ne peut y
avoir ’d’adoration véritable sans amour; il y a un peu de ^reediuiais'‘sànce pour ce qu’il a fàît pour nous ;
il y a un . certain désir-'de ne pas
contristet son Esprit; il y a une certaine recherche des choses qui peuvent lui être agréables, pourvu qü’èlies n’exigent pas de ndüs i'ie trop
grands sacrifices; il y à'un certain
degré d’obéi.ssance er'de fidélité....
niais l’amoar, .cette louà/igé qui
éclate dans les chants du pvsalmiste,
ce besoin'de faire la volonté de son
2
\ ■
/ i.
- 274
Père qui possède le cœur de Jésus,
ce cri de joie qui s’échappe de son
cœur lorsqu’il s’aperçoit que quelques pécheurs commencent à comprendre les intentions miséricordieuses du Père envers eux; ce triomphe
de l’apèlre des gentils dans des
travaux qui .l'écrasent, da.ns des souffrances qui le poussent presque jusqu’à la dernière extrémité, parceque
ces travaux et ces soufiraimes concourent à la gloire du Dieu qui Pa
raèheté ; cette offrande de toute la
personne, de tous les biens, de toute
la vie, telle que nous la voyons s’accomplir joyeusement, compJétemenI,
sarrs rései’ve, de nos jours encore,
mais si rarement au milieu de nous,
cei amour n’y est pas; il. règne dans
quelques cœurs ici et là, il demeure
étranger à nos églises. D’elles on ne
saurait dire qu’elles ont perdu le
premier amour, hêias! elles ne l’ont
jamais connu! Que si aujourd’hui
dans leur sein surgissaient quelques
hommes, quelques femmes aimant
Dieu de tout leur cœur, de toute
leur âme, de tontes leurs forces et
donnant à connaître leur sentiment
par leur vie, il est fort prohable
qu’on les y traiterait de fous ou de
fanatiques et qu’on se replierait avec
satisfaction sur la religion que l’on
a eue jusqn’ici, sur cette religion
calme, raisonnable... et cependant
famse, intimement fausse, car elle
manque de ce qui devrait en être
la sufastanee,' l’amour pour Dieu.
,Dieu ait'pillé de nos églises. Dieu
ait pitié de ceux parmi nous qui
crqyont en être la force et )a vie et
qui cependant doivent se couvrir la
face en ptéseace du premier et
grand commandement. O Dieu, ouvre nos yeux pour que nous puissions voir notre profonde misère;
mais, ô Dieii, ouvre nos yeux pour
que nous puissions voir cophien tu
nous as aimés, et pour que nous
puissions t’aimer, comme tu le mérites, ô Seigneur, de tout notre coeur,
de toute notre âme et de toute notre
foree! Alors, alors seulement tu cofflO
menceras à prendre en nous
bon plaisir.
H. M.
Quelques semaines déjà so soiH
écoulées depuis que l’Eglise de Milan
a eu la douleur de perdre « pour un
peu de temps » M.lleRonzone, qü'éilé
était depuis de longues années habituée à voir aux cultes du mah^
et du soir avec son essaim de ¡eu- |
nés filles et de petites enfants. Dieu ;
l’a appelée à Lui et lui a dit son : ]
« cela va bien, bonne et fidèle ser- '
vante... ^rtre dans la joie de Jeu
Seigneur », après qü’elle eût fourni
une carrière'longué, laborieuse, par'
fois difficile, et líelas ! après dedongués souffmnces supportées av.èc résignation et une foi digne d’envie. .
'La fie de 'M’.Me Rorizone, san?
avoir été aussi aventureuse qiie
de son vaillant frère le Col. S'. Ronzone de Riesi, fut cependant tîioU;^:
vementée et remplie de carieux iU''
eidents. Quelques motes qui m’ow'^ '
été tout récemmeiït communiqué# >
par M me A. Rivoir-Ronzone j
permettent d’en enlr'eteiiiirleslectoui’S
du Témoin. Pendant presque vâ»^
ans que je fus son pasteur, son awii
elle mihonorait du nom ide conseil*
lei', mais je tenais surtout au second
de ces titres et comme ami je l’aS'
sistai pendant des derniers raidis del
sa vie,
Née en à Milan, notre saed*’.
eut comme 'toutes les jeunes lUles
des bonnes familles milanaises '
dueation toute catholique qui lui sef
plus tai*d pour combattre dans s#
opuscules et dans ses « diahyhi edur
miivi » la supeislilion romaine. fLe?
journaux de Milan, qui tous parlé'
rent de son décte, ont affirmé qu’eH®
avait pri.s une part active dans dé®
5 giornate, mais je n’ai aucun dœ
3
275 —
fument qui me permette de le cons|l3ler; il est certain toutefois que
esprit indépendant et son amour
|.P.0ur lit’ IHierté d'e nolte patrie ont
p été euttiousiîtsmés par les vietoires
’■ citoyens sur les troupes de Ra
Parlie pour rAmérique du N. où
^ trouvaient déjà quelques mernWs de SU'famille, elle se readit en
1856 dans les Etats Unis du Sud et
i(fendant la.guetfre'de sécession! elle
'(ut se seutiri bien seule, le cœur
¿Serré, n’ayant pas de nouvelles^ de
famille eP sentant, dans son âme
<l«e la liberté ast pour les noirs
eomoift pour les: blancs un don de
ûieu. Elle eut le bonheur de se
trouver dans un© bonne Ecole Presliytérienne: elle y connut la vérité
6ti pendant que la guerre aiï'rancliissait des miliiei's d’^esclaves «,1a
'érité raffranehit » elle même, et
abandoiina l'église romaine pour
S'Unir â régJtse évangélique dont
®lle /utiuoe zélée et fidèle évangéliste femme: G’est en 1867 qu’elle
f&vit l’Italie et'son cher Milan,, où
eftèi tbaivaiHa,> après avoir été à Nft^
ï^es! et à Borclighera, comme missionnaire- pour les jeunes filles et
les enfants.
Son. école fréquenté© par: plusieurs
élèves; catholiques a ¡donné à l'église
de Milan : chaque année plusieurs
catéchumènies eit. plusieurs maîtresses d’école. U y en* a> à. Milan, à
Hiesi, à PiedicavaUo, à Messine etc.
Son comité; Américain désirait que
touii en étant libre de ses mouvements ell© Iravaillâb « en union »
avec l’Eglise Vaudoise et. c’est ce
<lue Mille Ronzone a toujours, fait
avec une inaltérable ûâélité.
Elle eut les défauts de ses q.ualUés. Sans cesse appelée à diriger,
é résister aux inimitiés'des; catholiques et parfois des évangéliques
pet» conséquents, elle aimait à gou^
Ver.n®r; maisisaibonlé dominait toulefois ses' ressentiments et sa fbi
Véritable u®ie à sa fiharité la-rendait aimante.
C’est une figure caractéristique
des commencements de notre œuvre qui a (iisparuç je la chercherai
encore dans mon auditoire comme
.si je l’y devais- revoir, je repasserai
encore devant sUj. porte comme si
je devais y entrer pour lui parler
de notre chère jeunesse; ces méprises >et‘ ces illusions sont permises
à uni pasteur; mais surtout je demande à Dieu de nous accorder,
dans la mission, des âmes vaillantes,
convaincues, fortes dans la résistance et humbles! dans ia< victoire
comme le fut celle de notre sœur.
Paolo Longo
pasteur' à Müén,
La fête i 11) M'ai Penier
La nuit avait été orageuse et, le
matin, le ciel paraissait menaçant,
lorsqu© tout-à-Goupi, vers midi, un
soleil resplendissant dissipa les nuages; noirs, inondant avec ses chauds
rayons les montagnes et lés céteaux,
les vallons et les plaines.
Les courageux, et les volontaires
se félicitèrent de n’avoir'pas reculé en
face du devoir, et les indécis secouèrent'leur torpeur pour s’acheminer du côté du rendez-vous général. Qu’il était beau le panorama
qui se déroulait aux yeux du spectateur se trouvant à quelques minutes du Perrier, caché par les
châtaigners, à i deux pas de riches
vignobles, et* en face des géants de
nos Alpes! Vers les 2, heure.s, les
chemins de Masse], Maneille et Perrier, qui se .sont de beaucoup améliorés ces derniers tenaps, étaient
parcourus par: des centaines de Vau;dois et sartout de Vaudoises, avec
leur joli bonnet blanc, se dirigeant
du côté des Golombiersy propriété
de- M'me 'veuve Peyran. A trois
heures, raudUoire, on ne peut mieux
placé, étant à peu près au complet,
4
- 276
on commença’ le service, sous la
présidence de M. le pasteur Pli.
Rostan, par l'invocalion, le chant
d'un cantique, la lecture de quelques
versets de Gai. V et la prière. Après
quoi le président introduisit avec
beaucoup’ d’à propos le sujet qui devait être traité par les sept collègues qui l'entouraient. M. P. Giraud
dé Pral parla sur la charité, J. RibetdeRüdoi'et sur la joie, J. J.H. Tron
de Massel sur la paix, J. P. Mico]
de Villeséche sur la douceur, J.
Weilzecker du Pomaret sur les
grandes inventions modernes qui
cependant ne peuvent pas créer en
nous les: fruits, de l’Esprit, J, Mal'auda de Pramol sur la bonté et la
bénignité,'^ét ënfin ' .G. Ai' Tron de
S.t Gqrmain, sur la fidélité,
ît M;rs;lés|pasteurs-,évangélistes Jean
Ribet'ti et Josüé’Trcin saisirént ênsuite l'excellente occasion de'plaider
la cause de l’Evangélisation, ce dernier eu insistant sur le devoir de
donner A cette œuvre nos synjpaIhie.s et nos prières, tçut en reconnaissarit les côté» faibles qui peuvent frapper et indisposé^ et en se
déclaiant heureux d’avoir pù assister
à une telle fêle' Chrêttennej' et le
premier en nous donnant un aperçu
historique de l’œuvre et en montrant àve'c bonheur le résultat actuel
i[tli paraît être très encourageant.
Côrnmé Vépohse à ce.s deUx frères,
^une collecte fut faite au dernier
morrient produisant la somme de
47 fr. ét lOi cení,
, L’a'ttentiôp de l’aiiditoire, environ
500 persontiés, a été soutonne et
admirable pendant 'plus de‘2 heures et demie; Cette fête laissera
certainetnent une excellente impréssioh sur ceux'qui y ont pris part.
i Le Seignéii'r veuille achever sob
œuvre ‘ et lious donneri. de ; goûter
toujours davantage c'es beaux fruits
dè TEsprit. Si n'oUa'vivonfe par l’Esprit, marehôTis aussi selon l’Esprit.
’ ’ G. A; Tron.'’
MISSIONS
Extrait du Rapport de
M. le Pasteur-Missionnaire Ad.
à la y. Table.
Léaluyi (Loatilé) 26 Mars 'lSi96r''f!
Chers tt honorés frh'es^ : ■ ■
Nous revenons à la maison, apréil'
une absence de deux semaines, pos'feée.s' au campement de chasse des
Ma-Rolsé. Il se trouve à deux jouf:'
nées d e ca n o tage au N, O. d e ■ le
capitale. .
Nous y avons trouvé environ
quinze cents personnes dont la raiU"
jorilé n’entend que rarement, =oU
jamais, l’Evàhgile. Hélas ! ce ne soiif
pas des foules altérées de justice’
Tandis que, durant la semaine, nous
voyions venir à nous, quotidienne'
ment, 40 à 50 hommes et femnai®*’
pour demander de la médecine (le®
maux d’yeux surtout sont fréquente))
nous ne pûmes rassembler,
manche, que deux à tnoisr-cepl®
âmes, sur là place publique'où noU®
tenions des cultes. Mais, fait' consO'
lant, les présents furent 'atlentiM à
ce qui leur fut annoncé .sur Jés#
et Jésus crucifié.' Nous avons r®'
trouvé là plusieurs de nés profp'
s'anls:: Un d’eux,’)Mokamba, av^u
pris la place du missionnaire alors
que la pluie‘torrentielle nous ret«' 1
nait bien loin. Léouanikaj qui noo3':|
avait invités à 'profiter de ce raS';y
rènblement de gêna, venus du Haùt’i.i'
Zambèze, pour-proclamer la bonti*^î-'j
nouvelle, nous considéra comrae'S®®i
hôtes pendant tout notre Séjour aU'f i
prés de lui.'Il ne manquait; jam»>®k‘
J., ---- ------- ,ra-'■
de nous envoyer des messages d’â
mitié, ICi malin et le soirn No^
jouissions beaucoup de la sbciéf®
du roi. Si vous l’en tendiez- vous
prendriez- pour un enfant de DieoQue ne se décide-t-il, lui et sa
son, à servir l’EterneUi Mais
croyons feiTnement ' que l’eSpriÎ! o** .
Seigneur agit dans- son cœur,.
Nous avions avec nous nos
évangélistes, en guise de rameui^'
5
277
,^0us ne pouvons douter que no?
''^canees passées à évangéliser' le?
nombreux villages, où nous al)or<iàrnes, et les chasseurs n’aient été
fln temps béni. La Conférence, cornïne vous le savez, nous a confié la
lâche honorable, mais difficile entre
tbutes, de la direction de l’Ecole
Biblique où se formehf nos futurs
évangélistes indigènes. C’est ün sur»
croît î considérable de travail pour
tous les deux. C’est aussi une chaîne
Ç|ui lirnite^ noire activité dans d’autres sphères. Mais ces jeunes gens
qui se développent sous nos yeux
nous intéressent toujours plus. Noli'e
affection leur appartient, et ai nous
tremblons au sentiment de notre
responsabilité nous nous disons aussi
que cette œuvre u’est pas la nùtre
mais la Sienne et qu’il saura la
faire, même avec des instruments
rebelles et faibles comme nous. Jugez
ai notre récompense sera grande
lorsque nous verrons les premiers
évangélistes zambéziens être les
missionnaires de leurs frères!
Nous avons eu le privilège {l’offrir i l’hospitalité aux missionnaires
rassemblés pour la dernière Conférence. Ce furent de beaux jours
■trop vite envolés. Mais leur souvenir
reste et il nous est en bénédiction.
Peu de temps après vint la séparation d’avec notre vénéré doyen, M,
Coillard. Quelles souffrances que Jes
siennes 1 Aussi fûmestnous les premiers à lui conseiller le retour en
Europe, malgré le sentiment oppri¡mant du vide qu’il allait nous laisser. Son départ, était décidé lorsque
nous reçûmes, chers Messieurs et
Frères, la lettre que vbus nous écriviez par la plume de votre honorable secrétaire, M. H: Meille. Votre
vive sympathie nous est plus précieuse que nous le saurions dire.
L’assurance que nous avons, aux
Vallées,, des amis nombreux, fidèles
et zélés, est un encouragement puissant pour .nous; d’autant plus que
nous sommes .ssîiis à porter le poids
d’un travail et d’une responsabilité re
doublés ! Pu.isseja présencçidé M,,Coillard et (le nos oUers;:frère etjaœur«,
M. et M>me L. .lalJa,. ap .ibm tle nos
église.s raviver, l’inj-éiêt en faveur
du Zambézci Comme; ils yopt,,jouir
de se retrouver au mUijai leurs
parents et amis! Notre topif viendra
peut-être aussi : mais,; pou s,.ne sommes pas impatients. Pieu nous açcorde de travailler pour sa gloire
avec joie...,- , . ,¡ .
Que vous .dirai-je;de l’joeuyrë;(proprement dite? Apparemment,jOlle
est stationnaire., Les défeçUmi,?, pfit
été nombreuses. Mais,|l ÿ a (Ijeu
d’espérer . que ceux qui noul, rçpteu t
persévéreront. Un ■ \ triage,..p,’est pas
seulement inévitable, maisiiptfispensahle. Des i cadavres à
peuvent que ralentir la már¿hdi4es
vivants. Nous nous atteiniioais 4 fies
crêveroœurs. Aussi les,i.flécepiiotis
ont-elles été moins cuisanlés. .Nous
nous sommes appliqués à ajirnentér
les lumignons fumants. Cepondant
nous <noari.ssons l’espoir qué le,Seigneur aura pitié de quelqués-uris
de ceux qui sont retournés à .leur
vie ; de péché, en. faisant,, naît ra,
eux- le sentiment (Saljutaire .dé . éoîpabilité qui sepl a,ménei,a la,,SQif
d’être purifiés. ,< ,îiî >,.1
Depuis. Octobre, les cultes,.,¡spiit
fréquentés par une naoyefmé, dé,^
personnes lemaU.m.ét de 135 l’apcéamidi.iLes trois quarts de ráipíjÍPlro
sont des hprames, i,N’est,-,çp,|.,pp
étrange, dira-tmn, ffwe les .íapirpps
ne se sentent pas davantage
par rEvangile ? . Elles sjpnt ^i avilis
qu’elle.?»neiconçpivent.pas qup leur
condition puisse s’améÎiçrerv,La connaissance (les chosas de, Ilieu augmente. (ï La foi vipnt 4e, l’puïe,! ».
Dieu fera i(ilea,mù'acle&. 11 rassasiera
notre âme;. no,u,s cpntemplérppa sa
gloire. Nolianga (l’ex-reine,.so,rtlé 4u
harem du roi), et ¡t|(pq(ûlpail (lai fille
aînée de Léouahika) ont 4’at
tirer les païennes, rnals en yajn. Madame Jalla, en mai dernier,iiiaugura iune,. réuniPfl hebdomadaire
pour elles. Maintenant elle est en-
6
— 298
(íenií'a^iéfeí pw íes i réanions de prof^ssimtés qtf’blle> dirige;
UtV* moryen'' effiteríce' de fáire íá
^(jerre aus'préjtlgés et (te répandre
lír llttrirtiêré ctesl* iá'vvéííe és domícite.
éíússi Msoftsi^noiïB »au'tant qudí
n^úS'*ési;=poPSiblec‘ ’ ' • '
'’íiliatfáe Samedi'est' con^aeré ' par
très èié'vès'''â l’i^angétisalteni Les
aûWes » jou rS son ü ‘Üteïi > rémpí is poa r
eux par les cours, de 9 lïj à midi
ét'dé^ 2'à'^4| si' nttue ohaeltons léürs
tâiiïl)ek*à‘dti(îTei''lIèé‘ lëçorts de' caeétclHsme'ét 9’h!ch^(lhat#/Ils eommen'éèvit 'il éorhpr^ridre que' Péllírcte ost
»t<*tVAvaft’‘BA‘iodt(|’e ite'tont des trà':;frt&rrt«d ' Ils''sont' '■ lïèiireus! et
sè ^èïiiéiti t «tó dáhSi 1 ë li r' in'liern a t.
‘' Cë' qilt^hiïùs' píeírid beaiifcoup''de
teVop?^ ïi’tesi là prêpà’ratién êti làJdist'i’Stiülîèh'iàéfe’ hiéiîë(;ipe8>.' fièofiaiiika
rië 'ÿ'èiït' ^pliis*' d'airt'i'e dôcteivi” qae
rtOH Soô‘'ex'èTnplè''eSt sdivi (te plu^Siénrs’ét bete'S'^^ique.' US reoowrrâ:fesiertt’'te sèfiiteriOnté*'(lft'n(jsH médícahienfá tOüt' érr ter recevainli..
Q(ïë h'avonsdííníis uii'dOeteur i;>,
Ccfmtne^tiddS' aimérioiis i à - pouvoic
iristalfèi^'une'rnfîrmerie sii^^ stBliwi 1
'“Notjre amt 'MV Davit a' passé 4 mois
fioüs' rrott’è' teit. H‘* tioùs a àppotlé
une bouffée de l’air vivifianti (le*u®s
VïlHées;- • fja fléVre 'te' 'visite ' 'soiivent
dtbiá*Sp‘^rilil(jídé ite’ SéfOülgy ' ¡AíUiKírisriôÜS'' !â;'jbre d'acciiéillbi «nf^aiiItTe
vàteiblë;^ M; CbîSàOii'?' te réveil de
qüelqtfes ^é^lises’ dé'nos Vâlléès et
lèà' ‘{ttiigi'éte Pâlis,! dan s ■ *i’!E vangélïsati'ôW,' iiu ri 'plttâiëü'rs poiPte,' nous ' corn Ittent de' jote.'Nbik 'ítemawdbriS' á
’Dteu “il' y nIauifWaièi'“ lorrjours ' pltts
Ste ptttesantJe\sarrctifiafi't!èj t. .! ;> i
Nowr/tbvpbs treàoiii dé' noiis seéltr
ünte% vops, 'A*ük' VàlléefSi ,(ians= te
cHàrtïpt'db fâ“Miâëiôn Îtattenné,' au
' Zatebéfeei'i 'rte ' '■ pOursuivons-nous ' pas
*''todatWë JaUéi'së' jfctiiit à'înoi'' pour
éoUa ' etrvô'yêr, dleié' et 'Véfnéfés dréres, 'J^pf-éssiort ' dé notre éntter dé>
Vô'tteméi^?'■>'** •'rt."
‘"''V'ôtifë'ir^ alteübê eu juG. ' ■
‘ At»tt'HE'3ALLAV',i.
Messieurs les pastears' soiiirprié*
d’annoncer. Dimanche le 30 Aodt
et Dimanche le 6 Septënihre, li*
consécration de M. le Candidat
DKIËlOf qni aura lien D. ¥.
le 7 Septembre, au ' culte dtenver'ture dû Synodè. ■
i.-P. Pons, Màdéràtènff
Ilion veti«» dU' 'Canad»'
Bn parlant' rte Pévafigélisation'des
Gaoàdiena fra'ùçais de la provino®
de <3uébeoj je disais'(ians une der*
niére lettre qu'il y avait quatre dénoteinartions diWéîrefltes qui y trai*
vaillâtent avec pius! on> moins de
succès,' à savoir' le® Méthodistes, 1^
Baptistes, les» Presbytériens et ,1®^
AnglÎcansi ,
; tyEglis&Méthodiste, tant renommée
aux feta'ts' Uni.s,' et ài si juste titré,
à'ieause du'uombre denses adhérents
et de sa--vilaHlé chrétienne, a' I®
droit (Pêtre 'égalémi&fiit. fîère de te
place qntelte occupe au Ganadai
Dans' la' pi’oviTice de; Québèc,. sort
oeuvre bienfaisante' se 1 montre ert*
core* sous un. meilleur jour, en
ajisutaut à sou travail des tnissioiis
'•inlérietires celui! de; l’Evangélisatioi)
dëgiGànadien» de langue françaisejqgnore'' l’époqué précise qui » vu
'naître' ici cette' œuwei d’évatjgéite
Isatiort ; il' y a cependanti; am mmnis
üirte quinzaine mannées qu’elle a
oowmencéi Mais e« qui' doiti nous
intéresser, Ce li’esp. pas . (lUand elte
amomTOencé; mais bien-f^wtAlquels
smit les' résuilate qub oni>' déjA^ élé
'Obtenus: Eh bien, voici quelques détails' que j’ai' pu' recueiHlr àJa Itete ;
sept congrégations ipart'iüutièresj desservies» par autant (le rnissioonaiîres
consacrés,I et ' comptant environ» 400
'raembi^s 'CommuMonts, témoignent
7
%nernent en faveur du sérieux
®vec lequel l’œuvre est poursuivie,
des beaux résultaiis auxquels
'on est arrivé. A[outouH à cela quel<|ues colporteurs bibliques, quelques
'»aîlresses d’école, set ain ittsülut
où une leenlaifie d’élèves des deux
Sexes, pour la plupart Catholiques,
•■âçoiveiit wne bonne inst-rwcUon iii^IleetueMe, tout ’en apprenant à
ootmaître l’Evangile; et nous aurons
%8Î une idée à peu près exacte
de l’état de l’évangêlisaliOn française
poursuivie par les Méthodistes ,au
Ganada. , , ,
r Les Canadiens français ,qui se
t'attachent aux -Bapüstes «ont un .peu
Plus; nomfcireux quefies'Méthodistes;
•es deux églises de Montréal et de
ja Cratide Idgne par exemple sont
'out parüculièreinenl florissantes et
laissent beaucoiip espérer quant à
leur avenir. Ajpart ces deux Eglise^
les BgpUsies eotnplént jwwo.ïe cinq
autres congrégations un peu moins
Nombreuses et importantes, et une
hii.ssion., Les baplisles entretieiinent
au ojUre jftux aussi une excelleu-te
éeoile à la Grande Ligne, où une
bomie irtstruetfon secondaire, unie
àtlîenseigïiernen t religieux.^ est donnée
cljaque année à une cunlaine. d’en»fants protfestants et calholiquès; et
qui we peut qu’être tin puissant
nioyei!i, clans les rflains de Bieu,
pour léclaiter ce ipauvre peuple que
le clergé de Rome a tant foulé aux
pieds par 4e q-cftssé.
Mais c’^est l’Eglise . Presbytérienue
qui a jPboHoetii'nd’avoiir da première
place dans le oharop de l'Evangélisation française au Canada; car
c’est elle qui a fait et fait encore
les ¡plus grands sacrifices et qui a
aussi recueilli justtu’icî .teiplus Ijeaux
fruits de ses labeurs, l^es P'Pesby.térieiis ont â l'œuvre pour fEvangélisationfrançaise des missionuairéi!,
des Icolporteurs, des maîtres et des
maîtresses d’école. J/on ne icompto
pas moins de vingt cinq noms de
•Pasteurs mlssionnaire.s presliylériens
qui consacrent leurs vies et leurs
talents à celte (guwr,é,t|.4lQnt quatre
sont stationné» .à iMouipal. .Lp.npm]bré deç maîtr'es et dfR; .maittessos
diécole .q.ul itovaiilfipt■ U'Vec.«rdaur
à ¡la : mémo «œuvirent „pas
swpérieHri ,ii’est certes ,pps non. ¡pías
intérieur ' NU. i préoé<ÍNHÍiÍc fNÎP-iiions
encore [une (dizaine . jîplpgr-'teiît’s
hibliques; -les uns empíc^Ást ipendaiit
l’amiée,; ! le» autres. pçuflaut fqueltpies
mois seulement, eLtîpùf ai;i?iafi« »une
idée à ¡peu.prês( ì6*qcie de ?|n Ipiìoe
n u m ériquei des » ou vcie re plqÿés
|>ar des ,Pee»bytéFÌenf!(i4 ili'Kv«ugé'
1 isa lio«. .‘fmifçaivse. dftii fôanadq, etdiut
spéoinle oaen tde lft]pno|vi gce-dq
Les iPreabytérieuii iVpçcupeïjt ..çpr(ét
senteme».)!t(o6 champs iifnistdpiíitUaíra«. ;
iis> •cumplent ;statioma,i tta.vec>' wre
moyenne rie 2500b aiulUaufS, aux
ctiUes; lej(«appo»\li ide/j cptie (aJiMiée
consiaité llexisitonoerie.illfjÎ0 memJ»ires
conunurniaint«^ doolt plus triê i^lOO mit
été ajonté.H é la liste (tendangl’auinée.
Ils owt vcta outre .’plus; ^e» ÎOiK)
enfaiflw qui fréquenlenf leurs écoles
du JDimaiiciiPd. aáu.sLe.yrfi:......jailiiers
de copies des.saintes ,Ecritures et
de tiiait^lryiigîimx :»tìàifi'iiÌMi'njués
chaque aunée, et |es, coniriUulipns
4é l'anpéè 4805-0^,, recuei'lfps
quemept par Ì'es'||glls^,.lÌ6s'm
et le.s écoles missipmValréé 'd^^^^^
gue française,,orii’ att,e|ni 'lï^',id|ie
sommé de fr. M.1'78; ptendaVit ' que
la Mission Vaudoise en lla'lie,* àvéé
ses “ÏÏ3î^~mëiffni'és * cmnTOTTt^
aidéé ¡êntpite ipwî^&s •iEgilpiéKl>des
Vailéps, 11,’est ¡arrivée qu’à la somme
dé 4432'7 fr.;^cé' qui |)rquyp^^
videncé ! qu’il y a de ’ fâ ' Vie,' àiniqi
qué de rpéprit. de 'satjt-ifiéé,'^
les CariacHens .coiivetiîs d 'Cíítnólicwme et quiése 'l’E,
pn
liyfénénrié (Té la POKîTë OTX Tmnílafeá,'(et dé'dé, sésclioîird'i^içaisé-idé
la Faculté (iè'^héôlogié dé * MottlreaV;
,)« ne icottsfeBftet tqae Mii'ü^siídeiice
qubidwt (hNdiiieür BüXî iiPfesbjHéT
riens, et j« ppssoraaBsRêt.i»/ Jai. qua.-
8
280
triemb dénomination fini s’occupe
d'EvüngélfeaÜ&n française, à savoir
aiiîi ’Ahgiicans.
'•Quatre Enlisés ou Missions françaises dépendent des Anglicans; elles
cotirplent environ deux cents menfïbres^’cornmnniants Bh tout. La plus
prospère’ est sans aucun doute celle
dè Mordréalj 'dont le recteur est en
même temps professeur et directeur
du* Collège Anglican de langue françaisCj (|üi est ^destiné, comme les
écoléfe dés autres dénominations que
j'ai'meùiiiomiées plus haut, à évangéliser 1^'Catholiques qui les dréquehléîiput A ^préparer e# même
temps id'oa*= onvmt’S! pour l’œuvre
mis^O'ni*i(ah‘B ^ future. ■ —• " Que Dieu
veuille bénir'les efforts de toutes
ces diffêmntes dêü'ominations et accorder à ce* pauvre peuple de s’éraandper'(Jb ila Uyrannie cléricale et
dés'ténèbi'eside la 'superstition et
du, pêcho;''-'ii'''i ' ■■'>>■■
'**' À .j- ip .ig 7uAotli 1896.
i!t.
Uin'
■' M- r> î't ;
‘.Jii. àiHùip^ ^uyaiit été norn
rpe. paslpui'i d^ IjMlis'e fie'nçaise de
G¡épeS,';’s0t,i églisq dé PosdÍdáVtí,'’llai|s
leè jGríííoas, a,' elu^^à"' sa ' place ' M.
Abel jGay,, Jusqu’ici,‘pasléiir 'â iSoglio
(Qi'isoiiti^,;)
;'S0Ct£fÉ D’HISTOIRE VAUOOISEi <
‘ L’assemblep de là ' ^o
ci,çté! d'bi'stoijl’e ^vaUdpise aur a lieu,
Lprjdi ,?bir, 7 'Septembre, ‘ à
8 hoiuesji dàris, |a^ Salle' du Sÿt|ode,
jÇel avis seifP de'cpnvbéalion pour
les rnembVes ' et. poUi' les . autr es
frersqiineii <iuj sMiitéressent aux tiU'
vaùV de cette'*8ociëté.
■ * ' '* ' t Í,Í ■■ ’fX ' jl..:' ’’r
SociitÉ'iïaiJoisç : d,;,
L’Asseintolée générale de la Société Tàudoise d’ntUlté publique
est convoquée pour mardi 8 septem
bre à 8 heures du soir dans la salle;
du Synode (Maison Vaudoise).
Orire du jour:
1. Rappoi't du Comité;
2. Examen du projet de stalul;
3. Examen du projet de r églement,
4. Nomination flu Bureau ;
5; Propositions,
La Tour le. 25 août Í896. ^
1/6 président du Comité
N. ToURN./r
^‘V’XS
La vente annuelle irle la Soc. dll
Priniemp'i, en faveur des Missions
et de l’EvangélisaliOn, aura lieu PV., Mardi 1" Sept, à 15 h. (3 b. dp. m.)
aux Turins (Bélloriâts) Lus. S. Jedri,
chez M.raes Mafan-Mustori. Oh reméi’cie d’avance les nombrèux amis
qui voudront bien y îhtervenir. ,
‘ La Direction! J
""temple du ciabas^
Dimanche le 30 Août, à *1 h., culte ay.cp
prédication. Sujet La faim et la soif ds
la, jüstice. ’
TORRE RELLiCÊj
Í Le soussigné propriétaire de l’AP
bergo Piemonte tient à la disposition du public un service pour mrces;
ainsi ique Restaurant à la carte
pension, logement compris, pour Is
saison d’Elé au prix de fr. 4,50 paf
jour. ’ Daniel Pasquet.'-t .
J ' ’ 1
Rapports directs «litre ie ProduC'
teur et le Consoininatenr.
Un des meilleurs horlogers de Besançon
et ami chrétien oiFre directemetit à nos
lecteurs dés iiioitlrcs de tous, modèles*
soit métal, soit argent ou or, à clef où »
remontoii, à des prix réels de bon marcbè»
et avec toutes garanties possibles, sof
factures. Nous conseillons à' ceux de noS
lecteurs qui auraient quelques achats a
effectuer dé ne les faire (ju’après avoii; demandé ét consulté le Catalogue détaillé qu®
leur enverra franco Marc ËIHERY fabti"
cant d'Hoidogerie, à BESANÇON (Doubs)
France., ______ ________________ '
J. P. Malan, Dérant
'^t'ori e Pellioe — Imprimerie Alpir»®'