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Année Cinquième.
1Ö Octobre 1879
N. M
Echo des vallees vaudoises
Paraissant chaque Vendredi
Vous me serez témoins. Actes 1, 8. Suivant la vérité avec la charité. Ep. ], 15»
PRIX îî’ABBONNEMENT PAR AN Italie ’ . . . . L. 3 1 Tous les'pays de rUnion I de poste , . , » 6 j Amérique . . . * 9 | On s'abonne i Pour VIntérieur cheK MM. les pas.teurs et les libraires de Totré Pelliûe. P(5^ir VEcctérieur au Bureau d'Ad- ministiatiOD. un ou plusieurs numéros sépa- rés, demandés avant le ti- . i*àge 10 dent, chacun. Annonces: 25 centimes par ligne. Les envois d'argent se fönt par lettre recommandée ou par mandats sur le Bureau de Pe^ rosa Argentina.
Pour Eu RÉDACTION adresser ainsi: A la Direction du Témoin t Pomaretto (Pinerolo) Italie. Pour l’ADMINISTRATION adressèt ainsi : A ï’Administraiion du Témoin^omaretto iPiuerolo) Italie.
‘ Sômxnalx*o*
Syoocio do , l’Église Évaegélique Vaudoise. —iCbnférenue du Val-Pélis. — Lux
lucet in tenàbris. ^ Répertoire de la LiltéralBreVaudlds». — Nouvelles religieuses
et faits 4ivers. —« Annonces.
I iu»
dçyrigiise ivang^il^aé YaadoiVe,
—n'il :
1 ; JS,. \ >
>
Il y’ ‘ avait fort 'yii^^inp s q, ^
la question 'du ''^^wégpiamento
c’edi-à-dire , de .T'Ifàîmilation de
notre C6ll|ô'g6 aux établissements,
gymnqses ‘ et lyeëes , du Gouvernement, s’agitait parmi nous, sans
que jamais partisans et adversaires l’eussent assez étudiée , surtout assez calmement étudiée, pour
s’en faire une idée bien exacte; il
était temps qu’elle fît l’objet d’un
travail sérieux et complet; et le Synode de 1878 en avait chargé qno
Commission Composée de telle manière que tous les points de' vue
y fussent parfaitement représen tés.
Le rapport que, par Torgane de
M. le'prof. A. Rével, cette Com
mission a présenté à ce Synode,
a eu l’honneur très rare, unique
même, si nous avons bonne mémoire, d’être accueilli par de vifs
applaudissements.
L’idée nous est venue, et elle
nous reste, qüe'ce^.applâüdisi&e
àtèll'é partie du*VappqH luî-mêriie,
à 'téÎÎe idée ou à telle proposition
y comprise. Nous- pensons pour
notre compte qu’il méritait* à tous
égard, pour le fond comme pour
la forme, l’accueil exceptionnel
qu’il a reçu. ‘ ' ’
Notre Collège, a-t-on dit sapvent, non seulement ne répond
qû’iraparfaiteraent qux besoins sociaux actuels , mais il est devenu
insuffisant pour atteindre sa destination féciale qui est de préparer des ouvriers'bien qualifiés
pour l’Eglise dont il est la propriété et qui l’administre. Sans
perdre de vue ce caractère tout
particulier de nôtre établissement
d’instruction supérieui’e, les études
préparatoires qui s’y font en vue
du ministère doivent être tel-
2
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les qu’après en avoir parcouru
tout le champ , le jeune homme
studieux se trouve , au moment
voulu, en état d’embrasser j’une
ou l’autre des carrièfes libérales
qui s’ouvriront devant lui. Le pareggiarnento réaliserai't^il ce vœu
et satisferaitdl ce besoin que l’on
a dés longtemps manifesté ?
Que veut dire le mot de pareggiamenio ou d’àssimilation , et
quelles sont les avantages qui en
découleraient pour le Collège vaudois ? Il veut dire acceptation du
programme du Gouvernement sans
l’étude de la Bible et de la langue
française, l’administration ou la
direction de notre Collège placée
sous la surveillance immédiate d’un
commissaire royal qu’il faudrait
largement payer , finances considérables à payer par les étudiants
soit pour l’honoraire du dit Commissaire , soit surtout pour l’obtention des certificats de licence.
Quels sont d’un autre côté les
avantages que nous retirerions de
cette assimilation î 1“ Des études
classiques plus fortes et plus complètes , — grâce surtout au système de manuels qui permettrait
de donner moins de cours , mais
beaucoup plus de leçons. — 2“
L’S!' faculté de délivrer au bout de
six ans des certificats de licence
gymnasiale etHrois ans plus tard
( ainsi le veut la loi Bonghi ) des
diplômes dç licence lycéale aux
jeunes gens qui auraient-bien profité de renseignement donné. 3"
La faculté pour nos professeurs
qui .se seraient naturellement pourvus d’un diplôraq pour l’enseigne
ment supérieur de concourir à
toutes les chaires de tous les gyra
nases et de louslews lycées de Í’'État
A l’égard du diplôme de licence
lycéale qui ouvre, à tout jeune
homme qüi en est iîiuni, lès portés de rUniversité fit l’accès à un
grand nombre d^ettiplois, l’on
s’est fait d’éfrauges illusions , et
C’eSt à ces illusions mêmes qu’il
faut attribuer en grande partie
cette insistance avec laquelle on
réclamait le pareggiamento.
Et tout d’abord l’on se trompe
grandement en s’imaginant qu’il
suffit d'appartenir à l’un dé ces
établissements assimilés, pour obtenir sans pêihe ce diplômé tant
désiré.
Le rapport cite à propos l’exemple du Lycée Cavour, lui-même,
lequel pour 87 étuuiants qù’il
avait préparés pour l’examen n’a
obtenu que 38 licecoés; quelle
pourra bien être la proportion dâtiS
un établissement simplement assimilé«?
L’on s’imagine ensuite que lorsqu’on est pWtèUr d’une lièeftce
lycéale l’on n’a qu’à se présenter
pour obtenir un emploi, — ce
î est vrai ^.ç’esl qu’on a le droit
y aspirer fitî même de concourir ;
quant à obtenir c'est tout autre
chose. Au mois de mars dernier,
dit encore le rapport, la Société
des chemins de fer de la ^afiteItalie avait mis au cfincoùre 12Ô
places qui n’étaient cerfes paé
des plus brillantes , ni des plus
lucratives. Il ne se présenta pas
moins de 26ÔÔ concurrents, tous
munis de leur licence» fit plusieurs
même de la laurea universitaire.
Triste révélation de la manie
des emplois et dù malaise écono.
mique ! Natureilement il,y en eut
19 sur qui furent évincés et
le profit le plus èlàir ce fqt qu’entre
3
tous ils avaient dépensé une somnae
^e, 20 miile, francs en papier timbré !
t4a conclusion du rapport est
que les avantages de l’assimila*
lion sont plus que compensés par
les inconvénients et qu’il ne convient pas d*y songer. Cela ne veut
pas dire qu’il n’y rien à faire
et rien à améliorer? Loin de là,
et la Commission soumet au Synode trois propositions dont les
deux premières sont votées presque sans discussion, tandisque la
3'"®, la plus importante, est placée
à l'ordre du jour de la prochaine
assemblée Synodale. La première
est conçue en ces termes : « Nul
élève ne sera promu des classes
de Rhétorique en première année
de philosophie s’il n’a obtenu le
éertificat de licence gymnasiale du
gouvernement », La seconde «invite les professeurs du Collège,
sauf les droits déjà reconnus .
grâce à de longues années d’enseignement , à voir s’il ne leur
conyiendrait pas de se munir,
dans le, plus bref délai possible ,
d’un brevet;OifBciel constatant leur
capacité! à enseigner dans n’importa quel gymnase ou lycée de
TEtat ».,,— Quaflt à la troisième
prQpo,sj,tipn , qui serait d’ajouter
aux 2; classes de Philosophie, une
troisième aB>née consacrée spécialement à;des travaux libres sur
une tâche donnée, elle exigera un
Eemaniémeôt du programme et la
mème. CoiBomissiori; est chargée de
ce travail. ©t même une modification assez considérable du Règlement, chose dont le Synode ne
pouvait s’occuper cette année.
Î^.Qn rrmUa se^ mMltmm., tel est
le principe d'après lequel la ComBiission procédera à lu compila
tion du nouveau programme, éloignant le superflu, aflfei'missant le
nécessaire, allégeant le bagage
scientifique, donnant à l’enseignement une tournure plus pratique,
introduisant partout, surtout dans
le Collège supérieur, l’usage de
bons manuels comme il en existe
heureusement beaucoup.
Pendant que la Commission s’occupera de son travail en y apportant le mêipe soin scrupuleux
que nous avons si fort apprécié
dans son rapport de cette année,
tous ceux qui par vocation ou
par goût se sont intéressés jusqu’ici à notre Collège feront bien
d’examiner eux aussi et sous toutes
ses faces cette grave question d’une
année à ajouter au cours d’études
préparatoires qui se sont faites
jusqu’ici.
Nous y voyons, quant à nous,
une nécessité à laquelle il nous
sera impossible d’è nous sotistraire,
si nous ne voulons pas nous laisser
dépasser à toujours, ncnis qui autrefois avons eu la gloire d’être
les premiers quant à l'étendue et
à la solidité de notre enseigne-'
ment supérieur. Mais il ne sera
que prudent de prévoir la crise
que cette mesure pourra nous valoir et de songer aux voies et
moyeriji^soit de la prévenir soit
d’en
îucir les effets.
€(i»rét'ence du Yyl-t*ëlis
Les conlêrences libres des pni oisses
du Val-Pêlis, onl eu lem' 8® session,
dimanche soir et ¡undi 28 cl 29 seplembre. Une première, réunion eut lieu
dans le temple de La Tour. Les pasleurs qui y prirenl la parole ainsi
qu’un fl’ère de la Société des Amis
4
(M. Thorp ) insistèrent sur la part
active que chaque membre de l’église
doit avoir dans le culte, sur le bonheur
qu’il y a dans le culte, et sur le besoin que nous devons en sentir.
Le jour suivant, vingt-cinq membres
de notre conférence, se reunissaient
dans la salle de notre dernier Synode,
et ils avaient le plaisir de voir arriver
an milieu d’eux les représentants des
paroisses de Praruslin et de Turin ,
en qualité de membres effectifs de la
conférence du Val-Pélis, et cela ensuite
de la dééision prise par la conférence
du Val-Pérouse de se dissoudre et de
se joindre aux deux autres et pour ne
former ainsi que deux dtslriets.
Après le clianl, la prière et la lecture des Ps. 95 et 96, M. Matlh. Gay
prononça un discours très édifiant sur
ces paroles de S‘ Jacques : approcluezvous de Dieu et il s’approchera de vous.
M. Antoine Gay lut ensuite un travail
sur le sujet à traiter,..et qui avait déjà
fait l’objet des discours précédents:
le cuUe.
La discussion étant ouverte, l’un des
membres de l’assemblée passe en revue
les différents noms que l’Ecriture donne
au culte ou service divin pour conclure
que le culte ne doit pas seulement
embrasser quelques moments de notre
vie, mais.!, notre vie, toute notre
activité, tous nos sentiments. Cela
étant bien reconnu , l’on circonscrit la
r question la reslreignanl au culte de l’église , et l’on *se demande : qu’est-ce
qui manque à notre culte? — Ce qui
pous manque c’est la chaleur, notre
culte est froid , et on nous l’a beaucoup reproché. — Ce qui contribue à
le rendre tel, c’est sans cj^ute le
manque de vie religieuse, n^s aussi
la place qui a été (aile pendant longtemps à la lecture de la Parole de
Dieu , le mutisme presque absolu de
l’assemblée, le manque cíe variété dans
les prières. —-Gomment y remédier?
— Il faut sans doute avant tout vivifier
les âmes, mais il y a des moyens
extérieurs qui doivent être pris en
considération. Tels sont : une plus
grande importance donnée à la lecture
de la Parole de Dieu, l’amélioration
du cbanl, plus de variété dans les
prières, en avoir au moins cinq par
mois,.puis l’amen prononcé par l’assemblée. Une discussion assez longue
s’engage sur ce dernier sujet, surtout
sur la maniéré, les moyens et les avan■tages de l’introduction de cet usage,
tont-à-fail biblique, dans nos églises.
L’on discuté en même temps siir la
méthode à employer dans la lecture
de la Bible et sur la manière de la
faire barmoBisér avec la prédication.
A la demande s’il faut placer la
prière avant ou après le sernioni, si
celui-ci doit être réduit pour laisser
une plus grande place encore à la lecture de la Bible, il est répondu,
qu’une prière est nécessaire après le
sermon , mais qu'elle devrait être plus
courte que celle que nous avons. Quant
au sermon , le proverbe qui dit; cowri
et àoh. est juste , seulement il est très
difficile de le faire lel. La inesiire la
plus convenable de la durée d’ün sermon doit être de trente minutés; lui
accorder moins de te(np.s , ce serait
aussi lui ôter son importance.
Dans une seconde séance . l’assemblée s’entretient dés eondilioiis' ‘màtériellcs du culte , et insiste sur la pureté de l’air qui laisse ordinairement
beaucoup à désirer, sur la propreté à
l’intérieur et à l’extérieur des temples,
sur le silence, trop souvent interrompu
par les chiens, et par des .conversations. La discussion s’engage ensuite
sur le cbant. L’on observe qu’en général , nos assemblées chantent plutôt
mal que bien, et que les jeunes gens
surtout ne chantent pas. D’où vient
cela? — De la crise par laquelle nous
passons, par le fait du changement de
recueil, par la multiplicité d’autres recueils à^ côté de celui que,nous avpns ;
par la négligence relative dans laquelle
sé trouve renseignemenV«de nos cantiques religieux dans les écoles, et
aussi, par le fait d’un certain entêtement, chez les garçons surtout, à
ne point vouloir chanter.
M'' Ch. A. Tron, délégué de la conférence du Val St. Martin porte à l’assemblée les salutations de ses collègues, et il manifeste le désir que nos
réunions soient fixées à un autre jour
que le lundi pour donner aux pasteurs
5
du Val St. Marlin, le temps d’arriver.
Il communique ensuite à rassemblée
que la conférence qu’il représente , a
adopté à l’unanimité le projet d’association pour la sanctification du dimanche. — La conférence est d’avis
de changer le jour de convocation ,
et remet à son btireau d’étudier dé
qu’il y a à faire pour la formation et
la mise en œuvre de l’association.
La conférence fixe enfin sa prochaine
réunion dans la paroisse de Praruslin,
et cela dans le courant de l'automne,
pour s’y entretenir encore du même
sujet.
LUX LUCET IN TENEBRIE
il est peu d’armoiries qui soient
aussi simples, et en même temps aussi
significatives que celle qui a été adoptée
depuis nombre de siècles ’par l’Eglise
Evangélique Vaudoise. Une modeste
lampe placée sur une Bible, et dont
la lumière rayonne dans l’espace est
entourée par celle inscription : lux
lucel in tenebris , ce qui veut dire:
la lumière luit dans les ténèbres (Jean
1, 5).
Ces paroles si chères à tout cœur
vaudois sont un résumé fidèle de l’histoire de notre Eglise, et nous disent
bien clairement que celte poignée de
chrétiens a reçu de Dieu la mission
de répandre la connaissance de l’Evangile dans des temps où les ténèbres
l’environnaient de toutes parts. Mais
les paroles contenues dans les armoiries de notre Eglise ne doivent pas
être seulement de l’histoire ancienne;
il faut qu’elle soient de l’histoire moderne et mieux encore de l’histoire
contemporaine. Puisqu’il a plu au Seigneur de conserver notre Eglise à travers tant dé siècles de persécution.
et de ne pas lui ôter encore son chandelier, malgré ses nombreuses infidélités et sa grande faiblesse, c’est
évidemment parcèqu’il lui réserve la
mission glorieuse et séculaire de répandre la lumière de sa Parole des
Alpes à l’Adriatique, de Pra-du-Tour
jusqu’à l’Etna.
Il ne suffît pas de se glorifier en
répétant les mots sacrés ; lux liicet in
tenebris qui expriment ce qu’ont fait
nos pères en leur qualité d’instrumenis
dans les mains de Dieu. Nous devons
en outre nous rendre compte de leur
profonde signification, et faire des efforts constants pour les réaliser.
Et d’aboixl, que devons nous entendre
par la lumière mentionnée dans le titre
de cet article ? Nous ne pensons pas
qu’il soit ici question seulement de ce
fluide subtil qui permet aux yeux de
la chair de voir les objets, d’en distinguer la forme, ta grandeur et la
distance. Il ne peut être question non
plus de la lumière vacillante de la
raison humaine; ce ne serait pas là
une lumière véritable puisque si elle
n’est pas éclairée par l’esprit de Dieu
elle induit en erreur et mérite le nom
de ténèbres, plutôt que celui de lumière. ' .
Dans les armoiries vaudoises on voit
le chandelier, ou: la lampe posés sur
la Bible, comme pour nous faire comprendre que la lumière qui éclaire et
dirige les hommes et les églises a sa
source dans la Parole de Dieu. C’est
en effet la Parole de Dieu qüi est celte
précieuse lumière qui brille dans les
ténèbres, —- c’est celle Parole qui est
une lampe à nos pieds et une lumière
à nos sentiers.
Au milieu des hérésies et des superstitions dont elle était entourée de toutes
parts, l’Eglise Vaudoise aurait-elle pu
conserver pour elle et pour d’autres
la pureté de la doctrine sans ce trésor
de lumière que nous appelons la Parole
de Dieu ? Au milieu de la corruption
croissante, dés désordres et de la
dépravation dont ils avaient souvent
l’exemple sous les yeux, comment nos
pères auraient-ils pu conserver des
mœurs’si remarquablement pures, sans
cette précieuse lumière de la Révélation qui était la règle de leur vie en
même temps que celle de leur foi ?
Mais disons-nous le bien, la pureté
de la doctrine et le maintien des bonnes
mœurs ne-, peuvent être assurés qu’à
ceux qui font de la Parole qui sort
de la bouche de Dieu leur nourriture
quotidienne. C’est dans celte parole
6
que nous pouvons ironver aujouid'hui
comine alors ces pi'incipes d’ordre, de
,lçinipçr0nç.e, do sagesse, d’aclivilé ei
pfiui; le dire en un mol, de vie éminemraeiït ehrétienne dont nos pères
oni donné l'exemple.
Qiipiqu’en disent ceux qui veulent
bannir .de l’école la religion pour y
enseigner la morale , il n’y a point’de
vraie raoraÎe sans religion; comme il
n’y a F>as de maison solide sans l'ondement, pas de fniiL isavoureux saps
aijbrç, greffé, pas de hjonnes œuvres
sans ccnm' régénéré et sanctifié par la
parole de Dinq. Nos pères auraientils pu oblonir l’excellent témoignage
qui lem'. a été donné par leurs souvet
rai ns, co,(n.ine. par leyi:& adversaires,
s’ils n’avaient appris de ta Parole de
Dieu î\ m,ener ,ime vie sobre, hpnnêle
et à, tous égards rneommandableî G'est
à la lumière do l’Rvangile qu’ils doir
vent .ce qu’ils ont été et ce qu’il so.nl.
Que. celle Inmière soit CiOnsiammeni
notre règle de loi .et de condoile et
alnrSi nous vivronsi comme des enl'anis
de lumière ! i
Bènerlttii'ft do U MtléFalyK& Vaiiduise.
EXPOSÉS- DE DOCTRINE
t.
-ynmstipi;?: sjscTitìPf.
■ . /SliikA
Des artietes de foi. ■
Deux des MS. V, de Genève, portanti
Ites n, 20fi _e|t 208; 'énhf^rtnpnt' é la
fois celiò pièce.' Élfe- 'eki seconde dans
lo Miï OAo '«.V -.iiA''-:««:', 1 „ JE '
dan^ son Di&L‘dés g. pag.
— Le MSG. 2p6 ést éçijil sijr piu'cltemin', le MSC. âO?., sur ijapier végçiâl
Uf
De la prière.
Tracta^ de Vofacioi\,
Se i^'oiiye dans In T.' III des, MS. V.
dé. PM^lifl (Çlas^e, G. 'IJab. V. n'i
Ce traité commence au recto du feuillet Í330, et finit au verso du 242: comprenant ainsi vingt quatre pages.
ni.
De la cpnwnissnnc,« de Die^.
Ce irailé commenne au feuilici 14®
du Ms, de Genève, n° 208; il se poursiiil jtFsqii’é la fin‘du fol, 16, après
lequel (pour en avoir In suite) il faut
revenir qu premier feufileit du. volume
et Ifie, jusqu’au sep,lième. -^ GoUe in'le.ryerstun des fnniiílels, est due à une
négiigcnçe du rejieur.
IV.
Confessions de foi des Vaudois.
La p^ es.l cefie miç donne Pcrriq dans
sa 1'“-Pai'lle p. 79. H la dit exlraile
de VAlmanach spirituel et des mérnoires de Georges Moreb ( comme oii
le, volt par la noie marginale), elle
serait donc du XVI® siècle. Léger lui
impose la d.ale de 1-1)20 ( p. 92 ) en lu
disan.l( éxlraile dtu vieux v/Mumcril
suisn4>nmé (ligne 56), OP 1© dernier
MS. susnommé est celwi de VAnlechrist
que Pprrm date en effet do l’an 41>20;
ma,in la Liste des livres canonique.s
doianée par le document ne peut concorder avec celle date.
. .
Gonfession d’Angrogne:, rédigée
la suiledu Synode de-15^; soi)s l’in-,
fiuence de, Farel. Gilíes (ni pi, ) la
date du 12 septembre 1332) ‘Peti'in
(p. 1'5^)-, In date du i2 séptenibrè
1535, et Léger (p. 95), du ‘12 décembre 1'582. — G’est lajdale donnée
par Gilles qui me pai;ail. la plus exacte.
Ce formulaire èoniienl, dix-sept .iflicles, très concis. ' '
3®
Léger (p. 96), dojipe coinrnèi Vaudpi.se la cpnfpssipp de foj, dps.picurds
dit-il, oM, Vaudois, qui lut préseniée
au roi de l)obème, Éerdipand, eu,
1533,. R‘fi' les. Magnats du pays, ppui’
lui faire coqttaîlfè les motifs qui, le.s
pgrlaienl à embrasser, fia, l’él'mamuipn.
Léger la dale de 1535.
En réponse h l’édit du 23; mars 1556.
les Vaudois firent présenter au Parle-
7
-987..
meni de Turin (ce mol employé par
Léger (p. 106) me parait inexact),
une confession de foi très courte,.suivie d’une réffflàliOH plilS éléndud des
griefs qu’ou leur, impulail. Gilles la
meniionne (p. 59).
5*
En 1543, les Vaudois de Provence,
firent remettre au Cardinal Sadolet,
rtui leur étâil favorable, iirié confession
lié foi eh vihgt-sit articles, dont Léger
(1" partie p. 107), cite quelques
extraits. — Elle est en entier dans le
Marfijrpioge de Pantaleon. Baie, 1563,
Livre V, fol. Î30, de la 2^'» pànie.
6®
Autre confession de foi des Vaudois
de Provence, présèritée à Eratiçois îr
eh 1541 (tjillèàlp. 87 et Léger,, p. 109
là daiefli à iWl, de 1544). Elle éfet
donnée par Cmpiw (ffist. des Martyrs
édit, de 1619, .,fol„ 138, sous la , date
de ÎIDXLI. UüïÎOüUN (dp Mdmrchia
Î*rmcorum, p. 60), la cite aussi en
ehtîér. Plus récemmeni ÎÎahn l’a reproduite darts sort hisi, ifes P. p. 695.
'^’1550,'d’après ViGNAUX, les V.
éiairent upe Confession, de /pi,, contenant ôrtzê pEiràgrapbès (Pferrin, p. 49).
8^' , . :V
En 16Q3, lès Vj^dois de la Vallée de
Suse et dii Marquisat de Saiuces, en
pubiîâfenl une autre, qui est rapportée
par Perrin, p. 185 et par Léger, pag.
111.
. H-9* î'.
En 1669, sous la date de 1655, Léger publia comme étant des Vaudois
m cOhfèésion ‘dè là tóèheÌld (1®' pàrtie pj 112416). G’esli celle qui est
admise aujourd’hui.
V.
Èes commandements de
Perrin donne (p. 182), une traduction dé *èé rrtôrtëau qUi est pèut-étre
(en partie du moins) cettii que nous
avons cité parmi les commewiatm,
comme se trouvant dans Iss MS. V. de
Dublin T. ill. pièce (allant du fol.
197, au fol. 230).
VI.
Î)ês sept saeremëntà.
Ce traité sé trouve dans îè IlilS. de
G. n** 208, où il forrnè la quatrième
pièce -du volume.
Vil.
Dk te sainte eonfèssion.
Ce traité commence dans le .MS.: dé
G. n“ â09, ,à la p, 17, h la suite d’un
traité antérieur, où il est aussi question
dés sept sacrements.
VIH.
Dé lu pénüëftcè.
Dans le iis. dé Ci, u“ 209,,. suit le
morcéau précédetit. Ce traité de la
pénitence se retrouve dans les MS. de
C. au Ti Ili‘, preiîiière pièce du VoÇ
— tïaus Cline ci j’aiilre récensiOn on
l'emaraue une exhoiiàtiort à sé. . confesser les péchés . les uns aux autres*
Voir de plus à la secLien suivante, n®
Ili
'IX. '
' Traité latin, inlilMlé ;
ïnês vénitâtés dottfi^(ië(jUÆtiàé, vUdé.
. Se ;traïivb k ¿¡ambridge ,. dans tes
Mis. déposés par Mprland, T- 1, portant la lettre A; pièce Ì5® du, vol.
et faits divers.
S'üiâsÉ,Là nouvelle ldi,sùrfin?
iruct'ion publîqué quiyient d’èfre,votée
par lé Grand Cô'nseit de ¿¡ucer«e, un
dèh Càiitdn's qui avait inafcnôjùsqtfici
à Î''àVartt-gara'è dé Î’ultramonlanisme,,
X
(ton soivànfe, çàii'sé en Belgique, de
ce grand décnaîriémèril de colères clériçàles ,et d’excpfnrhuhi&alions qùechaC'ùrt sâ'it : ,
« L’enseignement réligieux est donné
par les ecclésiastiques de chaque confession , à la disposition desquels on
8
mettra les locaux scolaires, ainsi que
le temps nécessaire à prendre sur le
programme. Les ecclésiastiques pourront se faire aider piir les inslituleurs,
avec le consentement de ceux-ci. Les
pères et tuteurs désigneront l’enseignement religieux qu’ils entendent faire
suivre à leurs enfants ou leurs pupilles».
Il n’est pas Indifférent do savoir que
le projet dans son ensemble á été volé
à la majorité de 77 voix contre 29.
— Dimanche 28 septembre, à l’occasion de l’élection d’un pasteur pour la
paroisse de Genève, en remplacement
de M. le pasteur Viollier décédé, la portion évangélique du troupeau a remporté
une belle victoire; en faisant nommer
à 127 voix de majorité, son candidat,
M. le pasteur Ch. Martin, auquel le parti
dit libéral opposait qn candidat de sa
couleur, M' J. J. Gpurd-Bert. L’inféodatiôn de Genève aux doctrines subversives du libéralisme, n’est donc pasj
grâces à Dieu, aussi complète qu’on'
voulait bien le donner à. entendre.
•— Les: réunions annuelles! des Sociétés religieuses du Canton \de Vaud
( Société pour la Sanctifkalion du Dimanche ¡ des Ecoles du DimancHe ; biblique et des traités) ont eu lieu à
Lausanne du 22 au 24 septembre, et
ont offert, aux nombreux intervenus,
parmi lesquels un certain nombre de
l’étranger, un intérêt particulier. - '
Fraucê; (—i Un mouvement rèftgièaÿ
des plus intéressants a éclaté à Concorès, département du. Lot. Sur 900
habitants, 190 se sont déclarés proteslanls. Une inslitulrice et un évangéliste pnl.’été envoyés par la Société
centrale’dâné'cje'tte commune. Un cimetière a été réservé aux protestants
et des démarches vont être faites pour
obtenir que. ce' poste soit reconnu,
— Le Synode général o/^ciewa; doit
se réunir à Paris, dans‘le courant dè
novembre., Sur 21 circonscriptions synodales entré lesquelles se répartit l’Eglise Réformée de.Francé, io'y seront
représentées^ 13 ‘des quelles ont déjà
nommé leurs députés.
I : 5 : ; J ;1 ‘ . '1 ’ : VlUl •
rp;.
Rorà , .SO septembre 1879.
'Très honoré Monsieur,
J’avais déjà préparé quelques lignes
à insérer dans le Témoin, pour remercier les personnes qui ont bien
voulu faire parvenir leur secours à la
veuve et aiix orphelins Salvageot jet à
la veuve Pavarin, lorsque, à ma grande
surprise , j’ai vu une souscription s’ouvrir encore dans les colonnes même de
notre petit journal. Je n’osais pas
espérer autant de secours pour ces
pauvres affligés. Voici ce qui a été
obiènu jusqu’ici, par la souscription
initiée dans le temple de la Tour, le
soir même de l’accident survenu, à;
Brouard. ' i f»’*
Par'riotermédlairè du pasteur de Rorà’
'et surtout de M''N. Tourn Fr. 224 55
Par M»«i S. Morel . .’ . . » Së'.SÔ
Par JP J. P! Meilie , . . 65 ‘
Par Jt. Geymonali'sécrôtàirè '» '‘51
, Total ? , Fr. 38^,,05
Le peu d’espace dont nous disposons
ne nous permèi pas dé publier les
noms des 99 donateurs qui ont pris
pan à celle œuvre de'charité: '
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---U. :i..U-!i!iii‘ ! ,1! i.iiyMM',; ,1.
A-imonoe
. ' I , . i.
Une jeune, va,{idbise qui a dix ann.ées
d’expérience dans l’enseignement et qui
peut enseigner le français, l'italien et
particulièrement l’anglais, cherche une
piaffe d’institutrice.
S adresser; pp|i|r reqseignemenls.,au
pasteur de Pomarel, M. Lantarel.
VV . , • iüt’ 'i'i ■ '
ErickstRobert, Garant et'Àdxninïstraleur.
Piguerol, Impr. Chiautore et MasCarelli-