1
.^pje-eoarant aîec la Poste,
d’abonnement par an :
«alie , . . . Fr, 3
Kti'anger . . . „6
d’un ex. à la même
. adresse, chacun Fr. ù
*‘lemagne,Auli'iclie-IIougrie.
Belgique, lirêsil,Danemark,
Bgypte, iloliande, Suède,
“uiase, par <thanne.ment
postal sitlon y Af'.vuvd <!e
tienne , . . p'r. 3
. On s’abOTine
S? bureau (l’Administration ;
MM. les Pasteurs ; et à
Besson à Torre Pellííie.
Année XXXY, X. 37.
L’abonnement ae paye rTavance.
Îiî Sc])teiitbi‘e
OHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
^'18 tne Here:/, tèiauin«* A ci. ï, 3. Suivant la vérité avec la charité. ICph. iV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Sommaire :
l
Synode — Un jugement sur l’Armée du
Salut, — Ouvrages reçus — Ilevue Politique — Aimouces,
LE SYNODE
Projet de Constitiifion.
Ea séance de mai'di est consatout entière à la Constitution.
^11 était arrivé, dès l’année passée,
chap. VI : “ Du Synode , dont le
premier article (le i8e du Projet)
®''i’'ait été voté en ces termes:
Le Sjinode est V AssemhUe Uyislatine
l’Eglise Vaudoise.
La Commission n’avait pas cru de*
y_oir proposer de modifications esson^^élles à cc chapitre. Elle pensait
après avoir adopté les Synodes
*'®§'ionaux ou Conférences de district,
serait logique et que l’on admeten plein le principe pre.sbytéricn
’ Un Synode général dont les mem•"es seraient nommés, nonplus direc®Oient par les Eglises particulières,
par leurs représentants de predegré, les Synodes régionaux.
,uais ce n’ est pas ainsi que la luav
Jl^fité de l’assemblée l’entendait. Un
W
P*
O
Annonoi's.' 20 centimes par espace
do ligne pour 1 fois — 15 cent.imes de 2 à n foie et tO eentiiîiea pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., Torre Pellice et
pour TAdiuiinstration à M. Jean
Julia, prof., Toi're i'elUce.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du com__mencement de Tannée.
fort.courant se manifesta d’emblée
pour le maintien du droit à tous les
pasteurs et ministres, en activité de
service ou émérites, de siéger au
Synode, et à toutes les paroisses d’y
envoyer directement leurs députés.
Un amendement à 1’ article iQe,
proposé par 1 ’ assemblée paroissiale de Turin, fut présenté par les
pasteurs de cette Eglise et obtint
aussitôt la faveur du plus grand
nombre. Après une longue discussion
cet article est adopté sous cette forme:
Art. 19. — Sont ineinbres du Synode:
1° avec voix délibérative^ pastettrs
et laïques en nombre égal, comme üs
sont désignés dans les catégories suivantes :
a) les ministres, émérites;
b) les pasteurs -et autres ministres
de V Eglise Vaudoise en activité de service
dans /’ Eglise elle-même;
c) les membres lai'ques de la ou
des adniimstrations ;
d) les députés des églises ayant
les cuiiditkiis requises par les réglements
j)our Jouir d’une représentation directe
au Sgnode;
o} les députés ldigues des Gonférences
de- district dans la proportion fixée par
les réglements;
5 représentaüoH ehi corps enseignant des Instituts secondaires vandois,
Iri
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(P
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s
2
— 290 —
ré
selon hs normes établies pur les
glements.
Avec ûoi.v. eonsuUative:'
a) les membres des Couintissiuus
ad referendimi ;
b) les veprésenlunts des Eglises
sœurs.
Les autres articles de ce chapitre
sont votes, sans lonf^aie discussion,
en cfis termes :
Art. 20 — Le Synode:
a) délibère .sur les intérêts généraux
de V Eglise, et sur les questions qui lui
sont transmises par les Conférences de
district ou par les Adininlstrutions ;
b) définit en dernière instance toutes
les qnestiojis cimcernant doctrine, discipline, hkjisla-üon et organisation de
r Eglise;
c) examine la gestion de la ou des
Administrations et procède à leur élcHion ;
d) nomme les professeurs de théologie.
Art, 21. — Le synode se réunit périodiquement, « époque fixe.
Art. 22. — Outre la session ordinaire,
le Synode peut être eonnoqué 'én session
extraordinaire -par la TMe; cette convocation est de rigiieih' quand elle est
demandée par la moitié des Conférences
de district.
Arrivé à ce point on renvoie,
comme d’habitude, la suite de la
discussion au prochain Synode, en
l’inscrivant, comme d’habitude, ' en
tête de l’ordre du jour.
EwangéSSsation.
L’examen de la gestion du Comité
d’Evangélisation occupe la plu.s grande partie de la séance de mercredi.
M. le pasteur Giampiçcoh lit le rapport de la- Commission examinatrice.
Il a su laisser de côté toutes les
petites questions auxquelles on s’arrête trop souvent dans les contrerapport et nous transporter dans la
région sereint' ('t élevée des ]î>rincipes qui doivent nous diriger dans
cette grande ’ œuvnu des méth()de^s
à suivre, des écueils à, évih'r et des
moyens à employer pour la, faire
avancer, Nnu.s avions rarement entendu un travail de ce genre fait
dans un tel esprit d’élévation, AusSt’pJ
a-t-il été vivement, applaudi par 1’^^'
semblée, dr>nt plusitiurs membres
auraient voulu qu’il fût publié
larg-cînent répandu d;j.fls les EgHs®® b
de la mis.slon. . '-'i
Nous ne pouvi.ms qu'indiquer 1®^ îJ
principaux points touchés d;.Lns i® /
contre-rapport et dans la discussioU'C,
Avant tout, on constate ¿ivec ‘
vive reconnaissance que le Covcôé^f,
a pu faire face à tous les frais
'diminuer sensiblement le déficit’,:,’
malgré les immenses difficultés
milieu desquelles les collecteurs
dû travailler cette année. Collecteurs
et Comité ont particulièrement mérit®, !:
la reconnaissance de l’Eglise. A ,
propos, la Commission d’exafn,®*' j
voudrait que les ouvriers de la Mi*“
sien fussent tenus régulièrement aU
courant des conditions fiiiancicres ,■
des difficultés où le Comité se trouv®- '
Elle voudrait que les membres d®®,
Eglises fussent invité.s à co,ntribu®r;
régulièrement, semaine par semaitifi»
ou tout au moins moi.s par inoiSi.,
pour hi cai,sse centrale. Elle obseA® ' -J
que les frais locaux absorbent trdP ■
souviîut la plus grosse part des coùf
tributions et voudrait qu’ils fusseh
■ réduit le plus possible.
Au .sujet des méthodes trévang'é||r
sation, on se demande s’il est tittC
de faire, comme on le fait souven t
beaucoup de bruit autour d’une ceU"'
vrc nouvelle et à peine coimnene®®'.
Un mouvement se produit, U sent'
ble promettre do bons ré.sultats :
Ei-é,
se hâte de sonner la trompette
chanter victoire. Ne vaudrait-ü
mieux commencer plu.s modéstenle^ ^
et chercher à consolider l’œuv^initiée, avant de provocpier, par V .,
publicité, l’opposition 'violente d®
adv('r,snires et exj)0.ser les iulhérep
à des difficultés contre lesqucHus.^-,;
t
sont encore trop faibles pour lutter',
aussi PÙ
des
T.’oxpenonc.c ])rouvc
ne faut pas se hâter do hâtir
temples on cha]-)ello,s dans îe.s 'i
endroits. Ils sont iionilirciix le.s ,
» -é-;
où l’inauguration d’une chapoU®
3
— 291
' ^^Tqiié le point d’arret dans le pro8Tes de l’œuvre. L’Eglise évangélia pri.s sa place, hélas ! bien mo. Ûeste, l’Eglise catholique garde la
,®^nne et l’on vit côte à côte faisant
;■ chacun ses propres affaires ; l’une
plus do prise sur l’autre.
Pour la centième fois, on exprime
conviction que la poUmique, surla polémique violente et peu
*'6spectueuse. est plus faite pour élob
§■1161- que pour attirer à l’Evangile
qu’elle nous enlèv-e la sympathie
lHeme do la partie libérale dio la
!■ population. Et quoiqu’un membre
.7® i’a.s.semblée, uii vétéran de la
. polémique comme il est un vétéran
"od’Evangélisation, continue à croire
11'elle est necessaire, on voit bien
3l*e le très grand nombre est de
à' *vis du rap])orteur et pense qu’il
r en faire le moins possible.
manière de comprendre la préfait aussi l’objet d’un excellent
I paragraphe du rapport et plus d’un
y revient dans la discussion.
11® prédication abstraite et esseu:<y®®llement dogmatique n’ est plus
-^mcace. Il faut qu’elle devienne de
V plus en plus actuelle et ])ratique et
craigne pas de s’occuper, dans
.l’H:
•iSprit de l’Evangile, de toutes les
Questions qui agitent notre société
^PHtemporaine, et surtout les classes
®shéritées de cette société ;
eu un
■ J qu’elle entre un peu plus sur
^ terrain de ce qu’on appelle le
\ristianisme social.
' ter
■^' to
tï:,
'Un autre point très important est
, 'tiché dans le contre-rapport, celui
relations entre les différentes
,, Slises évang-éliques qui travaillent
. ^ Italie. Jm Comité .s’est toujours
“orcé , de .vivre en bonne harmonie
toutes.
' Mais le moment est venu défaire
§üclc
‘jque cho.se de plus, il faut qu’il
.ait entre elles une entente plus
. j°*'diale,. pour résoudre d’un commun
bien, de.s qiie.stions de üisci
'■ P}iue
ou autres, jiour supprimer.les.
.p’ont été que trop fréquentes,
î de frottements désagréables
et ôter ainsi un des plus grands
obstacles au progrès de l’œuvre
commune. Le Synode vote un ordre
du jour dans ce sens.
Bien d’autres points sont encore
touchés dans le rapport de la Commission d’examen : les écoles, la correspondance des ouvriers et du Co-mité, qui prend de.s proportions de
plus en plus colossales, les difficultés
dans lesquelles le Comité se trouve
lorsqu’il doit luire face aux différents
besoins de l’œuvre et qu’il voudrait
en même temps sati.sfaire, dans la
mesure du pos.sible, les bfesoins, .les
désirs légitimes et..,, les goûts des
différents ouvriers..;.
Dims l’ensemble de l’œuvre, il y
a progrès, mais le j)rngrès est très
lent — et il y a des districts où
le nombre de;s adhérents est en diminution sur l’année, passée. Jûassemblée invite le Comité à s’occuper
avec une .sollicitude tonte particulière
des églises qui rc.stent depuis longtemps stationnaires et à s’efforcer
par tous les moyens possible de les
réveiller.
GestBOïB de Sa Talsie.
L’examon de cette gestion commence mercredi soir et occupé en
partie la séance de Jeudi. On passe
rapidement sur la partie du Rapport
qui concerne les ptiroinaes et l’on ne
siarrête, bric.veniont, que sur celle
de "Perrier-Maneille et sur'celle d’AngTogne, que le sort a désignée pour
lire, son rapport.
Le chapitre de riuatruction amène
à parler de Vl'Jfoh; Supérieure et de
la perte douloureuse que cet établissement vient de faire par la mort
de M.me Niccolini. Le S3’node. exprime sa profonde sympathie à la
famille de la regrettée Directrice et
surtout à , sa sœur M.lîe Peyran.
Plusieurs membres voudraient qu’ à
l’occasion de cette crise, rétablissement fût transformé .en une école,
normale de jeLUie.s fille,s on même, si
possible, mixte, pour préparer de.s
maîtresses et des régents pour nos
4
292 —
écoles, dont le personnel §e recrute
de plus en plus difficilement. Une
Commission est nommée pour étudier
d’une manière générale, d’accord avec
la Table, la question du recrutement
des maîtres et maîtresses pour les
écoles des Vallées.
L’Assemblée s’entretient, avec une
vive sollicitude, de nos colonies de
l’Amérique du Sud. Les Administrations n’ont pas encore pu répondre
au désir de nos frères de la Colonie
Alexandra en leur envoyant un pasteur, et moins encore à celui des
colons des Artilleros, Riachuelo etc.
qui eux aus.si voudraient avoir un
conducteur spirituel résidant au milieu d’eux. Nous espérons que le
premier, au moins de ces deux postes
sera bientôt pourvu, M. le pasteur
Guigou, des Ombucs de Lavalle, s’étant offert pour aller à l’Alexandra
dès qu’on pourra le remplacer aux
Ombues.
Il est urgent, en outre, de remplacer, au Lycée de Colonia Viildensc,
le regretté professeur Jeau Pons. Si
nous avons bien compris, ce poste
aussi sera bientôt occupé par un
ouvrier bien qualifie à tous égards.
Que Dieu bénisse l’œuvre et l’ouvrier.
Députations étrangères.
Selon l’habitude, une bonne partie
de la séance de jeudi matin (de lo
h. à I h. environ) est consacrée à
la réception des délégués d’Egli.ses
et de sociétés sœurs.
Le président introduit cette partie
de la séance en li.sant le beau télégramme que le Burean vient de recevoir de S. M. le Roi, en réponse
à celui qu’il avait lui-même expédié.
Nous donnons le texte de cette dépêche, qui a vivement réjoui tons les
membres de l’Assemblée par la cordialité dont elle est empreinte. Nos
lecteurs seront heureux de voir que
notre nouveau Souverain continue à
manifester, à l’égard du peuple vaudois, les mêmes sentiments que son
regretté prédécesseur.
S. M. il Re, conscio dell’aÿettuosd
iiìimntaki devozione del Popolo Vadde^
alla Casa di Savoia, ringyagia V-e componenti cotesto seggio,'così pel
omaggio reso alla memoria dell’
Padre Suo come per la riprova datagli"^
sentimenti àie continuano una antica
tradizione di forte e fedele attaccamento
Meo Poxzio-Vaglia.
Le président présente ensuite ^
l’Assemblée, successivement, MM'
le Rév. Donald-Miller, représentant
de l’Eglise Libre d’Ecosse, — le Re^'
R. AV. Weir, de l’Eglise d’Ecosse,
— le Rév. Drysdale, de 1’
pre.sbytérienne d’Angleterre et
Paton, ancien de la même
— M. le pasteur Perk, président
Comité Wallon, — M. ,1e pasteut
Benoît, de Montanban, délégué
, l’Eglise réformée de France, —■ MM'
George Appia, Jean Bianquis
Adolphe Jalla, représentants du Comité des Mis.sions de Paris, — ...
Docteur T.ang, pasteur de l’Egli®®
de l’Ambassade allemande de Rom®»,
qui, sans mandat officiel, nous 6*'
prime les sentiments d’affection
la Société Gustave-Adolphe, —- 1^'"
le pasteur Ziegler, de Waldensdef^»
petite colonie vaudoise dans le
— M. Dardier, de la Société Evangélique de Genève — et M. le
tour Couvreux, de l’Eglise Libre dn
canton de Vaud. Nous espérons
voir donner dans notre prochain nnmèro un résumé de quelques-uns an
moins des excellents discours,
vibrants d’intérêt et d’affection pon^
notre Eglise, que nous avons
tendus à cette séance.
Le même jour, à 3 heures, nn
touchante cérémonie occupe ^ncoj®'
pendant quelques instants inoübh
blés, l’Assemblée, avant la repr*
de ses travaux ordinaires.
que trois membres du Synode, M^- '
J. D. Turino, J. D. Rivoir
Geymonat, avaient atteint ou nllni®
atteindre avant la fin de 1’
courante, leur cinqua.ntième
de consécration au Ministère,
5
— 2uy —
Collègues n’ ont pas voulu laisser
passer cette occasion sans leur exprimer d’une manière toute spéciale
leur affection et leur sympathie ,
ainsi que la reconnaissance de 1’ Epour les services inappréciables
'l'i ils ont rendus, chacun dans le
champ qui lui a été particulièreirumt
IPonRé, pendant ce demi-siècle. Un
petit spuvenir, bien modeste, — un
Piirchcmin, on plutôt, imitation do
Parchemin (on était trop pressé pour
pouvoir se procurer ce qu’on aurait
■ î[°cilu), avec les signatures des memotes du Bureau et de tous les
^tombres du synode, — leur a etc
et l\î, le président Weitzecker,
^’a-bord, puis M. le Modérateur et
le Président du Comité d’Evan8’^lisation, ont exprimé les sentiments
'iPe nous éprouvons tous envers nos
t^hers et vénérés doyens ; ceux-ci ont
^epondu en remerciant avec émotion;
■ a chanté deux cantiques, un au
^ Commencement, l’autre à la fin de
^ cérémonie, et adressé à Dieu une
lcrvente prière prononcée par M. le
■ pasteur G. Appia.
M. le pasteur Benoît, dont «la musc
Cançaise et huguenote » a été fort
heureusement inspirée par la circons^uce, nous a lu un. beau sonnet,
*1^1 a clos dignement cette simple
cordiale petite fête, qui laissera,
hpus l’espérons, un agréable souvenir
ceux qui en ont été les objets.
Pue Dieu les conserve longtemps a
ffection ^
quelle ils ont travaillé tant d’an
sein
affection de ' 1’ Eglise au
. ^^Uelle ils ont travaillé ta„- .....
et avec tant de dévouement.
de
^istitutions hospiialières.
La gestion de la Commission des
■’istitutions h ospitaiières n’occupe pas
^Ugtemps l’Assemblée. I.a Commis
sion
reçu, trop tard pour pouvoir
examiner avant le sjmode, une
"Ctition signée d’une quantité de
jhefs de famille des communes de
’‘umol, St. Germain et Envers Portes,
de
l
uiandant l’institution à Saint Ger
main d’une section de V Hôpital. Elle
l’a passée au Bureau, qui la communique à l’Assemblée. Ou nomme une
Commission pour étudier la question,
d’accord avec l’Administration.
Conseil dé Théologie.
Parmi les recommandations de la
Commission qui a examiné la gestion
du Conseil de Théologie, nous remarquons celle de ne pas être trop
facile à accorder des bourses à des
étudiants insuffisamment connus. 11
arrive que des jeûnes gens, surtout
du Midi, sachant qii’ il y a des
bourses à Florence, en profitent pour
faire des études universitaires tout
en s’inscrivant à l’Ecole de théologie,
et ne pensent nullement, dans la suite,
à s’acquitter des engagements qu’ils
ont contractés. On revient sur ce
point dans la discussion et l’on recommande au Conseil d’être très
prudent et de ne pas sc contenter
trop facilemenient de recommandations qui ne donnent pas une garantie suffisante.
Nous n’avons pas besoin de dire
c{ue l’examen de chaque ge,stion sc
clôt par l’adoption d’un ordre du
jour par lequel le Synode exprime
sa vive reconnaissance à F Administration.
Il nous resterait à parler des
Pr*0|iositions diverses
qui ont été discutées pendant une
partie de la Séance de Vendredi
(la première partie ayant été occupée
par ces deux dernières gestions).
Mais, si nous nous souvenons bien,
il n’y a eu de propositions importantes que celles que nous avons
mentionnées au cours de ce bref
compte-rendu. Aussi nous ne nous
arrêtons pas davantage sur ce qui
regarde les délibérations proprement
dites et nous terminons en donnant
le ré.sultat des nominations, qui ont
eu lieu vendredi après midi.
6
294
Table :
M.U. J. P. Pons, Modérateur.
C. .A. ïroîî, Mod.-adjuiiit (1)
Î5. Ijégsir, iSocrétaire.
J. I), CîiUgîi
Et. Baltnas
Comité d’Evaiigélisation :
3131. le (’(Hiui!. 31. Proeliot, président
,i. PoilK
A. SInst ou
Y,. P.0V0I
(r. Qu ai tri ni
T!i. tiay
liig. PopiKtla.
Commission des Hôpitaux :
;7(( le I),r*A. Rosi an.
Conseil de Théologie ;
3L3I. A. itieülc ot G. Liiazi.
Si l’espace nous le permettait, nous '
devrions parler des soi ré«,s de la
semaine du Synode, qui ont toutes
été occupée.s par des séances se rapportant, si ce n’est à l’Eglise comme
telle, à des objets qai intéressent la
popttlation vaudoi.se. Nous avons
parlé la semaine passée des asserablée.s générales de la Société d’PIistoire vaudoise et de la Société d’Utilité publique, qui ont eu liett les
deux premiers soirs. Le mercredi
soir a été consacré à une séance de
projections lumineuses au profit de
l’Evangélisation. M. Giampiccoli qui,
à l’occasion de sa récente visite à
l’Exposition de Pciris, s’est improvisé
comme il noirs le disait, photographe
et peintre à la fois, a fait passer
(1) .A l’égard du uiod. adj., le preinier
tour de acnltiii ii’a pas donné de rô.sultat,
perHOiirio n’ayant ulji.émi la majorité, absolue.
Au second tour, le président {M, Weitzecker)
proclame élu 31. Henri Trou, qui a eu 49
vois sur Ü7 votants, et I on passe à la noininatioii du Comité d’Evangéli.satioii, Quand
cette noiuiiiaiiun est faite (plusieurs uiembre.s
(le l’Assemblée sont déjà partis) le président
annonce qu’il a re(,ui une réclamation contre la
proclamation de M. .Meiiri '.l’roii, parce qu’un
des bullotiiw portait cette indiciition ; Ccw.
Knrico Trou vice moderatore.: l’Assemblée, consultée,, décide à la miijorité. illégaiement,
eroyoUs-iious, de re/mre la volution. 31. C. A.
Trou obtient alors T3 voix sur 81 votants et
le pré.sidcnt le pruclaïue élu. — Que faut-il
en penser V
succe.ssivemcnt devant nos yeux uid®
riche collections de vue qu’ il avait
prises lui même, nou.s les expliquant
avec sa parole facile, sabre (st claire»'
Puis MM. Th. hrtiy et A.. Mustofl
ont encore intéressé la nombreuse ^
assemblée en parlant des choses qu’ils
ont vues dans leurs champs de raiS" -Æ
sion. fl
Le jeudi soir, c’était la con.sécraüoii
de M. le candidat missionnaire Albeft'^
Lageard, du Pomaret. M. G. Appi^„, J
a commencé ptir la lecture de queP
ques portions des .Saintes Ecritures
et la prière. Puis M. Biauquis- ^
prononcé un discours impressif suf.
ces mots : (Jii’U de. eltarfie de au croiüi’
Après la ccréinonie très solennelle
de rimp:.)sition des mains, suivie del’accolade fraternelle, M. Lageard ■
monte en chaire et rapellé avec beaucoup de simplicité,' de modestie et,
de vérité, lo.s circonstance.s qui l’out
amené à la décision de sc consacrer
aux missions parmi les payens, 'i
nous dit dans quel esprit il se pro'
])ose de travailler dans cette œuvre..-.')
îœ temple était rempli, et quoique >1
le service ait duré près de deU^ '
heures, le recueillement s’est inaiU'
tenu jusqu’à la fin. On a .seulenieut- .
regretté que le cantique de cons^,
cration : SeifjneHr Jàmd, Roi y.i
peu connu quoiqu’il fesse partie dt-T ■
recueil, n’ait pu être chanté que y:
un petit nombre de personnes. ^
Le vendredi soir, c’était da tradi-r;; |
tionnelle soirée aux Airals-BlatfCSié<|
chez l’infatigable famille Appia. NouS
en avons si bien pris l’habitude, 4®-. -..i
cette soirée, que nous la considéroO®,:'i|
comme faisant partie du Bynodeyp'^
Elle en est la séance la plus bênîér|.,^
car il y a là une atmosphère d® «rj
sérénité, do Ciinlialité et d'élévati®4 .tj
(jui fait publier ce qu’il y a parf?'®i;J
de pénible dans des discu.ssipns.
la franchise n’a pas toujours,.autâU a»
qu’il le faudrait, pour compagne î'^"'. J
séparable la charité. On se
mène dans cc beau jardin, on'
tend de la bonne musique, et ^
Benoît, répondant aimablement ^
7
— 295
prière de IM, Appia, intéresse fort
très nombreux invités ])ar le
tecit de quelques faits do l’iiistoire
'16s Huornenots. qu’il connaît à merveille.
Enfin, samedi soit, concert vocal
et in.strumental, fiirt bien rcu,ssi dans
‘ensemble, en partió au profit du
lit Humbert Premier, en formation
Refuge des incurables.
Ill
HI Sf iWt
I 0
III ill
f.
, A. propos du Congrès salutiste qui
® est l'éimi dernièremont à. Paris
est l’année des congrès), lo Cor-’
^6'Spondant de 1’7!/V/'Afl-/i/u‘g qui signe
.^emor écj'it à son joiirna.! une lettre
pleine de vérité, dont nous détachons
. pa.ssages suivants :
«Ce que l’on vent produire, ce
l’on arrive à produire snr eerl^ins tempéraments, c’est une oxcitauno névrose, une extériorisation
personnalité à laquelle il est
^isé ensuite d’arracher une adhésion
^riificiclle.
« La névrose ! c’ est l’état habituel
je ne puis écrire l’état normal —
P l’Armée du S,ahit. I.a rcliexion,
^ méditatian, 1’ e.Kamen de soi-même
«Sont inconnus. V’^oiîà pourquoi tout
,11 étant épouvanté et irrité, je crois
P leur parfaite bonne foi quand ils
iHonnent touionrs l’hymne do la
'"ictoirc.
« Les autres chrétiens, les plus
^ailds mêmes, les plys grands .sur'■'tj ont senti, sentent'leurs misères,
to
.eji
Sal en tremblent. Les
Ititistes ne connais.sp.nt ni les luttes,
R les doutes, ni les chutes. Jmur
Ost une marche tric)i-!;i|)]i,ale, ininI^P'Onipuo. il faut iju’ils se tiennent
diapason ; la règle rpxige et,
JJ ^''''K’tn'dant jamais tui lond dbmxj^ernes, ne se voya.iit ].>as à travairs
miroir de la ¡’aróle île. Dieu, ils
alrocomont sineères en s’y*
. ®1ant. - ■
« Les autres chrétiens voient les
imperfections do leurs Egdiscs respectives et les confessent, l.es salutistes
voient dans 1’ Arméo nn organisme
parlait, dont l’ccnvre est parfaite.
L’Armée fidt plus et mieux que
toutes le.s Eglises, que tous les chrétiens. Elle se donne, elle s’immole
comme jamais on ne l’a fait avant
elle, comme on ne le fait pas en
dehoi's d’elle, l.es saliitîste.s le disent
parce qu’ils le croient, et parce qu’ils
le disent, d’autres arrivent à le croire...
«... On m’a redit, pour la centiè
me fois, que cette organisation bizarre,
avec ses moyens burlesques, s’explique, SC justifie, se sanctifie par le
but qii’ elle veut atteindre et c|u’ elle
atteint en réalité.
« Je n’ en suis pas convaincu. Attirer les gens par des procédés de
foire, parler, chanter; prier au milieu du bruit et des rires qu’ on a
volontairement déchaîné.s et qui conduisent naturellemeiU auxblasphèmes,
non, ce ne sont pas là le.s signes par
lesquels se révèle l’action de l’Esprit
de Dieu.
« Le salut, la perdition sont des
choses sérieuses, tragiques, et il ne
faut pas laisser croire à ceux qui
en entendent parler qu’on s’en amuse.
Et c’est avec le sentiment qu'on
.s’ amuse à 1’ Armée du Salut que les
auditeurs viennent et qu’ils s’eti
vont...»
Mém'or.
ouv
flAGES REÇUS
CDnnnomoi'iiKioiie üi S. Ht. l'isiÎH'rto I
Re (l’Italia, fatta ilal coloiuLrilo iti ritiro
Mas.soiiat Couim. Claudio — Tip. Ite.sson,
Torre l’cllÌBe, 1900
. L’Ami de ,lìi. detiiicsse.
Siimmaivo du K" du l.r sìijKeadjrc.
La cure Kjieipp, trad. iiwhilphn Lo;/ (illustrò). .Suzanne, jV.Ue y'minne Pih'uia. —
('Unir do iime (poósiel, /). ¡woiìiffìcr. — Variété: rio déjoimo.r de AV:udiiii,vi.oii. - llifj.
toii'o de (leu.t-.lcimt's liillci cl li'iiiie '.l'oiirtercllc («aito), A. La Tour (iilu.’iré:. - Cliiudi.
do i'miii dilli, A. ¡l’iifk. lOn Sicile tsuiUù,
AlMe B. Ddonne {illustré),
8
290 —
Revue Politique
Des bruits ont couru que le Ministère Saraceo avait donné ou allait donuer sa démission,
u' ayant pas le courage d’affronter le courroux
de la Chambre qui va F accuser et le rendre
de quelque manière responsable dé l’assassinat
du roi Humbert, mais ces faux bruits sont
démentis, M. Saracco ne voulant ntillement
se soustraire nu jugement des représentants
de la nation.
Le 8 c. a eu lien à Rome la clôture des
deux congrès des associations et des étudiants
catholiques; le jour même s’ouvrait celui des
socialistes qui se réunit à l'Eldorado. On y
remarque des représentants de toutes les régions d’Italie dont plusieurs exercent des
professions libérales, ce qui prouverait que le
socialisme fait des progrès dans la bourgeoisie.
Aux élections de 1892 les socialistes ont obtenu
27/KlO voix; à celles de 1900, 170,000, plus
dé six fois autant ! Le congrès s’ est occupé,
de la presse du parti et a décidé de foiuler
un journal quotidien à Turin; il a jugé et
condamné F attitude, à son gré trop peu intransigeante, de tels de ses représentants, il
a discuté touchant la ligne de coucluite que
les socialistes doivent garder dans les niuiiioipes où ils ont la majorité. Le Congrès s’est
occupé en outre de questions d’organisation
politique et économique.
Une bonne nouvelle qui a sincèrenient réjoui tous les vrais Italiens, a fait, le tour de
la presse du monde entier. Il s’ agit du retour
du Duc des Abrnzzes, le vaillant conducteur
de F expédition italienne au pôle nord. Le
but du périlleux voyage n’ a pu être atteint,
mais uos explorateurs ont la satisfaction d’avoir
dépassé de 20 minutes environ le point atteint
par Nausen. Ce dernier avait eu effet touché
la latitude de 86®, Il<^, tandis que notre expédition s'est aventurée jusqu’à 86*’, 83*’.
Le 6 c. “ F Etoile Polaire „ était en vue
de Hammerfest ; à F heure qu' il est le duo
et ses compagnons seraiit arrivés à Christiania où une réceptiou cordiale, enthousiaste
les attend. Vers la fin de la semaine ils vont
rentrer en Italie; mais non pas tous hélas! le
lieutenant Querini et quelques, antres membres de F expédition manquent à F appel et
on n’ a que très peu d’e.spoir de les voir
retournov.
La question chinoise est entrée dans nne
nouvelle phase grâce à F attitude quelque peu
équivoque de la Rus.sie qui a proposé aux
puissances de retirer les troupes hitcrnationales
de Pékin croyant niii.si faciliter la conclusioti
de la paix. La plupart de.s puissances estiment
qu’ on donnerait gain dû cause à. la Chine
et elle.s ne cuusoiiümnt à retirer les troupes
que lorsque les Cliiiiuis. auront fiiit justice
des atrocités commises contre le.s chrétiens.
C'est donc la discorde dans le camp des alliés,
trop facile à prévoir étant donnée la div'er
gence de leurs vues pour ne pas dire de led*?
intérêts, . '
Dans une proclamation hardie que tou| 1
monde n’approuve pas, lord Roberts a déolat®'
F annexion du Transvaal aux possessions ad"
glaises. On trouve que c’ est ,a!ler un peu ^*^|'
vite eu besogne puisque la répnbliqxie »d
Africaine n’e.st nullement soumise. Mais
Roberts a pris cette mesure dracoiiienue P®“
avoir le droit de traiter les belligérants
rebelles et avoir ainsi plutôt raison
l'é.sistaiioe opiniâtre. En .attendant les 1’*’*^^ ÎL
continuent san.s trêve et le cercle de fer déj
Anglais se resserre toujours davantage auto®
des derniers défenseurs du Transvaal. .
Les luttes continuelles entre Tchèques
Allemands ont amené la dissolution du P^L
lenient antrichien. Le ministre Kœrber, fi®
Jouit de la confiance de F empereur, reste *
pouvoir.
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