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Qftaraixtß-iieuyj^me année.
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commencement de l’année. _ îC, l i
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ne seront pas pris en considération.
§D.MMAIRE:
Orphelinat,^otesta:it de Marseille—■ Don
^^ômolo Marri —• Corresjiondance —
^ Choses d’Italie — La npinina dei Professori alla Seaola Valdese di Teologia
— Chronique vaudoise — Nouvelles et
faits divers — Nouvelles politiques.
Qrplelinat protestant de Marseille.
Nos frères de Marseille sé sont montrés jusqu’ici des am's dévoués de nos
nombreux Vaudois étabLs dans, cettç
grande vdle commerciale. Ils les ont
traités comme des membres de la même famille, et même nous n’hésitons
pas à dire qu’ils ont eu la part de BenjamiU, dans la distribution des secours
ayant pour but la bienfaisance. Aussi
nous ne pouvons pas être insensibles à
l’appel qui nous vient du Comité de
l’Orphelinat protestant où se trouvent
22 Vaudoises. Nous n’ouvrons pas une
souscription officielle, mais nous prions
les Consistoires de bien considérer la
chose, surtout ceux qui ont des orphelîiiéS admises dans cet Orphelinat, et
nous les invitons ainsi que les amis de
nos pauvres, à souscrire une somme qui
sera mise entre les mains du Modérateur qui la fera parvenir à destination.
Nous insérons, sans ajouter autre
chose, la lettre dé la Directrice adressée
au Modérateur.
Monsieur le Modérateur
du Synode de la Table Vaudoise
Pomaret (Italie).
Monsieur,
De Comité de’d’Orphelinat Protestant de Jeunes Filles de Marseille croit
devoir porter à votre connaissance qu’il'
a actuellement dans son établissement
vingt-deux enfants appartenant à des
famlles vaudoises du Piémont, alors
que huit ou dix lits au plus devaient
être réservés aux enfants qui n’étaient
pas de la circonscription syhodale.
De Comité se voit dans la nécessité
de vous éclairer sur cet état de choses
et de vous prier de vouloir bien vousmême examiner la situation et lui indiquer sa ligne de conduite quand de
nouvelles admissions se présenteront.
Elles ont été trop nombreuses ces dernières années : le Consul d’Italie ne vient
pas en aide à notre établissement et il
nous paraît que votre Eglise pourrait
peut-être agir pour que vos nationaux
fussent protégés et secourus dans une
ville comme Marseille où leur nombre
va grandissant.
Je vous adresse ci-inclus le relevé des
enfants actuellement dans la Maison,
avec la date de leur entrée et leur âge.
Sur le nombre six seulement paient une
pension mensuelle de 5 fr. et la petite
Salomon de 15.
Pour ne faire la statistique que depuis
1900, je vous dirai que 28 Vaudoises
pat passé dans notre Maison, 3 sont sor-
ties ayant atteint l’âge de 18 ans, 3 retirées pour raisons de famille, 22 y sont
encore et nous avons en plus 4 petites
filles de mère italienne mais de père
français.
Des deux dernières fillettes admises,
Joséphine et Jeanne Baridon, sont des
enfants abandonnées par le père qui
n’hab te pas Marseille, la mère est
morte et rien n’aurait empêché ces enfants de rentrer dans les Vallées où elles
auraient été élevées à l’abri des dangers
de la grande ville et auraient certainement été plus entourées et mieux protégées que dans un pays étranger.
Nous permettez-vous de vous avertir quand des faits semblables se présenteront et ne voulez-vous pas faire
un effort pécuniaire pour venir en aide
à une oeuvre qui vit de la charité privée
et n’a aucune ressource fixe?
Recevez, Monsieur le Modérateur,
r assurance de ma parfaite considération. Ernestinb h. Schloesing
Présidente du Comité.
Enfants des Vallées Vaudoises actuellement dans la Maison:
' NOMS ÂGE DATE
Daurence Ribet 15 ans - 1900
Rose Besson 16 » - 1903
Angèle Balmas ii » - 1905
Marguerite Travers ii » - 1905
Jeanne Beux 10 » - 1906
Marguerite Subilia 10 » - 1906
Marie Mondon 14 » - 1906
Mireille Mondon ii » - 1906
Marguerite Willems 13 » - 1908
Célestine Beux 7 » - 1909
Germaine Tourn 14 » - 1910
Henriette Pascal 13 » - 1910
Marie-Douise Pascal 7 » - 1911
Catherine Raynaud 14 » - 1911
Mathilde Raynaud 13 » -1911
Anna Salomon ii » - 1911
Marguerite Tron 8 » - 1912
Jeanne Tron 5 » - 1912
Henriette Feuillet 8 » - 1913
Jeanne Bertalot 7 » - 1913
Jeanne Baridon 7 » - 1913
Joséphine Baridon ii » -1913
Sorties:
Jeanne Cochet entrée en 1900
Maria Refourn »
Judith Pontet »
Pinatel Victorine »
Pinatel Félicie »
Chianca Marie-Douise » » 1908
Des trois premières sont sorties ayant
atteint l’âge réglementaire, les trois dernières ont été retirées après un séjour
dans la Maison.
DON ROMOLO MURRI.
De député de Monte San Giorgio qui
avait suscité une si grande curiosité, et
duquel on attendait beaucoup, qui avait
su se faire écouter à la Chambre des députés, Romolo Murri, a succombé dans
la lutte politique, un richard et nationaliste lui ayant été préféré.
Selon une lettre adressée à la presse
> par Romolo Murri, il paraît qu’il a été
» 1900
» 1902
» 1907
» 1907
écrasé par deux puissances conjurées
contre lut, par les socialistes et les cléricaux.
Cette alliance qui paraît répugnante,
est toute naturelle, car il s’agissait de
se défaire d’un homme compromettant,
qui savait à qui parler et comment parler. Des moyens employés contre lui
sont blâmables : les pressions, les fausses accusations, la corruptiop de l’argent et de la superstition, tout s’est
donnéïa main pour le faire sombrer, et
il a sombré. Que Romolo Murri fût considéré comme gênant, nous le savions,
et cependant il avait sa place assignée
au parlement et il aurait pu rendre de
grands services, surtout dans les questions ecclésiastiques, mais il fallait
étouffer cette voix et elle l’a été. Nous
le regiettons sincèrement, surtout après
avoir lu la lettre de l’ex bon. de Monte
San Giorgio, qui révèle bien des misères, bien des ruses que nous âvons pu
constater encore ailleurs. Reporter,
CORRESPONDANCE.
Nice, le 5 Novembre 1913.
Monsieur le Rédacteur
de V « Echo des Vallées ».
Da nouvelle de la mort de M.lle Marie
Malan, parue dans une correspondance
de Rome de Votre numéro du 31 octobre dernier, a douloureusement retenu
mon attention.
J’ai été deux ans dans la famille russe
où elle en a passé au moins 40. D’enfant
confié à ses soins, dès 1’ âge de 3 ans,
qui devait devenir un prêtre orthodoxe
— a été mon élève lorsqu’il était un
jeune garçon de 13 ans.
De fait, peu banal, qu’un candidat en
théologie vaudois ait été le précepteur
d’un futur pope russe, parle en faveur
de l’influence exercée par M.lle Malan
dans la famille qui bénéficiait de son
activité si dévouée et fidèle.
M.lle Marie Malan était en réalité,
malgré les apparences contraires dont
témoigne la correspondance plus haut
mentionnée, très affectionnée à sou
église d’origine.
A Nice, où le soussigné l’avait rencontrée en 1880, elle fréquentait le
culte de l’église vaudoise alors dirigée
par M. le pasteur Weitzecker. C’est à
ce dernier que je devais ma place. Si
M.lle Malan ne s’est pas donnée à connaître à Roine, cela dépend de raisons
que j’ignore, l’ayant perdue de vue depuis de longues années ; mais je puis et
je dois témoigner de son fidèle attachement à l’église de ses pères. Elle parlait ,
avec affection des pasteurs Geymonat
et Turino qu’elle connaissait bien; elle
était niècé de feu M. le pasteur Barthélemy Malan, le père de M.me Weitzecker à laquelle j’exprime ma sympathie
pour ce nouveau deuil. M.lle Marie Ma
lan avait des idées larges qui lui permettaient de sortir des cadres airiiés que
Ton ne renie pas, mais qui bornent notre vue, et elle aimait à laisser son cœur
se dilater dans la communion de tous
ceux qui ont salué en Christ leur Rédempteur et leur Roi. Aussi bien pour
ceux-là le Christ n’est pas divisé. Il est
bon qu’il y ait des chrétiens de cette
espèce, pratiquant la largeur et la fidélité tout à la fois. , . , , X
C’est évidemment sous, les, auspices
de M.lle Malan qu’un candidat vaudois
avait pu entrer dans une famille russe
plutôt intransigeante sous le rapport
religieux. C’est encore sous ses auspices
que mon ancien élève et moi nous nous
sommes retrouvés et salués comme des
collègues bien des années après nous
être quittés.
J’ai éprouvé le besoin de déposer la
fleur de la reconnaissance sur la tombe
d’une vaudoise,. que, seul peut-être
parmi les pasteurs vaudois vivants,, j’ai
eu l’occasion de rencontrer.
C’est j bien autre chose que mériterait
cette femme vraiment distinguée, qui
a joué, dans l’humilité, un rôle plus important qu’elle ne savait, et que nous
ne pouvons supposer. , , ,,
En rappelant ce souvenir de ma jeunesse lointaine, dans la ville même qui
en fut le témoin, où je suis appelé; à
exercer aujourd’hui mon ministère, j’ai
sans doute cédé à un besoin^ du cœur^
Mais n’y a-t-il pas, d’autre part, un devoir précis pour moi, à présenter aux
lecteurs de l’Echo des Vallées — aux
jeunes filles surtout, qui ont tant be-soin de saluer l’incarnation de l’idéal
pour y croire — le nom d’une vaudoise,
qui a incarné le type vaudois au sein
d’une grande famille de la haute so-^
ciété russe. J’ai souvent pensé que sa
patience et sa bonté allaient jusqu’à
l’héroïsme. Nous savons où se fotgent
les caractères de cette trempe. Mais it
n’en sort que rarement de la carrière.'
Raison de plus pour les honorer quand
nous les rencontrons.
Agréez, Monsieur le Rédacteur, mes
salutations fraternelles.
Emile Rivoir. V'
PS. Qu’il me soit permis d’ajouter,'
puisque ma correspondance n’est pas
partie, que nous venons d’avoir une occasion magnifique d’annoncer l’Evangile à des milliers de personnes. Il s’agit
d’un culte qui se tient au Cimetière du
Château, les deux premiers jours de no-’
vembre, sous les auspices de la M ss o
Populaire, que dirige aujourd’hu ün
Vaudois des Vallées, M. Arnaldo Malan. D’origine de cette excellente cou»!
tume est dûe à l’initiative de feu M. Ch. i
Euigi, qui avait l’habitude, le jour des*“
morts, de groupe quelques anus stir'la tombe d’uu enfant qu’il avait perdu ^
2
f. \ Î
Mce. On a rappelé tette année l’erigine
de cette évang^isation ; sur tombe
dé Charles Luigi tó-méme.'Un imitì^nse
; auditoire a assisti, deux jours çoifôécut
( tifs, dans un parfait recueillement,-à un
‘^ciilte qui dure presque deux heures, en^tife les allocutions et les cantiques. Que
t lleu bénisse ces appels pour les âmes
^sii^nombreuses qui étaient là ! Les orateurs, au nombre de 4, étaient MM. Ma•iap, CâMÿon, pasteur de l’Eglise Réf(amée. Valle de l’Eglise italienne, et
3e soussigné. É. R.
CHOSES D’ITALIE.
Le Semeur Vaudois, dans son dernier
ni|méro, publie une longue lettre, très
intéressante, que nous apprécions et
que nous approuvons en grande partie.
ETbïïà hous limitons à reproduire ce qui
touche de plus près l’Eglise Vaudiose,
ainsi que le jugement porté sur l’Eglise
catholique :
K Le Synode vaudois —L’école normale —
Les changements de postes et les vocations pastorales — Les morts — Des
études religieuses et des méthodes d’évangelisation — Une nouvelle revue —
Les modernistes — L’esprit public et
les élections.
« Il y a dans l’histoire d’un peuple et
d’une Eglise des événements qui se racontent et d’autres qui ne se racontent
pas. Ceux-ci ne sont souvent pas moins
importants que ceux-là. Dans la vie eccl&iastiqüe italienne de ces derniers
mois les faits signalés peuvent paraître
de médiocre intérêt et pourtant, à les
regarder de plus près, ils comptent et
il'se pourrait bien que la pensée religieuse soit entraînée avec l’esprit public dans une évolution rapide et profonde, dont les effets se manifesteront
aux yeux de tous.
^ «Parmi les événements mémorables,
il faut ranger le Synode vaudois de 1913
réuni au début de septembre à la Tour.
“Il a été calme et bienfaisant. Les pasteurs, venus souvent de champs de travail fort lointains, se sont réunis à part,
dans uné retraite qui a été appréciée.
A côté des affaires courantes, le Synode
a discuté la question de l’école normale
d’instituteurs, dont la fondation avait
été déjà décidée auparavant. Un bel
élan de générosité s’est déclanché parmi
les membres de l’Eglise, qui ont fourni
J2.0ÓÓ fr. pour couvrir les frais de cette
Utile et nécessaire institution. Avec les
sommes qui viendront encore de l’étranger, on pourra se mettre à l’œuvre prodhainement. Aussi la majorité du Synode a-t-elle été d’avis qu’il ne fallait
pas tarder et l’école existera bientôt.
Les Vaudois d’Italie ne peuvent pas
faire meilleur ouvrage. C’est par l’école
qu’ils pourront atteindre le mieux les
esprits, et maintenant que la loi scolaire Credaro leur permet d’avoir une
école normale à eux, c’est un moment
propice pour aller de l’avant. Il est à
désirer que cette partie de l’œuvre s’étende toujours davantage et que les autres évangéliques itaÜMis les imitent
quand ils ne l’ont pas fait encore. Et
puisque nous parlons d’écoles, notons
en passant que le Docteur Bartoli a
quitté la direction de l’orphelinat Commandi à Florence. La période de crise
de cet établissement persiste donc;
quand reviendront les beaux jours du
Docteur Commandi 1
« M. Muston, le distingué président du
Comité d’Evangélisation* au bout de
Son mandat et non rééligible, a été remplace par M. Giampiccoli, pasteur à Tutin. M. Bertinat de Chieti remplace M.
Comba à Rome et, dans cette même
ViUst Mi Ifi Rostâgno, que nous connais*
sons puisqu’il collecte dans la Suisse
romande, prendra la direction delà nouvelle %lise de via Cavour. Je he cîfè
que quelques changements; %’awtres
, J! . ^ » . t -L '
ont été décrétés par l’autorité compétente. On voit que ce ne sont pas les paroisses qui élisent les pasteurs-évangélistes. Espérons que toutes ces permutations seront utiles à l’Eglise. Celle-ci
passe par des temps difficiles. Le découragement se fait sentir ici et % Les
vocations pastorales sont rares et l’on
craint que les ouvriers ne viennent à
manquer. Des vides se sont faits, assez
nombreux cette année. L’historien Teofilo Gay et le pasteur Quattrini sont
morts, d’autres membres de l’Église,
non moins fidèles, quoique moins en
vue, les ont suivis dans la tombe ; tout
dernièrement encore; ün vétéran de
l’évangélisation en Italie, M. le professeur Pietro Taglialatela, pasteur de l’Eglise méthodiste. Qui prendra leur place,
qui héritera de leur enthousiasme et de
leur foi, qui maniera la plume qu’ils ont
laissé tomber? Car de l’autre côté des
Alpes le ministère s’exerce souvent autant par la plume que par la parole.
«Les communautés évangéliques ne
sont pas seules à déplorer des pertes. La
littérature et la pensée italiennes comptent aussi leurs morts. Comme si ce
n était pas déjà assez que la grande voix
du romancier moderniste Antonio Fogazzaro se soit éteinte, des poètes comme Pascoli et Arturo Graf, tous- deux
spiritualistes, ont disparu, et avqc eux
le philosophe Mariano et le professeur
Labanca. Ce dernier avait une place à
part parmi les universitaires italiens.
Sans être un chef, ni un esprit original,
il représentait à lui seul, dans les, hautes écoles italiennes, les études religieuses. Intelligent et ouvert, il a beaucoup
contribué à répandre en Italie les Résultats de l’histoire des religions.Tl'était
bien disposé envers les EyaûgélÎques.
Sa mort n’arrêtera pourtant pa| l’essor magnifique des études religieuses
dans la péninsule. Il se déploie dans ce
domaine une activité réjouissante. Le
modernisme en a été longtemps le'principal moteur. Mais maintenant que ce
mouvement est réprimé par la curie,
les protestants sont presque seuls à la
brèche, tand's qu’il n’est pas rate de
voir des modernistes collaborer clandestinement à leurs journaux et à leurs
revues.
« La curie gagne-t-elle sa cause ailleurs,
l’esprit public lui est-il beaucoup plus
favorable qu’il y a quelques années ? Il
semble parfois. La guerre en Tripolitaine l’a transformé. Le nationalisme
a fait des progrès considérables. L'Eglise romaine peut en profiter. Elle l’a
compris de bonne heure, c’est pourquoi
elle a été favorable à la campagne coloniale. Il y a bien des énigmes encore,
bien des points à élucider. Il semble
néanmoins établi qu’un rapprochement
entre l’Eglise romaine et l’Italie s’est
opéré. L’anticléricalisme est en baisse.
Il ne faut pas croire que cette transformation de l’esprit public, transformation qui se préparait déjà depuis quelques années, n’ait que ce caractère politique assez déplaisant qu’on lui reconnaît ordinairement. L’orientation
morale elle-même a changé. Il y a un
certain idéalisme indéniable dans l’enthousiasme qu’a soulevé la guerre de
Lybie. Que l’Eglise traditionnelle y gagne, il n’y a rien d’étonnant. Mais il ne
faudrait pourtant pas que les partisans
d’une forme religieuse plus évangélique
et plus pure s’alarment plus que de raison. Ils peuvent momentanément per
dre de leur popularité dans certains milietlx quij du reste, ne sont pas toujours;
désintéressés, mais ils ont tout à gagner
à.un renouveau de l’idéalisme, Plus les
besoins religieux seront vivaces, plus
leur tâche sera facile. L’Eglise romaine
n’a pas de meilleur'auxiliaire que l’indifférence et le matérialisme. Quand la
conscience du peuple sera vraiment ré- 1
veillée, elle voudra quelque chose de
meilleur que le vaticanisme ; alors l’heure du christianisme progressif sonnera »¿0
LA NOMINA DEI PROFESSORI
ALLA SCUOLA VALDESE DI TEOLOGIA.
Lontano da Roma, tardi son venuto
a conoscenza d’un articolo, apparso'^
L’Echo des Vallées del io Ottobre u. s.,
nel quale il sig. J. Aguet, accennando
ad una proposta di concorso (?), ch’io
avrei presentata all’ultimo Sinodo, per
la nomina dei professori alla Scuola di
Teologia di Firenze, la combatte e consiglia di lasciare senz’altro lo statu quo !
Ora, mi permetta il sig. Aguet, a me
sembra ch’egli siasi per lo meno affrettato un pò troppo ad erigersi a giudice
e a decretare, senza circostanze attenuanti, la pena capitale a questa mia(?)
proposta, della quale dev’essere giunta
a lui notizia o da un troppo succinto
resoconto di giornale o da qualche narratore poco fedele ; infatti le cose, a voler essere esatti, stanno ben diversamente da come egli mostra averle capite. La questione che fu sollevata, ma
non discussa, nel Sinodo di due anni
or sono e ripresentata quest’anno, non
da me soltanto ma da parecchi altri e
pastori e laici, è molto diversa e più
complessa del semplice concorso a cui
allude il sig. Aguet, presentando essa
due aspetti completamente distinti;
uno che chiamerei^ « di diritto » e che
riguarda più specialmente l’Assemblea
Sinodale, l’altro « di fatto » che tocca
più da vicino la Scuola di Teologia, gli
studenti della medesima, tutti i pastori
della nostra Chiesa.
Secondo le attuali norme vigenti, allorché si forma una vacanza tra i professori della Scuola di Teologia il corpo
pastorale, pochi giorni prima che si costituisca il Sinodo, nomina nel suo seno
chi dovrà rimpiazzarla, e presenta poi
il nome del neo-professore all’Assemblea Sinodale che ha il diritto di accettarlo o di rifiutarlo. Ciò in diritto, ma
in realtà che cosa avviene? Che detta
Assemblea Sinodale approva sempre,
senza neppure discuterla, la nomina
fatta, anche quando per vedute sue particolari la riterrebbe inopportuna, e
l’approva sia per non dare con il suo
« veto » un voto che sonerebbe quasi di
biasimo al corpo pastorale, sia per non
fare un affronto, che potrebbe parere
personale, all’unico eletto. Eche questo
mio apprezzamento non sia infondato,
lo dimostrarono espresse dichiarazioni
di voto. Ora stando così le cose, ed
avendo il Sinodo il maggior diritto di
mettere il suo «veto » alla nomina avvenuta di un professore perchè non gli
si dovrebbe riconoscere quello assai minore di scegliere fra più candidati? Solo
in questo Càsò l’autorità dell’Assemblea
Smodale sarebbe veramente di fatto e
non a parole, e nello stesso tempo, pongasi ben mente a ciò, non verrebbe spogliato il corpo pastorale della prerogativa di, giudicare esso e non altri sulla
idoneità di un pastore ad essere professore di Teologia. Come ognun vede,
le nostre aspirazioni sono assai modeste
e non desideriamo punto invadere il
campo altrui, sebbene Assemblee Sino
dali d’ahre Chiese Evangeliche, come
■‘dirò ^più sotto, abbiano molto maggiori
j^teri,#^ompreso quello di nominare,
esclùsivamente esse, professori * alle
Scuole di Teologia. ^
E passando a considerare il secondo
aspetto della questione, quello di fatto,
dirò subito che per quanto io vi abbia
riflettuto sopra, non sono riuscito a
scorgere neppur uno dei tanti inconvenienti catastrofici previsti dal sig. A.
nel caso che la nostra proposta di modificazione venisse accettata, e son
certo anzi che molti vantaggi se ne
avrebbero. Innànzi tutto non si deve
parlare di un vero e proprio concorso,
per titoli solamente, come se si trattasse
di ingegneri, di medici, perchè ciò che
si domanda è ben diverso: si domanda
di lasciare libertà a quei pastori valdesi
che si sentissero mà^giobrmente attratti
verso il professorato, e pertiL^uale si
fossero venuti preparando, come ^gq^e^
parano altrove, con studi speciali, dipre-'^
sentare il loro nome nel caso di una vacanza : tra quesl^ ed altri pastori, che
pur senza essersr^resentati fossero per
consenso, di molti ritenuti capaci, l’intero corpo pastorale dovrebbe scegliere
una terna e proporla al Sinodo con graduatoria. Si è detto e ripetuto che in
tal modo la nostra Scuola di Teologia
sarebbe priva forse dei migliori professori, perchè giammai questi, per modestia o per altre considerazioni presenterebbero i loro nomi. Ma tale pericolo
non può sussistere se viene fatta facoltà
al corpo pastorale di prendere i suoi
candidati dove vuole, e d’altra parte la
riluttanza a farsi avanti scomparirebbe,
come non esiste altrove, se detta presentazione divenisse una cosa normale, se
aH’attuale nomina di professore di Teologia si togliesse appunto quel carattere
di privilegio che ora sembra avere, non
a tutti fàcilmente conseguibile, e fosse
considerata invece come la meta alla
quale ognuno può aspirare se, dotato
altresì di non comuni doni spirituali e
di requisiti morali, avrà acquistato i
voluti titoli scientifici.
Ed in compenso quanti vantaggi non
si avrebbero? Accennerò ad alcuni soltanto ;
1° La possibilità fatta a tutti di ottenere una cattedra di professore servirebbe d’incentivo a .molti fra i nostri
giovani pastori che, sentendosi con attitudini speciali, coltiverebbero con
amore tali studi prediletti, e vuoi con
pubblicazioni, vuoi con conferenze o in
altro qualunque modo si farebbero poi
conoscere, come avviene altrove.
2° Esistendo un nucleo di pastori in
modo speciale competenti in una o in
varie delle discipline teologiche, sarebbe
facile di rimpiazzare con successo e dall’oggi al domani una vacanza che improvvisamente si formasse; ed il professore eletto sarebbe capace ad occupare subito la sua cattedra mentre il
professore che oggi si nomina non è tale
ma lo diverrà dopo un tempo prudenziale più o meno lungo che si è costretti
a concedergli perchè si prepari; nè più
accadrebbe, come già è accaduto, di vedere una cattedra occupata da un professore che avrebbe avuto molto più attitudini per un’altra.
3° La nomina a professore fatta dal
Sinodo, sarebbe circondata da molto
più prestigio e, sit nenia verbis, da maggiori garanzie : data l’attuale unica designazione può accadere, e questo dico
umanamente parlando e con tutto il rispetto che ho profondissimo per il corpo
pastorale, può accadere ch’essa dipenda
qualche volta, più che da ua’iutnuu
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convinzione personale, dalla volontà di
un leader o due che naturalmente fa
legge.
4° I giovani studenti avrebbero maggior fiducia nel professore per il suo valore e per la sua competenza già riconosciuti prima ancora di essere nominato. Se è ben vero che a formar buoni
pastori è necessario, ed io sono il primo
a riconoscerlo, insegnanti di fede profonda e di moralità indiscussa, non è
nemmen vero che con queste doti anche
in grado supremo non s’insegna nè il
greco nè l’ebraico, nè si risolve una controversa questione d’esegesi, e tanto
più è da tenersi ciò in conto oggi che da
ogni parte si muove guerra alla religione
in nome della scienza.
5° Accettando le modificazàoai pròposte, e presentandosi noti più un nome
solo ma unaJtsrrráTsia pure con graduatori^.^^'iérrebbe anche conto del pa->fère della minoranza, la quale a volte
può avvicinarsi molto alla maggioranza.
E potrei addurre altre considerazioni in appoggio alla nostra proposta
di riforma ma non voglio più oltre dilungarmi. Del resto ognuno scorgé che
siamo ben lungi dal correre il pericoW,’
come teme il sig. A., di veder affollarsi
alle porte della nostra Scuola di Teologia professori a spasso, spostati e'^ihalcontenti .{sic !),. che, grazie a Diojinon
esistorto ira4 noStrLpastori. <Ihqááíito
poi a quello che si fa in altri paesi, io
non mi ritengo abbastanza competente
da poter dìscutérè con l’ègregiò signor
Aguet : tutto al più potrei osservare Ae
il paragone non è possibile tra le altre
Chiese e la nostra. In Germania esistono
per esempio : Università Teologiche, che
noi non abbiamo, presso le quali si eoiiseguono titoli speciali, ed appàrtenendo
inoltre le Chiese allo Stato, le nomine
-spettano a quest-’-ultimo. Nella Scozia
poi la grande Chiesa Presbiteriana, alla
quale la nostra tanto si avvicina,”’ ha
nella sua Assemblea Generale, che pur
rappresenta soltanto la terza parte
della Chiesa, l’arbitra assoluta anche in
fatto di nomina di professori alle diverse Scuole di Teologia: infatti, avvenuta in esse una v|éanzài. il ópUegeCommittee, udito il parere del Oalle^eSenatus proprio della Scuola dove la
vacanza si è formata, vi provvede provvisoriamente fino alla riunione annuàiè
di detta Assemblea Generale e con un
professore che non è generalmente quello
che sarà poi nominato : anzi esso ha il
diritto di proporre uno, due o più nomi
al pari di ciascun Presbiterio, che corrisponde alle nostre Conferenze Distrettuali, e sono una settantina ! Ma la
scelta definitiva spetta, come più sopra
ho accennato, all’Assemblea Generale
che volendo può anche nominare un
altro che neppure sia stato presentato.
Noi non pretendiamo tanto ! — E per
rimanere nella Chiesa Presbiteriana, è
appunto in essa che tutti i pastori, aspiranti ad una cattedra di professore,
vhanno cura di non rimanere all’oscuro
ma d' farsi conoscere pubblicando libri,
articoli su giornali religiosi, tenendo
conferenze, ecc.
E finirò questa mia già troppo lunga
risposta al sig. Aguet, rallegrandomi
con lui per aver portata una quistione
di tanta importanza in campo aperto,
dove mi auguro che molti altri, assai
più competenti di quello che non possa
essere un banchiere od un medico, scendano per apportare la loro parola illuminata: di modo che, se per avventura
la stessa proposta di riforme dovesse
tornare al SinodS, mi giunga non più
^uasi di sorpresa e solo pochi minuti
le M
wmâssmm
prima di chiùderé i lavori sinodali, ma
studiata e chiarita in ogni suo punto.
Roma, 1° Novembre 1913.
Doti. S. Rocchi.*
...... ........... I jrin
CHRONIOI^UDOISE
BOBI. Voici la liste des régents de
quartier pour l’année scolaire iqifi"
i9i4:Bertin Daniel, Bertin David, Bertinat Marie, Geymonat Marie, Garnier
Timothée, Bonjour Jean Jacques, Dong
Douise et Bertinat Constance.
FDORENCE. Dimanche dernier, M.
le docteur Giovanni Grilli, jusqu’ici pasJtpni à Divourne, a été présenté à l’E'giise de via Manzoni à Florence, par M.
le prof. Jean Rostagno. Nous souhaitons à notre collègue un ministère béni
dans ce nouveau centre si important.
DA TOUR. De premier mercredi du
mois, l’Union Chrétienne de jeunes filles a repris ses séances, pour la saison
d’hiver.
—' Des régents des écoles de quartier
sont - ceux de Tannée dernière : MM.
Fontana Barthélemy et David Bosc ;
M.mes Catherine Rostan et Nancy Ffache; M.lle Caroline Hugon.
— D’école de méthode a bien marché,
en travàillaiit âvec assiduité. Nous tenons donc a remercier tous les professeurs qui se sont prêtés si volontiers et
qui ont été fort àppréciés par nos régents. Nous adressons aussi, aux régents
eux-mêmes, nos félicitations sincères,
car par leur régularité et leur attention, ils ont montré de savoir apprécier
ce que Ton faisait pour eux. Nous voulons espérer qu’une autre aimée les
Communes ne fixeront pas l’ouverture
des écoles la semaine de l’école de méthode, et si jamais cela ,était ainsi, nous •
anticiperons l’école de méthode, afin
que tous puissent avoir le cœur au large. ¡
D’assemblée d’église, convoquée
dimanche dernier, à S.te-Marguerité; a
pris connaissance du rapport annuel et
a réélu comme anciens MM. D. Gaydou .
pour le quartier des Chabriols, Paul Hugon pour TEnirers, Ensebio Ribotta
pour les Coppiets, Charles ïîache pour
la Ravadera et Jean Travers pour les
Rousseings.
—.MM. les pasteurs Apguste Jahier
et Jean Bonnet ont été chargés des cours
de Bible dans presque toutes les classes du Collège. M. le pasteur Eugène ReVel est chargé des leçons ^de chant au
Collège et à l’Ecole* Nórmale.
— De Rapport du Synode vient de
sortir de presse. Il est clair, bref et très
bien imprimé.
—Une ferme à louer à la Tour; bonnes conditions. S’adresser à la Typographie Alpine. — Il s’agirait d’une
bonne occasion pour un jeune couple.
NAPDES. De 4 novembre a été célébré, à Naples, le mariage de M. le pasteur Emile Tron avec M.lle Laura Vigliano. Nous apprenons que les époux
vont bientôt quitter notre patrie pour
se rendre à Valdese, Caroline du Nord,
où ils sont attendus avec joie. Nous souhaitons aux époux un heureux voyage,
en demandant à Dieu qu’il veuille les
bénir dans cette œuvre qui leur est confiée, au milieu de nos frères Vaudois. .■
NEW-YORK. Notre Eglise vient f
d’être frappée d’un nouveau deuil. De
30 septembre, tandis qu’il lavait une
fenêtre au troisième étage de la maison
où il était employé, notre jeune frère,
Philippe Pascal, de Praly, précipitait
dans la rue et mourait sur le coup.
Da nouvelle se répandant aussitôt
dans la colonie vaudoise y produisit,
comme on peut l’imaginer, une très
douloureuse impression, d’autant plus
que notre ami était bien connu des^
membres de notre Eglise pour son beau
caractère et son assiduité aux cultes.,.
C’était un des meilleurs parmi nos jeir-i
nés gens. 17 ^ ^
Il était revenu le jour avant de IæU
campagne et se réjouissait de pouvoir
envoyer à ses parents, au pàÿs, ùne,
bonne petite somme d’argent, gagnée
àlasueur de son visage... *.
De service funèbre, présidé par le pasteur de l’Eglise, a eu lieu le 2 octobre,
avec un grand concours de Vaudois qui
ont voulu montrer, une fois de plus,
leur solidarité, en faisant les frais de
séprdture par des contributiofis volontaires. ■
Pauvres parents ! Comment pourront-ils soutenir une pareille épreuve si
Dieu ne les-soutient ! Rep.
PIGNEROD. C’est avec plaisir que
nous apprenons,que deux de nos professeurs du^Collège sont appelés à donner des leçons à TJ'hstitùt Technique et
au Dycée de Pignerol : MM. J.'Uoïsson
et Attilio Jalla. “Nôs félicitations à la
ville de Pignerol et à nos professeurs.
SAINT-GERMAIN. M. le Syndic de
St-Gefmain, lieuÙ"colonel E. Balmas,
avec MM. le chev. B. Vinçon, Douis
Vinçon, H. Danteltàe et J. H. Bounous,^
viennent de démissionner comme Syn-'"
die eUconseillers-de la Commune.
SAINT-JEAN.' Samedi dermér, à ii
heures, notre temple, joliment orné,
s’ouwàît devant un sympathique cortège pour la bénédiction du mariage de
nos chers, amis M..de géomètre Amaio
Alhqgin,_. conseiller, ^,.et , son. n^tdabte
époigli i)Wai^d-Cêntbn.
Une entrée joyeuse, jouée à l’harmonium par M-lle Bagnaii en saluait l’arrivée. A l’échange des alliances, une délicieuse harmonie de violoncelle et d’hatmomum, exécutée par M. et M.me Turin, Mœteùrj sdùllgnàit*^ la sàlettnité
émouvante du moment; après quoi le
pasteur de la paroisse adressait quelqueMixhortations fraternelles à nos jeunes-, époux.
D’occasion ne manqua pas, dans Taj
p-res-midi pour entendre encore bien
d’autres Souhaits chaleureux an cours
de la réunion en famille qui suivit dans
la demeure largement hospitalière de
M. et M.me Canton, réunion toute empreinte àJa plusiranche et joyeuse cojdialité
Nous renouvelons aux familles Albarin et Canton, nos félicitations sincères
et à nos chers époux nos vœux bien affectueux d’une longue vie heureuse sous
le regard de Dieu. ^ J. B.
' VIDDAR^Noùs avons annoncé dans
notre avant dernier nutaéro, que M.
David Jalla était démissionnaire comme régent du quartier des Teynaud,
mais cela n’était pas exact, car il pa *
raîtrait que c’est la Commune de son
propre chef, qui a procédé à une nouvelle nomination.
s — Des régents de quartier sont les
suivants : Berton Jean, Grant Anna,
Gaydou David, Janavel Caroline, Vigna Josué, Salomon Susette* Rambaud
Jean, Geymonat David, FÎâche Pierre.
, Nouvelles et faits divers.
: SOCIÉTÉ DES PUBDICATIONS
ÉVANGÉDIQUES IXADIENNES. —
En Italie, le chiffre des protestants
enregistrés dépasse à peine 80.000 personnes, sur 35.000.000 d’habitants. —
C’est peu. Mais, depuis la chute du pouvoir temporel du pape, l’influence exercée par l’Evangile est hors de toute proportion avec ces chiffres. Des Italiens
sont intelligents et réceptifs, ils ont soif
de vérité et de vie religieuse. Dorsqu’on
leur fait parvenir des écrits qui leur font
connaître de plus près le Sauveur ^
hommes, on est fort bien reÇu, car bri
répond à leurs besoins les plus intimes,
C’est ce que fait, par ses livres, ses
, traités, ses journaux, ses almanachs, ses
ouvrages pour la jeunesse, ses contributions historiques et son colportage
biblique, lai Société dçsoPttblications
évangéliques italiennes. Elle est Tauxiliaite indispensable de toutes les œu
vres* d’èvangéli^tiœl ^mté^lÉes, dans
la pénins^^,|Jl3d^rS; en faveur des
1 ;Italie.ns.7^f«il^^ an
quête D^es pour
r.3.o^i0P0/&.e ¡.^^^gannée,
près de 2.^^,000 de faut
savoir, en effet, que depuis I^^da proportion des fflettrés a diminué--fu Italie. ;
De peuple italién S|||fcg^^^tact
journalier avec notraym|^^^.èht de
notre intérêt, ecànrUëifl^p^^^pièvoir,
de soutenir ce nïpuvei^i^,^^ii^e promesses» ■ POur la'quàlàftéi^^ps* depuis
1906, le Comité de Ià';’Soç||t| précitée
nous délègue teou seci^liVe, M. pasteur Ed. Jaîte; (frère dœ deux mtesionnaires biep icpèûus) pour rècuêilBr nos
dons en faveur de soffiQ^yrev ITèoinpte
loger du 8 au'13 novèin|>rè à
T Hôtel des Famillps^. tec^t&an
dons notre au'"6iiij^^4WBégpeùx
de nos lect^Vs chez lesqT^Égj&P^rra
se présenter. [Semaine rm^mise).
IVoujellPé
; ‘ ■D’ânniverSaîSeydu tbi, *%arâ|7ii no-vrenibre, a été fêtéj comme à l’ordinaire en Italie; drapeaux, revues militaires, réceptipns. pfi&cielles, distributions de pria, 4élégra£nin£S,^,ete. De
roi se trouvant encore à S. Rostre
ÎTà'^ssé en revue Tés Dfbüpès delà garnison de Pise. A TétrangeDçe jou^
considéré comine là véritable fêté
tionale.danf pos nern|ffeù^SikÇÿ^i^i|s,
et’partout tioS frères Se Téùhissettt ^c^r
manifester leu^ seùtimênts pâtriotîques et leur attachèment au souvera^
qui les représente si digneinëht. U
Des polémiques à la suite, des pistions politiques ne cesseront pas
sitôt. On fait un granàs-brùît MainS"
nant sur unCiuccoidée à Si
rédacteur , du 5 purp®
cointé Gehtilériii De *pfêsidéîit dé T^nion électorale catholique, a déclaré qbe
le non e^cpedit a été ôté dans 330 ppl||
* ges électoraux et que 228 dpputébiSït
Lété élus avec les suffrages des càtlia^
queSj paréeSi qu’ils 'avaient>'' dén&'é dès
f garanties suffisantes ou signé un
gement formel qu’on nomme préciipment le patto Centiloni. De comte c|Êe
à Tappui une quantité de-vfllësil#4a
vietoire du candidat -a été due eritièrement âùx4ôrcés""dépl*o'Vé^‘'as§’’l?9tftoliques. Ces affirmations du chef d|i
parti catholique militant ont mécoi|tenté surtout le Vatican'.. Une note éfc
Osservdtore Romano montre cette fâcheuse impression ; ^ il ne fallait pa^
chanter victoire si tôt mais montrélc
plus de calme et de retenue. Da détnidsion du comte Géntiloni comme président de l’Union électorale catholiqu^
ne doit pas tarder. On parle déjà d’iiù
succésseur dans la personne du comté
Délia Torre, président de l’Union pOf
pùlaire catholiqué dtàliettfté, qui prononcera prochainement un discours !a
Milan pour exprimer la pensée du Saint
Siège sur la participation du parti catholique aux luttes électorales. Toute!
mouvement conduira^- nécessairement
à la suppression définitive du non ei^*
pedit et à la constitution d’un groupe
parlementaire et d’un véritable parti
catholique. Ce sera aussi un avantagé
pour les vrais libéraux qui ne
plus suspects de cléricahsme»
Da démission de M. Nathan, mai«
de Rome, a été suivie de celle de^tqqt
le Conseil municipal. Après unïd&ÊSfiSîS
polémique très vif, applaudi par la majorité étecazçifi, le^syf^Ç îf ^
chez lui èn tiiômphè par lé peùpïè tjalÎ à
dû har^pguer à, plusieurs reprises-^^;Ji’iy
a pas éù d’incidents. . .^ ^ ,
De sénateur Luigi Roux est mçtft
brusquement à Turin. «Il fut d’aebptd
directeur de la Qazzetta Piemontese qju
prit ensuite le nom de Stampa: ilpassa
ensuite à la direction de la Tribuna. Il
n’avait que soixante-cinq ans.
Ah. payés et non quittancés. ,
1914 : Em. Tron, Valdese — Mad. Perrou,
Pomaret,,^— B.my Rostan (échqifeacx’aKÿ
tobre 1914!. »
• —
C.-A. TboN| iH(^wr-retpom<Ah%
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