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Soixante-quatrième année"- Anno VI“.
27 Janvi# 1928
N“ 4
VALLEES
PARAISSANT CHAfe VENDREDI
.UMNEMeNTI
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Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans-toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S'adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Arlministration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellke.
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Tout changement d’adresse coûte ;o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Nnméro: 25 centimes
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Que toutes les cho8«i vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..4M dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
Société (Histoire Vaiidoise.
Les opuscules commémoratifs que cette
Société fait paraître pour le
17 février 1928
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sont déjà sous presse. La brochure italienne, rédigée par M. le comm. D. Jahier,
traite du duc Emmanuel-Philibert, dont
Turin et le Piémont célèbrent cette année
le quatrième centenaire de la naissance.
La brochui'e française, due à la plume
de M. J. Jalla, a pour titre La débâcle
(1686),
Que 1^ personnes, qui désirent sous.?
crire, veuillent bien indiquer au plus tôt
le nombre d’exemplaires qu’elles veulent
recevoir, afin que le tirage puisse être fait
sans perte de temps.
S’adresser à l’Administration du journal.
MEDIXATION
NOTRE CULTE.
«Eternel, j’élève à toi mon âme».
Paaume -VXV, 1.
Vous êtes-vous jamais mis à la place de
votre pasteur ? U doit présider le culte,
il présiée ce culte pou» vous «t non
pour lui. Qu’en attendez-vous donc ? Que
doit vous apporter la prédication ? Des consolations ou des avertissements ? Un salutaire trouble de conscience ou un apaisement ? Doit-edle vous inspirer le repentir
<3ue l’on éprouve devant l’idéal trahi et
Dieu offensé ou doit-e.Ue exposer devant
vous les trésors de la miséricorde divine?
■ Vous parlera-ticlle de vos détresses ou des
détresses du monde ? Vous appellera-t-elle
à l’action ou au recuedEement ? S’adressera-t-elle aux jeunes ou aux personnes
d’âge mûr ? à oe-ux qui cherchent ou à
ceux qui ont déjà trouvé ? Dans nos assemblées, que de besoins différents et comment
luie prédication répondrait-elle à tous ces
besoins ? Car une prédication est une prédication parmi beaucoup d’autres, elle
traite un sujet particulier, elle fait entendre une seule note, un seul accord de la
merveilleuse symphonie de l’Elvangile, il lui
faut se borner, se refuser à tout dire, sous
peine de ne plus rien dire et de rester dans
le vague. Ainsi, forcément, la prédication
d’un dimanche intéressera les uns et pas les
autres, répondra admirablement aux préoccupations des uns et paraîtra aux autres
destinée aux habitants d’un autre monde.
Si c’est aussi inévitable que regrettable,
n’exagérons-nous pas l’importance de la
prédication dans le culte ? N’avons-nous
pas tort de la confondre avec le culte luimême au point de dire couramment que
nous allons « au sermon » au lieu de dire
Que nous idlons au culte ?
Non seulement la prédication est trop
Piirticulière, souvent, pour répondre aux
l>esoins divers de tous les fidèles assemblés
pour le culte, mais elle présente encore cet
autre inconvénient de conférer beaucoup
trop d’importance à la personnalité du pasteur. Car si la prédication est tout, ou peu
s’en faut, la valeur du culte dépend des
, talents du prédicateur. A la campagne, en
temps ordinaire, les paroissiens n’ont pas
le choix : il sont condamnés à subir tous
V les dimanches leur pasteur, qu’il soit bien
ou mal doué pour la prédication. Mais les
heureuses gens de la viUle peuvent choisir :
elles ne vont pas honnêtement « au sermon », eUes vont « entendre Monsieur X. ».
Tel se rend à la cathédrale parce que Monsieur X. y prêche et parle fort bien. Celui-là
évite le temple de St-Urbain parce que
Monsieur Y. y prêche .et qu’il est mortellement ennuyeux. Pauvres pasteurs qui, pour
un talent de jdus ou de moins, vident ou
remplissent leur temple;! Pauvre bon Dieu
et pauvres paroisaiens, dont la rencontre à
l’église dépend de l’éloquence d’un monsieur! Voilà où on en arrive quand, sous
prétexte de rechercher Dieu, on ne recherche plus que l’homme et quand sous le titre de sermon on demande surtout un beau
discours.
Une tâche urgente s’impose donc : remettre la prédication à sa place dans nos
cultes et dans nos esprits.
Le sermon n’est qu’un élément du culte,
et rien de plus, un élément au miüeu des
autres qui sont la prière, le chant, la lecture de la Parole de Dieu. Autant de
moyens par lesquels le culte vise à atteindre son but, qui est l’élévation de l’âme
jusqu’à Dieu, sa communion renouvelée
avec Celui qui seul peut répondre à tous
ses besoins. Qu’elle soit à nouveau assurée
de Dieu, qu’elle ait été ressaisie par Dieu,
qu’eiUe soit revenue à la source de lumière
et de vie ! Qu’elle soit .sortie de son isolement et de :son abandon, qu’elle ait repris
conscience des liens invisibles qui la rattachent à Dieu, qu’elle se reconnaisse entourée, portée par le Dieu vivant... aimée par
le Père... Ainsi que les chants, les prières,
les lectures et aussi la prédication aident
l’âme à aller à Dieu, en qui elle a tout
pleinement en Dieu qui s’est révélé, incarné, donné en Jésus-Christ, voilà le but
du culte, voilà son utilité sainte, voilà ce
qu’il faut lui demander et ce qu’il peut
nous donner, parce que c’est l’essentiel, et
qu’en nous donnant Dieu, il nous donne
tout. Venir au culte pour s’approcher de
Dieu, pour se prosterner, pour adorer, pour
recevoir et se donner, c’est être sûr de
n’être pas déçu, si piètre que soit la prédication, parce que Dieu n’a jamais déçu
personne.
Toutes choses remises à leur place reprennent alors leur vraie valeur. La prédication cesse de s’étaler au détriment des
autres éléments du culte, elle se restreint
à sa juste mesure. Les talents oratoires du
pasteur ne décident plus à eux seuls de la
fréquentation ou de l’abandon du culte ; sa
personnalité s’efface ; ce qu’on lui demande,
c’est d’être un homme de Dieu qui préside
le culte inspiré par l’Esprit de Dieu. Le
temple, la liturgie, le chant, la lecture de la
Bible retrouvent leur rôle normal : il n’est
plus indifférent que le temple soit un local
vulgaire ou que par toute son architecture
et son ornementation il, dispose au recueillement et à l’adoration, il n’est plus indifférent que la liturgie soit expédiée pour la
forme ou qu’elle .soit lue et écoutée saintement ; il n’est plus indifférent que les cantiques soient chantonnés paresseusement
ou qu’ils soient chantés de tout cœur et par
des voix ferventes... Rien n’est indifférent
parce que tout concourt à préparer et à
aider les âmes à rencontrer Dieu.
Ne disons pas : « A quelle heure est le
sermon, demain?», disons; «Aquelle heure
pst le culte ? ». Ne disons point : « J’irai
entendre Monsieur X. », disons : « J’irai au
culte». A n’écouter qu’un sermon, vous
risqueriez de ne recueillir que de pauvres
■et vaines paroles humaines ; mais à vous
associer, à participer vous-mêmes au culte
de l’église, à le faire vous-mêmes, pour votre part, ce qu’il doit être, vous êtes shàrs
de rencontrer Dieu, Entrez donc dans le
-î temple bâti par des hommes, chantez des
' Cantiques composés par des voix humaines.
écoutez lire la Parole de Dieu, écrite par
ides hommes, écoutez un homme prêcher
l’Evangile de Jésus-Christ, associez-vous
aux prières prononcées par un homme pour
des hommes, mais dépassez tout ce qui est
humain, cherchez, écoutez, adorez au-delà...,
dites toujours : « Eternel, j’élève à toi mon
âme ». Cn. M.
{Semeur Vaudois).
Nous sammes souvent revenus sur la
nécessité de populariser l’Histoire Vaudoise,
si peu connue de nos bonnes gens, malgré
les très louables efforts de quelques personnes déplorant cette coupable ignorance,
malgré les « brochures du 17 février » où
île prof. Jean Jalla s’applique, depuis tant
I d'années, à réveâller l’intérêt de nos en->
liants et de nos familles ixiur les vicissitudes, instructives à tant' d’égai'ds, demos
pères. On lit cependemt beaucoup plus que
par le passé parmi nous : livres et journaux, dans les deux langues, circiilent dans
nos familles où l’on aime savoir un peu ce
qui se passe dans 1© monde. On lit un peu
de tout... peut-être même ce qu’il ne faudrait pas, mais les ouvrages sur rhistoire
de nos ancêtres ne sont pas parmi les plus
recherchés de la majorité des lecteurs. «
Veuillez me corriger 'si je me trompe. Il
nous faudrmt, dans chacune de nos paroisses, à côté du Pasteur ou de telle-autre personne versée dans l’histoire, un ou
des « apôtres du souvenir » comme La Tour
a l’avantage d’en posséder un, pour le
Vandailin et le « Bars d’là Taiola », en la
personne de notre cher ami, M. Etienne
Bynard.
Il nous semble avoir écrit, dans le temps,
un ou deux articles sur les « enseignements
de l’histoire vaudoise », où nous avons essayé de démontrer la nécessité, d’abord,
d’apprendre à connaître l’histoire de nos
pères, ensuite, et surtout, d’en tirer des
leçons profitables et salutaires pour nous
qui vivons en des temps meilleurs, à certains égards. On les aura très vraisemblablement oubliés. Que n’oublie-t-on pas ?
Qu’il nous soit donc permis d’y revenir ;
et, ce qui nous y engage, c’est une phrase
cueillie, il y a quelque temps, dans je ne
sais plus quel journal protestant de langue française : « Pourquoi les Eglises ne
devraient-ielles pas encourager d’une façon
effective des pèlerinages vers les lieux historiques du protestantisme français, allemand, suisse ou italien ? ».
— Qu’entendez-vous par « pèlerinages
vers les lieux historiques » ? Voudriez-vous,
par hasard, des pèlerinages de dévotion,
comme ceux que les catholiques font à
liOurdes ou à la madone de la Salette, à
Oropa, à Montevergine ; ou même tout
simplement de longues processions du
genre de celles qui se rendent, dans notre
région, vers un sanctuaire quelconque d’un
saint Chiaffredo ou d’une madone particulièrement vénérée? Absolument pas. Les
pèlerinages dont il est question et qu’ü
serait utile d’introduire parmi les protestants de vieille souche, sont d’une autre
nature ; il s’agirait de visites collectives
à nos lieux célèbres, aux localités particulièrement illustrées par l’héroïque défense
de nos aïeux, aux grottes et cavernes qui
leur ont servi de retraite aux temps des
persécutions, aux rochers fameux périodiquement arrosés, à travers les siècles, du
sang des martyrs de la foi et qui auraient
tant de choses à nous rapi>eler. En un
mot, nos pèlerinages historiques pourraient être et devraient être des leçons
de choses, les plus intéressantes et lea plus
efficaces aussi. «
Nous savons trop peu ou... rien du tout
de nos localités historiques, même de celles
qui se trouvent dans le voisinage immédiat de nos demeures ; et lorsque nous savons quelque chose, il s’agit, le plus souvent, de notions vagues, confuses, incomplètes. Et n’essayez pas de me contredire.
Combien, parmi ceux qui me lisent, n’ontils pas dû rougir de honte lorsqu’un étranger de passage leur a demandé des renseignements un peu précis sur telle ou telle
autre localité qu’üs foulent chaque jour
de leur pied, sur les faits qui s’y sont déroulés..., et qu’ils ont été dans l’impossibilité de leur fournir ! Il y en a qui s’en
tirent avec un peu d’imagination, mais ce
n’est pas tout à fait la même chose. Or il
nous faut être fiers de nos lieux historiques, il nous faut apprendre à connaître
tous les faits qui s’y rapportent, voire
même nos légendes qui sont presque toujours encore de l’histoire, quoique parfois
défigurée par la tradition.
Il nous faut tâcher d’être justes et reconnaître qu’on a déjà chez nous quelque
chose qui se rapproche des « pèlerinages
historiques » préconisés par le journal protestant que nous venons de mentionner :
nos fêtes du « 15 août ». Elles ont lieu généralement, pour ne pas dire toujours,
dans une localité nous rappelant un combat fameux, une résistance héroïque, une
réunion célèbre du temps jadis, localité
qui est toujours illustrée par un orateur
compétent, i>arlant à un auditoire de plusieurs centaines de personnes qui boivent
ses paroles, (^’est-ce que cela nous dit?
(3ue notre peuple ne demeurerait pas indifférent aux récits qui nous parlent des
pères ; qu’ü s’y intéresse passionnément
chaque fois qu’on lui offre l’occasion de
les entendre de la bouche de quelqu'un
qui sait ce qu’il dit.
n ne s’^t donc que de multiplier ces
occasions ; nous avons déjà nos pèlerinages
historiques du 15 août ; étudions les
moyens d’en avoir quelques autres, chaque année et dans chacune de nos paroisses, pour les enfants de nos écoles du dimanche et surtout pour notre jeunesse des
deux sexes. Une réunion historique — soigneusement préparée par un membre quahfié de l'Union locale — à la Vachère, au
Pra du Tour, à Sibaud, à Pral, à ïa BaJsiUe, à Rocciamanéout, à Saint-Barthélemy..., ou dans cinquante autres localités
que je ne nomme pas, est moins fatigante
qu’un match de foot-baU, et fort susceptible d’être plus intéressante et bien plus
instructive. Ne croyez-vous pas que ce serait là le moyen le plus pratique et le plus
simple aussi d’apprendre à nos jeunes et
même aux hommes d’âge mûr quelque
chose de plus et de plus exact sur les faits
qui se sont déroulés, à travers les siècles,
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2
dans leur commune en pàrticuKer et dans
celles de son voisinage immédiat ?
Que vous en semble ? Ai-je énoncé une
idée sensée et fadiement réalisable ?
L’Echo serait heureux d’avoir l’avis des
compétents là-dessps.
J. c.
Des chiffres et des faits.
Les chiffres et les faits dont nous avons
tiré le titre ci-dessus, vous pourrez le trouver n importe où : dans quelconque revue
géographique, ix>litique ou missionnaire.
Ils sont arides, mais instructifs, et, tout
en leur donnant le moins de place possible
dans cette courte étude, pour éviter d’ennuyer le lecteur, nous essayerons d’esquisser la situation que ces chiffres comportent.
Ijorsqfue 1 on pense aux missions et aux
missionnaires, l’on évoque d’ordinaire un
paysage africain ou hindou, une brousse,
une jungle, une petite chapelle..., tout cala
noyé dans le plus doré des brouillards qui
enveloppent un pays tropical. C’est loin,
très loin..., on donne ses vingt sous à la
collecte, et tout est dit. Mais si l’on vous
disait qu’ü y a en Europe, à la ix)rte de
votre maison, à 24 ou 36 heures de chemin
de fer, plus de trois millions et demi d’hommes qui ne sont pas chrétiens..., et pas des
indifférents (de ceux-là il y en a plus de
3 mllionb et demi, en Europe, pour sûr),
mais des hommes qui se rallient à la plus
fanatique d entre toutes les religions ■
l’Islam !
Jetez un coup d’œil sur les statistiques
des Balkans ; le total des musulmans, en
Roumanie, Bulgarie, Turquie d’Europe,
Albanie, Grèce et YougolSIavie, monte à
3.850.291. '
C’est dans les petites viHes balkaniques
que se retrouvent encore aujourd’hui les
caractéristiques de la vieille Turquie : la
petite rue solitaire flanquée d’un minaret,
les vieux << imans » barbus, et les jeunes
gens em « fez ».
De même, moralement, les milieux musulmans de la péninsule balkanique ont
gardé en bonne partie l’empreinte de la
vieille Turquie conservatrice. Par-ci, par-là
se glissent les nouvelles influences de la
répubhque turque; il y a des choses qui
ont changé, des contrastes.
Il y a le paysan de certaine contrée serbe
qui laboure encore avec la charrue au socle de bois ; quelque zone où les illettrés
représentent le '85 0/0 de la population
musulmane ; les processions en honneur
d’Iiija (Elie), le patron de la pluie ; à côté
de cela il y a la monogamie installée à Constantinople, le divorce admis, de nouveaux
codes, le civil pris en Suisse, et le pénal
pris en Italie.
Tl y a même plus que ces contrastes. Il
y a la lutte entré ces diverses tendances.
D’un côté les conservateurs, avec leurs
cours de justice musulmane (qui ont été
respectées par presque tous les nouveaux
Gouvernements), les vieilles écoles privées
(et elles sont nombreuses : en Bulgarie,
1371' contre 281 écoles privées d’autre
type), les séminaires musulmans, qui répandent la connaissance de l’arabe, langue
sacrée du Coran (et elles ont des élèves ;
150 en Roumanie seulement). D’un autre
côté, les efforts de la presse pour moderniser la vieille religion, ,1e Coran traduit
en presque toutes les langues balkaniques,
19 journaux musulmans, dont même deux
en langue française ; et dernièrement, n’at-ü pas paru une édition du Coran en albanais, décorée d’une vignette achetée
peut-être telle quelle chez quelque libraire
protestant, vignette qui représentait, à
crever les yeux... Jésus accompagnant les
deux disciples d’Emmaüs, mais ayant pour
titre ajouté ; « Mahomet en compagnie
d’Alx)u-‘bekr et de Khalid » ! (sic !). D’un
côté les derwiches (les moines musulmans)
demeurés presque partout ; de l’autre côté
l’Université musulmane de Constantinople,
avec ses cinq Facultés : droit, lettres,
sciences, médecine et nouvelle théologie
isJamite.
Pour fixer les causes de cette situaticm,
ïl faudrait tracer l’histoire de la pénin
Sule ; elle a été, cétte péninsule, la grève
sur laquelle se soiht déroulées les vagues
de l’invasion musulmane. Ce sont d’autres
chiffres et d’autres faits, dont nous ne
tirons qu’un extrait. Il nous suffit de savoir que la première vague couvrit Chypre, la deuxième Rhodes et Crète, et les
suivantes le continent, la Grèce, la Bulgarie, la Serbie, et submergeant Constantinople. La dernière vague vint se briser
sous les murs de Vienne, soixanteisix ans
plus tard. Naturellement, au cours de
toutes ces conquêtes, l’islam avait été prêché l’épée à la main, et les populations
chrétiennes passèrent pour la plupart à la
mosquée ou au cercueil.
« Pendant quatre siècles » (dit la Revue
Economique et Financière, Belgrade, 1927),
«le régime turc exploita toutes les fai« blesses de la nature humaine pour pro«duire des conversions à l’islam. Les mi« norités (turques) dominaient et avaient
« le contrôle du commerce et de l’indus« trie des villes. De plus, elles avaient
« la faveur et l’appui du Gouvernement.
« Les éléments chrétiens vivaient en su« bordination. Comme agriculteur, le chré« tien était un sujet de la volonté des pro« priétaires du soi, et dans bien des cas il
« jouissait de moins de droits que les escla« ves des anciens temps. S’il vivait en ville,
«le chrétien était regardé comme un ci« toyen d’importance toute secondaire ».
De plus, l’islam dénationalisa en quelque
sorte les peuples envahis ; déjà en Arabie
il avait uni les tribus diverses sous le
même joug d’une foi qui imposait une politique ; à mesure qu’il engloutissait les
royaumes ennemis, il en transformait graduellement les éléments. Au jour d’aujourd’hui on déclare impossible de convaincre un Pomak (Bulgare descendant des rénégats chrétiens du XVI,me siècle) que ses
pères étaient autre chose que turcs.
Le seul pays où l’islam ne 'réussit pas à
dénationaliser le peuple, fut l’Albanie. L’Albanais devint musulman, mais turc jamais.
Il démentit le proverbe: « Aux Balkans, nation c’est religion, et religion nation ».
Actuellement encore l’Albanie est appelée,
peut-être à cause de. cet esprit différent ;
« La clé du monde musulman » (Erickson).
En effet l’Albanie, avec son 68 0/0 de musulmans qui, cependant, n’imposent pas
une « religion d’Etat », et avaient banni le
nom du Calife de leurs prières bien avant
que le Califat fût aboli (1924); l’Albanie,
^ avec la liberté nouvelle acquise, qui en fait
peut-être, politiquement, la clé des Balkans,
sera destinée sans doute à jouer un certain
rôle dans l’histoire religieuse de la i^éninsule, le jour où une mission chrétienne en
fera le champ d’un travail bien organisé.
En attendant, chrétiens d’Europe, souvenons-nous, qu’en Europe, trois millions
et demi d’âmes suivent encore la loi du profète de la Mecque.. Guido Mikckje.
De six à huit heures...
On a dit que l’avenir de la plupart des
jeunes gens se décidait entre six et huit
heures du soir. C’^st tout à fait exact, mais
il faut encore étendre la portée de cette
affirmation et dire que le sort de la plupart
des vies, l’avenir de tous les jeunes ménages, la destinée des parents comme des enfants, le bonheur de la famiUe, et même
la prospérité de la patrie, se fixent entre
six et huit heures du soir.
— Pourquoi donc cela ?
— Tout simplement parce que c’est entre six et huit heures que chacun détermine l’emploi de la soirée et que, dans le
monde moderne, toute la vie individuelle et
sociale est comme suspendue à ces heures
qui peuvent être si tragiques ou si belles.
Au sortir de l’atelier, du bureau, du magasin, au moment où s’ouvre la porte libératrice, il y a une minute de détente, un
instant délicieux où celui qui a eu, pendant tant d’heures, l’impression d’être pris
dans l’engrenage, savoure sa liberté.
C’est l’instant psychologique où retentissent tous les appels qui spéculent sur cette
liberté de l’homme : les journaux déployés
donnent le « carnet du jour » ; les affiches
violentes hurlent leurs promesses de joie ;
derrière le rideau qui crée l'attrayant mystère, le cabaret aligne sas tables propices
au jass ; les orchestres de la rue annoncent
leurs confrères des dancings, et tout le
brouhaha de la rue n’est qu’une insistante
question ; que vas-tu faire, où vas-tu aller
ce soir ?
Hélas ! la plupart des gens ne parlent
f)lus du soir, mais des soirées. On remplit
ce moment de la journée, unique, qui pourrait être exquis et salutaire, de plaisirs et
d’excitations : on le r'emplit ? non, on le
vide de sa valeur et de son bienfait.
C’est pour beaucoup, en effet, l’heure de
la séparation avec tout ce qui pourrait
constituer la véritable vie et créer un peu
de vrai bonheur : le mari se sépare de sa
femme et perd un peu de son affection ;
les enfants se séparent de leurs parents et
trouvent de jour en jour plus fade le goût
du foyer ; les frères et sœurs se séparent
et c est l’ctran,ger, l’être banal, le comédien, la danseuse, l’étoile de cinéma, le
loustic de restaurant, le brasseur d’affaires,
le monteur de coups, le vulgaire camarade,
1 ami de fortune, tous ces êtres qui peuplent la soirée, qui peuplent aussi le cœur
et le dépeuplent des affections sûres.
Où se sont amorcés les 2.500 divorces
qui sont prononcés, chaque année, dans
notre pa,ys ? (Canada).
— Dans les soirées mal employées.
Où disparait l’argent qui assurerait la
tranquille securité matérielle du ménage !
— Dans les soirées mal employées.
Où se consume la force physique, intellectuelle, spirituelle que demandent les études, le commerce, la direction de la famille
et l’accompli,ssement du devoir ?
— Dans les soirées mal employées.
Où les parents et les enfants préparentils les chagrins qui brisent le cœur ?
— Dans les soirées mal employées.
Inutile d’allopger ; il n’est personne qui
ne sache ce que l’on peut inscrire dans ce
triste bilan, car il n’est personne qui ne
souffre de l’état de choses actuel. C’est la
voix de l’expérience humaine autant que
la voix de la sagesse chrétienne qui crie ;
La soirée appartient à la famille. Il faut la
lui rendre...
Et surtout le dimanche soir : il n’est
point de jour comme lui, pourvoyeur de
joie ou de honte. O vous tous qui sentez
trembler votre vie de famille, sauvez votre
dimanche soir, vous sauverez une bonne
part du reste avec. J. V.
(L’Aurore).
CHRONIQUE VAUOOISE
SOUSCfilPTION POUB LES COLLÈGES VAUDOIS.
L. 131.862,65
» 50,—
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Th. Genicoud
Florence Avitabile, Rome
(2.me don) » 100,—•
Barth. Léger, Id. (2.me id.) » 100,—
(A suivre). Total L. 132.112,65
LA TOUR. Le Consistoire a nommé la
Commission pour la commémoration du
XVII février dans les personnes de MM. :
Jules Tron, pasteur, président; Rémy
Ricca, Amilcare Pasquet, G. P. MaSsel, A.
JaUa, E. Charbonnier, C. Frache.
—• L’assemblée d’église, convoquée dimanche 22 courant, a confirmé, ix>ur les
quartiers de la Ravadera et des Roussengs,
les anciens Ch. Frache et J. Travers.
— Le pasteur en retraite M. Edouard
Jalla, a donné, dimanche dernier, à SainteMarguerite, devant un bon public qu’il a
su intéreîsser, une conférence sur la Sicile
que l’orateur a eu l’occasion de visiter il
n’y a que quelques années.
MILAN. Dans le but de resserrer les
liens de la fraternité parmi les membres
des différentes églises, constatant la puissance de leurs principes et de témoigner
tous ensemble de leurs communs idéals
chrétiens, les Conducteurs de toutes les
Eglises évangéliques de Milan — nos deux
Vaudoises y comprises — ont décidé d’avoir
des cultes en commun tous les derniers
dimanches du mois, une « manifestation
évangélique » qui aura sans doute les plus ;
heureux effets.
Le premier culte en commun aura lieu
dimanche, 29 janvier, à l’église de Corso
Garibaldi, 21. Orateur : doct. Giovanni E.
Meille, qui parlera sur « le problème de
la foi ».
Mariage : Un faire-part, que nous venons
de recevoir, annonce le mariage, célébré le
22 courant, de M.lle Tea GinouViiac avec
le pasteur M. Guido Rivoir, conducteur de
l’église de Tarariras (Uruguay).
Nos meilleurs vœux de bonheur accompagnent les jeunes époux.
PRARUSTIN. Mardi dernier, l’école centrale du Roc se remplissait d’auditeurs accourus de divers quartiers de la paroisse
pour entendre la parole chaude, éloquente
et persuasive de M. l’évangéliste Carlo
Lupo. Pendant plus d’une heure, il pérora
la cause de l’Evangélisation, en démontrant avec force combien l’Italie a besoin
de recevoir le pur Evangile et combien
grande est la responsabilité du peuple vaudois, que Dieu a tant béni et qu’Il a conservé à travers des hièdes de persécutions
pour accomplir une œuvre de relèvement
moral et spirituel au sein de notre chère
patrie.
En terminant, M. Lupo apporta les salutations affectueuses et les vœux fraternels de sa congrégation de Coazze aux
membres de l’église de Prarustin, qui les
échangent cordialement. A. J.
SAINT-GERMAIN. Le deuil a douloureusement frappé, ces dernières semaines,
les famiilles des deux membres du Consistoire du quartier de Costabelle, ■
Le Seigneur a rappelé à Lui, le 26 du
mois passé, M.me Suzanne Soulier née Boudrandi, mère de notre diacre M. Auguste
Soulier ; et le 19 du mois courant, M.lle
Henriette Reynaud, fille de notre ancien
M. Frédéric Reynaud, âgée de 22 ans
seulement.
Aux familles affligées nous renouvelons
l’expression de notre plus vive sympathie.
SAINT-JEAN et Saint-Second sont deux
communes qui, de tout temps, ont entretenu des rapports très cordiaux, et, i»ur
ne citer qu’une preuve à l’appui de mon
affirmation, je dirai qu’ils sont nombreux
les ménages dont les éléments constitutifs
proviennent de l’un et de l’autre de ces
deux endroits. Ce n’est donc pas étonnant
que le public sengianin ait été bien aisede voir la jeunesse de Saint-Second venir
répéter chez nous, samedi dernier, une soirée déjà donnée avec succès dans sa
paroisse.
Notre Union de Jeunes Gens a fait de
son mieux pour allég-er un brin la tâche
des camarades qu’elle avait le plaisir de
recevoir et qui, à leur tour, n’ont certes
pas déçu ceu:^ qui sont accourus à leur récitation. 11 est seulement à regretter que
la nouvelle de la soirée en question n’ait
pas pu être plus répandue (depuis la limitation de la liberté de presse on lit évidemment moins) et que les acteurs n’aient
pas pu se produire, comme ils ont ¡su le
faire, devant un public plus nombreux.
Un drame, une petite comédie et une
farce ont été très bien interprétés par nos
amis de Saint-Becond, et au nom de ceux
qui ont iiLj'ofité de leur travail pour élever
le niveau intellectuel des spectateurs, et
au nom surtout des œuvres qui bénéficieront du produit matériel de la soirée, nous
leur adressons un sincère remerciement.
— En remarquant que, pour l’année sociétaire en cours, c’était probablement la
dernière fois qu’elle jouissait de la présence de son Pasteur, notre Union s'est
particulièrement serrée autour de lui,
mardi dernier, pour lui faire sentir, à la
veille de son départ pour un long voyage
en Grande-Bretagne, sa respectueuse affection, et lui faire ses bons souhaits pour
un bon voyage couronné de succès.
Dans la lourde tâche qui l’attend et qui
le tiendra pendant de longs mois éloigné
de sa famille et de sa paroisse, notre Pasteur pourra sans doute tirer quelque encouragement du souvenir de cette belle
séance, au cours de laqueljle, par de faibles
05
3
paroles ou par une silencieuse attitude
^t aussi éloquente, quarante jeunes gens
lui ont exprimé leur attachement, leur regret de le voir partir et la joie avant-goû¡tée de le voir revenir au plus tôt.
Umordste.
— Les Unions Chrétiennes de Jeunes
<3ens forment réellement une seule grande
famille ; cela nous a été confirmé une fois
Ije plus par l’accueil fraternel que notre
igœur de Saint-Jean a bien voulu nous fairje
^samedi dernier. Vivement reconnaissants,
nous sentons le besoin de remercier chaleureusement : le pasteur M.-Emüe Tron,
pour nous avoir accordé la permission de
profiter du magnifique local,, et le public
qui a bien voulu nous honorer de sa présence et de sa bienveillance.
Mais particulièrement nous remercions
àe président de l’Union Chrétienne de Jeu■mes Gens de Saint-Jean, James Gay, et tous
ses autres collaborateurs, qui se prodiguèrent pour nous, et pour toute la peine
jqu’ils se sont donnée à notre égard,
ç Nous nous réservons le plaisir de pouvoir leur rendre la pareille à la première
«ccasion.
Le Président de l’IInion de St-Second :
Alexanduiî Gardiol.
Nouvelles de la semaine.
Las quotidiens de dimanche dernier ont
«onsacré plusieurs de leurs colonnes à la
■«.grandiosa adunata» de Milan, c’est à
«diiCe à une grande réunion fasciste des « diréctoires » lombards et vénitiens, de plusieurs membres du Gouvernement, du directoire national et du secrétaire général
du parti, Augusto Turati, qui, dans le pa-^
lais du Sport, a pu adresser un de ses dis«cotirs à une très nombreuse assemblée.
« Le fascisme, affirme M. Turati, sera demain une réalité lumineuse, la plus grande
puissance 'de ritalie dans le monde; une
réalité la révolution corporative qui sera
pour les travailleurs de tous les peuples
une nouvelle espérance et une lumière de
sérénité ; « l’application de la Charte du
Travail, le nouveau statut des gens qui
peinent ».
Nos troupes de Tripolitaine et Cirénaigue ont accompli dernièrement, par leurs
efforlis intelligemment combinés, une brillante oi>ération — secondée par l’aviation
— par laquelle nous serions enfin arrivés
•à battre et disperser les tribus Itostiles qui
dominaient encore dans la région de la
Syrte. L'ennemi a laissé sur le terrain 100
morts et nouis avons capturé 400 prisonniers et 28.000 têtes de bétail. Peut-on
esi>érer ciue les rebelles ne vont plus nous
■causer d’autres ennuis à l’avenir ?
MM. Do Beaumarchais, nouvel ambassa■deuj- de France à Ptenre. et Pedro Manini
Ross, chef de l’ambassade uruguayenne,
•ont été reçus le 21 courant par le Roi, auquel ils ont présenté leurs lettres de
créance. Le même jour, LL. MM. ont offert un déjeuner, au Quirinal, à l’ambassade uruguayenne, qui fut invitée, le jour
suivant, par le Président du Conseil, à un
deuxième déjeuner, au Grand Hôtel. Des
t(»sts empreints de cordialité furent échangés entre M. Mussolini et l’ambas&adeur
de rUriiguay. «L’Italie n’oublie pas que
ses enfants ont toujours trouvé une large
hospitalité et une fraternelle sympathie
'dans votre pays », dit M. Mussolini. « Cette
fraternité, réplique M. Manini Ross, s’est
toujours plus raffermie par les liens multiples qui nous ont constamment rapprochés, et par l’incalculable concours que
l'émigration italienne a apjx)i'té à notre
développement ».
— France. Nous avons mentionné dernièrement, dans cette rubrique, le pacte
d’arbitrage que la France aurait voulu Conclure avec les Etats-Unis, et expliqué les
ra^ns pour lesquelles l’entente était difficile à établir. Voilà quinze jours que la
question est sur le tapis, sans avoir avancé
d’un pas, malgré les torrents d’encre
qu’elle a déjà fait veiiser. Les Etats-Unis
sont jx>ur l’abolition de toute guerre... en
théorie, liélas ! seulement, tandis- que la
i’rance ne voudrait s’engager que contre
toute guerre d’agression, vu qu’à l’état actuel des chos&s les guerres défengives peuvent être inévitableiB. On en est là et très
tr^ probablement on en restera là.
A propos des pourparlers mentionnés cidessus, on pourrait remarquer en passant
que les Etats-Unis, i^ifistes à outrance,
en théorie, auront bientôt la flotte juili^re la plus formidable que le monde ait
jamais vue ; tandis que la Chambre française vient tout juste de voter une loi par
laquelle le service militaire obligatoire est
ì"éduit à un an !
— Le Nicaragua est loin d’être pacifié
et l'on est toujours plus hostile aux EtatsUnis dont les troupes ont pris parti contre
les troupes du général Sandino. Il y a donc
un revirement de l’opinion publique en faveur des rebeUeis, surtout après le discours
de Codidge au congrès de Cuba, et le Gouvernement est obligé d’envoyer des renforts dans tous les grands centres, pour
éviter des soulèvements éventuels parmi
les troupes soi-disant fidèles !
— Et en Bolivie cela ne va guère mieux.
Une conspiration contre l’Etat, dirigée par
le député Carlos Calvo, vient d’être découverte. Les principaux chefs furent arrêtés ou sont recherchés par la police. « La
situation est particulièrement grave ».
— Une commémoration, qualifiée, de co
lossale, de Lenin, eut lieu à Moscou, samedi dernier, à l’occasion du 4.me anniversaire de sa mort. Une foule immense,
massée devant le mausolée du tribun, face
au Kremlin, défila dans les corridors du
sépulcre gardés par les sentinelles rouges.
La commémoration proprement dite eut
lieu au théâtre de l’Opéra, drapé de rouge
et noir ; une gigantesque étoile soviétique,
couleur cramoisi, et éclairée par des réflecteurs, était suspendue au plafond, et un
non moins gigantesque portrait de Lénin
parut sur la scène. De ¡longs discours de
Bukarin et autres orateurs ont com,piété
la commémoration. Jon.
NoiiYelles religieases et faits divers.
Quelques statistiques. I^es statistiques
les plus récentes établissent que les habitants des Etats-Unis dépensent pour leurs
luxes et fantaiisiqs la -.somme incroyable de
cinq milliards et demi de dollars par année.
En voici le détail : tabac, $ 1.847.000.000 ;
crème glacée et boissons douces, 820.000.000;
théâtres, cinémas et autres amusements,
934.000.000 ; bonbons, 689.000.000 ; gomme
à mâcher, 87.000.000 ; bijoux, 853.000.000 ;
articles sportifs, jouets, etc., 431.000.000 ;
parfums et cosmétiques, 261.000.000. La
part de chacun revient à $ 50 par année
et à $ 200 par famille. S’il fallait ajouter
à ces chiffres ce qui se dépensiiit pour boissons alcooliques avant la prohibition, on
arriverait à une somme vraiment fabuleuse.
Aux Etats-Unis, durant la période de
dix années allant de 1917 à la fin de 1926,
20.261 personnes ont été tuées et 55.771
blessées par accidents arrivés aux traverses à niveau des chemins de fer, soit une
moyenne annuelle de 2.000 morts et de
5.570 blessés. Durant l'année 1926 les accidents d’automobiles ont apporté la mort à
plus de 20.000 personnes et les statisticiens
estiment qu’en l’année 1936, 65.000 femmes
et enfants trouveront la mort par accidents
d’autos dans les rues des villes et les routes publiques dès Etats-Unis, dont 5 0/0
proviendront d’accidents aux traverses à
niveau des voies ferrées,
IJ y a en usage, aux Etats-Unis, 81 0/ 0
de toutes les automobiles du inonde entier.
Le. seul Etat de l’Illinoite a plus d’autos
que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Australie mises ensemble. Si les Américains
continuent à acheter des autos dans la
même proportion progredrive que l’année
dernière, le nombre de cets voitures s’élèvera à 40.(H)0.000 en l'936, soit une
voiture pour chaque grouixî de quatre
personnes. (De L’Aurore).
S-. s: »
ANOuiTiiKRic. 129.000 réfractaires an
perspective. La revue L)as evangélischc
Deutschland publie la nouvelle suivante :
A la Chambre des Communes, un membre du parti ouvrier, M. Ponsonby, a remis
au président Baldwin une déclaration de
personnes qui se sont engagées à refuser,
en cas de guerre, toute forme de service
militaire ou de travail de guerre. Ces personnes estiment que tout conflit international peut être réglé ou écarté par un
moyen pacifique. Cette déclaration est suivie de 129.000 signatures.
Asie. Crise du Sionisme. Le mouvement
d’émigration sioniste en Terre-Sainte décroît fortement. Le Lloyd de Trieste avait
créé un service spécial à l'usage des Juifs
se rendant en Palestine. Le « vapeur des
Juifs », comme on le nommait, partait de.
Trieste et se rendait directement, sans escale, à Jaffa. Or, ce service, qui fonctionnait depuis quelques années, vient d’être
subitement interrompu, parce qu’il ne faisait plus ses frais.
Il y a de tout dans les milieux sionistes
Ijaldstiniens. C’est pourquoi les avis sont si
partagés à leur propos. Il existe par exemple, écrit la Reformierte Schweizer Zeitung,
une colonie sioniste communiste entre
Haïfa et Acco, au bord de la mer. Tout y
est commun: réserves d’habits, de linge
de corps, de souliers, repas, etc. Dès qu’une
juive a mis au monde un enfant et l’a
sevré, celui-ci est transféré à la crèche de
la communauté, où tous les enfants sont
élevés. L’institution des parents est abrogée. Lee enfants ne leur disent plus pèrè
ou mère, mais les appellent par leur nom
de famille: Lévi, Mandelstamm, Cohn, etc.
Tout n’est pas clair dans le sionisme, et
il roule, à côté de choses fort louables, bien
des éléments -singulièrement troubles.
{Semaine Religieuse).
Institations Hospitalières Vaadoises.
A l’approche du 17 février, le public
vaudois est informé que, à l'Orphelinat
Vaudois de La Tour, on lave et on repasse
les coiffes vaudoises, et qu’on en confectionne aussi de neuves sur commande. Se
hâter.
•t« ÿ
■Noüs publions les listes des dons reçus
dans le trimestre octobre-décembre 1927,
en faveur de l’Orphdinat et des Hôpitaux.
Le rapport spécial, qui vient de paraître,
contient ceux du Refuge pour la même
époque. Nous tenons à signaler, depuis
lors, i l’intérêt généreux que M. Isidore
Odin, de Naples, a montré à l’égard de cet
Etablissement, en souvenir de M.me GayMourglia, de Saint-Jean.
M. et M.me Serotti-Chauvie, récemment
établis à Saint-Jean, ont de même voulu
manifester leur sympathie pour cette Œuvre, par un don de mille lires.
Nous remercions vivement les donateurs.
La Commission.
* * *
Dons du 4.me ti-imo.stre 1927.
Hôpitaux : Ada et Dino Bcnech, Iffgncrol, en
souvenir de leur ntei-e L. 20,Eglise de Oorato 15,—
E'^se de Colonia Vaidense 500,—
Prof. Th. Pons, La Tour » 15,—
M. ¡Pedei'ieo Vcllani. .Saint-Jean » 200,—
M.me Anna Boringhieri, Turin » 100.—
■M. J. Armand-11 ugon, T,a Tour Iæs 'Professeui-s et les Etudiaut.s de Z5,—
Saluces, en souvenir de M.me Ba- ridon, de V'iilai- PeUicc 100,—
Uinions fórni niiws de ViBesèche » 20,—
M. Georges Pons, Pertusoüa, Spezia » 10,M.Ue 'Pauline Pons, Td., Td. » 20,—
M.'G. 'Bardlin, San Gu.stavo » 31,05
M. H. Ro.stagnol, Tarai-inn.s , . » 95,I'. C. D. G., Roi-à, » 25,—
A. C. D. €., Id. » 25,—
T.icutenant-coL RivuSra, Airgvognc » 40,—
M. Paul, Maî'giuuii, ha Tour » 100,—
M.Ue Pauffiue. l’eyiot, Saint-Jean M.me 'TOUve Baifh. Riistaii, La Tour * 10,—
on souvenir > 100,—
M. ,J. Romaiio, pasteur éin.. Id. » 40,—
M.me Gönnet, 'Pension du Poit, Id. » 10,—
AI. E. 'IViseal. pasteur ém., 'l'inin » ;i0.—
Union des Mères .et J. Pilles, Prali » 25,M. Pierre Bounous, Saint-Germain » 10,—
M.ffe .Julie Monastier, I,a Tour » 10,—
M. Iléii Jahier, Td. » 30,—
M.Ue Elisa Charl.x)nnier. Id. » 5,—
iM.lle Lima Eynard, Id. Pin .soiivenii- de Paul Ilugon. son » 5,—
frèrv et son lieau-fi-ène, La Tour » 100,—
M.me veaive Pi. Rwxd-Ayassot, Id. M.mes Pierina et Alrèrtiiie Cliauvic, » 20,—
A ngmgno > 10,—
M. A. Bal-mas, iiastoui- émi., ¡Plorence » 25,—
Mrs. Bui'Lon, La Toiw > 12,50
M.me Coïstsou-Wcnc. Rome » 25,—
C. et P. H- Ti-on, .Pigncrol » 10,—
En .souveni.r de M.me Alinaii » 75.—•
i.M.Ue Adeliine, .Selli, iiome » 25.—
Par Sœur Ida- Iteli, l’omaret ; M.me Leidheuser-Gardiol, St-Sceo:id » 300,—
M. Ben,lami,n Rostan, ITiiili 50,—
,M.me Bulani-Mnthieu, Poinai’ot > 7,A nonyiiu^,. Viffcsèciie. » 20,—
M. Pierre Ijong, 'i’j-amol > •5,—
M.me Troll iMarJannc, Pinnait't » 5'Fleurs en souvenir de Sœur Jenmj
C II gii y ;
M.me Julie Ghiaibonnier, Ramels, La
J'our y> 10,—
Sœur EniUio Stookinqyer, Id. > 10,M.nic et M.Ue Chauvie-Zali, Id. » 50,—
M. et M.me Lindei^Bert,, Id. > 20,M.me VVeiUec-ker, Id. > 10,—
M. Affxmt 'Bcnech, Pignerol > 20,—
M. Ei-nest Boncch, Saint-Jean » 10,—
M.lles Suzanne et'Pauline Rorèr-t, Id. > 15,—
M.me Rosa i’avarin, Roi-à » 50,—
M. Hem i Tnm, pastoni-, Bobi > 10,-'lot al 2.510,55
Orphélinat : M. Pcde.rico Vellani, .Saint-Jean L. 200,—
M. J, Ai-mand-Hugou, I,a Ibur Famille Baridon, en souvenir de lem » 25,—
mèro iM.mc Judith Baridon » 100,—
Unions féminines de ViUesèchc » 20,—
Eglise (le Colonia Valdcnsc » 5CKJ,—
M. Gönnet, Pension: du Fort, La Toui 10,—
M. Hemi Pascal, pasteur Turin » 30,—
Société des Dames, Id. » 1.00,—
Boiiise des Pauvres, Saint-Jean L. 100,
M. François Soulier, Saint-Germain »- 25,
M.me El'Lse Griot, Id. » 10,—
M.Ue Julie Monastier, La*Tour » 10,—
M. Héli Jahder, Id. » 15,
M. Etienne Rostagnol, Tarariras » 95,
M.me Henriette CafTardl, Colonia
Vaidense » 19,
M.nie Pauline Armand-Hugoii, Id. » 19,
U. C. D. G., Rorà » 50,
A. C. D. G., Id. » 50,
M. Paul Marglunt), La Tour » 100,
M.me veuve Baa-th. Rostan, Id., en
souvenir » 100,
■M. J. lîomano, pasteur ém., Id. » 15,—
M.mes Pierina et Albertine Chauvie,
Angrogne » 10,—
M. P. Bounoas et famille, Borgone » 20,
Pr-of. Jean Coïsson, La Tour » 20,
M. A. Calmas, pasteur ém., Florence » 25,
C. et P. H. 'IT’on, Pignerol » 15,
JVT.lle AdeUne Selli, Rome » 25,
Collecté par \M.Ue Arias:
M.me NoéLie Miilaii, Turin » T50,
M.nie .Marie de Fernex, Id. » 300,
M.Ue doct. iMatMlde Bonnet, SL-Jean » 25,
MJles Robert, Id. » 10,
M. Diano Nicola, Bari » 3,
Oonsistoire d’Angrugne » 100,
Colle-ctô par la paroisse de SainlJean: M.mes et M.rs : Buffa Irène,
L. 2 - 'Pons Louise, S - Famülc Réveil (Chalet), 5 - Jaffa Louts, missionnaire, 10 - l’oiis Etienne, 3 iM.me 'Cavalleio, 5 - David Albaiin,
5 - Revel Etienne,, 10 - Peymt l^auline, 10 - Bonnet Catherine, 2 - Revel Henriette, 2 = » 59,
Part des fleurs en souvenir de M.Ue
C. Beckwith » 1.002,
Total L. 3.357,
La veuve AUGUSTINE BOUNOLS-POET
et les nombreux parents, ont la douleur
d’annoncer le départ pour la Patrie Céleste
de leur bien-aimé
du Crouzet, de Proli, décédé à Toulon
(France), le 2 décembre 1927.
M. Frédéric Reynaud et sa famille ont
la dotdeur d’annoncer le départ pour la
Pairie Céleste de leur biensiimée
Henriette Reynaud
décédée, après une longue maladie, le 19
courant, à l’âge de 22 ans.
« NotiX! cité à nous est dans les
rieux, d’où nous ationdons aussi
comme Sau\(;ui- le Seigneur- Jésus-Christ». 'Philipp. IH, 20.
Ciasal - Pramol - le 20 janvier 1928.
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(Le «dfl/r» est entre parenthèse).
1928 : Bounous J. Joseph, PramoUo, et
1927 - Daniel I-ong, Id. (1|) - Henriette
PeyroneURostan, Id. - Jean Long, Id. - Jean
Paul Beux, Id. (1) - Catherine Combe-Besson, Id. (1) - Henry Bertalot, Id. - Jules
Jahier, Id. - J. Jacques Ribet, Id. - J. Jacques Peyronel, Id. (2) - Henry Sappé feu
J., Id. Barthélemiy Reynaud feu Henry,
IcL, 1926 et 1927 - J. Pierre Peyronel, Id.
- Molnar-Sedli Anita, Czecoslovacchia Comm. D. Cducci-Rey, Messina - Colucci
S., Id. - Péllegrirà Maria, Torino (2) Genre César, Faetto - Peyrot Jean, Prali
- Petrai Giov., Siena ■< Pons Pierre Philipp<jL,
4
Maneille (1) . Pascal Marie veuve Pons,
J^rrero - Poet J. Paul, Faetto - Peyrot J
Henry, Prali - Poët Gilbert, Faetto - Peyrot veuve Pons, Maneille - Qot Henry, Traverse - Pons Adrien, Maneille - Peyrot Philippe, Id. - Genre Abram, St-Martin - Poët
Jules, Faetto - Poët Adèle, Id. - Peyronel
Jean, Saleng - Tron HéJi, Id. - Pascal
Henry, Chabrans - Peyran Jean, Perrerò
- Pascal Adèle veuve Guigou, Chabrans Poët Philibert, Faetto - Pons Adélaïde, Ferrerò - Pons Jacques, ManeilUe (2) - Ferrerò
Madeleine, Ferrerò - Ferrier Louise, y. Micol Jean, Chabrans - Pascal Auguste,
Maneille - Ribet Suzanne, Chabrans - Peyran Emmanuel, Maneille - Bounous Barth.,
ftMi - Poët Fréd., Traverse - Poët Humbert, Id. - Guigou J. Jacques, Ferrerò Tron Jean, Chabrans - Ribet Josué, IV^neüle -î Barai Edouard, Id. - Micol dott.
Giovanni, Ferrerò (2) - Pons Emm., Id. Pons Phil., Chabrans (2) - Martinat Henry,
Maneille - Famille Genre, Id. - Pascal FranSjois, Id. (1) - Menusan Alexandre, Ferrerò
(IJ - Pons Théophile, Id. - Micol Louis,
pasteur. Id. - Micol Alexandre, Massello Ferrerò Jean feu J. J., Faetto - Pons Piçrre,
Chabrans - Pons Marie, Ferrerò - Poët Ernest, Traverse (2) - Pons Pierre, Ferrerò
(2) - Peyrot Louise, New-York (1) - Lupo
Carlo, Torino - Bonichon Perside, Id. - B.
Monnet, Inverso Porte - Adele Vola, Luserna S. G. - Bertin Pauline, Id. - Bleynat
Lamy, Torre Pellice (5) - Henry Micol,
Champ-larSalse (2) - Tron-Micol Aline, Id.
(2) - Long Jacques, Luserna S. G. - Long
Inès, Id. - Tron Emilio, pastore, Id. (2) l^g-Marey, Roma (5) - Guido Malan, Torino (5) - Gay-BSoUey M., Perosa Argentina (5) - Pontet Pierre, Marseille, et 192930-31 (4) - Michéhn-Salomon Paul, Bobbio
Pellice - Bertin Marie, Id. - Negrin J. Daniel, Id. - Charbonnier David, Id. - Geymonat Paul feu Joseph, Id. - Grand Daniel, Id. - Pontet Paul, Id. - Caffareil Jean,
Id. - Geymonat Joseph, Id. - Gamier-Suzanne. Id. - Bonjour Daniel, Id. - Mondon
J. Jacques, Id. - Bertinat J. Jacques, Id. Pontet Paul feu Jacques, Id. - Planchon
Judith, Id. - Negrin J. Elisée. Id. - Caïrus
Michel, Id., et 1927 - Genre Jeanne, Bovüe
- Long Marta, Pinerolo (2) - Long J. Louis,
S. Ger^no (2) - Barus Jeanne, Perosa
Argentina (5) - Ribet Louis, Inverso Rinasca - Bertolin Giovanni, Id. (2) - Jahier
Albert, Id. - GriU Antoinette, Perosa Argentina (2) - Peyronel Marie veuve Guigou, Pomaretto - Pastre Augusto, Perosa
Argentina (5) - Pastre César, Amiens Henriette Roston, Genève (1) - Maria
Genre-Bert, Colonia S. Gustavo (1) - Anna
Marchetti, Pomaretto - Ribet J. Louis, Id.
- Long Henry, Inverso Rinasca - GriU Carlo,
Perosa Argentina (5) - Léger Josué, Inverso Rinasca (2) - Jahier Félicie, Pomaretto - M. Ribet-Grül, Id. - Olive Albert,
Inverso Rinasca, et 1927 - Durand Jacqueline, Id. - Phflippe Peyrot, Pomaretto (2)
- Jahier Pierre, Inverso Rinasca - Henriette
Constantin, Pomaretto - Lydie Pons, Inverso Rinasca, et 1926-1927 - Alfred Long,
Perosa Argentina (2) - Guido Comba, Pomaretto (2) - CoUet Alma, Inverso Rinasca
- Giaiero Enrico, Perosa Argentina - Long
Jean, Pomaretto - Famille Louis Bertalot,
Id. - Jahier Cècie, Inverso Rinasca (2) Jean Bertalot de Pierre, Perosa Argentina
(2) - Pauline Jahier, Cannes - Coucourde
O^r, Inverso Knasca - Pons-Gaydou Pauline, Pomaretto - Marguerite Peyronel, Id.
(2) - Marguerite Rochon, Inverso Rinasca
(2,50) - Gril Frank, Chicago - GriU Henry,
Id. - Marie Pons, Id. - Philippe Berger, Id.
- Frank Peyrot, Id. - J. Etienne Rostan, Id.
- Frank Richard, Id. - J. Etienne Garrou,
Id. - Victor Belzoni, Id. - Henry GriU, Id.
- Eugène Breuza, Id. - Frank Peyrot, Id.
- Henriette Richard, Id. - Louis Rostan, Id.
- Benjamin Perrou, Id. - John Perrou, Id.
- Frank Garrou, Id. - Louis Clot, Id. - Elvira Peyrot, Id. - Jeanne Gilement, Faetto
- Cardon Lina, Torino -< Arraissoglio, Id.
(2) - Giuseppina VarveUi, Id. - Piscini Agostino, Roma (2) - Demaria Louis, ViUar
PeUice - Susette Bouïsse, Id. - Peyrot Arturo, Genova (2) - Gay prof. Pietro, Pinerolo (2) - Rag. Gustavo Gay, Milano - Arthur Gay, Lyon - Corsson Addine, Angrogna - Gaydou Qotide, Roma (2) - Gay Enrico, Pra Ligure (5) - Eynard Federico,
Luserna S. G. - Gril Madeleine, Marseile
(manque 3,10) - Allio Susette, ViUar Pellice - Gönnet Jeanne, Id. - AlUo Jean Daniel,
Id. - Planchon Jean, Id. - Gaydou Catherine, Id., 1927 - J. Louis Garrou, 'NewYork - Anna Peyrot, MarseiUe - Bertalot
Thérèse, Angrogna - Pons Lydie, Id. - Jourdan Louise, Jourdans, Id. - Jourdan Louise,
Bastia, Id. - Etienne Benech, Id. - Ida Bertalot, Id. - FamiUe Rivoire, Id. - Jourdan
'Maddalena, Genova (2) - Bouchard Elvira,
Venezia (2) - Geymonat Oscar, Torre
PeUice (10) - Benech J. Pierre, Luserna
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UfEcio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto
Frugiueie — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) — Telefono N. 53-01 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Telegrammi : Eco Stampa.
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PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Colombo: 7 Febbraio da Genova, 8
da Napoli per New-York.
Roma: 21 Febbraio da Genova, 22 da
Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Giulio Cesare: 1 Febbraio da Genova,
per Barcellona, Dakar ;(ev.), Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Augustus: 24 Febbraio da Genova,
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta: 2 Marzo da Napoli,
¿3 da Genova, per Barcellona, Rio Janeiro,
^Montevideo e Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Orazio: 29 Febbraio da Genova,
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curasao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Mollendo,Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Caprera : 16 Marzo da Genova
•i:'*i- 17 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Said, Suez (ev.), Aden(ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.). Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. I., in tutte le principali città dell’Italia e dell’estero.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
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