1
Année Septième.
25 Mars 1881
N. 12
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous me serez témoins. Actes 1, 8. Sui'oant la vérité avec la charité. Ep. 1,15.
PRIXD'ABBONNBMENTPAR AN Italie . , L. 3 Tome lea paya de rUaioa de poste ... » 6 Amérique . . ; '» & On s’abonne : Pour l'Intérieur chez MM. le« pasteurs et les libraires de Torre Pellice. Pour au Bureau d’Ad- ministration. Dû ou plusieurs numéros séps’ rés, demandés avant le ti- rafi^e 10 cent, chacun. Annonces: 25 centimes parligne. Les envois d'argent se font par lettre recommandée ou par mandats sur le Bureau de Pe- ro Aa Argentina.
Poni la REDACTION adresser ainsi; A la Direction du Témoin, Pomaretto <Pinerolo) Italie. Pour.rADMlNJSTRATlONadresserainsi : Al’Administration du Téwotn, Poraarelto íPineroloj Italie
Sojm.maîj?e.
25 Mars. — Réplique à mes critiques
touchant nos origines. — Lettre du Concile Presbytérien de Philadelphie aux
Eglises Presbytériennes. — Résultat du
Concours offert aux Ecoles du Dimanche
des Vallées pour 1880. — Nouvelles reliÿiemes. — Chronique vaudoise. — Revue
poliiique..
SIg IR4RS
La question de nos origines qu’il
peut paraître commode, à bien des
gens qui ne s’en sont jamais occupés, de considérer comme définitivement résolue, et cela sur la
parole de quelques-uns de ceux qui
Î’ont étudiée avec soin , est loin de
l’être pour nous. Elle est plus que
jamais à l’ordre du jour au sein
de notre Eglise et si quelque chose
peut compenser pour nous les soucis
de plus d’une espèce que nous impose la direction de notre petite
feuille, c’est T intérêt .très vif et très
général que les vaudois du dehors
et du. dedans prennent au débat
dont^ les colonnes du Témoin sont
le pacifique théâtre. — Il ne paraît
pas que la matière doive nous manquer de si tôt, — quoique, par un
accident unique plutôt que rare, la
poste vienne de nous égarer deux articles sur ce sujet, l’un venu de Genève et signé: Vallensis, l’autre signé
d’un nom qui a une inconlestEible
autorité en ces matières, celui de
notre historien M. Alexis Muston.
Nous leurs donnons ici cet avis
dans l’espoir, qu’ils voudront bien
remplacer les correspondances perdues. Et s’ils objectaient que nous
avons eu grand tort d’envoyer l’original à l’imprimeur, nous répondrions que nous avons été pendant
près de quinze jours dans l’impossibilité de tenir une plume, n'importe par quel bout.
Tout bien considéré, ce contretemps est plutôt opportun, puisqu’il
nous permet de donnef la parole à
M. le prof. Comba de qui nous
avons reçu, il y a quelques jours
déjà, une première lettre, laquelle
sera probablement suivie de plusieurs autres. C’est une très agréable perspective : un peu de variété
ne saurait nous déplaire. Après
avoir, pendant plusieurs semaines,
2
• 94.
prêté une oreille attentive aux raisonnements très forts, nous a-l-il
semblé, àe notre ami Vmdès, nous
écouleawis avec la même attention
les arguments par lesquels notre
savant professeur maintiendra sa
thèse, disposé cfimme nous le sommes, à nous laisser convaincre,
mais parfaitement décidé à ne
céder qu’à de véritables arguments
historiques.
Désirant épargner à nos opposants la peine de se battre contre
des moulins à vent, nous voulons
déclarer dès maintenant que le nom
même de Vaudois est, pour le moment du moins, tout-à-fait hors de
canse, et que ni Vaudés, ni aucun
de ceux qui partagent ses convictions, n’onl soutenu jusqu’ici que
ce nom soit antérieur à l’existence
et à fextension sur le versant
oriental des Alpes de la Communauté évangélique fondée par Pierre
Valdo. La question doit donc être
circonscrite de la manière suivante;
Au momerrl où une colonie de disciples de Valdo vint se réfugier, dans
les Vallées que nous habitons depuis
lors, y a-t-eïle trouvé une population,
non seulement bienveillante pour ces
proscrits , mais animée d’un esprit
pareil d’opposition à la suprématie
papale et aux innovations de Rome ?
4 Otes crHjpes louehaiU sus origiincs
Puisqu'on «gt assez aimable pour
espérer de *He revoir collabdratmr
volontaire sur le sujet de nos origines, et que la complaisante rédaction du Tmoin n’est pas seule à me
le signifier, je donne ici ma réplique
aux remarques apparemment occa
sionnées par mon travail intitulé :
Valdo ed i Valdesi avanti la Rifonm,
désireux que je suis d’éviter, pour autant que faire se pourra, de la donner
ailleurs que dans le Témoin, soit par
respect pour mon Eglise, soit parceque , jusqu’ici, ce journal a été le
seul à la provoquer.
Il en a fallu pour que la question '
de nos origines fut remise à l’ordre
du jour. On a fini par s’en occuper;
on en parlej, on en juge à tort et à
travers ; meme on commence à la
discuter. Voilà un point acquis.
Je salue la discussion qui naît et
désire contribuer à ce qu’elle ne divague pas et devienne un peu'plus
concluante.
Pour cela, je laisse à de plus experts que moi les pierres du torrent
— autrement dits les plues, — je
laisse le téléphone et surtout la mâchoire d’âne, — autrement dite la
critique allemande, par un de mes
critiquef : on me permettra de ne
leur emprunter aucun de ces moyens
de discussion qui servent à merveille
leur cause. Ils peuvent garder leur
masque, sous lequel ils cachent, sans
doute par modestie, leur front d’aïrain, et. leur impartialité concentrée.
Ne soyons pas envieux et contentonsnous de quelques bonnes raisons.
I.
Vm rectification nécessaire.
Monsieur, — car je ne crois pas
avoir affaire ici ni à une dame *ii à
une demoiselle, — je dis ûoue Monsieur D. G. a écrit un article intitulé rectification nécessaire. Voyez le
Témoin du 28 janvier, article de fond
s’il vous plaît. Je prouverai que cet
article-là ne rectifie rien et invente
à plaisir.
Il ne rectifie rien, car il veut démontrer comme quoi Gilly ne doit
pas être rangé dans la pkaîange des
critiques allemands qui ont fait dé
Guillaume Tell un personnage fabU'
leux, et de Pierre marchand de Lyon
le fondateur de toutes les Eglises du
Moyen-âge, séparées de Rome. Il ne
s’agit pas ici [de Guillaume Tell. Si
3
~9a
Monsieur D. G. veut avoir le cœur
net. là-dessus, qu’il s’adresse à M.
Albert Rijliet qui a écrit en bun français. Je demande où sont les critiques
Sui aient jamais fait de Valdo le ionateur de toutes les Eglises du MoyenAge. Vous n’en savez, peut-èrtre rien,
lecteur j moi, rien ansolumenl ; je
soupçonne, à le dire entre nous, que
le orave Monsiettr D. G. n’en sache
pas davantage. Et qui a rangé Gilly
parmi les critiques allemands ? Moi
n^on certes. Je disais dans ma lettre
au Témoin devoir reconnaître après
les critiques français, allemands, anglais, même après &Uy, que la probité littéraire de Perrin est sur un point
plus que suspecte. En veut-on davantage Y En rappelant, dans Yaldo ed
i Valdesi p. 43, n. 1, les confessions
de Gilly, je disais qu’il était sostenitore intrepido dell’antichità de' Vaidesi. On voit s’il y avait là la moindre
chose à,rectifier. J’ajouterai ici, puisque j’en ai l’occasion , que j’ai lu
assez scrupuleusement Gilly pour me
convaincre que sur cette question pas
Un de ses. arguments ne porte coup,
Cl que je n’entends pas faire allusion
aux erreurs littéraires, historiques et
géographiques relevées en bon français par des auteurs que Monsieur
D. G., à ce qu’il paraît, n’a pas eu
le loisir de lire.
Mais j’aifirme en outre fjue .Monsieur D. G. fait moins que de rectifier : il invente à plaisir. — Pour
s’en convaincre , quon relise le fin
f9ud de son article. Il dit : La critique attemande moderne... ne retient
Pas les affirmations de l’ouvrage sur
valdo ed 1 Valdesi avanti la Riforma,
pour concluantes, mais elle les ren'^’oie à un examen consciencieux. Noits
désirons de cœur que cette étude trouve
parmi les corréligionnaires de l’auteur
l'atfenfion qu’elte mérite. Kirch-Zeitung, 27 nov. 1880. Qu’en sait-il
^ncore ici ? Rien , absolument rien.
S’il savait ce qui en est, il n’ignore*■311 pas que jusqu’à présent les critiques allemands qui ont examiné et
analysé rnon élude, savoir MM. Benrath, Héïzû0 et Siedhi'i, aussi bien
que d’autres en Belgique, en Suisse
et en France, l’ont approuvée sans
restriction aucune. Mais alors que signifie ce Kirohm-Zeitung mis à la
queue ? Ce vocabki là signifie qne
Monsieur D- G., y a lu, à travers un
amnmmio a pagamento de V ItaMa
Evangelica (I’ numéro), les parole?
qu’il cite intentionnellement à la fin
sans le dire, savoir : Nous désirons de
cœur etc. Eh bien, si Monsiew D. G..
s’était donné la peine de lire cea paroles dans le Kirchen-Zeitung çité sans
l’avoir même vu, il se serait peutêtre aperçu qu’elles font partie d’un
article de M. Herzog qui dit précisément le contraire de ce que Monsieur
D. G. lui fait dire. Ensorte que, si
l’un de nous deux montre de n'êlre
pas consciencieux, c’est bien mon critique auquel il arrive comme à certain cerf qui voyant ses cornes dan»
l’eau de fontaine , ne s’apercevait pas
de les posséder.
Venons à un autre.
Em. Comea.
LeUre d» (Iftncile Pres^îtéfieB
de Philâdelphie
aux Eglises Presbylérieiises.
Les membres des diverses Eglises
— tous ceux qui jouissent d’un ministère évangélique, — doivent s’empresser de montrer leur gratitude
pour de tels privilèges, en pourvoyant libéralement à l’entretien de
ceux qui sont appelés au ministère
sacré et en donnant au trésor du Seigneur pour le soutien de sa cause
et pour des objets de philantropie
chrétienne. — Nous avons grand besoin d’une libéralité systématique.
Cela ' n’ empêche pas que les dons ne
soient spontanés, mais c’est la manière
de traduire dans la. pratique le bon
vouloir produit jpar un vif sentiment
de l’amour de Christ. Nous est-il permis de vous rappeler l’ordre apostolique en matière de sacrifices?
D’abord, doûfl“-vous vous-mêmes et
ensuite vos biens, — ce que vous avez
4
i'WK»,^VS/V\AAA/VVV\A/WWVW
96.
comme l’expression de ce que vous
êtes.
Quel gain pour l’œuvre de Dieu,
si ceux qui connaissent la grâce de
Christ agissaient loyalement selon le
précepte de Saint Paul « de mettre à
part chez eux selon leur prospérité. »
Bien-airaés pères et frères dans le
ministère de l'Eglise chrétienne, nous
vous offrons l’expression de notre
respect affectueux et sincère. Pasteurs
et surveillants dans l’Eglise de Dieu,
votre vocation est solennelle et glorieuse! Les intérêts les plus élevés
de l’homme sont l’objet de vos soins.
Vous travaillez pour l’éternité. Ce
qui est éternel dans la vie de l’homme vous préoccupe. Vous agissez sur
la conscience. Vous la trouvez ruinée
par le péché. Vous lui apportez la
rédemption en Jésus-Christ. Ne regardez pas comme déplacéesnos exhortations. Parlez clair sur le péché. Où
l’on fait peu de cas du péché, l’on
fait peu de cas de Christ. Que cela
plaise ou déplaise, déclarez tout le
conseil de Dieu. Christ tout entier,
un salut gratuit, — tel doit être le
but de votre prédication et de votre
travail. Souvenez-vous des jeunes —
« paissez les agneaux s ; souvenezvous de l’âge mûr et des vieillards
« paissez les brebis ». Notre Maître
est plein de bonté; il accepte notre
pauvre service lorsque nos cœurs
s’appliquent à faire sa volonté. Poursuivez votre travail, chers frères,
Christ est avec vous. Si grand- que
soit votre intérêt pour ceux au milieu
desquels vous travaillez, il n’est rien
en comparaison du sien. Vous êtes
ses serviteurs et ses ambassadeurs.
Bien-aimés frères qui occupez la
charge d’anciens, nous" apprécions
votre œuvre et le travail de votre
amour. Les anciens qui ont pris part
à ce Concile ont largement contribué,par leur sagesse et par leur zèle, à
son succès. Notre expérience n’est
qu'une image du bien que peuvent
faire à une Congrégation, des anciens
zélés et actifs. Dans les églises pres
bytériennes vous occupez une place
d’honneur et plusieurs voies vous
sont ouvertes pour vous rendre utiles.
Nous vous supplions de réfléchir aux
devoirs de votre charge. Ne vous contenl'éz pas de faire les choses par
esprit de routine. Le service de l’église de Dieu demande plus que quelques brins de temps et d’énergie.
Votre sagacité, vos capacités administratives, vos dons intellectuels et
spirituels devraient être joyeusement
offerts pour atteindre le but de votre
vocation. Nous vous engageons en,
Sarticulier, à considérer les écoles
U dimanche de votre Eglise comme
vous étant confiées. Lorsque l’ancien'
montre, comme moniteur ou surintendant, son intérêt pour l’école, le
maître et l’élève en reçoivent de l’encouragement et les relations naturelles entre les écoles et l’Eglise sont
maintenues. Frères, prenez garde à
votre conduite; que votre vie soit
en exemple à tous. Soyez vous-mê- ,
mes gouvernés par Christ et, de cette
maniéré préparés à gouverner en son
nom et dans son esprit les Eglises
auxquelles vous êtes unis.
Gropnts qui invoquez le nom de
Jésus-Christ notre Seigneur nous avons
senti vivement ici l’unité de tous les
croyants. Nous avons senti combien
est grande la famille presbytérienne
à laquelle nous vous prions d’être
loyalement attachés. Mais c’est surtout comme chrétiens que nous avons
senti d'être un seul corps, bien que
nous soyons plusieurs membres. Or,
« si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui, si un mem
bre est honoré tous les membres s’en
rejouissent ». Ne pouvons-nous pas
assurer les églises plus faibles du
continent européen ou de continents
plus éloignés encore, du respect affectueux et des sympathies de Vancien
et du nouveau monde? Ne pouvonsnous pas demander, que ceux auxquels
il a été beaucoup cfonné aident de
leur argent aussi bien que de leurs
priérës ceux qui sont appelés a passer par un grand combat d’afflictions ?
5
.97.
Nous VOUS souhaitons de riches
bénédictions dans vos divers champs
d’activité. Nous prierons Dieu qu’il
veuille guérir toutes les divisions et,
en attendant, vivons plus près du
centre des bénédictions qui est Christ.
En lui nous sommes un.
Vous recommandant à Dieu et à la
parole de sa grâce nous vous disons
adieu. « Soyez joyeux, tendez à la
perfection, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix' et le Dieu
de' charité et de paix sera avec vous.
FIK S HJLTyVT
(lu (loucotirs offert aux Ecoles du Dimanche des Vallées pur 1S80
Noms Age
1. Ri voir Fanny . . . 1866
2. Rivoir David . . . 1869
3. Tourn Àlberi . . . 1866
4. Beux Rodolphe . . 1865
5. Reymond Louise . . 1868
6. Griot Alexis . . . 1866
7. Beux Albert Henri . 1868
8. Poët Marie .... 1865
9. Jahier Henri . . . 1865
10. Besson Michel . . 1867
11. Ribet Jacques . . . 1866
12. Ribet Marguerite . 1865
13. Grill Etienne . . . 1866
14. Goïsson Fanny . . 1866
15. Lageard Albert . . 1869
16. Bonnet Evangéline . 1869
17. Rhodé Anna . . . 1865
18. Jalla Lydie .... 1867
19. Léger Catherine . . 1867
20. Coïsson Susanne . ans 14
21. Siraond Magdeleine . 1865
22. Barus Jeanne . . . 1868
23. Chauvi e Jean . . . 1865
24. Tron Henri . . . 1869
25. Tourn Ernest . . . 1867
26. Besson Dorine . . 1866
27. Rostan Susanne . . 1868
28. Odin Susetle . . . 1867
29. Bonhotal Samuel . . 1865
30. Grill Philippe . . . 1869
31. Gonin Jacques . . 1867
32. Malan Amelie . . . 1868
33. Buffa Jean .... 1867
34. Rével David . . . 1865
35. Grill Philibert . . 1868
36. Costabel Jean . . . 1866
37. Grill Catherine . . 1869
38. Rostan Louis . . . 1868
39. Grill Magdeleine , . 1867
Kg I Ufi
Rorà.................
Pomaret..............
Rorà.................
Envers-Pin. (Poniaret)
Rorà.................
Colonie Vaud. Uriig. .
Pramol...............
La Tour-Pélis . . .
Em. Pin. Pomarei .
^piots Si. Jean . .
Ènv. Pin. Pomaret .
» »
Praly ...............
Angrome ....
Env. Pin. Pomaret .
Angrogne : ■ • •
La Tour-Pélis . . .
» ...
Yillesèche . . . .
Angrogne . . . .
Pra-du-Tour (Angrog.)
Yillesèche . . . .
Pra-du-Tour (Angrog.)
Yillesèche ....
Colonia Yald. Vrug. .
St. Jean.............
Praly ... . .
Angrogne ... .
Nice.................
Yillesèche . . . .
Pra-du-Tour (Angrog.)
St. Jean . .
Praly . . .
La Tour-Pélis
Praly . . .
Biin -rass Mal Prix
24 1
23 2
23
21
20
19
18
18
18
16
16
16
16
16
21 2
21 2
20 4
20 4
19 2
19 2
5
5
3
18 2
17 6
17
17
17
17
17
17
17
6
5
5
5
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17 3
17 3
17 2
16 6
16 6
5
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5
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16 3
16 3
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16 2
16 2
15
. 10
1 10
9
9
9
8
8
8
6
6
4 6
2 6
2 6
4 6
1
2
2
1
1
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4
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2
2
3
3
3
4
4
5
5
5
6
3
3
4
4
4
4
5
6
6
7
7
7
5
5
5
4
4
4
4
4
4
4
4
4
3
3
3
2
2
2
6
— 98
Noms Age EglÎBâ PSeû Pars Xa1 Prix
-40. Toùrn Fanny , . . 1866 Colonie Yaud. Vrug. . 16 2 7 2
41. Grill François . 1869 Praly 16 2 7 2
42. Perrou Henriette . . 1866 Villeseche .... 15 7 3 »
43. Uivoir Laurent . 1866 .Pra-du-Tour (Anyrog.) 15 6 4 tì
44. Chauvie Susanne . . 1865 T> ï 15 4 6
45. Griot Alphonse . 1868 Colonie Yaud. Vrug. . 14 5 6 »
46. Combe Amélie . 1869 Pra-du Tour (Angrog.) 14 4 7
47. Simond Etienne . . 1866 » ' i> 14 3 8 »
48. Ribet Edouard . 1866 Rorà . 14 3 8
49. Rével Marie . . . 1866 Colonie Yaud. Vrug. 14 3 8 »
50. Grill Pierre . . . 1869 Praly 14 2 9 »
51. Rével Etienne . . . 1868 La Tour-Pélis . . . 13 4 8 »
52. Bounous J. P. . 1868 Yillesèche .... 12 7 6 »
53. Barus Magdeleine . 1868 » .... 11 2 12 »
54. Guigou François . . 1865 Praly 8 4 13 »
55. Martinat J. Et. . 1866 1 8 3 14 »
56. Long Jean . . . . 1868 Anqrogne .... 7 0 18 »
57. Berger J, Et. . . . 1869 Praly 6 5 1
58. Albo J. D, . . . . 1868 Colonie Vaudoise . . 8 2 15
59. Albo Pauline . . . 1866 » 5 2 18 »
60. Griot Rodolphe . 1864 » 20 4 1 -Il
NB. Ce dernier e&t hors de concours étant né en ■f864. Pasquet Henri
de Prarustin est également hors de concours n’ayant ni cité, ni écrit les
passages des Saintes Ecritures comme le portait le programme.
ièoui[>cüc0 relijicusee
Italie. — Les caisses d’épargiie postales qui ne fonctionnent dans notre
pays, que depuis 1876, ont pris de
cette date ii 1879 une extension vraiment remarquable comme le prouvent les chiffres ci-après :
187IÏ - 57.3.74 livrets
1877'— 114,291 .
1B7S — ir)7,5()7 »
1873 - 238,893 .
pour franrs 2,443,43?
. 0,474,74«
» l),,384,0(i7
» 26,232,3»6
Il serait intéressant de savoir com*
bien de ces livrets- appartiennent à
des membres de notre population
vaudoise, et nous nous sommes demandé , à ce propos, si pasteurs et
régents ont fait ce qui dépendait
d’eux pour populariser et recommander une institution comme celle dont
il s’agit et dont Ibnlluence sur le bien
être de nos familles peut être si
grande.
Frange. — Le résultat des élections presbytérales et consistoriales
qui ont eu lieu, dans FÊglise réformée delFrance (Paris excepté, ainsi
que les églises de son ressort ) le dimanche 13 mars, n’est pas encore
assez constaté pour que nous puissions en parler dès aujourd’hui ; ce
.sera pour le numéro prochain.
I — Le Conseil nwnicipal de Paris,
i en suite d’une pétition qui lui a été
adressée par la délégation libérale,
délibérera incessament sur un changement dans l’organibation administrative de l’Eglise réformée de Paris,
pour jaquelle la Délégation demande
la création de huit conseils presbytéraux an lieu d’un seul. Le rapporteur de la Commission nommÆ à
l’effet d’examiner cette proposition ,
conclut à son rejet se basant sur re
que « le Conseil ne doit pas contribuer , même par un simple avis favorable, à l’extension d‘«n eulto quelconque ».
— Le Comité parisien de mission
intérieure vient de faire donner bon
nombre de conférences :
7
^vvvvvw>/wvv>«/wivw'.>wvwwvwwwwr«
A Fontemy-le-Comte, M. Fargues a
donné deux conférences qui ont été,
nous écrit-on, d’un intérêt saisissant.
Le temple, la cour du temple regorgeaient d’auditeurs et plusieurs personnes n’ont pu entrer faute de places.
■On a tout particulièrement goûté la
conclusion de ces conférences où la
note religieuse était fortement accentuée.
A Cognac, malgré la double et redoutable concurrence d’un concert et
d’une représentation théâtrale,
Fargues a eu au temple 300 auditeurs
dont un grand nombre de catholiques,
dont plusieurs sont bien disposes en
faveur du protestantisme et n’ont pas
caché leur satisfaction de ce qmils
venaient d’entendre. A Saintes, après
avoir pTBGhé iB dimanche matin au
temple, il à donné, le soir, une conférenoe au théâtre, que la municipalité avait gracieusement mis à sa disposition. De nombreux auditeurs (A
a 500 personnes ) ont applaudi le
conférencier. Dans ces trois villes, on
redemande des conférences.
A Bemquesm, sTOs village où n’existe qu’une famille de protestants —
prosél^es qui, après avoir cherché
ta paix de l’âme auprès de Pie ÏX
et à la Salelle, ont été convertis par
la lecture de la Bible et par celle des
ouvrages de M' A. de Gasparin,
le conseil municipal, avec le maire
et les adjoints, assistait à une conférence sur la Fraternité et l’Evangile qui a réuni environ deux cents
personnes.
_ kLyon, M.. Fourneau a donné six
conférences dans trois locaux différents, aux Brotteaux, à la Guillottièro
et à la Groix-Rousse : à la dernière
de ces conférences, on s’écrasait, tant
l’affluence était grande.
A Châlons-suvMame, M. Dhombres,
après avoir occupé le matin la chaire,
a donné une conférence sur la Réformatioa. Affluence considérable. Non
seulement le temple était plein, mais
il y avait des auditeurs dans k cour
et dans la rue. Bans celte foule, on
remarquait un bon nombre de notabilités, des dames, été.; depuis lors
l’éminent conférencier a reçu d’un de
ses auditeurs catholiques une lettre
pleine de sentiments sérieux et élevés.
[Le Christianisme).
Ecosse. — Un habitant d’Edimbourg , ancien de l’Eglise presbytérienne unie, qui regrettait vivement
d’être empêche, par le mauvais état
de sa santé, d’assister au service
divin, vient de faire établir une communication téléphonique entre sa demeure et la cnapelle qu’il avait eu
l’habitude de fréquenter. — Divers
appareils destinés à recueillir les vibrations produites, soit par les discours du prédicateur , soit par les
chants de l’assemblée, ont été placés
dans le lieu de culte, et bien que
l’invalide habite à trois quarts d’heure
de la chapelle, il ne perd pas un mot
du sermon, ni une note de la psalmodie de son Eglise.
(iPlirontjC|ue ©aiwloiee
Nos bons amis de Pîgnerol voudront bien nous pardonner-si nous
publions si tard une petite notice
qui doit nous avoir été remise il y a
environ un mois. 11 n’y avait pas
précisément urgence à annoncer que
le 47 février une trentaine de vaudois
et vaudoises de Pignerol se sont réunis pour fêler cet anniversaire si mémorable pour nous, — et que la plus
grande cordialité avait régné pendant
le repas, ■— comme le plus sérieux
intérêt s’était manifesté le matih pendant le culte public. ■— Ce qui était
plus intéressant déjà c’est que dans
la joie que l’on goûtait on s’est souvenu des pauvres et que l’on a fait
une collecte en faveur de l’établissement où sont recueillis les mendiants.
Ce qui l’est surtout, et c’est ce qui
nous engâge à publier quoique en
retard cette communication, c’est que
l’on a fait une Seconde collecte en
faveur du jeune Pierre Pascal du village du Robers, dans la paroisse de
Masse!, qu’un incendie a reduit au
plus complet dénuement. Quelques
autres habitants du même village ont
8
J00~
perdu plus que lui, mais comme il
existe dans la commune une société
d’assurance mutuelle de laquelle ils
ont pu recevoir l’indemnité fixée par
leur règlement, ils ne sont pas trop
à plaindre tandisque Pascal est dans
l’ansolue impossimlité de faire remonter son humble habitation, si l’on
ne vient à son secours. La collecte
faite à Pignerol a produit la somme
de fr. 12,30, qui nous a été remise
et que nous voudrions transmettre
sensiblement grossie par quelques
nouveaux dons.
HetJuc poUttque
Mtaiie. — La Chambre des députés
après une discussion de 15 jours a
enfin adopté le projet de loi du subside à accorder à Rome proposé par
le ministère et défendu par Sella,
qui en était le rapporteur. D’après
cette loi la ville de Rome reçoit de
l’Etat en 20 ans 50 millions, 2 millions et demi par an, et la municipalité s’engage à construire divers édifices indispensables à la capitale et
aux diverses administrations.
Naples a demandé aussi à l’Etat
de lui aider à mettre en ordre ses
finances et c’est de cette question
que la Chambre s’occupe avant de
passer à la discussion de la loi électorale. Après Florence, Rome et Naples viendront sans doute et avec
raison d’autres villes solliciter le secours de l’Etat ; car plusieurs en ont
un besoin toujours plus pressant.
L’Etat n’aura pas gagné en prenant
aux communes l’une de ses plus fortes
' entrées, les produits de l’octroi.
Le roi Humbert sera représenté
aux funérailles de l’Empereur de Russie par le ministre Nigra ambassadeur extraordinaire de S. M. pour
cette cérémonie. Le duc d’Aoste ira
en Russie à l’occasion du couronnement d’Alexandre III. L’île d’Ischia
et plusieurs autres localités de ritalie
du midi et du Nord ont ressenti plu
sieurs autres secousses de tremblement de terre.
Ffattce. — La question qui préoccupe le monde politique est celle du
scrutin de liste. Sera-t-il adopté ? Ne
le sera-t-il pas ? Gambetta qui le veut
triomphera-t-il, ou bien sera-ce M. le
président Grévy ? Le ministère est
lui-même divisé à cet égard et une
crise gouvernementale ou au moins
ministérielle est possible.
Angleterre. — Malgré les nouvelles belliqueuses qui nous viennent
du Sud de l’Afrique, le ministre Bright
a confiance dans le très prochain rétablissement de la paix soit avec les
Boërs, soit avec les Bassoutos.
Attemagne. ^— La nouvelle de
l’assassinat du tsar a fait à Berlin
une grande impresssion. L’empereur
Guillaume en a été profondément affecté, à cause des liens d’étroite parenté et d’affection qui le liaient à
son neveu Alexandre IL Le prince
impérial est parti pour St. Pélersbourg
avec le prince et la princesse de Galles.
Hnaaie. — Il est à craindre que
les nihilistes n’aient pas désarmé. Ils
ont déjà menacé Alexandre III, qui a
besoin de beaucoup de sagesse et de
prudence pour gouverner un peuple
si démoralisé et si corrompu. Puisse
le jeune monarque, favorablement
secondé par son épouse, la princesse
Dagmar de Danemark, entrer dans
la voie des justes [réparations et
d’un sage libéralisme, en accordant autant que possible le retour
de l’exil aux nombreux déportés en
Sibérie, et à tout son peuple les libertés constitutionnelles compatibles
avec son développement actuel , et
en établissant un règne de justice !
Turgute. — Le Sultan et les ambassadeurs des puissances, réunis à
Constantinople jouent au plus fin.
Cependant on finira par avoir raison
de la diplomatie byzantine. La Grèce
aura la Thessalie et peut-être Candie.
Ebnbst llOBERT, Gérant etAdministratevr
Pignerol, lmp. Chianlore et Mascarelli.