1
PRIX D'ABONMEMBNT I ' Par an Poor 6 mote
t fÿ compris Ies Vallées) (Bt Golonièi , . , . L. 10,— 6,—
Iji. K*' i'i -ÍÍ ¿ •' * . 12|“*
■ WfllMCr ïÿ. f.i K!''*. }v, >• Ît .• • • i i »
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » ^2.-.
Ëtats-Unis d'Américfue .......... . 1 dollar
Amérique du Sud ..............................
dollar* % dollar
î pesos or % pesos
©n »'abonne t; à Torre Peilice, au Bureau d'Âctolnistration de l’Ècho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
S’adreas^; pour
lice —:
L'/)PONNfMENT SE PAYE D'AVANCE.
la I B^éteeêfon,' au Directeur M. J|UJ» Çoïssow, professeur,
Torre Pelme — pour l’Adininiàtration, au Sureau du journal. Via Arnaud
! N' 31 - Torre ft/lfce.
('Pour toute» les annonces s’adresser au Bureau du iourual.
Tout' changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. . ;
%s Numéro; *5 centimes
MV
Que toutes les choses vraies, honnêtes,’ justes, pureau aimables.......(|e louanges, oceupeut vos pensées: (Phil. IV, 8) ,
LA fiTE DE chant
Nous rappelons qu£. la Fête des Chorales
des Vallées Vaudoises aura lieu (même en
cas de pluie) le dimanche 8 mcd, à 15 h.
précises, dans le temple de Pignerol.
Le programme est le suivant :
" ' Î'teÉMiÊKE !E*âRtïé :
►“«.¡it J.'- /J ■' I
J, Chorales réuiïios - Inni Sacri, N, 143 -, C.
— Chorale de Pigîieixd - Invocation^
m ¡fortniansky — Chorale de Turin - Due
f ■’ - ■ ■ ^ ' I
çaiit^ popolari belgi di Natale - Gevaert
(1600-1650) — Chorales réunies - Psaumes et Cantiques N. 49 - Brahms — Chor^ de Saint-iGèrmain - Hymne au Créa^
^ur - ¡F- Schubert — Chorale de Pra.rustip,-' Salmo Svizzero - Al Zwyssig — Chorales réunies - Psaumes et Cantiques N. 22
Chorale de Saint-Jean
--J. S. Back
Pace celeste - Mendelssohn.
/’'• Deuxième Partie :
. Chorales réunies - Psaumes et Cantiques
ÎÎi. 238 - Air bohème — Chorale de La Tour
- Les Béatitudes - Cosson — Chorales réu~
DiS^ CHDAAEES. J,
nies - limi âacri N. 258 - E.’ Cho
rale du Pomaret - Gloire à Dieu - A. Lotti
(t 1^^) Chorales réuiiies - Psaiùniés,ei
Cantiques 81 - E. W, EuiUinger, — Chorale du ViÙar - Pâques - D. H,. Eîugel —
Chorales réunies - Psaumes et Cantiques
N. 300 - Haendél.
Après l’exécution de ce programme, un
thé sera offert par l’Église de Pignerol aux
membres des Chorales et aux chantems.
Dix Chorales participeront, D. V., ,à la
Fête du Chant : les Chorales de Saint-Germain, Pomaret, Pignerol-Saint Second, Prarustin, Turin, Saint-Jean, Angrogne] Èorà,
La Tour et Villar ; mais nous espérons que
les autres Paroisses des Vallées s’y feront,
elles aussi, bien représenter.
Le public est très cordialement invité à
cette Fête des Chorales.
La Commission du. Chant Sacré.
PS. Une répétition d’ensemble des Chorales réunies aura lieu dans le temple de Pignerol, à 14 h. 15.
liR PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION.
iïÿ Philippiens
'' Chfétienhement, notre foi en, la vie éter> ¿éÜe dépend de notre foi en Christ. H a
«mis en évidence |la vie et l’immortalité»;
en dehors de lui, il y a des éclairs dans la
ndit; mais la pleine lumière n'est qu’ici,
pisù* la foi. I
Cela est normal : il faut que notre foi
en l’immortalité passe par le Christ. Pburquoi ? Parce que la foi en Christ est quelque chose de plus grand, de plus fiche, de
plus pur, de plus fécond qiue la foi en; l’imlitertalité. Si l’on pouvait opposer deux
choses qui sont inséparables, si l’on pouvmt être mis en demeure de choisir entre
l'é Qirist et l’immortalité, Christ pour cette
vie, le salut en Christ, le Sermon sur la
^ntagne, leis Béatitudes, le pardon des
pqchés, la réconciliation avec Dieu, la régénération de la vie spirituelle, la sainteté
chrétienne, tout cela d’un côté, pour cette
^ vie seulenient, et sans espérance d’immorl^té ; et de l’autre une promesse toute
nue de vivre toujours, mais sans pardon
des péchés, sans ,vie régénérée, sans victoire spirituelle, il faudrait choisir Christ
i»ur cette.vie plutôt que fétemité sans
liii. Une vie courte, mais pleine de Dieu,
riche de ces biens spirituels qui seuls peuvent donner du prix à la vie, serait encore
préférable à une existence indéfinie, mais
privée de, ces biens.
S’il fallait choisir... Mais il n’y a pas à
,<Aoisir:! La vie en Christ et l’imnaortalité
®fct sur (le même plat de la balance. La
vie, en Christ est toute pleine d’éternité ;
les biens qu’elle réalise en portent tous
lempreinte. C’est elfe qui donne à l’éterWté toute sa valeur, et qui la rend vrai®®nt désirable. Ce n’est pas le tout de vitoujours : à quoi cela servirait-ü d’im^rtaJiser nos caprices ? Trente ans sufR®®fit pour épuiser les plaisirs de ce monde
s’en fatiguer; .quatre^ingts c’est déjà
trop. Il y a dans te, pensée, de l’étemité
^dlque chose de redoutable; nous la dél- srrons de toutes nos forces, et cependant
®De nous donne le vertige. Est-ce étonnant
9R elle effraye les âmes frivoles ? Pour dé^^sirer ^’éternité, il faut un idéal capable de
LÎ? •' Christ le donne. Il faut regar
III, 10.
der Féternité des hauteurs de la foi, pour
qiu’elje se dlépouiHe de ce qu’elle a de redoutable et devienne vraiment consolante^
Et c’est encore la vie en Christ qui, après
avoir rendu l’éternité désirable, devient le
plus grand argument en sa faveur. D’une
fagon générale, une vie spirituelle hautement développée porte une empreinte
(féterrdté qui nous invite, en proportion
de sa hauteur, de sa pureté, à croire à son
immortalité ; et le contraire est aussi vrai,
hélas ! Voici un pécheur endurci, enfoncé
jusqu’au cou dans « la chair et ses; convoitises », pauvre ruine humaine où ne semble luire aucune lumière spirituelle. Il faut
du courage pour se dire : ,« Et pourtant il
y a dans cet homme une âme immortelle,
une étincelle divine». Ce courage Christ
l’a eu, et il faut l’avoir aussi ; mais ce n’est
peut-être qu’à sa suite qu’on l’apprend.
Mais voici un homme intègre, pur, loyal,
honnête, unissant à la hauteur morale une
intelligence supérieure. Cet homme, par sa
seule présence, fortifie notre foi en l’immortalité. C’est qu’il nous impose, solennelle, la pensée de la royauté de l’esprit.
Nous sentons que cette vie est digne d’être
conservée ; si eUe disparaissait tout à fait,
il y aurait là une perte irréparable. Suffit-il
que ses œuvres restent, « plus durables
que le bronze » ? Mais l’ouvrier, l’auvrier
qui disparaît, n’était-il pas plus grand que
Son œuvre ? Mais nous ne pensons même
pas si iloin. La présence, la présence seule
d’une haute personnalité, là, vivante, devant nous, repousse la pensée du néant
comme quelque chose d’irrévérencieux,
presque obscène : c’est que, en effet, cette
pensée serait un crime de lêse-majesté contre l’esprit !;
Cependant cet homme est peut-être, en
son intérieur, ravagé par le doute ; et il
ne parvient pas à croire, (lui, en sa propre
immortalité. Troublante énigme ! Cette
royauté spirituelle qui fortifiait notre foi
ne suffit pas à fonder la sienne ! Serait-ce
parce qu’ü connaît la faiblesse de sa force,
parce qu’il sait, dans l’intimité de son
. cœur, combien d’esclavage se mêle à cette
royauté ?
un humble chrétien, sans
e Tnteillectuelle, sans aucune graiidéOT TiûÈoaine, grand seulement dans cet
«œÇre de.la charité» qui est «surnaturel». Il a reconnu, comme ï’EccIésiaste, te
de toute grandeur humaine, et ijl a
dé^^ré d’appuyer là-dessuis sa foi en
FiïmnoürtaJité. Il s’est vu pécheur, perdu,
« espérance ». MÎais c’est alors qu’il a
appris qu’il était aimé «quand même»,
parjionné, sauvé; et iiî n’a plus, voulu savoir que « Christ et Christ crucifié », Et
yolci, de cet abandon complet à Dieu, à sa
grâce, une foi nouvelle surgit, s’élève, comme < « du fond de l’abîme » : une foi toute
nue, dépouillée de tout argument humain,
presque méfiante envers toute preuve qui
ne soit| pas,de ite fcd et par la foi, ne s’ap^
puyaut qu’en Dieu, en sa fid^té, en son
amour inaltérable pour nous, indignes, manifesté en Christ. Cette foi peut sembler
fragüe ,aux autres, à ceux qui ne la partar
gent pas ; en réabté elle se fonde sur le
« roc séculaire » ; elle connaît «la puissîmce de la résurrection » ; èlile ne sera pas
ébranlée.,
La foi chrétienne en l’immortalité est
sqliâaire du salut,, de jla vie nouvelle, eiX'
CMrist. Cherchons donc le Christ avant
tout. Il a dit que ceux qui chercb.en.ti son
myRRiïie et sa justi,èe, ’ ïoùt le reste leur
sera donné par dessus. Parmi ces choses,
« l’espérance de ite gloire » est la plus
grande, Giov, M.
« VAL PELLICE ».
La Rivista Turística semestrale deUa
« Pro Piemonte » insère sous ce titre, dans
son dernier numéro, un excellent article,
ou plutôt une vraie petite monographie
.çî— ornée de jofies vues de R. Rofiier — du
général Caputo, qu’il est de notre devoir
de signaler à nos lecteurs.
Le général Caputo cultive: avec passion
et une haute compétence les études géographiques et tout spécialement celles qui
ont pour but de faire, connaître et apprécier toujours mieux les beautés naturelles
de notre patrie. C’est un spécialiste en la
matière, et on lui doit déjà toute une série
d’articles et de publications fort appréciées
des connaisseurs. *i y a plus : le général
Caputo a fait, ces deux dernières années,
des séjours prolongés dans nos Vallées
(Angrogne et Saint-Jean), qu’il connaît désormais à fond, qu’ü aime et qu’il comprend. « Je voudrais, ditdl dans son introduction, que ces pages parviennent sous
la forme de salutations renouvelées et reconnaissantes à ces nombreux habitants de
la Vallée, q;ue j’ai eu l’occasion de connaître et dont j’ai apprécié la courtoisie traditionnelle et l’activité industrieuse qui
donnent au Val Péjis une primauté parmi
les autres vallées de notre beau, cher et..,
peu connu iPSémont ». ,
L’article que nous avons sous les yeux
donne aux lecteurs une idée aussi complète
qu’on pouvait la donner,dans une quinzaine de pages, d© notre vallée, aux points
de vue : géologique, géographique (orographie et hydrographie), ethnographique,
economique et historique. Rien de superficiel dans ce® j^es,, ,mais dès choses exactes, précises, dûment contrôlées. La partie
historique, qui y occupe tout naturellement
te plus grande place, va des origines à
l’émancipation et résume fidèlement, clairement, objectivement, en un style simple
et concis, nos vicissitudes, nos luttes, nos
persécutions, en un mot toute l’épopée, ,et
cela sans idées préconçues, sans flagorneries, avec tqpt© qq’ou
vait souhaiter. (bmment nous aimons
êi^re ypmpris ^etiWf:^ #rap^rs
(forestieri) cultivés qui nous font l’honneur de s’occuper de nos mœurs et de notre histoire.
Le général Caputo a donc droit à notre
reconnaisBànce, en notre quabté de Vaudois, et nous accomplissons un agréable
devoir en le priant d’en agréer la vive
expression. o.
* * *
Honneurs HinèDres rendus â un Protestimit
en pays catboliqne.
On n’a pà® encore oublié le sinistre naufrage du bateau Lecco qui eut lileu, il y a
quelques mois, dans le lac de Corne, et oq
un grand nombre de personnes trouvèrent
la mort, l’héroïque Upo Brunati entre autres, un membre de l’Eglise Vaudoise ,de
Come qui, après s’être prodigué dans l’oeuvre de sauvetage des naufragés, avait péri
à son tour. Plusieurs cadavres, furenti aussitôt retrouvés et identifiés ; celui du pauvre Brunati ne le fut que le dimanche de
Pâques. . ^
Le quotidien de Còme, Cornere delle Pre<Api, consacre un long article à la découverte du corps, et un deuxième aux honneurs funèbres rendus, par les soins de la
municipalité et avec le concours de tout
un peuple,, à notre coreligionnaire, universeUemerit estimé. « L’âme de Còme, dit-ü,
a vibré d’amoUr et d’émotion, en un élan
unique et ardent, devant le cercueil de
rhumible héros... Toutes les classes sociales,
toutes les associations étaient représentées,
fraternellement mêlées, en une parfaite
fusion de sentiment, dominées par une unique pensée de respect ». Suit la description
des funérailles grandioses, du défilé de Fimmense cortège à travers la ville ; le,résumé
des discours des autorités exaltant l’hé
roïsme de notre frère, « qui a honoré la
ville et a donné un si noble exemple à te
jeunesse». Nous n’avons pas à nous y
arrêter^
Mais ce qui a agréablement surpris, disons touché, nos coreligionnaires de Côme,
c’est le ton si sympathique et si élevé dont
le journal en question parle de la cérémonie religieuse, qui a lieu au temple vaudois
et est présidée par le . pasteur M. David
Revel. La chapelle, tendue dë noir pour la
circonstance, ne peut contenir, avec les autorités et les associations, qu’une petite
partie de la foule qui voudrait y entrer.
« Le discours du pasteur, souligne le journal, est un hymne à la résurrection, enrichi de témoignages bibliques et de yérsets
de la Sainte-Ecriture. En présence de ^ ce
corps, dit lè' révérend, qui nous parle de
corruption; et de mort, écoutez la SainteEcriture qui nous parle de vie .éternelie...
La voix calme du pasteur nous transporte
dans les régions de l’esprit et de la méditation. L’énonciation, des paroles bibliques.
qui ne sont pas vivifiées par des pensées
pei'sonnelles mais resplendissent de la
seule lumière dont elles tirent leur origine, descendent sur 1 âme de la foule comme la parole de 1 éternité... ». Ne dirait-on
2
'-rii
'■'■ /' V'-T* . ;*f
■ ■
l;^f
pas une chroniqfue d’ijp jouirai foncjèr,^^
rement évangélique ? Nous ne Sonpiies pas
habitués à un pareil laiïgage, en Italie, où
la presse, en général, lÉirlé sur un autre
ton de notre foi et de nos cérémonies reUgieuses. Voilà pourquoi nous avons cru de^
voir signaler ce ,bel exemple de tolérance
et de fraternité.
D y a plus. Le clergé catholique nei pou- ^
vait naturefiément pas , entrer daà notre
chapeEe ; mais un groupe de séminaristes,
avec leur vice-recteur, se trouve à la porte
pour rendre hommage à celui qui, « entre
autres sauvetages, a accompli celui de plus
d’un séminariste ». IDes prêtres suivent le
cortège, « ein pieux hommage pour le Déifunt, quoi qiu’il ne vécût pas dans la religion commune ».
Le Conseil d’EfeJise a remercié toutes les
autorités ayant pris part aux funérailles*
y compris l’Evêque qui a voulu bénir le
corps à peine retrouvé, et a répondu à
ceux qui s’étonnaient de cet acte : « Son
Dieu est notre Dieu». j. c.
CORRESPONDANCE
Chez les Vaudois d’Amérique.
Chicago, le 6 avril 1927.
J’ai passé une semaine auprès des Vaudois de Chicago et mon cœur en est
ému, car, malgré la distance qui les
sépare de nos chères Vallées et malgré
leurs occupations dans cette grande ville
, qui peu à peu transforme leurs habitudes
et leur langage, ils éprouvent un sentiment de tendresse à l’endroit du «pays»
et nous nous sentons unis par un lien
de famiile qui ne se brise pas. Leurs
• enfants parlent anglais et se sentent tout
à fait américains et cependant ce n’est
pas sans émotion que l’on découvre dans
leurs traits « modernisés » une ressemblance souvent frappante avec leurs
parents d’Italie et l’on se prend à souhaiter, en les voyant se détacher peu à
peu de la vieille patrie, qu’ils puissent
toujours être heureux et fiers de se savoir
descendants de Vaudois et qu’ils puissent
hériter, outre la ressemblance physique,
Ja foi profonde et l’intégrité qui caractérisaient nos ancêtres. Il suffirait pour
cela que leurs pères et leurs mères
n’accentuent pas uniquement le travail
dur et pénible de nos Vallées, mais
qu’ils rappellent plus souvent les faits
glorieux de notre histoire et les souvenirs heureux de leur jeune âge.
Ils ont bien raison de bénir Dieu, nos
Vaudois de Chicago. La plupart possèdent de jolies maisons, avec tout le
confort de la vie moderne ; de jolies
maisons spacieuses, claires, bien (et nous
dirions même richement) meublées. Leurs
enfants qui, tous, semblent avoir des
talents musicaux, jouent du piano ou du
violon ou de quelque autre instrument.
Ils fréquentent avec succès les écoles
supérieures et se font honneur.
Peut-être ne se rendent-ils pas tbujours
compte de ce que leur Eglise Vaudoise
a fait pour eux en les aidant à se former
un caractère moral qui les rend si forts
dans la lutte pour la vie ; personne ne
veut croire qu’ils viennent de la même
Italie d’où tant d’autres sont venus et
qui ont tant de difficultés à s’assimiler
les coutumes américaines. Heureusement
il en est beaucoup qui ont porté d’Italie,
avec leur persévérance héréditaire, aussi
la foi de leurs pères, j’en connais un qui
a réussi à accomplir un miracle, c’est à
dire à élever une charmante famille qui,
tout en étant moderne, vit à la maison ;
c’est Jacques Balme. On ne s’y trompe
pas, rien qu’à le voir, on devine qu’il
est de Rodoret : mais on comprend ce
que nos pères ont dû être, en le regardant et en l’écoutant : solide, laborieux,
intègre, donnant à ses principes une
importance solennelle et vivant selon ces
principes« mêmes. Et je suis certain que
Dieu l’a déjà récompensé dans sa belle
et aimable famille. Et en voici un autre,
Henri Grill, frère de Pietro Griglio, toujours prêt et disposé à servir ses frères
de tout son cœur et sans compter: je
jouis de sa bonne e| fraternelle hospitalité,
la |)lus ag^able iqne i’alii connue aux .
Etàts-UniS; Et yoici encore sa sœur,’’’
Marie, eygç son'^^mari Fratnçois Grill ét
sa famille, portant la joie sur leur visage,
malgré les soucis qui, ne, manquent à,,
personne, même en Amérique. J’ai aussi
été accueiili*âffectueusement et j’en suis
Si recoririaissant, par Henri et Catherine
^GiHl, ‘Albert^eyrot. et sa femme et leurs i
enfants, Ji Etienne Garrou, Berger Philippe
et sa famille ; j’ai vu encore J. E. Rostan,
bien angoissé par la maladie de sa chère
femme, Susanne Rostan, et son fils ; la
famille de Pons Antoine ; François Peyrot«"«'
et sa femme ; Grill et leurs cinq enfants,
aimables et intelligents et pleins de vie,
sans perdre la douceur qui n’est pas
caractéristique aux américains mais qui
est un souvenir d’Italie; François Richard
et sa famille, les Rostan-Peyrot, Henri
Rostan des Guigou, et plusieurs autres
encore. Si tous les Vaudois de Chicago
étaient bien unis, il formeraient un bon
noyau pour leur église ; et nous sommes
sûrs qu’ils voudront aider leur pasteur
M. Merlanti, qui est plein de zèle et
d’entrain, et qu’ainsi leur église portera
de bons fruits et en abondance.
Mais il faudra toujours que les Vaudois
de Chicago et du monde entier se souviennent qu’il ne s’agit pas de former une
petite église égoïste ne pensant qu’à elle
même, mais une église prête à faire des
sacrifices pour amener d’autres âmes à
la connaissance de l’Evangile. C’est fatal
que le français s’en aille peu à peu (et
c’est inévitable), mais ce qui importe
par dessus tout c’est qu’il y reste l’esprit
vaudois qui ne consiste pas à se croire
meilleur que les autres et à se le dire,
mais à croire fermement en Dieu et a
être prêt à se donner à Lui et pour Lui.
En Amérique les Vaudois, demain, parleront tous anglais ; mais, tout en parlant
anglais, ils peuvent être en bénédiction
à plusieurs, s’ils sont fidèles. C’est ce
que nous souhaitons de tout cœur.
Et nous ne les oublions pas : qu’ils
parlent patois, français, italien ou anglais,
ils sont les membres d’un même corps,
et ce n’est pas sans regret que je les
quitte, c’est comme si je quittais des
frères. L’angoisse que j’éprouve a sans
doute un but, qui est celui de diriger
mes pensées vers un autre monde, le
monde de l’esprit, où les distances
n’existent pas et où rien ne peut nous
séparer.
C’est dans ce monde de l’esprit que
nous serons toujours unis.
Guido Comba.
s>--.
Shakespeare Mien? vaudois?
Une nouvelle à sensation. Un érudit
italien, aussi original que savant, vient
de soutenir la thèse que l’auteur des
drames bien connus, publiés sous le nom
de Shakespeare, serait un italien ; ce serait un protestant qui s’appellait Michèle
Agnolo Florio et qui vivait en effet à la
meme époque que l’auteur d’«HamIet».
Ce protestant vaudois, ayant été victime
de quelque persécution catholique, dut
s’enfuir pour cela à Londres où il vécut
de nombreuses années, et y publia... les
œuvres de Shakespeare, qui ne serait
autre que... lui-même.
Après avoir été successivement lord
Bacon, lord Rutland et lord Stanley, le
grand poète anglais finirait-il par être
un latin, un italien, un vaudois ?
La thèse de M. Santî Paladino est
hardie; mais elle ne manque pas d’intérêt,
puisque M. Jean Carrère a daigné la
soumettre à sa critique serrée (voir Le
Temps, de Paris, 18 avril 1927), pour
en démolir les deux arguments, que voici :
Florio publia à Londres — ceci est
certain — un volume intitulé ; « Isecondi
frutti », quelques années avant les principales œuvres de Shakespeare ; or il se
trouve dans ce volume des vers absolument pareils à des vers d’Hamlet. Peuton accuser Shakespeare de plagiat envers
Florio ? — Allons donc ! — Et alors...
les deux ne sont qu’une seule et même
personne.
Ü!''
I , Í.
- Pyis, la, grande part que Tltalie^^ dans
lé titéâtre d® Shakespeare, ne laissé-t-elle
pas.: supposer une connaissance toute
spéciale de ce pays, que l’enfant du boucher de Stràtford-sur-Avon, jamais sorti
,de Londres, ne pouvait avoir ? Pour
écrire Otello, Giulietta e Romeo, Le Marchand de Venise, encore peut-il avoir
vécuién Italie... Et Florio y avait passé
sa;jeunesse orageuse.
' ' Nous laissons aux lecteurs de les
réfuté;. La tâche n’est point difficile. Et
nous concluons avec M. Carrère, que si.
cette thèse est loin d’être prouvée, elle
n’en est pas moins très curieuse, aussi
curieuse dans son genre que celle des
partisans de Bacon, Rutland et Stanley.
D. J.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈRES VAUDOIS.
L. 86.533,80
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Valeriano Perazzi, Turin » 1.000,—
Pastore G.mo 'Longo (2“ offerta) » . 100,—
F. Albert Billour, Brindisi » lOiO,—
Prof. G. Ayassot, Rome (l.er
versement), » 50,—■
Avocat Alex. Mantica, Messine » 100,—■
Emilio Corsani, pasteur, Id. » 50,—■
Prof. Edouard Longo » 100,—
Prof. Renato Longo, Trento » 100,—
P. Bounous, past., Cosm.opolita » 104,—
Madeleine Caïrus, New-Yorii » 100,—
Céline Coïsson-Caïruis, Id. » , 100,—
Marguerite Girardon » 50,—
Chorale « Aurora », Villar Pélis » 100,—
Chev. H. Long, instituteur » 50,—
Eugenia Cabella, Turin » 25,—
M.me IDroz^ Genève (en souvenir de Sœur Marie Rebmann) » 20,—
Rosine GiocoH, Rome • » 15,—
François Soulier, St-Germain » 10,—
Edouard Rostan, Id. » 5,—
Henriette Jalla, Edinburgh » 50,—
{A suivre).
Total L. 88.762,80
,11 y aurait ingratitude à ne pas reconnaître que la collecte marche et a donné
déjà de fort beaux résultats, ce qui nous
fait bien augurer pour sa continuation.
Quelqu’un qui a donné déjà et se propose
de^donner encore les années à venir, nous
demandait dermèreinent : Combien croyezvous qu’il faille récolter avant de clore la
souscription ? — J’ai répondu : « Je ne
suis pas dans les secrets de, l’Administration et je ne saurais vous dire où elle jugera à propos de s’arrêter. Mais je, suis
sûr de ne pas me tromper en
que plus on donne et moins elle aura de
soucis pour l’avenir de notre instruction
secondaire ».
Ce qui a été collecté jusqu’ici n’arrive
pas encore à combler le déficit ! Et ne vous
semble-t-il pas quü conviendrait de profiter des bonnes dispositions présentes de
notre public pour essayer — une fois que
le déficit sera comblé — de réunir un fonds
de dotation à ajouter à celui {très très
insifffisant) qu’on possède déjà, afin de
pouvoir, envisager l’avenir avec moins d’appréhensions ? La chose serait très possible. On a eu déjà quelques ' « beaux gestes » : ü va y en avoir d’autres, plusieurs
autres ; un très grand nombre d’anciens
élèves qui n’ont pas encore donné- signe de
vie, par pur oubli, vont s’empresser de
donner le gage de reconnaissance qu’on attend d’eux ; les Vaudeis de nos Colonies
ainsi que les disséminés qui en ont les
moyens ne manqueront certainement pas
de donner des preuves tangibles de leur
attachement et de leur solidarité. On peut
donc s’attendre à une additim formidable,
vous verrez si nous nous trompons !
* « «
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles.
Le Comité du Groupe fPiémont des Unions
Chrétiennes de Jeunes Füles, dans sa
séance de lundi 25 avrü, a décidé que la
promenade annuelle pour les Unions de la
Voilée du JPélis, aurait lieu au Chalet
Unioniste » du Serre d’Angrogne, le 26 mai,
jour de l’Ascension.
De plus amples renseignements seront
donnés plue tard. Le Comité de Groupe.
* * «
La Fête de Chant
des
Ecoles do Dimanche da Val Pélis
eut lieu au temple neuf de La Tour,;
jeudi ^8 avril, par une radieuse journée,:|
et toutes les paroisses de la Vallée, |
moins Rorà, y étaient largement repré-J
sentées : deux cent cinquante enfants]
environ, accompagnés par bon nombre
de moniteurs et monitrices, directeurs et i
directrices de chant et pasteurs respectifs.
Un public, joliment nombreux et sympa-1
thique,-était accouru pour entendre nos;
petits chanteurs, se réjouir avec eux et^
avec ceux qui les instruisent avec tant!
d’amour et de dévouement.
D’après le programme fixé par lai
Commission, chaque école chante deux|
hymnes de son choix, sous la direction |
de son directeur ou directrice de chant]
respectif: M.lle M. Bernoulli, pour l’école j
de Ste-Marguerite ; M.me 1. Jalla, pour]
la très nombreuse école des petits, de?
Via Oliva ; M.lle Hélène Chauvie, pourl
l’école d’Angrogne ; M. le prof. Adolphe;
Tron, pour l’école de St-Jean ; M. l’instituteur Héli Long, pour celle du Villar,!
et M. J. Pontet, pour celle de Bobi. Les]
chants particuliers sont intercalés pari
quatre chants d’ensemble exécutés pari
les écoles réunies, sous la direction duf
prof. A. Tron.
Dans les intervalles, on eut de simples,]
brèvesetpratiques allocutions de M. Juiesj
Tron qui préside, M. Ad. Tron, présidenfi
de la Commission, et M. H. Tron, senior,;
allocutions destinées à encourager les^
petits chanteurs, à mettre en relief l’utilité,-;
la beauté du chant sacré et que l’auditoire,
nécessairement remuant, écoute avec;
attention.
Et nos petits chanteurs se sont géné-1
râlement fait honneur et ont fait honneur^;
à ceux qui les instruisent. Plusieurs
cantiques ont été enlevés avec un entrain,]
un ensemble, un souci des nuances
3
remarquables ; ce qui nous permet d’affirmer, cette année encore, que notre fête
de chant a pleinement réussi. Et permettez-nous de répéter ce que nous écrivions
sur le sujet dans une de nos chroniques;
des années passées : « ...Ces petites*
joutes musicales ont, entre autres avafttages, celui de montrer à chacun ce que,
savent faire les autres et de donner]
envie aux plus faibles — il y a en toute,
chose de plus faibles et de plus forts —'
d’imiter, v-oire même de surpasser, à
une prochaine fête, les meilleurs chanteurs,’
en observant la méthode de ceux qui’
les dirigent». Mais, cela ne signifie nullement que nous ayons remarqué une
seule école qui ne se soit appliquée à
bien chanter.
Au sortir de l’église, enfants, moniteurs,
et directeurs se transportent dans l’hospitalière cour du Collège pour la dînettei
sur l’herbe..., les jeux et les rondes de>
rigueur. Et ils s’en donnent à cœur joie/
bien entendu.
Il y eut même une école, celle de Bobi
si je ne fais erreur, qui profita de l’occasion pour visiter le Musée d’Histoire]
Vaudoise, sous le guide du prof. Jean]
Jalla. L’exemple sera évidemment imit
l'année prochaine par toutes les autre:
écoles des paroisses voisines.
^ ^
®0BI. Notre paroisse a eu, le 24 avril
le plaisir d’être visitée par la Jetmesse
la Chorale de IRorà. Au nombre d’une qua-^
rantaine environ, favorisés par Un tempd
splendide, les visiteurs arrivèrent à Bobi
vers des 0 h.« 'L|i2, salués par M. et M.m«
Tron et quelques Unionistes q;ui les con*
duisirent dans la grande salle de la Mai»
son Unioniste, où une tasse de thé les attendait. De là, on se rendit au temple, oùï
pendant le culte présidé par le Pasteur dé
Rorà, la Chorale de cette même paroissci
dirigée avec « maestria » par M.me Pascal, nous fit entendre un, beau cantique
chanté avec beaucoup de sentiment.
L’heure du déjeuner sema le désordri
dans les rangs de® « Rorenes » qui, par
tits groupes, se rendirent sous les châtai
gniers pour obéir à l’impérieux appel d
leur estomac. Après le déjeuner, les visM^
„ r, .s, .'iiÀdÂ
3
¿^v-V- ’* • •'• •'.•■, • » ,fi ■
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Î". 4;eurai sfe,iendaieut au.roonument dç Sibaud,^
,|, 'OÙ, après une brève aülocution de M. PasÉ' caJ, lai Chorale entonha le Serrn^ .de Sf
i bcmd. Après le chant de quel<ïU€S autres
cantiques, le retour à Bobi s'effectua gaîment. Une autre tasse de thé, quelques
iS chants enlevés avec entrain par les jeunes
i' filles de l’Union de Bobi, et l’heure du déV, part sonna pour nos hôtes. *■
ÿ-i Charmante journée, gaité saine et joie
profonde, preuve certaine de l’union qui i
Î-’ existe encore, en| dépit des apparences, entre les Vaudois des différentes i)aroisses,
union que ces visites réciproques fortifient
et rendent plus évidente encore.
Un gros rnerci à nos amis de Kofià pour
la visite qu’ils ont bien voulu nous faire'
et,., à la prochaine fois. J. P.
à
îfk
LA' TOUR. Jeudi, 28 avril, au presbytère a été béni, dans la plus stricte intimité, le mariage, de M. Charles Oudry de
Paul, avec M.lle Ldne Charbonnier de Michel, des Coppiers. Nous accompagnons les
époux de nos meilleurs souhaits et de nos
vœux de bonheur très sincères. X.
— Rectification. On nous fait observer
•que c’est par les soins (per ü generoso interessamento) du propriétaire de l’Hatel
de l’Ours, le chev. Guercio, et non par ceux
■de la Commune, qu’une plaque de marbre
à la mémoire d’Edmondo De Araicis a été
murée sur la façade de l’Hôtel même.
— Per la protezione degli animali. Domenica prossima 8 corrente, alle ore 15,
sarà tenuta, nella scuola di Santa Margherita, un’adunanza fra zoofili de.Ua nostra
città, onde trattare dell’opportunità di diffondere l’idea zoofila e ricercare i mezzi più
indicati al conseguimento di detto scopo.
Tutti i protettori degli animali e tutti
coloro che non possono restare indifferenti
ai quotidiani maltrattamenti inflitti ai
muti servitori deU’umanità, sono vivamente
pregati di intervenire all’adunanza. A. R.
PERRIER-MANlErLLE. Samedi, 30 avrü,
M. Louis Pons, fils de notre cher ancien
de la Baisse, et M.lle Madeleine Ribet de
Pierre, se sont unis en mariage. La cérémonie religieuse a été présidée par le pasteur émérite M. Josué Tron, parent de
l’époux. — IBons vœux, chers'anus.
— Dimanche, l.er mai, l’anden-évangéliste M. David Gaydou a pris congé de la
paroisse qu’il a desservie pendant quatre
mois environ en l’absence duj Pasteur titulaire, envoyé comme collecteur en Ecosse.
Pour son ministère fidèle et dévoué, la congrégation lui est reconnaissante.
— Dans l’après-midi de dimanche, l.er
mai, a eu lieu l’ensevelissement de Genre
Catherine veuve Canal, mère du Podestà
de Saint-Martin et Bovil.
M. Gaydou a présidé le service funèbre
à la maison de la défunte et le pasteur
Micol au cimetière. Une vraie foule est
accourue pour témoigner.de la sympathie
à nos amis en deuil. Quelle tristesse de
sopger qu’un des fils est en voyage, depuis
l’Amérique, dans l’espoir de revoir sa
mère ! -•
Que Dieu soutienne ces frères dans leur
épreuve. . i m,.
PRALI. Dimanche, l.er mai,' la Jeunesse
de Prali a inauguré le drapeau de son
Union Chrétienne par une .cérémonie simple et solennelle à la fois, à laquelle ont
pris part, avec la population, les autorités
locales, le Pasteur et le Consistoire de Rodoret. M. A. F\ihrmann,-pasteur et président de l’Union, a ouvert la cérémonie par
un cidte de circonstance, et ,a présenté le
beau drapeau décoré des insignes unionistes entourées d’edelweiss. M. Attiüo JaUa
a apporté les salutations des Comités Unionistes et des Unions des Vallées et a signalé ensuite, dans son discours d’inauguration, les trois symboles représentés
par le drapeau, ceux de la patrie, des Vallées Vaudoises, des Unions, et rappelle les
trois grands devoirs qui en découlent : la
solidarité nationale, la dévotion pour l’église
et le peuple vaudois, la fidélibé aux principes des Unions.
Après quelques mots de souhait de M.
Bynard, pasteur à IRodoret, et de M. Vittorio Pons, au nom de la Pra del Torno,
.^ pn cortège sjest achenüné vers le monu-|
ment des Caduti, aux pieds duquel un bou
?■' ■ îi' ■ ■ ,
quet de fleurs a été déposé, pendant que
les Uhibnistes, sous la direction de leur
vaiflant Président, entonnaient avec beaucoup d’entrain, de force et de sentiment
le Cantique d’Arnaud. Enfin, l’Union a offért^àux, inémbnes.et aux invitfe une cordi^e réceptiop dans son local, gracieusement décoré dé guirlandes et de fleurs des
Alpes. Reporter.
(RODOEET. Samedi, 23 avril, a eu lieu
l’ensevelissement de Marianne Genre, veuve
de Panden Balme, du Champ du C3ot, décédée à l’âge de 73 ans. Notre sympathie
est assurée à la famjlla.
— De culte du dimanche 24 avril a été
présidé par M. le candidat en théologie
Silvio Long, que nous remercions pour sa
visite et sa bonne prédication.
SAINT-JE3AN. Nous devons enregistrer
deux décès, cette semaine : celui de Bersandi Marguerite née Gaydou, survenu le
27 avril, aux Nazerots, entrée dans son
repos à l’âge de 56 ans. Un long convoi
funèbre accompagnait sa dépouille mortelle
au cimetière, jeudi dernier. ,
Samedi 30 avril a eu. lieu» à Briquéras,
l’ensevelissement de Jahier Louise feu Jean,
âgée de .06 ans, priginaire de Pramol.
Notre sympathie est assurée aux familles en deuil.
— Dimanche, l..er mai, la chaire a été
occupée par M. le pasteur émérite B. Revel, qui donna un excellent sermon sur la
parabole des talents. Nous le remercions
bien sincèrement.
VILLAR. Le dimanche 24 avril dernier,
à |14 h. 1|2, nos trois Unions féminines :
les Mères, les Jeunes Pilles et les Cadettes,
eurent,, toutes ensemble, leur séance de
clôture. Et ce fut une des plus belles réunions du genre auxquelles nous ayons eu
le privilège d’assister. Au premier rang
du bel auditoire de 110 personnes représentant tous les âges, depuis la fiHette de
7 ans jusqu’à la grand-maman plus qu’octogénaire, se distingue le groupe des 14
jeunes fiUes récemment reçues dans l’église;
et auxquelles les sœurs aînées désirent sou-»
haiter la bienvenue. Il va sans dire que
toutes portent ■— et d’une façon impeccable ■— le beau costume vaudois.
Après le culte, présidé par le Pasteur
(textç Ephés. VI, 10 : « Fortifiez-vous dans
lé Seigneur »), la parole est donnée à M.Ue ■
Elise Meynier, secrétaire du Comité National, expressément venue au milieu de nous
pour faire sa visite officielle à l’Union des
Jeunes Filles. C’est à ces dernières que
M.lle Meynier s’adresse surtout dans son
excellent discours ; mais les Mères se montrent tout, aussi vivement intéressées que ^
les jeunes. M.me Soulier, présidente de a
l’Union des Mères et des Jeunes Filles,
après avoir remercié M.lle Meynier pour
ses bonnes paroles d’exhortations et d’encouragement, adressa un message spécial
aux 14 jeunes, recrues.
On passe ainsi à la seconde partie de la
fête, avec un magnifique programme de récitations, intercalées de beaux canti- '
ques : le tout fort bien approprié à la '
circonstance.
La troisième partie, avec l’indispensable
tasse de thé bien garni, n’est pas moins
appréciée que les deux premières, comme
on le conçoit aisément. Il est 17 h. quand
on se sépare, après un dernier cantique et
uné dernière prière, mais piersonne, S. coup
sûr, n’a trouvé le temps.trop long,. Un gros
merci à toutes nos sœurs quii ont contribué
à nous procurer cette fête inoubliable, et
nominalement à notre dévouée présidente,
M.me Soulier, à M.Ue Bonnet, secrétaire
de l’Union des Jeunes Files, à M.Ue IDubs
qui a tenu l’harmonium, et â Mille L. Dalraas, présidente des Cadettes. Enfin, que
M.lle Meynier veuUle bien recevoir, ici encore, l’expression de notre vive reconnaissancCi Une des présentes.
I
La surabondance de matière nous oblige
à renvoyer une partie de la « Chronique
Vaudoise » au prochain numéro, e
Dans la presse protestante.
FRANCE — Le doyen des joimialistes protestants, M. le pasteur Benjamin
Couve — qui a dirigé l’espace de 55 ans
consécutifs Le Christianisme au 'XX.me
siècle, l’exceUent organe des Eglises Réformées — vient d’en céder la direction à un collègue plus jexme, M. le
pasteur Paul Gounélle. Le Comité de Rédaction prend congé de l’ancien (Directeur
en ces termes, qui caractérisent toute
son activité : « Il a mis dans ce journal
toute , sa consciénce et tout son cœur. Il l’a
dirigé avec une compétence et une autorité qui se sont imposées à tous. Il l’a
gardé fidèle au meiUeur esprit de nos Eglises 'Evangéliques, aussi éloiigné des nouveautés hasardeuses que des polémiques
desséchantes, toujours attentif, selon le
conseil de, l’apôtre, à maintenir la vérité
dans la charité».
^ Tous les journaux protestants de langue
française, y compris l’Echo des Vallées, se
sont associés ou vont sfassocier à ce beau,
à cet éloquent témoignage qui n’est pas
une flatterie, mais l’expression de la vérité. Nos meilleurs vœux accompagnent le
vénéré pasteur-journaliste dans sa retraite.
Réd.
IVooyelles de la Semaine.
Italie. Ulnstitut International d’Agrîculture a inauguré, à Rome, ses séances, à
là présence du Premier Ministre d’Italie,
de ses principaux collaborateurs, des délégués à la Conférence de 32 pays et d’un
nombreux pubhc d’hommes politiques. Un
très fort discours d’occasion a été prononcé par l’hon. Mussolini, qui a exprimé
le désir que cette Conférence veuille effectivement commencer une période de collaboration internationale dans le champ de
l’agriculture..
Dans le théâtre grec de Syracuse, le vaillant helléniste Romagnoli a soigné, encore
cette année, la mise en scène des chefsd’œuvre du drame et de la comédie attiques, en obtenant de grands succès. Le Roi
d’Italie a, lui aussi, voulu donner ison approbation à une si louable initiative, en
assistant à la représentation de la Médée
et du Cyclope, d’Euripide, à la présence
de 20.000 spectateurs, étrangers en grande
^ partie, venus de tous les coins de l’Europe.
Un autre emprunt de 10 rhflliqns de dollars vient d’être lancé en Amérique et couvert en très peu de temps, en faveur de
la Société Méridionale d'Electricité. C’est
ainsi qu’après les autres emprunts déjà
conclus, nous arrivons à la somme de 160.
millions de dollars, qui représente le capital étranger importé, dans l’année financière en cours, en Italie, pour aider nos industries et radministration de quelquesunes de nos grandes villes : capital qui
n’est certainement pas étranger à la hausse
actuelle de la lire et à sa revalorisation
progressive.
Le gouverneur de la Somalie, C. M. De
Vecchi, est rentré en Italie pour un congé
de quelques mois. Pendant son bref séjour
à Rome, il a été reçu par le Président du
Conseil, auquel il a e.x]posé la situation de
notre Colonie ; il est ensuite parti pour la
capitale du Piémont où il passera, paraît-il,
ses vacances. '
— Etranger. A Paris, on a fêté récemment les 25 ans de vie politique de l’hon.
Briand, « l’homme de la paix », comme on
le nomme austi après le prix Nôbeil qui lui
a été décerné à ce titre l’année passée. Et
il démontre de vouloir l’être en effet, avec
son attitude politique générale et les efforts bénis pour la pacification des peuples
qu’il n’a jamais ménagés et qui seront
toujours plus — 'à l’avenir — ses titres
de ■ noblesse.
Le président de la république, Doumergue, s’est rendu à Marseille pour l’inauguration d’un tunnel de 7 kmi., qui doit relier, par la voie d’eau, la grande villè méditerranéenne avec tout le système de canalisation intérieure de la France : ce qui
veut dire mettre en communication directe
Marseille avec les villes maritimes du nord,
sans devoir contourner la péninsule espagnole et toute la côte atlantique française.
Un travail qiui est, comme on voit, vraiment gigantesque, qui a duré plus de 15
ans et qui a coûté 250 millions de francs.
La Commissionv préparatoire pour la Conférence générale du désarmement a fini ses
travaux à Genève. Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté, elle n’est parvenue à àucune conclusion pratique, à
cause des opinions — quelquefois tout à
fait opposées — manifestées par les délégués des divers Etats et soutenues avec
intransigeance même. - •
Après la précédente, la Société des Nations a organisé, à Genève, une Conférence
économique internationale, ayant pour but
d’étudier les questions d’ordre économiqpe
qui peuvent avoir des répercussions âur la
paiv mondiale. AuK membres de la Confiérence, qui sont au nombre de 190 et représentent 43 Etats, nous souhaitons tia
travaR profitable et plein de succès à tous
égards.
■ ¡Pour protester contre ce qu’ils appellent
« l'impérialisme des Etats-Unis » et spéciar
leroent contre leur intervention récente
dans les affaires intérieures du Nicaragua,
14 Etats Sud-Américains se sont ligués ensemble pour entreprendre, dans leur pays,
le boïcottage dès produits nord-américains.
Réussiront-ils dans leur entreprise ? Seront-ils broyés par le colosse du Nouveau
Monde ? L’avenir nous le dira.
Le plus long et un des plus grands fleuves du monde, le Mississipi, est en crue depuis quelque temps : il a même débordé
déjà dans plusieurs endroits, et la plus
grande inondation que rappelle le siède est
en plein développement. On parle de 500
morts, de 500.000 personnes actuellement
sans foyer, des dommages qui dépassent
les 500 millions de dollars, de 60.000 hommes qui travaillent nuit et jour pour limiter, au possible, les dégâts de l’inondation.
On a même pris la détermination héroïque
de faire sauter les digues du fleuve, en
amont de la viUe de Nouvelle.-Orléans, pour
la sauver eUe-même. Il paraît que l’opération, qui a été longue, et difficile et pour
laquelle on a dû employer plus de 4 quintaux d’explosifs (fulmicotón), a réussi,
et que par conséquent les préoccupations
et les inquiétudes de ces derniers jours
ont donné place à l’espoir et à la, confiance:
la capitale de la Louisiane sera sauvée !
La situation en Chine est toujours incertaine et pleine de mystère : l’on dirait
que les divers partis mesurent leurs forces, avant de se décider à bondir les uns
sur les autres. En attendant, pour ne pas
démentir leur ardeur... beUiqiueuse, ils continuent à sévir contre leurs adversaires faits
prisonniers ; c’est ainsi que le général du
nord, Ciang-Tso-Lin, a déjà fait justice de
21 des 75 communistes arrêtés dans| la Légation russe à Pékin ; il s’en est débarrassé
en les étranglant, après un procès qui n’aurait duré que deux heures ! p. j.
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Edouard, 2,50 - Long Frédéric, BaÎèVàterà, 2 - Pasquet Éniichetta,
6 - Constantin .Gaterina, 2 - Fornerori Emmanuel, S. Bartolomeo,
1 ~ Pasquet Suzanne, 3,55 - Pasquet Alexandre, 5 - Marttoat Davide, 2 - Bleynat Alessandrina, 2
- Gaudin Margherita, 5 - Gaudin
Maria, 5 - Simondet Pietro, 1 Gaudin Susanna, 2 - Gaudin Margherita, Bonins, 1 - Gaudin Margherita, S. Bartolomeo, 5 - Avondet Daniele, 15 - Forneron Enrichetta. Roc, 5 - Rivoir Maria, 2 Gaudin Michele, Ruà, 5,- Constantin Maria, 2 - Constantin Giovanni, 2 - De Pasquale Carolina,
3 - Gaudin Alessandro, 10 - Con• stantin Edoardo, 15 - Gardiol Francesco, 2 Gai'diol Federico, 2 Bleynat Virginia, 2 - Pasquet Giacomo, Grotta, 25 - Jacobin Virgiginia, 4 - Gay Lidia, 4 — Total
t>ons reçus par Sœur Alice Bemy
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M. Abramo Fôrestano, Saint-Jean
M.me veuve Jean Gay, Id.
La même, pour Teau potable
M. Senft, Montmirail
Quartier des Chabriols, La Tour
M. Paul Margiunti, fleur pour J.
Bonnet,
M .me Cargill-Comba
M.Ue Albina Tourn, Rorà, en souvenir de Ernestine Mor-el
M. Barai Giovanni, Saint-Jean
M.me Susette Di Palnia-Buffa, en
souvenir de son pèreM,me Robert-Didero, Turin
'ILrae Marguerite Armand-'Bosc-Char
roand-Bosc
Une visite de l’Amérique du Sud
M. Amédée StaUé, Cannes, en souvenir de son père
de M.me Marie Bonnet-Travers
M .me Adeline BaJd-Parise, New
M.
200,—
ÏCt
5
10,
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250,
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50,
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■» —
41,)—
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Persoz, 2 - ThA’èse Benoit, 2
C',;
■ßauiia, ^
ie'CWöl«, ib
P, Rpuéhwii, 5—5 - Bôiv
theOot, ÎO-r jii. at«M«are;Ba^é Atexis,;20 - ÎLme Garavi^p», 10 - M.
et M.nie DupcBit, ÎO M. et Mmie
Long,’15; - M,ües Vales, 5 - Mmie
Sauvan, 10 - M.me Bertrand, 5 r
M. et M.nm SerrafiBertin, 10 - M.Ue
Jouvenal, iViliar, îlO - Mi.Ue A. ,Bosio, 10 Total \ 1rs.
Cc^cté-par M^le. Madeleine Coïs^n,
C'qtinrs .V'Mjne Wel^, frs. 40.- Faraffie B. Bounou9,^ .25 - M.rae Monnet-GIdottoli, 1Ó - M-.me JaÙa, 20 Alfred Jouve, 20 - M, et .M.rae
Henri Pastre, 100 - Letizia et Aline
Ribet, 20 - M.Lle Salles Landry,,
10 - M.me veuve G, 10 - M.Üe C.
Avondet, 10 - M.me Vamery, 50 M.Ues Catherine et Suzaaine Chambón, 100 - iM. Eug. Vaucher, ,50 Catherine Malan, 10 - Jeanne Gardiol, 10 - Lina Mertz, 20 - Judith
Pasquet-Ferrei^, 10 - G. .AUasia,
10 H M.me C. P., 10 - Q A. Genre,
10 - Mjne Ck Revel, 7 - -Mjne Eynard,,5 - M.Ue Marguerite Pellenc,
15 M. J. Mac-cario, 20 - M.me
Maccario, 5 - -M. Hector Arnera,
5 - Famille B. iBounous, 15 - M.me
Suâétte ïmpoco, 10 - M. et M.me
Dahon, 10 -. Anonyme, 20 - M,Ue
Madeieiùe fâiifesoin, 30 — Tbtal frs.
* * #
3S1,—
687,
Nous avons reçu de M. G. Borsetti, sur son
d^art.de Saint-Jean, un titi’e de 200 Ures du
« Prestito del Littorio », pour le Refuge.
Abonnements payés et Dons.
(Le chiffre entre parenthèse rdprêsente fedori).
1987 : IHëynat Jeanne, Pomaretto - Long
Michel Henri, PrâmoUb - Balmas Jean, Id.
- Sofia Servettaz, Savtina (5) - Corsam
Emüio, Messina - Œtostan, .frères, Praii Henry Travers, La Paz - Français tnng,
Id. - J. P. Màurin, Id. - Alexandre Pastre,
Id. - Ehsée Bonjour,. Id. - Susette A. Hn^n, Ccd. Valdcnse - Veuve David Combe,
Id. - Jean Pierre Long, îd. >- Louis Jourdan, Id. - David,M. Salomon, Cd. Miguelete
- Garrou Henry, New-York (reÿu L. 4D
pour 1925 et 1926 ; manque 10 lires) - Eynard D. P., Qeveland - Pascal J. Pierre,
IRidaretto >- Jean Long, Angrogna - Berthod Alexis, Courmayeur - Lidia Pbns, Angrqgna - Michelin Prêdéric, Riclaretto (1)
- Genre J. Pierre, Bovile - Peyrot Lydie,
Paetto - Genre Henry, 'Bbvile (2) - Ribét
Pierre, Id. - Peyronel J. Sîlas-, Riclaretto
(2) - Ferrier Henry, Id. - Bounous Au
. guste, Jd. - Vinay 'Leonardo, Id. (2) - Clot
Alexandrine, Id. - Peyronel Henriette, Id.
- Bounous Albert, Id. (2) i- Ferro César,
Traverse - Peyrot Giovanni, Bovile - Peyran Marie, Id. - Qlot Pietro fu Pietro, Riclaretto - Bounous Catherine, Id. (2) - Perrier Catherine, Id. - Peyronel Élise, Id, Aline Peyronel-Pascal, Id. - Brès, Laurent,
Id. (2) - Tron Enriico, Ferrerò - 'Genre-Bert
Henry, Bovile - iPeyran, Riclaretto (2), Bounous J. Pierre, Id. (1) - Peyronel Alexandrine, Id. - Catherine Bounous, Id. Catherine Peyronel, Id. - Bounous Jean, Id.,
et 1926 (1) - Viglielm - Jules, Id. (1,50) Bounous Henry, Id. (2) - Clot Antoine, Id.
- Peyronel Frédéric, Id. - Peyronel Jean,
Id. - Clot Marie, Id. - Massal-Poët Marie,
Faetto (1) - Avondet Madeleine, Prarostino
»• Jacques Martinat, Eocheplate.
(A suivre).
L’abonnement de M. Micol Henry, de
ChampHla-Salse, payé pour 1928, doit être
attribué à MM. Tron et Micol, Alassdo,
pour l’année 1027.
Pubblicità a Pagamento
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
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PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Bqnià,: 3 Maggie da Genova, 4 da Napoli
per New-York.
Auilio: -20 Maggio da Genova, 21 da Napóli per New-York.
Per il SUD amebica
America: 6 Maggio da Genova,
7 da Napoli
per Bàrcelietia, Dakar .(ev.). Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Taormina: 18 Maggio da Genova
19 da Napoli
oer Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Wttöirlbt 25 Maggio da Genova
^ 26 da Napoli
jqr Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
iuenos Ayres.
Per U CENTRO AMERICA
E SUD PACI Eleo
Venezuela: 19 Maggio da Genova
20 da Marsiglia
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curasao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil,Callao, Moliendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaíso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Caprera: 25 Maggio da Genova
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (èv.), Porto Said, Suez (ev.), Aden (ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.), Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. L, in tutte le principali città deiritalia e dell’estero.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardioi.
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l’intestino, ma lo regola.
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L’azione che svolge il perbor e
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SALItlNA M. À. rende immuni
da germi le acque potabili sospette.
Quindi previene molte rnalattìe,
che spesso si procacciano bevendo
tali acque.
Inoltre la SALITILA prepara la
più deliziosa acqua da tavola» alcalino-Ìitiosa» con spiccata azione digestiva rinfrescante«
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« mio stomaco a funzionare perfettaIdeamente, la trovai disinfettante» rin« frescante, dissetante, diuretica. Non
« usate (lettori) altre acque ma usate
« solamente la SALITINA se vedete
« avere ottima salute ».
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