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‘^^ixaate-qiiatrieme année - !A"«o VI».
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N» 27
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUB VENDREDI
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PRIX D’ABONNEMENT 1 Par an Poor A noir
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,—
Etranger (y compris les deox AmériqDes) . . 24,— 12,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . » 22,—
On s'abonne: à Torre Pellke, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM, les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’idresaer ; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoh, professeur,
Torre Pellke — pour rAdminlatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre PelUce.
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Tout changement d’adresse coûte jîo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vt> Lé Numéro: 25 centimes ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louanges, occupent vos posées (Phil. IV, 8)>
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Coussins et oreillers,
Ezéchiel, XIII, 17.
Ezéchiel et Jérémie combattaient la
_ ¡’mauvaise influence de soi-disant inspirés
faux prophètes». Mais l’on rencontre
^Actuellement encore un aussi fâcheux état
;^d’esprit. .
Nous éprouvons de la répugnance pour
l’effort, nous recherchons la tranquillité,
^^iious nous abandonnons volontiers à une
ilouce somnolence de i’âme et de la cons^cience. Notre piété est ainsi, souvent, faite
^,,;de coussins et d’oreillers, tandis que le
'ï'Xhrist n’avait pas un lieu où reposer la
tête et qu’à sa suite des François d’Assise,
des Pierre Valdo, des Sadhou SundarSingh,
çant à leurs aises, n’envisageaient
^aucune limite possible à leur consécration,
î^aucun marchandage possible dans le don
¿qu’ils avaient fait d’eux-mêmes.
fiS»' Ces oreillers, ces coussins, dans l’ordre
i^'spirituel, ce sont d’abord nos illusions':
' Jfpareils au pharisien de la parabole, nous
filous croyons en bonne forme religieuse;
¿•pareils aux membres de l’église de Lao¿-dicée, nous nous figurons être clairvoyants,
-■riches, bien vêtus. Nous sommes de braves
%ens, n’est-ce pas? donc tout est bien.
.Et c’est un doux oreiller que cette foi.
syilusion ! Que Ja._voix de Qieu. retentisse
très fort, nous secoue de notre torpeur.
Malheur à ceux qui se figurent être bien
portants quand ils sont malades! Malheur
Ig; à ceux qui insensibilisent leur conscience!
g Malheur à ceux qui se fabriquent des
1 coussins et des oreillers!
Ce sont encore nos excuses, pitoyables
balbutiements par lesquels nous essayons
f de justifier notre conduite: «Ce que je fais,
les autres le font bien ». — «Je suis fait
|fcomme cela». — «Je n’ai pas le temps».
— «Je devrais, mais je ne puis pas».
^, Arrêtons ce flot de paroles qui étouffent
* la sincérité. Dormir pendant que Jésus
veille et prie, et connaît les angoisses de
^ Gethsémané sous le poids de la souffrance
f. et du péché des hommes. La diane des
^ aurores de Pentecôte, la trompette des
^ matins qui viennent, la sonnerie du réveil
retentissent et nous nous complaisons dans
;; l’hypocrisie des excuses, des prétextes,
des circonstances atténuantes. Jetons au
loin ces maudits coussins et oreillers. Ce
n’est point l’heure du sommeil.
Notre vie morale et spirituelle estencore
faussée, paralysée par des protestations
étranges: Dieu se trompe d’adresse quand
il nous reproche notre inaction: qu’il dise
ses «malheurs à vous» aux non croyants,
> aux péagers, aux gens de mauvaise vie;
mais nous accomplissons nos bonnes
œuvres, nous croyons, nous donnons.
* Notre nom est sur les listes de souscrip|i, tions, nous occupons notre place régul lièrement au temple, nous prions quoti. diennement, nous communions à Noël,
ijj,, à Pâques et à Pentecôte. L’accomplisse^ ment de ces « devoirs religieux » peut
cependant provoquer la léthargie de notre
fi, âme. Dieu est plus exigeant. Il ne regarde
i pas à l’extérieur seulement. On peut
i, s’étonner de la répétition de pieuses lita
* nies et se griser de musique sacrée, mais
^rJésus dit: «Ce ne sont pas ceux qui disent
* Seigneur, Seigneur » qui entreront dans
Pv le Royaume des deux, c’est celui qui
fait la volonté de mon Père, Aimer le
» Christ sans lui obéir! oreiller pour notre
^âme; croire à Dieu sans faire sa volonté!
coussin pour notre conscience; repentance
sans conversion! amour de Dieu sans
amour du prochain, contemplation de la
croix de Jésus sans acceptation par nous
de porter notre croix; tout cela: oreillers
et coussins qui provoquent le « Malheur
à vous» que faisait retentir Ezéchiel.
La religion a été appelée par ses adversaires: l’opium des peuples; il peut y
avoir certaines façons de comprendre la
religion qui font, en effet, dépérir les âmes.
Le christianisme, et avant lui la religion
des prophètes hébreux, ont un tout autre
caractère. L’esprit de Dieu est une puissance, une fermentation, un mouvement
en avant, un vent qui passe très fort et
purificateur, une intensité de vie. Ce n’est
pas dans le christianisme que l’humanité
trouve son repos; il la tourmente, au contraire, l’aiguillonne, l’entraîne plus haut
et plus loin. Devant le Dieu du christianisme, il est impossible de se laisser
vivre paresseusement «mollement étendu
sur des lits d’ivoire », comme l’écrit
Amos, ou « sur des oreillers et des coussins», comme le dit Ezéchiel. La rencontre
avec Dieu fait au contraire sursauter la
conscience, flamber l’enthousiasme, embraser l’âme.
Nous soupirons après un lieu de repos!
Mais nous pouvons bien reprendre la
parole de Michée: «Ce n’est pas ici un
lieu de repos ». Il viendra le moment
« où nous nous reposerons de nos travaux »,
là-haut dans la demeure du Père. Mais,
dès maintenant, soyons en joie, car s’il
ne faut point d’oreillers et de coussins
dans notre vie religieuse, c’est parce que
nous avons pris le joug du Christ, un
joug doux et léger; c’est parce que nous
allons vers le Christ qui soulage les
chargés et les fatigués et leur donne sa
paix. D. V.
¥'■ (L’Eglise Libre).
.a
<£e devoir T'^iecteur,
De notre « électeur paroissial », bien entendu, q!ui garde encore tous ses droits.
C’est donc un privilégié, par les temps
q(ui courent, où la liberté de l’électeur en
général est singulièrement limitée. 11
garde tous ses droits, disons-nous, mais il
faut nous hâter de lui rappeler une vérité
élémentaire : un droit, quel qu’il soit, est
lié à un devoir, suppose un devoir, amène
un devoir. Or, dans l’espèce,' le devoir de
l’électeur est de voter. C’est simple comme
bonjour, n’estrce pas, mais notre électeur
paroissial fait semblant de ne pas comprendre et il s’obstine à ne pas voter, depuis tous les temps, depuis... toujours.
Vous dites que j’exagère. Oui ? J’en appelle aux présidents de consistoire de toutes nos paroisses des Vallées qui viennent
de présider les élections des membres de
notre « Conférence de District » et du Synode. Nommez-en une seule où le nombre
des votants ait dépassé le 25 ou le 30 0/0
des électeurs inscrits. Je connais, de très
près, une grande paroisse où l’on ne s’œt
même pas rapproché de ce modeste pourcentage. 11 en résulte que les délégués
élus par 40 voix, 25 voix ou même dix à
quinze voix, dans les petites paroisses,
alors que les électeurs se chiffrent par
trois ou quatre cents dans les grandes et
par une bonne centaine au moins dans les
petites; il en résulte, dis-je, que les délégués choisis ne sont les mandataires, au
fond, que d’une fraction de l’église qu’ils
vont représenter, ce qui n’est ni flatteur
ni encourageant pour eux.
11 y a donc là quelque chose d’anormal
qu’il faudrait corriger, et ce quelque
chose d’anormal se trouve entièrement du
côté de l’électeur de mauvaise volonté. Nos
élections de peiroisse se font généralement
à l’issue du culte principal, dans le but
d’exiger de l’électeur un minimum de dérangement : il s’agirait le plus souvent de
s’arrêter quelque quinze ou vingt minutes, jamais plus d’une demi-heure pour
l’accomplissement d’un devoir. Eh bien!
qu’arrive-b-il ? Le pasteur qui a devant
lui une bonne assemblée, la voit se disperser, se fondre tôt après la bénédiction
et il ne reste, pour voter, que ceux qui
prennent leur tâche d’^ecteur au sérieux
—’ je suis tenté de dire les naïfs — toujours à peu près les mêmes. J’aime à
êroire que ceux qui s’en vont, sous le
‘'"futile prétexte qu’ils n’aiment pas se mêler d’élections (!), nmiÿ fen rêalté parce
qu’fis ne veulent pas se déranger, ne songent même pas qu’ils manquent par là
d’égards envers celui qui les avait convoqués et envers ceux qui auraient dû
pouvoir compter sur leurs suffrages ; ils
ne songent même pas que leur abstention
voulue dans une élection quelconque pourrait avoir, éventuellement et indirectement, des conséquences regrettables pour
l’église dont ils font partie et qu’ils aiment, malgré tout. Dieu me garde d’insinuer que celui qui ne vote jamais est moins
bon chrétien que celui qui vote; mais je
soutiens que, toutes choses égales d’ailleurs, il est moins bon paroissien.
Supposez un instant une chose impossible, vu la constitution éminemment démocratique de notre Eglise ; supposez que
nos Autorités ecclésiastiques, nous menacent un jour de nous priver de nos droits
d’électeurs ! Vous entendez d’ici les hauts
cris qu’on jetterait, et les premiers à protester seraient précisément ceux qui n’en
usent jamais. — Pas de ça, diraient-ils,
nos droits sont intangibles, n’y touchez
pas ou gare. — Tant il est vrai, dirait
l’autre, que l’homme est pétri de contradictions. — Mais, réplique-t-on, si l’électeur se dispense facilement de prendre
part aux petites élections : des délégués
à nos assemblées, des anciens, des diacres,
etc., vous le trouverez fidèle au poste, dans
les grandes occasions. Vienne l’élection
d’un pasteur ; qu’une question quelconque,
susceptible de troubler l’église ou de porter atteinte à ses droits, surgisse et voilà
sur pied, prêts à la lutte, les électeurs,
tous les électeurs, même ceux qu’on ne
voit jamais dans nos assemblées. On a vu
ceci, on le verra probablement encore :
des gens se moquant comme de l’an quar
rante de la marche des églises, de ses
conducteurs, de ses institutions, prendre
fait et cause pour un individu qui milite"
dans leur parti politique et combattre,
par tous les moyens, un homme ou des
hommes auxquels ils n’ont d’autre repro
che à faire que celui de ne pas être affiliés à leur parti ou à leur coterie. Des
choses mesquines qu’on fait partout ailleurs, mais qu'il ne faudrait jamais voir
dans les affaires de l’Eglise. Il ne s’agit
cependant pas de leur en vouloir : ils font
leur métier, après tout, et sont loin de
constituer la majorité du corps électoral.
Laissons donc les politiciens.
Nous ne visons ici, que les membres fidèles de l’Eglise, ceux et celles qui souhaitent de la voir bien gouvernée, bien
représentée, de haut en bas... et qui s’obstinent cependant à refuser leur collaboration dans l’acte pourtant si simple de
déposer leur bulletin de vote à l’occasion
d’une élection quelconque, pour' laquelle
on les a préalablement convoqués. Nous
savons de nous adresser à des gens de
bonne foi, tout pétris de bonnes qualités.
Pourquoi n’en a,jouteraient-ils pas une autre ne leur coûtant qu’un tout petit effort ? Pour peu qu’ils réfléchissent un instant à ce que nous venons de dire sur le
sujet, ils s’avoueront loyalement que nous
avons dix fois raison... et qu’il faut que
cela change. j. c.
Mrences de District
2-"« DISTRICT.
Le mardi 19 juin, l’iEfelise d’Ivrée recevait les Délégués du 2™® district. La Conférence a été inaugurée à 9 heures du
soir par le culte de M, le pasteiür Eugène
Revel sur ce sujet : « Approchez-vous de
Dieu et il s’approchera de vous ». Culte
bienfaisant et de grande actualité. L'orateur a fait ressortir combien il était nécessaire que nous nous approchions à tout
instant de notre Dieu et non seulement
en de certaines occasions, comme il arrive
malheureusement à beaucoup de chrétiens
de nos jours. Comme notre tâche serait
plus aisée, les dilficultés plus faciles à
surmonter si nous étions continuellement
en rapport avec Celui qui seul est notre
guide : malheureusement nous nous laissons envahir et distraire par les soucis
de notre vie terrestre. M. le pasteur Ravel nous a montré en outre, en terminant,
que « sentir la présence de Dieu dans nos
actes, dans nos pensées, c’est sanctifier
nos actes, purifier nos pensées, c'est nous
élever chaque jour par un effort constant
sur le chemin de la sainteté », Tous
ont été édifiés par ce travail profond qui
nous a placés devant des réalités.
Après le cuRe, l’assemblée a élu : pré?
sident, M. le pasteur Eugène Revel
(Aoste) — vice-président, M. le pasteur
Bertinatti (Venise) — secrétaire, M. Giampîccdi (Milano I).
Mercredi matin 20 juin, à 9 h., la
séance est ouverte par la prière-de M. le
Modérateur-adjoint, et un cantique.
On constate la présence de 8 délégués,
5 évangélistes et 9 pasteurs.
M. le pasteur Costabel donne ensuite lecture, à l’assemblée, des divers rapports
de nos Eglises et annexes et ne manque
pas de s’arrêter très souvent pour nous
illustrer les faits les plus saillants, les plus
intéressants, qui se sont passés dans chacune de nos congrégations, dont nous suivons ainsi, pas à pas, le travail spirituel
durant l’année écoulée. C'est avec joie et
2
reconnaissance envers Dieu que nous pouvons constater que partout l’Esprit de
Dieu sonde les coeurs ,,^ tes âmes.
Un grand j>as a été Mt au point de
vue financier. Chaque Eglise (ou a peu
près) s’est trouvée en mesure de pouvoir
augmenter sa contribution annuelle à la
Caisse Centrale (nous pourrions citer quelques cas où la contribution a été doublée).
Notre reconnaissance va à tous ceux qui,
de quelque manière, ont contribué à cet
heureux résultat. M. Costabel ne manque
pas de nous faire remarquer la nécessité
d’atteindre notre émancipation financtere.
Le but est proche et il suffirait que chacun augmentât encore de 25 à 30 0/0 sa
contribution pour obtenir le rfeultat désiré.
A midi, un repas en commun réunissait
tous les Dél^rués à 1’«Hôtel Dora», et à
2 h., reprise de la Conférence. La lecture
des rapports termina à 4 h. et la parole
est donnée à M. le pasteur Bert, pour nous
entretenir de la question du «Réveil dans
nos Eglises». MM. Bert et Lupo étaient
chargés, l’an dernier, de présenter à la
prochaine Assemblée, une étude spéciale
sur ce sujet. M. Bert nous retrace brièvement l’historique de plusieurs réveils
survenus â l’étranger et s’arrête tout particulièrement sur celui qui a lieu actuellement tout près de nous, en France (dans
la Drôme).
Il nous indique ensuite quels sont les
moyens aptes à susciter un réveil et quelles sont les causes qui l’empêchent de se
produire. Nous ne pouvons pas vous
donner le détail complet de cette étudç,
le sujet nous entraînerait trop loin. Qu’il
nous suflSse de déclarer que chacun de nous
a senti la nécessité d’être le sel de la terre
et un instrument dans la main de notre
Dieu, afin d’accom,plir son œuvre ici-bas.
Nous devons préparer l’avènement de notre Seigneur pour atteindre ce but.
MVÎ. Del Pesco et Lupo et d’autres encore
nous entretiennent encore longuement sur
ce sujet.
On procède ensuite à la nomination de
la Commission de District. Sont élus :
M. Ménotti, vice-président et M. Eugène
Revel, secrétaire; et des délégués au Synode : MM. Ciro Ménotti, Paolo Hermann,
Francesco Pedrenzon, Gaspare Gandini, effectifs MM. Rosiati, Lupo, Arnoulet,
Bruno Revel, suppléants.
Une brève réunion de prière et le Te
Dernn clôturent dignement la Conférence.
Qu’il nous soit permis de remercier chaleureusement l’Eglise d’Ivrée et tout particulièrement son Pasteur M. Vinay et sa
charmante compagne qui se sont dévoués
pour nous recevoir si aimablement. Nous
sommes persuadés que chaque délégué en
gardera un souvenir bienfaisant.
E. Tabord.
« * H!
4”'« DISTRICT.
N’ayant pas reçu directement un
compte-rendu de cette Conférence, nous
nous bornons à résumer dans ses grandes
lignes celui que La Lme insère dans son
numéro du 20 juin.
La Conférence eut lieu à Naples les 12,
13 et 14 juin, sous la présidence du prof.
Théodore Irnigo (vice-président Vittorio
Laurora, secrétaire Elio Eynard). Le culte
d’ouverture fut présidé par le pa»steur de
Bari M. Gerolamo Moggia, qui donne une
excellente prédication dont le sujet : «Tu
es mon peuple» est appliqué à l’Eglise
iVaudpise et à sa belle mission.
H résulte du «Rapport de la Commission de District », lu par le surintendant
M. J. Bonnet que, malgré les difficultés
de l’heum présente, la marche de nos églises est satisfaisante, des procès ont été
réalisés et la vie spirituelle s’est intensifiée. A propos de la discussion, intéressante et nourrie, qui eut lieu au sujet
de la jeunesse et de l’attitude qu’elle doit
prendre dans ses rapports sociaux avec le
milieu ambiant où eUe est appelée à vivre,
la Conférence examine et vote l’ordre du
jour ci-après, présenté par M. Paolo Bosio ; « La Conférence du 4™® District,
après s’être arrêtée longuement à discuter les différents problèmes concernant
la jeunesse évang©lique> et en particulier
ceux qui ont trait à la farmation de nouvelles famiUes ; invite le Vén. Synode à ^ •
étudier la questiwi des mariages mixtes, i:
afin de fournir aux Pasteurs de® directives plus uniformes sur la conduite à tenir ^,
dans les différents cas qui se présentent ».
La lecture des rapports particuliers des
différente Eglises et stations du District "
'laissa l’impression que, partout, des Ab ru-1
ce® â la Calabre, notre Eglise s’est affir
mée et que le travail accompli — avec ab- *
négation et zèle --- par tous les ouvriers
a été béni. :
La Conférence a une longue discussion »
au sujet du fonctionnement et des attrit- ,
butions des Commissions de District et
reconnaît la nécessité d’une décentralisation dans son activité et d’une plus grande
coopération des autres menabres avec le
Surintendant.
Sont élus, pour la nouvelle Commission
de*^ District ; MM. V. Lawora, vicei-prési-..
dent; David Forneron, secrétaire ; et
comme députés au Synode : MM. Giuseppe
Mantelli, ingénieur, E. Trinchera et Alfonso Alessio.
Ne pas oublier la chammnte soirée offerte aux membres de la Conférence par
la Société des Dames, « egregiamente diretta dalla sig.ra Forneron», ni les attentions délicates dont ils furent entourés
pendant leur bref séjour à Naples par le
pasteur Forneron et son Eglise. «Une
pensée d’affection et de sympathie chrétienne va au Modérateur de l’Eglise, dont
on lit un message vibrant et pour lequel
de ferventes prières sont élevées à Dieu ».
R PUR QRTïURT.
La semaine dernière, par une magnifique journée d’été — grâce à l’amabilité
de M. le doct. Charles Cardon — le Comité Directeur du Jardin Rostania, a eu le
plaisir de faire, en auto, une tournée botanique à Pra Catinat et même jusqu'au
Col des Fenêtres, en parcourant la belle
route militaire.
nirent de très intéressantes informations
sur cette nouvelle institution, la première
en son genre, en Italie.
Toutes les personnes qui visiteront cet
établissement auront certainement des paroles d’admiration, de louange et de reconnaissance pour le sénateur Agnelli qui,
avec sa générosité habituelle, va large
La cueillette de plantes et fleurs, faite
surtout par MM. J. P. Massel et Albert j
Bleynat, a été bonne et va enrichir la '
collection de la Rostania.
Avant d’arriver à Pra Catinat, nous
eûmes l'occasion de visiter le grandiose
Sanatorium populaire que fait construire
M. le sénateur Agnelli.
L’immense bâtisse, qui pourra accueillir
150 malades, est presque terminée, pour
ce qui concerne la maçonnerie.
Nous eûmes la chance d’y trouver te
vaillant entrepreneur M. l’ing. Emilio Giay,
de Turin, ainsi que l’architecte Emilio
Decker, auteur du projet, qui nous four
ment contribuer de la façon la plus pratique à la lutte contre la tuberculose.
Il faudrait que son noble exemple fût
imité par d’autres riches industriels, ici et
ailleurs.
M. le doct. Guido Malan, le vaiUant
champion de la lutte antituberculeuse a
bien voulu nous remettre le cliché que
tous nos lecteurs admireront.
Ajoutons, en terminant, que le docteur
du Sanatorium, sera notre jeune ami
M. Italo Mathieu, à qui nous souhaitons,
dès à présent, beaucoup de ¡succès dans
sa bienfaisante carrière. Un des quatre.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO OOOOOOOOOOOO
AÜX JEÛNES FILLES.
La dernière Convention de Dieulefit a
fait, dans ses entretiens, une large part
à la jeunesse des deux sexes. Voici, d’après
La Voix des Alpes, l’engagement pratique
qu’y ont pris les jeunes filles chrétiennes
présentes à l’assemblée :
« Nous étions une armée de jeunes et on
ne nous oublia pas à la Convention. Des
réunions de jeunes gens, présidées par
M. Arbousset, eurent lieu pendant que
M.lle Naville, de Genève, groupait las jeunes filles. Nous n’oublierons pas les paroles
de M.me Van Berchern nous racontant la
vie de sa fille Renée de Benoît, et tandis
que la jeune fille semblait revivre et se
dresser devant nous comme un modèle â
suivre, sa mère nous paraissait incarner
la femme louée dans la Bible. Aussi, devant de tels exemples et placées en face
de nos responsabilités de jeunes filles chrétiennes, fûmes-nous nombreuses à signer
la carte suivante :
Je veux lutter contre VimmoraUté sous
toutes ses formes. Je réprouve en particulier le flirt qui gaspille ce que le cœur
a de plus prédeux à donner.
Je sais que la femme a une grande influence sur l’homme. Je me refuse donc à
suivre une mode provocante et qui diminue
en moi le sentiment de la dignité et celui
de la pudeur.
Consciente de ma ¡responsabilité et persuadée de mà grande faiblesse, fai pis ces
résolutions en demandant à Dieu la force
d’y demeurer fidèle.
Je m’engage:
1“ A porter des jupes, manches, décolletés,
décents ;
2" A ne pas faire usage de fard ;
3* A ne pas fumer.
Il fut aussi question des cheveux coupés,
de la danse, et, quoique ces deux choses
ne soient pas mentionnées dans la carte
d’engagement, nous les jugeâmes non
moins condamnables que le reste.
Jeunes filles qui lisez ces lignes, vous
comprendrez, nous l’espérons, qu’il n’était
pas déplacé de s’occuper de telles questions
à la Convention, et vous voudrez, nous en
sommes sûres, vous joindre à nos sœurs
de Suisse et de France pour réagir contre
tout ce qui peut vous avilir et en même
temps abaisser le niveau moral de la société dont les femmes sont responsables... ».
Institutions Hospitalières Vandoises.
Nous avons reçu pour l’Orphelinat les
dons suivants comme fleurs « in memo- ^
riam» du regretté 'M. Rémy Ricca: Famille Arias, L. 10 — A. Vinçon, 10 — Pac
miUe Pellenc, 10 — N. et T. Balma, 10 —
Famille PeyrotlCesan, 10 — Famille Coïsson, mteionnaire, 10 — Famille Pons-Karrer, 10 — FamiUe Beux, 10 — FamiUe
Goss, 15 — Vola-Cotta-Morandini, 15 —
Famille Ernesto Rivoir, 5 — Famille G.
Long, 5 — Madeleine Revql, 2 — Emilie
Gay, 10 — Rosa Rostan, 5 — CoïssonPlanchon, 5. — Total L. 137.
CHRONIQUE VAUDOISE
Société d’Histoire Yaudoisep
Nous publions, en guise de reçu, la tre
sième liste des collectes faites dans no
églises, à l’occasion du 17 février, en fa
veur de notre Société : Rodoretto, L.
— Paierme, 38,50 —^'Brescia, 16 — Mas^
sel, 20 — Bobbio Pellice, 25 — Villasecej^
84,15 — Milano, Via Fabbri, 80.
Le Président : David Jahibb.^*
» «
KOSARIO TALA. M. Théophile Rost
nous donne, dans une letttre, force déî
tails sur la culture du blé et des autre^
denrées, sur le coût de la main d’œuvria
toujours plus élevé, sur le prix de venté^
et de revient des produits de la Colonie,^
Tout autant de choses assurément inté^
ressantéS, mais qu’il nous faut sacrifier,J
faute d’espace. Par contre nous nous
jouissons avec nos chers colons de ce que|i
« la moisson de cette année ait été extrar'^
ordinaire; voilà plus de 30 ans, au dir^
de quelques colons, que l’on n’a pas vd’|
une récolte aussi abondante ». «-Un champ^
de 13 hectares a donné 220 quintaux ».^
Voilà des chiffres qui font venir l’eau à laVîl
bouche à nos petits cultivateurs de RiV^
doret ou du vallon du Pra-du-Tour !
IVonyelies de la Semaine.
41
«1
Les mutilés du Haut-Adige — mutilés f
de la dernière guerre, où ils ont combattu'
pour l’Autriche, mais qui ont été accueillis
dans notre « Association nationale des Mu- ^
tilés » — se sont rendus le 1®’’ c.,, à Rome, v,;
dans le but de visiter la capitale et remercier le Gouvernement de leur avoir accordé la même pension qu’à tous leurs confrères,
anciens combattants de l’armée italienne.
Un acte de loyalisme, donc « un rite de
fidélité» et de reconnaissance nationale
dont la haute signification fut souhgnlée |
par M. Mussolini dans le discours de bienvenue qu’il leur adressa : « Je ne fais au-x,i
cune distinction, leur diMl, entre les citoyens des différentes provinces qui doivent (cependant), être également loyaux
et soumis aux lois de la Nation ».
- Turin et Villa Càefelnunvo oint cominéi- '’ J
moré, le 1®® c., le premier centenaire du
grand diplomate Costantino Nigra, qui fut '4^
le bras droit de Cavour en maintes cir-.
constances : i>our la préparation du Congrès de Paris après la guerre de Crimée,
pour le colloque de Plombières et la pré-'
parution diplomatique de la guerre du
1859, pour le mariage de la princesse Clotilde avec le prince Jérôme Napoléon, etc. f
Après le 1870, Costantino Nigra fut l’ambassadeur le plus en vue du nouveau
royaume et représenta dignement l’Italie^
à Paris, à Saint-Pétersbourg, à Londres et enfin, pendant 20 ans, à Vienne où il
était tenu dans la plus haute estime. Nigra fut un chaud partisan de la « Triple
alliance » qu’il considérait comme une ga- Î!
rentie de paix pour notre pays ; Nigra fut'
également un poète de renom.
L’assurance obligatoire contre la tuber- j,
culose, établie par un décret-loi du 27 octobre 1927, est entrée en pleine vigueur
à partir du l®"" c. La contribution de l’as- ''
suré va être perçue et englobée avec celle
de l’assurance obligatoire pour l’invalidité^
et vieillesse et contre la désoccupation. La
contribution pour le journalier de campagne sera de 2 lires par mois,
Dimanche 12 c., à l’occasion du martyre:
de Cesare Battisti, le Roi inaugurera, à
Bolzano, le « monument de la Victoire », '
et l’après-midi du même jour, le 5™® Con-^:
grès ou Conseil de l’Association Nationale
des Combattants.
A l’occasion de la grande manifestation
que l’aviation anglaise a organisée le 30
juin dans l’aérodrome de Hendon (Londres), l’aviation militaire italienne a jugé '
à propos de rendre hommage, sur place,
à la première aviation du monde. C’est ;
ainsi que 12 de nos « appareils de reconnaissance» pilotés par des aviateurs del
choix et guidés par le sousHsecrétaire Italo
Balbo, not démarré, le 28 juin, de Cento-^|
celle, pour atterrir directement à Londres,.
après un vol superbe. Inutile d’ajouter
qu’on leur ménageait le plu® fraternel
— ALLEMAGNE. M. Muller a enfin
réussi, après maintes tentatives inutiles, '4
à former son Cabinet, un Cabinet provisoire, affirment les journaux, vu qu’il ne
serait « qu’un compromis sur la voie de la"j
grande coalition » qui ne serait constituée
définitivement que l’automne prochain. La ^
crise est cependant résolue et ce n’était,|=
pas trop tôt. Nous verrons prochainement«
quel accueil fut fait au programme du^^^
■M
3
I • •" • -^' M • ^ . V ^ -.' f'^ J * .S * > ^ t . >
¿,^^- s
|nouveau ministère par le Parlement, qui
ireprend ses séances aujourd’hui 3 c. A!
'en croire les organes soi-disant bien inifbrmés, M. MüUer ne serait pas encore
lau bout de ses peines.
— ETATS-UNIS. Par 849 voix sur 1.100
jrotants, le gouverneur de New-York Aî|/red Smith a été désigné, au premier tour
J-de scrutin, comme candidat démocratique
^ la présidence. La lutte est maintenant
j^engagée entre Smith et Hoover, les champions des deux grands partis, et l’on ne
J saurait prévoir, d’ores et déjà, qu’ellé va
i-en être l’issue. Il n’y a rien d’impoeisible
|à ce que la grande république protestante,
^ne se donne comme président le catholirque Smith.
— YOUGOSLAVIE. La lutte de races
I continue en sourdine et* la situation voliÎ^tique demeure incertaine. Les croates
I veulent, coûte que coûte, la démission du
I Cabinet et l’on préconise la formation
d’un Gouvernement formé en majorité de
R militaires.
~ AUTRICHE. A la suite des mani|;festations anti-italiennes que vous savez,
I il y eut ces jours-ci un échange de messaentre Mussolini et le président Seipel.
Ce dernier, ayant reconnu que la question
|du Haut-Adige ne regarde que l’Italie, et
? ayant déclaré que le Gouvernement autrit chien va s’opposer à ce que d’autres ma" nifestations anti-italiennes aient lieu à
j: l’avenir, M. Mussolini ordonne à notre
I Ministre à Vienne de reprendre la direcition de la Légation. Les rapports entre
les deux pays vont donc reprendre dans
une atmosphère de cordialité.
— La tragédie du pôle. Les dernières
nouvelles ne sont guère rassurantes car,
malgré les efforts héroïques des nombreuses expéditions de secours italiennes, norvégiennes, suédoises, françaises, russes,
etc., on n’a aperçu, jusqu’ici, ni le groupe
Mariano (le groupe des trois marcheurs)
^ ni le groupe des sept demeurés sur la
charpente de l’aéronef, ni les membres de
l'l’expédition Amundsen dont on n’a plus
I de nouvelles depuis plus de quinze jours.
!?:■ Il y a plus : l’aviateur russe Babuskin,
parti d’un navire brisenglace vendredi der||i nier et arrivé près de l’île du roi Char^'les, n’a plus reparu et on est soucieux
aussi à son sujet. Les conditions des glaces sont très variables et un épais brouillard empêche souvent toute communication. Enfin la situation semble se compliquer encore et est fort critique. N’emipê..Que les _ sauveteurs. __ ne perdent pas
'’.'i'cdûrage et continuent leurs recherches
ji... avec un zèle renouvelé. Nobüe a tenu à
communiquer personnellement à la famille
if du chef-motoriste Vincenzo Pomella, que
le vaillant aviateur trouva la mort au moment de la chute de l’aéronef « Italia »
îf sur la glace. Jm.
Nonvelles religienses et faits âiYers.
Etats-Unts. «Seize nègres furent lynchés, aux Etats-Unis, l’année dernière. Cela
fait seize de trop. Comparativement aux
, autres années, ces fureurs xx>pulaires se
font plus rares. C’est un fait dont tout
chrétien se réjouira. Mais nous ne pourrons être vraiment en paix avec nous-mêmes et avec Dieu avant que cette page du
« lynch » ne devienne entièremient blanche.
« Le lynchage est une institution américaine. C’est dur à dire, mais c’est vrai. En
d’autres pays, on voit des hommes mis à
mort par la violence et sans jugement, mais
c’est dans notre pays que ce procédé du
« lynch » se poursuit d’année en année jusqu’à présenter tous les traits d’une institution établie. Où, à part l’Amérique, des
centaines de noirs sont-ils ainsi miis à
mort ? Nous protestons, et justement, contre les pogroms des Juifs, la Terreur bolchévique et les massacres arméniens. Nous
conservons toutefois parmi nous une forme
de barbarie tout aussi abominable que les
manquements à la justice contre lesquels
nous protestons. Nos actes démentent notre
sympathie pour les minorités maltraitées.
« La Constitution des Etats-Unis refuse
à tout Etat le droit de « priver une personne de sa vie,, de sa liberté, de sa propriété, sans une procédure en règle, ou de
dénier à quiconque la protection des lois ».
L’Ecriture Sainte affirme que tous les hommes sont créés à l’image de Dieu, que tous
ont même valeur à ses yeux, et que « tout
ce que vous voulez que les hommes vous
fassent, faites-le leur de même ». Nous restons sdlidement appuyés sur la Parole divine et sur la Constitution des Etats-Unis,
en sommant les hommes et les femmes de
toute confession et de toute latitude, au
sein de la nation, de joindre leurs efforts
pour cette grande croisade : plus de
lynchage î ».
{Bulletin du Fédéral Council).
H: lü «
Russie. En exü. Nous avions annoncé,
dans notre dernier numéro, la nouvelle
reçue de l’arrestation de trois de nos missionnaires à Petrograd et de deux des
membres de cette même Eglise. Nous publions, aujourd’hui, la lettre qui nous apprit cette triste nouvelle. Une conférence
de l’Union Baptiste de la Russie septentrionale avait eu heu à Pétri^ad, en juin
dernier. Il s’agissait, sur l’ordre de la
Tchêka (G. P. Ou.), de discuter la question du service mihtaire. La résolution
prise laissait, à chacun, individuellement,
le soin de décider de cette question pour
soi-même et d’après sa conscience. Ne», frères missionnaires, qui sont les chefs de
l’Union, furent arrêtés en suite de cette
résolution. Nous ne pouvons que prier sans
cesse, pour tous les besoins qui, de toute
part, se présentent à nous. Dieu veuille
nous garder fidèles dans la prière.
« ...Je tiens à vous raconter ce qui est
arrivé à nos frères. 'A. à sa femme et quatre petits enfants. B. a deux enfants de
son premier mariage et trois du second.
C. a deux enfants, et lui-même est malade :
son pied abcède et suppure sans cesse.
D. a trois enfants. E. n’est pas très bien
non plus. Et ce que nous prévoyions depuis si longtemps est arrivé. Ils ont été
envoyés en exil et condamnés à deux ans
de travaux forcés dans la vüle de Kem,
à l’extrême nord, près de la Mer Blanche.
Nous avons, heureusement, grâce aux
dons reçus, pu les fournir de vêtements
chauds, souliers fourrés, manteaux de fourrure, capes chaudes, etc. Le 8 février, à
l’aube, on les conduisait de la prison au
train. Un grand nombre d’amis se réunirent ce matinAà, mais personne ne put
se faire reconnaître comme tel. Tout ce
qu’ils purent faire fut de passer sans bruit
le long d’un passage, retenant leurs larmes prêtes à jaillir et à remplir leurs
yeux. Les frères furent réconfortés en
nous voyant.
« Comme nous les regardions passer
tranquillement au milieu des soldats, les
paroles du prophète montèrent à notre esprit : « Semblable à un agneau qu’on mène
à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ». Les soldats, en
rangs serrés, ne nous permirent pas de
les approcher, mais nous les dépassâmes
à distance et laissâmes parler nos yeux.
Nous pûmes même leur offrir quelque
nourriture lorsqu’ils furent dans le train.
« Et bientôt le train se mit en marche
comme à l’ordinaire. Oui, nos bons frères
s’en allaient, eux, avec lesquels nous nous
étions agenouillés si souvent dans la lutte
contré le péché, eux, auxquels nos cœurs
s’étaient attachés par un profond amour
fraternel, eux, dont l’unique but de la vie
était de lutter contre l’injustice et le péché, eux, qui servaient leur Dieu d’un
cœur pur.
« Les « travaux forcés » ne sont pas
chose facile, car chacun a :sa part définie
pour chaque jour. Si quelqu’un d’eux est
malade et ne peut accomplir sa tâche, il
sera puni : il ne lui sera pas permis, par
exemple, de dormir durant la nuit dans
une chambre chauffée — c’est dire qu’il
aura à passer toute la nuit dehors, dans
le froid septentrional. La nourriture est
distribuée selon la loi : « Trop pour. mourir, trop peu pour vivre ». Si nous, qui
sommes restés en arrière, ne pouvons leur
envoyer au moins douze dollars par mois,
il nous reste peu d’espoir de les revoir sur
cette terre.
« Quant à ce qui concerne l’état spirituel de l’Eglise, grâce à Dieu, cet évènement a été comme un stimulant ; il semble
y avoir maintenant plus de sincérité et de
hardiesse. Tous comprennent que les paroles de Jésus s’accomplissent et que le
jour de ;sa venue approche à pas de géant.
« Je vous ai décrit rapidement ce que
nous venons de traverser... Souvenez-vous
de nous dans vos prières ».
(De l’Echo des Missions, de Riga).
OUVRAGES REÇUS.
Parvus ; Ver si d’occasione - Torre Péllice,
Typographie Alpine - L. 3.
Il s’agit d’une trentaine de jolies petites pièces de vers, dont la plupart sont
connues des lecteurs de nos journaux de
la Vallée, et toutes inspirées ou par des
faits quelque ,peu saillants de chronique
locale, ou par des affections de famille,
ou par la belle nature qui nous environne,
ou encore par les excursions de 1’« Uget »
dans nos montagnes. Tout autant de pièces d’actualité, riches de sentiment, pleines de brio, parfois pétillantes de malice,
mais jamais vulgaires.
Les amis de Parvus (M. 'Alexandre Pasquet) qui ont eu la riche idée de les réunir en un élégant petit volume, à l’occasion du 50™® anniversaire de l’Auteur,
ont par là droit à la reconnaissance du
public. c.
li’éteipez point l’Esprit.
' (1 Thessaloniciens V, 19).
L’expression figurée dont se sert ici
Tapôtre vient de ce qu’il considère
VEsprit de Dieu comme une flamme ou
un feu divin susceptible de s’éteindre.
Cela peut s’entendre des mouvements
du Saint-Esprit dans le cœur du chrétien,
■ lesquels y sont étouffés quand il se livre
à l’influence de la chair, ou du monde,
ou,du péché (Comp. Eph. IV, 30). Mais
le sens premier que l’apôtre a en vue,
ainsi que le prouve évidemment le verset suivant, ce sont les manifestations
:de l’Esprit de Dieu dans l’Eglise, ses dons,
qu’il distribue comme il le veut (1 Cor.
XIV). On pourrait alors éteindre l’Esprit
en n’en permettant pas l’expression et
Tapplication au profit de tous, lorsqu’il
avait conféré des dons à quelque membre
de l’Eglise. On l’éteint aujourd’hui encore
par des institutions d’église et de culte
qui n’offrent aux membres vivants du
troupeau aucun moyen de faire valoir
leurs dons pour l’édification commune ;
on l’éteint par des formes invariables
qui ne se prêtent jamais au souffle divin
'de l’Esprif, infiniment divers dans ces
manifestations ; on l’éteint surtout lors" qu’on lui trace, au moyen de certaines
cérémonies réservées à une seule classe
d’hommes, un canal par lequel seul il
' doit venir animer l’église. (Succession
apostolique, intermédiaire obligé du prêtre ou du pasteur). « C’est une des prin, cipales causes de la décadence de notre
Eglise, remarque Gerlach, que l’action
•^des la'fques, l’expression des dons qu’ils
“ ont reçus de Dieu pour l’utilité de tous,
-n’a aucune sphère d’activité qui lui soit
• assignée dans le troupeau ».
y.-(Du Commentaire à\i pasteur L. Bonnet).
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Tommaseo.
On a remarqué bien des fois que certaines gens, toujours les mêmes, vous rencontrant dans la rue vous saluent de loin ;
d’autres en vous frôlant ne vous voient
pas : ils sont concentrés sur eux-mêmes et
ce qui est curieux, c'est qu'ils reconnaissent néanmoins, par une aperception subtile, ceux qu’ils ont intérêt à saluer : ils
ont une vue complaisante.
Celui qui dans le monde ne vàt que lui,
en revanche se voit partout et devient multitude. L’égoïsme est un face à face qui
rappelle ces galeries de glaces, où, se promenant, on voit son image réfléchie, dédoublée et redoublée à l’infini, si bien qu’on
peut se croire dans la plus accueillante
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