1
m'
Soizante-onzième année
5 JuUlet 1935-Xm
N* 27
I
W
VENDRi®!
PRIX D'ABONNEMENTS
Italie et Colonies italiennes . . .
Etranger . . . . •
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par aas
L, 10,. 24.» 22,
Penr 6 mata
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’fc/io(Via Wlgram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAVE,D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédacttmi, à M, le Prof; Louis Micoi - Torre Pellice — pour
rAdminiairatioB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
' Pour toutes les annoncca s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centinaes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Iai nnmAro: SO eentimei O
ai
M
n
3
i
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ d^es de louange, occttpent vos pensées (Philipp. IV, 8).
POUR LA TIB INTÉBIEDRB
l’éÉiilioD ÉéliDe des eoiaflls
dans la famille.
«Ton enfant æ porte-t-il bien ? ».
2 Bois W, 26.
Pour un grand nombre, élever un enfant, c’eslt faire tout son possible pour te
voir grand, fort, en santé, joyeux de vivre. Aussi, oe qui prime tout, c’est la question du réigime, de fappétit, d^ sports,
a
du grand air. Nous voulbns, disent ces parents,, rendre nos enfants aptes à.jouir de
la vie.
Nous ne nions pas l’exoellence de cette
éducation physique, mais nous contestons
la place d’homieur que dans beaucoup de
foyers on Itai donne. S’il n’y a que cela, ce
n’est pas grand’chose, ce n’^ rien. C’est
te meilleur moyen de mancfuer le bonheur
de nos enfants.
Pour d’autres, éiever un enfant, c’est
lui créer une position enviable, afin de te
rendre utile à la société. On, veiBe avec un
soin jaloux à ce qu’il obtienne de bons
certificats et d’excellents diplômea
Loin de nous la pensée de diminuer la
valeur de rinstruction. N’est-ce pas pour
tous les parents une obligation d’instruire
leurs enfants afin d’en faire dès personnalités éclairées et intelligentes ?
Mais îe premier devoir d’une mère, d’un
père chrétiens c’est de lutter contre le péché qui 6!e manifeste sous différentes formes dans la vie de leurs enfants^ C’est
travailler à former dans leur cœur le
Christ même et les aider à devenir des
chrétiens conscients et persannéb. Il faut
nous le rappeler : Pennemii de nos enfants
comme te nôtre, ce ne sont pas tant lès
maiadiieg, les faiblesses ou les accidents,
que le péché. Le Seul' qui puisse nous en
délivrer c’est J&us,
La santé, l’instruction, la réuæite, faxgent sont de précieux serviteurs. Mais D
ri’y a qu’un ami véritable : c'est Jésus. Et
c’est à Lui qu’il faut conduire nos em
faute. Certes, nous ne pouvons pas les
convertir ; c’est F œuvre de la grâce, mais
nous pouvons les conduire vers le Christ,
tout faire (prière, exemple, paroles) pour
atteindre ce but. Je pense à ce père converti qui a pris au mot cette promet :
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé
toi et ta famiUe», et qui a vu, ¡tes uns
aprêis les autres, ses onze grands enfants
accepter Jésus pour leur Sauveur.
Le récit mentionné en tête de cet article nous montre que le prophète Elisée
pria Dieu, puis s’identifia à Fenfant de la
Sunamite et lui communiqua chaleur et vie.
Pour que nos enfants vivent véritable^
ment il faut les amener à s’identifier avec
Christ.
• •9
Voici quelques conseils qui ont fait leurs
preuves, car ils vilennient d’unp personne
qui a élevé une nombreuse famillèi.
L'Education commence au berceau. L’enfant grandissant, intéressez-vous à ses travaux, ceux de sa .imison comme ceux de
l’école. Montrez-lui que ce qu’il fait vous
touche de près et vous captive, ‘
Ayez Fœil ouvert sur les lectures de vos
enfante Que de jeunes cœurs souillés, de
jeunes inti^gences flétries à cause de tel
roman, de telle revue! L’indifférence coiipable des parents a permis à Fienfant de
les lire à la dérobée, dans un moment de
liberté, entre les heures de classe, ou dans
une cachette sûre. Dœ mots, des phrase,
ce n’est rien, direz-vous! Prenez garde,
c’est la porte ouverte vers FaMme de la
perdition.
Occupez-vous ^alenOiMit des amitiés de
vos enfants. Les amis ont une influence
sur leur développement. Ce n’est pas impunément que l’on fréquente de mauvaises compagnies. Pensiez à cette leçon qu’un
père donna un jour à sa fille, invitée dans
une maison où il n’y avait pas de piété.
Le père objecta fortement à ce qu’elle y
allât, mais la jeune file désirait beaucoup
s’y rendre, assurant son père qu'elle ne
pouvait recevoir aucun mal Le père la
pria de prendre à te. main un moTôeau de
charbon et lui demianda si elle était brûlée, Non, dit te jeune fille, mais je me suis
galia — Voilà justement ce qui en est,
mon enfant, te mauvaise compagme ne te
brûlera peut-être pas, mais en tout Cas
elle te salira. « Ne vous y trompez pas, lès
mauvaises compagnies corromiient les bonnes mœurs ».
Parents, prenez aussi à cœur les questions spirituelles relatives à vos enfants.
Ils ont une âme qui demande des soins
particuliers. Ils ont des tentations et des
luttes. Soyez leurs confidents avisés et affectueux. Je rencontrai dernièrement, en
Suilssiei, une mère chrétienne, qui me disait : « Chaque semaine je consacre une
heure à mes enfants pour m’entretemii
avec eux et leur parler de leux âme ».
Nous ne devons pas décourager Fenfaiit,
sans toutiefois le flatter, ni se moquer ou
user d’ironie, en un mot, comme disent les
Ecritures, nous ne devons pas aigrir nos
enfants.
9 9 9
C’est une glorieuse vocation que d’être
père et mère. Quelle belle tâche que de former 1a génération montante dans te crainte
de Dieu !' Parents, soyez dignes de cette
bele vocation, afin qu’un jour, vos en»
fants, puiæent rendre de vous le témoi-“
gnage que Lamartine rendait à sa mère :
«La religion de notre mère étai't, comme
son génie, tout entière dans son âme. Sa
piété, qui découlait de chacune de ses inspirations, de chacun de ses actes, de cha/^
cun de ses gestes, nous enveloppait, pom
ainsi dire, d’une atmosphère du ciel icibas. Nous croyions que Dieu était derrière elle et que nous allions Fentendre et
Le voir et converser avec Lui à chaque
impression du jour... Difeu, nous Favions
toujours vu en tiers entre notre mère et
nous. Son nom avait été sur nos lèvres
avec le lait matemeh.. Les genoux de notXe mère avaitent été longtemps notre autel familier,.. Quand elle avait prié Dieu
avec nous et sur nous, nous sentions qu’ele
avait communiqué avec sa force et avec
sa joie pour nous en inonder davantage ».
Que le Seigneur nous soit en aide pour
Féducation de nos enfants.
(Sois Fidèle). Eené Cuvaz.
Hcncontrc tlnionistè an ?ra.
Nous regrettons de devoir communiquer
à notre jeunesse qu’un télégramme de te
France vient de nous apprendre que, pomr
des raisons de force majeure, nos amils du
Val Queyras, de Briançon, Fressinièresj,
¡Meus, etc., ne pourront pas être avec nous
au Pra, ce dimanche 7 courant.
Tout en espérant de pouvoir — comme
Fannée dernière — réaliser en septembre
notre très cher préfet, nous maintenons,
pour notre part, te Rencontre fixée pour
ce dimanche, d’autant plus que notre ami,
M. le pasteur Meyer, nous permet d’espérer
qu’il sera ajvec nous au moins avec quelques « Valquesrrassins », et nous invitons
nos jeunes à y participer en grand nombre
et à sfy préparer spirituellement pour
qu’elle soit vraiment bénie pour tous.
R. Jahier.
Le ptenr JEAN BIÀNQÜIS.
Encore une famille vaudoise qui, à Fétranger, a honoré les Vallées, tout en sie ren^nt utüe, comme on a vu que Font fait,
dans le cantton de Vaud, les Vinay-Vinet,
jles Roux, les Gonin. y
Le notaire David Bianchi, de Sb-Jean,
^usa, en 1632, Camille -Guérin, fille et
^ite-file des pasteurs Bernardin et
f^Ètoiçois Clarino, originaires de Dronero,
qui desservirent pendant de longues années plusieurs! églisies- vaudoises et dauphièoisea Son prénom lui venait de sa tantes
Garaüia Guarina, réfugiée à Genève, te
fiancée de Louis Pascal, lè pasteur-martyr
de Catebre; il s’est perpétué dans 1a famille jusqu’à nos jours;. C’est de leur postérité que naquit, te 8 juin 1789, BarthéJemy, fils de Barthélémy et de Marie MarInierite Gay,
Barthélemy fit te campagne de Russie
iDus Napoléon et fut assez heureux pour
mirvivne à toutes ses privations et à ses
horreurs. Il s’établit en France et, en
mai 1818, épousa, à Nîmes, Jenny de Gignoux (1786-fl843), file de Guilauime de
(Signoux et de Jeanne Marie Sabonadière,
%emiêre héritière du nom. Il fonda, dans
cette ville, te librairie Bianquisi-Gignoux.
tBariÜiêlemy mourut à Nîmes te 26 juüfri
let 1856, laissant de nombreux enfants et
petitstenfants, plusieurs desquels ont desiservi les églises de France par tm ministère zélé et fidèle.
Un de ses petits^ils, Jean Bianqms, fut
d’abord le pasteur très apprécié de 'Marw
sauceux, puis de Rouen, jusqu’à ce que, en
1897, il se sentit poussé à répondre à Fappel de la Société de Paris, qui demandait
des mi^onnaires français pour Madagascar, où lés Jésuites s’éfforçaient de rud'-'
ner la belle œuvre des Missions anglaises,
sous te prétexte qu’une colonie française
ne pouvait être que catholique.
Le Comité des Missions accepta Foffre
de Bianquis; mais il trouva judicieux
de l’associer, dans la direction de la Société, à Alfred. Boegner,- qui risquait de
plier sous le faix. Il te remplaça même en
1898 et 1899, pendant te voyage du direc-^
teur en Afrijiue. Ce ne fut qu’en 1901
qu’il put afflér à Madagascar, pour se rendre
compte' de la lourde tâche, que la Société
avait d(û assumer. 11 en revint en 1904.
Lorsque, te 12 février 1912, M. Boegner
mourut en chaire, en pleine activité,
M. Bianquis se trouva, tout naturellement, appelé à lui succéder. Il visita le
Lessouto, puis le Sénégal, pour mieux
prendre contact avec les différents champs
de mission. M. Bianquis avait une vue
claire des situations, et il était l’homme
aux décisions fermes. Ses occupations absorbantes ne F«npêchèrent pas d’être un
merveiHeux correspondant pour les missionnaires, auxquels il voua une affection
toujours fidèle. Venu plus d’une fois aux
Vallées, il aimait à rappeler que son aïeul
était né au Sarret, te hameau qui domine
pittoresquement te beau vignoble de StJean. Il prit sa retraite en 1923, mais non
pas pour se livrer au repos. A côté de
nombreux voyages, il prépara lés trois volumes qui ont paru sous te titre : Les Origines de la Société des Missions de Paris.
Depuis quelque temps, sa santé, gravement atteinte, te retenait chez lui, où Fauteur de ces lignes eut la joie' d’avoir avec
lui un court entretien, il y a quelques
mois.
n a vu avancer le terme avec une foi vin
vante et une grande sérénité. Dieu l’a pris
à hii, le 18 juin dernier, à F âge de 81 aiis.
Nous assurons de notre profonde sympathie chrétieiine toute la famille en deuil,
et particulièrement te vénérée Madame
Bianquis, qui Fa entouré jusqu’au bout de
ses soins affectueusement dévoués.
J. J.
nnnnnnnnnannnnnnnn
Les cultes de Sainte-Gène.
La Sainte-Cène est célébrée, dans te
plus grande partie de nos églises vaudoises, à Noël, Pâques, Peutecôte en en septembre. Pour des raisons pratiques, on a
deux célébrations à chacune de ces dates.
D’aucuns pensent que les serviora de
Communion devraient être phis fréquents ;
tes plus osés arrivent à tes réclamer commie
partie intégrante de^chaquie culte.
Voilà une question qui pourrait être
débattue dans nos colonnes, mais nous ne
voulons pas nous y engager, pour le
moment.
Nous nous limiterons, aujourd'hui, à
quelques remarques sur lies rapports enp>
tre le culte et te Sainte-Cène.
J’ai souvent remarqué que ce rite est
Placé à ia fin du culte comme un appendice, avec tes résultats que l’on crainaît.
Le culte suivi de te Sainte-Gène n’offre
rien de particulier ; ü se déroule dans toutes ses parties comme les dimanches ordinaires ; le sermon a te même longueur ;
aucun éÜMnent n’est supprimé. A te fin, le
pasteur donne te bénédiction à ceux qui
ne comptent pas s’approcher de te Table
Sainte. Qu’arrive-tMil ? L’asstemblée, qui a
déjà suivi le culte pendant une bonne
heure ou plus, se lève, sort, s’en va, laissant dans l’église un tout petit groupe,
ou mieux quelques unités disi^minées dans
les bancs (1).
Le spectacle n’est rien moinsi qu’édifiant
et je me demande quelle impression doivent en ressentir le pasteur et ceux qui
sont là, bien disposés à accomplir leur
devoir.
Cette fuite, après les paroles de bénédiction précédaint te célébration de te
Sainte-Gène, est fort regrettable, et nous
aimerions que te congr^ation restât à sa
place, lors même qu’elle ne s’approcherait
pas de la Table Sainte, dans sa totalité.
Mais notre blâme va-t-dl entiêremeint à
la congrégation ? Nous pensons aux mènœ,
dont les bébés attendent à te maison, aux
ménagères inquiètes si le dîner ne sera
pas prêt, et nous n'avons pas la hardiesse
de... lancer te première pierre. D'autre
part, l’inconvéniient est grave et il faut
aviser aux moyens de l’éliminer, si l’on ne
veut pas ravaler un des actes les plus significatifs et les plus sérieux du culte
chrétien.
. Ici, comme partout ailleurs, « te critique
est aisée, et Fart est difficile», mais n’y
a-t-il rien à faire en vue d’une plus digne,
plus solennellei, plus impressive célébration
de te Sainte-Cène ?
Par le passé, un auditoire de membres
d'église restait attentif des heures durant,
et les sermons d’une heure (pour ne pas
dire de'deux heures!) ne le rebutaiiait
pas. Aujourd’hui, on ne tolère plus ces records, aussi im pasteur doiffitl ménager
(1) Ges affirmations sont peut-être trop tranchantes, quoique correspondant à la réalité, en
général.
2
L*Echo des Vallées - Veijdredi 5 Juillet 1935-XIII
son monde de façon à oe que le service
religieuix ne dure pais plus d’ime heure.
Gela est natureHement impossible, lorsque te culte se déroute, comme à l'iordinaire, et est suivi encore de la SainlbeCène.
Dès lors, si l’on veut éliminer l'inconvénient, il faut aviser aux rèmèdœ. Voici nos süggesîtions.,
L’assemblée doit assister à la célébration
de la SaiintenOène, qui n’eSt pas tôi appendice quelconque du culte. Mais il faut
que te culte soit approprié à la circons-i.
tance, qu’il ne prenne pas plus de temps
qu’un culte ordinaire et qu’il aboutisse à
la Communion comme à une conséquence
toute naturelle, comme au dénouement logique d'un drame en raccourci.
,4'Nous prêchons tant de sermona pendant une année, où l’on répète Ites mêmes
îâëes, qiùe nous n’avons pas de peine à
proposer que les cultes de Sainte-Cène
Ë»ient ^àîmplemeht liturgiques, c’est-à-dire
sans 'discours.
Des passages de t’Bcrittfe Sainte, dûment enchaîn® et brièv’emmt espliqués,
quelques prières, des morceaux de müsL
que, pourraient former la base d’un bon
culte de Commimion, réduit ainsi à une
tengueur tolérable.
Le public — cdui qui n’est pas féru de
discours ne. devrait pas tarder à apprécier ce genre de culte et à y assister,
mê^ ^il né s^ppirochait p'¿ die la Tâble
ëàînie, én màsse. Il est aisé de comprendnp^comte (àébràÜîbn de là SainteCène serait rehauæée par la présence de
tout i'àüditoîre, qui participerait au chant,
à la prieré, qui suivrait l’acte gotennel
dans un prbïorid recueillement.
Ce plan est-il realisable ?
Quelques essais bien • préparés pourraient nous le dire.
Én tout cas, dans les Paroisses que j’ai
desseîVies, j’aî habitué l’auditoire à rie
pas quitter FégMse au moment die la céîébtâtiGh dé la SaînteHCène.
Sauf érréur, cette manière de célébration iiÆuait àvâtiltâgeusénient aussi sîùr
la pàrticipatten à la Sainte-C^e.
ííóiis aimerions bilèin connaître là píenla de nés lecteurs sur cette question, et
s^ite lè désirent nous leur ouvrons notre
tr%um
Lès Sôupçdnnëux.
De héuf rait être le titre d’une comédie,
du te sujet d’tm roman : Les simpçormeux !
ïtühiour iéit tragique pourraient en colorier
les ‘scèiifis ; il en résulterait quelque chose
de ,tiès rOmanlésque, mais la réalité, je
cibié, est plus « prenante » que le roman
le plus passionnant. Car, pour peu que
nous ouvrions les yeux, ne le sommes-nous
pas toüs, qui plus qui moins, soupçomieux ?
Supposer le mal partout, avant tout, sur
tout, n’est-ce pas une attitude caractérisa
tique de l’esprit humain ? Et même, rie
pourrait-on pas dire que Lhammê éprouve
tme aorte de satisfaction maladive à aoupçénrier te mal dans son prochain ?
Je crois qu’il ne Se passe pas un jour
'Saris que nous ne nous surprenions à douter dès intentions qui ont pu ou dû ins^itër t^e 'ôü telte autre action de notre
Seiriblàbfe ; ce éfûi éSt un symptôme très
prêoccüriàrit dé notre état d'âme, de notre
Vie spirituélte ! Car, si nous ne pouvons
^^^ririer que de ïriauvaiSles intentions
chez « les autres », delà signifie que nous
corina’issànt tels que nous Sommes, nous jugeons ¡tes autres d’après notre propre
nïesuire!
SMpçomteux : c’est un mot, commait
poUriàÎbrin dire..., un mot « grisâtre » : il
éveiÉel'ldée d’riniè échine voûtée, d’une tête
courbée, de 'âèîjix yiSux S’abritant derrière
des ïunettès nOirfes, dé ‘àéux ordíEes larges,
bien ouvertes ; une mine çràifitiviê Où se
eroisèraient tes traits 'dé te. fouiriie et du
tepiri !'
Les traits de te fouine ; voir, sentir te
mal, 1a proie, là où personne ne te
supposerait.
Les traits du lapin : se cacher pour brouter l’herbe en sûreté et dire que je n’ai
rien vu, mais tout prévu !
* * «
Le soup^mi&ux ; individu qui ^urrait.
offrir matière à te satire et à la morale.;
Oe qui est naturel, car la manie du soupçon nlest-ielte pas la cause trop réelle du
malaise qui s’insinue dans nos rapports
familiaux, sociaux, religieux? Cet état
d'âme indéfinisisiabite qui règne autour de
nous, trop souvent, n’est-il pas lé fruit dece manque de confiance réciproque qui ne
produit que du soupçon inavoué, et inavouable, que noifâ n’avons pas une complète confiance en nous-mêmes ?
* * *
Et pourtant, après tout, le soupçonneux
est à plaindre, plus qu’à blâmer; il est
comme ces malades qui ne voient pas certaines codteUrs, et h'en distinguent que
quelques-iunes. Lui ne voit que te mal ; il
voit tout ndr, ü sent qu’il est pétri de
fange, que sa vie est un tissu’ de contrar
dictions ; il en a honte, il voudrait s’élever, se purifier, mais.,., qui lui donnera
les ailes de la colombe ?
Et alors, il ne lui reste qu’un moyen :
dévenir misanthrope, déclamer contre la
perversité des mceürs, se renfermer dans
Sa coquille, et répéter te geste de Pilate.
* 4: *
Les buissons épineux croissent, le® orties se répandent, les ronces se multiplient ! Le soupçonneux ne voit qu’épines,
roncieSi, orties : et pourtant, s’ü' n’aVait pas
ces maudites lunettes noires et tes regards
rivés à ses pieds, il pourrait voir, au milieu des ronces, de® orties, une timide violette qui a fleuri, et qui répand son parfum pour,., 'tes orties:! La même terre stérile a accueilli, dans son sein, lœ germes dii
buisson épineux, et ceux de la violette !
* * ^
On , a désigné, souvent, les disciples du
Christ par de belles images: ; celle de
« chercheur de bien dans son prochain »
n’a rien de poétique, niais elle me semble
juste ! Oh ! certes, elle suppose un art difficile, un but éloigné. Mais c’est te seul
mc^?en de guérir le soupçcflmeux que de lui
faire comprendre que te disciple du Christ
voir avant tout la parcirite de bien ^
qui s© trouve UMjmirs, même dans le cceuf^
Ile plus perverti. Car ü est écrit : « !
MaZtve loua l’économe mfidèle » ; évid
ment parce qu’il vit dans l’action du pé^;
cheurj malgré toutes les apparences, quel'l
que chosie de bon.
Le smpçcnmeux, au contraire, conda
tous les pécheurs, parce qu’il ne voit qui
des poutres gigantesques dans leurs yieusîiC’est-à-dirç que te Chrétien doit réalisi^
qu'il est infidèle comme l’éconcane, mais”'
qu'il y a quelque chose de bon dans Ivi et
dans son prochain. 0.
Protestants.
ï
Le Pèlerinage Vaudois en France est^
presque au complet. Le nombre des
_ crits a dépassé les 80. Ceux qui voudraient
encore s’inscrire, peuvent le faire jusqu'aiu.1
17 courant, pourvu qu’ils aient un passe-^
port personnel. “
Une réunion aura lieu au CoHège Vato^;
dois de Torre Pelüce vendredi, 5 courant, "
à 20 h, âO, à laquelle sont convoquéBi lès
«Pèlerins» et ceux qui s’intéressent à|<
rectement à l’initiative. On y exposera le
pten du voyage, tes points les plus impcov
tants de l’héroïque histoire des Protestants qui nous attendent, les monumen'fâ 'que nous visiterons. ^
* * » yj
^ Le Pèterinage Français aux Vallées V
Vaudoises arrivera à Torre Pefflice le mardi
16 jiuillet, à 19 heures. Le 17, il visiltera
te vallée d’Arigrcgne (réunion à ChanfcH
ran à 9 h. 30); le soir, à 19 h. 30, soirée
de bienvenue à l*(A.rila Magna, avec couférenc© historique. Le 18, excursion à Masse!, en autocar (commémoration à te Bal^
siUe, à II heures); au retour, visite à
gnerol (réunirin au temple, à 18 h. 30).
Le 19, visite eu autocar à Bobi et au Vilter (réunion à Sibaud, à 10 h. 30). Le soir,
soiréie offerte par les Unions Chrétiennes,
à PAuIa Magna). Le excursion au Pta.
Le 21, dimanche, culte solfflinnel' au tempe! de Torre Pallice ; à 15 h. réunion
au temple du Chabas ; à 17 heures, réo^
tion offerte par les Unions Chréti^mes de
SamibJean, A' 21 heures, soirée d’adiéu.
Le 22, à 6 heur^ départ
Nous invitons te population vaudoise, et
surtout la jeunesse, à assister tant à
l’arrivée qu’au départ de nos frère® de
Franoe, ainsi qu'aux différentes réunions.
Ceux qui voudraient se joindre à eux pour
les excursions pouvait le faire en s’insR
crivant chez IML A. Jalla, professeur (prix,
pour Masse!, L. 22 ; pour Bobi, L. 7).
COMUNE DI TORRE PELLFCE.
STATO CIVILE dal 24 al 30 Giugno 1935-XIII.
Nascite N® 2 — Decessi N» 3
PONS REÇUS
Stalé-Subilia Jenny, en souvenir de Madame SiihiMa Lydie veuve Casanova : Pbur
l’Orphelinat, L. 50 - pour l’Hopiital de
La Tour, 50.
CHRONIQUE VAUDOISE
. ANGROGNE. Le 28 juin est décédé, au
Vernet, notre frère Gaydm Jean feu Antoine, âgé de 77 ans. Un long cortège a accompagné la dépouille mortelle à notre cimetière, dimanche matin. Nous exprimons
à la famille notre profonde sympathie.
E. N.
LA TOUR. Jeudi de la semaine passée,
le Pasteur a uni en mariage ML Rostcm
Jean, des Giraud, et M.ffle Vinçon Albma.
Que Dieu bénisse te nouveau foyer.
★ Le Seigneur a rappelé à Lui Mi.me
Mondon-Casanova, décédée à l’Hôpital, où
e!ile était eritrôe, il y a environ quatre ans.
Tous ceux qui l’ont connue et ont vu ses
souffrances bénissent Dieu de oe qu’il a
rais un terme à une existence si doujtoureuBie, dan® la certitude que désormais
l’âme de notre sœur est entrée dans la demeure céleste, où elle jouit du repce promis à ceux qui ont persévéré dans te foi
et la fidélité au sein de l’épreuve.
C’est bien aussi une « glorieuse nouvelle »
que celle qu’apportait, il y a peu de jours,
un faire-part annonçant le départ pour
te IMlaison du Père de M. te capitaine: James Nisbet. Qn aurait beaucoup à dire si
l’on pouvait parler de sa libéralité, dont
ont profité largement et durant longtemps
sa paroisse et nœ institutions de bienfaisanee. Nous tenons à relever son humilité
et sa foi vivante au Christ, qui lui dictèrent oes paroles, qu’il a écrites : « Mon
vif désir est qu’on ne fasse aucune sorte
de panégyrique, mais des appels à croire .
et à se donner, sans renvoyer au lendemain, au Sauveur.
C’est grâce à sa foi, par laquelle tout
est possible, et qui est une démonstration
des choses qu’on espère, qu’il a pu tenir
vaillamment dans sa longue épreuve
Nous exprimons toute notre sympathie
à la famille en deuil, en particulier à MLlte
Nisbet, qui a constamment entouré de ses
Soins affectueux et dévoués son père, durant tes deux ans et demi de sa maliadie.
★ Lundi matin, 1®*^ juilet, te S.A.D.R.A.
{Sodetà Artistica di Bedproco Aiuto), a
inauguré, dans les saHes de Via Arnaud, 28,
l’exposition-vente des objets confectionnés
pendant l’hiver.
Plusieurs paroisses y sont repréSaitées
par des travaux poriaculiersi, et les visiteurs peuvent trouver un large choix d’artfcfe utiles ejt artistiques en même temps.
L’initiative, qui ne date que de quel'ques années, a déjà donné de remarquables résultats, grâce surtout à l’entrain de
M.He Pons-Karrer, qui a bravé les rigueurs
de Ibiver pour organiser et diriger les
jeunes de bonne volonté.
La 'colonite d’été de Pten Pra, dêpendant de te Crtrâc-Eouge de Torrre P^ce,
ouvrira ses portes te 10 courant, à 25 enfarits pauvres. Les arnis de cette excellente
In^itùtîon 9e souviendront certainement,
de lui envôÿetr teiut contribution.
MASSÉL. Le 25 juin nous avons eu la
visite d’une quarantaine de « Mères » de
l’Union de Saint-Germaîn, accompagnées
par leur présidente, M.me Ribet, par M. et
M.me Tron, pasteur.
Nous avons joui de leur compagnie et
les remercions pour leur générosité
★ Le 27'juin nous avons célébré te mariage de M. Jean Ltivoi/re, actif et apprécié président de l’Union Vaudoise dé Marseille, avec ML'lte Lina Pans, fille de notre
ancien de Baflsilte. Etait présent, entre autres, te pasteur R. Jahier, du Vilar, dont
le discours, assaisenné d’humour, fut vivement applaudi.
Aux époux, partis en voyage de noces, .
nos meilleurs souhaitst
L’Echo fait les meilleurs vœùx pour
M. Jecm Rivoire et sa compagne.
'M. RivoiPe ekt le correspondant du journal de la' part de l'Union Vaudoise de
Marseille.
★ Nous avons reçu, avec reconnai^nce,
lés dons suivants : Henri et Aline Breuza,
à l’occasion de leur mariage, L. 50 - Jean
et Lina Rivoire, à l’occasion, de leur mariage, L. 500 - Colonel Martinat, pour réparations au temple, L. 10. R.
MILAN (S. Giovanni in Cónca) . Le rapport de cette église rend te meilleur témoignage à M. te pasteur Louis Rostagno,
qui, ayant attéint la limite d’âge fixée
par nos .Règlements, va être mis à la retraite. « La dure loi de l’âge contraint
notre pasteur à entrer dans la catégorie
des retraités, malgré sa vigueur et sa
force de robuste chêne alpestre». M. Rostagno a desservi l’église de S. Giovanni
in Conca pendant six ans, et la communauté le remercie de tout cœur pour te
travail qu’il y a accompli.
PIGNEROL. Deux jeunes membres de
notre famille vaudoise viennent de nous
quitter, en même temps ; en les signalant à l’Echo, nous te chargeons d’apporter encore aux nombreux parents la sympathie de l’église.
Le 29 juin décédait subitement à l’Hôpitol - au moment où ffl sanbiait se
remettre, Lcms Cardon d’Al^aridre, à
l’âge de 22 ans ; jeûne homme travailleu r,
au caractère doux et sérieux.
Le 30 juin, à l’Hôpital Cottolengo, mourait, aprfe de longues souffrances, Eva
Martinat mariée Roman, de 21 ans. Mab
gré maintes attaques et difficultés, notre
s«œur a été « ferme dans te foi » jusqu’à
la fin. Que le témoignage qu’dlle a rendu
soit en bénédiction!
POMARET. Vendredi, 21 juin, nous
avons accompagné au champ du repos te
dépouille mortelte de notre sœur Charrier
Marie Marguerite feu Jean-Baptiste, originaire du Bourcet eti décédée aux Pons
du Pomaret à un âge avancé. Quoique appartenant au culte romain, elle avait manifesté le désir d’être ensevelie selon te
rite évangélique.
Nous renouvelons à sa file, qui habitait
avec elle, ainsi qu'à tous sesi autres parent®, l’expression de notre profonde sympathie chrétienne.
PRAMOL. Nos frères Long Barthélemy
et Emma, des Vasets, ont présenté au baptême leur chère enfant Ida, Qu’ils puissent aussi l’élever dans te crairite de
Dieu et toi donner l’exempte d’une vie
chrétienne.
★ Puisque à Pramol, comme en tant
d’autres endroits, nous désirons travailler
pOur les œuvres de l’égMse, tout en étant
pauvres et peu nombreux, nous annonçons
dès à présent que, dans te courant du mois
d’août, nous organiserons, D. v., un bazar traditionnel, qui a toujours donné une
rteoette satisfaisante. Les nombreux amis
de Pramol voudront-ils penser à nous dans
cette occasion et nous vMiir en aide?
Ils recevront l’expression de notre vive
reconnaissance.
PRABÜSHN. Un nouveau deuil a frappé
notre paroisse : Clara Romam, te filètte
du concierge de notre église de 'Turin a
été rappelée par le Père célèste. Elle avait
19 mois et faisait la joie de toute te famille.
Nous sympathisons avec nos frères dans
leur affliction et nous lès présentcais à
Dieu dana nos prières.
3
L^Echo des Vallées - Vendífedi 5 Juillet 1935-XjQI
★ Une bonne nouvelle qui réjouira tous
les Prarustinencs est que nous es^rons
avoir, prochainiemient, le téléphone à StBarthélemy,. Les Autorités nous ont promis leur concours pour l’instalation de ce
qui est non seuleraent une commodité,
mais une nécessité pour une population de
montagne, éloignée des médecins et des
centres. G. R.
BIESI. Nous glanons quelques nouvelles
dans le rapport annuel.
Les difficultés ne manquent pas, mais
nous tenons à signaler surtout les faits
encourajgeants. Tout d'abord, on a constaté
ku sein de Féglige un vrai réveil religieux,
qui s’est accentué ces derniers temps.
La chose a été remarquée par les adversaires de notre œuvre, fequels sont toujours aux aguets, ©t ils ont mis en action
tous les moyens dont ils disposent pour
contrecarrer le travail d’êvangéimtiôn.
Mais, à ce qu'il paraît, la population de
Rie^ est assez mûre pour ne pas pMer
à cause deS: menées du cléricalisme intransigeant. En effet, l’auditoire au culte du
Soir — culte d’évangélisation — a toujours
été imposant, le double du nombre des
membres effectifs de l’église.
Une preuve de la vitaüité de cette église
nous est fournie par la libéralité chrétienne : «: La libéralité chrétienne est en
honneur, malgré l’extrême pauvreté du
miMeu». Nous connaissons Riesi et nous
pouvons assurer que la plus grande partie
de la population est employée dans les miines de soufre ou travaille la terre.
Or, la communauté évangélique de cette
ville a versé à la Caisse Centrale 6.000 lires. Je crois qu’il eSt bon et bienfaisant
de signaler la chose ; cela nous aide à comprendre que le rapport n’éxagère pas en
affirmant que « la libéralité clvrétienne est
en honneur-»,
Lœ écoles primaires, pour lesquelles la
Tablé ne fournit plus les moyens, comme
éile le faisait par le passé, ont continué
leur belle et grande mission : elles ae sont
éuvertœ avec 289 élèves, et plusieurs dei-i
mandas d’admission ont dû être refusées,
faute de place.. Cela prouve dans quel®
estime sonit tenues les écoles de Riesi. Le
<5orps enseignant, au prix de grands sacrifices, est encore disposé à en assurer le
fonctionnemient.
Pendant la première semaine de juin a
©U lieu une grande campagne d’évangélisation : le pasteur local', M. H. Bert, et
M. S. Giambarresi, originaire de Riesi, pasteur d’une florissante église îtalo-amériricaine de Boston, ont tenu dix cuites.
L’aksistanoe a été des plus réjouissantes :
un ^ir il y avait environ 450 personnes,
sans compter les enfants.
Signalons, en terminant, que sept membres de cette église ont participé à la Conférence de District, à PaJerme,. Il n’y avait
qu’un seul délégué officiel'; les autres ont
tenu à démontrer qu'ils s’intéressent à
tout ce qui a trait à l’église.
Une communauté pareille a encore devant soi un bel avenir,
SAINT-GERMAÏN. La Société de Couture a fait sa prômenade annuelle à Masse!'. ï^rties m autocars et en autos, une
quarantaine de dames, et demoisefiési arrivaient bien vite à Massel, où le pasteur
dt sa femme Jœ accuéüMént avec joie. Accompagnées par M. Ricca, elles montèrent
à la Balsifie, où l’on fit honneur aux provisions apportées, et ce fut entre les deux
eaux écumantes que chacune se chercha
une place pour pique-niquer et se reposer, tout en admirant le beau paysage et
la magnifique cascade du Pis. Un groupe
grimpa au château en pèlerinage, et là
on enitonna Gloire au Dieu dlsraëL
A Mass^ les Mamans avaient préparé
un thé déhcieux, et chacune de nous y fit
honneur. On chanta quelques cantique et
on s’entretint agréablement ensemble.
Merci siurtout à M. ©t M.me Ricca pour
tour iaccueil' touchant ©t simple. Notre
merci aux bonnes Mainans. M. Ricca a
droit aussi à notre reconnaissance pour
ses informations histariqpes q|ui resteront
longtemps gravées dans notre mémoire.
Le retour subit plusieurs arrêta, pour
uouB p'ennettre de visiter les temples des
paroisses qu’on traversait. Bélte journée,
dont le souvenir béni restera dans nos
cœurs ; nous remercions ©ncone notre cher
Pasteur et sa femme, qui nous l’ont
procurée
I pmpis dD “Convitto,, dû Poiaret
Quelle bonne, réjouissante nouvelle nous
apporte YEdio du 7 juin ! Voüà 27a426,50
lires qu’un nombre assez limité de Vaudois (des commerçants, dœ industriels, des
professKMinels) ont souscrites pour combler le lourd déficit qui pesait encore sur
le « Oonvitto» du Pomaret.
C’est un exempte parlant,
II prouve que, chez noifâ, l’I^lise comme
institution est fortement soutenue par les
laïques, et que les plus prospères parmi
eux trouvent — aussi bi^ que leurs frères de condition plus modeste — lanr bonheur à servir la cause du ¡Maître.
Qu’ils soient bénis !
La Table aussi méri'te toute notre gratitude. Queiqueshuns de ses membres, en
partifcuher, doivent s’être donné beaucoup
de peine pour arriver à un pareil résultat,
et dans si peu de temps. Ce qui est certain, c’est qu’ite ont fait preuve d’une
foi' robuste.
Je me représente les actions de grâce
qui s’élèveront à Dieu au cours de la réunion du 25 août prochain, au « Convitto »
même, quand on y fera l’inauguration des
plaques « in memorialm ».
A ces actions de grâce je me joins par
la pensée, dès maintenant.
Pierre Griguo, pasteur.
New-York, 20 jmri 1935.
LE VIEUX FACTEUR.
L’histoire que je vais vous raconter
s’est passée, il y a trente-cinq ans, dans
une petite ville du Midi de la France. A
cette 'époque-là, on connaissait déjà la
bicyclette, mais il n’y avait pas bien
longtemps.
Le vieux facteur dont je veux vous
parler était un facteur de campagne. Tous
les matins, depuis des années et des années, il quittait la petite ville où était son
bureau de poste, son sac bien garni de
lettres et de journaux suspendu à scai
épaule, la lafge courroie lui barrant la
poitrine, son képi sur Foreillie et sa pipe
fumant comme une locomotive !
Il partait vaillamment, n’ayant pas
d’autre véhicule que ses gros souliers ferrés et son bâton. Il passait par des sentiers connus de lui seul, il franchissait des
haies, des ruisfaeaux, coupait à travers
vignes et champs, et quand il rentrait, le
soir, il ne faut pas croire que son sac
était vide et pfe léger que le matin, car
il portait toutes sortes de commissions et
d’envois pour lies uns ©t pour les autreSL
IMailheureusement poiur lui, son estomac
était encore plus plein que son sac !
« Allons, facteur, un coup de vin blanc...
facteur, un. verre de rouge !... une petite
goutte de Carthagène (^rte de vin ^cuit
très fort)... un verre de Frontignan (vùi
blanc de muscat, sucré, cuit), un doigt
de riquiqui <eau de vie) !...».,
De maison en maison, te facteur kcc^^
tmt, sans se faire prier, le petit verre ^
te grand verre; il avait chaud, il àVaÎlb
froid; il se rafraîchissait, il se réchadF-i
fait, suivant la saison, et son estomac eià*
IgoüflPrait ainsi toiit ce mi^ange de vin, dé
liqueur, de riquiqui, en un mot tout cët
alcool de toutes les couteure et de tous les
parfums.
Il disait, le facteur : « Bah ! ça passera
toujours, puisque je marche, je transpire,
je travaille ; je brûle .tout odfe dans mon
alambic; et avec un morceau de pain
par-ci, un bout de- saucisson par-là, ça
ne peut pas faire de mal! L’eau, c’est
bon pour les poissons, les canards/ et les
parapluies] ABons, à votre santé ©t au
revoir, les enfants et la compagnie ! ».
«A votre santé] à votre santé 1», c’est
bien une façon de parler, mais qiui n’est
pas très exacte.
En tous cas, la santé du facteur, dei
venu vieux peu à peu, finit un jour par
n’être pas très brillante. H s’aperçut que
ses jambes, à force de le porter, commenSïaient à se fatiguer et reifuslaient parfoiÉ
leur service. Alors, il lui arriva d'être
obligé de s’asseoir phisieuis fois dans la
journée,, sur les routes ou dans tes
maisons.
Un matin qu'il se reposait sur im tas
de cailloux, il vit passer devant lui pluseurs jeunes gens montés sur des bicydettes. Tout-à-coup, ime idée lui pénétra
flans le cerveau et elle n’«i. sortit plus !
«H faut que je me procure une de ces
niachines-là », se dit-il, et quand il renri*a, le soir, chez lui, il parla de son idée
à sa femnm et à ses enfants. La d^iense
étmt bien un peu forte pour la bourse
d*ün pauvre facteur, mais que faire? Si
le p^)a n’avait i>as sa byciclette, ü se verrait bientôt forcé de prendre sa retraite
et ce serait bien moins avantageux encore
que de lui laisser acheter te -v^ !
Bref, peu de temps après, le bon vieux
facteur apprenait à se tenir en équflibre
sur sa. machine à deux roues et ü finit
par y arriver, car il était très maigre, et ce n'était pas son poids qui
Ptobarrassait.
Au départ, le matin, surtout quand il
faisait beau temps, tout allait bien ou à
peu près bien. Les vieilles jambes pédalaient avec assfâ de docilité et de -vaib
lance; ce nouvel exercice avait Pair de
leur plaire. Mais te soir, au retour, c’était
une autre affaire! Les petits verres de
riquiqui ne mettaient pas précisément de
Phuite dans les rouages du vélo et Hang
^ jointure des vieilles jambes ! La tête
était beaucoup plxis lourde que te matin
et èlle faisait sauvent mine d'entraîner
tcràt l'équipage dans la poussière ou la
boue]
Et ce qui ne pouvait pas manquer d’arriver arriva î
Un soir, on trouva le -vieux facteur
éfendu Efur l'a route, incapable de se rètevér. Le vin blanc et le vin rouge avaient
prbduit leur effet ; il avait vu deux routés à la fois, au fieu d’une seule bien
droite, et il s’était effondré avec sa machine, tombant d’une façon si maJheul'^JSe, que l’une de ses pauvres vieiltes
jambes màigr®! s’était brisée d’-un coup
sec, comme un morceau de bois vermoulu ]
dfac!
Pauvre, pauvre vieux facteur cassé!
Fini, te temps de ta force et de ta
vaillance ! ;
I-e médecin, qui te soignait, n’avait pas
grand eqprnr de te racoromoder ! Je lui
demandai un jour : « Elh bien, docteur,
que devient la jambe de ce pauvre
vieux ? ».
Le médecin me répondit : « Rien à
faire! Sa jambe est perdue] C’est im
alcoolique ] ».
(L’Aurore), Hehîri Bernajxiu.
Faite et NoHvelIes.
Allemagne. Le professeur Karl Barih.
Dans son dernier numéro, la Semaine a annoncé que la Cour d’AppeJ de Berlin avait
annulé la de^tution du professeur Baiith
comme contrmre à la loi. Les amis de
l^rthj, en paiticufier PEgMue dite confessionnelle, espérèrent qu’on réussirait à retenir le fondateur de la théologie dialectique en Aleme^e, mais leur espoir a été
déçu.
La presse nous informe que M. P’-r'
ministre des sbimces et de l’instruction
publique, -vient de te mettre à te retraita Le IMlltsdhlÈis Wuihrù^ehbum
donne, à ce Sîujelfc. te commentaire
suivant : « L’Elit national-socialiste ne
durait admettre qu’un fonctionnaire «i
activité ne soit pas disposé à prêter un
serment inconditionnel de fidélité envers
te Führer et chancelier du Reich.
l’espèce, il est absolument indifférent que
les raisons de ce refus soient d’ordre refin
gieux, philosophique ou autre. Celui qui
prête sermlent en fais/ant des réserves
mentales ne pourrait affirmer qu’il sera
prêt, en tout temps et quelles que soient
les circonstances, à se prononcer sans réserve pour ite Fùhrer et l’Etat ».
B faut avxmer que ces dédterations ne
manquent pas de togiqua La mise à te retraite du profœseur Barth doit donc être
considérée comme une mœure en plein accord avec l'esprit de l’Etat totalitaire du
ine empira Elte est définitive et règle
cette affaire, à notre sens, une fois pour
toutes. L’illusttre professeur semblé, d’alteurs, en juger de même. Car, d'après
les dernières nouvelles, il vient d’accepter
une chaire que te Faculté de théotegie de
rUnivensàté de ¡Bâte lui a offerte.
(Semaine Bpligieuse).
PERSONAUA.
Notre coBi^ue d’Angrogne vient de pet^
dre son père, te capètaim Lames Nisbet,
qui a été rappelé par le Maître, après une
tengxie et pénible matedie, supportée dans
un admirable esprit de patience et de soumission à te vofonté de Dieu.
Qti? notre collègue, sa soeur et tous les
au'tres parents, reçoivent ici l'expression
de notre prcrfonde sympathie chrétienna
In «memoria» del capitano JAMES
LANTARET NISBET.
La famiglia ;
Per gli Ospedali L. 300,—
Per te Cteiesa di Torre PeHice » 300,—
Per te Chiesa di Pixnmietto » 300,—
Per l’Orfanotrofio » 100,—
Per il Cojltegio » 200,—
Per l’Ecko des Vallées » 100,—
**«
Sig.na Elena Pons, Angrogna
per te Chiesa di Ai^rogna L. 100,—
La farmlte Coïsscxni-Nisbet» pour
l’Hôpital Vaudois » 100,—
vivement touchée par te témoignage d’affection reçu à l’occasion du départ de Içur
hierwmé, remercie tous les parents et les
amis. Un remerciement spécial à Sceur Métenie Cardon et aux pasteurs IMlAf. Jifles
Tron, Guido iMii^ge et Louis Marauda,
È uscita la terza edizione di:
ERNESTO COMBA
STORIA DEI VALDESI
, Brochure L. 9 — Elegantemente rìle'^ta alla bodoniana L. 12.
Aggiornata nel testo e migliorata nell’edizione
Per riceverla franco di porto ih Itaiià (Estero
spese postali in più) spedire Vaglia alla
LIBRERIA EDITRtCE CLAUDIANA
Torre Pbllice (Torino).
GEOMETRA
PAOLO RÛSTAGN0
VIA WIGRAM. N. 6 * PIANO I*
-= TORBE PELLICË --
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
L’AVioeato gTEFAKO PEYrOT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle 13.
OSPEDALE EVANGELICO INTERNAZIONALE - Genova - cerca direttrice
evanp^lica, conoscenza lingue moderne,
amministrazione cucina,contabilità minuta.
— Per informazioni e domande rivolgersi:
Salita S. Rocchiiìo, 31 A - Genova.
4
L’Echo des Vallées - Vendredi 5 JuiHet 1935-XIIl
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet. ■
BOBBIO PELLIOE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rtvoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca,
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROIO - Pastore ; Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Matbieu.
FRALI ^ Carni. TeoL Lamy Ccnsson.
FRAMOLIX) - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rircdr.
RIGLARETTO - Canid. TeoL A. Janavtì,
RODORETIX) - Cand- Teol. A, Peyronel.
BORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S.6ERM.CHISONE - Pastore *: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLIOE - Pastore ': Roberto Jabier.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore :, Valdo Vinay, da Fiume,
AOSTA - Chi^a ; 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge> ivi.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63,
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emaniuele, 4
- Pastore : Arnaldo ^Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
did Consorzio Agrario - Evangdista Diou
dato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica. '
BRESCIA H 'Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscia.
GALTANISSETTA . Chiesa : Via Maida, 15 Pastore: C. Bonavia, ivL •
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Filippo Mellana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica,
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara,
CHIETI - Chiesa Evangelica.
- COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre PeUice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 ’- Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe CastìgUone, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FEIONICA PO ^ Chiesa Evangelica - Cand.
TeoL Beniamino VarveUi.
FffiENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 5J 5 ' Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore ; Pastore T.
Vinay.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via An* ghében, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore: Paolo Coisson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emulo Oopsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
-Caltanissetta,
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chl^a : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli* Tassi, 18.
LUGANO Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
. Piazza Mlssori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Mcreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale ; 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chièsa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA .-“ Chiesa Rione S. Marco :
^ ji .Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 167 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. TeoL Ernesto Ayassot -7Chlesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMIPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Chrlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi. ' ^
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
schiavi D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chièsa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore ; Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchUle Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M, Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Ar- •
turo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDEiSE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Boston, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale: Pastoie
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. -<
New-York City.
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cassa,
4)2, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellioe - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davi^ Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet^, Mariano
Moreschini.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Porneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Peilice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. A
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragU, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sammani.
ISTITUTO ARTTGIANELLI VALDESI - Tbringf
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Gr. U#.
Paolo Oanobbio. *’
OSPEDALI VALDESI - a Tbrre PeUice r'a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomàretto (Torino) - Direttore : Pastore D^jgi
Maraxida, Pinerolo. ’
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni, l
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano oiisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE (Pep.to de Colonia) Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore: Enrico
Beux —I Pastore emerito : Pietro Bounons
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore : Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLO NIA MIGUELETE (Dep.to de. Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de La valle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Pep’to
de Colonia) - Evangelista : EmUio Gahz,
Colonia Vaidense. ’
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore: Giovanni Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsi.
)
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio- long, Estacddn Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estación WUdermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rìos) Visitata periodicamente.
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
ia linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tana tovaraativa in pift,
Paaamanta anticipato.
Vini Sani e Brillanti
otterrete
adoperando in vendemmia
Bnosolllte Bellavlta
e HultUevaies Jacanemin
Beferenze a richiesto
Massima gradazione alcoolica
Colore più vivo.
BELLAVITA,»-ft5!,\,
Caletlogo gratis
Chiedete il Catalogo Generale alla
Libreria Editrice CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino)
, ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORIKO
Torre PeUice
Luserna S. (3.
Bricherasio
Pinerolo
Aìrasca
Torino
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice
p- (1) 6,- 7,20 10,10 12,36 16,58 18,20 (1) 19,48 (2) 21,03
» ) 6,04 7,23 10,15 12,41 17,02 18,24 19,52 21,08
» 6,15 » 7,36 10,26 12,52 17,15 18,41 20,05 21,20
» 5,24 6,36 7,- 7,52 10,45 13,13 17,38 19,04 20,26 21,39
» 5,48 6,50 7,26 8,05 11,06 13,34 18,01 19,19 20,52 22,02
a. 6,35 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,30 22,40
P- (3) 0,25 4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 (1) 18,25 19,06 20,02
> 1,03 5,29 7,22 8,28 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,53
» 1,22 5,54 7,48 8,45 12,36 14,23 18,18 19,24 19,46 21,14
> 6,14 8,06 8,59 12,53 14,40 18,39 ^ 20,03 __ ^
> » 6,25 8,17 9,10 13,04 14,51 18,51 ^ 20,14
a. 6,30 8,21 9,14 13,08 14,55 18,55 f 20,18 f
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Ai Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOEBIO PELLICE
Torre P. p.
S.Margh. »
Chabriois »
Villar P. »
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30 (») 15,05 19,05 Bobbio P.p. 6,30 (•) 11,55 17,35
8,35 15,10 19,10 ViaFourca» 6,35 12,- 17,40
8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
8,49 15,24 19,24. Chabriois » 6,48 12,13 17,58
8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,9,- 15,35 19,35 TorreP. a. 7- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
RiagIietto-Fiugera(foc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugera(/ac;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo a.
(1) Festivo dal 14 Luglio al !• Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino al 13 Luglio e dai 2 Settembre in poi.
(1) (2) (3) ' 0)
6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,52 21,15
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,59 21,22
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,02 21,25
7- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,05 21,28
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 16,57 1,8,41 20,08 21,31
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,11 21,34
— 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,03 . 20,14 21,37
7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,17 21,40
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,24 21,47
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,31 21,55
7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,34 21,58
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,39 22762
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,42 22,05
(2) (1) (3) (1)
6,43 7,55 8,55 9,45 12,05 13,55 16,20 17,56 19,25 20,39
6,46 7,57 — 9,48 12,08 13,59 16,23 — 19,28 20,42
6,52 8,03 9,02 9,52 12,13 14,05 16,28 18,06 19,33 20,47
6,55 8,06 9,05 9,55 12,16 14,08 16,31 18,09 19,36 20,51
7,02 8,13 9,15 10,02 12,23 14,15 16,45 18,16 19,43 20,57
7,14 8,20 9,22 10,10 12,30 14,22 16,53 18,24 19,50 21,04
7,16 8,23 9,25 10,13 12,33 14,40 16,56 — 19,53 21,07
7,20 8,27 9,28 10,17 12,39 14,43 17,- 18,31 19,58 21,10
7,23 8,30 9,31 10,20 12,42 14,46 17,03 18,34 20,01 21,13
7,26 8,33 9,33 10,23 12,45 14,49 17,06 18,37 20,04 21,16
7,30 8,36 9,36 10,26 12,48 14,52 17,10 18,40 20,07 21,19
7,33 8,39 9,39 10,29 12,51 14,55 17,13 18,43 20,10 21,22
7,40 8,45 9,45 10.35 12,58 15,- 17,20 18,50 20,15 21,29
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO-PRALY.
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Perosa Argentina P- 9,- 13,50
Pomaretto » 9,08 13,58
Chiotti-Riclaretto » 9,23 14,13
Trossieri-Faetto » 9,27 14,17
Perrero a. p- 9,30 9,35 14,20 14,25
Chiabrano-Maniglia » 9,43 14,33
Pomeifrè » 9,47 14,37
Crosetto-Gardiola » 9,59 14,49
Rodoretto » 10,07 14,59
Praly (Villa) » 10,16 15,06
Praly (Ghigo) a. 10,20 15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05’»
20,14*
20,19’»
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
Il servizio
(*) Dal 14 Luglio al 1* Settembre.
P- 5,05* 10,35
» 5,10* 10,39
» 5,19* 10,47
» 5,28* 10,55
•» 5,41» 11,07
» 5,45* 11,11
a. 5,55* 11,20
p- 6,- 11,25
» 6,03 11,28
> 6,07 11,32
» 6,22 11,47
a. 6,30 11,55
Luglio al 16 Settembre.
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45