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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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il PRIX D'ABONNEMENT: Paras Posr 6 mois
ïVallées Vaudoises , . . , . . . . . h. 5,— 3,__
I Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . • 7,— 4.’—
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abonnés de l’étranger.
l]n Dieu jaloux.
Exode XX, 5.
Certaines de nos traductions disent:
«Je suis un Dieu fort, jaloux ». Que Dieu
soit un Dieu fort, nous n’avons aucune
peine à l’admettre, car à qui cette puissance n’a-t-elle été un jour révélée,' soit
dans les merveilleuses splendeurs de la
création, soit dans les violences de l’ouragan qui courbe le chêne altier, soit dans
l’une de ces catastrophes affreuses —
qu’elle s’appelle Hercuiahum, Pompéi ou
Messine dont le souvenir nous hante
comme un mauvajs rêve, nous laisse parfois angoissés ou émus. Mais attribuera
Dieu le vilain sentiment de la jalousie,
cette hideuse passion que nous avons à
combattre chez nos enfants, est-ce juste?
'Je comprendrais votre répugnance à
laisser à Dieu ce nom, s’il s’agissait d’une
jalousie telle qüe les hommes l’éprouvent!
Je le comprendrais si l’on venait, vous
dire: «Dieu veut être aimé à l’exclusion
de tout autre, les affections que vous prodiguez à vos parents, à votre épouse ou
à vos enfants, ravissent à Dieu l’amour
qui lui est dû à Lui seul». Loin de là la
pensée de notre Dieu qui réclame, il est
vrai, la première place dans notre cœur,
mais qui nous fait i«i devoir pressant
d’aimer tous les hommes, nos ennemis
eux-mêmes, à combien plus forte raison
les membres de nos familles. — Que signifient donc ces'mots: «Dieu est un Dieu
! jaloux»?
I Ecoutez : Lorsque vous aurez donné
des ordres à votre enfant, vous tenez à
ce qu’il les exécute complètement et avec
empressement. Lorsque vous lui avez
tracé une ligne de conduite, vous voulez
qu’il la suive et n’én suive point d’autre.
Vous entendez que votre autorité ne subisse aucune défaite, qu’elle demeure entière: le respect qu’elle doit inspirer à
•votre enfant vous tient à cœur. Vous êtes
^ on le dit communément — jaloux de
votre autorité. — C’est dans le même sens
qu’il faut .comprendre ces mots: « Dieu
est un Dieu jaloux ». L’Eternel a frayé aux
astres une route dont ils ne doivent pas
s’éloigner, il a circonscrit la mort dans
^ des limites qu’elle ne peut franchir, il a
fixé des lois aux moindres des végétaux,
ces lois doivent être observées pour que
l’harmonie de la création soit- maintenue.
I Eh bien, il a aussi dgnné des lois aux
^ hommes: sa Parole les a gravées au fond
I de^ nos consciences et il n’enterrd pas
I qq’elles soient foulées aux pieds. — Ces
: I |qis, le Christ, notre Seigneur et Sauveur,
en a développé le sens, il nous en a mon-vjré mieu)( que personne et la sainjeté et
le prix, par sa parole et par son exemple et Dieu veut que nous leur obéissions,
qu’elles soient les règles Inviolables de
tous nosi^ntiments et de toutes nos acuFhi
bons, quF’hi les tentations de la chair,
^ ni la voix de l’intérêt, ni aucüne ruse de
oatan ne nous détourne du chemin qu’il
nous trace. Il veut que son autorité soit
acceptée entière et sans murmure par notre' conscience et par notre cœur. Toute
transgression blesse ou ébranle Cette autorité; toute influence étrangère est condamnée par lui ; ehmn mot, il veut que
I nous n’obéissions qn’à-Luj seul/
\ ,, Dieu jaloux! Pourrait-il ne pas'
f'etre? Un Dieu qui descendrait à fairè
marché avec sa créature, qui, sousi cer
taines réserves, lui permettrait le mensonge, le parjure, l’injustice, la haine, un
Dieu qui accepterait nos excuses ef, en
échange de quelque œuvre pieuse, nous
accorderait une facile indulgence, ce Dieulà serait-il notre Dieu? Est-ce le Dieu de
la Bible, le Dieu saint, le Dieu du Calvaire? Non, d’un bout à l’autre de la Parole de vie, retentit comme au fond de
nos consciences une même parole: « Dieu
est un Dieu saint. Dieu est un Dieu jaloux.*.
Frères, sœure/ rachetés du Christ, donnez-vous à Dieu l’occasion d’être jaloux
de votre vie? Cette vie, la lui consacrezvous? Votre plus cher désir, est-il de servir, de glorifier votre Roi? Le Guide qui
s’est sacrifié pour vous procurer une éternité de bonheur. Le suivez-vous sur la
voie du renoncement et du sacrifice? —
Ou Die^u est-Il jaloux du temps que vous
consacrez à bien des frivolités, à bien des
discours inutiles, à bien des lectures sans
profit? Est-il jaloux de vos Dimanches
durant lesquels vous lui faites peut-être
aumône d’une heure de culte pour mieux
garder toutes les autres pour vous? Je
laisse à vos consciences le soin de répondre à ces questions, mais craignons d’abuser des . grâces et des miséricordes du
Dieu d’amour, du Dieu saint et jaloux.
Barth. Soulier.
Pasteurs et laïques.
(Retardée).
Monsieur le Pasteur,
En attendant que quelqu’un de plus autorisé réponde aux, questions que vous posez
à vos lecteurs laïques dans le numéro du 28
Janvier de VEcho, à propos du Bollettino Pastorale, je viens, moi, vous dire simplement
un merci de cœur de ce qub vous avez bien
voulu penser à nous. C’est plus que des
miettes que vous laissez tomber de la mensa
pastorale, vous nous conviez directement
au banquet, et même là où l’os vous a paru
trop dur pour des dents laïques, vous nous
le cassez, et nous n’avons qu’à savourer la
moelle. Je parle par expérience, car après
avoir lu VEcKo, je ne me mis l’âme en repos
que le Bollettino en main, prêté par mon pasteur avec beaucoup de bonne grâce. Que de
trésors le'pasteur possède à lui tout seul !,
rapports, circulaires, etc., et que nous laïques
ne connaissons le plus souvent que par un
«titre» mentionné dans VEcho. Vous conviendrez que cela n’est pas suffisant pour
nous intéresser aux différentes oeuvres de
notre église. «
« Voilà comment, dites-vous, notre Modérateur expliquait là naissance du Bollettino
dans le dernier Rapport de la Table... ».
Croyez-vous que bien des Vaudois, en dehors du corps pastoral, connaissent le. Rapport de la Table et autres? Eh bien ! après
votre article, il y aura certainement quelque
diose de changé; nos pasteurs nous feront,
contme vous, part de leurs biens, et j’ose
penser que nous le leur rendrons en reconnaissance, en abandon fihal, et alors nous,
chers conducteurs « éloignés les uns des autres, abandonnés à eux-mêmes », nous sentirons plus près d’eux. En suscitant notre
intérêt pour eux et pour l’œuvre qu’ils accomplissent, au milieu de nous, ils seront
moins découragés, nous trouvant moins indifférents qu’ils ne l’avaient supposé. Soyons
francs, quelle qu’en puisse être la raison,
dites-vous bien que le plus souvent, nous
ue nous doutons même pas des découragements auxquels vous pouvez être sujets.
Faites-nous part dans une plus large mesure
de vos soins, afin que nous puissions lôs partagqiet rpieux sympathiser avec vous. Le
pasteur est celui' qui « prend chaque jour
sa croix » ; ne voulez-vous pas que nous
soyons des Simon de Cyrène sur votre route ?
A propos de « sermon dans le temps présent et «le culte d’édification» vous demandez ce que nous en pensons. « Qui ne
voit et ne sent qüe l’Evangile doit être prêché
dej'faç^ nouvelle, vive et actuelle», dit le
Botleitino ? &t il ajoute, par la pljime d’un
iuditeur, que c’est parce que nous ne nous
^connaissons plus; que nous ne sommes plus
leux de 5 ou 6 ans passés. Ergo, dit l’audi!ur (qui ne doit pas être mon voisin' dans
la paroisse de montagne), « on ne peut plus
parler exactement comme 5 ou 6 ans
s; personne qui n’en soit pleinement
luadé ». Personne c’est un peu trop dire,
ir je pourrais bien être l’exception qui confirme la règle. Ce que j’approuve des deux
mains, c’est que cCs sermons soient pensés, et
faits après la guerre,
i Oui, un sermon pensé, et mieux encore,
vécu, fait pour ainsi dire avec l’auditoire, au
cours de la vie en comthun; un sermon tel
que grâce à Dieu il n’est pas rare d’en entendre dans la plupart de nos chaires pastorales,
voüà ce qui aidera toujours plus au « culte
d’édification ».
Et alors aucun des auditeurs ne voudra
mesurer à l’aune le sermon, ou lui fixer une
limite sur le cadran de sa montre. Et ce
«quelque chp|e qui ne va pas», ira, car la
congrégation 1p son pasteur seront en communion de pensées, le pasteur sera celui qui
distribue le pain de vie, et là crainte de le
voir devenir le centre vital du culte ne sera
non seulement exagérée, mais vaine. Les
cœurs à l’unisson seront nourris par le Verbe
Divin passant par une bouche humaine;
le chant s’élèvera tout seul pour bénir, prier,
pleurer, ffiire éclater sa joie, et la prière comme un encens s’élèvera vers le ciel d’un commtm élan d’adoration; on aura «un bon
culte » parce que seule la présence de Dieu,
au milieu des siens, se fera sentir.
Vous ayez dit que le caractère de VEcho
ne vous permettait pas de vous arrêter sur
les notes exégétiques et homilétiques. En
effet, pour nous du moins, à la campagne,
quand il arrive à notre pasteur de prononcer
des m^ts pareils, nous ne pouvons qu’ouvrir
la bouche et baisser la tête.
« La cósa, di Méistrei^, me dit mon vieux
régent. Aussi passons, mais non sans revenir au Bollettino, où je note que les sermons
analysés en main de'maître par Monsieur le
professeur Rostagno, sont tous tirés des prédicateurs français. Mon pasteur, à qui j’ai
recours, veut bien me dire que ni Adolphe
Monod, ni Jacques Saurin, ni Eugène Bersier, ^ui savaient édifier leurs auditeurs en
35 minutes, n’ont jamais consenti à le faire
en 20 ou 25. En passant je note aussi que la
langue dans laquelle furent prononcés ces
sermons est la française. Serait-il pennis à
un laïque de témoigner de sa stupeur en
pensant avec quelle gaîté de cœur bon nombre de nos jeunes pasteurs sont empressés
de jeter par dessus bord le français, qui pour
le moment, semble-t-il, reste un arsenal précieux dans toute bibliothèque pastorale.
Pourquoi nous priver de pareilles ressources, quand nous n’avons même rien pour les
remplacer.
Voulez-vous que nous abandonnions sans
mélancolie et sans protestations toutes les
« vénérations du passé » ? Pas plus que Nabot
nous nous laisserons solliciter, et comme lui,
en ceci, tout comme dans la fonpg de notre
culte, et nos us et coutumes vaudoises,
nous élèverons au miliefi de notre petit
coin de vigne est écriteau : «L’héritage des
pères n’est pas en vente »... Eh ! eh !, ditesvous, voilà l’ouaille de mon collègue, qui se
bat contre les mouüns à vent !
Le 17 Février, notre fête à nous, Vaudois,
est à la porte, et vous avez bien autre chose
à faire. Monsieur le Pasteur, que d’assister à
pareille escrime. IVEcho aussi ne pourra pas
suffire à nous donner une idée de la joie si
diverse et pourtant commune de nos différentes églises le 17. ; . .
Si ces lignes ont pu vous dire que vos paroissiens ne sont pas aussi étrangers que vous
ne le pensiez à vos préoccupations pastorales ; si par un de vos lecteurs vous pouviez
sentir aussi que par VEcho votre ministère
s’étend à une plus grande paroisse, comprenant toute la famille vaudoise, ces lignes auatteint leur but, et ne demandent plus
qu’à être jetées au panier, où les attendent
tant d’autres. n Erzo Meybello.
Nous nous gardons bien de priver nos lecteurs des considérations réfléchies et Uemeil
lantes contenues dans Varticle de M... Meyrello, bien que Vauteur^ en soit absolument
ignoré far notre Rédaction et que la règle du
journal exige que tout correspondant nous fasse
connaître son identité. Au demeurant, sous le
nom quelque feu exotique de notre ami, se cache évidemment un bon Vaudois de la vieille
roche qui n'aura pas de difficultés, à son prochain article dont nous souhaitons la venue, à
nous déclarer sa vraie, qualité.
Nous nous félicitons sincèrement de Vintérèt qu’il témoigne pour la bonne marche de nos .
Eglises et le progrès de nos cultes, et nous le
Remercions de la sympathie précieuse qu'il exprime à l'endroit des pasteurs et de leur œuvre.
Mais n'aurait-il pas trop laissé dans l'ombre
le rôle qui revient aux laïques et que nous sollicitions d'eux tous en vue du progrès de ces
cultes ? Les bonnes, les excellentes dispositions
de l'auditeur que notre frère met ici en évidence
ne représentent point encore ce rôle d'activité
positive que nous avons en vue et dont nous
espérons tant de bienfaits. On ne peut pas tput
dire en une fois. Mais, Dieu voulant, nous
tâcherons dans un des prochains numérôs d'indiquer quelques-unes do ces formes d'activité
pratique qui s'offrent aux laïques et dont l'édification de nos cultes et la vie de nos Eglises
auraient beaucoup, à gagner. Nous pouvons
rassurer notre cher correspondant que ces propositions n'ont rien de révolutionnaire et que,
fort modestes et inoffensives, elles ne font courir aucun danger à « Théritage de nos pères »
pour lequel nous avons la plus grande vénération. Quand il aura reconnu qu’il ne s'agit
point ici de rénovations substantielles, mais de
mieux organiser ce qui existe et de le mettre
en valeur par le concours de toutes les bonnes
volontés, nous sommes presque sûrs qu'il partagera notre avis et qu'il voudrà apporter à cette
œuvre d'amélioration le même esprit de fraternité et d'intérêt bienveillant dont il a donné
preuve dans l'examen de certains aspects fort
importants de la vie religieuse dans nos Val
Le Dîebctbuh.
CHRONIQUE VAUDOISE.
FLORENCE. Les Eghses Vaudoises de
Via Serragli et Via Manzoni viennent d’organiser une série de conférences pour les mois
de Mars et Avril dont voici le beau programme : Dimanche 6 Mars : La protesta religiosa di Dante — Dimanche 13 Mars: Carnevale e Quaresima — Dimanche 20 Mars:
Uguaglianza— Dimanche 3 Avril: 400 anni
Dimanche 10 Avril: Fratellanza —
Dimanche 17 Avril: Italiani Vecchi e ìluovi
Dimanche 24 Avril : Savonarola e la Riforma.
Les conférences auront lieu dans l’Eglise
de Via dei Serragli, à 6 heures (lu soir.
, LATOUR. Le Comité des cuisines éconorr^i■ ques a eu Vendredi dernier son assemblée annuelle. Leprésident,prof. Attiho Jalla, ylutle
compte-rendu moral et financier de l’année
1920, témoignant de l’œuvre d’assistance
admirable déployée par le Comité en faveur
de nos concitoyens les plus misérables par
le moyen des cuisines économiques, dirigées
avec tant de zèle par M. Pesando. Les pauvres secourus sont une quarantaine, dont
23 dépassent l’âge de 60 ans, incapables
donc d aucun travail utile, et une dizaine
sont des enfants appartenant aux familles
les plus pauvres.
La difficulté actuelle du Comité est celle
du bilan, vu l’augmentation énorme du coût
des genres ahmentaires. Bien que les entrées soient arrivées à la somme de francs
4540.45 tes sorties sont montées à 5299,05,
avec un déficit de francs 458,60 lequel, augmenté du déficit hérité des années de guerre
de frs. 9^5.57 fuit un déficit total de frs.
1744.17y
Le poids d’un tel déficit, très fort en proportion de la capacité financière du Comité,
menace de mettre en sérieux péril son existence même. Et comme dans la crise actuelle, son œuvre n’a jamais été aussi nécessaire et aussi providentielle, et 'Vu que
sans cette œuvre tant de pauvres misérables seraient réduits au désespoir, le Comité
fait un pressant appel à toute la population
afin que l’effort de tous - lui fournisse le
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moyen de combler fon déficit efc dér conti-Í
nuer son activité. , ,!v "
A tous les oblateurs será'envoyée ^ la re- ,*|
lation morale et financière ï920j avec la
vive priètp et demande de'secours. Qu’ils
répondent donc généreusement, accomplissaiit ainsi un acte de haute et noble solidâ®té civile et huitaine.
"PERRIER-MANEIllLE. Visite Eglise.
Notre Paroisse a eu le’privilège d’avoir dans
son sein,'Dimanche 6 Février, pour la visite réglementaire, M. Louis Marauda, président de la Commission Exécutive.
Soit au culte principal, au Perrier, soit
dans les réunions de quartier, partout où
nous avons eu le plaisir * de l’en.tèndre, sa
parole nous a fait du bien et nous a laissé
le désir de le voir revenir souvent au mi* lieu de nous.
Et puisque des visites semblables ne peuvent que faire du bien soit aux pasteurs
qu’aux églises confiées à leurs soins, on se
demande pourquoi,pas aussi dans le Val
•St-Martin on ne pourrait — comme dans le '
ValPélis — se réunir périodiquement en
Conférence Libre dans chaque Paroisse à
tour de rôle ï Les églises visitées ne pourraient pas ne pas en retirer un avantage
spirituel considérable.
—fFête du 17 Février. Favorisée par un
temps superbe, la fête de la liberté s’est
" passée au milieu de la joie la plus cordiale.
-Elle a eus lieu — comme c’est l’habitude,
chaque trois ans — à ManeiUe.
Jeunes et vieux y ont pris part avec entrain : les premiers par de nombreux chœurs
et' récitations si bien exécutés, les autres en
participant à*une agape vraiment ftatemelle
préparée à point .par quelques membres du
Consistoire. Somme toute : j oumée excellente.
Puissions-nous en être reconnaissants à
Dieu et nous rappeler surtout l’exhortation
devPaul aux Galates (V, 13): «Frères, vous
avez été appelés à la liberté, seulement ne
faites "pas de cette liberté un prétexte de
vivre selon la chair; mais rendez-vous, par
la charité, serviteurs les uns des autres ».
PR ALI. Fête du 17 Féwier. Par un temps
splendide nos 80 enfantsf guidés par leurs
maîtresses de Biblq et aimablement accompagnés par leurs maîtresses de quartier,
s’en vinrent au temple où devant un public
nombreux et satisfait se déroula le programme d’occasion constitué par un discours de
l’évangéhste, beaucoup de chants et récitations et distribution finale d’un petit goûter
aux élèves ravis. Un remerciement cordial
aux institutrices, àM.me etM, Coïsson pour
la bonne réussite de la fête.
— Un diplôme de « benemerenza, avec
médaille d’or.» a été accordé à notre régent M. Coïsson, pour ses 46 annés d’enseignement, dont 45 passées au sein de cette
Paroisse. Nos meilleures féhcitations.
B. Fontana.
PRARUSTIN. Notte fête du XVII Février a bien réussi. La veille, dè nombreux
« falò », dont quelques-uns avaient des proportions gigantesques, égayaient toutes nos
collines, tandis que des échos de chants joyeux nous parvenaient de plusieurs côtés.
Le matin, notre temple se remplit corn-me aux grandes occasions ; mais le gros de
notre auditoire se cofnposait de joyeux enfants, sur la tête desquels s’élevaient les
drapeaux de toutes les écoles de la Paroisse.,
A droite de la chaire, la jeuneiise réunie
sous le beau drapeau de la Société « Il Risveglio ». Nos jeunes filles,, sauf peu d’exceptions, avaient leur jolie coiffe blanche;
et lexoup ti’œil était d’autant plus sympatique. ,
Toute cette belle jeunesse enleva avec entrain deux beaux chœurs de circonstance, .
patiemment préparés par M. Henri Jahier.
Nos enfants chantèrent aussi fort, bien, et
firent entendre un bon nombre de récitations qui furent écoutées avec un grand
intérêt.
La fête commença par un culte d’actions
de grâces, et la note religieuse domina tout
cet entretien. C’est avec jfiaisir que l’on entendit la lecture d’un noble, message 4e
S. E. le ministre Facta.
Le soir du 16, l’après-midi et. le soir du
17, notre jeunesse donna une représentation
très adaptée à la circonstance, vu qu’elle
représenta le beau drame historique de P.
Govean: I Valdesi. Le soir du 17, il y eut
foule; et le drame intercalé de chœurs, qui
furent répétés, suscitami vrai enthousiasme.
Une courte farce .termina lar soirée qui laissa
un bon souvenir. J. Bebtinatti.
K. Collecte en faveur des orphelins de
Odin Victor (Vemey)': Somme précédente,
L 231,50 — Odin David, Cà d’amount, 4,
— Toum-François, Id., i — Pavarin Henri.
Peytet, 2 — Rivoir César, Rëssiassa, ‘ 2 —
Total e. 340,50. ,
SAINT-JEAN, ■4«^ Notre frère M. François. Frashhia vient d’entrer dans son repos
Lundi dernier, à l’âge de 78.ans, après une
longue maladie supportée dans la foi et la
résignation.
T
Après sestétudes A* notre Elcole Normale,
il futt d’abensd maîèi«e d ecoleèà St-Jean et .J
puis;directe»r des i Artigianefli Vaudois de
Turin, il conjBicra ensuitejlaphis grande partie de son activité à la gestion de notre •>
Commune en quahte de secrétaire communal, de conseiller, d’assesseur et de vicesyndic, apportant à son traVail beaucoup
de zèle et de compétence administrative.
Il' fut aussi secrétaire du Villar, d’Apgrogne ét Rprà en fournissant une longue et
rare carrière de 38 années de service.
Croyant convaincu, il fréquentait nos cultes assidûment, s’intéressait à la vie d:'Eglise
et cultivait sa piété avec des lectures, édifiantes, celles de sa Bible surtout, qui le
soutinrent jusqu’à ses derniers jours. Dans ,,
nos, rénions vaudoises il apportait une note
, de patriotisme vaudois bien acceiituée et
un attachement aux souvenirs de nos ancêtres qui rendait sa parole fort 'sympathique. I
L’on,pouvait différer parfois d’avec son
point de vue sur tel ou tel ,autre sujet,
mais l’on devait s’incliner devant le sentiment du devoir et de l’activité dévouée
qu’il apportait en tout ce qui touchait au
bien de »son pays. C’est un. de nos bons
Vaudois qui s’en va, et que « l’on voit partir avec tristesse ».
Une vraie foule d’amis et de connaissances avec nombre de représentations officielles entourait son cercueil, pour vouer
les derniers honneurs à sa mémoire et pour
témoigner sa sympathie à la famille en deuil.
Le service funèbre,* qui se tînt Mercredi à
3 heures, fut présidé à la maison mortuaire et au champ de repos par M. le
pasteur Gardiol, au . temple par le Pasteur
de la paroisse. »
Le jour suivant eut lieu l’enterrement de
notre sœur M.me veuve Madeleine Stalè née
Malan, décédée aux Bjanqui, à l’âge de
83 a'ns.
Nous adressons aux deux^ères famiUes
éprouvées toute l’expression de notre sympathie chrétienne.
TRIESTE. Samedi dernier les journaux
de cette ville, après avoir expliqué l’importance de la date du 17 Février 1848, annonçaient la fête qui aurait eu lieu dans l’Eglise
Vaudoise de Via S. Maria Maggiore, en donnant le progranune de la partie musicale qui
devait accompagner le discours d’occasion
du pasteur Del Pesco. Le lendemain soir, une
demi-heure avant le culte, l’Eglise était littéralement bondée, tous les bancs étaient
remplis, et la foule des auditeurs se pressait debout jusque sur les marches des deux
portes d’entrée et même dans la rue. Malgré
cela les auditeurs furent des plus attentifs ■
et recueillis. Le Piccolo, VEra Nuova, l’Osservatore Triestino avaient envoyé spontanément leurs rédacteurs qui, le lendemain, reparlèrent sur les journaux de cette commémoration si bien réussie. Le Piccolo, après
avoir apprécié la partie musicale, ajoutait
que le pasteur Del Pesco avait prononcé un
discours dans lequel il faisait ressortir la
tradition italienne de notre éghse qui peut
à bon droit s’appeler l’Eglise évangélique
nationale. Le journal cependant ne parlait
'pas de la partie essentiellement religiense du
discours du Pasteur, dans laquelle il exposait les doctrines et le but de notre Eglise.
Après son discours le Pasteur communica
l’heureuse nouvelle du « riconoscimento » de
notre éghse dans la «Venezia Giulia» par
lequel les actes liturgiques célébrés dans notre
église auront leur valeur légale.
La collecte rapporta 104 lires.
A la sortie du culte on distribua la feuille
« Chi sono gli Evangelici » de notre Cornité
de pubhcations.
VILLAR. {Retardée).
— Nous venons de passer une très belle
Fête du 17 Février; la plus belle depuis
la période de la guerre. Le temps superbe y
a sans doute beaucoup contribué. A dix
heures'lq| 250 enfants de nos onze écoles,
après ‘avoir fait le tour du viUage, drapeaiEc
flottants à la doùce brise, printannière, faisaient leur entrée dans le t«nple ; et immédiatement après, tout l’espace encore disponible se remplissait d’une foule d’adulte.
Inutile de parler du programme en détail.
C’est chose connue. Disons seulement que
nous croyons avoir accompli un vrai tour
de force en nous débarrassant des 48 numéros dont il se composait en une heure et
demie. Toutes bonnes les récitations, mais
particulièrement goûtés les cinq cantiques.
Le Pasteur qui présidait et qui avait commencé — on l’a deviné — par le culte et une
courte allocution, donna lecture d’une noble
lettre de S. E. le ministre Facta, lettre qui
fut accueillie par les plus vifs applaudissements. IL remercia ensuite les enfants,.ile
corps enseignant — en partieuher les maîtresses catholiques qui. toutes ont tenu, à
accompagner leurs enfants, donnant ainsi
un magnifique exemplq de largeur chré'tiei^ne
— le'Maire de la Commune, ainsi que les huit
ou neuf Conseillers qui l’accompagnaient, et
le docteur Gay qui avait aussi adressé quel- ■
ques paroles à l’assemblée.
Leç enfantstreçurent le goûter traiütiii|^nel,'
c’est: á dite W gros pain «ft use ora»ge^
iour
les .510 cejsi^ntes qu’ils ayteent pa3?és,^ en
phis,igrâ(» à la générosité vraiment a^mi-î
rabie de lâ*Maison Michèle Talmoné dé'Tu-*
rin, ils reçurent gratuitement une tâblette
«Hé chocolat dé 50 grammes.
A midi et demi une soixantaine de convives, dont une quinzaine de dames, se réunissaient à l’Hôtel Beau-Site pour une agape
fraternelle. Le qualificatif a ici toute sa valeur, car du commencement à la fin un esprit
fraternel régna souverain au sein de cette
^ .très sympathique assemblée. Des toasts, tous
vivement applaudis, cela va sans dire, furent
portés par le Pasteur, M. le Maire, M. l’ins■ ; tituteur chev. Long, M. le docteur Gay et
par d’autres frères encore.
Le soir,à 8 heures, l’Union Chrétienne de
Jeunes Filles, donna* sous i’iriteÜigente direction de M. l’instituteur Long, une soirée
récréative aux 350 personnes environ qui
réussirent à s’entasser — c’est le mot, —
dans la grande école. Nous n’exagérons rien
en disant que bien au delà de cent autres
personnes durent s’en retourner bredouille.
Mais l’on sait que la soirée sera répétée prochainemenL Les artistes ii^provisés ont tous
été à la hauteur de leur tâche. L’admission
à la soirée n’avait coûté qu’un franc, et à la
fin on entendait dire de tous côtés: « Mais
cela valait bien au moins le double ! ».C’est
le meilleur éloge qui puisse leur être adressé.
Pour rendre la fête plus complète encore
M. le prof. Jean JaUa est venu nous donner.
Dimanche soir, une excellente conférence
- sur v.le Villar dans Vhistoire vaudoise Le
grand public accouru de toutes parts plour
l’entendre en a énormément joui. Merci encore à notre cher historien vaudois. B. S.
VILLESECHE. Dans le dernier trimestre de 1920 nous avons dû enregistrer
trois décès: Viglielm Louis de Villesèghe, âgé
de 76 ans; Pons Marianne.veuve Peyrot, des
Granges de Bouvil, âgée de 86 ans, et Peyret
Susanne mariée Bounous, de Riclaret, âgée
de 67 ans.
— Dans le courant de l’année 1920 nous
avons eu les sept mariages suivants: Massel
Jean Hector avec Grill Marguerite — Clôt
Ferdinand avec Clôt Esther — Peyronel
Alexandre avec Guigou Marie Madeleine *—
Bounous Frédéric avec Jacumin Lydie —
Massel Jacques avec Guillelmei Marie —
Bertoche César avec Ferrier Adéline — Menusan Barthélemy avec Perro Albertine.
Tous ces époux appartiennent à la paroisse
de Villesèche.
— Jeudi dernier, favorisés par le beau
temps, nous avons célébré la fête traditionnelle du 17, d’abord dans notre vieux temple de 'Villesèche avec nombre de récitations
des enfants des écoles devant une grande assemblée. Le message que S. E. le ministre
L. Facta a l’habitude de nous faire parvenir
à l’occasion de la fête du 17 a été accueilli
par des applaudissements. A midi une agape
patriotique réunissait une soixantaine de
convives et le soir, dans la grande école,
notre jeunesse offrait aü public une séance
récréative en faveur de quelques œuvres de
bienfaisance. Notre maître-chantre, M. Massel, n’a pas pu assister à'Ces fêtes, cette année, ayant été frappé par la perte de son fils
Jules, décédé au Pomaret le 13 courant.
Nous exprimons encore toute notre sympathie à la famille affligée.
RIFUGIO RE CARLO ALBERTO,
Dot^ione di un letto in memoria del
rimpianto cav. Ernesto Torin :.
Sig.ra Paimira, sigg. Roberto e Oiur
gio Turin
L. 4.000,—
Sig.ra Matilde Ribet, sigg. Alfredo,
Gustavo, Daniele e sig.na Margherita Turin ‘ *
8.000,
Totale L. 12.000,
Chronìque politiqae.
C’est à vous dégoûter du métier: pouf
une fois que nous ayons essayé d’être
optimiste, dans nos prévisions, voilà que
nous nous trompons. Nous constations
dans nos dernières chroniques une sensible amélioration au sujet des conflits
entre socialistes et « fascisti» et nous
préconisions la pacification des esprits à
brève échéance. Les terribles conflits* de
la dernière semaine nous ont donné un
démenti formel, hélas! Conflits:sanglants
à Bari avec plusieurs morts, quantité de
blessés et relative grève générale ; conflits
non moins sanglants avec 11 morts à
Cerignola; conflits à Minervino, k Trieste,
à Verceil; conflits d’une extrême gravité,
avec morts et des dizaines de blessés
à Florence où la grève; générale est^alement proclamée. Nous n'avons pas qualité pour juger de queh côté sont réellement parties les premières provocations,
ni à qui, remontent les-, premières responsabilités; mais nous n’excjuons pas que
les » fascisti » ne soient en train de dépasser la ipesure et de passer de la défensive à l’offensive. Si cela était, Us
feraient tout bonnenjent Îe^eu de nosbol
I ch#vi®tes et ne manqueraient pas de proiÿ voqut^ sous peu lune réaction analogue
% à oèrae qui fut provoquée l’automne dernier f»r les boicliévistes mêmes et qui fut
l’origine du « fascismo ». * '
La loi sur le pain est définitivement
approuvée par les deux branches du Parlement ainsi que toutes les mesures finate
cières se rattachant au projet d’augmentation * du pai«, y compris la taxe de 30
lires par hectolitre-sur le vin, A,partir
du Lr mars le prix du pain est sensibleqient augmenté ; suivront ^ de nouvelles
augmentations progressives dans ie courant du printemps, que les consom'mateurs
vont supporter sans'trop se plaindre en
songeant que le déficit du budget de l’Etat
va, d’après M. Giolitti, être réduit de 14
-O, à 4 milliard-s, ce qui contribuera, à n’en
pas douter,, à faire baisser le change.
On vient de clore, à la Chambre, la
discussion générale! du * projet* de loi sur
les ea^ioÿés de TÊtat^Cipà sera voté à
l’heure où paraîtront ces lignes. Tous ou
à peu près tous les orateurs ayant pris
part à la discussion ont reconnu que si
d’Un côté les, employés doivent être suffisamment rétribués, on est en droit
d’exiger d’eux une plus grande activité;
on .a reconnu qùul èst urgent de simplifier- les »services, de se débarrasser petit
à,petit des surnuméraires parasites, dé-’
sormais inutiles et de réduire le personnel
au strict nécessaire. Mais comme la bureaucratie est bien plus puissante que le
Parlement, vous,Verrez qu’elle continuera
à nous gruger mialgré tout.
Nonobstant les votes de confiance qui
se sont succédé, la situation parlementaire est troublée et la position du ministère est jugée plutôt critique, à telles
enseignes qu’il serait question de dissoudre la Chambre dans le courant de l’année si ce n’est immédiatement.
La Confédération! généra le du Travail réunie* en Congrès ,à Livourne ramène et ravive les luttes entre socialistes
et communistes. Qr\ y retrouve les mêmes
i divergences de vue, les mêmes discussions
violentes.qui ont caractérisé le Congres
socialiste de Livourne du mois de janvier, et aussi à peu près les mêmes orateurs.- Cela veut dire que l’orientation
politique de la Confédération s’inspirera
des idées, relativement modérées, qui ont
prévalu au Congrès socialiste.
La Conférence de Lopdres continue
à siéger, 'mais les résultats pratiques de
son activité ne sont guère, visibles jusqu’ici. On a beaucoup discuté avec les
représentants de la Grèce et de la Turquie; des propositions ont été faites de
part et d’autres, des vues échangées sans.,
amener une décision quelconque au sujet
des questions d’Orient toutes si compli-j
quées. Faute de niieux, on a nommé une
Commission d’enquête démografique pour
Smirne et "la Trace. —La délégation allemande vient d’arriver à Londres pour
prendre part à une nouvelle discussion
sur les «réparations», et le «désarmement». Elle a été précédée par un télégramme adressé à Lloyd Georges par la
Ligue internationale des syndicats ouvriers représentant. 25 millions d’ouvriers
organisés et demandant que la Conférence
de Londres revienne sur les décisions prises à Paris au sujet des «réparations»,
afin d’éviter que la haine entre les peuples ne s’accentue toujours davantage ; et
-que les ouvriers de l’Europe centrale
n’aient àdemeurer en esclavage pour toute
une génération. Et c’est là probablémenh
ce qui a encouragé les délégués allemands
à n’offfh que 50 milliards dé marks or,
au lieu des 210 réclamés parles alliés à
la Conférence de Paris. Comme l’on est
encore loin de s’entendre!
w
]. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprlniérie Alpine.
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eure
re, laura lieu. Dieu voulant,
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