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COMUNICATO UFFICIALE
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per U giorìw di martedì 18 agosto,
alle ore 9,30, nella Casa Valdese in Taire
Penice, con il seguente Ordine del giorno :
1" Nomina delle Commissioni esaminatrici ; 2° Comunicazioni e proposte varie.
/ membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte
alia nomina delle Commissioni es;aminatrici dovranno presentarsi, al momento
dell’apertura della seduta, muniti del loro
mandato.
Torre Pedice, 15 luglio 1936.
Per la Tavola:
Ernesto CombAì moderatore.
AVIS.
Noms informons nos lecteurs que le
Modérateur et le Trésorier de la Table
ont quitté Rome, pour Torre PeUice.
Leur adresse est: Casai Valdese - Torre
Pedice (Torino).
Réunions dn XV Août.
Elles se tiendront séparément, cètte
année ; pour le Val Pélis, au Teÿnaud
(Viltar); pour le Val Pérouse, à Pra Pounsoun (Saint-Germain).
Le détail sera publié plus tard,
La Commission de District.
COLLE6IO VALDESE
P8DGUIIII DEI EODEORSIA BORSE DI SIODID.
I. Borsa Campbell Maior.
Bibbia: I quattro profeti maggiori Biograiìa ed analisi dei libri (in lingua
francese).
Italiano : Giosuè Carducci. La vita, l’opera
letteraria in genere, analisi e c<»nmento delle cinque grandi odi storiche
(Piemonte, Bicocca dì S. Giacoino, Ca^
dorè, Alla Città di Perrarà, la Chiesa
di Polenta).
Latino: Vita ed opere di Virgilio. Traduzione e commento delle Egloghe 1, 3, 4,
8, 9.
Greco: Iliade, L. XXlV, v. 339-670. Analisi delle forme omeriche.
Matematica: Calcolo dei radicali.
iVB. Borsa per alunni Valdesi promossi
in IIP liceale.
II. Borse Burgess-Kinnaird.
Bibbia : San Pietro : vita, scritti, leggenda
(in lingua francese).
Storia Valdese : Il grande esilio ed il glorioao rimpatrio^
Latino : Cesare ; De bello civili, lib. ^II,
cap. 84-112. Sintasisd del congiuntivo.
Greco : Senofonte, Anabasi, lib. II, cap. 1-8.
Analisi dei verbi irregolari.
Matematica : Equazioni di P grado e problemi relativi.
NB. Borse per alunni del Collegio Valdese che intendono ded;icarsi all'opera del
ministeri© evangelico, i quali da un anno
almeno appartengano all’Mituto e tre
anni di studio vi devano ancora compiere.
; III. Borsa Gllkt-Brca.
Bibbia: La captiwM et le retour de Babyìoftè (Daniel, Esdrae et Néhémiie).
Geografìa: I possedimenti colofliaii italiani in Africa. .t
Storia : Rema sotto ,i Re.
Latino : Cesare, De Bello GaUico, lib. 1,
cap. 30-44. Uso del dativo.
Matematica : Applicazioni del Teorema di
Pitagora a problemi relativi alila misura
delle aree e dei volumi di figure piane
e sclide.
NB. Borsa per alunni Valdesi senza distinzione di se^o, ammessi alla 4“ ginnasiale, appartenenti a famiglia domiciliata
da almeno cinque anni in Torre Peìlice.
Torre PeUice, 11 luglio 1936-V/y.
Il Moderatore : Ernesto Comba.
-Ss
Ppur la vie ini^rìeurè
vai
«Jésus, voyant la ioulci, alla sur la
iiiontagae ». , Matthieu V, 1.
Qui, en ce moment, ng; pense pas à la
montagne ? Avec la mer, elle fait le sujet
de bien des converirntions;... Nous en parlerons donc aussi.
Est-Ce pure coïncidence quei Jésus prononça sefe plus remarquables paroles sur
la montagne ? Ne faïut-il pas y voir un
magnifique symbole d’élévation spiritUeUe
et morale ? Ne représentait-elle pas Tendroit idéal pour transporter l’esprit dans
une atmosphère de grande pureté pour
qu’il put comprendre les choses d’enhaut ?
Un fait est certain, c'est que si Jésus a
parlé dans le temple et dans la syhag’ogue, il a eu Une prédilection toute particulière pour la montagne, pour l’endroit
désert, pour les plages des lacs palestiniens. C’était sur les cimes que les plus
nobles et saintes paroles jaillissaient de
son cœur c’est devant lè spectacle grandiose de la nature qu’il communiquait
aux hommes les vérités infinies et éternelles.
Cette éonstàtatiion nous amène; à nous
demander si l’attrait qu’exerce aujourd’hui la montagne est tout simplement
physique et sportif. Après des mois de
travail dans les écoles, dans le.s usines,
dans les ateliers, dans les bureaux, dans
les magasins, on usé, on se sent étiolé :
il faut se remettre par le grand air, la
vie libre, le mouvement. La montagne offre le remède, avec son air pur et embaumé, avec ses belés promenades, avec
la fortifiante poésie de Ses aurores et de
stó couchants... Le èOeur bat plus rapidement, la circulation du sang devient plus
active, l'appétit augmente, on revient à
la vie !
Le miracle du renouveau s’accomplît,
car enfin, il e«ît plus agréable de se réveiller en présence de la campî^ne verdoyante et de l'àzur des cíeúx que devant
la muraillé de la maúson d*en tace. Il ést
certain qUe les nerfs (qüe de choses ne
met-oh pas, aujourd'hui, sur le compte de
la nervosité ?) se retrempent dans le silente et la tranquillité...
Les bienfaits dé la montagne au point
de vue de la saiité sont indéniables, et
c’ëist pour cause qUê lês gens savent S'imposer de réels sacrifices pour en profiter.
Mais n’y â-t-il qüé cela ? V
Àü fond, la santé physique ne revientelle pas parce que — inconsciemment
peut-être — on retrouve la sââté morale ?
Les gens aiment Wen s’amuser : le théâtre, le cinéma., les rendez-vous de teutoB
sortes, les 'fredaines de lâ jeunesse, les
excès de l’âge mûr.,. Mais tout cela laisse
un grand vide (dans la bourse mais surtout dans le cœur) et le moment vient
qu’on en est dégoûté. Et alors c’est la
nausée de tout, le désespoir... Pour qui ne
sait fuir à temps, c’est parfois la ruine.
Heureux âloirs ceux qüî savent aller
vers la montagne et retrouver dans sa
tranquiÏÏité solitaire la paix dont ils ont
Un si pressant besoin. Les voix mystérieuses die la nature ont calmé bien des
coeurs et redonné fiespêrance à bien des
âmes. La montagne exerce un ministère
béni qu’on ne peut miéconnaître,. ministère que Jésus a certes entrevu lorsqu’il
y conduisit la foule pour lui adresser l’admfirable discours connu sous le nom de
Sermon sur la montagne.
Je dis que Jésus y conduisit la foule,
parce que j’aime à penser que te fut luimême qui la fit monter: le cadre extérieur, un vaste horizon, devait servir à
mieux déployer les nouveaux horizons spirituels de l’humanité.
Il fait chaud, le pavé de nce rues reflète les rayons cuisants du soleil, les
maisons modernes en béton semblent
S'embraser, l’air est lourd : on sent le besoin de monter plus haut, vers la montage, il faut trouver quelque adoucissement, quelque réconfort.
- * Notre ‘ vis spirituelle et morale ne
passe-t-elle pas par des moments de malaise, d’accablement, de dés^pérance même ? N’y a-t-il aucun remède, alors ? Somm©s-ttouS à même de; trouver le soulagement phs^ique, mais incapables de découvrir le réconfort moral ?
Christ nous attire vers te montagne et
là il répète, aujourd’hui, comme iJ y a
vingt siècles, les paroles de la vie nouvelle,
de la vie étemelle.
Eatiguês, dégoûtés, désespérés, il nous
reste l’espoir de rencontrer Jésus ; il nous
arrachera à notre milieu, à nos sombres
pensées; il nous entraînera vers la monta,gne, vers uri horizon plus vaste, vers
1a lumière.
A l'écart, dlaPs une atmosphère de pureté, au grand air, il guérira notre corps
souffrant et notre âme excédée, et ùn
nouvel horizon sé déploiera devant nous :
là vie aura un autre sens, un autre but,
ime autre joîe, dès que tout là-haut nous
aurons demandé avec instance, «la fraîcheur dfü cteUr et de l'esprit ».
Honages readas aa Prafessaar SIBILLE
par la presse.
L’Evangelista écrit de lui : « Uomo di
v^a cultura, di grande spiritò d’iniziativa, di carattere forte ed al tempo stesso
mite e sereno, egli era ranima deH’Uniotìisntó rótnano, che dirigeva coh larghezza
di védutè e Spirito profondamente eristiano. La sua scomparsa sarà sentita
come una perdita gravissima non soltanto
in seno alle Associazioni .della GiUventù,
ma dà tutte l’Evàngel'ismb itelliano te
« « w
Le Service d’information des U. C. J. G,
de Genève s’exprime ainsi : « Î1 aurait pil
faire une belle carfièré daHÉ itenseignemènt, mais il a préféré consacrer sa viô
aux Unions chrétiennes, auxquelles il a
rendu d’inappréciables services, non seulement en Italie, mais ausBi sur le plaji.
international».
-i: »*• /
Les journaux quotidiens qui ont relate
l’accident ont mis en rdief l’esprit de dévouement du cher disparu qui dans le
dangiet*, ne s’est préoccupe que de voir
sauve la personne qu’il âcOoinpagnaft.
Jus murmurandi : c’est une formide
plus ou moins ctessique, pour indiquer
tout un étiSit d’âme, toute une ambiance
spirituelle, toute unei conception, pratique,
toute une formation intellectuelle, qu’il ne
serait pas facile de rendre en peu de
mets. ’
«
Le droit de murmurer ; cela sonne d’une
façon presque ridicule, eit pourtant il n’y
a aucun « droit » plus universel, et qui
soit fondé sur une base plus puissante,
dans la conscience (ou inconscience !) des
hommes. Le droit de murmurer, en effet,
est généralement considéré cOmfhe te manifestation d’une conception supérieure
de- la liberté chrétienne ; par conséquent
un droit qui est une obligation morale,
un devoir! Pas n’est besoin de s'arrêter
sur ce point ; il n’y a qù’à ouvrir les oreilles ; c’est à devenir... sourd. Le murmure
ne c^se jamais ; comme le ruteseau, comme le vent, c’est un concert qui devient
toujours plus puissant, un ouragan, un
torrent Que subsistera-tril devant te rage
des eaux qui débordent devant te furie
des éléments ? Peu ou rien ! Ils peuvent
détruire ; c'est leur œuvre !
— « Trop d’honneur au murmure ! ». Je
le concède, quoiqu'il ne serait pas hors
de lieu de s’arrêter ùn instant sur cer- ‘
taines conséquences de ce « dre# ». .
Je désire simplement souligner, avant
tout, que le jus murmuramM n’a rien à
faire avec une véritajble et saine critique.
Il est, au contraire, un symptôme très
grave de te faiblesse, de te lâcheté humaine ; il révèle l’absence la plus complète
d’amoùr, de compréhension,'de sentiment
de responfiiabilité ! Le jus murmurandi
c’est te revendication cynique du droit de
teÎBser faire aux autres, pour se réœrver la position la plus commode de Tobservateur désintéressé. On peut ainæ avoir
une certaine apparence de supériorité morale : on se considère comme étranger aux
passions qui gouvernent les hommes, aux
intérêts matériels qui empêchent souvent
une vision exacte problèmes que pose
te vie ; on est un hommie intègre, aux
mœurs irréprochables, un petit Caton, qui,
si ce n’^ dans un sénat, tout au moins
dans un petit cercle de « personnes bien
informées », éclaire les esprits sur les
« réelles conditions du présent siècle et de
celui à venir », pour en tirer te, oonGluàion
nécessa ire que tout va mai, que nous manquons de oes fortes penaonnalités qui ont
fait le salut de la «xiété, jadis, quand
Berthe filait. Au fait que pregóse cfât orateur qui murmure ? — « Ne l’avez-vous
pas compris ? Ses murmures ! ».
Mais vivre, c’est agir ; agir c’est comprendre que nous sommiæ d’étrange® créatures, avec une soif inextinguible d’idéalités ineffables, avec des aspirations qui
sembleraient devoir faire de nous des
anges, et toutefds tragiquement, bornés
dans notre capacité de réaliser notee
idéal : « Non pas le bien qm je veuæ, mais
U mal epm je 'ne vem pas ».
Le jm murmurandi c'est admettre que
l’homme trahit vm.ontairem.ent, toujours,
le bien pour le mal, qu’il fàit le mal, partie
qu’il* n’a pas 1a force morale dteflsayer
de faire le biten j et cela personne n’a le
droit de le supposer ; persoime, si ce n’e#
le faiWte, le vaînçu, celui qui murmure.
Or vivre, au point de vùe chrétien, c'est
comprendre : aimer, supports, dîâot.
2
V Vf
1-v'v '^'V'-'V..';:,''^k',,.'. - ■-■■ ■■■ '-,.
L’Echo des Vallées
Yvi
i 17'Juillet 1936-XIV.
-?f5 VJift ' V , ’
¿ 'X , <, .S’
il"
G'est-à-<iire aussi critiquer. M&is murmufer : trouver à redire sur tout et sur tous,
Sans avoir lé cOUrifee de prendre sa propre responsabililtê, et- proposer des remèdes; geindre' sur «Ja méchanceté dés
temps », sans vouloir, ou . sans pouvoir,
sortir de son isolement' pour combattre le
■ bon combat; chuchoter, ,àvec un air de
grande importance, en dénonçant les erreurs d'un plan de bataille, en restant...
prudemment loin du combat pour étudier
la stratégie ; murmurer h’est pas faire de
la critique, art difficile s'il en est. Car, on
l'a dit et répété, critique signifie : comprendre les motifs qui ont poussé notre
prochain à prendre une décision ; collaborer, en redressant, dans un esprit de franchise et d’amour, les déviations, en signalant les erreurs, en' appuyant les bonnes
initiatives. Critiquer signifie être utile à
son prochain, et à soi-même : lorsqu’on
s'efforce de comprendre, on se fortifie spi
rituellement ; on finit par se convaincre
qu'avant de juger, il faut être pardonné : tout autant de... vieilles redites
qui font sourire ceux qui murmurent !
Eux, i:ls n’ont pas besoin de pardon : ils
peuvent juger car ils soqjt « justes», même vingt siècles après la parabole de
Jésfus.
« Hi *
Ici quelqu'un pourrait me dire : « Mais,
après toutes ces paroles, avez-vous quelque nouvelle méthode de critique à proposer ? ».■■ Et bien, oui ! : La méthode de
donner les moyens d’agir aux personnes
qui sont disposées à agir, pour le bien de
tous, de l’Eglise par exemple !
Il y a souvent des personnes qui murmurent parce qu'elles ne savent pas bien
comment manifester leur amour à leur
journal, à une institution. Un moyen magnifique : aidez par votre collaboration,
même indirecte, et, pourquoi pas, par le...
murmure du papier froissé : même de
simples billets !... Cl.
■gia.3fejla.jte.gi;».. ^»1 '•i*»
Mise au point.
Nous recevons et publions oette lettre,
dont l’auteur préfère garder l’anonymat.
Réd.
Dans le N. 28 de Luce (8 juillet),
M. A. Ribet écrit un bel article sur Le
soude qmrtierdi. Il fait bon se rappeler
ce que notre petit peuple doit aux écoles
de quartier, et le regret pour leur disparition n’est pas seulement dû à deq raisons sentimentales : la remarque de M. Ribet sur les distances plus grandes que
les écoliers doivent parcourir aujourd’hui
peut s'étendre, au-delà des considérations
kilométriques et météorologiques sur le
terrain intellectuel
Dans cet article se trouve cependant
une phrase qu’il est utile de mettre en
discussion; nous la traduipns à la lettre : « Malheureusement le nom vaudoîs
ne brille pas par xme contribution sensible à la haute culture nationale ».
L’auteur veut-il dire que nous ne
comptons pas parmi nous de véritables
célébrités dans les lettres et dang les
sciences ? En ce cas, l’expression ne serait pas excessâvement claire, tout en restant ¡sujette à caution. Mais si la phrase
n’a que son simple sens, il faut déclairer,
toute faüsse modestie à part, qu’dle est
fort inexacte. Sans entrer dans trop de
détails, qui entraîneraient nécessairement une liste de ;noms, il suffit de dire
que si notre peuple, évalué environ à
20.000 âmes, a pu donner à l’Italie au
moins une dizaine de professeurs d'université, il a bien mérité de la grande patrie, car, maintenant, vraiment ü brille
« par une contribution sensible à la haute
culture nationale ». En effet, les amateurs
de statistiques pourraient établir une
simple proportion-qui donnerait un chiffre de 20 à 2à.000 professeurs d’université en Italie si la population de tout le
royaume en avait donné le même pourcentage que les Vaudois.
Le collaborateur de La Luce voudra
bien pardonner ce commentaire à son article, car il est sûr qtt'il prendra note avec
joie de tout ce qui va à l’honneur de son
peuple.
'Y: '''-iA
X’ani dt rargent.
(Fragment de eemon écrit en 1843 par
le grand chrétien et prédicateur Addphe
' Monod).
Jetez les yeux autour die vous. Tout est
avare. Tout est altéré de s’enrichir, et de
s’enrichir dans un jour. Le commerce est
avare ; la concurrence excessive, les
établissements rapides, les succès inouïs,
les chutes soudaines, lies spéculations sans
fin ; les. hasards, les loteries, les bruits du
jour, le jeu sous toutes ses formes^ telle
est la pâture nouvdle de la vieille soif de
l’or. L’industrie eét avare ; ces inventions
admirables qui se succèdent coup sur coup
regardent bien moins au progrès de l’art
qu’à l’application lucrative ; inspirées par
le gain, elles se hâtent vers le gain ; H a n g
leur marche précipitée, les impruden.es
sont inévitables et les accidents se multiplient ; n’importe, la cupidité pousse ses
roues impaitieiites sur les débris et les
morts ; la terre a bientôt bu un peu de
sang et l’argent reste. L’ambition est
avare : cette sollicitatiton des places qui
embarrasse toutes les avenues de l’autorité, en veut moins qu’autrefcis à l’honneur et plus à l’argent ; et la vénalité dés
charges se révèle jusque dans les louables,
mais humiliantes précautions qu’on croit
devoir" prendre partout contre elle. La
lutte des partis est avare ; si l’esprit de
nivelement, chez les uns, cache le plus
souvent l’envie de se pousser et de s’enrichir, l’esprit d'ordre est-il toujours si
pur chez les autres qu’il ne couvre jamais
le désir de garder leurs avantages ? et si
beaucoup de partisans dé l’égalité le sont
i avant tout de celle des biens, n’y a-t-li
point aussi de conservateurs qui le soient
avant tout de leur fortune ? Là législation
est avare : l’argent est la maîtresse pierre
du coin ; l’argent choisit les arbitres de
nos destinées sociales et politiques ; il fait
plus, il choisit les administrateurs des
Eglises (1); et à voir conunent se passent
les choses, on croirait que ce sont les riches qui entrent le plus facilement dans
le royaume des ciieux,
^ Le mariage est avare : l’union des personnes n’y vient ordinairement qu’en seconde ligne .- ce sont deux fortunes qui se
. conviennent, qui s’attirent, qui s’épousent ; et la plus intime de toutes les associations dégénère en calcul et se traduit
en contrat. La littérature est avare : ce
! besoin de perfection, ce travail opiniâtre,
ces fortes études, ce culte consciencieux
' du beau, du bon et du vrai, qui caractérisaient jadis nos écrivains, ne les cherchez
pas chez leurs successeurs ; impatiente de
produire et plus impatiente d’acquérir, la
littérature du jour, dépense ses forces en
des œuvres inachevées, défectueuses, bizarres, hélas ! peut-être immorales et impies, mais qui flattent les goûts dé la multitude, et quii font couler dans les mains
de leurs auteurs les flots d’un or sans
gloire. Que dirais-je encore ? et que serait-ce si noixs cherchions la part qu’a
1 amour de l’argent dans ces erreurs sans
nombre qui ballottent tour à tour les esprits, et dans ces systèmes insensés qui se
renversent les uns les autres après s’être
soutenus quelques années par l’appel qu’ils
font a 1 intérêt matériel ? la part qu’il y
a dans les crimes qui somllent les pages
de toutes nos feuilles publiques, dans les
meurtres, dans les empoisonnements, dAna
les suicides, dans les procès, dans les divorce^ dans les haines, dans les vengeances et dans tous ces fruits de péché que
nous moissonnons en abondance sur un
champ semé d’incrédulité ?
Om, enfin, <m fait un usage avare des
biens de la fortune. Non qu’on ne^ dépense
pas, jainais peut-être on n'a dép’ensé davantage ; mais à part quelques exceptions
trop rares, ce qu’on dépense, on le prodigue à l’excès, on ne le sacrifie pas à la charité. Je n’en veux ctier qu’une seule
preuve : l’état de nos sociétés de religion
et de bieUifaisnucei. Le Seigneur a îinspiré
de nos jours à ses enfants l’heureuse pensée d’appliquer à la propagation de l’Evan
(1) N. D, L.R. Noter que cette conatatatioin
a été faite en France, avant la séparation des
EglLsee et de l’Etat.
vgile l'esprit d’association, cette puissanse
Lde notre siècle. Il a suscité des serviteui^
fidèles qui ont donné 'de leur temps, de
leurs forces, de leur argent pour organiiser et pour entretenir des institutions
vouées au hîen des hommes et à la gloire'
de Dieu. Quand ils ont pressé les Eglises
d’entrer dans leurs pieux travaux, qu’est-il
arrivé ? Des secours ont été obtenus ; les
œuvres du Seigneur n’ont pas été arrêtées ; elles ont Sait du bien, beaucoup de
bien, et nous en bénissons, après Dieu, les
auteurs de ces sacrifices auxquels Dieu
prend plaisir. Mais les contributions sontelles îibérMes ? sont-elles suffisantes ? don-'
nons-nous, en général, comme; nous pourrions, comme nous devrions donner ? en
approchons-nous seulement ? Non, mes frères, non ! Nos sociétés végitent plutôt
qu’eUes ne 'vivent. L’une se propose de
publier une édition de la Bible pour les
vieillards : mais il faut attendre qu’elle
ait recueilli des fonds spéciaux pour cette
entreprise. L’autre ouvre ses travaux, une /
année avec un déficit de quinze mil e
francs, l’année suivante avec un déficit
de trente mille francs. Une troisième a
cinq missionnaires tout prêts pour ces
peuplades du Sud de ¿’Afrique qui les demandent à grands cris ; mais il faut, pour
les faire partir, ime somme de 25.000
francs, et on la cherche depuis cinq mois
dans toute la France, sans avoir pu obtenir plus de la moitié. Pauvres Béchuanas !
. nous vous donnerons des milssionnaires,
mais à la oondition que vous les payiez !
Il faudra que vous donniez, vous, la moitié de votre modique revenu, vous, la seule
chèvre que vous possédiez au monde,, vous,
le fruit de vos économies d’une année entière. Ah ! puissiez-vous ignorer du moins
notre avarice, pour ne pas juger d’après
nous de cet Evangile que nous' vous prêchons ! Encore une fois, tout est embarrassé, mesquin, mal assuré dans la marche
de nos sociétés ; et il en sera ainsi tant
que le p'an de notre libéralité n’aura pas
subi une révisicn complète, une réforme
’ radicale. Ce n’est pas l’argent qui manque, mais il prend une fausæ direction.
Au lieu de couler à pleins bords dans les
canaux de .’a charité pour arroser le
champ, du Seigneur, il va s’encaisser dans
le gouffre- de la parcimonie ou se perdre
sur les sables arides de la prodigalité. Je
fais la part des besoins, des habitudes,
des convenances sociales, des précautipns
pour l’avenir, de l'établissement d’une famille, de la prudence la plus exigeante
encore y aurait-il des ressources abondantes pour toutes les bonnes œuvres, pourvu
que les uns voulussent retrancher des dépenses de pure fantaisie et qu’ils n’oseraient eux-mêmes: défendre sérieusement,
et que les autres osassent porter une
main hardie sur ce trésor inutile qu’ils
accumulent d’année en année. Et que serait-ce donc, ô mon Dieu ! si l’on faisait
ce quie devraient faire les disciples d’un
maître crucifié, si l’on imposait de vrais
sacrifices, si l'on prenait sur ses aitees, sur
ses goûts, sut son bien-être, sur ce qu’on
appelle son nécessaire et où se trouve encore tant de superflu ? Que serait-ce si
l’on entrait dans l’esprit de cette belle parole de David : « Non, je n’offrirai pas à
l’Eternel des sacrifices qui ne me coûtent
rien ? ».
Seigneur Jésus, tu es venu aujourd’hui
en nous disant : « Voyez, et gardez-vous
’ de l’amour de l’argent », Et nous, nous venons à toi en te disant : Sauve-nous de
l’amour de l’argent ! 'Arrache, étouffe ce
serpent qui nous tient enlacés ! La foi du
cœur, la main libérale, tout vient de toi !
Donne-nous l’une et l’autre, afin que, lavés dans ton sang et baptisés de ton Esprit, nous puissions consacrer désormais à
ton service tout ce que nous avons et tout
ce que nous sommes ! Heureux de t'offrir
mille fortunes et miUe vies, si nous les
possédions ! et ne regrettant encore alors
de n'avoir rien de plus à t’offrir, en retour de ce don ineffable qui fait ixotre joie
et notre richesse étemelle !
AhonPHE Monod (1802-1856).
Villa di Praly (altezza m. 1380). Albergo
Tredici Laghi, aperto tutto l’anno. —
Coniugi GRIPPA - Praly,
■ ■
CHROUKÌUì: »VAUD0ISE
A'^ Edimbourgi à , l’âge de 72 ans, le
l®"" 1936, est décédée subitement
Hiss Hary, Alexandra Gnnn.
Au iiwn de tous les Vaudois qui ont
bénéficia de àa généreuse bienveUkance.
chrétienne, je dépose sur sa tombe la
fleur de la plus vive reconnaismnce.
Bobbio Peflide.
Pierre Chaüvie, pasteur émérite.
Hi 4: ^
LA TOÜR, Le culte, dimanche prochain,
19 courant, à 10 h. 30, au Temple Neuf,
sera préaidé par M. David Bosio, professeul à notre Faculté de Théologie.
Un culte sera célébré aussi à 10 heures,
à la Sea.
* ★ Une réunion en plein air aura lieu
dimanclie prochain, à 15 heures, au Siroound ; elle sera présidée par M. Auguste
Hugon, pasteur à New-York, qui parlera
sur le sujet suivant
Etats-Unis ».
: Les Italiens aux
PRALY. C’est à la miséricorde du Père
céleste que nous recommandons encore le
petit Jean Louis Pascal feu Jean Louis et
de B. Jeanne Grill, du Malzat, qui a été
baptisé le dimanche 28 juin.
★ Le samedi 4 juillet a eu lieu, au Pomaret, l’ensevelissement de notre frère
Etienne Grûl feu Etienne, du Malzat,
70 ans, décédé à notre Hôpital, où il venait d’être transporté et opéré.
— Le samedi 11 juillet, à Turin, ont eu
lieu les obsèques de notre petite sœur de
4 ans, limes Grül de Maurice et de Livia
Richard, des Pommiers, décédée au « San
Giovanni », où elle venait d’être transportée pour subir une opération.
Que le Seigneur soutienne et console ces
familles si durement éprouvées. Nous remercions les pasteurs MM. Simeoni et Mathieu qui ont présidé ces funérailles.
★ Merci à M. Boldrini, de Turin, qui a
présidé notre culte du 5 juillet.
PRAMOL. L’évangéliste en Retraite,
M. Gustave Bert, a bien voulu présider le
culte, dimanche 21 juin. Nous lui sommes
reconnaissants pour sa généreuse collalxe
ration.
★ Dimanche, 26 juillet, aura lieu, D. v.,
au culte, l’installation de l’ancien du quartier des Clots. Nous espérons voir une
nombreuse assemblée.
SAiNT-JEAN. A partir du 19 courant
nous aurons, D. v., régulièrement le culte
dans le temple du Ciabaa, à 4 heures de
l’après-midi, tous les dimanches, jusqu’à
la fin du mois de septembre.
. SAINT-GERMAIN. AsUe des VieiUards.
Avec la plus vive reconnaissance nous accusons réception des dons en argent, reçus
du 1®"^ avril au 30 juin 1936. Mesdames
et Messieurs : Cardon Marie, Saint-Second,
L. 10 - Selli N., Asile, fleurs en souvenir
de M.me Florida Tron, 10 - Bellion Ida.
Asile, 5 - Forneron Marguerite veuve Rostagno, Prarustin, 10 - Union des Garousr
sins, Saint-Germain, en souvenir de Long
Emile, 22 - Tron Henri, Turin, 100 Groupe de Vaudois de Chicago, à l'occasion du 17 février 1936, 111,60 - Margaria F., Torre Pellice, 25 - Barus Louise
veuve Crumière, Villar Pellice, 25 A. L. G., Torre Pellice, 10 - Gaydou David, évangéliste émérite, Torre Pellice, 10
- Rostan Edouard, Saint-Germain, 5 Epoux Henri et Lisy StaUé, Cannes, 60
- Gomba 'Adolphe, pasteur émérite. Torre
Pellice, 25 - Société de Couture de l’Eglise
Vauidoise de Gênes, 150 - Cardon Madeleine, Marseille, 45 - Chambon Aldo, A. O.
(paroisse de Pomaret), 15 - Genre Origène et Elvire, Pomaret, 10 - Lantaret
Elisa, Pomaret, 25 - Eglise de Bobbio Pellioe, 20 - Geymonat Pauline et Marguerite
Villar Pellice, 70 - Bonnet Pauline, institutrice, Id, 15 - Union des Mères, Id., 15,
S. B.
Sur cette terre il n'y a pas de
grande science que de savwr toujours
maîtriser sa langue.
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L’Kcho áes ,¥allées - Vendredi 17 Juillet 1936i-lQV
3
^Les “Camps,Alpins;,;
de la Fédération Juvénile Vaudolse l
La circulaire d'été de la Fédération Juvénile ' VaudoLæ "nous annonce (ïue le
Camp-Congrès, désormais traditionnel, a
été transformé, cette.,année, en deux
Camps alpins, 'qui auront lieu dans les Vallées Vauidoises, l'un à fiord'(942 m.), l'autre à Massel (1185 m.), du 3 au 7 septembre; Ces ' Campsi réuniront les membres de la Fédération et leurs amis, pour
étudier ensemble quelques problèmes de
la vie religieuse et morale, au point de
vue de la Révélation chrétienne. Et le caractère profondément spirituel de ces
réunions ne s’opposera pas à la iKxnne et
saine joie des jeunes. Les deux localités
où les Camps se tiendront sont riches en
glorieux souvenirs historiques -et offrent
la possibilité de faire quelques' belles qt
instructives promenades.
La participation aux Camps est limitée
à un certain nombre ; la cotisation journalière est de 12 lires ; le prix de l’inscription est de 2 lires. Les directeurs^ des
Camps sont M. Enrico Geymet - Korà Liiserna é'., Giovarmi - et M. Alberto Rihet - MasseÜo - Perrero. C’est à eux qu’il
faut adresser les demandes d’informations
et d’inscriptions.
:{: 4: Hi
La grande randonnée qui conclut habituellement les Camps aura lieu, D. v., le
(Hmmiche 6 septembre, dans une localité
centrale des Vallées Vaudoisies. Une nombreuse jeunesse y participera et on y entendra des messsages d’appel et de consécration à Christ. Le programme détaillé
de ces journées sera publié pluS' tard.
Vaudois en Allemagne.
Nous 710US faisons un plaisir de reproduire les deux artides suivants qui ont
paru dans le Der Deutsche Huguenott
et qu’une aimable personne a bien voulu
U'acluire et nous envoyer. Réd.
Excursion printanière dans la contrée
des Yaudois.
Iju Société d’iiistoire hessoise et de géographie entreprit hier, dimanche, par un
temps de printemps magnifique, une excursion dans la contrée de Hofgeismar, le
pays des Réfugiés. L’excursion projetée
comme une tournée et entreprise avec
deux grands autocars bien remplis, conduisit ses participants à travers les villages de Kelze, Schoneberg, Karlsdorf et
Mariendorf et se termina avec la pleine
satisfaction, de tous. Tout le monde rentra à la maison avec l’esprit joyeux et enrichi de profondes impressions.
Tout fut remarqué et visité soigneusement par les excursionnistes : la construction typique des maisons, les églises et
les ameublements, les noms français qui
existent encore, le poutrage couvert d’inscriptions au-d^us des portes des maisons
et de l’entrée des granges, de vieilles Bibles, des psautiers, des arbres généalogiques et d’autres vestiges caractéristiques
de la France méridionale. Rien n’échappa
à notre attention ; pas même le toit de
tuiles de Mariendorf, sur lequel nous pûmes déchiffrer, dans un mauvais français,
le Notre Père. En outre, partout nous Sûmes bien guidés, et les explications nécesr
saires' nous furent données par des pasteurs et des instituteurs.
Ici et là nous rencontrâmes un vieillard
ou une vieille femme qui savaient encore
un peu de français ou le comprenait. A
la fin de nos recherches linguistiques, nos
oreilles furent sans doute émerveillées en
entendant parler à Mariendorf le vieux
maire Boulanger (aujourd’hui Becker)
qui, tout en ne sachant ni lire, ni écrire
le français, parle encore presque couramment la langue de ses parents et grandsparents. Lui et son beau-frère Boûlnois
sont, à cet égard, les seuls dans Mariendorf ; c’est pourquoi, la langue française
sera enterrée avec eux dans ce village.
Après une courte visite à Schoneberg,
l'on se rendit à Karlsdorf, Dans ce village,
qui est un modèle de colonie vâudoise,
nous visitâmes le gracieux petit temple
qui, au-dessus de son entrée, présente sur
un poutrage artistiquement décoré, une
magnifique inscription en français qui,
pendant des aunées, resta cacbêe sous un
crépi et en 1913, grâce aux efforts de
l’instituteur Niemeyer et du maire Bellon, fut remise à jour. Ceux qui désireraient connaître davantage ce modèle de
colonie vâudoise, devraient lire l’ouvrage '
de Friederich Pfaffs, qui sera très apprécié, cette année, à l’occasion de la célébration du 250' anniversaire de la fondation de la colonie de Karlsdorf.
Tandis! que tant à Mariendorf qu’à
Karlsdorf aucune chanson française et encore moins les usages typiques français’
ne se sont conservés jusqu’à, nos jours, le
petit village de Kelze apparaissait de nouveau brillamment cette année avec sa fête
de Mayence. Une- grande foule était accourue de partout pour admirer la petite
Reine de mai pendant qu’elle allait de maison en maison accompagnée d’une bande
de fillettes et distribuait des dons en chantant sa chanson française. Cette année,
sa robe blanche avec sa couronne couleur
de rose, lui avait été donnée par la communauté huguenotte de Berlin, et son
chant, tout en n’étant pas parfaitement
clair, était cette fois encore plus beau et
plus significatif que par le passé, un
chant de la paÈrie lointaine transmis du
viUage de Kelze à tous les villages vaudois
des alentours. Heinkich Rôser.
CDHéirati d'un triste jour.
26 Jviai 1686-1936:
Celui qui, aujourd’hui, 250 ans après
la dernière croisade exterminatrice des
troupes françaises et savoyardes contre
les Vaudois, apprend avec surprise que
non seulement les anciennes communautés
vaudoiæs sont fiorissantes dans leurs vallées, mais que dans beaucoup de villes italiiennès et en Suisse, en France, en Angleterre et même dans l’Amérique du Nord
et l’Amérique du Sud, les Vaudois ont
fondé des colonies, ne .peut s’empêcher de
penser aux paroles de Joseph,: «Vous
aviez dessein de me faire du mal ; mais
Dieu a pensé en bien, pour me faire ce
que vous voyez maintenant» (Gen. L, 20).
Pendant des siècles les plus rudes épreuves. ont été imposées à oe petit peuple dans
ses paisibles vallées ; ces femmes et ces
hommes pieux ont enduré l’oppression, la
persécution, l’exil, et ont supporté les brutalités et les martjTes les plus cruels avec
un courage héroïque. Et auciun autre peuple, nous dit l’histoire, a mieux répondu
à l’attente dans sa lutte sanglante pour
sa foi et sa patrie, que le peuple vaudois,
l’Israël des Alpes, le « Peuple martyr »
sans pareil.
C’est pourquoi Dieu a largement récompensé la fidélité et le courage indomptable
des Vaudois, et aujourd’hui non seulement dans leur beau pays ils jouissent de
la bénédiction de la paix et de la liberté
de conscience, mais leur nom a dans le
monde entier ime excellente renommée. Si
le sang des Pères n’a donc pas été répandu en vain, si toutes leurs souffrances
n’ont pas été endurées inutilement, alors"
■les petits-fils doivent jusque dans les
temps à venir les plus éloignés, rester
conscients du précieux héritage des Pères et se sentir dans l’obligation d’être
animés du même esprit de ces vaillants
et pieux ancêtres.
Par conséquent, nous nous réjouissons '
que dans les Vallées Vaudoises non seulement les temples aient été reconstruits,
mais qu'il y existe, aujourd'hui, des écoles vaudoises,. trois hôpitaux vaudois et
un orphelinat, 11 y a aifâsi, aux Vallées,
des journaux vaudoisi, et même la colonie
vâudoise dans l’Uruguay en possède un,
le Mensajero Valdense, qui paraît en langue espagnole.
Le fait que nos Vaudras dans le Württemberg, restent imis comme leur Pères
et qu’en Suisse conune à Lyon, par exemple, l’héritage des Pères est tenu en honneur, est une preuve de Tattachement des
Vaudois à ^rhistoire et à la'Fm.de leurs
ancêtres. - Sî ' ■'
'Ainsi, le petit peuple vaudois n’a 4 pas
été extirpé par ses ennemis. Au contraire,
la bibliothèque de la Société d’histoire vaudoise, à laquelle l’historien et archiviste
Jean Jalla, mort l'année dernière, a légué
Ses livres, se charge de transmettre aux
petits-fils les connaissances sur la vie héroïque des Pères.
C’est surtout le Musée Vaudois qui s’occupe de rappeler toujours à nouveau à la
. eunesse, par le moyen de précieux objets
historiques, les temps de pénible épreuve,
de dure misère et les hommes vaillants
qui, dans les circonstances les plus tragiques, surent rassembler et guider la petite troupe et lui inspirer toujours à nouveau du courage, de la persévérance et
de la résistance. Léger et Janavel, Jahier
et Arnaud, ces grands héros vaudois, nous
sont tout spécialement rappelés par le'
jour tristement célèbre que nous commémorons et qui mit fin à une lutte qui dura
plus de 400 ans et dont l’issue semblait
avoir été des plus funestes pour le peuple vaudois, puisqu’il paraissait alors avoir
été complètement exterminé.
Max G1N01.AÏ.
Fails el Nouvelles.
UJJnité et l’Union des Eglises Réformées en France, Un grand mouvement de
rapprochement et d’étroite collaboration,
en même temps que de Fédération, s’est
opéré entre les deux ailes de l’Eglise Réformée de France, l’Union des Eglises Libres, et les Eglises WeSleyennes françaises.
On sait qu’en 1848 les Eglises Libres
s’organisèrent en affirmant leur foi et en
se séparant de l’Eglise Réformée, alors
unie à l’Etat. En 1872, cette Eglise fut
autorisée à tenir à Paris im Synode national — le premier depuis la suppression
de ces Synodes, en 1660, sous Louis XIV.
Une déclaration de foi, claire et simple,
fut proposée, qui semblait devoir être
adoptée par la plupart des Eglises. Elle
fut votée, mais ü y eut une forte mino
rité d’opposants. Conséquence : l’organisation graduelle en deux groupes distincts
des Eglises rattachées à l’une où à l’aU'^
tre tendance. Puis la séparation d’avec
l’Etat s’est produite ; avec le temps, les
divergences se sont atténuées. Le moment
était 'venu de tenir compte d’ime situation nouvelle et favorable à la manifestation de l’unité. Une Commission mixte a
élaboré sans hâte et a été unanime à proposer une très belle et très forte, déclaration de foi, ainsi qu’un formulaire pour
la consécration des pasteurs.
Ces textes viennent d’être soumis à l’approbation du Synode des Eglises Réformées Evangéliques, celles de la majorité
de 1872, qui s’est tenu à Reims, du 2 au
4 juin., Ils ont été adoptés par 58 voix
contre 10 et 5 abstentions. Le Synode a
d’ailleurs été unanime pour exprimer sa
sympathie à ceux qui, dans un sentiment
d’obéissance, n’ont pas cru pouvoir, jusqu’à présent, donner leur adhésion à ces
textes et à l’unité. Des dispositions ont
été prises pour leur faire ^ce dans la
nouvelle organisation.
Le Synode des Eglises Réformées, issu
de l’ancienne minorité, va se tenir à Agen,
Tl adoptera les mêmes textes que le Synode de Reims et l’on pourra prévoir un
Synode congtituant, qui restaurera l’unité,
ou plutôt confirmera l’union pour la
grande œuvre de prédication, d’évangélisation et de mission commune à toutes les
Eglises de la Réforme en France.
(B..I.P.R).
« « »
Etats-Unis- Le cinéma et la criminalité. Le journal EwwÊreKst ^publie la note
suivante : « Les juges s’occupant d’affaires criminellesi, au cours d’un Congrès
tenu à Albany, ont décrit le cinématographe comme Técole du crime. L’'tm des ora'teurg, M. Henry James Forman, raconta
qu’un médecin du centre de notre pays a
tenu à contrôler lui-même 115 films défilant dans la petite ville qu’il habite. Ils
contenaient 406 sections criminelles et,
en outre, 43 tentatives criminelles, si
bien qne la moyenne s’établissait à 4 crimes pour chaque représentation. Ce qui
rend ces représentations plus discutables
encore, c'est que le crime est souvent représenté d© façon poignante, ou amusante,
courageuse et sans remords. Ces juges relevèrent que dans 31 cas, des jeunes
linquants ont affirmé avoir appris au cinéma les moyens qu’ils ont mis en œuvre : découpage des fils reliés à des appareils d’alarme, bris de vitres sans bruit,
emploi du révolver dans un acte, de bri
^ ■ •. »
gandage, utüisaticin de passe-partout, vol
à la tlire, art de se dérober rapidement
le coup fait, etc. On ne saurait que ae
joindre à M. Forman et à ses pairs quand
ils démandent que les incitations au crime soient supprimées des films cinématographiques ».
* * *
France. Dans les Autorités, Dans le .
nouveau Gouvernement français, nous retmai^iuons la présence de M. Marc. Rucart,
comme ministre de la justice. M. Marc
Rucart est membre de l’Eglise réformée
et avait présenté un rapport à la Conférence chrétienne universelle de jeunesse,
réunie à Chamby Tété dernier.
Parmi les vice-présidents de la Chamtbre, on compte M. Edï Soulier, de l’Eglise
luthérienne.
SignakHis aussi qu’au nombre des protestants ©lus députés lors des dernières
élections législatives se trouve le profesr
seur André Phüip. M. Aqdré Philip est
Tun des vice-présidents de la Commission
chrétienne imiverselle de jeunesse et le
président de la Fédération française des
socialistes chrétiens.
iS. Œ. P. I, Genève).
« » «
Suède. L’éveque luthérien Tor Andra^
qui fut en étroites relations avec Téminent archevêque Soederblom,. a été nommé
ministre des cultes dans le gouvernement
actuel. Tor Andrae est membre de l'Académie Suédoise et évêque de Linköping,
(Semeitr Vaudois),
Les parents remercient bien smcèrement et indistinctement taides les personnes qui ont été dadde et qui ont contribué, pendant la maladie, à alléger les
douleurs physiques et morales de la chère
et regrettée
]M.nc II. M- Conise IMoond
décédée à VArmaria, le 23 juin 1936.
La famille SIBILLE remercie tous ceuæ
qui ont voulu prendre part à sa douleur,
à l’occasion de la perte qu’elle a faite en
la personne de son bien-cdmé
Prof. Doct. Albert Sibille.
La Tour, le 15 jùillet 1936.
DONS REQUS
Fleurs en souvenir du cher and Besson
Francesco: Paolo e Giorgio Monti, pour
TOrphelinat, L. 20.
9Í 4!^
Fiori in memoria del prof. Alberto Sibille: Ing. Vincenzo Agnesi, per gli Istituti Ospitalieri Valdesi, L. 200 - Tipografia Alpina S. A,, per il Collegio Valdese, 100.
Les Livres
Paul Mutrux : La source de vie, plaquette ifiustrée de 56 pages, in-16®,.
carré, aux Editions « Labor », Athénée, 4, Genève, frs. a 1,50.
Le spectacle du IV® centenaire de la
Réformation à Genève, « La source de
vie », a attiré sur lui l’attention et la
sympathie générales. Les « fresques animées » du pasteur Paul Mutrux, soutenues par Tart du musicien et du metteur
en scène, ont évoqué, d’une façon impressive et les victoires de l’Evangile dans le
pasisé et les certitudes de la foi chrétienne
qui dominent les ténèbres du préænt.
Cette revue populaire, écrite sans prétention,' mais d’inspiration, et piar là mêf me originale, mérite de n’être pas oubliée.
Le livret qui en a été publié sous forme
d’une élégante plaquette ornée de quelques croquis de Fustier, en fixera le souvenir. On y retrouvera, avec un intérêt
particulier, l’admirable choix de citations
calviniennes qui forment la trame de
Taqte central et — ajoutons-le tout simplranent — les textes d’un si noble style
que l’auteur a écrits pour les coryphées.
S.
« Ht
Paul Conord : Le problème ’*d’une sœidogie chrétienm. Un volume, in-12“, de
232 pages. — Editions «Je Sers», Paris - Editions « Labor », Athénée, 4, Genève. — Frs. s, ¿,75.
Dans ce volume, l'auteur essaie « dé sortir des préjugés et des étiquettes » et s’efforce de se placer devant le christianisme
lui-même pour reconnaître ce qu'il comporte pour la réalité sociale, pour rechercher ce que devrait être une sociologie
diiétienne, ce qu’elle peut être, ce que
doivent être la pensée et . l’action sociales
4
• ‘ I [ '^ - ' '•■ ' 1... ^ .. - f ■■ ■ . ' ; , I _^)]-Y'\ ' .1-Tri ~.: "~ '. '' ''. -, •' ^ ■■ ■ .............Tirni^ii.tT<..».i,tiiiM«iii II ■ j>(|iii^ÿ;iiK>wi I I rti II .1 II .1. ......^ 1.1 I.I.ÌII .1,. ..I „,.„,iti ,.1,^1 „1,.,. ,„1.1 ji <<^tnf¡iAo'^Am'^j«rfiíw '1 ‘w«l■i'l^^ll^'■»]•■to^^.^^'|*lll^>a^ii^■l^ll1^t^‘^'^^^'*>'*■«'^-i»^!tg'»■?^'' '
|ü chi^Sfeien et dé l'Efeliae. Il enlVisi^ Soft
ëoto^leë tixris al^êbts stiivâms : le
Îkîfobièéœ^de l’Ordt« sddial ehréti«;, lé ikrobjèttte des èrésnpptiSitfons de k aociofo&te
chrétienne { IVtiéïi sociale du chl*é]tiétt et
de relise. D éfehsidère que « i*ïî\^àiigile
^ est la seule’’réponse sûre aux 5^iohîèitaes
de k sociologie chrétienne cojoime à celui
, fte k déstinée humaine ».*•" * i-'- '' ’
’■' Dahs'k préface qu'îî a^ééri^ pour cet
ouvragé, qui constitue ' ut^ ^ Sm^rtante
Ciôntribütion à k piiêpâratïoh des grandes
éonifi^t^ciés œcTUdéhidiqUes de 1937, * le
pasdeur Idarc Bdégner eh prfeise comme
éüit k sighifl<}atioh : « Voîcî uhte étude qui
vient à son Müfé.’ Nothbreni;, je Téspère,
seront ceolX qui, guidés par bet exposé
loyal et' Courageux; ae mettront en faite
d’une sociologie chrétienne et feront l’effort, pour en saisir lèis données’ oôteï>}e«es,
dé se défaire des préjugés, dWaficé et
îhévîtabjemieht condamnés à lè mal poser ». Paient de ntmbrèüx lecteurs exatt. ter un tel vceu !
imigro ftiiiiE nm di numi.
Duas regus du féVrier au 30 avidi 1936.
Ì'ratelli Priore, Cercerhaggibré, « in
memòria del fratèllo», L. 100 - Sig.ta
breber, Màlnàte, lÒO - dliuseppe Vidóssich,
Milano, - Andrea Cristadoro, 'Taranto,
10 -V- Ctìlettatò dalla professoressa Pià
Bolognini, a Genova : Famiglia Bolognini,
65 - I figli Luchetti, 50 - A. Massabò, 20
- L. Zaccheo, 10 - Sigg. Schenone, 10
A. G. Rossi, 10 - E. Rossi, IO - I. Rossi) 10
- Famiglia Butand, 10 - Famiglia Canepa,
10 - Sig.ra Gt!^ 10 - Famiglia Costanzi,
2Ò - L. Vànoli, 5 - R. Carrozzino, 5 - A. A.
Peroni, 5 - Pattuglia Mdinari, 5 - Prof.
Longo, 5 - Famiglia Peyrot, 5 - Sig.na
Giacobino, 5 - M. Rostan, 5 - Sig.na Angelini, 5 - Prof. Oenturini, 5 - Prof. De
Beaux, 5 - Ing. M. Decker, IO - Sig.ne V.
Falchi, lo - Chie^ Valdese ': . Risparmi
spi^ festa th Natale, 100 Miss Sil^òald,
Vailecrosift 25 - Sig.na E. Marocchi, Ìd.,
25 — Coflettato dai sig. Luigi Rostagno,
Milano : C^olina e Dora Fontana-Roux,
17Ì5 - Eric Rollier, 100 - Roberto Isènburg,
5Ì3 - Ad. Giampiccbìi, 50 - Dòtt. Giorgio
Ifron, 25 - Pròf. E. Grill, 25 - Paolo Pons,
30 - C. Noseda, àS - N. G. N., 5Ò - Dott.
Vittorio Rostagno, 50 - N. 50 - Luigi
Roetagiio, 25 - Gotnm. Emilio Gardiol, 500
' — Cav. Walter Richard, 50 - Sig.a Luisa
Burckhardt, 50 - Sig.na E. Noerhèl, 50
M. Gosay Vogel, 50 - Sdìa WonwiHer, 50 ■
Marta Ce Ruepprecht, Verona, 50 - Coniugi Immovilli, Reggio Emilia, 25 - Chiesa
di Palermo, 60 - Giuseppe Zóppini, Roma,
100 - Sinione Salvatore, Sommatino, 5
«Ì bimòi delle Scuole domenicali di Torino, avendo rinunziato al r^alo di Natale », 745,50 - Borsa dei poveri, Angrogna, SO - Famiglia Rossignolo, S. Dalmazzo,
5 - Scuoia doitìenicale, Reggio Calabria, 20
- PaniiglÌa Mintìiti, Reggio Cakbria, « in
tttemoria del loro figlio Tito», 50 - Giuseppe Caracci Bagnoli, Napoli, 30 - Arnaldo Fontana-Roux, S. Margherita Ligure, 200 - N. N-, Ì50 - Congelazione
Olandese-^Alemanna, Livorno, « in memoria della sig^ra Kasser », 100 - Andrea Cri^doro, Taranto, 10 - Sig. Diana Nicok,
Sàri, 1 - Chiesa Valdese, Siena, « in memoria sig.ra T. Ciahferotti-Vannucciinì »,
50 - Alfredo Long, Perosa Argentina, 25
- Camicia Netk Pàolo Caruso, A. O., k in
memoria della mamma », 20 - Chiesa ValdèsÉs, fenpierdarena, 25 - Cianferòtti
Anita, Pirente, «in memoria della sorella
Tèresita», 50 - Chiesa dei Fratelli, Torino, 40 - Sig. E. Tron, Bordighera, 25 Maresciallo CC. RR. Ermanno Jfdla, A. O.,
50' - Famiglia Rioasignolo, S. Dalmazzo, 10
- N. N., Catania, lOO - M.hes Messaz, Bordighera, 50 - Cajtozzi Cesare, Novara, 20
- Andrea Cristadoro, Taranto, 10 - Maddalena Bonnet, Torino, «in memoria di
lana B:nttet i, 15 - Ricordo confermazione,
lo - Citótavoi Wiegandt, Como, « in memo- '
ria della sua consorte », lOO - Anna Palazzini, Augusta, lO.
La Direction de TInStitut remercie sincèrement les donateurs.
Mjiiiiiii inimaM laDiNà'
REFUGE. «t.Ljì
1
f . -1 . JÜ
, Coniugi ImmoviHi, Reggio'Emilia, D 50
- Anita'e Maria Lamberti, Taranto-, in memoria della mamma, 20 - Dett. Wintzeler,
' Lugano, 401i60 - Giuseppe Zappini, Roma,
20 Davit Stefano, Bobbio Pelìice, 10 - Alksina ‘Anna, Id., 5 - R N., 5 - Mieta Galliah-Bauer,<Toirré Pellioe, 500 -- Long-Rivoir Fanny, Pinerolo, 20 Id., in memoria di Lonff Enriw, 50 - Bertin rag. Stefano, Pinerolo, 25 - E. M. B., I(L, 20 -Unione Madri, S. ' Secondo, 10 - C. Mes- |
sirta-Selli, Roma, ricordando là sUa Anita, l
25 - Chiesa Valdese di PramoUo, 50 - Id. ?
, di Bobbio, 20 - Madri famiglia, Id, 15 -Í
Unione delle Giovani, Id., 15 - Mary Pos,*
Harlem, 15 - Balma professoressa Ausonia, 20 - Balma maesitro Enrico, 25 - Coisson Alice, 5 - Chiesa Valdese di Massello,
25 - Louis Jourdan, Colonia Vaidense, 100
- Chiesa Valdese di Taranto, M) - Chiesa
Valdeae di Roma, 100 - A. Ai U.^ 250.
HOPITAUX.
Geymonat Paolo fu P., Bobbio Pellice.i
L. 5 - Gras Stefano fii D., Id., 5 - Pontet
Pietro, Ferrera, Id, 5 - Madri famiglia,
Id., 15 - Meta Gallian-Bauer, Torre Pellice, 500 - Fratelli Micci, Chiabrano, in
memoria degli zìi Menusan, 50 - Rostagno,
maestro, e Signora Pomaretlo, 50 - Id,
Id., in memoria di Suor Susanna, 50 - Istituto S. Paolo, Perosa Argentina, 200 Cassa, di Risparmio, Id., 400 - Long-Rivoir Fanny, Pinerolo, 20 - Id^, in memoria di L(«ìg Erifico, 50 =- Bertott Mvina,
20 - Ricca Salina, 20 - N. N., Paris, 100 Artafè Dong-Maftin, vedova del pastore
Paolo Longo, 1500 - A. A. U., 250 - Barolin Maddalena, Bobbio Pellice, 2 - N. N.,
idi, 10 - Chiesa Valdese, H., 20 - Unione
delle Giovani, Id, 15 - JOurdan Maria, Lu-terna S. Giovanni, 60 - Paimira Garrou,
Rodoretto, 5 - Giacomo e Adelina Bernard,
Pomaretto, in memoria del padre e suocero Pons 'Teopomoci, 100 - Unioni Cristiane Femminili, Villasecca, 40 - Crocetta
Igino, Perosa Argentina, 10 - Balma profeSsortesa Aiiaonia, Pinerolo, 20 - Balma
maestro Enrico, Id, 25 - Coìsson Alice, 5
Í Unione delle Madri, Villar Pellice, 25
Gomitato Vallone (2” versamento), 1500 ^
Chiesa Valdese, Pramollo, 40 - In memoria del dott, Rod Sbeiner, un amico, 20.
ORPHELINAT.
Cresto Giuseppe, Bobbio PeUjee, L. 25 Chiesa Valdete, Id., 45 - Madri familia,
Id., 15 - TJtìiione delle Giovani, Id., 15 Long-RivOire Fanny, Pinerolo, 20 - Id, in
memoria di Long Enrico, 50 - Jahier Emma, Pinerolo, 15 - Berton maestra Elvitta,
Id„ 20 - Ricca Seiina, 20 - Babna maestro
Enrico, 30 - Charbonnier Jean et Augustine Torre PeUióe, en souvenir de son
Trère, 20 - Charbonnier-Muston Pauline,
Id., id., lo - Mathilde Gay, Villar Pellice^
10 - Albertine BuffàiAlMo, Id., 10 - Pauline Bonnet, Id., 20 - Coniugi Immovilli,
Reggio Emilia, 50 - Louis Jourdan, Colonia Vaidense, 100 - Chiesa Valdese, Tarariras, 120 - Id., Gblonià Iris, 190 Id,
Praly, 25 - Id., Rodoretto, 30 - Meta Gallian-Bauer, Torre ReUice, ^ - In memòria delta cara e amata sig.ra Negrin Margherita, ì vicini di casa e amici, 82 - Charbonnier Samuele, Bobbio Pellice, 15 - Pia
Gheràrdi, Torre Pellice, 20 - Coissbh Alice,
Pinerolo, 5 - Colletta Dòmeniea della Madre, Id., 117 - Scuole domenicali, Id., 30
- Unioni delle Madri, S. Secondo, 20 Chiesa Valdese, Massello, 60 - Marina e
Enrico Jahier, Villar Pòllice, 25 - Chiesa
Valdese, ìd, 50 - Scuola domenicale dei
piccai, Id., 43 - Unione delle Madri, Id.,
25 - Doménica deUa Madre, Lusetha San
Giovarmi, 120 - Chiesa Valdese, Pramollo,
R) - Id., Milano, 235 - A. W. A. S., NeWYork, 63,45 - C. MesSina-Selli, Roma, ricordando la sua Anita., 25 - A.' A. Ü., 500
- Fiori in memoriam Alberto Sibille, Segretariato del Comitato Universale delle
A. C. D. G., 50 - Balma prof. Antonio, 20.
L'Administratìon remercie bien sincèrement tous les donatetirs.
Le Pré^dent:
Avocat J. E. Reyrot.
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Ttorbé Pellice jS. (1) 5,54 7,17 10,10 12,38 18,25 (0 19,48
Luserna &. G. » 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52
Brichèrasio > 6,Ì0 — 7,33 10*26 12,58 18,47 20,05
Pìbbròlo » 5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26
Airasca v 5,48 6,44 7,23 8- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52
Torino . a. 6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,- 21,30
Torino p. (3) 0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 (1) 18,35 19,06
Airasca » 1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32
Pinerólb » 1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46
Brichèrasio » 6,12 8,03 8,55 ^ 14,54 18,40 20,03
Luserna S. G. • 6,23 8,14 9,06 ^ 15,06 18,52 20,14
Torre Pellice a. 1 6,28 8,18 9,10 15,10 18,56 20,18
(1) Feriale — (2) Festivo — t3) Al Lunedi.
(2)
21,03
21,08
2t,20
21.39
22,02
22.40
20,02
20,53
21,14
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabrìols •
Villar P. .
Via Fourca »
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8,30
8,35
8,42
8,49
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11,— 15,10 19,05 10,35 BobbioP.p. 6,30
11,05 15,15 19,10 20,40 ViaFourca» 6,35
11,12 15,22 19,17 20,47 VillarP. . 6,4Ì
11,19 15,29 19,24 20,54 Chabrìols » 6,48
11,24 15,34 19,29 21,— S. Margh. » 6,56
11,30 15,40 19,35 21,05 TorreP. a. 7,
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
(2)
11,50 17,35 19,- 20,11,55 17,40 19,05 20,05
12,01 17,46 19,11 20,11
12,œ 17,53 19,18 20,19
12,15 18,- 19,25 20,26
12,20 18,05 19,30 20,30
(I) AI Venerdì e Festivo — (2) Festivo,
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(Ò (2) (3) (I)
Pinerolo p. 6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
Ponte Leininà ffac.) » 6,S3 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
Abbadia . 6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
RiagHelto-Fiugera(/oc). 7,— 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,— 18,36 20,05 21,38
S. Martino . 7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
Porte . 7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
Malanàggio (fac.) • — 8,16 9,08 11,07 1 3,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
S. Germano • 7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
ViilarPerosa . 7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 16,10 17,18 18,56 à),24 21,57
Dubbione * 7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,—
Pinasca . 7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
S. Sebastiano . 7,41 - - 11,34 l3,36 15,29 17,33 — 20,39 22,12
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20*42 a2,15
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Phtafeà •
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germatro •
Malandggio (fac,) •
Porte ♦
S. Martino *
Piagli etto-Fìugefaf/àt^»
Abbadia »
Ponte Lem ina (fac.) .
Pinerolo a.
9,35
Ùì
9.
(I) <4) (0
6,28 7,55 9,— 9,45 42,— 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 - 9,47 12,08 13,59 16,28 - 19,28 20,33
6,3t 8,03 9;07 9,52 l'2,l3 14,05 16,33 18,16 19,3'3 20,3«
6,40 8,06 9,12 9,55 ,'lS,l6 14,08 16,36 18,19 10,36 20,42
6,47 8,13 9,20 J0,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43 20,48
6,59 8,'20 9,26 10,10 Ì2,30 Ì4,22 >6,58 l8,34 19,30 20,55
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 19,53 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 1?,08 l8,44 20,01 21,04
7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,46 14,52 17,15 18,50 20,07 2J.10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 1«,53 20,10 21,13
7,26 8,45 9,50 10,35 12,58 IS,— 17,25 19,- 20,15 21,20
(1) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabàto (Mfercato è PMeroiò)
(3) Festivo litio all’ll Luglio e dai 7 Settembre in poi — (4) Festivo fino all’ll Luglio e dal 6 Settembre In poi.
Perosa Argentina
Pomaretto
Ghiotti-Riclaretto
Trossierl-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola »
Rodoretto »
Praly (Vllla^ »
Pfaly (Dhigo) 0.
ORABlÒ AVTOttOfiXLfi FEB0BA-mtl»0.PËALÏ.
(3)
Praly (Ghigo) p. 4,50
Praly (Vi Uà) ^
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomèifrè
Chiabraim^Mànlgiia
Perréfb
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,50
10,07
10,16
10,20
{»
13,50
13,58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
U,59
15,06
15,10
12)
19,30
19,^
19,53
19,57
B
^,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,SS
T roâsierî-Faettb
Chiotti-Riclarefto
Pomaretto
Perosa Argentina
»
A
»
»
»
a,
p
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
à.
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10,47
10.55
11,07
11,11
11,20
lì,25
11,28
11,32
li:47
11.55
(3)
16.25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17.25
I7,28
17,32
17,47
17,55
(I) Prosegue fino a Praly soltanto «ei giorni testivi dal 12 Luglio ai fi Settembre — (2) Prosegue per PralV
soltanto nei giorni precedenti i festivi dHll'll Luglio ai 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nei giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. — Il servizio fra Perrtro e Praly si effetiaa dal 2S Giugno al 6 Settembre.,
_________________■ ■ ' ■ ' 'à
Tarra Pailita - iMDrimaria Aipifia S. A,