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V
Cinquante-deuxième année.
18 Août 1916
N. 33.
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L ËCHO DES V4LLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudofees . Fr. 2,50 — Italie..........Ft. 3,—
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On s’abonne; à Porre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, T?ast.. Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoISSON, prof. Torre Pelhee.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 13 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Pour VEcho du soldat — Avis
— Le Serment de Sibaud et le 15 août
I va'— Notre patrimoine — L’Union sacrée
! ': . — Correspondance — Ponds pour les
j’i'ï ' Ouvriers de l’Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire — Chror : nique vaudoise — Nouvelles politiques.
POUR y<ECHO. Dü SOLDAT.
Le Rev. Riddall D. B. de Lisburn, un
vieil ami de l’Eglise Vaudoise et notre
fidèle abonné, nous transmet 3 L. sterling pour l’Echo du soldat. Qu’il reçoive
ici r expression de notre vive reconnaissance. ___________
AVIS .
La réunion du Col des Fontaines, aura
lieu dimanche 20 août, à 3 h. pom.
Le Serra! (e SÈoil et le 15 W.
Il y a tout juste de ceci 227 ans, quand
on vit arriver dans ce pittoresque vallon
quelques centaines d’hommes qui, à en
juger d’après Tapparence, avaient fait un
long voyage et, armés de pied en cap, se
trouvant harassés de fatigue, ils firent
une halte sous ces châtaigniers séculaires,
qui leur procura un repos bien mérité.
Toutefois ces étrangers pèlerins avant
tout autre plan à examiner, sentirent le
besoin de fléchir le genou en terre et d’adorer Dieu, en levant les mains au ciel
et lui prêtant un serment de fidélité. —
Pas n’est besoin qu’on vous dise que ces
étranges pèlerins si drôlement accoutrés,
étaient nos pères rentrant dans leur patrie après trois ans d’exil. Admirons ces
héros de la foi, ces patriotes ardents.
Aujourd’hui encore nous sommes engagés dans une guerre qui est déjà bien
longue, et qui a fait ses millions de victimes. L’Italie, qui aurait pu se retrancher
derrière sa neutralité et vivre tranquille
en contemplant les atrocités et les carnages du jour, a cru bon de prendre part
à la lutte pour soutenir la cause de la liberté et de la justice, pour tendre la main
à un petit nombre de membres de sa famille, encore sous le joug des barbares
et des tyrans. Quand fmira-t-elle cette
lutte qui est une agonie ? Nous l’ignorons; ce qu’il y a de certain, c est que
r Italie sent sa responsabilité et sera fidèle
à sa mission jusqu’au bout.
En tant que membres de la famille italienne nous sentons cette responsabilité,
mais nous ne voulons pas oublier que
nous sommes avant tout, et surtout,
membres de la famille chrétienne, et que,
par conséquent, notre responsabilité est
d’autant plus grande. Tout comme il y a
227 ans nos aïeux prêtèrent serment à
Dieu, nous désirons aujourd’hui le renouveler.
Soyons fidèles à notre patrie et aîmons-là.
Nous avons la certitude qu’il en sèra
ainsi. Nos soldats qui sont au front, incorporés dans ces régiments qui font la
terreur de l’ennemi, se battant en héros,
rien ne saurait les arrêter. Les 70 ou 80
Vaudois tombés au champ d’honneur disent assez qu’ils sont les dignes fils de
ceux qui surent franchir les montagnes
de la Savoie pour prendre possession de
leurs vallées.
Les quelques membres de notre famille qui préférèrent leurs aises, se vouant à un exil perpétuel, ne terniront jamais la fidélité de ceux qui répondirent
à l’appel, en quittant tout, pour accourir
sous les drapeaux.
Et nous qui sommes soldats de l’arrière
garde, qui suivons l’armée par la pensée,
par nos prières et par nos sacrifices, nous
saurons manifester notre fidélité. Soyons
fidèles à notre patrie et aimons-là toujours davantage. Elle sortira de cette
guerre plus forte, plus belle que jamais;
elle aura écrit dans l’histoire une de ses
plus belles pages en combattant pour un
idéal, qui est l’écrasement de l’orgueil et
de l’égoïsme.
Mais soyons surtout fidèles d Dieu. Vous
le savez: noblesse oblige. Nous appartenons à une famille bénie de Dieu d’une
manière extraordinaire, nous sommes
une preuve de son amour et de sa puissance. — Soyons donc fidèles à Dieu en
gardant le précieux dépôt de sa Parole. 11
faut, coûte que coûte, qu’elle reprenne la
place d’honneur au milieu de tant de livres, de tant de revues, de tant de journaux qui circulent et qui sont lus avec
avidité. Il y a de la place et du temps
pour tout, mais surtout pour ce livre que
les grands de ce monde, de Napoléon à
Wilson, considèrent comme le guide le
plus sûr des peuples et des individus, qui
apporte avec lui tant de consolations et
de nobles énergies.
Soyons fidèles à Dieu, non seulement
en le gardant, mais en vivant selon les
préceptes de ce livre qui demande de l’abnégation, du support, un amour réciproque, un esprit de liberté et de vérité. Otez
l’enseignement de ce livre et nous redevenons pire que des barbares.
Soyons fidèles à Dieu en nous imposant
des sacrifices qui nous permettent de travailler à l’avancement du règne de Dieu
parmi nous aussi bien que parmi les peuples encore plongés dans les ténèbres de
l’erreur et du paganisme.
Soyons fidèles à Dieu en formant la
sainte ligue qui consiste à combattre tout
ce qui est mal et qui est le fléau des peuples. La corruption des mœurs, la corruption du cœur et du corps, les souillures de différente nature, l’orgueil,
l’égoïsme, les ambitions démesurées,
toute cette armée de maux et de fléaux,
doit être l’objet d’une sainte ligue.
Soyons fidèles à Dieu en formant des
familles bénies et heureuses qui nous offrent un sanctuaire de paix, de repos.
Après cette longue et désastreuse guerre,
il nous faut la paix, mais honorable et
juste, qui nous permette de travailler en
tranquillité pour le grand idéal de la justice et de l’amour. Préparons-nous à relever les ruines qui se sont amoncelées, à
racheter le temps perdu, à recommencer
à nouveau, à nous mettre dans des conditions ejue Dieu puisse être avec nous.
En avant, ô volontaires de la paix, de
la justice; enrôlons-nous au service du
Roi des rois 1 En avant, petits enfants,
nous voulons travailler pour vous donner une autre idée de la vraie civilisation ;
en avant, ô jeunes gens qui déjà avez bu
à la coupe empoisonnée. Les corps de vos
compagnons qui reposent sur ces montagnes arides du Trentino ou dans les marécages del’Isonzo, puissent-ils vous avertir du danger du mal; en avant, ô pères
• et mères de famille, vos devoirs sont plus
pénibles, car il faut virer de bord dans
la méthode à suivre, mais Dieu vous aidera. En avant, ô vieillards qui devez
quitter cette terre avec une certaine triste: we. Regardez: un nouvel horizon se
dessine, un nouveau inonde se prépare.
Soyons fidèles à Dieu et renouvelons
le serment de Sibaud en nous écriant
tous avec foi: In hoc signo vinces.
C. A. Tron.
NOTRE PATRIMOINE.
{Suite, V. N° 32).
Le second héritage de nos pères c’est
un capital d’amour chrétien. Les Eglises
de la Réformation, les calvinistes, les anglicans et les luthériens, tous les peuples
protestants connurent notre peuple dans
ses souffrances, l’admirèrent dans sa fidélité, lui accordèrent leur complète confiance, l’enveloppèrent d’un amour maternel. Ils se placèrent autour de lui
comme une couronne de forteresses; ils
mirent à sa disposition leurs influences
politiques et leurs richesses variées; ils
se refusèrent de prêter foi à ses puissants
accusateurs et s’assirent à son foyer au
jour de la détresse; ils ouvrirent leurs
écoles, leurs universités et leurs temples à
sa jeunesse la mieux douée et qui semblait
condamnée à l’ignorance la plus aveugle;
ils fondèrent des bourses d’étude; ils lui
offrirent un asile quand l’Italie l’avait
proscrit et rivalisèrent en zèle et en prières pour émouvoir les deux et la terre
en sa faveur. Ils nous ont sauvés quand
tout le monde catholique cherchait notre
perte; ils nous ont arrachés aux fureurs
des persécutions comme un tison à la
grande fournaise; ils se sont chargés du
mépris dont on nous avait accablés; ils
nous ont donné des écoles élémentaires
et supérieures et ont relevé nos temples
tombés en ruines; ils ont lutté avec nous
et pour nous, avec notre patrie et pour
notre patrie jusqu’au triomphe définitif
de la liberté religieuse et de notre unité
politique; leur ombre protectrice a accompagné l’expédition légendaire de Ga
ribaldi, leur puissance militaire nous a
livré la Vénitie et ouvert les portes de
la ville éternelle... En vérité ils nous ont
porté sur leurs ailes comme l’aigle son
aiglon.
Voilà ce qui remplit notre cœur de reconnaissance à leur égard et nous exhorte
à marcher à pas lents quand on nous
somme de les juger 1 Voilà des bienfaits
que nous ne pourrions jamais oublier
sans imprimer sur notre front la honte
du fer rouge ! Voilà ce que les passions
troubles du présent ne sauront faire sombrer ! Voilà ce que les pierres de nos
Vallées nous diraient, ce que nos morts,
sortis pour un instant de leurs tombes,
nous crieraient, si dans un moment d aberration nous nous laissions, nous chrétiens, nous Vaudois, emporter par les
haines nationales qui ne veulent connaître de leurs adversaires que la vérité
polémique, de leurs alliés que la vérité
apologétique et qui paraissent avoir
perdu la faculté divine .de s’éle.ver -.jusqu’à la vérité toute simple. .
Si des intelligences insensées, si des
passions impures, si des mains sacrilèges, si des hommes hagards et pâles d’émotions chauvinistes, sous divers prétextes et raisons, essayeront de toucher
à ce saint patrimoine d’amour chrétien
et d’en jeter une partie à la voirie, nous
ne les confuterons pas, ce serait manquer
d’égard envers nos pères et envers leurs
protecteurs, nous' ne les insulterons pas,
ce serait une bassesse, nous ne leur taperons pas sur les doigts, ce serait de
l’enfantillage, nous ne les signalerons pas,
ni directement ni indirectement, à la
censure, ce serait une lâcheté, nous leur
rappellerons le vil procédé de Cam envers son père, hélas, pris en faute et nous
les dénoncerons au peuple vaudois pour
qu’il en fasse lui-même justice et empêche
un acte digne d’Erostrate. (à suivre).
L’UNION SACRÉE.
Le Lien, de Lyon, reproduit, d’après
le Ralliement, la belle lettre qu’on va lire
— et dont l’introduction est du Ralliement:
Un des derniers numéros de la revue
Les Annales renferme le récit touchant
qu’on va lire. Il est dû à la plume d’un
abbé Eddy. Ce pseudonyme, disent Les
Annales, « dissimule un des prêtres les
plus distingués du clergé de Paris, plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée et décoré de la croix de guerre ».
Poste de secours de C...,
décembre 1914.
...Transportés du haut de la colline au
poste de secours par de solides brancardiers, nos quelques blessés arrivent, couverts de sang, mais toujours courageux.
Nous sommes obligés de les introduire
dans la maison par la fenêtre de la première pièce, privée du reste de tous ses
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< carreaux. Les brancards ne pourraient
évoluer, tourner dans l’étroit corridor.
Tandis que les pauvres enfants attendent avec patience leur tour de pansement et de soins, je vais de brancard en
brancard. Je me penche sur ces nobles
héros. Quel émouvant spectacle 1 Ils pleurent et rient à la fois : larmes arrachées
malgré eux par la souffrance, satisfaction,
fierté d avoir généreusement accompli
leur devoir jusqu’au sang, et de savoir,
grâce à ce sacrifice, l’ennemi repoussé,
vaincu.
Je presse doucement des mains qui se
tendent. Je murmure d’affectueuses paroles de réconfort, d’espérance. J’approche de? lèvres brûlantes un morceau de
sucre imbibé d’alcool de menthe, un
quartier d’orange, une tasse de thé chaud
aromatisé.
Soudain, un grand blessé qui paraissait sans connaissance, ouvre les yeux,
me regarde avec surprise et se dit, tout
bas, à lui-même: « Un prêtre I ». Je m’approche et je lui demande ce qu’il désire.
Il hésité, puis me répond: « Je suis protestant, Me donneriez-vous, comme aux
autres, votre bénédiction ? ».
— De tout mon cœur, ami, répliquai-je
aussitôt. Ne sommes-nous pas, l’un et
l’autre, chrétiens, français, c’est à dire
deux fois frères ?
Merci, murmura-t-il, en levant un
regard déjà voilé vers le ciel. Vous me
faites du bien. Je suis protestant, croyant
pratiquant. Puisqu’il n’y a pas de pasteur
ici, parlez-moi de Dieu à sa place, je vous
prie.
Il a été, hélas, gravement atteint au
▼entre par une balle explosive... Je le fais
transporter à l’ambulance avec des précautions infinies...
Je me suis rendu, ce soir, à l’ambulance
pour le revoir.
— « Embrassez-moi, me dit-il en m’apercevant. Je sens que je m’en vais. Vous
écrirez à ma famille que je suis mort comme j’ai vécu: en bon Français et en fervent disciple du Christ, Je ne veux surtout pas d’un enterrement civil. Si le pasteur du Corps d’armée, trop éloigné, ne
peut arriver à temps, promettez-moi d’accompagner mon corps au cimetière, en
récitant les psaumes et de répéter à haute
voix sur ma tombe le Notre Père, qui est
la prière de tous les chrétiens.
Je lui en fis le doux serment et, quelques heures après, il expirait dans mes
bras. Je fermais pieusement ses yeux en
sentant des larmes mouiller mes paupières.
Selon sa suprême volonté, j’ai suivi son
convoi. J’ai prononcé quelques paroles
émues, avant de jeter la première pelletée de terre, et j’ai écrit à ses parents:
« Votre fils est mort comme un saint, faisant l’édification de l’aumônier catholique et de tous les assistants ».
La lettre de douleur et de remerciement que j’ai reçue, je la garde pieusement comme le plus touchant symbole
du lien sacré qui unit, à l’heure actuelle,
tous les croyants de France...
[Le Christianisme au XX« siècle).
le regret de constater à travers la presse
...venant de 1 Angleterre, ou de la Russie
et surtout de la France, que le rôle de
l’Italie... est méconnu de la masse... et
que nos amis ! (pourquoi ce point d’exclamation ?), nous placent, trop souvent,
un peu au-dessous des Serbes, des Belges,
voire même des Monténégrins... etc. ».
Est-ce bien exact, cher frère ?
Je lis bien des jounraux politiques, petits et grands, depuis cette guerre, et je
n’y ai encore rien découvert de pareil.
Tous au contraire rendent hommage à
l’Italie, tous se réjouissent de voir de
nouveau les deux nations latines alliées;
une seule fois on a pavoisé en France
depuis la guerre, c’est quand nous avons
eu la joie de voir l’Italie revenir à nous
et joindre ses armées aux nôtres dans
cette guerre que nous n’avons pas voulu
et qui est bien une guerre de libération.
C’est sûr que les vues ne sont pas toujours les mêmes; mais il faut se réjouir de
voir deux nations unies et alliées, qui
sont faites pour s’aimer, se comprendre,
et s entr aider. Et il faut fortifier ce sentiment au lieu de semer la suspicion imméritée. — Quant aux Sermons du kaiser,
1®^ article, si vous saviez combien ils nous
laissent froids depuis que nous avons vu
ses armées, approuvées par lui, employer
des procédés de guerre qui sont un vrai
retour à la barbarie !
Je vous écris ces lignes, parce que je
suis de ceux qui sont heureux de voir de
nouveau Italie et France alliées et amies,
malgré vos points d’exclamation.
Agréez, cher M. le Directeur, mes vœux
paternels et cordiaux. L. Marchand.
Nous remercions notre aimable correspondant pour sa franche déclaration
d’amitié.
L. 2.655
5.020
1.259
1.465
4.000
1.020
CORRESPONDANCE.
Seloncourt. Doubs, 12 août 1916.
Monsieur le Directeur,
Je reçois, aujourd’hui seulement, le n°
du 4 août de VEcho des Vallées. Je suis
tellement surpris de ce que vous écrivez
dans 1 article: Appréciation insiifjisanie,
que je ne puis m’empêcher de vous en
écrire, car il y a là un jugement qui me
paraît bien injuste. Après avoir dit que
la pauvre Italie est toujours calomniée,
toujours méconnue — et je crois inexacte
•ssertion 1 vous ajoutez: « ...nous avons
Fonís POUF les Ouvriers de rEplise..,
et íes [íablisseinenís d’ínstruction seconíaire.
m LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporto della 3& Lista di
Roma
Riporto della 3» Lista di
Genova
Riporto della 3“ Lista di
Venezia
Riporto della 3a Lista di
Firenze
Riporto della 3® Lista di
Livorno
Riporto della 3» Lista di
Torre Pellice
Riporto della 3^ Lista
DI Torino 24.825
Revel Giulio e Elisa 100
Ved. A. P. 1.000
Totale finora sottoscritto a Torino 25.925
Sottoscrizioni della Chiesa
DI Verona:
Baer Emilio, Lidia e Matilde
Sottoscrizioni della Chiesa
DI Napoli:
Odin Isidoro
Riporto della 3» Lista « 0
BLATORI DIVERSI »
Riporto della 3» Lista di
Milano:
a) Chiesa di S. Giovanni
in Conca 5.000
Cariot Anna 100
Suora Grill Margh. 10
b) Chiesa di Via Fabbri
Totale finora sottoscritto a Milano
100
1.200
5.800
5.110
1.010
6.120
Totale complessivo della i«'Lista L. 54.564
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. La fête du 15 août a été tout un
événement duquel nous gardons le plus
agréable souvenir. Dès les trois heures du
matin nos braves Vau dois de la plaine se
rendaient à la montagne par groupes.
Vers les sept heures, on aurait cru qu’il
y avait une foire. Voitures, autos, chars
à banc, chars, bicyclettes, mais surtout
piétons, se suivaient à une petite distance
les uns des autres.
Arrivés à Bobi, on avait un magnifique
coup d’œil: les bonnets blancs qui, hélas !
disparaissent dans la plaine, avaient ici
une place d’honneur, et les chapeaux des
dames ne faisaient pas trop mauvaise
figure avec la simplicité vaudoise. De
Bobi ville, on se dirigea au rendez-vous
par un étroit sentier, endroit magnifique
à l’ombre des châtaigniers séeulaires. _
Ici encore nous nous trouvons devant un
tableau splendide. Il y a là une foule qui
compte des centaines et des centaines de
personnes et, quand à 10 heures M. B.
Gardiol commença par l’invocation, on
continuait encore à arriver par dizaines.
Après un chant, la prière et la lecture de
la parole de Dieu (Apoc. iii), M. Gardiol
explique quelle est l’origine de la fête du
15 août, après quoi il cède la parole à M.
L. Rostagno qui nous parle, à propos de
Christ qui frappe à la porte, des nombreux moyens employés par le Sauveur
pour que nous lui ouvrions la porte, et
nous invite à recevoir cet ami. M. le pasteur D. Revel nous montre ensuite quel
est le àu/ que Dieu se propose en frappant
a la porte de nos cœurs, de chacun de
nous, de notre patrie, qui sommes les
grands coupables, tout autant que ceux
qui ont eu recours à la violence et aux
excès; le but principal est celui de nous
conduire à Vhumiliation et à la repentance
à recevoir, en un mot. Christ qui veut
nous apporter ses bénédictions.
Après le chapt du cantique: Debout,
sainte cohorte, le pasteur de La Tour, M.
C. A. Tron attire l’attention de l’immense auditoire, en langue italienne, sur
les devoirs du jour du peuple Vaudois, en
l’invitant à être fidèle à la patrie et à Dieu
et, comme il n’y avait pas d’Evangélistes,
en présentant notre Evangélisation comme la perle de l’Eglise Vaudoise qui réclame des sacrifices et des prières; quelques faits cités à l’appui montrent toute
1 importance bénie de cette œuvre. Le
chœur chante ensuite le Serment de Sibaud, chœur fort bien exécuté sous la direction du pasteur E. Revel et qui a été
applaudi aussi bien que l’autre chœur:
R Rimpatrio.
M. le missionnaire Adolphe Jalla nous
présente son champ de travail et nous
parle avec émotion du vieux roi Léwanika et des victoires de l’Evangile au milieu des payens et des lépreux. — M. le
pasteur A. Jahier clôt la série des discours en présentant et en plaidant l’œuvre des Diaconesses, de laquelle il est actuellement le directeur.
Rarement nous avons eu un si beau 15
août: la brièveté des orateurs, leur clarté,
l’ordre parfait au sein de l’auditoire, une
collecte en faveur de l’Orphelinat qui a
produit frs. 121,45, le nombre exceptionnel d’étrangers: anglais, américains, frères de notre champ d’évangélisation,
beaucoup de personnes en villégiature, un
chœur nombreux et bien dirigé, le tout
a donné à la fête un cachet «érieux, qui
laissera des traces profondes et bénies.
Reporter
FLORENCE. Les journaux nous font
savoir qu’à Florence, un de nos coreligionnaires a été arrêté et condamné à deux
mois de prison, pour avoir prononcé un
jugement ambigu, mal interprêté, sur le
compte de nos officiers. — Nous déplorons le fait, mais nous devons en retirer
une leçon de grande prudence.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Le caporal César Bounous, de Praly,
les soldats Michelin Jean, Charbonnier
Etienne, Michelin Paul, Rambaud Salo
mon, Baridon Paul, le caporal Charbonnier Paul, les soldats Emmanuel Sappé,
le sergent Jules Rostan, de La Tour, Malohno Eugenio, Paul Léger, Attilio Mourglia, le sergent Emile Comba, d’Envers
Portes, Garnier Joseph et Negrin Paul,
font saluer les parents et les amis et remercient pour l’envoi du journal.
— Zona di guerra, 21-7-1916.
Egregio Signor Direttore,
^ Il suo pregiato giornale l’Echo des Vallées rispeditomi da Bardonecchia e pervenutomi per la prima volta qui, ove si
combatte per scacciare dalle nostre terre
I odiato nemico, mi fu assai gradito, specialmente trovandomi solo della nostra
cara valle: esso mi fu di sollievo dandomi tante notizie del nostro Mandamento
La ringrazio dell’attenzione avuta a mio
riguardo nell’inviarmi costantemente il
suo stimato giornale. La prego pure di
voler cambiare il mio indirizzo con questo
qui a tergo. Con osservanza la ringrazio e la riverisco, rivolgendo pure i sentiti saluti alla sua Signora.
Suo devotissimo Pometti Felice.
— Zona Carnia, 24-7-16.
Egregio sig. C. A. Tron,
Con gran piacere vengo a darle delle
mie notizie; ringraziando Iddio, tutto va
bene pel momento, e nel medesimo tempo
ringraziandola infinitamente del suo bel
giornale VEcho che ricevo da due settimane, come pure il compagno Long Bartolomeo, dal quale posso avere delle desiderate notizie dei cari compagni d’armi.
Riceva i più cordiali saluti dal suo devotissimo Long Luigi, di Pramollo, che
grazie alla sua gentilezza, ha passato una
bella serata con Lei a Torre Pellice, l’inverno scorso. Con buona fede, arrive
L. L.
— Venise, 24 juillet 1916.
Cher M. Tron,
En recevant hier par le « Cappellano
militare » de notre train La Stella del Soldato, petit journal qui paraît chaque
quinze jours et est distribué gratuitement, l’article qui suit m’a surpris et,
pour cela je me suis proposé de vous l’envoyer.
« Conversioni fra le truppe Inglesi. —
La stampa cattolica francese rivela il
gran numero di conversioni al eattolicismo tra le truppe Inglesi in Francia e in
Diandra. L’esempio dei soldati Francesi
e delle popolazioni cattoliche in mezzo
alle quali si trovano, ha esercitato una
profonda influenza su quelle truppe. Un
cappellano militare Inglese racconta di
avere in pochi giorni ricevuto l’abiura di
23 soldati protestanti ».
Dieu merci, quoique fatigué, je me
porte toutefois en bonne santé.
Recevez, cher M. Tron, les respectueuses salutations de votre dévoué
Jouve Giovanni.
II est fort probable qu’il y ait des conversions, mais cela se constate dans les
deux carnps opposés. Pourvu qu’on respecte la liberté, nous n’avons rien à dire
Nous remercions notre ami M. Jouve de
nous avoir signalé l’article.
~ Du front, le 20-6-1916.
Monsieur le Pasteur,
■ j’ai reçu votre aimable
journal \ Echo des Vallées, que je lis avec
grand plaisir et avec beaucoup d’intérêt surtout à cause des nouvelles qu’il
nous donne de nos amis qui se trouvent
aussi au front. — Je vous fais savoir.
Monsieur, que ma santé, en remerciant
Dieu, se maintient toujours passablement bonne.
Recevez, M. le Pasteur, tous les respects de votre dévoué Soulier Lâvi.
— 7-8-1916.
Nouvelles de nos Militaires: Soldato Ghigo Renato (Praly), Osp. Marco
Volpe di Udine: ferito all’occhio (guarito)
ed alla mano (in via di guarigione) •— Soldato Bounous Luigi (S. Germano elusone). ferito all’occhio destro (guarisce
lenemente), Osp. Marco Colpe di Udine.
— Soldato Pontet Giovanni (Bobbio Pelhee): uscito ospedale con 9 giorni di ri~ Soldato Tron Michele (Bovile);
febbri malariche, andato Osp. di Paviq
Carabiniere Benech Adolfo (Luserna S*
J
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3
Gioy.) : andato all’Osp. di riserva di Forlì
(ferito) ■ R. Guardia di finanza Juvara
Luigi: febbre gastrica, Convalescenz. di
Sacile (sta guarendo) — Sottotenente
Safp.edo Colucci, della Chiesa Valdese di
Cairo ; ferita alla mano destra per scoppio di bomba mano, Osp. ...
Diamo buone notizie dei seguenti militari del ... fanteria: Soldati: Costabel
Giovanni (S. Germano Chisone); Giustetto
Camillo; Sappé Levi (Pramollo); Rivoire
Pietro; Cogno Federico; Bleijnat Giov.
Paolo e Comba Giulio (Inverso Porte);
Poét Giovanni; Gay Giuseppe; Ferrier G.
P. (Pomeifrè, Ferrerò); Jacumin Francesco (Ferrerò); Soulier Eli (andato Deposito Cuneo); Rivoira Davide (Torre
Pellice); Bonnet Giovanni (Angrogna);
Pons Teofilo (Massello); Trombettiere
Benech Augusto (Angrogna); Zappatore
Paschetto Luigi e Cordone Luigi (Prarostino); Buffa G. P. (Angrogna); Mastronicola (Esercito della Salvezza); Barbieri
Giuseppe (Metodista Episcopale) ; Bertalot
Giovanni (Inverso Porte); Boston Francesco (Trossieri); Gallian Alberto (Inverso
Porte); Bianchi Giovanni {Luserna S. G.).
— Sergente Paget Cesare, ... fanteria —
Tenente Levi Tron, ... fanteria — Maggiore Ribet, ... fanteria — Sottotenente
Giuliozzi (Roma), artiglieria — Sottotenente Pranza (Milano), ... fanteria —
Sottotenente Davanzo (Venezia), ... fanteria — Sottotenènte Coucourde (Milano),
bombardieri — Maggiore-Medico Armand-Hugon — Sottotenente aiutante
^®S§iore Franco Muston, ... bersaglieri
— Tenente-Medico Lino Gay.
L on peut dire que les choses procèdent sur ce front admirablement bien.
Dieu veuille que ça continue ainsi jusqu’à
l’écrasement de l’ennemi.
E. Bertalot, aumônier.
FUSCALDO. M. Buffa nous annonce
que le fils du chev. G. Jannuzzi a été sérieusement blessé et, à la suite de l’opération, a dû souffrir douloureusement.
Les dernières nouvelles sont meilleures
Un autre frère, Silvio, docteur, dans
la lutte sur le S. Michele, a disparu.
•— Notre frère, le chev. Jannuzzi, envoie frs. 10 pour l’Echo des soldats.
, LA TOUR. M. Giampiccoli a occupé
, ' dimanche dernier la chaire de La Tour et
l’occupera de nouveau, D. V., dimanche
prochain. Le sujet que M. Giampiccoli
traitera dimanche prochain fera suite au
sujet qu’il a traité dimanche dernier.
— Samedi dernier ont eu lieu les obsèques de Catherine Laniaret née Bonnet,
des Appiots, décédée à l’Hôpital dans sa
66.me année. Elle s’en est allée, comme
elle a vécu, d’une manière tranquille et
sereine. Elle laisse un grand vide dans
le quartier des Appiots et dans le cercle
des mères de famille. ■— Nous exprimons
à M. 1 . Bonnet, son frère, et à sa sœur qui
se trouve à l’étranger, notre vive sympathie.
— Notre réunion de dimanche, à la
Sea a été, par un temps superbe, présidée
par l’ancien Gaydou.
La Table a encore eu quatre longues
séances vendredi, samedi, lundiet mercredi. D’après les rapports et l’examen
^ des différentes questions, nous pouvons
annoncer dès maintenant que, malgré
la guerre, Dieu a été avec nous d’une
manière exceptionnelle, en bénissant son
œuvre par le moyen de notre Eglise. C’est
donc à ce Dieu fidèle que nous donnons
louange et gloire.
PERRIER-MANEILLE. Le pasteur
M. C. Jalla ayant dû se rendre à Turin
pour le service de la Croix Rouge, a été
remplacé, dimanche dernier, par M. Josué Tron.
i.
PRARUSTIN. Le culte, dimanche, a
été présidé par M. le pasteur François
Rostan.
RODORET. Deux soldats d’infanterie,
Michel Tron et Elie Tron sont arrivés ici
<le Podgora et de Gorizia italienne. Ils
ont vu de bien près la formidable bataille.
favorable à nos armes. Ils ont escaladé
le Podgora, labouré dans tous les sens
par les décharges des canons italiens. Ils
se portent très bien et ont laissé Gorizia
en bonnes mains.
SAINT-GERMAIN. Réunion du 15
août au Val Cluson. Mardi dernier, à
10 h., un auditoire d’environ un millier
de personnes se trouvait réuni sous les
châtaigniers séculaires des Ciampets (StGermain). Après l’invocation, le chant
du cantique 31 et la prière, M. J. J. Ribet, pasteur local désigné pour présider
la réunion, lut dans l’énavgile selon StMatthieu, chap. iv, le récit de la tentation de Jésus-Christ, qui nous parle de
combat, d’armes et de victoire. Ces trois
parties du sujet furent successivement
méditées par MM. les pasteurs B. Léger,
L. Marauda et B. Soulier. M. le prof,
ém. H. Bosio nous rappela ensuite les
principaux événements de l’histoire vaudoise qui eurent pour théâtre St-Germain et ses environs. Enfin M. le pasteur
Fr. Rostan, de Sienne, qui représentait
au milieu de nous notre œuvre d’évangélisation, nous parla d’une façon très intéressante de ce qui a été fait et se fait
hors des Vallées en faveur de nos soldats.
Entre une allocution et l’autre on chanta
un verset des cantiques 145, 91, 151, 39
et 105.
A midi et 20 m. M. le pasteur Ph. Grill
fut invité à prononcer la prière de clôture; et tandis que la vaste assemblée
chanta debout les paroles du cantiques
158, les anciens firent la collecte en faveur du Comitato per l’assistenza morale
e spirituale dei soldati evangelici, collecte
qui produisit la belle somme de frs. 76.
L’attention et le recueillement qui régnèrent du commencement à la fin furent
vraiment remarquables, et l’impression
générale est que cette réunion a eu un
plein succès à tous égards. Que Dieu soit
béni !
SAN REMO. Nous voudrions pouvoir
publier en entier la « pastorale » du pasteur
Ugo Janni, mais, dans Vimpossibilité de
le faire, nous nous limitons à reproduire
ce qui a trait à l’ « œuvre parmi les soldats » ;
In Gennaio cominciammo tra i Soldati
un opera di cristiana assistenza sociale
che è anche di edificazione religiosa pur
essendo priva di carattere confessioiiale
e di tendenza proselitisca. I clericali, che
non sono capaci di comprendere lo spirito non settario dell’attività nostra, si
scagliarono con accanimento nel loro
giornale contro quest’opera, ed alcuni di
loro fecero anche pratiche presso l’Autorità militare per impedirla. Furono rimandati con le pive nel sacco ! Ai soldati
che frequentano la nostra Sala (dove trovano gratis la carta da lettere e le cartoline illustrate, giornali, riviste, libri, pianoforte ed altri strumenti musicali, giochi di società, ecc.) si distribuisce la Lettera ai Soldati d’Italia del nostro prof.
Rostagno della Facoltà Valdese di Teologia, ed a quelli che ne fanno richiesta
un esemplare del Nuovo Testamento. Finora abbiamo avuti, uno dopo l’altro,
in San Remo quattro reparti di truppa.
Del primo di essi, oltre 700 soldati sopra
un totale di 950 fecero capo a noi, e tra
loro furono distribuite 617 copie del
Nuovo Testamento. Del secondo reparto
composto di circa 800 uomini, più di 500
frequentarono il nostro Circolo e ci furono richieste 350 copie del:Nuovo Testamento. 11 terzo reparto (totale 1300
uomini) diede alla nostra Sala 1100 frequentatori, e fra essi furono distribuiti,
dietro domanda, ben 1016 Nuovi Testamenti. Il quarto reparto, che è tuttora in
San Remo mentre scriviamo queste righe, ci ha mandati finora più di 800 dei
suoi uomini sopra 1000, e 739 di essi
hanno domandato ed avuto il Nuovo Testaniento. Ai soldati soglio rivolgere occasionalmente nelle conversazioni qualche parola atta a tenere desto lo spirito
di sacrificio e la fiducia in Dio. La corrispondenza con militari già partiti per la
fronte di guerra costituisce una parte importante di questo ramo della nostra attività. La stampa locale ha esaltato l’opera nostra. Il prof. Barboro, del R. Liceo
ginnasiale, redattore del Pensiero di San
Remo, ci ha fatto spontaneamente più
visite, rivolgendo ai soldati nobili discorsi 0 regalando loro gradite letture.
L opinione pubblica cattolico-romana ci
sostiene con mirabile esempio di solidarietà cristiana e civile, dimostrando cosi
che il foglio clericale, lungi dal rappresentare codesta opinione pubblica dei cattolici-romani, non rappresenta che se stesso
ed i pochissimi adepti del clericalismo
iroso ed intollerante. La simpatia degli
estranei alla nostra Chiesa si è anche affermata nelle offerte che ci sono pervenute (e continuano a pervenirci) dietro
appello fatto dal giornale il Pensiero.
Date, per edificazione vostra, un’occhiata
ai nomi degli oblatori. Un alto Magistrato
ci diceva che questa nostra opera per i
soldati ha giovato alla popolarità della
nostra Chiesa più di tutto il resto. Una
Autorità militare, parlando dell’Opera
stessa, rilevava « il ben noto patriottismo » di chi la dirige. Sappiamo di un
alto Ufficiale che vedendo in quartiere i
soldati intenti a leggere il Nuovo Testamento, dopo aver esaminato il libro ed
essersi informato da chi lo avevano ricevuto, li esortava non soltanto a leggerlo, ma a studiarlo con amore. Nel lavoro quotidiano per i soldati, abbastanza
faticoso, sono stato aiutato efficacemente
dalla Gooperazione, spontaneamente offerta, della signora Lombardo, di Miss
Cox, di Miss Flora Cox e della signora
Janni. La signorina Angela Tagliabue
gentilmente s’incaricò di dare lezioni ad
un gruppo di soldati analfabeti, ottenendo ottimi risultati. Con l’aiuto di Dio,
speriamo di continuare quest’opera per
tuttala durata della guerra, (continua).
VILLAR. M. le pasteur A. Jahier qui
avait accompagné l’escadre des garçons
aux bains, a été remplacé ces trois der- '
niers dimanches par MM. B. Fontana,
ancien Gaydou, des Chabriols, et par M.
le pasteur C. A. Tron, qui avait été chargé
par la Table d’une mission auprès du
Consistoire de cette- Paroisse. L’élection
du nouveau Pasteur du Villar aura lieu
D. V., dimanche prochain, et M. F. Peyronel présidera l’assemblée.
IVoavelles politiques.
habile manœuvre sur les lignes intérieures entre les fronts du Trentin et de l’Isonzo, sans diminuer l’effort sur le premier, transportait sur le deuxième des
troupes et des moyens pour une énergique offensive à fond.
Les opérations de guerre continuent
avec succès dans la zòne de Gorizia. Les
ponts détruits par les Autrichiens ont
été refaits pour le passage des troupes
qui refoulent l’ennemi à l’est de la ville.
La défense autrichienne s’appuie maintenant sur les lignes retranchées de
Monte San Gabriele et Monte San Marco,
que nous avons déjà entamées. Sur le
Carso toutes les lignes très fortes entre
le Vippacco et le Mont Cosich sont tombées dans nos mains. Nous occupons San
Martino del Carso, toute a plaine de Doberdò, Oppachiasella, la hauteur de Nad
Logem où nous avons pris deux canons
et 1565 prisonniers. Dans le secteur de
Monfalcone deux jours de combats acharnés ont donné à nos troupes la possession
de la cote 121 et du Debeli. Les prisonniers enlevés à l’ennemi du 6 au 15 août
montent à 17.822, dont 378 officiers.
Sur le reste du front l’ennemi a tenté
quelques attaques pour faire diversion.
Sur le haut Boite nos troupes se sont emparées d’une nouvelle position sur la
Tofana Seconda. Pour venger leur défaite
les Autrichiens ont envoyé de nouveau
leurs aviateurs sur Venise; deux morts
et quelques blessés: l’église de Santa Maria Formosa détruite par les bombes. Des
raids aeriens sur Bussano, Grado n’ont
pas fait de grands dommages. Nos aviateurs ont bombardé des gares et des dépôts de munitions et de matériel de
guerre. Nos escadrilles de hydro-avions,
s’unissant à des aéroplanes français, ont
bombardé avec succès les chantiers et
les hangars de Muggia près de Trieste t
au cours du combat aerien un appareil
français a été abattu.
— L’armée russe avance toujours victorieusement. Les troupes du général
■ Letchitzki se sont emparées le 10 août
de la ville de Stanislau et ont poursuivi
l’adversaire qui se repliait sur Galitch.
L occupation de Stanislau et le passage
de la Slota Lipa inférieure accentuent le
mouvement d’enveloppement autour de
l’aile droite austro-allemande. Au point
de vue stratégique la ville de Stanislau '
est de la plus grande importance: elle est
au centre d’une étoile de voies ferrées qui
rayonnent dans plusieurs directions et
le nœud de rencontre des principales
routes commerciales de la Galicie du sudest. Cette semaine encore les Russes
comptent les prisonniers Austro-Allemands par dizaines de milliers. E. L.
Le matin du 9 août nos troupes ont
pris effectivement possession de la ville
de Gorizia. En trois jours de bataille seulement, la plus importante des positions
fortifiées sur le front de l’Isonzo, l’une
des plus puissantes places fortes du théâtre de la guerre européenne tombait en
notre possession après une attaque de
vive force. La troisième armée, commandée par le Duc d’Aoste, a traversé l’Isonzo avec une ardeur irrésistible dès
que les hauteurs sur la rive droite, formant la tête de pont de Gorizia ont été
en notre possession. L’élan de notre infanterie a été superbe, tous nos soldats
ont montré au plus haut degré leur esprit de sacrifice et de bravoure. Les Autrichiens se berçaient de l’illusion que
1 effort foudroyant fait par nous pour
arrêter et rejeter ensuite l’invasion dans
le Trentin aurait pour longtemps épuisé
toute notre puissance offensive. Mais notre commandement par une rapide et
PENSÉE.
Le mépris est facile; c’est un plaisir
que l’ignorance procure à peu de frais
à l’orgueil. Mais encore faudrait-il, portant les jœ,ux plus loin, regarder aux suites de ce mépris, et songer à ce qu’on
dira au Législateur suprême, lorsqu’il
nous eu demandera la raison.
La Mennais.
Ab. payés et non quittancés.
Henri Andrion, Pratnof, fr. 30.
1916: Jacq. Long f. Michel, Pramol —
Lévy Jahier, ancien, Id. — J. ArmandHugon, La Tour.
Pour P «Echo» des soldats.
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H. Andrion, Pramol » i’_
Lisa et Jeannette, Id* » 5'—
Sottotenente Félix Co&son » 2’—
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