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Oinqaante-dnqaiòme année.
1 Août 1919
N. 31
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L ËCH0 DES V1LIÉE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT;
Par an
Vallées Vaudoises ...............Pt. —
Italie ..................................
Btranget ........................ » 7,—
Plvteienrs abonn ements à la même adresse > 6, —
■Ailemagae, Aatriche-Hongrie, Belgique, Brésil, jDanemark,
Poor 6 moil
2,—
3.25
3.50
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
fou Accord de Vienne, par au: Pr. 4,50.
seli
Ou s’abonne: à Torte PelUce au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. lés
Pasteurs.
^’abonnement se paye d'aTance.
Poor tontea les annoncaa, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ____
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, J orre PelUce
et pour Va
’Administration à m! J. C0Ï8SON,prof., iForr« PeUice.
Tout changement d’adresse coûte 19 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
lyes changements non accompagnés de la somme de tf centimes,
ne seront pas pris en conndération.
Qae tontes les choses vrdies, honnêtes, fastes, pores, aimable^.«., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Comunicazione Ufficiale —
Avis — Courrier de l’Evangélisation
— Pensieri sulla Santa Cena — Lettre
ouverte — Renoncement — Chronique
vaudoise. ■
COMUNICAZIONE UFFICIALE.
Torre Pellice, 25 Luglio 1919.
Il Corpo Pastorale è convocato per il
14 Agosto p. V., alle ore 9, nella Casa
Valdese in Torre Pellice, col seguente
ordine del giorno: 1° Esami di fede dei
candidati al S. Ministero — 2° Nomina
delle Commissioni Esaminatrici.
I meinbri laici della prossinaa Assemblea Sinodale che desiderano prendere
parte alla nomina delle Commissioni Esaminatrici dovranno presentarsi, ài momento dell’apertura della seduta, muniti
del loro mandato.
* *
La seduta del Corpo Pastorale, alla
quale dovrà presentare la sua relazione
la Commissione per le versioni bibliche
nominata dairultinao Sinodo, sarà convocata D. V. durante la prossima sessione
sinodale, in giorno ed ora da fissarsi ulteriormente. ^
if.
* m
Essendo grandemente migliorate le
comunicazioni ferroviarie — e salvo avviso contrario per imprevedutè restrizioni che fossero nuovamente decretate
dalle competenti Autorità — rimane stabilito che la prossima sessione sinodale
si aprirà regolarmente D. V. Lunedì 1°
Settembre p. v., alle ore 15,
♦ * ,
Si ricorda che essendo state anche quest’anno sospese le Conferenze Distrettuali, saranno deputati delle Conferenze
alla prossima sessione sinodale le stesse
persone, che ebbero questo mandato nelle
sessioniisinodali del 1917 e del 1918. Le
Chiese aventi diritto ad una rappresentanza diretta al Sinodo avranno come
al solito la libera scelta dei loro deputati,
r Per la Tavola Valdese
Esnesto Giampiccoli, Moderatore.
AVIS.
La'fêle du 15 août se célébrera, cette
année, à la Vachère, et sera présidée par
M. le pasteur B. Léger, président de la
Commission exécutive.
Le culte commencera à 10 h. précises.
CQUBÍIIEB DE U ÉVANGÉLISATION
Le Réveil d'Oxford ou le mouvemrat de sanctification de 1874
et 1875* i , , >
Permettez-mcM, monsieui; le Directeur,
de vous entretenir uh peu aujourd hui
sur le‘Réveil d’Oxford, par Henri Ress6n, pasteur.
Me, voici isolé depuis six ans en pays
catholique et je suis obligé de vivre de
souvenirs. J’ai devant^ photogra
phie de mon ami Henri Besson qui était
pasteur à Court dans le Jura Bernois.
Quelle belle physionomie ouverte, souriante; quel front large de penseur; quel
ami fidèle et sincère. Je possède de lui
trois livres qui renferment sa pensée :
« Les derniers temps et la fin du monde »,
« Joyeux dans l’espérance. Il viendra. Il
est venu. Il reviendra ». et « Le Réveil
d’Oxford». Je tiens à dire quelques mots
sur ce dernier volume.
Le colonel de l’Armée du Salut, Brengle, dans son livre; « Vers la sainteté »
décrit la sainteté en ces mots: «C’est le
renouvellement de Phomme tout entier
à l’image de Jésus. C’est la destruction
complète de toute haine, de toute envie,
de toute malice, dé toute impatience, de
toute convoitise, de l’orgueil, de l’impureté, de la crainte des hommes, de l’amour
de ses aises, de l’admiration humaine, de
l’amour des grandeurs, de la honte de la
croix, de la volonté propre et autres
choses semblables.
« C’est un état d’où sont désormais
bannis le doute et la crainte. C’est un
état dans lequel l’homme aime Diéu et
se confie pleinement en lui ». Monsieur
Besson a raison dé dire que la Bible du
monde c’est la conduite des chrétiens et
c’est avec des saints, bien plus qu’avec
des docteurs que la Christianisme a vaincu
le paganisme.
A la Réformation c’est la justification
par la foi qui est mise en relief et cela
se comprend aisément. Les réformateurs
sortaient du catholicisme, ils rompaient
les chaînes qui les avaient attachés pendant de longues années, ils sentaient
qu’ils étaient justifiés par la foi et non
par les œuvres. Quels transports de joie
a éprouvé Luther dans sa cellule, lorsque
finalement il s’est senti justifié par la foi,
lui qui avait gémi pendant des années
sous le poids de ses péchés.'
Plus tard on éprouva le besoin d’une
vie sainte de la sanctification. Ce besoin
est bien défini par Mr Lortsch dans son
étude : « Le Réveil et la Bible », exposé à
Morges en 1910 (août et septembre).
« L’homme du monde, dit-il, se contante d’une morale négative, je n’ai ni
tué, ni volé, dit-il. Le chrétien, lui, veut
être semblable à Dieu, aimer comme
Dieu, avoir la puissance de Dieu dans
son témoignage. Dans le livre de M.r
Besson, il y a des passages très intéressants. J’aime la description de Broadlands non loin de Southampton, où se
tinrent les réunions de sanctification du
18 au 23 juillet 1874: L’étendue de la
propriété, dit M.r Besson, dont les pelouses étaient traversées par une rivière
est parsemée de bosquets permettant de
se dispers en tous sens pendant les intervalles des réunions, tout en s’entretenant de ce qui avait été entendu. On
pouvait se réunir en plein air, sous de
magnifiques hêtres, dont la brise agitait
doucement le feuillage. On peut dire que
c’était un véritable Eden.
La pensée de Pearsall Smith, c’est que
«le chrétien doit s’en remettre entièrement à la volonté de Dieu et peut se confier à la puissance de Jésus-Christ pour
être gardé de la tentation et vaincre le
péché, sans que toutefois le chrétien
devienne ni paresseux, ni tiède ».
Dans le livre intitulé: «La puissance
du Saint-Esprit» par William Law, publié par Andrew Murray, à la page 238
il e&h dit; «Voulez-vous devenir toujours plus réveillé, toujours plus vivant?
Voulez-vous que votre conviction première, c’est-à-dire l’action divine qui
l’a produite s’empare de vous avec toujours plus de force? Pour développer la
réceptivité spirituelle, pour acquérir une
expérience plus étendue ou plus profonde,
il ne sert de rien de se travailler par la
méditation et par le raisonnement ou de
chercher des arguments pour se convaincre soi-même. Le seul moyen c’est de se
tenir cramponné à la ptésenefe et à la
' puissance du Dieu qui s’est manifesté au
dedans de«iVous,, c’est de s’abandonner
joyeusemettl/ët de ¿’attendre à' la pqis4
sance de cette ¡Parole .qui a, tout créé,
de cet E^rit qui peut tout vivifier. Puissance qui toujours se manifeste en nous
en proportion de notrè foi et de notre
abandon à cette Parole et à cet Esprit ».
Si j’ài bien Compris, « le mouvement de
sanctification d’Oxford, il faut que nous
soyons comme des appareils télégraphiques Marconi tellement sensibles, que
nous soyons toujours prêts à la réceptivité des choses divines.
Andrew Murray l’a si bien exprimé
dans son livre « Comme Christ » : il faut
que l’amour de Dieu et l’obéissance de
Phomme aillent ensemble comme une
serrure et une clef faites l’une pour l’autre. C’est la Grâce de Dieu qui met la
clef dans la serrure et c’est l’amour
qui se sert de la clèf pour ouvrir les
trésors de la Grâce.
Le secret de la grande activité de
Christ notre modèle se trouve dans Jean
V, 19 et 20 : « En vérité en vérité, je vous
dis que le Fils ne peut rien faire de luimême, mais seulement ce qu’il voit faire
du Père, car tout ce que le Père fait, le
Fils aussi le fait pareillement; car le
Père aime le Fils et lui montre tout ce
qu’il fait et il lui montrera des œuvres
plus grandes que celles-ci en sorte que
vous soyez remplis d’admiration ».
Quelle belle expression que celle de
1 Cor. XIII, 5 et 8: « L’amour ne cherche
point son intérêt. L’amour ne périt jamais. Il faut nous plonger, nous immerger dans cet amour admirable. Demeurer
en Christ c’est nous perdre dans l’amour
infini de Dieu, c’est éprouver qu’il noua
aime, c’est ne pouvoir être heureux que
dans son amour. Le mobile secret de
toutes nos actions devra être l’amour.
comme c’est l’amour qui a poussé le Fils
de Dieu à faire le salut de l’humanité ».
Mr Adolphe Monodfa bienfcompris
l’idée fondamentale de la sanctification,
il l’exprime dans son sermon sur « le
plan de Dieu : « Votre liberté véritable
datera du jour ou reconnaissant qu’il
vous sied mal de regimber contre l’aiguillon, vous accepterez le plan divin
vous vous l’approprierez, vous le ferez
votre non en fataliste, par nécessité, mais
en chrétien, par amour... Nous commençons à faire Ce que nous voulons, quand
nous voulons ce que veut Celui qui peut
tout ce qu’il veut».
Notre poète Dante l’a si bien exprimé
par ces mots;
Vuoisi così colà dove si puoie ciò che si vuole
E più non domandare.
Pour s’en remettre premièrement pour
toute chose à Dieu il faut la foi, c’est-àdire l’acte par lequel nous saisisssons l’invisible qui devient pour nous réel, c’est
l’appropriation individuelle des choses
spirituelles. En deuxième lieu, il faut que
l’amour soit le modèle de toutes nos actions. A cet effet, il faut avoir saisi l’amour de Dieu dans le sacrifice de son
Fils. En troisième lieu, pour que la volonté de Dieu soit précisément la nôtre
il faut une absolue obéissance. Nous devons avoir raptitude ou «iihabitude de
recevoir tout de Dieu : justice, sanctification et rédemption (1 Cor. i, 30).
Amis, lecteurs, voulez-vous mieux connaître le Réveil d’Oxford? Procurez-vous
le livre de Mr Henri Besson, chez Delachaux et Niestlé, éditeurs, à Neuchâtel
(Suisse). Vous ferez connaissance avec
PearSall Smith, Boardman, lord Raddstock Rappard et les hommes du Réveil
d’Oxford....
Je suis obligé de m’arrêter ne voulant
pas dépasser la longueur d’un article.
A vous en Christ.
G. Bert, évangéliste.
Pensieri sulla Santa Cena.
IL MEMORIALE.
« Fate questo in memoria di me ».
Matt. XXVI, 28.
Quando nella Cena del Signore si considera l’aspetto Memoriale, credete che
vi siano molti i quali si rendono conto
della immensa cosa spirituale che questo
vocabolo esprime? Al contrario, io temo
che siano pochissimi; la maggior parte
delle persone intende per memoriale una
mera cerimonia commemorativa, presso
a poco come il mettere il tricolore alla
finestra nel dì dello Statuto. Bisogna reagire energicamente contro tale decadenza della religione spirito e vita. Ed
a questo fine vogliono portare un piccolo contributo i seguenti pensieri...
Gesù è stato dato per le nostre offese
ed è risuscitato per la nostra giustifica
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zione. II suo sacrificio, .pi^ttissiino, per
i i>eccati di tut|o tf mc^<ìip, culmiaifi nella
croce. La passip^^^i G#^- non si ripete;
essa appartien^li^fpassaife II Cristo risorto non muore più. Senonchè — giusta
un detto francese — « souffrir passe,
aToir soufFert demeure éternellement ».
Ciò, che è vero sempre, lo è ad un grado
uàico per Gesù. L’aver Egli subita quella
passione e quella morte è cosa che per»
mane.
?Prima di tutto permane in Gesù,- perchè è una parte dell'essere di Lui per
sempre. • - - ■. ?
?In secondo luogo permane nelle conseguenze, perchè la croce abbattè una
vòlta per sempre la parete eretta tra
rùmanità e Dio, è diede a Dio di veder
una. nuova umanità in Colui che ne è il
capo per una solidarietà ideale e redentrice. Così la croce è per noi la causa meritoria permanente del perdono e della
vita eterna.
La Scrittura insegna che Gesù, il sommo nostro Sacerdote, fa nel cielo una
offerta (1): nel suo ministero d’intercessione, Egli offre perennemente a Dio,
quale titolo per siffatta intercessione mediatrice; il sacrifìcio che compì una
volta per sempre sulla croce.
Noi pure, di quaggiù, accostandoci a
Dio per mezzo di Gesù Cristo (2) gli presentiamo il sacrifìcio del nostro Salvatore. Questa presentazione ha luogo tutte
le volte che nella preghiera imploriamo
l’esaudimento divino per il merito della
passione di Cristo. Ma particolarmente
ha luogo allorché —- secondo fistituzione
di Gesù — celebriamo la Santa Cena in
toemoria di Luì. Il'comnlosso ricordo del
grande sacrificio segna il momento culminante dèlia presentazione che ne facciamo a Dio..,
***
Gesù disse: «Fate questo in memoria
di me ». La parola tradotta per «memoria» in relazione con la Santa Cena è
usata altre tre volte nella Bibbia, e tutte
e tre le volte implica l’idea di memoria
davanti a Dio, Eccole :
la «Piglia del fior di farina e fanne
dodici focacce... ; collocale in due ordini,
e metti dell’incenso sópra ciascun ordine, e sarà come ricordanza.., davanti
al Signore » (Lev. xxiv, 5-8).
2» « Nei giorni delle vostre allègrezzè...,
sonate le trombe' offrendo,., le vostre
azioni di grazie: vi saranno per ricor^
danza nel tospetto dell’Iddio vostro »
(Num. X, IO).
3» « ...In quei sacrifici si fa ogni anno
ricordanza dei peccati» (s’intende dal
Contesto: dayanii a Dio per ottenerne il
perdono) (Ebr. x, 3).
Se tale è il significato biblico della parola in questione, tale significato essa
avrà anche quando è adoperata in relaziona con la'Cena. Ne Segue che la Santa
Cena è memoriale del sacrificio di Gesù
-.•<') , 'i
nel pieno Significato biblico del vocabolo,
e cioè non sólo davanti a noi, in quanto
mantiène vivo nelle anime nostre il ricordo del sacrificio redentore, ma anche
davanti a Dio, inquanto chè. Celebrando
la Santa Cena, noi, per questo ricordo,
presentiamo a Dio il sacrifìcio della Croce
quale titolo per implorare tutti i benefici della redenzione a favor nostro e
dell’intera Chiesa.
In tal modo, la nostra supplicazione
dalla terra s’armonizza con l’intercessione di Cristo nel cielo: Cuna e l’altra
hanno comune il titolo che presentano
a Dio, e cioè il sacrificio unico e perfetto
che Gesù compì sulla croce..,
risce nel ricor(|p davanti a noi e davanti
’a Dio. San Radio ce n^f-mostra la ri^
chezzaKsotto^c un’altra luce ancora’:
.. i '■■fi ■ o
« quando muderete di "questo pane q
berrete di queito calice, voi annunzierete
la morte del Signóre... », Il memoriale è
anche im annunzio, una proclamazione,
lina testimonianza che rendiamo al Salvatore in cospetto del mondo. Con esso
noi affermiamo che la morte di Gesù per
noi è*la nostra vita, il fondamento di
ogni nostra consolazione, il sostegno di
tutte le nostre speranze...
**♦
Ma il valore del memoriale non sì esau
(1) Ebrei VIU, 3.
(2) r Ebrei VÌI. 35.
La parola «speranze» c’introduce a
considerare un altro aspetto, l’ultimo,
del valore del memoriale:
La Scrittura concepisce la Santa Cena
anche in un senso escatologico, cioè in
relazione con le cose finali. San Paolo —
implicitamente richiamandosi ad una
parola del Divino Maestro (1) — mette
la Santa Cena in rapporto con la seconda
venuta di Gesù: « ...annunzierete la morte
del Signore finché Egli vengaD.
Questo memoriale non è, dunque, un
mero ricordo di cose passate; ma è anzi ,
un ricordo in vista del ritorno del Signore
e strettamente connesso col medesimo.
Perciò è arra del secondo avvento e pegno della futura gloria nel Regno di Dio.
La stessa forma banchettale del rito
risponde alla duplice idea: di ricordo
(giusta l’antica usanza dei banchetti funebri) e di anticipazione vitale.
II ricordo s’intreccia con l’attesa che
esso desta. La commemorazione si fonde
col desiderio che essa suscita.
Cosi il Memoriale — dirigendo il nostro sguardo nel futuro verso il giorno
di Cristo e il Regno di Dio è un omaggio
profetico a Colui che dee venire per regnare I Ugo Janni.
(i) Matteo XXVI, 29; Marco XIV, 25;
Luca XXII, 18.
Lettre ouverte I Mr. l/incenzo C. Ni,
Rlilacteiir-Cbef de “l'Evanoelista
»•
Turin, le 11 Juillet 1919.
via Fio Quinto, 13.
Très honoré Monsieur,
L’Echo des Vallées vient de reproduire
aujourd’hui 11 juillet votre article: « La
Y. M. C. A. in Italia ed altrove... », que
j’ai lu bien attentivement, plus attentivement encore que celui de M.r Buffa,
il y a deux semaines, Ma première impression, à lecture terminée, a été celle
d’une très forte surprise, ensuite j’ai
éprouvé un profond dégoût en voyant
combien de choses privées absolument
de fondement et* de vérité se publient
depuis Quelques temps contre l’Y. M. C.
A. qui a fait tant de bien au milieu de
nos soldats au front et dans les villes de
garnisons, pour les prisonniers de guerre
de tous les pays et pour les malheureuses
populations des terres envahies et non
envahies (exemple: palpable: «Il Mugello » où la Y. M. C. A. a été la première
à apporter des secours.
Je me permets de répondre à votre article comme soldat venant du front et
congédié hier seulement. Soit pendant
ma présence au front, comme pendant
les mois passés à l’hôpital( ayant été paralysé par un éclat d’obus), comme aussi
pendant les derniers mois passés en garnison à Rome, je n’ai pu faire autre chose
que louer et admirer l’abnégation et
l’œuvre désintéressée de la Y. M. C. A.
au milieu des soldats, et je me sens en
devoir d’exprimer à la dite Association
ma profonde reconnaissance ’ pour tout
ce qu’elle a fait pour moi, tout en protestant en même temps énergiquement
Qohtre l’ignoble campagne mensongère
^e certains petits et méprisables journaux se croient en devoir de conduire
coH-tre elle. La Y. M. G.’ A. sûr #s
Cbatpps ensanglantés de FRurope, ? ne
devait et ne pouvait être qu’absolument
« areligieuse ». Son but était de rendre
plus supportables, autant qu’il lui était
possible, les souffrances physiques et morales des soldats et des populations, quelconque ait été leur culte: Protestants
(des différentes, innombrables sectes et
couleurs). Catholiques, Orthodoxes, Juifs,
Mahométans, Bouddistes, Brahmistes
et même Fétichistes, vu que toutes ces
religions et d’autres encore étaient représentées sur les différents fronts. .Ce
but, la Y. M. C. A. l’a noblement et pleinement rejoint. Soyez certains. Monsieur,
le Rédacteur-Chef, que si au lieu de distribuer des restoratifs et des secours en
argent et vêtements, la Y. M. C. A. s’était mise à distribuer uniquement des
Nouveaux Testaments et des journaux
semblables à Our Hope et L’Evangelista,
son œuvre aurait failli complètement et
les Gouvernements alliés ne lui auraient
pas donné toutes les facilitations, et pour
le malheur de nous qui étions soldats, sa
vie n’aurait pas été longue, en Italie
surtout.
Maintenant, Monsieur le RédacteurChef, je me permettrai de vous faire quelques questions :
— Qui, dans les retrovie, sinon la Y.
M, C. A., s’empressait à nous distribuer
des paquets de restoratifs, du thé et du
café chauds, des cigares et cigarettes et
beaucoup d’autres choses areligieuses,
mais pourtant si appréciables, quand
nous arrivions fatigués et affamés aussi
de la première ligne?
— Qui, sinon la Y. M. C. A., pendant
les éternels arrêts des tradotte dans les
gares principales, nous portait les premiers secours à nous'soldats raides de
froid et souvent trempés jusqu’aux os,
car bien des fois dans les « Chevaux 8,
Hommes 40 » il pleuvait à verse?
— Qui, sinon la Y. M. C. A., a pourvu
les soldats de refuges décents, où ils pouvaient se reposer, pendant qu’ils attendaient de nuit la coïncidence des tradotte,
pour des heures entières, au chaud, en
fumant gratis, buvant le café gratis,
écrivant à la maison gratis, jouant à
« dame » gratis. Certaines choses vous ne
les avez pas vues ou vous n’avez pas
voulu les voir, ou bien vous n’avez jamais
voyagé en tradotta et ne savez pas ce
qu’a été la vraie vie du soldat en guerre,
sinon vous comprendriez la raison de
notre reconnaissance envers la Y. M. C. A.
— Qui, sinon la Y. M. C. A., venait
nous visiter dans les hôpitaux, nous soldats mutilés, blessés et malades, nous
faire de la musique, nous présenter des
spectacles cinématographiques, etc., pour
relever un peu notre moral, qui rarement
était « altissimo » comme le disaient les
journaux, mais qui le plus souvent était
au niveau de l’eau d’un puits?
— Qui, sinon la Y. C. M. A., en cachette,
dans un certain hôpital territorial d’une
certaine ville, a nourri pendant quelques
jours le soussigné et quelques compagnons de misères, que les sœurs de charité (sic), avaient condamnés à faire la
fin du Conte Ugolino, parce qu’ils se refusaient d’aller à la « Sainte Messe »? Qui,
fit cette bonne œuvre «areligieuse»?
Combien d’Unions, Sèciétés, etc., n’auraient pas été capables d’en faire autant?!
Reut-être faut-il faire exception des chrétiens de L’Evangelista, n’est-il pas vrai?
— Qui, sinon la Y. M. C. A., dans les
villes de garnison, fournissait aux Sale
di Convegno Caporali e Soldati des différentes casernes, les Revues modernes,
selon L’Evdngelisià lire publications scan
daleuses, Jes jeux les plus variés, sauf
ceîùi d’origine chrétienne des cartes, tandis que Rs^'Jsux de « dame », les «échecs»
et,; le « doinino » sont originaires de
la Chine, dl l’Inde et de Canaan, donc
«areligieux»? Ne parlons pas des instruments de musique qu’un chapelain
militaire catholique, à la voix juste comme celle d’une tôle à pétrole vide, définissait comme une invention de Satan 1
— Et qui encore, sinon les hommes et
les officiers de la Y. M. C* A., venaient
presque tous les matins nous enseigner
des jeux d’adresse et des exercices gymnastiques utiles et sains, bien que « areligièux», à nous soldats qui autrement,
après 50 mois de front, aurions dû goûter
encore «l’esilarantissima scuola a piedi»
et l’amusant « servizio al pezzo o alla capra
aire fusti »? Qui a été soldat en sait quelque chose,
— Et le soir, oû allait le soldat, sinon
à la Ÿ. M. C. A. pour écrire ses lettres?
Là, dans la hutte, il était tranquille, il
ne dépensait pas son argent à l’auberge,
il entendait de la musique simple, mais
qui n’avait rien d’immoral. Le papier,
la plume, l’encre, l’innocente cigarette
ou le demi-iosccmo, on les lui donnait
gratis. Je dois ajouter, que bien que j’aie
eu l’occasion de fréquenter pendant si
longtemps la Y. M. C. A., je n’ai jamais
vu qu’on y ait distribué ni le « Scotch
whisky », ni le « Vodka », ni le « gin », ni
d’autres boissons alcooliques. Peut-être,
Monsieur, le Rédacteur-Chef avez-vous
été plus heureux que moi? ! Une fois
seulement au front, la Y. M. C. A. nous
fit distribuer, vu que la pluie avait réduit
nos habits dans un état pitoyable, du
thé bouillant avec une goutte de rhum,
qui n’aurait pas suffi à enivrer une mouche, mais qui servit toutefois, même dans
son « areligieusité « à nous relever le moral et à nous réchauffer l’estomac. Je
¡1
parie, Monsieur le Rédacteur-Chef, que
si vous vous étiez trouvé dang nos vêtements mouillés, vous auriez été le premier à demander le « bis » à haute voix.
Quant aux publications scandaleuses
que la Y. M. C. A. hOus distribuait, les
voici : A ceux qui connaissaient l’anglais,
comme moi, par exemple, on distribuait :
Punch (celui qu’on lit, non celui qu’on
boit, comme L’Evangelista dans sa mauvaise volonté envers la Y, M. C, A. serait
prompt à penser), The Bystancler, The
Outlook, The Country Gentleman, The Literary Digest, The Saturday Evening Post,
et d’autres revues areligieuses. Aux autres soldats on distribuait L’Illustrazione
Italiana, La Rivista dello Sport, Il Secolo XX, La Lettura, La Tribuna Illustrata, La Domenica del Corriere et d’autres encore.
. Je ne veux pas prétendre par tout ce que
je viens de dire qu’il n’y ait pas du mauvais aussi dans la Y. M. C. A., comme U
y en aura aussi certainement dans nos
Unions Chrétiennes, mais s’il y a le mauvais et le .frivole, il y aura aussi le bon
et le sérieux. Dans tous les cas, il ne faut
pas voir la paille dans l’œil du prochain,
quand dans le nôtre il y a la poutre, et
L’Evangelista, qui va entrer dans l’arène
pour combattre la Y. M. C. A. « in singolar tenzone » pourrait aussi faire la fin
de «iingeniûso Hidalgo Don Quijote de
la Mancha». lorsqu’il défia les moulins
à vent I Mais je pourrais aussi me tromper, car. David rt'a-t^il pas tué Goliath?
et n’y a-t-il pas des petits parassites
qui dérangent le sommeil des éléphants?
Pour à présent, je me limite à protester, à mon nom et au nom de tous ceUX
qui ont pu apprécier l’œuvre humanitaire
bien qu’ « areligieuse » de la Y, M. C. A„
Contre les Calomnies et insinüatlbns peü
correctes, que certains petits journaux
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publient contre ladite Association et sur»
tout contre L'Evangelista qui s’empresse
de les recopier avec un esprit vraiment
chrétien.
Je me signe, en remerciant l’Echo
d’avoir publié le présent article,
Marc Olivier Vinay
ex-sottufficiale d’Artiglieria
classe 1888
reduce dalla fronte.
%
En reproduisant la lettre de M. Nittî,
nous sommes heureux d’avoir provoqué
la réponse de M. Vinay, qui nous présente
la Y. M. G. A, sous un autre jour. Ce qu’il
y a de certain, cependant, c’est que la
Y. M. G. A. n’a le droit d’exister que si
elle est fidèle à ses principes, en confessant publiquement le nom de Christ. .
Réd.
RENONCEMENT.
Missions 9 18,45
Caisse Centrale 9 600,—
Orphelins de guerre 9 307,50
Œuvres diverses 9 240,—
BOBI. Du tableau statistique présenté à la Table nous relevons les chiffres sui-
vauts :
Membres d’Eglise No 844
Membres électeurs 9 191
Auditeurs au culte principal 9 350
Baptêmes 9 16
Mariagés 9 7
Décès 9 32
Elèves des Ecoles du Dimanche .à. 9 196
* • Frais de Culte L. 205,—
Immeubles et impôts 9 265,90
Emérites 9 150,85
Evangélisation 9 100,—
Missions 9 100,—
Caisse Centrale 9 800,—
Il y avait dans cetts jeune
fille une énergie latente qui la
rendrait capable de sacrifier tout
au devoir.
J'aime bien la rose
Quand à peine éclose,
Elle laisse voir
L'ornement du soir.
^ Tu me Vas donnée,
Et je l’ai portée
Bien près de mon cœur
Avec quel bonheur!
Charmante soirée.
Je m'étais parée.
Et tu fus content
Car tu m’aimais tant I
Côte à côte assis.
Tu fus tout saisi.
Lorsqu’on vint te dire
Que tu devais lire
Ton travail écrit
Et si bien décrit.
Remerciements t
Applaudissements !
* Couvrirent ta voix.
Et je vis la croix, :
Briller sur ton cœur.
Un jour de bonheur
Ce fut en vain que l’oranger en fleurs
Voulut offrir sa gracieuse parure!
Car elle apprit que V ami dè son cœur
Ne partageait sa foi vivante et pure.
Or, pour ne pas sa foi mettre en danger
Elle voulut à l’amour renoncer.
On ne posa donc sur sa tête blonde
Ni voile blanc, ni couronne de fleurs:
Pour te servir, ô Dieu, dans la douleur,
Elle donna les bonheurs de ce monde !
Oui, ce fut un rêve.
Maintenant je lève
Mes yeux fatigués
Vers les affligés !
Je cherche près d’eux
Faisant des heureux
A fuir an passé I
Qui n’a rien laissé, - ;:«i
Florida Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANQROGîÎË. Du tableau statistique
présenté à la Table nous relevons les
chiffres suivants !
Membres d’Eglise N® 1.000
Membres électeurs * » 200
Auditeurs au culte principal t 200
Baptêmes » 21
Mariages » 7
Décès » 49
Elèves des Écoles du Dimanche » 210
Frais de Culte L. 181,40
Immeubles et impôts 9 221,75
Emérites 9 100,-*Asile de St-Germain > 20,—
Evangélisation 60,—
BRESCIA. Samedi matin, 19 courant,
a été béni dans notre petite église le mariage de M.lle Mélanie Goss de St-Jean
avec M. Giuseppe Mura, mécanicien.
Dieu veuille bénir les nouveaux époux*
Nos vœux affectueux les accompagnent*
LA TOUR. Dimanche dernier nous
eûmes le plaisir d’entendre M. le pasteur
E. Revel d’Angrogtie, qui nous donna
un excellent sermon sur la Maison.
— Samedi soir, dans l’Aula Magna du
Collège, quelques membres de l’Union
appartenant à la Jeunesse, donnèrent
une représentation qui attira un nombreux public qui fut vivement intéressé
par les acteurs, lesquels furent à la hauteur de leur tâche et, quelques-uns même,
avec distinction. Cette représentation se
répétera samedi prochain,
— Nous sommes heureux dejpouvoir
annoncer dès maintenant que le Foyer
pour les orphelins de guerre et les élèves
qui suivront les écoles primaires ou secondaires, s’ouvrira dès le mois d’octobre prochain, dans le presbytère des Coppièrs, mis à la disposition de la Table par
le Consistoire de La Tour. Comme le monument qui sera élevé en souvenir des
orphelins de guerre ne sera prêt que dans
trois ou quatre ans, nous sommes reconnaissants à la V, Table d’avoir si promptement répondu au besoin de notre population. — Nous ne croyons|pas qu’il
y ait de l’indiscrétion en ajoutant qu’un
des Pasteurs des Vallées a accepté cette
belle mission en qualité de directeur.
— A propos du Concours des Bourses,
insérés dans notre dernier numéro, nous
relevons une lacune : la Bourse Gillet n’est
<jue pour les élèves de 3. me promus en
quatrième gymnasiale.
PER CHI HA LA VISTA DEBOLE,
Rammentiamo ai nostri lettori che il ben
noto specialista di diottrica-oculistica
Comm. Massimiliano Neuschiìler, di Torino, riceverà soltanto in Tom Pellice
nei giorni di Venefdì e Sabato z
Agosto* per la correzione della vista
debole e difettosa, mediante il suo particolare sistema di lenti, dalle ore 10
alle 12 ant. e dalle 2 alle 5 pom., slìV Hôtel
de l’Ours.
CROCE ROSSA ITALIANA.
GOMITATO VAL PELLICE.
Dal Comitato Regionale di Torino siamo invitato a pubblicare nei giornali locali che Sabato 2 Agosto, ore 9.30, sarà
qui a Torre Pellice (Posto di soccorso), il
tenente Passio per la distribuzione del
pacco vestiario al nostro Personale arcuo*
lato.
Torre Pellice, 29 Luglio 1919.
Il Presidente del Comitatd
. Aless. Vinay,
NAPLES, M, le pasteur J. D. Buffa
et sa famille sont partis pour les Vallées
Vaudoises,
"“»»aaaaasaaaaeiaHs^^
PALERME. Nous recevons:
AiriH.mo sig. dott, Enrico Pons,
toj. direttore del Ritrovo del Soldato,
i" Palermo.
^ Nel ringraziare la S. V. della cortese
attenzione usata a questo Comando con
rinviare copia della relazione dalla S. V*
redatta, nei riguardi dell’andamento dell’istituzione da Lei diretta, ritengo doveroso esprimerLe il più vivo compiacimento da parte di questo Comando per
l’opera indefessa di alta sentimentalità
patriottica ed umanitaria da V. S. svolta*
Il Ritrovo del Soldato per il lungo periodo della guerra è stato per il soldato
un luogo di riunione preferito e apprezzato, nel quale ritrovava nell’assistenza
affettuosa le amorevoli cure della famiglia lontana, e principalmente il mezzo
per darle sue notizie.
E nel passare, nella lettura istruttiva,
negli svaghi leciti e giocondi, le ore della
libera uscita, il soldato è stato distolto
dai pericoli del vizio e del mal costume,
cui la strada facilmente lo avrebbe trascinato.
Le rinnovo pertanto, anche a nome
di tutti i militari che tanto numerosi
hanno frequentato il Ritrovo del Soldato
l’espressione della vivissima gratitudine,
) il personale compiacimento per l’alta
opera morale e patriottica da Lei svolta.
Con stima II Maggior Generale
Comandante la Divisione,
Pagini Gioacchino.
I SAINT-JEAN. Un faire-part nous annonce le ¿mariage de M. Henri Decker
avec M.lle Emilie Senn, de Gènes. Nous
félicitons les parents et les époux, en exprimant nos meilleurs vœux.
TRIESTE. Nous apprenons que notre
Modérateur s’est rendu dans cette ville,
où déjà notre Eglise a initié une œuvre
qui promet pour l'avenir.
TURIN. Une nouvelle foudroyante est
arrivée jusqu’à nous dimanche matin, à
l’issue du culte, nous annonçant le départ
pour l’éternité de M. Ernest Turin, emporté subitement à l’âge de 56 ans seulement. C’est une belle figure de Vaudois
qui disparaît. Ardent patriote, vaudois
de la vieille roche, il s’est vivement intéressé à sa paroisse de Turin et à ses chères
Vallées, prenant part à nos affaires d’église soit comme membre du Consistoire,
soit comme député au Synode,soit comme
membre de la Commission des Hôpitaux,
Très impulsif, il pouvait avoir parfois une
tendance pessimiste, mais la réaction ne
tardait pas à venir. Nous regrettons vivement son départ, quoique pour lui ce
départ soit le repos et le bonheur, et
nous exprimons à sa veuve, à ses enfants
et à ses très nombreux parents notre plus
vive sympathie chrétienne.
VILLAR. Du tableau statistique présenté à la Table nous relevons les chiffres
suivants;
Membres d’Eglise N<> 935
INSTITUTIONS
ZIHOSPITALIÈRES VAUDOISES.
52. me Liste de Souscriptions.
Sig. Bart. Pascal, missionario (Ospedali) L. 105,—
Lo stesso (Orfanotrofio) 9 105,—
Lo stesso (Rifugio) » 70,—
Concistoro, Pomaretto (Or_fanotrofio) 9 15,—
Slgg. Giov. Stefano e Paolo
Barolin, America (Rifugio) 9 100,—
Sig, Giov. Romano, pastore
emerito (Orfanotrofio) 9 10,—
Famiglia Pons, S. Secondo
(Rifugio) 9 10,—
Unione Femminile, Id, 9 10,—
Sig. Bart. Benech, Iglesias
(Rifugio) 9 20,—
Sig. Paolo Oudry (Id.) 9 10,—
In ricordo del sig. Enrico
Gay (Id.) 9 25,—
Sig. Cesare e sig.ra Margherita Borgo, Torino 9 10,—
Sig. e sig.ra A. Rivoir, maestro (Orfanotrofio) 9 10,—
Anonimo (Id.) 9 0,40
Sig.na Letizia Mathieu, Pomaretto (Id.) 9 10,—
Sig.na Teresa Génicoud
(Rifugio) » 10,—
Cav. uff. L. Bounous e Signora, invece di fiori per
onorare la memoria dell’amato e rimpianto cav.
Ernesto Turin, offrono
(Ospedali) 9 25,—
Sig. Enrico Willy Prochet,
invece di fiori per onorare
la memoria del cav. Ernesto Turin (Ospedali) 9 25,—
M. V., Luserna S, Giovanni,
per un fiore in memòria
dell’amico Ernesto Turin
(Orfanotrofio) 9 10,—
l7 580,40
Listes précédentes 9 30.992,95
Total L. 31.573,35
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan,
15.me Liste de Souscriptions.
Sig. L. Rostagno, maestro.
Maniglia L. 6,—
Listes précédentes 9 7.522,—
Total L. 7.528,
Membres électeurs
Auditeurs au culte principal
Baptêmes
Mariages
Décès
Elèves des Ecoles du Dimanche
200
300
12
3
30
155
♦%
Frais de Culte
Immeubles et impôts
Emérites
Hôpitaux
Orphelinat
Asile de St-Germain
Artigianelli
Evangélisation
Missions
Caisse Centrale
Orphelins de gueffe
Œuvres diverse»
L. 438,95
9 222,23
9 100,—
9 224,—
9 217,50
9 10,—
» 10,—
9 120,—
» 119,50
9 600,*—
» 702,—
» 130,70
NOUVELLES RELIGIEUSES.
SUÈDE. Conférences d’Upsal. M. Sœderblom, archevêque luthérien de Suède,
a expliqué, dans un télégramme adressé
à un journal parisien, que la Conférence œcurhénique de l’Alliance universelle des Eglises qui avait été convoquée
à Upsal pour cet automne a été remise à
une autre année ; les conférences qui ont
été maintenues pour le même moment
dépendront, dit-il, de la Fondation OlaÜs
Pétri, elles seront d’ordre purement universitaire et Ton y traitera des sujets sans
aucun rapport diréct avec la guerre*
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Doct. Cardon, 8t-Oermain (solde juillet
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