1
i
M.
B. Léger, pasteur
be:
Quarante-troisième année.
28 Février 1908.
N. 9.
M
H
W
O
pi.
H
%
D
8
I
M
H
Ph
S
O
U
\
L’ECHO »ES VALLEES
F'ÀRAISSAlV'r OHAQUR VKIVDK:®»!
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger......................................„5
Pins d’nn exemplaire & la même adresse, chaonn . „ 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne ... „ 3,00
On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’Imprimerie Alpine; voir conditions &
la quatrième page. ______________
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre PMiee,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pelhee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
O
O
Ò
O
CJ
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
SOMMAIRE ;
Comrounication officielle — Bazar en
faveur de l’Orphelinat — Une fête
vaudoise en Sicile — Courrier missionnaire — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Livres et journaux
— Fondo Matteo Prochet — Revue
politique.
COMMONICHTION OFFICIELLE
Vu les articles 6i, 62 et É(3 des Réglements Organiques ;
Attendu que le nombre des membres
laïques devant siéger au Synode (égal
à celui des ministres) est de . 92 ;
Considérant a) que les menibres
laïques des Administrations, des
Commissions synodales et des Etablissements d’instruction secondaire
s’élèvent au nombre de ... 5 !
b) que les Eglises autonomes
savoir les vingt-trois paroisses (y
compris Tarariras, Belgrano et Lavalle-S. Salvador) et les Eglises
de Nice, Florence (Salviati) et
Milan nommeront chacune un député, c’est-à-dire un total de . . 26 ;
c) et que les Eglises ayant droit
à une députation directe, en vertu
du nombre de leurs membres communiants et du montant de leurs
contributions à la Caisse Centrale,
savoir Turin (branche italienne),
Gênes, Rome, Naples et Messine
nommeront chacune un député,
c’est-à-dire un total de ... . 5 ;
Tenant compte qu’ il reste 56
députés à nommer par les sept
Conférences de District, en proportion de leurs membres communiants,
U résulte, pour chacune d’entre elles,
le nombre suivant de députés à
élire :
lO La Conférence des Vallées .... 33
2» » » du Sud Amérique . . 6
» du Piémont-Llgurie-Nice 5
» du Lombard-Vénitien . 3
» de Toscane-Sardaigne • 3
> de Rome-Naples . . 4
70 » » de la Sicile ... 2
Messieurs les Présidents des Consistoires, des Conseils d’Eglise, et des
Conférences de District sont priés de se
conformer, chacun pour td qui le concerne, à la présente communication
fraternelle de leurs dévoués, dans le
Seigneur, les membres de la Table Vaudoise, et pour eux,
J.-P. Pons, Modérateur.
Février 1908.
Bazar en favenr de l’Orphelinat
A l’heure qu’il est le Public Vaudois
a pris connaissance de la Circulaire
envoyée par la Commission des Insti
3"
40
5“
60
tutions Hospitalières au sujet du cinquantenaire de l’Orphelinat.
Afin d’organiser, maintenant, le Bazar
projeté, nous convoquons pour Mercredi,
4 Mars prochain, à 4 h. pom., dans les
salles de l’Ecole Supérieure, les Dames
et Demoiselles disposées à s’en occuper
— et d’une manière spéciale toutes les
Dames de pasteurs et de professeurs
de notre Eglise.
L’asseniblée est appelée à décider
une foule de questions préliminaires
concernant le Bazar et surtout à nommer le Comité Central de Direction.
La Tour, le 26 Février 1908,
Pour la Commission
J. Ribet.
Une fête yaudoise en Sicile
Tout Vaudois connaît les mots que
prononça le général Beckwith, lorsque
l’aube de la liberté éclaira de ses doux
rayons nos belles Vallées: «Vaudois,
désormais ou vous serez des missionnaires, ou vous ne serez rien » l Cette
phrase si saisissante mais profondément
vraie, car elle n’a rien de paradoxal si
ce n’est peut-être la forme, me revint
à la mémoire ces jours passés.
Que de souvenirs se rattachent à ce
beau jour du 17 Février, et qu’il m’eût
été doux de pouvoir le passer, comme
autrefois, au sein de nos chères montagnes 1 Mais d’autre part. Dieu soit
loué, qu’il est doux de pouvoir la célébrer, cette fête, en qualité de missionnaire, au milieu de frères qui sont le
fruit de la « Mission vaudoise » ! —
Nos frères aiment l’Histoire vaudoise;
celle-ci les intéresse et les émeut par
ses récits ; elle leur fait mieux apprécier cet Evangile que Dieu leur a envoyé à travers et au prix de tant de
souffrances ; elle leur adresse des enseignements précieux et des appels
pressants qui, nous l’espérons, porteront
leur fruit.
C’est ainsi que la commémoration de
l’Edit d’Emancipation a bondé d’assistants, Dimanche soir, notre temple orné
de verdure et de petits drapeaux. La
conférence n’a pas été courte, et pourtant l’attention a été soutenue, et les
signes, tantôt d’approbation, tantôt d’émotion, n’ont pas manqué. Le lendemain (17), fête des enfants, qui ont
récité, entr’autres, un dialogue intitulé
« I Valdesi», et ont représenté quelques
scènes des « Promessi Sposi » ainsi que
« Il Coscritto » de De Amicis, le tout
entremêlé de choeurs, parmi lesquels
« Il Rimpatrio » et le « Saluto ai patrii
monti ». Enfin, une véritable fête vaudoise qui a été répétée le jour suivant
(18). La population a apprécié le tout,
et un représentant municipal a voulu
exprimer au public sa satisfaction, et
entonner un hymne à la liberté de conscience.
Nous n’avons pas manqué de profiter
de toutes les occasions pour mettre en
relief les bienfaits si divers et précieux
que l’Edit d’Emancipation a apportés
à toute l’Italie, grâce à l’œuvre d’évangélisation à laquelle il a donné lieu —
bienfaits qui se multiplieront encore et
parviendront à tous nos concitoyens, le
jour que notre foi salue à l’horizon
comme nos pères saluèrent autrefois
l’aurore de la liberté — jour dans lequel les Italiens embrasseront cet Evangile qui seul peut donner la vraie liberté,
« Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres > (Jean VIII, 36.)
J. Bertinat.
€0P1B1EB ipsroiMIIBE
Leè directeurs de la Compagnie qui
gouverne la North-West Rhodesia ont
enfin décidé, en août dernier, de conserver r emplacement actuel pour la'
naissante ville de Livingstone, près
des imposantes cataractes Mosioa-thounia. Le poste officiel de Kalomo a été
aboli et tous ses habitants ont déménagé à Livingstone, à la suite de l’administrateur. Par conséquent, l’emplacement actuel de la station missionnaire
devient aussi définitif. M. Louis Jalla
a obtenu, aux abords de la ville, deux
acres de terrain où une chapelle va être
érigée, d’après un plan qui a été communiqué aux autres mi.ssionnaires du
Zambèze et aux donateurs. Il a fallu
quelques mois pour obtenir une entente
unanime. Les amis de l’œuvre, qui se
trouvent à Londres, envoient la charpente toute prête ; il n’y aura qu’à faire
les fondements en brique et ciment et
à y adapter le reste. Cette chapelle
coûtera environ 17500 francs, qui sont
déjà entièrement souscrits à Londres.
Le missionnaire se réjouit de pouvoir l’inaugurer afin de suivre de près
les nombreux noirs qui travaillent en
ville, quoique cela ne puisse que compliquer sa tâche déjà bien complexe de
chef d’un vaste district, de maître d’école etc. Et son travail itinérant vient
d’être rendu des plus difficiles par la
perte de son cheval, le sixième depuis
son arrivée au Zambèze, et qui a succombé à une espèce d’épidémie qui en
a enlevé 30 en peu de semaines, dans
la petite ville.
L’œuvre que M. Jalla a entreprise
parmi les prisonniers a aussi ses déboires ; ces malheureux sont actuellement très excités parce qu’on vient de
faire mourir un indigène, coupable de
meurtre : c’est la première exécution
qui a lieu à Livingstone. Or les indi
gènes se plaignent que la justice a
deux poids et deux mesures, suivant
que l’inculpé est blanc ou noir, tout
comme au temps du bon Lafontaine.
Et voilà que, comme pour leur donner
raison, le lendemain de cette exécution,
un blanc, condamné à six ans de prison
pour avoir tué un indigène, a réussi a
s’évader, sans qu’on ait retrouvé sa
trace. Le gardien de sa cellule, un noir,
s’est suicidé pour prévenir un châtiment
sévère.
M. Barthélemi Pascal, missionnaire
pendant une quinzaine d’années à la
Sébapala a été transféré en juillet dernier à Massitissi, chef-lieu d’un immense district. Aussi est-il débordé de
travail, d’autant plus qu’il demeure encore chargé de la Sébapala, le Rodoret
du Lessouto, jusqu’à l’arrivée problématique de son successeur. Quoique
leurs ex-paroissiens de la montagne
soient moins civilisés, nos amis regrettent leur naturel primesautier et naïf
en se retrouvant au milieu des chrétiens
raffinés de leurs nouvelle paroisse, qui
sont presqu’entièrement des chrétiens
de naissance, chez lesquels le premier
amour est déjà quelque peu refroidi,
M.me Pascal a des réunions de couture
très intéressantes, mais qui sont loin
d’être une sinécure. Elles ont lieu plusieurs fois par semaine et il s’agit d’y
apporter du travail préparé pour 100
à 120 jeunes filles. La fête du Nouvel
An a été célébrée avec près de 600
enfants, par un temps superbe.
Grâce au concours généreux d’un
marchand des environs, on a pu satisfaire non seulement tous ces jeunes
appétits, mais encore celui des nombreux
adultes qui étaient accourus. Une vache,
plusieurs moutons, quatre sacs de blé
y ont passé sans laisser de trace.
CÂÎ(0]MIQliïl
* _____
La Tour. La jeunesse de la paroisse
qui se réunit le premier Dimanche de
chaque mois à S.te-Marguerite a eu une
soirée récréative Mercredi dernier, 19
courant. Le programme fut varié et
bien développé : tableaux vivants préparés avec beaucoup de soin et de goût,
monologues récités avec naturel et brio,
solo et duos artistiquement chantés et
accompagnés de piano ou de guitarre,
chœurs enlevés avec entrain.
Après le thé, des jeux divers prolongèrent jusque vers minuit l’agréable
réunion, à laquelle la jeunesse avait eu
l’aimable pensée d’inviter les pasteurs
de la paroisse, leurs dames et quelques
amis.
— M. le pasteur A. Jahier a fait
dimanche soir à Stc-Marguerite une
conférence sur les Vaudois et leurs souverains.
2
Pour les ouvriers. Si les tentatives
faites pour attirer les ouvriers dans nos
salles de conférences n’ont guère réussi
jusqu’ici, M. Falchi a cru que le mieux
était d’aller les trouver chez eux, et
vendredi dernier il a fait, à leur « chambre de travail », une conférence sur le
sujet « un ennemi de l’ouvrier », montrant les ravages que cet ennemi, l’alcool,
produit sur l’organisme de ceux qui ont
le malheur de s’y adonner. La salle
était plus que comble et tous ces ouvriers ont écouté l’orateur du commencement à la fin, non seulement avec
attention, mais avec une attitude parfaitement correcte et courtoise. Nous
ne pouvons que nous réjouir de voir
la Chambre du travail se mettre sur
cette voie.
La fête de la Paix. Conformément
à la circulaire de M. le Ministre de
l’Instruction, recommandant que dans
toutes les écoles secondaires la signi-.
fication et la portée civile du 22 février
célébré comme fête de la Paix, fut convenablement illustrée, tous les élèves
du Collège, avec le corps enseignant,
se sont réunis samedi à 11 heures dans
l’Aula Magna. M. le professeur Tourn
a donné un aperçu du mouvement pacifiste, exposant sommairement quels en
sont les organes, le but qu’ils se proposent, les moyens par lesquels ils cherchent à l’atteindre et lés résultats qui
ont déjà pu être obtenus. Ensuite M.
le professeur Falchi, directeur, citant
une page de Sénèque, montre combien
est lente la marche des idées et comme
il faut du temps pour qu’elles gagnent
les cœurs et les consciences. Mais si
nous sommes parfois sur le point de
nous décourager en voyant toutes les
nations continuer à l’envi à s’épuiser
en armements, tout en déclarant qu’aucune d’elles ne désire la guerre, nous
avons une ferme espérance que l’esprit
de Christ qui veut que tous les hommes soient frères, triomphera sur l’esprit de haine qui continue à souffler
sur l’humanité.
Dimanche, à 3 heures, dans la même
salle, M. l’avocat Vincenzo Vigna, de
Turin, a donné la conférence annoncée
sur le sujet : Il dilettoso monte. Il va sans
dire que c’est la paix qui était représentée sous l’image de cette montagne
délicieuse que l’humanité voudrait atteindre, mais en est empêchée par toutes sortes de mauvaises passions qui la
refoulent constamment et la rejettent
au fond de la forêt sombre et sauvage
comme faisaient les bêtes décrites par
Dante. La conférence, riche d’idées,
illustrée de nombreux faits et citations,
peut-être même trop scientifique pour
être entièrement comprise par le commun des auditeurs, a' été écoutée avec
la plus grande attention et vivement
applaudie. Nous aurions seulement voulu
que l’auditoire fût plus nombreux. Estce le vent qui a retenu une partie de
ceux qui auraient pu y assister ?
L’ordre du jour proposé, comme d’habitude, par le bureau international de
la Paix, a été unanimément voté par
l’assemblée.
Nous remercions encore cordialement
M. Vigna de son excellente conférence.
— Dimanche soir i.®!' Mars à 8 h.
dans l’Aula Magna du Collège, M. le
prof. M. Falchi tiendra une conférence
publique sur le sujet : ‘
Un grand agent de la mort.
Le public est cordialement invité.
Une soirée inoubliable au Pradu-Tour. Dimanche 23 courant notre
cher pasteur M. Balmas a eu la com
plaisance de venir chez nous, avec tout
un attirail de lanterne magique, pour
nous récréer et édifier en même temps.
La conférence était annoncée pour 7
heures du soir, mais à 6, nous avions
déjà foule devant le temple. Enfin
l’heure 'anxieusement attendue arrive,
on ouvre, et cette foule, composée des
différents éléments de cette population,
entre avec un ordre, je dirais presque
militaire, pas la moindre précipitation
ni le moindre désordre pour se placer.
Le temple est bondé ; après le chant
et la prière, le conférencier nous fait
passer devant les yeux 35 tableaux concernant la vie de Jésus et de ses apôtres, tous accompagnés d’explications
et d’appels de consécration au Seigneur.
On finit à 8 114 par le chant et la
prière.
Le tout fut goûté avec une attention
religieuse et vraiment digne de la renommée du Pra-du-Tour.
Que Dieu bénisse notre cher pasteur
et sa conférence pour le salut de nos
âmes. Ph. Pons, régent év.
Rora. L’Emancipation a été commémorée par la fête habituelle des enfants
qui s’est achevée par une belle promenade à Roca Bera, et par un banquet populaire à l’hôtel Salvarani. Le
soir, nombreux feux de joie sur les
hauteurs.
Massel. Le 17 Février.
Les choses se sont passées plus ou
moins comme les autres années. Toutefois, la veille du 17, les hauteurs ne
purent pas être illuminées à cause du
vent qui continuait à souffler avec violence. Mais, fort avant dans la nuit,
les... qui ? nous n’en savons rien, mi
rent le feu aux tas de genièvres préparés à l’avance par les enfants des
écoles, sans penser à la doulei,^r que
ces derniers allaient éprouver le malin.
Cela s’appelle être des sans-cœur.
Le lundi matin, par un temps magnifique, toutes les Ecoles lancent vers
l’Eglise leurs joyeux essaims d’écoliers,
revêtus de leurs plus beaux habits,
tambour en tête et bannières déployées.
Le Temple fut bientôt bondé. Après la
lecture de la Bible, la prière et une
courte allocution du pasteur commence
un feu de file de poésies, de dialogues,
entremêlés de chants, le tout à la grande
satisfaction du public qui bat joyeusement des mains. Tout cela témoigne
d’une grande bonne volonté, d’une
grande somme de travail de la part des
maîtres et maîtresses et d’une intelligence éveillée chez les élèves. Un merci
de cœur à tous et principalement au
régent Balme qui a eu la part du lion
dans le travail. Après s’être restaurés
les enfants retournent chez eux en bon
ordre.
Dans l’après-midi du 17, il y a eu
un dîner public commémoratif dans la
grande salle du Reynaud, où une quarantaine de personnes se sont réunies.
Le dîner fut abondant et gentiment
servi par trois jeunes filles en coiffe
blanche. A la fin du dîner, le long duquel règne la plus franche gaîté, on
entendit deux chœurs bien exécutés par
les jeunes filles de l’Union Chrétienne.
La lecture de la lettre de S. E. Facta
fut accueillie par de grands applaudissements et les discours du pasteur, du
syndic, du régent paroissial et des deux
vétérans de l’instruction, MM. Tron et
Mathieu, furent tous fort goûtés et applaudis. L’impression du public est excellente et il est à espérer que les
exhortations à la reconnaissance, à l’union et au travail ne resteront pas sans
écho. X.
Perrier-Maneille. Le 17 Février.
En dépit de nos appréhensions de la
veille justifiées par un vent violent, notre fête a été favorisée par une journée
splendide à tous égards.
A 8 3^4 les enfants de la fraction du
Perrier prennent la route de Chabrans
et de Maneille pour rencontrer à michemin les élèves des écoles de ces
deux communes.
Le défilé de ces 193 enfants — tambours en tête et leurs drapeaux neufs
fièrement déployés au souffle de la légère brise que le vent nous a laissée —
sur la nouvelle et toujours plus appréciée route de Faucïe, offrait un spectacle des plus émouvants.
A 10 heures notre temple du Perrier
est littéralement bondé et. malgré les
bancs et les chaises que l’on a ajoutés
dans tous les espaces disponibles, tous
les assistants ne sont pas encore assis.
Après la lecture de la Parole de Dieu
et une très courte allocution du pasteur touchant les sentiments qui doivent remplir en ce jour tout cœur de
bon Vaudois, nos chers élèves développent pendant près de deux heures —
et avec un entrain et un sans-gêne souvent remarquables chez des montagnards
surtout — un programme de poésies,
de monologues, de dialogues et de
chants aussi riche que varié.
A midi et quart a lieu la réfection
habituelle' à laquelle tout ce petit monde
fait le plus joyeux honneur et, après
la distribution de la brochure d’occasion préparée, cette année encore, par
la Société d’Histoire Vaudoise, nos élèves font encore une courte promenade
à travers le Perrier pour se débander
ensuite à i heure et demie et reprendre — quoique un peu à regret — le
chemin de la maison.
Un banquet abondamment et aimablement servi au nouvel « hôtel de la
Poste » a réuni non moins de 62 convives — y compris quelques dames —
représentant tous les quartiers de la
paroisse.
* *
A 7 heures du soir 150 et plus de
personnes se pressaient littéralement
dans la salle dite des catéchumènes où
bon nombre de jeunes gens et de jeunes filles de la paroisse nous offrent
une très agréable « soirée récréative »
dont le produit doit servir à doter nos
deux écoles centrales d’une petite bibliothèque qui en leur donnant de plus
en plus le goût, encore si peu développé chèz nous, de la lecture fournira
aux élèves présents et futurs les moyens
de compléter chez eux leur instruction
et leur éducation.
La soirée ayant si bien réussi, nos
amis ont décidé d’en donner une deuxième édition revue et augmentée samedi soir 22 cour., et notre salle —
chose presque incroyable — a pu donner asile, plus ou moins commodément,
à plus de 165 personnes.
En remerciant notre chère jeunesse
pour la peine qu’elle s’est donnée, soit
pour ces soirées, soit pour la bonne
réussite de la fête des enfants, nous ne
pouvons que l’encourager à continuer
dans ce travail... pour les autres en
allant, comme elle le désire, de bien
en mieux. x.
Villesèche. La visite ordinaire de
cette Eglise fut faite Dimanche dernier (23 courant) par M. le pasteur P.
Giraud, président de la Commission
Exécutive de notre district. M. l’Ing.
A. Malan qui devait l’accompagner, n’a
pas pu le faire pour cause de santé.
Nous l’avons vivement regretté, et l’as
semblée aurait été très heureuse si,
malgré l’explication donnée par M.
Giraud, le Secrétaire de la même Commission, avait remplacé son collègue
indisposé.
Après une excellente méditation sur
Matth. V, 13-16, M. Giraud adressa à
l’assemblée nombreuse, attentive et recuillie les demandes d’usage ; demandes
auxquelles^répondirent plusieurs frères
soit pour reconnaître le bien qui s’accomplit parmi nous, soit pour déplorer
certaines lacunes de notre vie spirituelle.
Pendant les trois premiers jours de
la semaine non moins de sept réunions
spéciales furent tenues dans les principaux centres de la Paroisse. Partout
nous avons trouvé des auditoires nombreux et bien disposés |à écouter les
chaleureux appels qui leur ont été
adressés par MM. les pasteurs P. Giraud et B. Léger. Nous remercions cordialement ces deux frères tout en demandant au Seigneur la grâce de faire
germer et fructifier la bonne semence
qu’ils ont fidèlement répandue.
B. S.
Poinaret. Fête de VEmancipation.
Comme partout notre fête a réussi, cette
année, splendidement, grâce surtout à
la splendeur du temps. Pas un seul
nuage dans le ciel, pas un brin de
neige ni un décimètre carré de glace
sur les grandes routes, pas de boue, non
plus, ni de poussière et plus le moindre souffle du vent furieux qui, la veille,
semblait vouloir emporter dans ses rafales la joie des élèves de nos écoles.
Aussi pas un des trois cents n’avait-il
manqué à l’appel. Et comme leurs visages brillaient et comme paraissaient
plus vives les trois couleurs de leurs
drapeaux !
La promenade traditionnelle, avec
musique en tête, se fit en traversant
d’abord, pour ceux qui avaient rendezvous au Pomaret, la Germanasque, puis
une fois réunis à ceux de l’Envers Pinache, la Germanasque et le Cluson,
réunis eux aussi, puis le bourg de la
Pérouse, puis de nouveau le Cluson
mais seul encore, pour arriver au temple, au son du carillon et s’y installer
avec pas mal de peine, tellement les
grandes personnes y avaient afflué, de
leur côté.
La fête à l’intérieur se déroula comme
cela se fait généralement avec culte,
allocutions, chants, récitations. A noter
deux faits spéciaux ; i» La présence d’un
missionnaire vaudois du Sud de l’Afrique, et d’un pasteur vaudois du Nord
de l’Amérique, M. Lageard et M. Garrou, qui adressèrent tous deux d’impressionnantes paroles aux petits et aux
grands. 2° La présence de plusieurs
fonctionnaires catholiques de La Pérouse,
entr’autres de M. le pretore Del Mastro
Calvetti que sa récente promotion au
poste de Pignerol, va éloigner de nous,
où il laissera de sincères regrets.
La lettre à laquelle nous a habitués
S. E. Facta fut accueillie avec une sympathie particulière, à cause de l’épreuve
de famille que notre honorable député
traverse en ce moment.
Le dîner patriotique et la soirée pour
la jeunesse complétèrent agréablement
la journée.
La dépêche que nous avons reçue de
la part du Roi, en réponse à la nôtre
présente une note particulière de bienveillance par les remercîments «de cœur»
qu’elle contient. J. W.
Praulol. Notre fête du 17 Février,
cette année, a duré deux jours. Une
compagnie à'Alpini se trouvant ici les
1
%
J
3
‘■'y .VT
"1?
'■?#
K-t'
tt;
w 'r'
r
i ^
: v'
t ^
I'
"1
; :f
i'i
/
ï:r
'■f*k ,■■
ih;
fe;
p.
ÉÆ'i
¿■
15, 16 et 17, la salle de la grande école
a dû être cédée pour loger nos braves
défenseurs des Alpes, de sorte qu’une
partie du programme de la fête a dû
être renvoyée au 18.
Le matin du 17, à 10 heures, plus
de 200 enfants, guidés par leurs maîtres
et maîtresses, arrivaient à la Ruà bannières déployées et se dirigeaient d’abord à Châtel (magnifique promontoire
d’où l’on jouit d’une vue splendide sur
toute la plaine). Là nos enfants chantèrent quelques chants de circonstance,
puis entrèrent au temple, où un nombreux public les attendait. Après une
courte allocution du pasteur, M. Eug.
Revel, sur la date mémorable du 17
Février et les sentiments que cette date
doit réveiller dans nos cœurs, un riche
programme de récitations et dialogues,
entremêlés de plusieurs chants préparés sous la direction du régent paroissial M. H. Long, a été exécuté avec
entrain par les enfants.
Le lendemain, à midi, dans l’école
de filles, un banquet fraternel réunissait
89 convives, parmi lesquels des amis
de St-Germain. La musique de Peumian
a bien voulu apporter son joyeux concours en exécutant les meilleurs morceaux de son répertoire, entre autres
la «Marcia Reale> et 1’ «Inno di Garibaldi». Au dessert, M. Jean Costabel,
régent du Chaureng, l'araldo du banquet, donna la parole aux orateurs inscrits. M. Revel, pasteur, commença la
série des discours ; vinrent ensuite MM.
Héli Bounous, ex-syndic de Pramol,
Héli Long, régent, Th. Revel, Henri
Reynaud, ancien de Peumian, Héli
Combe. Le vétéran Louis Bertalot des
Clôt nous récita une complainte vaudqise, qui fournit l’occasion à un groupe
de chanter une vieille chanson du temps
des persécutions. Chaque discours était
suivi d’un morceau de musique. Pour
finir, un trio nous chanta « Le pays de
nos aïeux», puis tous les convives firent une promenade à Châtel précédés
de la musique.
Le soir à 7 ij2 h. la grande école
était bondée de spectateurs venus des
divers quartiers de Pramol et même de
St-Germain, pour assister à la soirée
récréative organisée par la jeunesse de
la paroisse au profit des urgentes réparations de nos immeubles; soirée bien
réussie qui nous fit passer agréablement trois bonnes heures. t. r.
Turin. L'église vaudoise (ramo" italiano)
n’a pas oublié la date glorieuse et bénie
du 17 Février; et le soir du Dimanche
16 c. un auditoire nombreux, composé
aussi de plusieurs membres de la Paroisse vaudoise, se réunissait dans notre
temple, illuminé a giorno pour entendre
une étude historique du pasteur P. Longo
sur les prédécesseurs de Valdo.
Le soir du i8, les deux Unions chrétiennes des jeunes filles et des jeunes
gens donnèrent aux familles de leurs
membres une soirée très animée, harmonieuse et charmante. x. x. x.
NouYelles et faits* »divers
— Ecosse. Le Dr. Kelman, grandami des étudiants de tous les pays,
malgré son grand travail dans l’importante Eglise de Free St. George (il est
collègue et successeur du célèbre Dr.
Whyte) continue à tenir des services
spéciaux, dans l’Operetta House, pour
les étudiants ; là il expose fraçjihement
et loyalement sa manière de voir sur
une quantité de sujets divers, cherchant
toujours à diriger le cœur de ses au
diteurs vers tout ce qui est bon, honnête, divin.
— Le Dr. Chapman a conduit ces
derniers temps une campagne de réveil
à Winnipeg. Homme connaissant à fond
le cœur humain, poussé par un amour
ardent pour tous les hommes, en particulier pour ceux qui souffrent, doué
d’une grande puissance de persuasion,
son travail ne pouvait manquer d’être
béni.
LIVRES ET JOURNAUX
Minerva.
Sommario del numero 11.
George Meredith - Il grano e il pane
- L’imminente carestia in India - L’enciclica contro i modernisti - Le trattorie
popolari - Scuole sperimentali e tentativi pedagogici - Note scientifiche La ricchezza mondiale in valori com-^
merciabili - Questioni del giorno - Spigolature - Recensioni - Notizie Bibliografiche - Rassegna settimanale della
stampa.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di lebbraio.
E. Bosio. La storia patriarcale a la
critica - 6r. E. Melile. Reminiscenze bibliche nella Nave di G. d’Annunzio E. Senarega. Il valore cristologico della
confessione di Pietro - Lettera a tre
giovani amici - G. Lazzi. Segni dei
tempi - Pagine omiletiche - G. R. Predicatori e uditori - G. Luzzi. Miss Clem.
Guthrie - U. Janni. Cronaca del movimento religioso - Dalle Riviste e dai
Giornali - In Biblioteca.
SOTTOSCRIZIONI
RI FONDO “MSTTEO PROCHET,,
PER LA
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
Sig.na
(Ventiduesima lista).
Somma precedente L. 15,
M., per Cav. C. de
069,75
Bornemann...................» 4,10
«AFriend», per Rev. Wood
Brown.......................» 100,—
G. Romano, pastore emerito.
Torre Pellice .... » 20,—
Un Yaldese d’America, per
Giosuè Tron .... » 25,—
Ing. Eugenio Trincherà, Ostuni » 15, —
Giuseppe Sguerzi Aliprandi,
Napoli......................» 5,—
Gennaro Cantone, Carunchio » 1,—
Alberto Re, Carunchio . . » 5,—
Chiesa di Genova, lOversamento» 572,—
(Francesco Bostan 60, Prof- G. G.
Malan 60, A. Lampe 50, Giuseppe
Alimonda 60, K. Falchi 60, Boberto BanerhO, Marie Dapples 50,
Carlo Vitale 20, Famiglia Bolognini 15, L. Gioroelli 10, Adriano
Mnston 10, N. N. 10, Queirolo
Virginia 10, C. A. C. 10, Ad. Decker
5, Alimonda Maria 5, Famiglia
Briasco 6, Arturo Bolognini 5, Santacroce Nicola 6, Bossi Elena 5,
Ing. Entelli e Signora 6, 0. Paladino 5, Giulia Cerrutti 6, Caterina Queirolo 5, A. Medica 4, Adele
Vola 3, Ferrea Domenico 3, M.
Senn 2, G. Travera 2, Paolo Leupold 2, Mangini Benedetto 2, Fermento Enrichetta 2, Emma MUanesio 2, J. Nisbet 2, Bonetti Antonietta 1, Boraso Angelo 1, A.
Piras 1, Signora Ottavia Goss 10,
Valeriana Perazzi 50).
Barbaroux P., Golena Yalden
se, per F. Rostan ...» 50,—
Chiesa di Livorno ...» 318,80
(Gaetano Socci 1, Pietro Bandi 1,
Felice Weber 20, Maria Pugi 0,30,
N. N. 10, B, Celli 40, Giuseppina
Mannini 1, X 0,60, Tanzi Argia 2,
Weber Elsa 2, Nuti 0,40, Avversari
10, Priscilla Cignoni 2, Maria Bini
2,-B. G. E. Cammarauo 10, Giuseppe
Carletti 5, Sig.na Ferrari 1, Ester
Celli 1, Claudia Giuliani 0,60,1. S.
M. 0,50, Cox Geòrgie 1, Famiglia
Peranzoni 2, Cloni 1, Pietro Paperi
0. 60, C. Bardini 2, P. L. 1,50,
Antonio Vendrame 0,50, Egisto
Cignoni 100, Luigi Cignoni 100),
Chiesa di Milano I, 1® versamento ........................»
(Signor e Signora B. Bevel 100,
Sigg. Giov. e Mina Cramer 150,
Famiglia Fontana-Bous 100, Signora Maria Cossy-Vogel 100, Signora Maria Camperio-Siegfried 50,
Signora L. Biffi 30,_Signora Adele
Cariot 10).
Chiesa di Milano II ... »
(Oggioni Giuseppe 5,,Galbiati Giuseppe 2, Alberti Angelo 2, Papalo
Vicenzina 5, Papaleo Giuseppina 2,
Papaleo Saverio 3, Armedi Tulio 1,
Bianchi Angelo 2, Borgia Damiano
10, Borgia Paimira 5, Clerici Pietro 3, Pozzi Eomeo 3, Gatti Enrico 5, Cavalletti Luigi 10, Saronni Giuseppe 2, Visconti Carlo 5,
Bulgheroni Angelo 1,50, Aliprandi
Carlo 1,30, Bordoni Abramo 2,
Tebaldi Gaetano 1, Berettera Bomeo 1, N. N. 3, P. H. Johnston 2,
Gatti Ernesta e Virginia 5, Barinetti Margherita!, Boldrini Amalia
1, Bronzini Maria 6, Mapelli Maria 5).
Chiesa di Belgrano (Repubblica Argentina) . , s
540,
93,80
225,
Totale L. 17.044,45
Revue Politique
C’est à peine si nous osons pousser un
soupir de soulagement pour être enfin
libérés de l’Affaire Nasi, enclins comme
nous l’étions à croire que c’était là une
de ces choses dont on dit qu’elles n’ont
pas de fin ! Mais rassurez-vous, la Haute
Cour s’est prononcée et malgré les brillantes plaidoieries - hérissées de sophismes, - des avocats défenseurs, elle a reconnu M. Nasi coupable de péculat et de
faux continués, en lui accordant les circonstances atténuantes. L’ex-ministre est
ainsi condamné à 11 mois et 20 jours de
réclusion, à l’amende de fr. 292 et à l’interdicion des charges publiques pour la
durée de 4 ans et deux mois... M. Lombardo est absous pour insuffisance de
preuves au sujet de sa culpabilité.
Justice est faite donc et l’opinion publique n’a pas lieu de trouver trop à redire à la sentence, sans appel, de la
Haute-Cour. Il importait, par dessus tout,
que le faux et la dilapidation des deniers
publics fussent admis. Ils l’ont été. Il
importait de prouver à la conscience de
la nation que la Justice n’a pas trop égard
à la qualité des personnes ; que la loi
est égale pour tous, et cela a été fait,
dans la mesure du possible. Ah ! je ne
dis pas qu’un petit employé de ministère,
par exemple, convaincu de faux et de
péculat continués, n’aurait pas été gratifié de quelques années de plus de réclusion ; mais il faut être discrets I Le
mal est qu’on se prépare à jouer une
comédie indigne à Rome : une pétition,
invoquant la grâce souveraine en faveur
de Nasi, circule à la Chambre, et aurait
déjà recuelli plus de cent signatures I Souhaitons qu’on en reste là, pour que le
chef de l’Etat ne soit pas mis en demeure de froisser tous, nos sentiments
d’équité, de justice et d’égalité. Il est
profondément regrettable qu’un ministre
soit tombé-si bas pour satisfaire une ambition sans borne ; mais il serait bien
plus regrettable si le peuple devait se
répéter le dicton bien connu : les loups
ne se mangent jamais entre eux ! Je fais
grâce au lecteur des démonstrations siciliennes Pro Nasi après la sentence. Il
est trpp facile de se les figurer.
— Qui aurait jamais dit que la ques
tiou de l’enseignement religieux dans
leii écoles élémentaires absorberait
l’artention de la Chambre italienne pendant plus de huit jours ! Et l’on ne semble pas trop pressés de conclure. De
puissantes harangues ont été prononcées
pour ou contre la laïcisation de l’école ;
MM. Fradeletto, Martini, Pinchia, Fani,
Mirabelle, Finocchiaro-Aprile, Bianchi, j’en passe et des meilleurs - ont pris
part à cette joûte oratoire. Le sujet capital de r « éducation » a été examiné
sous toutes ses faces. Plusieurs orateurs,
contraires à l’enseignement religieux dans
l’école, M. Leonardo Bianchi entre autres,
ne voudraint pas d’une école qui mène
à l’athéisme ou, autrement dit antireligieuse ; mais ils estiment, par contre, que
l’instruction religieuse proprement dite
doit être donnée hors de l’école. C’est là
probablement l’opinion à laquelle se rallieraient bon nombre de députés, si la
crainte de mécontenter leurs électeurs...
et M. Giolitti ne les retenait. La suite
au prochain numéro.
*
* *
— Les représentants de l’Allemagne,
de la France, de l’Angleterre, de la Russie
et de la Norvège viennent de signer à
Christiania un traité garantissant l’intégrité de la Norvège, si cette dernière
est menacée par une puissance quelconque. Le petit royaume s’engage de son
côté, à ne ceder, à aucun titre, à une
autre puissance la plus petite partie
du territoire norvégien. Haakon YH ne
paraît pas avoir conclu une trop mauvaise affaire.
— Un complot terroriste, contre le
grand duc Nicolas Nicolajevic et autres
personnages éminents, a été éventé le 20
c. par la police “de St. Pétersbourg. Un
journaliste italien, Mario Calvino - nullement apparenté avec le pasteur de Lugano - arrêté le jour même, se trouve
parmi les accusés, vu qu’on l’a trouvé, à
ce que l’on affirme, en possession d’un engin
explosif. Les collègues italiens en journalisme le croient cependant innocent.
— A Barcelone, le soir du 24 c. une
autre bombe, remplie de clous et de
morceaux de fer, a éclaté, rue Cardels,
en causant de grands dégâts aux maisons du voisinage, mais n’ayant heureusement pas fait de victimes humaines.
La population, qui est sous le coup de
ces trop fréquentes explosions, s’en prend
naturellement avec le Gouvernement dont
l’impuissance absolue vis à vis des terroristes n’est que trop démonstrée.
— La question ou plutôt les questions
des Balkans, car elles sont nombreuses,
sont encore à l’ordre du jour. Les projets de ch. de fer, autrichiens et russes,
à travers la péninsule continuent à défrayer la presse internationale, et l’Autriche ne semble guère s’émouvoir des
intentions qu’on lui prête, apparemment
parce qu’elle sait de pouvoir compter sur
l’Allemagne. Mais il y a bien autre chose.
De l’aveu du gouveenement anglais, la
situation intérieure de la Macédoine laisse
beaucoup à désirer, et les Puissances
vont être appelées à prendre de nouvelles initiatives au sujet des réformes à
y introduire. D’autre part, il semblerait
que, grâce à l’intervention des cours de
Rome et de St. Pétersbourg, la cordialité des rapports entre la Serbie et le
Montenegro va être rétablie.
— Le petit roi de Portugal fait de
son mieux pour faire oublier qu’il est fils
de son père. Il pardonne aux révoltés,
il fait grâce aux condamnés politiques,
il endure patiemment les injures de la
presse républicaine. Aussi étonnez-vous
d’entendre répéter que le pays est tranquille ! Mais, par mesure do prudence, la
cérémonie solennelle du couronnement de
Manuel II est encore ajournée, j. c.
Ab. payés et non quittancés.
1908 : De Giorgi Elisa, Toriuo ; Tron, évang.
Eoeheplate; Prof. B. Johnstone D. D., Aberdeen;
Louise Bivoire, Californie ; P. Tonrn, Argentine.
A. Rivoir, gérant.
4
_ 4
DES PETITES ANNONCES
Par ligue ou espace de ligne
en caractères ordinaires:
Fonr la première fois...............15 centimes
De la 2« à la 5« fois (conséc.) . 10 „
Pour 6 fois et plus . „ 5 „
Pour 6 mois ou un an prix à forfait
COMMÜIICITIOIS ET AllOlCES
S’adresser à l’IMPRIMERIE ALPINE
Concessionnaire de la 4* page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro de la même semaine.
DES GRANDES ANNONCES
Pour un an...............L. 2,00 la ligme
„ 6 mois . . . . „ 1,26 „
H ^ .................. „
„ 4 numéros . . . 0,30 „
D." D. RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS LES JOURS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET RATELIERS ARTIFICIELS
NOVITÀ RECENTISSIMA!!!
= CUCI1A-BLASBERG
BREVETTATA
----------
COTTURA DELLE VIVANDE SENZA FUOCO
PULIZIA - ECONOMIA - IGIENE
Chiedere schiarimenti e listini alla Ditta LEIDHEUSER & C., Yia P. Amedeo 16 - TORINO.
UNICA CONCESSIONARIA PER L’ITALIA.
Società Bancaria Italiana
Società Anonima col Capitale Sociale L. 50.000.000 versato
Genova, Torino, Como, Pinerolo, Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato, Novi Ligure e Venezia
La AGENZIA DI PINEROLO
Rappresentante della Banca d’Italia, del Banco di Napoli e del Banco di Sicilia
.j con Servizio di Tesoreria Militare
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
* Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
R I LJA SCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, Lettere-circolafi di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA V alute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
S INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Futi provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» delTesazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
^ striali, Enti diversi, ecc.;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia ,e all’Estero, e Warrants ;
^ E Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
FA Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca,
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
SS
ARMÉE DU SALUT
Dimanche l®*" Mars, à 8 heures du soir, dans la
Chapelle Baptiste (Rue Angrogne) le
Brigadier J E A N M O N O D
tiendra une CONFERENCE PUBLIQUE sur le sujet :
Le relèvement de la femme.
LES GRANDES PAGES DE LA BIBLE
ILLUSTRÉES PAR REMBRANDT
Album artistique en souscription et série de Reproductions des 20 plus belles Oeuvres religieuses du
Maître (choix inédit).
Notice illustrée franco, sur demande adressée à
André Monod, pasteur à St. Quentin, France.
Compagnie Générale Transatlantique
Linea direttissima Hàvre-New-York
PARTENZE SETTIMANALI
Traversata in 6-7 giorni sui vapori postali
lia a Sa ©av®!©
S@, li@®i‘ala© a Sa
p ^
Imbarchi per Montevideo e Buenos Ayres
Per biglietti : Rivolgersi all’agente autorizzato
in Torre Pellice
GIORDAN G. ENRICO, Orologiaio.
P. CALVINO
La PROSTITUZIONE
IL ULE E IL BIHEDIO
--o--
Opuscolo di 48 pagine, pubblicato
in occasione del Congresso della
Federazione abolizionista Internazionale, tenutosi a Lugano nei giorni
19-22 Settembre 1907.
Il» EDIZIONE — II® MIGLIAIO
Prezzo 30 centesimi
SCONTO del 33 % ai Sigg. Rivenditori
» » 25 % a chi ne ritira 100 copie.
Ai Sigg. Pastori, per opera di propaganda, condizioni speciali.
-oo
»MVOILiOEiRSr »
a Lugano, presso l’Autore;
a Torre Pellice, alla Tip. Alpina.
LABORATORIO DI MARMI E PIETRE
D’OGNI GENERE
DI
nORQLM VINCENZO
TORINO - IS1IÏ, m PI, (ìuinto, 1911; - TORINO
AMERICAN DENTISI
Dp. JOHN BIAVA, 2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York
Denti senza placche. Otturazioni. Corone
in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore.
EN VENTE
À
-^1= L’IMPRIMERIE ALPINE
PER BUON
Cognac e liquori
RIVOLGERSI
BIGLIETTI VISITA
DIVERSI
©AEATTlEa m IPOEMATTl
A PREZZI MODERATISSIMI
T©]RE1 IFllLLILGl
-------------------
HISTORIA DEI VALDESI
SOFISMI MONDANI
Rivolgersi alla
TIPOGRAFIA ALPINA
Torre Pellice
DE Scipione Lentolo
ALLEVAMENTO DEL BESTIAME DU D.k Giov. Giugiaro
Un exemplaire de la SACRA BIBBIA de Vence
(24 volumes et un atlas)
UOÏVIVK» 00KI>tTl03VS.
À LOUÉR
Vaste local pour dépôt.
S’adresser à l’Imprimerie Alpine,
Torre Pellice.
Torre Pellice — lmp. Alpine