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Oinqaante-qaatrième année.
10 Mai 1918
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LECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
Qoe toutes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables.... dignes de loaange, occapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE; Méditation — Da page du
soldat — Chronique vaudoise.
MÉDITATION.
Et quand je m’en serai allé,
et que je vous aurai préparé
ùne place, je reviendrai et vous
prendrai avec moi. Jean XIV.
L
La cérémonie du triomphe,. décrétée
par le sénat romain, était tout ce qu’il y
avait de plus solennel. Elle n’était accordée qu’au général qui avait remporté
une grande victoire et, plus tard, à l’empereur ou à un membre de la famille impériale. Le général vainqueur honoré du
triomphe rentrait à Rome sur un char,
couronné de lauriers, précédé du butin
et des captifs qu’il avait faits dans la
campagne, suivi de son armée et accompagné des sénateurs. On s’avançait ainsi
vers le Capitole, où le triomphateur sacrifiait deux bœufs blancs, puis couronnait de lauriers la statue de Jupiter. —
Nous assistons aujourd’hui à un triomphe
bien plus grand, qui éclipse tous ceux
du passé, au triomphe de Christ, rentrant
chez lui en vainqueur, couronné de gloire
et suivi d’une multitude infinie de captifs. Encore ici ce n’est pas une image,
mais une réalité.
Il y a pour l’enfant de Dieu une satisfaction toute spéciale de rappeler un tel
fait. Il a vu son bienfaiteur exposé à
toutes les ignominies, méprisé, ignoré,
persécuté, entouré d’ingratitude, crucifié, mais il le voit aussi sortir victorieux
du tombeau et ensuite reprendre sa place
à la droite de Dieu le Père. — Si Noël
et Pâques sont des fêtes chrétiennes qui
ont plus d’éclat, plus populaires, l’Ascension, pour qui sait l’apprécier, est le couronnement d’une vie de sacrifices, un
vrai triomphe, décrété non plus par des
hommes, mais par Dieu Lui-même.
Cette Ascension nous parle de repos,
d’une œuvre finie, de bonheur, de puissance.
I. Après quoi soupire l’ouvrier consciencieux après une longue et rude journée consacrée au travail? Il soupire après
le repos, réparateur de ses forces, douce
récompense pour qui sait l’apprécier.
Après quoi soupire le général le plus distingué, qui a remporté une suite de victoires glorieuses? encore après le repos.
Après quoi soupire le malheureux qui a
eu une vie tourmentée, agitée, remplie de
déceptions? Encore le repos. — Et le
vieillard qui, lui aussi, a mûri au milieu
des luttes de la vie, malgré ses succès,
une bonne santé, soupire après le repos.
C’est ce qu’a trouvé Jésus en montant
au ciel, enlevé sur une nuée; c’est ce que
trouveront tous les rachetés du Christ
qui ont accepté le salut: le repos, doux
repos, voilà notre récompense qui dit
bien haut à tous: Courage, la journée va
finir, le travail va cesser, le repos nous
attend.
II. Cette Ascension pour Christ est la
certitude d’une œuvre finie. Il était venu
pour faire la volonté de son Père ; il s’était proposé de sauver la brebis perdue.
Il s’est adressé aux foules, aux grands,
aux petits, aux publicains et aux pharisiens, il a promis la vie, là victoire finale. Tout cela s’est-il effectué? Ce prédicateur de justice et de paix n’a-t-il
pas été une victime de l’iniquité humaine ;
la tombe n’a-t-relle pas englouti sa vic
time? On a bien parlé d’une résurrection,
mais est-elle réelle?
Nous voici au jardin des oliviers : jl v
a là une foule de uiSclpies; Ü.y a les 11
apôtres et Jésus se sépare des siens pour
monter au ciel qui s’ouvre pour l’accueillir. Sa journée est bien finie; son œuvre
est accomplie, il rentre chez lui en vainqueur. Voilà pour Christ. — Qu’en serat-il de nous? Oh que de vies incomplètes,
que de travaux interrompus, que d’existences gaspillées; oui, mais aussi que
d’enfants de Dieu pouvant s’écrier; Je
sais en qui j’ai cru; j’ai combattu le bon
combat de la foi, j’ai achevé ma course;
au reste, la couronne de justice m’est
réservée.
III. Cette Ascension nous parle de
bonheur, de joie. Pouvons-nous nous représenter ce qu’a été la rentrée de Christ
au ciel? Nous savons comment l’armée
céleste a entonné le beau cantique quand
il est descendu sur la terre : ces paroles
arrivées jusqu’à nous sont répétées avec
reconnaissance à la Noël; nous savons
aussi comment les bergers s’en retournèrent remplis de joie, après avoir contemplés l’enfant Jésus; nous savo“ns que
quand un pécheur s’est converti, il y a
de la joie dans le^ ciel, nous savons tout
cela par les Saintes Ecritures, mais que
savons-nous de Jésus rentrant au ciel?
— Quel bonheur de la part du Fils pouvant dire à son Père : Tout a été accompli,
ma mission a été achevée, me voici dans
ces demeures préparées pour les miens
comme je le leur ai promis. — Quelle joie
de la part du Père pouvoir accueillir ce
Fils parfait modèle d’obéissance, qui l’a
révélé à l’humanité, qui l’a fait aimer,
qui lui a acquis une immense armée
prête à tout souffrir pour l’adorer et le
servir aussi fidèlement que possible ! —
Quelle joie de la part de ces anges qui
avaient salué Jésus à son entrée dans le
monde et qui le voient rentrer triomphant dans le ciel. Quel frémissement au
milieu de toutes ces légions inombrable- 1
Quelle admiration pour le lion de Judas
à qui il a été donné de briser les sceaux
du livre qui était scellé ! Mais surtout
quelle joie de la part de ces prisonniers
qui sont là comme les trophées du grand
vainqueur 1 Ce sont les patriarches, ce
sont les représentants de l’ancienne alliance, ce sont ces prophètes qui ont si
bien prévu ce qu’ils contemplent maintenant; ce sont les Juifs, les Samaritains,
ce sont ces représentants des peuples venant dé l’orient et de l’occident. Oh !
quelle joie pour tous les habitants des
cieuxl Quelle adoration! Nous nous souvenons de certains services impressionnants où nous nous sentions heureux
après avoir entendu des appels vibrants
ou pris part à un concert bien réussi,
mais qu’est tout cela en le comparant à
ce qui a eu lieu lors de la rentrée triomphale de Christ dans la maison de son
Père? Alors on a entonné l’alléluia triomphant.
IV. L’Ascension nous parle enfin de
puissance. Si Jésus sur la terre a été le
méprisé, victime de la méchanceté humaine, désormais le péché de ses semblables ne peut plus l’atteindre, les attaques de Satan ont cessé à jamais. La
puissance de Christ est affirmée par son
intercession en faveur des siens; du ciel
il dirige les siens qui sont sur la terre
et qui vont à l’assaut des forteresses ennemies; son règne s’étend de jour en
jour, malgré les apparences du contraire.
N’allons pas croire que les événements
d’a jour puissent en quoi que ce soit
diminuer la puissance de votre Sauveur.
Il règne, il gouverne, et malgré tout, c’est
lui qui aura le dernier mot et qui manifestera sa puissance dans ce grand conflit. Dans tous les cas, sa puissance se
manifestera d’une manière éclatante
quand il reviendra suivi par tous les siens,
pour juger les vivants et les morts. Que
l’Ascension ne passe donc pas inaperçue;
ne la reléguons pas parmi les fêtes qui ne
disent plus rien, qui ont fait leur temps.
Avoir en perspective Te repos, la certitude d’une œuvre achevée, d’une joie
assurée,, d’une puissance illimitée, cela
suffit pour l’observer et pour retremper
en elle "nos forces spirituelles.
C. A. Tron.
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LA PAGE DU SOLDAT.
I CAPPELLANI VALDESI
AI MILITARI EVANGELICI.
Avendo avuta l’occasione di riunirci
tutti insieme, in fraterno colloquio. Domenica scorsa, abbiamo parlato dei
nuovi aspetti che il nostro lavoro presenta quest’anno ed abbiamo deciso di
rivolgere ai nostri cari fratelli sotto le
armi alcune spiegazioni onde far loro
comprendere le difficoltà che incontriamo
ed il modo migliore di aiutarci.
Lasciateci a tale scopo esporvi alcuni
casi che si presentano frequenti nel nostro lavoro.
CASO 1°; Il soldato A. entra nell’ospedale; nulla di molto grave però; un attacco di febbre reumatica o un po’ di
enterite 0 una leggera ferita. « Eh, pensa
egli, se fossi molto grave, vorrei che si
avvertisse il mio cappellano evangelico
d’armata (poiché c’è anche fra gli evangelici chi associa la persona del pastore
con quella del becchino), ma siccome si
tratta di cosa leggera, non lo voglio disturbare ». Sentimenti gentili e delicati,
come si vede I II guaio è che in 90 casi
sopra 100 succede che questo è il modo
migliore per disturbare molto il cappellano. E come?
In una delle sue visite al reggimento
a cui appartiene il soldato A., il cappellano sente che questo è caduto ammalato
un 20 giorni addietro. Come fare a ritrovarlo nella selva degli ospedali militari di un’armata? Egli fa allora due ore
a piedi per andare alla sezione di sanità
più vicina e là trova sul registro che il
giorno sfesso in cui s’è presentato, il soldato A. è stato inviato all’ospedale X.
Con un’ora di camion e un’altra passeggiata di 3|4 d’ora a piedi, il cappellano
trova l’ospedale X. e là, sui registri, accanto al nome del soldato, vede « trasferito all’ospedale di tappa di ...». Per
andare in questa città bisogna pigliar la
ferrovia e si tratta di un viaggetto piuttosto lungo. Il cappellano lascia perciò
altre visite meno urgenti e, mettendoci
2-3 giorni, va all’ospedale in questione,
sperando di trovarvi il soldato. Invano,
ancora là sente che quegli è tato trasferito, dopo una permanenza di 15 giorni
in Toscana o in Piemonte, nelle quali regioni non può neppure pregare un collega
borghese di visitarlo perchè non gli risulta in quale città è stato trasportato.
Conclusione: 3-4 giorni persi interamente senza contare la fatica; mentre
^una semplice cartolina del malato, scritta
dall’ospedale «X 0 da quello di tappa,
avrebbe permesso al cappellano di vederlo subito di lasciargli qualche opuscolo 0 una|parola£di fede.
CASO 2°:|I1 soldato B. non si sa perchè, viene cambiato di corpo, un caso
questo frequentissimo. Dovrebbe naturalmente scrivere una cartolina al Comitato di Torino o al suo cappellano;
purtroppo invece egli neglige di farlo,
caso questo pure frequentissimo. Cosa
succede? Un dieci 0 quindici giorni dopo,
il cappellano una sera dice a sè stesso:
« Domani voglio andare a vedere il soldato B. » (Notiamo, fra parentesi, che
vi sono dei militari raggruppati in modo
che andandone a vedere uno se ne possono vedere diversi altri con lui; ci sono
però anche moltimilitari, coinè il soldato B., assolutamente soli della loro
fede in un corpo 0 in una località, diniouochè a tutti noi è capitato molte volte
di fare due o tre giorni di viaggio per
vedere un solo giovane 0 forse due).
Quando il cappellano giunge a destinazione, gli vien detto naturalmente che il
soldato ch’egli cerca ha cambiato d’iiìdirizzo. Qualche volta il furiere sa pUm
dove è stato trasferito, altre volte invece
non sa neppure questo e ci dice : « È stato
mandato fra i lavoratori nelle mitiiere »,
oppure « nel genio », o « nei carréggi ».
Ognuno capisce che in questo caso, finché quel giovane non scrive, dando il suo
nuovo indirizzo, sarà impossibile vederlo.
Ed è così che di diecine e diecine di miiitari che abbiamo conosciuto nel corso
della guerra, abbiamo poi perso l’indirizzo preciso.
CASO 3°: Questo riguarda specialmente i genitori. Ce ne sono molti di
questi che comprendono quanto bene
possa fare ai loro figli una visita del cappellano. Ed essi così ragionano : « Vorremmo scrivere al cappellano del nostro
figlio, ma non sappiamo precisamente
chi egli sia ed in quale armata si trovi
il nostro giovanotto». E, nell’incertezza,
essi non scrivono a nessuno. Ora, il primo
dovere di quei genitori sarebbe naturalícente quello di mandare l’indirizzo del
giovane al Comitato di Torino, che lo trasmetterebbe poi a tutti i cappellani. Il
loro secondo dovere sarebbe poi quello
di scrivere al figlio dicendogli; « Tu, come
figlio nostro, sei un ragazzo intelligente;
perciò sai benissimo in quale armata ti
trovi. Ti mandiamo accluso lo stelloncino della Luce 0 dell’jBc/io contenente
gl indirizzi dei cappellani. E tu scrivi
una cartolina a quello della tua armata,
pregandolo, quando lo possa, di andarti
a vedere ed egli lo farà certo volentieri*.
Semplicissimo, non è vero? e il risùltato è sicuro; non passano di solito 15
giorni, dopo tale cartolina, che il soldato
è chiamato a gran voce dai suoi compagni che gli dicono che c’è un tenente che
vuole vederlo.
CASO 4°: Il cappellano sta sfogliando
l’elenco dei militari evangelici, fornitogli
dal Comitato di Torino ed ogni tanto gli
sfugge un moto di impazienza. Perchè?
Perchè egli vi trova molti e molti indirizzi dai quali non riesce a capire se
quei giovani si trovano nella suu armata
od in quella di qualche altro collega.
Legge, per es. : « Sold... Batteria... da posizione », oppure: «Sold... Centuria...».
Ora questi indirizzi generafmente bà-
2
f ' ?
Btkno per la posta militare, ma sono insufficienti per noi. »
« E allora », ci potrebbe dire qualcuno,
»perchè non andate alla posta, oppure
all’ufficio dell’Intendenza per avere le
necessarie spiegazioni?». Ve lo diremo
subito il perchè: Se si trattasse di due o
tre nomi soltanto o forse anche di una
diecina, potremmo farlo e le indicazioni
ci sarebbero fornite con l’usuale gentilezza, ma si tratta di molte diecine di
nomLche si trovano in quelle condizioni
e francamente non ci sentiamo il coraggio di andare a disturbare ufficiali superiori molto occupati, per avere tali riservatissime informazioni. E allora quale è
U rimedio? Il rimedio è sempre lo stesso :
«Scrivete al vostro cappellano dicendogli : « Siccome mi trovo nella sua zona,
avrei piacere di una sua visita ».
Potremmo moltiplicare questi casi,
ma non vogliamo - dilungarci troppo e
non 3ccenniamo perciò che ad un:
CASO 5°: « C’è qui, nell’altra compagnia, un Valdese, un certo ...» dice al
suo cappellano uh soldati'. Il cappellano
rimane un po’ confuso al dover confessare che non ne ha mai udito parlare e
che quel nome non c’è neppure sull’elenco.
Nessuno dunque, nè il soldato, nè i suoi
parenti, nè i suoi amici si son curati di
dare il suo nome al Comitato. Credete
forse che questo caso sia raro? Oh, potremmo togliervi così facilmente l’illusione ! Ma preferiamo non farlo. E vogliamo invece rivolgere un appello ai
nostri militari: «Volete voi che i vostri
cappellani risparmino gite inutili, fatiche inutili e che inutilmente essi non
consumino tempo, scarpe e pazienza?
Vplete voi che il loro lavoro, che è già
così tremendamente difficile, come ognun
di voi facilmente comprende, non lo sia
reso di più ancora dalla vostra negligenza?
Scrìvete al vostro cappellano. Se non volete fare la fatica di comunicare il vostro
indirizzo contemporaneamente al Comitato di Torino ed al cappellano, scrivete solo all’uno di essi indicando in quale
armata vi trovate, ma scrivete...
I E ricordatevi che se anche non volete
disturbare il vostro cappellano egli vuole
disturbarsi per voi e che il modo migliore
di aumentare il suo disturbo è quello appuntQ di non scrivergli.
E se poi non volete farlo non pigliatevela col vostro cappellano se egli, non
conoscendo il vostro indirizzo, non vi visiterà mai. Molti doni egli avrà certo ricevuto dalla natura, ma quello di indovinare gli indirizzi, possiamo assicurarvi
che nessuno di loro lo possiede.
Nella nostra riunione di Domenica abbiamo pure deciso di mandare tutti re‘golarmente ai giornali nostri le liste dei
militari visitati. Abbiamo pensato che
ciò farebbe piacere ai genitori e parenti
dei militari e che ciò invoglierebbe quelli
che non vedono mai il loro nome accanto
a quello dei loro amici a scrivere al loro
cappellano ed al Comitato.
Terminiamo salutandovi tutti con affetto cristiano.
Zona di guerra 30 Aprile 1918.
Cappellani : Bonnet Giovanni,
Bosio Davide, Fuhrmann Alberto, Pascal Enrico, Tron
Adolfo.
— Militaires évangéliques visités par
M, l’aumônier D. Bosio: Infanterie: sergent Micol Ernest, soldats Coìsson Pierre,
Bounous Ernest, Lausarot Barthélemy,
Arnoulet Jean, Charbonnier Charles, Rivoire Louis, zapp. Travers François, Jourdan Edouard, soldats Gandini Cesare, lieutenant Rostan Jules, sergent Bertalot H.
M., caporal major Bertocchio Fréd,, soldat Barone Vincent. (Ces derniei#; donnent de bonnes nouvelles de leurs compagnons Rivoira Pierre et Peyret. Ils font
aussi savoir que les soldats Léger Jean
(Pomaret), Léger Jean (Villesèhe), Bouvier H., Davit Pierre, caporal major Michelin Jean ont été transférés à d’autres
corps: nous attendons qu’ils nous donnent leur nouvelle adresse). — sergent
d’artillerie Vicino Paul, soldat centuria
Soulier Pierre — Alpins: Giaia Mignet,
Gönnet Paul, Pegronel David, capitaine
Ricca Ernest — Sanità: sergent Malanot
Emile (Zone de guerre, 30 avril 1918).
— Il cappellano capitano Bonnet dà
buone notizie dei seguenti militari : Soldati di sanità: Berton Pietro, Tron Ce
sare, Janavel; caporali di sanità: Salomon-Michelin Giov. Daniele, SalomonMichelin Umberto; soldati di sanità: Fror
che G. Daniele; Pons Giovanni, Rivoira
Giovanni; sergente magg, Garrou Giovanni; soldato Long Ernesto; soldato Paschetto Federico; sergente Jouve Luigi,
tenente Bertalot Silvio, automobilista
Rostagno Eugéhio; soldato Rostan Edoardo; soldato Long Luigi, soldato Gag
Aldo.
— L’aumônier Fuhrmann annonce la
mort de Vignale Tommaso, de l’Eglist
de Bari.
Le sergent Tersillio Gaydou et le caporal major Blegnat réclament à grands
cris le journal et changement d’adresse;
le caporal Jean Jouve est bien, salue et
remercie: nous nous occuperons de la
chose; Michelin-Salomon Dame/remercie
vivement et salue ; le caporal major Paolo
Martinat est tVès bien, heureux de recevoir des nouvelles de ses compagnons
d’armes; Rostan Edouard et Long Luigi:
nous insérons ; Jean Hector Massel: merci
et nous insérons ; Michel Beux de Pramoi,
reçoit toujours son fidèle et tendre ami
VEcho; le caporal major Paolo Legger reçoit de nouveau YEcho, remercie le Comité de Turin pour la brochure de Pâques; Forneron Alberto demande changement d’adresse; Po'ét Giovanni Giosuè
des Grangette de Perrero, salue et remercie vivement; le sergent major Giovanni Garrou a vu avec le plus vif plaisir l’aumônier M.r Bonnet, qu’il remercie; Cougn Giovanni se trouve à Travagliato et espère se rendre à Brescia, où
il visitera notre temple.
— Zona di guerra, 16-4-18.
Al carissimo signor Tron,
Ancora una volta mi è doveroso esprimerle tutta la mia piena e completa obbligazione, per la sua bontà e premura
sempre addimostratemi sino a oggi, coll’inviarmi regolarmente il caro e fedele
amico Y Echo des Vallées.
In esBo trovo soddisfazione morale e
materiale, poiché oltre il suo dire che
giunge al cuore, porta all’animo mio lo
svago dolcissimo di un’ora nello spazio
di tempo che c’impone sacrifizi e doveri.
Sia quindi benedetto il simpatico nostro idealista, e con lui ogni suo collaboratore o autore, ma particolarmente lei,
mio amato Signore.
Nutro fiducia che per intanto ella vorrà
essere sempre per me come mi è stato
finora. In tale speranza, voglia, la prego
caldamente, gradire i sensi dei miei più
vivissimi grazie e l’augurio d’ogni bene
umano possibile in un coi collaboratori
tutti del caro giornale.
Con la presente le comunico, di dovere, il mio nuovo indirizzo. — Salutandola distintamente, in unione alla sua
distinta Signora, mi creda il suo obbl.mo
Forneron Lorenzo.
— Zona di guerra, 23-4-18.
Stimat.mo Sig. Tron,
Oggi stesso ho avuto la gradita sorpresa della visita del cappellano sig. capitano Bonnet, ed ho potuto intrattenermi con lui un bel po’ di tempo. Ricevo il
mio amico YEcho des Vallées molto regolarmante, e di questo la ringrazio s'entitamente. Faccio voti ed auguro una
buona convalescenza al sig. capitano Bertalot, coi miei rispettosi saluti, come pure
ai parenti miei tutti. La mia salute, grazie
a Dio, è sempre buonissima. ^
Con rispetto, salutandola mi dico di
lei dev.mo Paschetio Federico.
— Zone de guerre, 23-4-1918.
Très cher et honoré M.r Tron,
Après un si long silence, je trouve un
moment pour accomplir mon devoir,
c’est-à-dire vous donner quelques lignes
de mes nouvelles qui grâce à Dieu sont
excellentes.
Je me trouve toujours sur les hautes
montagnes du Trentin, loin de mes chères
Vallées, loin de mes bien-aimés, loin- de
tous mes amis, mais bien près de notre
Père Céleste auquel je me confie, en Lui
demandant de vouloir me tenir sous sa
sainte protection.
Certainement les jours qui nous attendent sont bien tristes, mais avec la douce
pensée qu’un Père veille sur nous, on
trouve la force d’accomplir son devoir
qui certaines fois est bien dur. Le cher
Echo me rejoint toujours bien régulièrement; c’est en le lisant qpe je trouve un
moiftent de parfaite tranquillité transportant ma pensée au sein de mes Vallées, au sein de ma famille, au séin de
ma chère Eglise où j’ai appris à connaître
Dieu, où j’ai appris à Le prier, où j’ai
appris à Le craindre; c’est en lisant le
cher Echo que je trouve ces bonnes paroles dont on a tellement besoin en ces
lieux tristes où l’on n’entend parler que
de guerre, où l’on ne parle que de choses
tristes et contraires au droit chemin.
Je dois terminer mon gribouillage,
mais veuillez me pardonner mes énormes
fautes et ma très mauvaise écriture.
J’espère pouvoir vous écrire sous peu
de temps ; en attendant veuillez cher M.r
Tron, recevoir, ainsi que votre chère
Dame, mes plus sincères et cordiales salutations. Votre dévoué et aff.nné
Soldat Jean Hector Massel '
CHRONIQUE VAUOOISE
ANGROGNE. Le soldat Monasiier
Jean, appartenant au corps des «bersaglieri », déclaré « disperso » depuis le 25
octobre, vient de donner de ses nouvelles, le 3 du mois, se trouvant prisonnier
en Autriche.
CERIGNOLA. La Luce nous apporte
la nouvelle qu’à Pâques on a eu la grande
joie d’admettre 12 nouveaux frères comme membres d’Eglise. Nous nous en réjouissons sincèrement.
LA TOUR. M. le pasteur Giovanni Rodio a eu l’obligeance de remplacer le Pasteur de La Tour, dimanche dernier, ce
dont nous le remercions vivement.
— La coursé de la Jeunesse a encore dû
être renvoyée, à cause du temps peu favorable.
NEW-YORK. Vendredi, l.r mars,
^ dans la grande salle de l’Eglise qui nous
‘ donne l’hospitalité — 405 W. 41 St. —
notre jeunesse vaudoise a donné, avec
le concours de quelques artistes ou amateurs du dehors, une soirée payante (25
sous le ticket) en faveur du « Comité de
Turin » et de différentes autres institutions de bienfaisance. Le programme
était riche et intéressant (deux petites
comédies, des récitations, de la musique
vocale et instrumentale), l’assemblée
nombreuse, aussi les recettes ont-elles
atteint^ avec quelques contributions venues à la fin de la soirée, le joli chiffre de
dollars 45, tous frais déduits.
Cinq dollars ont été versés à la Croix
rouge d’Amérique et les autres quarante,
convertis en monnaie italienne, ont été
ainsi répartis: à la Direction de Y Avvisatore Alpino pour les familles les plus
éprouvées par la guerre, L. 118,95; au
Comité de Turin pour les militaires évangéliques, L. 170,85; à l’Orphelinat de
Vallecrosia, L. 50,60.
Nous ne voulons pas oublier d’ajouter
que l’organisateur de la soirée a été M.
Charles Ghigo que nous tenons à remercier encore de ces colonnes, car nous
savons par expérience ce que coûte de
temps et de démarches, à New-York,
une entreprise de ce genre.
— Le 16 mars, à la Pension Philippe
Grill, 344 W. 30 St., devant un nombreux
cercle d’amis, a été célébré par le Pasteur
de notre Eglise, le mariage de Jean Pons
de Maneille et de Madeleine Plavan de
Pramoi.
— Pendant quatre jeudis, du 7 au 28
mars, M. Griglio a raconté — avec l’aide
de la lanterne magique — les faits de la
Vie de Jésus qui sont compris entre le
baptême dans les eaux du Jourdain et
l’entrée royale à Jérusalem. Bons auditoires. Sauf le dernier jeudi, nous avons
eu chaque fois une trentaine d’étrangers,
la plupart catholiques : des personnes qui
avaient été invitées une à une; ce qui ne
veut pas dire que tous les catholiques
auxquels le Pasteur s’est présenté personnellemènt, soient venus... Les uns
ont répondu qu’ils n’avaient pas lieu de
venir puisqu’ils voulaient rester et mourir dans la religion de leurs pères. Quel
argument I comme si — pour faire une
comparaison ;— parce que nos pères
étaient païens, nous devions vivre et
mourir en païens nous aussi 1 D’autres
(des socialistes), qu’ils pouvaient très
b\en se passer de religion tout en reconnaissant en Christ leur chef — comme
si Jésus-Christ n’avait pas été l’homme
le* plus religieux qui ait jamais- existé,
plaçant toute sa confiance en Dieu et le
priant sans cesse 1 D’autres, que la religion avait bien sa raison d’être, son rôle
à jouer... tel que celui de tenir dans la
soumission et l’esclavage la masse ignorante — comme si la vraie religion n’était
pas synonime d’affranchissement, dTngtruction et d’éducation ! D’autres (des
femmes), qu’elles se sentaient presque
tentées d’accepter l’invitation de venir
écouter, mais qu’elles avaient peur de
se laisser prendre comme'certains de leurs
amis — comme si ce n’était pas là précisément le but que nous nous proposons!
D’autres, etc., etc.
Chose étrange, le jeudi soir de la semaine sainte, nous n’avons eu que deux
ou trois catholiques sympathisant plus
ou moins avec notre œuvre; peut-être
parce que ce soir-là il y avait des fonctions et des cérémonies spéciales dans
l’église romaine. Plusieurs curieux sont
pourtant entrés chez nous quelques minutes avant que notre féunion commençât, mais pour se retirer bientôt en disant entre eux:
— Non c’è Gesù Cristo !
—■ Sì che c’è. Aspettate pochi minuti
e udirete le sue sublimi parole.
— Noi intendiamo il Cristo morto...
come si vede esposto in tutte le nostre
chiese.
— Se è così avete ragione. Qui il Cristo morto, il Cristo di cera non c’è davvero ! Qui non c’è che il Cristo vivente!
— Andiamo ! son protestanti !
Reporter.
SAINT-GERMAIN. M. le pasteur J.
J. Ribet nous annonce que tous les soldats déclarés dispersi depuis la débâcle
de Caporetto, ont donné de leurs nouvelles, à l’exception de Théophile Goss,
d’Envers-Portes. — Il va sans dire que
ces chers soldats se trouvent prisonniers
en Autriche réclamant du pain.
— La mort vient de faucher l’existence de Louis Robert, des Gondins, et
de Louise Bounous née Vinçon, cette dernière décédée à l’hôpital du Pomaret.
— L’admission des catéchumènes aura
lieu, D. V., dimanche prochain.
VILLESÈCHE. On nous communique
la mort de M.me Louise Viglielmnée Martinat, fille de feu le régent Antoine Martinat de Maneille, et compagne du régent
Viglielm de Villesèche. Elle laisse son
mari et une nombreuse famille, à laquelle
nous exprimons notre vive sympathie.
PETITE POSTE.
Pisa - Dottor Meynier - Scriverò, grazie;
non si può far nulla.
Pramoi - M. Grill, pasteur - Reçu, merci.
Praly - M. Peyronel. pasteur - L’Echo sera
envoyé aux deux soldats indiqués.
San Remo - Rev. U. Janni - ce sera pour
le prochain N°; salutations.
Envers-Portes - M. B. Monnet - Remis
fr. '250 pour Orphelinat de la part de
M.me Brice; merci,
Brescia - M. Burattini, pasteur - Reçu bon
postal ; Merci.
Pour P «Echo» des Soldats.
Madeleine Reynaud-Benech,Pramoi L. i,—
Elisa Long f. J. Jacq. (Ribet) » » 2,—
Ab. payés et non quittancés.
François Rostan. Pramoi solde 1918
Marie Bouchard, » solde 6 mois »
Ph. Grill, pasteur » solde »
Ant. Grill, Valdese » »
H. Martinat, » » » »
J. P. Dalmas » » » »
A. Bart. Long, New-York > ,
Sus. Bounous, » » »
Mrs Elisa Sappè Kelly - solde 1917 et 2 fr.
pour 1918.
Pasquet Henri de Paul, St-Second, fr. 3 50
pour 1918 (suit lettre).
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
ON CHERCHE, JEUNE FILLE parlant français, pour garder des enfants
et aider au ménage.
S’adresser à 1’ Imprimerie Alpine.