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Qùarante-neuviôme année.
10 Octobre 1918
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VALLEES
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A N X CH A QUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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Pa^euM^"^'^ Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.les
Que toutes les cho^s^ waies, honnêtes, justes,
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L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annoaees, s’adresser à l’Imprimerie Alpine.
eonoessionnaire.
S’adresser pour laBédactloa àM.C.-A.T&0N, past.. Torre PsKies,
et pour l’Administration A M. J. CoIssoh, prof., Torre Pellio*.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf eenx dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent,
ne seront pas pris en considération.
pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
Lommunic^bion officielle — Liceo-Ginnasio
Valdese Pareggiato — Une belle fête
, ■ chrétienne — Nos Vaudois dans l’Utah
A propos de la nomination des professeurs de théologie — Los Von Rom
De Pie X à Guillaume II — Lux
lucet in tenebris — Chronique Vaudoise
— Nouvelles et faits divers — Nouvelles
politiques.
COIMMUNICATION OFFICIELLE.
he 14, 15 et 16 auront lieu, au
College de la Tour, l’examen pour les
Bourses Campbell, Burgess et GilletBrez.
Torre Pellice, 9 Octobre 1913.
Pour la Table:
B. Bégbr, modérateur.
lICED-CIffllSIO yilDIISB PIREGGIITO
torre peeeice.
Be domande di ammissione nelle diverse
classi del Ginnasio e del piceo devono
essere presentate su carta da E. 0,60,
puma del 15 Ottobre corr., al Preside
sottoscritto e corredate dei seguenti
documenti :
1“ Fede di nascita (autenticata dal Presidente del Tribunale, se rilasciata
fuori della giurisdizione del Tribunale di Pinerolo) ;
2 Certificato autenticato di vaccinazione o di sofferto vainolo, su carta
libera ;
3 Titolo di Studio richiesto per l’ammissione nelle rispettive classi (maturità per la i» Ginnasiale) ;
4 Quietanza della tassa relativa {da
pagarsi presso la Direzione dell'Istituto) .
Martedì 4Novembre, alle ore 15, avrà
luogo 1 apertura dell’anno scolastico,
con prolusione del Prof. Attilio Jalla.
8 Ottobre 1913.
Il Preside G. Maggiore.
line belle fête chrétienne.
Dimanche dernier, 5 Octobre, un
habitant du Perrier a dû remarquer
quelque chose d insolite. D’automobile
arrivé en retard apportait un bon nombre
de voyageurs, qui, à leur tour, traversèrent la place centrale du village, occupée par une véritable foule, devant
laquelle il fallut passer pour se rendre
au Presbytère. C’est ici que quelque
chose d’agréable attendait ceux qui venaient du dehors. De Presbytère, complètement remis à neuf, se montrait
dans toute sa beauté, attirant tous les
regards, mais c’est surtout le temple
qui a le plus profité de cette transformation. Au-dessus de la porte centrale
on lit ces belles et consolantes paroles : « Credi nel Signor Gesù e sarai salvato ». — Plus haut encore l’écusson
Vatt^ois 'avec son chandelier ét ses ^
sept étoiles, brille dans toute sa splendeur. En entrant dans la maison de
Dieu, celle-ci est si transformée qu’on
a de la peine à se représenter que c’est
bien là qu on a annoncé l’Evangile pendant bien des années. Sur la paroi de
gauche on lit ce verset : « Entrerò nella
tua casa, e adorerò verso il tempio della
tua santità » ; vers le centre on lit ces
mots: « Aimez-vous l’un l’autre comme
je vous ai aimés »; plus loin cet autre
verset : « Ni uno può porre un altro fondamento, che quello che è stato posto
il quale è Gesù Cristo ». Sur la paroi de
droite ces autres versets : « Iddio è
Spirito, perciò conviene che coloro che
l’adorano, l’adorino in ispirito e verità»
et « Etant donc justifiés par la foi, nous
avons la paix avec Dieu » et « Siate facitori della parola, e non solo uditori. »
Au haut de la chaire, sur la paroi,
on lit ces mots : « Dieu est amour » et
enfin, au centre de la voûte, ces autres
« Da parole de Dieu demeure éternellement ». Outre ces passages bien choisis, on trouve par-ci, par-là, l’emblème
des chrétiens de la primitive église.
Ajoutons que la teinture est excellente
et qu on se sent heureux dans cette
maison si confortable.
Mais il est 10 h. 10, le temple est à
peu près bondé d’auditeurs, aussi le
culte commence. M. le pasteur Garrou
préside en annonçant le cantique, en
élevant à Dieu une prière, en lisant la
parole de Dieu et en adressant des paroles de bienvenue à ses Collègues, en
exprimant sa joie et sa reconnaissance
pour Cette heure attendue avec impatience. G est d abord M. le pasteur
C. A. Tron qui monte en chaire, pour
parler sur ces mots : « N’abandonnons
pas nos saintes assemblées comme quelques-uns ont coutume de faire »; en 15
minutes il montre quels sont les privilèges qu on a à frequenter les assemblées où Dieu donne rendez-vous à ses
enfants: il faut fréquenter par habitude, par acte d’obéissance, comme un
privilège, comme un témoignage et une
source de bénédictions. Ce qui empêche la fréquentation des cultes, c’est
probablement une liberté mal comprise, un bien-être qui engraisse le
cœur, une mondanité qui fait tarir notre activité. Qu’il n’en soit plus ainsi
avec un si beau temple, afin d'être
heureux et d’éloigner les châtiments
de Dieu. — C’est ensuite M. B Déger
qui succède en traitant ce texte : « Regardez donc comment vous écoutez »,
en montrant que pour écouter il faut
B y preparer, ecouter bien, non pas en
appliquant aux autres mais à nous,
dire à d autres ce que nous avons entendu et Controler ce qui a été dit, comme les-irères de Bérée. — Enfin M. le
Î>asteur J. Bonnet clôt la série deS ap- '■
pels,"en parlant sur Jacques I, 22:
« Mettez en' exécution la parole, et ne
1 écoutez pas seulement ». Pour mettre
en pratique, il faut un renouvellement
du cœur, car la parole non appliquée
peut être une occasion de chute. Cette
parole nous parle de l’amour de Dieu,
du pardon, de la vie. Ayons en l’appliquàilf: toujours devant nous, l’idéal de
Sanctification et de l’amour', en apportant une bonne méthode, de l’exer
eice, et faisant tout avec joie et persévérance. Il est près de midi, M. Garrou
remercie encore et M. Bonnet donne la
bénédiction a 1 assemblée, qui l’écoute
avec jDimpression qu’on a eu une fête
benie, èt que cette nouvelle consécration de la maison de Dieu ne pourra que
porter beaucoup de fruits à la gloire du
Maî|i.
A^ùe heure, dans la salle des catéornée avec goût, une vingtaine de personnes, y compris les anciens et les régents, invités par M. et
M.me Garrou, prirent place autour
d une tablé où, avec la nourriture du
corps, on se réchauffa en ayant une conversation fort agréable. Nous entendîmes avec plaisir plusieurs discours, prononcés par MM. B. Déger, C. A. Tron,
J. Bonnet, B. Soulier, H. Pons, Emile
Tron, H. Garrou. — On eut de la peine
a se séparer, car on était si heureux de
se trouver ensemble pourparler du beau
passé, du présent et aussi de l’avenir.
Nous tenons à remercier M. et M.me
Garrou pour leur bonne hospitalité;
nous félicitons le pasteur du Perrier qui
a su trouver l’argent nécessaire pour
réparer les immeubles, et nous nous
unissons à lui pour remercier les Administrations, les paroissiens, les dames
quinnt préparé le bazar et les membres du Comité Wallon, qui ont généreusement concouru pour obtenir un si
beau résultat. Donnons gloire à Dieu.
■A- 4-45> l’automobile emportait avec
rapidité les amis venus du dehors, après
une dernière poignée de main aux nombreux frères et sœurs qui avaient voulu
nous accompagner.
Ah ! qu’il est beau de voir des frères,
d’un même amour unis entre eux. Esprit de Dieu I tu les éclaires, tu les embrases de tes feux. Deurs chants pieux
et leurs prières, comme un encens montent aux cieux. C. A. Tron.
NOS VAUDOIS DANS L’UTAH
I - LE PAYS DES MORMONS.
D’Utah est depuis 1896 l’un des
Etats-Unis d Amérique. Il a une extension qui équivaut à peu près à celle de
l’Italie septentrionale et centrale, mais
n’a qu’une population d’un demi-müiion d’habitants.
Da plus grande partie de l'Utah est
encore à l’état de désert sablonneux,
que les trains traversent sans s’arrêter,
pendant des heures. Da seule partie de
l’Etat qui soit bien cultivée et peuplée
est la vallée qui aboutit au Dac Salé,
et qui est appelée la vallée des Mormons. — Des Mormons sont assez connus chez nous; de temps en temps, un
de leurs missionnaires est venu passer
quelques semaines dans nos Vallées,
dans l’espoir de pouvoir convertir quelques-uns de nos Vaudois à sa foi. Des
Mormons sont une secte qui a été fondée par Joseph Smith. Ce dernier, selon
les Mormons, reçut en 1830 une révélation spéciale de Dieu, qu’il transcrivit dans le livre de Mormon. Ce livre,
ainsi que la Bible, constitue la base de
leurs croyances.
Ils croient à l’imposition des main»;
pour conférer le Saint-Esprit : au baptême pour les morts, à la sainteté et
l’éternité du mariage, etc , et se considèrent comme les « saints des derniers
jours » et comme les descendants de
l’ancien peuple d’Israël.
De mouvement mormon eut des commencements très difficiles: il fut combattu et persécute par les chrétiens, et
c’est alors que, sous la direction de Brighani Joung, les Mormons laissèrent
leur pays et traversèrent pendant des
mois et des mois les immenses plaines
incultes de 1 Amérique centrale, jusqu’à ce qu’ils arrivèrent dans l’Utah.
Ils y trouvèrent une vallée qui ressemblait beaucoup à la vallée du Jourdain.
Il y avait un petit lac semblable à celui
de Génesareth et qu’ils appelèrent le
lac de Provo; il y avait aussi un fleuve,
émissaire de ce lac, qu’ils appelèrent
Jourdain, et ce fleuve se jetait dans un
grand lac d eau salee qui leur rappelait
la Mer Morte; et puisque les Mormons
aiment à se considérer comme les descendants des Israélites, ils s’établirent
dans ce pays qui ressemblait tellement
à 1 ancien Canaan. — Ils n’y trouvèrent
que des sables, mais à force de travail
et de persévérance ils en firent une des
vallées les plus belles et riches du
monde.
^ Deur capitale est Sait Dake Qty, et
c est là qu’ils ont leur temple principal
d’où les non-Mormons ou « Gentils »
sont exclus. — D’Utah vécut comme
Etat indépendant sous la direction du
Président de l’Eglise, jusqu’en 1896;
l’année où il fut incorporé à la République Américaine.
Quoique les idées religieuses des Mormons n’offrent rien de très extraordinaire, ils ne sont ai mes ni par le peuple
Américain, ni par plusieurs des Etats
d Europe à cause du matérialisme grossier qui s’est infiltré dans leur reügioui
bt qui fait que Iç Mormonisme, comme
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•ssgs;s^
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¡d»t;>0 0?
.Qhñan <5(n:'ü?/';"n■•atg.8ig.ftp
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trieâ d’autres religions, est bien différenl dans la pratiifuÀde ^Mu’ilffsftn
jÆ
ï Quoi que les foi^fetéur^ (»cetb
^oa aient admis'4a''%ivÎI»^ dei^
et, l|inspiration de la Bible, très peu de
Ifc^ons admettent ces deux doctrines.
li| bnt ^ie i’am-rielàr une idée des plus
ri^lférielles, au point qu’ils laissent par?
foislpendant lamuit sur la table, dq la
ndujtriture, et croient que leurs morts
vieiinent se servir..Beur Paradis est un..
. - 5 , V , « -O • , -V vJ ‘ • ^
lieu’de jouissartees materielles ^.qm.- reS’>! ;
semelle plus g|iu,^j^ara.^di,s^,^de Mabômet^
qù’à celui du Christ. En se fondant sut;
rexemplé’ deS Pàtriûrcflîes,’^ ils adtoet-'' '
tenf la polygamie et croient que le mariage est pouTj^ la femme la, çoudition
pour être sauvée. —' Brigïià*m joung
eut plus de 25 femmes et naturellement
quelquesj centaines d’enfants; et si.le
Gpuvernement anglais s’est si fortement opposé aux mormons pendant
ces dernières années, c’est parce que
leurs missionnaires se rendaient principalement en Angleterre pour épouser
des. femmes et les conduire chez eux.
Ee Gouvernement américain aussi a
dans ces dernières années établi des punitions très sévères cpntre les polyga?
mes, et maintenant il n’y a que les vieux
Mormons qui aient le droit de maintenir, plus* d’une femme. Ees Mormons
croient aussi au mariage pour l’au-delà,
c’est à dire'qu’ils, croient qu’on peut
déjà d’ans cette vie se pourvoir d’une,
ou de plusieurs femmes pour ia vie future et, naturellement, le, Gouverne-,
ment américàin ne s’oppqse pas à lu
chose; un Mormon peut épouser/ pour
la vie future, même des femmes qui appartiennent pendant cette vie à d’autreamqris. C’est ainsi que si un homme
h’ést pas très content de sa femnie icibas, 11 p’a qU’à la recommander à ^n
autre qui, s’en chargera pendant la vie
future. Toutes les cérémonies; principales, telles que le baptême et le mariage/se font dans le temple et sont accompagnées, paraît-il, d’horribles représeh1;atidhs. _., ^ .
Ee système Mormon, en somme, est
un système religieux des plus corrompus et on ne comprend pas comment U
ait pu s’étendre jusqu’à, embrasser
presque un millipn de croyants.
De r Üiah, septembre
David Bosio, past.
à PROPOS OE LA NOMINATION
des' pirofesseurs de théologie.
Rome, 2g septembre
Au dernier Synode, le docteur Rocchi, délégué de notre église, à proposé
que pour la nomination des professeurs
de théologie il y ait un concours.
Je crois devoir venir m’élever contre
cette proposition qüi, selon moi, serait
nuisible au développenient de notre
école.
En premier lieu, je fèrai noter qu’en
Alléma^e et en Suisse, pays qui possêdentles uidversités lès mieux organisées, les professeurs ne sont habituellement pas norrtmés par voie de con-,
cours. Eorsqu'une ’ chaire importante
est vacante, les autorités jettent leur
dévolu sur une personne compétente
et s’efforcent par (Jes offres séduisantes
de l’attirer à "elles.
A un concours, ne prendraient part
que des professeurs sans place ou mécontents de celles qu’ils occupent. Ees
personnes réellement capables èt dont
l’enseignement est apprécié, sont généralement satisfaites des positions
qu’elles occupent et se présenteront
difficilement à un coiiéoùre. ' ' .‘'i '
En second lieu, si un concours pou.it à l|^igue0, êtrem^is pouj r^e.è
aire dMkiroit^ de ^éfecine, où
esÿ^/ent^ prono^^r sur le ^
iandMats. en wnant comffc«''’*
uniquement du mérite de leurs travaux,
tel n’eét pas léldàS pèrW ùti pféfyséïir'‘
de théologie et surtout pas pour notre
. éçj^le d©! Elorenee.
^5
; m i. .J n
tre
gèse, sans posséder une réelle foi; et la
■ï’p^sédant, ne pas avoir le don de la
veiller chez ses. élèves. '
Ce ne sont pas uniquement de doctes
« insegnanti'*» dont l’école de Florence
a besoin, mais de personnes pouvant
exercer une salutaire influence reli-.
giéuse sur les jeunes gens qu’ils sont
appelés a préparer au Samt-Ministere
pr ce don, plus important dans notre
cas 'que la science, un concours ne le révélera certes pas.
Ee concours enfin limiterait énormément les choix à faire, car la Commission ne pourrait pourtant pas nommer
une personne qui ne serait pas venue
se présenter devant elle.
Or comme je l’ai déjà exposé^lus
haut, une personne satisfaite de la position qu’elle occupe ne le fera pas,.
Et pour prouver la vérité de ce que
je viens d’affirmer,, il suffira de donner
. comme exemple la dernière nomination
à l’école de Florence: M. Ern. Comtja,
hautement 'apprécié par son églisq.et
justement satisfait de l’œuvre qu’il accomplissait ici, n’aurait certainement
pas concouru à la chaire qu’il va ocçu' per;"et je crois pouvoir l’affirme:^-ce.
n’est qu’en subissant une doucelplo' lence qu’il vient de nous quitter.,^
Si donc la nomination à l’écol*de
théologie eût dépendu d’un concours,
M. Comba Serait encore pasteur de t’église de Rome. Son troupeau n’aurait
certes pas mieux demandé; mais l’école
de théologie aurait été privée d’un éléI ment qui lui rendra, j’en suis convaincu
de seneux services. , ,
Je conclus par conséquent eh demandant le steiw çwo. James Aguet.
suivant les registres du
; ; de plus. Il a ^vu^n
< LOS VON ROM!»
On vient de püblièr le rapport de ce
rematquable mouvement de « libération de Rofiie », et les statistiques témoignent d’uh progrès ininterrompu.
Une" des raisons ouvertement données
pour réunir l’an dernier à Vienne le
Congrès Eucharistique, c’était présé?
ment d’arrêter et dé 'supprimer cette
apostasie. Mais le but ne fut pas atteint
puisque les statistiques officielles n’ont
enregistré en 1912 que 24 conversions
de moins qu’en 1911 !
Voici les chiffres officiels des adhésions au protestantisme depuis le commencement du mouvement (automne
1898). Ees deux chiffres qui suivent
chaque année indiquent: le premier,
ceux qui sont venus directement de l’Eglise romaine ; le second, ceux qui, pour
la plupart, ont passé d’abord par le
Vieux Catholicismé, ou qui ne se rattachaient à aucune confession chrétienne,
et aussi quelques Juifs. ''
\ T899r:'6385; 6047
1900 5958; 4699 :-rr igb.irbôaq; 6299
■—1902: 4624; 4247 -^1903: 45io;4os6
— 1904:43b2;,39S2 — IQJS ■ 4^5514480
—1906: 4364 ; 3905 —1907:4i97 ; 3714
—1908: 4585 ; 4099 —1909: 4377 ;3g28
—1910: 5190 ; 4695 —1911: 4891 ;4348
— 1912: 4867; 4372.
I En un peu plus de 14 ans, 70.502 personnes se Sont donc rattachées au pTO
testantisme,
(^^ern^l
30.CÎ00 qutdu|is la mêmèjpériode‘sf su
joints aug|'vieux Catholiques, ^fflan
nombïfe qui suivent les ■cràtés
protestants plus ou moins régulièrehheSit, mais n’’osén'tï pas, craignant les
persécutions, la perte de leur situation,
ute.,.., se déclarer ouvertement protes-n
• i* .ÿ
tants. • !>i
'•^ Eé'mouvement est demeuré limité à
la partie allemande de l’empire autri?
chien, peu de Tchèques sont devenus
protestants ces dernières années.
D’après le recensement de 191G, le
nombre des protestants en Autriche,
depuis 1900, a passé de 497.804 à
594.933 (i),-bion qu’en Galiçie l’émigration ait enlevé 8238 protestants. ^
Ch^aque année on établit des cultes à
des endroits où l’Evangile n’avait plus
été prêché depuis la Réformation; des
annexes se transforment en communautés organisées, puis en Eglises capables
de se suffire. En 1912, on a ouvert des
cours d’instruction religieuse pour les
enfants des écoles dans 18 nouveaux
villages, et 25 nouveaux lieux de cifite;
on a bâti plusieurs Eglises, des salles de
conférences, des presbytères. Ea plupart des rapports signalent une fréquentation plus assidue du culte et des services de Sainte-Cène.
C’est dans la matinée du dimanche
surtout que l’œuvre se poursuit en Autriche:, lorsque le pasteur a plusieurs
annexes, il ne lui est pas possible d’avoir un service du soir, et ceci, en bien
des endroits, empêche un certain nombre de membres de venir à l’Eglise. On
insiste de plus eu plus sur la nécessité
de l’indépendance financière et on constate de réjouissants progrès dans la libéralité.
Ees écoles sont très importantes ; il y
en avait 146 en 1912, avec 342 instituteurs et 14.133 élèves (12.041 protestants, le reste sont des catholiques et
des Juifs). Ees diverses associations auxiliaires travaillent avec beaucoup de
zèle: Société de Gustave-Adolphe, Alliance Evangélique, Diaconesses, etc. ..
Ee gouvernement suscite encore bien
des difficultés au recrutement des pasteurs pour les nouvelles communautés :
il retarde ou refuse la naturalisation des
jeunes pasteurs venus d’Allemagne.
Mais le nombre des étudiants a notablement augmenté à la Faculté de théologie de Vienne, et bientôt les protestants d’Autriche n’ auront plus besoin
de faire appel aux pasteurs allemands
J. A, B.
(Du Christianisme au XX siècle).
De pie X à Guillaume II.
L’icEglise Libre » publie ce qui suit:
Ee Pape est content de l’Empereur
allemand. Il le lui fait savoir dans la
lettre suivante, qu’il lui a adressée à
l’occasion du 25.me anniversaire, et qui
vient seulement d’être livrée à la publicité :
I «Sire,
(cE’échéance jubilaire de vingt-cinq
années de règne glorieux est une occasion très propice d’offrir à Votre Majesté des félicitations et des vœux. Ees
souverains et les gouvernements de
tous' les pays tiennent à honneur de
prendre part au concert unanime
jd’hommages que la piété filiale et l’admiration respectueuse de vos peuples
(i) D’après un autre statistique, les protestants qui, en 1852 étaient 292.127, seraient actuellement 674.000. Bn Pologne on
a vendu l’an dernier 13.000 Bibles à de noujveaux convertis.
s’apprêtent à faire retentir en soleniÎ^1^ acflanations. |
! | Ce Kèlis est une Joie à Nous-m^'é
dÿVoijis^^dresser pa* ce message, |aù
milieu' déT’allégrèsse"universelle, îïoS'
souhaits très ardents de longue vie, * dé
gloire et de succès. .î .
« Nous prions le Seigneur, principe
de. toute !]puissaHce et de toute souveraineté, d’accorder santé et bonheur à
Votre Majesté, .paix et prospérité ^u,
vaste empire qui: .vous est redevable de;
tant de bîqnfaits., V.,
« En cette heureuse circonstance,, il
Nous est, agréable d’exprimér Notre
vive gratitude'à Votre Majesté désireuse d’assurer la félicité de ses sujets
catholiques, dont le dévouement tfès
fidèle lui-est connu. lAous demandons
en retour à Dieu •qa y pectacle émouvant de la tendresse ûe-.vps peuples renouvelle la vigueur et la force.de votre
cœur, afin que vous portiez tréS-dougtemps encore le poids du sceptre et de
la couronne pour le plus grand bien de
la nation allemande.
« En implorant la faveur céleste pour
la conservation de votre auguste personne, _Nous associons à Notre prière
et Sa Majesté l’impératrice et tous Içs
membres de la famille impériale.''' '''
Du Vatican, le 5 Juin 1913.
« Plus PP. X ». ‘
Nous n’avons rien à redire à la lettre; nous voudrions seulement que le
pape fût bien persuadé que la liberté
et les faveurs que ses sujets trouvent
en Allemagne, fussent aussi le partage
dès'prôté'sfànts qui se trouvent dans urT
pays catholique.:T1 nous semble qu’en
Espagne, en Irlande et dans l'Amérique du Sud, les choses laissent beaucoup à désirer, et pourquoi ? Réd, ,
Le prince de ce monde a causé les ténèbres.
Qui de tout Funivers ont terni la clarté
Il fut banni du Ciel et ses esprits funèbres
Et de son grand domaine au loin fut répété (1).
Le Dieu de la lumière inQnie et parfaite
Visible en Jüsus-Chrisl contre lui lutte encore
Son église est partout son vivant interprète jDe son rayonnement répandant le trésor.
Se donnant tout à Lui, cliercliant partout sa face
Avance ainsi le règne où. Giirist tnompliera;
Implorant jour, par jour l'Esprit Saint, dont la grâce
Fait croître en nous l'amour qu'en Jusus Dieu montra.
Une dernière lutte aujourd'hui se prépare:
Oublions tout pour Lui, qui pour nous s'est donné
De no,tre Rédempteur que rien ne nous sépare
L’étendard de sa croi'c saura nous ontrainer*.
De nos cœurs monte à Lui un liyoïne d'allégresse.
Vivant auprès de nous, il nous Voit, nous comprend.
De toutes nos douleurs 11 guérit la-tristesse
EL sa joie U nous donne, alors qu'il nous reprend.
• . Louise van* Halvorltë.
(1) St. Luc, X, 10.
CHRONI^J/AUDOISE
COEONIA VAEDENSE. On a organisé, à Colonia, un grand concert pro
Scuola Normale. D’après le compterendu de la Union Valdense, ça été un
vrai succès, cç dont nous nous réjouissons. Une Commission a été formée
pour recueillir des offrandes à cet effet,
et nos colonies de l’Amérique du Sud,
toujours généreuses, sauront montrer
leur attachement à l’Eglise mère.
IRIS. M. Pierre Tucat, un Sifisse qui
a épousé une Vaudoise, M.lle Rostan,
une des colonnes de la colonie, vient de
perdre un fils, âgé de 22 ans.
EA TOUR. Notre frère Michelin-Salomon, de la ville, vient de perdre soudainement un enfant, âgé de quatre ans.
Dieu veuille consoler le père et la mère
dans leur deuil,
■
3
— Dimanche dernier c*«t M. le pasteur D. Forneron qui a occupéla chaire,
initiant ainsi son ministère au milieu
de nous.
DAVADLE. Notre collègue, M. Paul
Davit, lui aussi, vient d’être éprouvé
par le deuil, ayant perdu son fils cadet,
le 8 du mois d’août. Nous sympathisons de tout cœur avec notre collègue
et sa compagne.
PRAMOI/.-I/a chaire de Pramol a été
occupée, ces derniers temps, un dip;ianche par M. le prof. Giovanni Euzzi de
Florence et un autre dimanche par M.
le pasteur Emile H. Tron, qui va prochainement se rendre à Valdese. Plusieurs personnes, qui ont des parents
ou des amis dans notre colonie ,de"la
Caroline, ont été heureuses’ de faire la
connaissance de l^,.-^ron et d’envoyer
par son moyerr,'leur bon message à ces
frères dbAmérique.
. paroisse remercie l’un et l’autre
de ces frères, pour leur bonne prédication et accompagne de ses meilleurs
vœux M. Tron dans son nouveau champ
de travail.
— Actes eiturgiques. Baptêmes:
f Ribet Césarine et Ribet Hélène de Barthélemy et de Combe Joséphine (Bouchards) — Costabel Attilio d’Emile et
de Bong Bouise (Clôt) — Bong Bina de
Bonis et de Bong Marie (Neuchâtel).
Décès: Bantelme Susanne Henriette
feu Thomas et feu Sappé Marie, ^yeuve
de Bong Henri (Plenc), âgée de 55 ans.
Notre vive sympathie à la famille affligée.
PRARUSTIN, Deux deuils inattendus: Paul Constantin, de Rounc, âgé ,
de 52 ans, en revenant de Cavour, et
se trouvant sur le tramway, tomba on
ne sait comment, et la chute fut fatale.
Son corps, transporté à Prarustin, a été
accompagné au champ du repos par environ 300 personnes. B’asfesseur Forneron, du Roc, lui aussi a été rappelé
soudainement. Une foule énorme a accompagné ses dépouille^^mbrtelles au
Cimetière. Homme bon ^t intègre, il
jouissait d’une grande estime dans le
pays. Nos sympathies’ sont assurées
aux familles éprouvées.
ROME. Jeudi 25 septembre eurent
lieu les obsèques du prof. Pietro Taglialatela, décédé à l’âge de 85 ans. Il était
né à Mondragone, et embrassa la carrière ecclésiastique. Il se distingua parmi ses collègues par son talent et ses
penchants pour la philosophie religieuse
qu’il enseigna à l’âge de 20 ans dans
un séminaire d’abord, et plus tard à
rUniversité de Naples, où il fonda
aussi une école de philosophie qui eut
du retentissement dans le monde savant. En 1872 il connut l’Evangile, et
se voua avec zèle à la prédication. Son
activité se déploya au service de l’Eglise Méthodiste Episcopale, dont il fut
une gloire. — Be pasteur Bani en fit la
commémoration dans le temple méthodiste de Via XX Settembre. M. Muston
apporta les salutations de l’Eglise Vaudoise au souvenir de cet homme de foi,
de ce pionnier vaillant de l’Evangile et
les représentants d’autres Eglises en
firent autant au nom des Congrégations
qu’ils représentaient. — A la famille
affligée, nos sincères condoléances.
— Dimanche 28 septembre, le pasteur Bertinat a pris possession, pour un
an, de sa nouvelle charge de pasteur de
l’Eglise Vaudoise de Via Nazionale. Il
a tenu les cultes du matin et du soir, et
l’assemblée l’a suivi avec sympathie et
intérêt.
, SAINT-GERMAIN. Samedi dernier,
accompagnée ét présentée par M. David Peyrot, Sœur Marianne, de la Maison des diaconesses de Turin, a pris la
direction de l’Asile des Vieillards. —
M.lle Rina Rosabrusin, l’ex-directrice
va se rendre à Turin comme novice,
voulant elle aussi se consacrer à l’œuvre des diaconesses.
Inutile d’ajouter que nous accompagnons avec nos meilleurs vœux celle qui
part comme celle qui vient d’arriver
au miheu de nous.
TOCCO DI CAS AU RIA. C’est M. et
M.me Gustave Bert, de Viereng, qui
vont s’occuper de l’œuvre d’évangélisatjon dans cette localité qui compte
"“fi-ooo âmes. M. Bert sera remplacé à
Viereng par M. Philippe Pons, ci-devant régent-évangéliste au Pra du Tour.
VIBBAR. Actes eiturgiques de
AO-ÛT ET SEPTEMBRE. Baptêmes: Bertinat Judith, de Jean et de Salomon
Madeleine (Ville) — Roman Irène, de
Frédéric et de Bertinat Constance (Ville)
— Allio Victor, de Jean Etienne et de
Vigne Madeleine (Ruà) — Demaria
Elise (Teynaud) — Picatto Albina Camilla et Emile, de Georges et de Hugon
Rachel (Sablón).
Mariages: Coïsson Bonis (Angrogne)
et Talmon Caroline (Cassarots) — Gaydou Alexis (Pradutour) et Michelin
Pauline (Bessé) — Billour Etienne
(Bobi) et Geymonat Jenny, veuve Marauda (Teynaud).
Enterrements: Michelin Jean Pierre,
de David et de Allio Catherine, 22 ans
(Peui) — Davit Jean Pierre, de Paul et
de Puy Madeleine, 16 jours (Rouet) —
Bertinat Susanne, feu Etienne, mariée
à Michelin-Salomon Salomon, 60 ans
(Buffa) — Caïrus Marie, feu Paul, 68
ans (Ruà) — Roux-Freyssineng Marie,
feu Daniel, 65 ans, (Sablón). A. J.
Nouvelles et faits divers.
Bes évêques anglicans préoccupés
des différentes tendances qui déchirent
leur Eglise, avaient voulu supprimer le
Church Congress qui a lieu annuellepient; mais les anglicans se sont révoltés et se sont prononcés pour cette réunion annuelle qui permet à toutes les
écoles de l’Eglise de se faire représenter.
, ABBEMAGNE. Bes suicides sont en
augmentation constante dans le royaume de Prusse. Ils ont passé de 7643 en
1907 à 8422 en 1912. Ba statistique fait
observer qu’il y a à Berlin et dans le
Brandebourg presque quatre fois plus
de suicides que dans la Prusse occidentale et en Westphalie. Dans les familles
où il y a beaucoup d’enfants, il y a peu
de suicides et par contre dans celles où
il y a peu d’enfants les suicides sont
nombreux. Sur les motifs qui portent
les gens à s’ôter la vie, on n’est pas renseigné suffisamment. Ils sont inscrits
sous ces rubriques: souffrances physiques, misères, etc., beaucoup le sont
sous la rubrique de « dérangés d’esprit »
Chose étrange: ces gens vivent longtemps comme des gens sensés, personne
ne trouve en eux quelque chose de particulier, d’une manière tout à fait inattendue, ils prennennt la vie du mauvais
côté et sans autre ils sont envisagés
comme malades d’esprit. Certainement
il y a chez eux quelque chose de dérangé, mais non pas au point de vue
psychiâtre, mais au point de vue moral.
Moins un homme se sent responsable,
plus il est disposé à exagérer les misères de la vie et finalement il arrive au
stùddé qui hante son esprit.
{Vie Nationale).
T
BA REBIGION DES CHEFS D’ÉTAT DANS BES BABKANS. Avant
l’assassinat du roi Georges I', ni la
Grèce, ni la Roumanie, ni la Bulgarie,
n’étaient gouvernées par des souverains delà même religion que leurs peuples.
En donnant le pouvoir à des princes
d’Occident, ces Etats n’ont pas en effet
exigé de,leurs élus une abjuration pareille à celle de notre Henri IV.
Ba Grèce eût en Georges I' un roi
protestant ; la Roumanie et la Bulgarie
ont encore des souverains catholiques.
Mais cette tolérance n’a été jusqu’ici
pour les peuples balkaniques qu’une résignation temporaire, et déjà, lisonsnous dans le dernier numéro du Tour
du monde, on a préparé les voies au retour de l’unité confessionnelle dans ces
Etats. Be roi Constantin et les héritiers
des trônes roumain et bulgare ont été
baptisés suivant les rites de l’Eglise
orientale, ce qui assure la fondation de
trois nouvelles dynasties orthodoxes.
Constantin a donné le signal de cette
évolution religieuse, et il sera suivi du
futur roi Boris de Bulgarie et du futur
Charles II de Roumanie, tous deux,
comme Constantin, baptisésselon le rite
Voilà pour les rois. Si nous nous tournons verè les^reines, le mélange: de reU-'gions apparaît comme assez,singulier:
le tsar Ferdinand de Bulgarie est catholique romain, la tsarine Eléonore
est protestante, et leur fils aîné est orthodoxe. Beurs autres enfants sont élevés dans la religion du père. A Bucarest
même mélange confessionnel: le roi et
le prince héritier sont catholiques romains, la reine (Carmen Sylva) et la
princesse héritière sont protestantes,
mais les enfants de celle-ci sont orthodoxes grecs.
Be retour prévu et déjà commencé
de ces dynasties à la religion nationale
va former toute une série de familles
royales orthodoxes qui s’uniront entre
elles par le mariage, en faisant disparaître peu à peu de leur sein les dernières traces du protestantisme et du catholicisme romain. {Le Temps).
GENÈVE- Compagnie des Pasteurs.
De retour d’une excursion aux Vallées
vaudoises, M. le pasteur Emmanuel
Christen a entretenu, le vendredi 19
septembre,ses collègues,réunis en séance
plénière, du pays qu’il a visité et du
Synode dont nous rendrons compte de
notre côté dans cette feuille. Son exposé le conduisait naturellement à dire
quelques mots des faits exceptionnels
qui ont marqué les destinées du peuple vaudois, jusqu’en 1848, époque où
les persécutions prirent fin. Histoire
lamentable, mais glorieuse, puisque la
célèbre expédition commandée par
Henri Arnaud y est inscrite en caractères que le temps ne saurait effacer.
M. Christen, qui assistait aux séances
du Sÿûode, a donné sur elles des détails fort intéressants, de même que
sur l’organisation de l’Eglise, les œuvres hospitalières et les établissements
créés^our la jeunesse studieuse. Il a
été frappé de l’entente, de l’esprit fraternel et social qui régnent dans ce
milieu, distant des grandes villes, où
se niâintiennént de vieilles traditions.
Bes Vaudois ne s’occupent pas seulement, de leurs affaires; ils tâchent de
répandre la connaissance du pur Evangile au sein des provinces italiennes.
Cette forme de leur activité constitue
un travail difficile et délicat, niais ils
le voient néanmoins prendre chaque
année plus d’extension.
Ba campagne étectorale bàt son plein.
Dans les grandes comme dans
les plus petit haύaux, partout les
candidats exposent leurs programmes
pour demander les suffrages des : électeurs. Tout annonce que la lutte'sera
très vive.
Bes Vaudois des Vallées; appartenant à deux circonscriptions distinctes
ne peuvent pas concentrer leurs voix
sur un seul candidat, deux de là Vallée de St. Martin, réunis à i^ignerol,
voteront pour M. Facta qui les représente au Parlement depuis plusieurs
années, et qui est actuellement Ministre
des Finances. Dans le Collège de Bricherasio M. Soulier, le député sortant,
renonce aux luttes politiques et nous
nous trouvons en présence des trois
candidats qui aspirent à luLiSUccéder :
M. le comm. Bosio, ex-syndic" de J*ignerol, candidat libéral constitutionnel ;
M. Giretti, compétiteur de M.^ Soulier dans les élections précédente, candidat radical; et enfin M. Mathieu
Gay, de Torre Pellice, candidat socialiste. Be nombre des électeurs a près que
doublé dans les nouvelles listes: 10.842
au lieu de 5.691.
^— Be dernier fait de guerre en -Gyïénaïqûe, à été la destruction du cam^'
pement de Bu Scimal au sud-ouest de]
Derna, où étaient concentrés les rejbelles. Bes troupes de la 4“® division^
commandées par le général Vinai, ren^i
forcées par les milices indigènès aux
ordres du colonel Batini, et une partie!
de la garnison de Derna avec le général Mambrétti, ont pu cerner le camp
ennemi après une marche difficile sur,
une terrain très accidenté. Be succès
de cette opération et lés victoires pré-■
cédentes permettent de conéidérer là’
guerre comme finie, et le communiqué,
officiel annonce comme prochain le
rapatriement d’une bonne partie des)
troupes actuellement en Afrique. |
— Un tremblement de terre a été*
ressenti dimanche soir dans toutes lesJ
provinces du sud de l’Italie,, notamment en Calabre. Quelques bâtimentSi
se sont écroulés et plusieurs personnes)
ont été blessées. ' ’ * i
France. Après un voyage triomphal
dans sa patrie, le Président de la Ré^.
publique est parti pour l’Espagne où
le Roi et le peuple lui ont fait un
exellent accueil. On attend de ce voyage de bons résultats pour un rapprochement franco-espagnol. On va
jusqu’à préconiser une entente et mêmé
une alliance, mais la nouvelle est aù,
moins prématurée. ;
Orient. Malgré quelques nuages à
l’horizon il semble que la paix ne sera
plus troublée. Ba Turquie retire., ses
troupes des territoires occupés denxièrement. Bes Albanais ont été battus et
repoussés au delà de la frontière par les
Serbes, avec de fortes pertes. Ba Grèce
mobilise sa flotte, craignant que la
question des îles ne soit pas réglée
suivant ses désirs, mais toutes ces questions seront bientôt résolues à l’amiable, grâce à l’ésprît de conciliation dont
la Turquie semble animée.
-.....jili.iS.i. I .iii .Il i*i" "■
PENSEE
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Tant que Dieu me reste, rien n'est
perdu pour moi, mais quand il m’é- ^
chappe, alors tout me manque.
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