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Quarante-sixième année.
24 Juin 19Í0
N. 25.
smÊKomm
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées iVaudoises . . Fr. 2,50Italie . . . . Fr^ 8,00
Etranpr . .......................................» 5
Plus d’un exemplaire à la meme adresse, chacun . >4
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne...................» 3,00
On s’abonne: à Torre PeJlice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Penr tontes les annonees, s’adroMor ’à i’Imprimori«'
concessionnaire. , ... .
S’adresser pour laBédaCtlon àM.C.-A. Tron, past.,TorrePelKce,
et pour l’AdmJnlstrtotlon à M. J. Coïssom, prof., Torre PelUce.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, SRof ceux du,
commencement de l’année. j >•
Les changements non accompagnés de la somme ae la cenu
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..!^, dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IVy
a
SOMMAIRE:;,
Qojnmunicatian — Opera Balnearia O. P. Meille
— Réponse nécessaire — Ephémérides
vaudoises — Le cléricalisme en Italie et
ailleurs — Synode National des Eglises
réformées évangéliques de France — Congrès International des Ecoles du Dimanche
— 4' Conférence universelle des Unions
Chrétiennes de jeunes filles — La 122“
General Assembly de l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis — Chronique vau
‘ doise — Nouvelles et faits divers —
Chronique politique.
COMMUNICATION
LieeooGinnasio Valdese.
GU esami di ammissione alle varie
Glassi del Ginnasio e del Liteeo ineominceranno Lunedi 27 corrente, alle
ore 7.
Collegio, 20 Giugno 1910.
Il Preside: G. Maggiore.
Opera balnearia 6. ¥. Meille
I giorni di partènza e di arrivo per
le squadre di ragazze e ragazzi ammessi alla cura marina di Finalpia,
sono fissati come segue:
l*s squadra (ragazze di tutte le località ad eccezione di Torre Pellice,
Orfanotrofio compreso, S. Giovanni
e Ror.à). Partenza da Torino: Venerdì 1" luglio alle 10,40. Ritorno a
Torino: Venerdì 22 luglio alle 14,20.
2* squadra (ragazze di Torre Pellice. Orfanotrofio compreso, S. Giovanni e Rorà}. Partenza da Torino:
Lunedi 25 luglio alle 10,40. Ritorno a
Torino: Lunedi 15 Agosto alle l4,20.
3* squadra (ragazzi di tutte le locar
lità). Partenza da Torino: Mercoledì 17 Agosto alle 10,40. Ritorno
a Torino: Mercoledì 7 Settembre
alle 14,20.____________
La Direttrice della prima squadra
partirà da San Germano alle ore 6,48,
la Direttrice della seconda squadra
da. Torre PelUce alle ore 6j55, U- Direttore della terza squadra da Torre
Penice alle ore 6,65 — nei giorni su
indicati per la partenza delle rispettive squadre e raccoglieranno alle
varie stazioni (San Giovanni ore 7,02,
Pinerolo ore 7,39) i fanciulli che le
compongono.
I fanciulli dovranno esser muniti
del loro corredo e di lire dieci da consegnarsi alla direttrice o al direttore.
Il Presidente
Ernesto Giampicgoli.
Réponse nécessaire
Sous le titre : « Per una ingiusta
accusa*, M. Mario Falchi a publié
dans son journal un long article contre ma dernière causerie, auquel je
suis forcé de répondre, et j’en demande pardon aux lecteurs de VEcho.
Je tâcherai de ne pas prendre son
ton, mais il faudra tout de même parler clair, Je n’examine pas si le mot
d’< accusation * était bien justifié en
parlant de mon article. Ce qui est
certain, c’est que le sien est un vrai
« J'accuse » à la Zola, formidable... s’il
ne manquait dé'fondement et de vérité.
D’après M. Falchi, je sais pertinemment (par conséquent j’affirme sciemment ce que je sais n’être pas) qu’^il
n’est pas vrai » qu’un certain groupe
de personnes dont il fait partie soit
hostile à la monarchie. Nessuna pregiudiziale in favore e nessuna pregiudiziale contro, telle est dit-il leur
attitude. Ella lo sa, Ella lo sa, Ella lo
sa, Ella lo sa, clame-t-il avec une supel’be figure de répétition. Mais non,
je sais... j’ai toujours cru savoir le
contraire, et sa déclaration est pour
moi aussi nouvelle qu’étonnante. Ne
parlons pas de groupe, chose trop
élastique, tenons-nous-en à M. Falchi
lui-même.
Si ce n’est depuis que je le connais,
du moins depuis nombre d’années —
en tout cas depuis la tentative de
« grève générale » (révolution) de 1904
qui lui offrit l’occasion de prendre et
à nous de le voir prendre* plus nettement position, j’ai toujours vu en lui
un adversaire décidé de la monarchie.
Tel il se montrait dans de nombreux
articles et tel aussi dans les conversations, auxquelles il paraît vouloir
maintenant faire appel. Je pourrais
lui rappeler des paroles tout à fait
caractéristiques. Si j’ai toujours mal
lu, mal vu et mal entendu, ses amis
et ses adversaires — j’en appelle aux
uns et aux autres — sauront m’infliger la leçon qne j’ai méritée et faire
l’usage qu’il faut de mes articles, si
j’en écris encore. Quelle évolution ou
conversion il peut ou pourra opérer,
c'est ce que j’ignore; je ne puis parler
que de ce qui est à ma connaissance.
M. Falchi me reproche ensuite d’arborer toujours le drapeau des saines
traditions vaudoises en temps d’élection, < pour épater le bon électeur vaudois », dit-il. Je pourrais ne paa relever cette seconde j*accusation, tant
elle est hors de propos à l’heure actuelle, plus d'un an après les dernières élections et deux ou trois ans au
moins avant qu’elles reviennent. A
moins qu’il n’ait voulu faire allusion
aux élections municipales de Torre
Pellice, qui auront lieu Dimanche.
Mais dans ce cas, comme on assure
que M. Falchi est lui-même candidat
et soutient sa candidature avec toute
l’ardeur combative qu’on lui connaît,
n’eatTce pas plutôt moi qui devrais l’accuser d'avoir voulu «épater» les électeurs par son article et par sa déclaration... épatante en effet?
Je n’ai rien à répondre au raisonnement sur les minorités et le respect
qu’on leur doit, une porte ouverte
qu’ il jà’était pas difficile d’enforcer. Je
me Iborne à déclarer qu’il n'est absolumpnt pas vrai que je méprise ni les
minorités en général, ni celle dont il
étai| question en particulier. Mais je
n'aihie pas plus l’intolérance des minorités que celle des majorités, parce
que toqtes les intolérances se valent.
Mais le point capital pour M. Falchi
— et par là même l’accusation capitale c’est qu’en parlant de «peuple
vaudpis » puis de synode, c’est-à-dire
d’Eglise vaudoise, j’ai fait une confusion monstrueuse, « indigne de moi ».
A ses yeux, si l’on pouvait parler d’un
« peuple vaudois » avant 1848, ce mot
n’a plus qu’un sens géographique depuis qué la Constitution nous a « fondus avec la grande famille italienne».
Moi je crois au contraire qu’il y a
toujours un peuple vaudpis, avec son
cachet spécial et ses traditions — souriez tant que vous voulez — et qui
n’est pas une simple expression géographique. Mais là n’est pas la question pour le moment. Il s’agit de la
grande confusion. Elle consiste, de fait,
en ceci : c’est qu’en parlant de l’action
hostile qui s’exerce au milieu de nous
contre la monarchie de la part de ceux
qui n’ont « aucune préjudicielle » je
citais l’exemple d’un fait qui s’était
passé au synode, parce qu’il était caractéristique et montrait où pouvait
arriver cette hostilité et quel langage
elle pouvait parler.
M. F. y a vu une tendance à attribuer à l’église un crédo politique et
je ne sais quoi encore. Éh non! Ce
n’est pas nous les « conservateurs »
qui avons l’habitude de fourrer la politique partout. Mais quand vous nous
criez: — Halte-là ! Nous n’avons pas la
conscience royaliste nous, et nous ne
voulons plus que vous adressiez de
messages à un chef d’Etat qui porte
le nom de Roi — j’ai le droit de protester contre cette prétention de nous
imposer votre politique à vous, sous
prétexte qu’on ne doit pas faire de
politique dans l’église. En réalité c’est
vous qui en faites.
C’est aussi en cela que consiste ma
tentative de faire paraître le peuple
vaudois et l’église vaudoise comme
étant < inféodés à des idées politiques
particulières ». J’ai dit qu’à l’heure
actuelle et aussi longtemps que nous
n’aurons pas de bonnes raisons pour
changer, je crois que nous devons conserver nos traditions de franc et cordial loyalisme. Si c’est là une tentative d’inféoder, cette accusation est
juste... sauf le sens des mots. Mais si
Ton me prête d’autres pensées, qui
pourraient seules justifier l’emploi de
ces mots, il m’est facile de répondre
avec les paroles même de mon y ac
cusateur, moins leur tohî Voda sàvéÉ
bien qué cela n’es’t pas. En téut oas,
ceux qui me lisent satis‘ «lù^éjiidièîéliê
contre » le savent.
Enfin voici..... le ihot de là fin. Vous
savez, lecteur, et si vous né le savez
pas vous allez l’apprendre, que la
Conférence du VII“ Di^riCt m’a nômmé
comme un de sés dépütéè aù 'prdéhaià
synode. Or tout ce qui conéérne*4^
questions politiques de notre pays et
la position que nous prenons iei à
leur sujet n’intéresse pas les Vaudois
de TAméf'îqué’ du Sud - et ils sont
plus de 7000! Vous voyez d’iéî leà
conséquences couler dé source: je ne
puis sans contradiction ette-. ledh représentant et soutenir en mêmé tfetnpâ
que le Synode doit smVi*é* Une certaine ligne de conduite par ràppor#
à ces questions. Par conséquëUt; ou
me soumettre (àü silence) oit tne démettre î ImjwastWe ’ d^échapper aiü
deux cornes de Ce dilemniei N’avais-jë
pas raison de dire autrefois qué la
logique des logiciens est une sCiénee
ttierveillease. ’
Je n’aurais pas, quant à fnoi.
Trouvé ce secret, je l’avoue.
N. TourN.
PS. Quoique je doive m’attendre à
bien d’autres merveilles, je crois devoir, pour ma part, mettre dès aujourd’hui le point final à cette poléJ
mique d’un genre pour lequel je n’al
point dé" goût. Je n’y revîéndfârqirén
cas de force majeure dûment constatée. N.
ÉPHEMEIIIIIES VAUDOISES
»» Juin.
Les compagnons de Janavel.
Quel dommage que Léger ne noua
ait pas donné les noms des seize compagnons de Janavel avec lesquels il
mit en déroute les assaillants de Rord
pendant tant de jours lors des Pâques
Piémontaises !
Nous sommes mieux renseignés au
sujet des héros qui l’accompagnèrent
dans ses exploits de 1663 contre Bagnolo, grâce à la publication faite par
le gouvernement d’alors, des « Confèrences à THôtel de Ville de Turin,
1663, 1664 », qui rapporte l’inique édit
de Charles Emmanuel II du 25 Juin •
1663, contenant la sentence contre
Jean Léger et Janavel et 42 compagnons de celui-ci (pages 15 à 21). Evidemment ces 42 condamnés ne sont
que les plus hardis de cette troupe
héroïque qui fit trembler nos ennemis
et sauva notre peuple de la destruction projetée par la Propaganda et
Bagnolo.
Voici là liste des condamnés 1
2
•r
.y
J I
NOTA D%I| î
P <|íoíJann¿ Legge^ banâô, conÎp3a
e^i^rte. Il était d# ^ sûféÎéàLéi||p).
I piosuè Gianàve^, IdêHe ^ii|e,
bando, confisca, tenaglie, morte e
quarto, con espositione della testa in
ltt(%o eùiinente.
' Suivent les 42 compagnons de Jan*a|el: ’ 'V
ì> Èsaia Fina, della Torre, bando, conàs(|a morte, emenda honoraria (sic) e
teofaglie.
Giovanni Grasso, di Bobbio,'bando,
confisca, tenaglie, morte e quarti,
j. Ées 30 suivants sont seulement condamnés à c bando, confisca e morte *î
Pe Bobi: Paolo Ariuso.
De la < Costerà di S. Secondo > : BanielMivQira. _
Des Vignes: Giuseppe Garnero et
Staffano Remilo.
De Bora: Tomaso Mirotto, Paolo
Sartore,, Michele Morglia, Giacomo
Pavarino.
De ^int-Jean : Paolo Gianoliato,
Bartolomeo Muston, Giovanni Mustone, Eliseo Peirotto, Giacomo Giaime, Giovanni Cerrutto, Bartolomeo
Parisa, Daniel Bastia, Carlo Comier
(detto Bellagarda), Bartolomeo Fraschia.
De La. Tpur:^ irwanm' Bellino,
Marco Incerto (osia Vacherò), Michelle
Bilione, Giacomo Bonetto (di Davide),
Giovanni Cogno, David Rivetto.
Du Villar: Paolo Gignoso, Giacomo
Mondane, Pietro Menino, Bartolomeo
Bessone, Daniel Pollino.
. Suivent 6 condamnés à < bando, confisca e galera perpetua * ;
SteffanoDema, Giovanni Dema, Gia^
corno Bertoìotto (di S. Giovanni), Steffano Revello, di Giuseppe (di S. Gio.),
Giovanni Fina (della Torre), - Pieiro
Pont (di S. Giovanni).
Et enfin, il y en a 4 qui sont condamnés à c bando, confisca e dieci
anni di galera»:
Bartolomeo Mirotto (Bora), Bartor
lomeo Gonino (St-Jean), Bartolomeo
Turino (St-Jean), Giovanni Antonio
Fenoglio (St-Jean).
Honorons ces braves en défendant
l’héritage qu’ils nous ont laissé au prix
de leur sang. Teofilo Gay.
i^r dep^ Lutfifr à veiqr; à nos joq^s,»
Ifepapei^tleuSÉdépendfets, ont dôiÿhf*
Lt dUsne en liai et ienrs
Décidément nous vivons en pleine
réaction catholique :. de nombreux
faits récents nous le démontrent. Ce
n'est pas dit, toutefois, que toutes ces
manifestations d’intolérance de la
part de la papauté soient dans l’intérêt de l’Eglise catholique, au contraire ; il se peut bien qu'une fois de
plus se démontre vrai l’ancien proverbe latin: « Quos deus vult perdere... ».
Ainsi nous avons eu ces derniers
temps l’incident Fairbanks, suivi par
celui de Boosevelt, qui. ont fait une
grande réclame au protestantisme, et
qui n’ont certes pas favorisé l’expansion des idées catholiques aux EtatsUnis.
Et maintenant voilà que la publication de l'Encyclique du pape à propos de St Charles Borromée, a soulevé
l’Allemagne protestante au point que
de violentes interpellations ont été
présentées à la Chambre prussienne
par les représentants de différents partis. Dans cette Encyclique les protestants sont définis: * les ennemis de
VEglise de Christ*. En réalité, ce n’est
^83 bien grave de la part d’un pape,
i|nx projistanii des titres bien au
pent.^e^iblepÎ Et si ^s Allemafls|
se donnaient la peine d’envoyer, des
représentants dans les différentes Eglises italiennes pendant le carêmé ils
verraient quels sont les épithètes âYec
lesquels on nomme Luther, les autres
. réformateurs et tous les protestants ! Í . '
Mais ici il s’agit d’un docújSíent' pu»
blic, d’une lettre du pape, auquel l’èmperèür d’Allemagne a démphtré en
différentes occasions, beaucoup<le bienveillance et de déférence ; et puis voilà
comment il est récompensé ! Voitó cé
qui est grave ; et voilà ce qui montre
le manque de tact du Vatican, et justifie le proverbe cité plus haut. Quant
à hOüs, cette Encyclique nous importe
fort peu. Que du centre du mensonge
et de l’imposture parte une voix qui
nous appelle « les ennemis de l’Eglise
de Christ» qu’est-ce que cela n^üs
fait ? Absolument rien, car nous gommes habitués à bien d’autres mensonges et calomnies de la part du Vaticán ;
et nous savons parfaitement que sï le
Vatican pouvait, comme autrefois, il
ne se limiterait pas à calonanier ! Mais
les protestants étrangers l’ont un peu
Oublié. Il est bon que des faits comme
ceux-ci viennent leur ouvrir les yéüx:
ÿ 4:
■ A la Chambre italienne a eu lieu
hier une interrogation du député socialiste, hon. Podrecca (il faudrait prés-r
que dire noire député, puisque c’ëst
lui qui parle en notre faveur ! ) à propos des récentes persécutions cotìttè
les pasteurs évangéliques A Ndtô;";iét
à Fioridia en Sicile et à Bisiaccia
(Avellino). -,r
Le correspondant romain du jqn^nal
libéral de Venise, VAdriatico, dònne
un intéressant compte rendu duiidisCours de l’hon. Podrecca. En Voici
quelques phrases:
€ La gravité du fait dépend de la
fréquence avec laquelle il se répète.
Ainsi il y a eu précédemment des persécutions contre les évangéliques de
S. Benedétto dei Marsi, qui n’ont, cfessé
qu’après l’intervention diplomatique
des Etats-Unis. Puis voilà que, à Noto,
un vénérable pasteur évangélique écrit
un opuscule sur la vie de S. Corrado,
le patron de la ville, critiquant' les
inventions qu’on lui attribue. Il était
dans son droit légitime. Le clergé de
Noto dévient furieux, et fait publier
en ville qu’on ne doit pas tolérer la
présence de l’hérétique. On parlq. depuis la chaire contre lui, on fait des
processions, et quand la foule est saturée de haine on la lance contre l’Eglise évangélique, que les prêtres appellent étable, ils en brûlent la porte,
et le pasteur et sa fille doivent s’enfuir.
« L’autorité ne fait rien pour empêcher les désordres. Peu de jours
après, le fait s’est répété à Floridia;
où le pasteur a été assiégé pendant
6 heures, jusqu’à ce que la tiwpe
arriva, appelée par le greffier' de la
ville. Eh! bien, ce greffier fut transféré ailleurs ! Le procureur du roi de
Syracuse lui dit : « vous apprendrez
àinsi à faire l’évangélique ! » Et saVezvous qui parcourut la ville pouf fàire
signer une pétition pour l’expulsion
des hérétiques? La femme du souspréfet. Et les organisateurs dés troubles dé Noto ont été (a dit Podrecca)
le fils d'un chanoine et le fils d’un
évêque!
«ABisaccia, le curé depuis la chaire
à excité la foule, contre le pasteur
(pii a dû s’epfuir. La population veille
à P^rivêetile la dilig|ai%, dç|f8|^n
que deux^v(Rageurs de eohamerêe,; qui
avaient été pris pour iiieùx pjisteurs,
ont dû s’enfuir! Le sous-préfet de San
, Angelo dei Lombardi se déclare impuissant à maintenir l’ordre».
Voilà l’Eglise catholique ; voilà l’œuvre defce pape, si bonasse (?) auquel
tant de protestants croient de devoir
présenter leurs hommages !
G. D. Buffa.
' Cette correspondance arrivée en retard a encore été retardée d’une semaine ; nous nous permettons d’observer, à propos de S. Benedetto dei
Marsi, que les Etats-Unis n’ont rien
fait, et que la tranquillité est revenue,
grâce à l’énergie déployée par Giolitti.
N. de la R.
SYNODE NATIONAL
te Eglises rirnite tagtliqnes de France
C’est Dijon qui a eu le privilège
d’offrir l’hospitalité au 5““ Synode national. L’esprit qui a soufflé surUeä
représentants de cette noble Eglise des
Huguenots, du 7 au 10 Juin, a été
puissant et vivifiant. C’est que ces frères savent entreprendre leurs travaux,
après s’être retrempés dans la prière
et la lecture de la parole de Dieu.
Chaque soir aussi, l’Eglise de Dijon
a pu se joindre aux délégués, pour
entendre les belles et bonnes prédications de MM. Couve, Benoît, Diény
et Girbal.
Le Synode a élu au bureau, modérateur : M. le pasteur Girbal de Marseille, bien connu par un grand nombre deVaudois; vice-modérateurs: MM.
le pasteur Morel et Kuntz ; secrétaires :
MM. Cadier, Wilm et Boisset.
La question financière a eu une
place d’honneur, puisque le déficit de
l’année a été de 125.000 francs. Cependant les efforts accomplis et les
résultats obtenus laissent espérer un
avenir plus encourageant et plus beau.
Le budget voté pour 1910 porte:
Eecettes: 1.502.200 francs.
Dépenses: 1.502.200.
Le Synode a maintenu la faculté de,
théologie à Montauban, sans toucher
à la question du transfèrement.
Il a montré, en outre, une grande
largeur d’esprit, en acceptant les doubles affiliations d’Eglises.
On tranche la question des Eglises
Algériennes en ce qui concerne le traitement des pasteurs.
Voici comment sont fixés ces traitements:
Première classe, 3.000 francs ; deuxième classe, 2.500 francs.
A ces titres s’ajouteront:
Pour le pasteur marié, une allocation de 200 francs;
Pour chaque enfant mineur, jusqu'à
sa majorité, 100 francs;
Pour chaque période de six ans de
service, une augmentation de cent frs.
Si le pasteur rentre en France l’honoraire ne pourra pas être supérieur
à 4.000 francs pour la première classe
et 3.500 francs pour la deuxième.
Nous relevons cès données parce que
la même question s’impose à l’égard
des pasteurs et des professeurs travaillant dans les Vallées.
M. Lächeret a été reconfirmé comme
président de la Commission Synodale,
en le déchargeant du fardeau financier, qui pesait trop lourdement sur
ses épaules.
€ L’Eglise de Dijon, écrit Iq Chris
tianisràe,, a offert ^ Synode une hospitalité très êordij^. Son conseil a
(îffert aux membres^du Synode un'rep|is en C9mmun,i^et à ce banquet fraternei^bn a entendu d’aimables ^locutions de MM. les pasteurs Gambîer,
Metti, Kuntz; le pasteur Morel, vicemodérateur ; P. Bellamy ; Plantier, Conseiller presbytéral de Dijon ; le pasteur
Benoit, qui a offert au Synode une
belle poésie de circonstance ; le pasfeur
Léger, modérateur de la Table "^80-. £
doise, qui apportait les salutations dé
nos frères italiens et à qui M. le pasteur Girbal a répondu en termes très
heureux ». ;
Nous nous réjouissons, avec nos frères de France, qui savent maintenir
haut élevé le drapeau de la vérité,
dans toute sa splendeur. —
CONGRÈS INTfRNATiONAL
DES ÉCOLES OU OilHANCHE
Washington, la capitale des EtatsUnis, a eu le privilège d’offrir en
Mai dernier l’hospitalité à ce congrès.
Taft, le ¡président de la confédération,
a tenu à apporter son concours en
encourageant par sa présence et ses
paroles cette œuvre si belle, là pépinière de l’Eglise chrétienne. Il y avait
là 5000 délégués réguliers et on a fait
de la bonne besogne^ Ce qui a caractérisé ce congrès, c’est une procession
composée^de 10.000 personnes, toutes
incorporées dans la société de la- lecture de la Bible. Il est évident que
cette nouvelle armée était un résultat net des Ecoles du Dimanche, où
l’on apprend-à lire,"à connaître et à
aimer la parole de Dieu.
L’Italie avait aussi son représentant
dans la personne de M. le prof. Alb.Clôt. Il paraît que ses paroles ont produit une excellente impression sur
l’immense auditoire.
Les Ecoles du Dimanche comptent
dans le monde entier une armée de
25 millions de soldats.
Nous saisissons cette occasion pour
recommander aux parents les Ecoles
du Dimanche. N’oubliez pas d’y envoyer vos chers petits enfants, afin
qu’ils y apprennent à connaître et à
aimer notre Dieu comme leur Père
et Jésus Christ comme leur Sauveur.
Aujourd’hui, plus que jamais, où l’on
voudrait déraciner l’idée d’un Dieu
et où l’on voudrait considérer la Parole de Dieu comme inutile, veillons
à ce que nos enfants aient une bonne
et saine nourriture, qui se trouve uniquement dans le livre de vie.
4“^ CONFÉRENCE UNIVERSELLE
des Unions chrétiennes de jeunes filles
C’est à Berlin, dans le beau et grand
bâtiment «Lehrervereinshaus » qu’a
eu lieu du 18 au 26 Mai la 4”* Conférence Universelle des Unions chrétiennes de jeunes filles, sous la présidence de S. E. Fran von Trott zu
Solz.
Vingt-neuf nations y étaient représentées par 850 déléguées, parmi lesquelles plusieurs diaconesses qui en
Allemagne ont une grande part dans
la fondation et la marche des Unions.
Les sujets traités dans cette Conférence sont les suivants: Le rôle des
Unions dans le mouvement social —
dans l’évangélisation — dans les missions. Ces sujets furent exposés d’une
manière claire, précise et longuement
discutés. Dans les réunions du soir,
M. le pasteur Gounelle, prof. Seeberg,
a!
3
y
i
f
ii
Miss Goastance Smith et d’autres encore, parièrent sur la question sociale,
M. John Mott, Miss Rouse, etc. sur
l’évangélisation, M. Bœgner, pasteur
Richter, Miss Paddock et d'autres sur
les missions.
Miss Michi Rawai du Japon et D'
Ida Kahn de la Chine adressèrent un
appel à leurs sœurs d’Europe. Il y a
tant à faire parmi les femmes, en
Chine et au Japon et les Unions chrétiennes peuvent faire beaucoup.
Chaque matin, avant le travail proprement dit, de la Conférence, il y
avait trois réunions simultanées, en
allemand, en anglais, en français et
une réunion de prières en commun
dans la grande salle de la Conférence.
Ños amis allemands avaient organisé des visites intéressantes, aux Musées, aux Maisons des diaconesses, etc.
Une grande réception fut offerte par
Fran von Frott zu Solz au Reichtagebaude ; deux soirées récréatives, une
par les ouvrières des ateliers et des
fabriques, l’autre par les jeunes filles
des clubs, avec des chants et des récitations, le tout bien exécuté. Nous
ne pouvons passer sous silence la
grande réunion du Dimanche aprèsmidi au Cirque Rush, dans lequel trouvèrent place 7.000 personnes pour y
entendre quelques allocutions intercalées de chœurs admirablement préparés et chantés par mille jeunes filles
ouvrières de Berlin.
L’excursion à Potsdamj la promenade en bateau jusqu’à Nikolskoe et
Wausee, le culte dans la forêt de sapins, l’accueil si cordial des Unionistes
de Potsdam, tout cela restera comme
un cher et doux souvenir dans le cœur
de chaque déléguée, ainsi que le service solennel de Sainte-Cène, présidé
par M. le pasteur Burckhardt, dans la
Chapelle du Domstift.
Le dernier jour du Congrès fut consacré à des propositions diverses ; on
vota des remerciements aux Unions
de Berlin, aux pasteurs, en particulier
à M. le pasteur Burckhart, et aux comités. A 5 h. éulte de clôture.
L’Impératrice d’Allemagne qui s’intéresse à tout ce qui se fait pour le
bien de la jeunesse honora le Congrès
de sa visite, le jour de l’ouverture,
accompagnée du ministre des cuites
et du V.-Chancelier qui ainsi que le
D' Dryander adressèrent des paroles
d’encouragement aux déléguées, S. M.
reçut les présidentes des différents
Comités, s’informant de la marche des
Unions chrétiennes. Madame BertrandNoerbel, (qui représentait Madame
Schalck absente pour cause de santé),
donna quelques détails sur l’œuvre en
Italie. Nous croyons qu’il résultera de
ce Congrès un grand bien pour les
Unions du monde entier. Tout ce qui
s’y est fait a été fait dans un esprit
de vrai amour chrétien et certainement chaque déléguée a emporté avec
elle unc‘ bénédiction et un encouragement .pour travailler avec plus de
zèle et de fidélité à l’œuvre du Seigneur et pour la gloire de Son nom.
i. g
La 122<"( General Assembly
de l’Eiiise Presbytdrienne des Etats-Unis
Cette colossale assemblée s’est réunie à Atlantie City, dans la Music
Hall, qui peut contenir 2500 auditeurs»
Le docteur Charles d’Indian Little
a été élu modérateur, et la gavel, signe de l’autorité présidentielle, lui a
été offerte par le Synode de New-Jersey. Le travail accompli par cette imposante assemblée a été phénoménal.
Le célèbre évangéliste Chapman
avec son ami Alexander s’est adressé
à la foule dans un meeting. Le docteur Converse, jusqu’ici président du
Comité d’évangélisation, ayant été rappelé par le Maître, a pourvu à la continuation de l’œuvre en laissant un
capital qui dépasse" le million. C’est
M. C. L. Houston de Coatesville P“,
qui est appelé à lui succéder comme
président du Comité.
Le budget de cette puissante Eglise
a été fixé à la somme de 2.528.053
dollars, soit douze millions et demi!
A peu près la moitié de cette somme
est fixée pour l’œuvre des Missions.
Dans ce beau pays d’Amérique le
pouvoir civil se fait un devoir d’honorer le pouvoir religieux, et le gouverneur n’a pas manqué de recevoir
l’assemblée en lui offrant une soirée
qui restera mémorable. Le Dimanche
toutes les chaires ont été occupées
par des pasteurs presbytériens et les
différentes dénominations s’empressèrent de témoigner à leur sœur l’affection la plus sincère.
Comme nous sommes loin de tout
cela dans notre vieille Europe et surtout en Italie! Ah! c’est que là-bas
le christianisme n’est pas un vain nom
et le progrès est une chose réelle.
CHRONIQUE VAUDOISE
Angrogne. Union chrétienne de
jeunes filles. Belle journée Dimanche
dernier, pour les U. Ch. de J. F. du
Val Pélis, invitées à Angrogne pour la
promenade SiUUueWe. Toutes les Unions
répondirent à l’aimable invitation et
environ 80 personnes y compris les
Unionistes de la localité, prirent part
à cette petite fête. ■
Après une halte au presbytère hospitalier, où l’accueil le plus cordial
et une tasse de thé (très bienvenue
après la marche) attendaient les arrivantes, on se rendit au culte. M. le
pasteur Balmas prêcha sur Jean XIII,
15: « Voici je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je
vous ai fait » adressant une exhortation spéciale aux jeunes filles des
Unions.
Dans l’après-midi entretien familier
au Serre, au cours duquel un petit
compte-rendu de la Conférence de
Berlin fut donné.
Miss Dawson qui fait beaucoup pour
les Unions en Angleterre adressa un
message à ses sœurs des Vallées les
exhortant à être fidèles dans le service de Dieu.
Chaque Union donna sa petite part
en chants et récitations pendant qu’un
thé abondant était servi par les Unionistes d’Angrogne, puis l’heure étant
avancée il fallut se dire adieu. Chacun reprit le chemin du retour, le
cœur reconnaissant pour cette belle
journée. Un merci bien sincère à M.“*
et à M. Balmas, à M.“" Joséphine Arnoulet qui s’occupe avec tant d’amour
de la jeunesse et aux Unionistes d’Angrogne. Merci pour leur réception si
chaude et si cordiale! Que Dieu bénisse toutes nos Unions et fasse de
chacun de ses membres un instrument
pour l’avancement de Son règne.
l. g.
Ria$si»to.Mï1ipiinziDli délit casse di rIspiM postan
Intatto 11 mese di aprile 1910
rîït,:
Credito ^ depositanti alla
line d^ mesè-preeedente !»• 1.634.129.054,80
Depositi del mese di oprile » * 66.572.387,29
Rimborsi del mese stesso e
somme c^ute in preserie
L. U00.70l.442,09
59.802.686,40
^ . L., 1.640.898.755,69
Credito pàr depositi giudi*. » 17.688.713,87
complesslTO L. 1.658 587.469,56
con un^ifomento di L. 6.860.013,16 sul credito
del mese' di marzo scorso. _
Nóuvelles et faits divers
Angleterre. Le docteur Alexandre
Maclatrèn de Manchester vient de mourir à l'âge de 84 ans. C’était, avec
Spurgepn et Liddon, le meillëur orateur Angleterre. Il appartenait à
l’Eglise baptiste mais il était très large
dans «ses idées. Comme prédicateur il
excellait par clarté et par le sens
pratiç^ue, aussi était-il très apprécié.
8 I,.e docteur J. R. Campbell, le
chef lie la nouvelle théologie se plaint
de so^ isolement et se croit excommunie^fàr ses collègues. Il n’en est
rien, mAis quand on nie la divinité
de Christ, malgré un beau talent et
un magnifique auditoire, on peut se
croirh isolé, et on l’est en effet de la
grande masse des collègues. Nous regrettons que le pasteur du City Temple ait pris une telle direction.
8 Lord Einnaird qui a été pendant
deux ans le représentant du roi au
Synode de l’Eglise Etablie d’Ecosse a
décliné cet honneur. "
La cause doit se trouver dans le
fait que cette charge coûte un peu
trop cher,' car si le gouvernement accorde 50.000 francs, c’est au moinrfle
double qu’il faut dépenser. Or Lord
Kinnairo, l’homme si dévoué à toutes
les bonnes causes, croit probablement
que son activité est réclamée avec
plus d’urgence ailleurs.
8 Gh constate àŸèc joîe la gfaUdè
diminution dans les dépenses pour la
boisson; l’année dernière cette diminution- a été de 220 millions ! Quelle
belle victoire pour la Tempérance!
8 II y a à Oxford 200 étudiants
presbytériens ; c’est M. Donald Matheson qui a fait tout son possible pour
les suivre de près, et cela déjà depuis
deux ans.
8 L’archevêque de Canterbury a
fait un appel pour envoyer plusieurs
pasteurs au Canada. Le prince de Galles, piaintenant roi Georges, a donné
12.50Ó francs pour cet objet. Le Canada
voit sa population augmenter d’une
maniéré considérable.
8 Londres Le Rev. Holden Stuart
a ouvert une maison pour les jeunes
employées où elles seront à l’abri des
tentations d’une grande ville. Une
70“' ont déjà répondu à l’appel. Le
discours d’inauguration a été prononcé
par le docteur Campbell Morgan.
8 Le célèbre Evan Roberts, après
un long temps de repos, se prépare à
rentrej dans le pays de Galles pour y
recommencer l’œuvre qui a été si merveilleusement bénie il y a trois ans.
8 B’Eglise presbytérienne d’Angleterre compte 86.808 membres; elle a
eu cette année 387 nouvelles recrues.
Cette, Eglise a 59.526 enfants qui fréquentent ses Ecoles du Dimanche.
’ Etats-Unis. Le célèbre Scheldon,
auteur de ces beaux livres qui ont été
lus avec la plus grande avidité par
le public, ayant été sollicité de permettre qu’on représente sur le théâtre
les principaux personnages décrits a
refusé net, malgré l’offre d’une forte
somme d’argent, parce que les acteurs
n’étaient pas tous des chrétiens. Nous
admirons l’homme de caractère et le
chrétien.
8 Le Président Taft en s’adressant
au congrès des femmes réclamant le
suffrage universel dans la ville de
Washington a été sifflé par le beau
sexe. Une telle contenance ne parle
pas en faveur de l’habileté des femmes, à gouverner.
8 Roosvëlt et Faîrbanks liii^fait
à peu iM'ès le tour'du-monde ont vu
de près les missions. Tousjles
ont été frappés par le trav$itt-*cSmpli par les missionnaires et n’on^as
de paroles assez fortes podr expr^er
toute leur admiration. "
Voilà un témoignage qui n’est céttes
pas suspect! ^ " V
8 On vient de constater qu’il y a
plus d’indiens aujourd’hui quei 5Gans
passés; dans tous les cas, qu^uéidépouillés de leurs possessions, ils font
certainement beaucoup mieux <^ils
n’étaient lorsque les bianca sonlt v^us
les déposséder. | ^
Indes. Les Hindous jettent ujd cri
d’alarme en voyant le christianisme
à l’œuvre. Il paraît, en effet, que les
bases de leur religion sont sapées par
l’incrédulité et le christianisme. Nous
craignons hélas ! que l’incrédulité soit
de beaucoup celle qui fait des conquêtes, et alors qu’aura-t-on gagné ?
Quelle responsabilités pour les chrétiens! ____ i
Minerva !
Sommario del N. 26. J
Un gran ragno — Lo sviluppo industrialo
della Ûerntania - Melchior - Le donde elettrici
nella nuova Zelanda - La riorganizzazione dell’agricultura americana - Il Censimento negli
Stati Uniti - Il disarmo - L’orticoltura nella
cura delle malattie mentali - I teatri di Berlino - Acque potabili radioattive-r Tonnellate.
di diamanti - Quistioni del giorno - Leggendo
e annotando. ]
Chronique poUtiqne
Italie. Le, travail des Chambres tou-î
che à sa fin. Un bilan ou deux prontf
probablement laissés de côté jusqu’em
automne. ^
Il serait regrettable que celui dei-’
Vlnstructiori publique fût dé ce nom-:
bre, car il est nécessaire que le projetc
Daneo-Credaro ait uûe solution.' Lel
pays lé réclame ét'lôùt’îé mondé'àt-i
tend le verdict de l’assemblée natio-p
nale. ^
Les réèehtés élections qui lont eu
lieu à Florence et à Alexandrie ont
été fatales aux soczaZisies et au bloc
populaire. En effet, les libéraux bien*
organisés, sont revenus à l’assaut, et.
le choc a été l’ébranlement de ceux*
qui se croyaient inébranlables dans'
leurs forteresses. Il est évident que
cette victoire éclatante doit avoir un
pourquoi que le peuple a expliqué
par son bulletin à l’urne. *
L’institution d’une cassa materna,
approuvée par la chambre, est destinée à rendre de grands services à
ces pauvres femmes qui ont une vie
de sacrifices.
— Une grève très sérieuse a éclaté
dans la province de Mantoue au milieu des agriculteurs; c’est malheureux
qu’elle éclate juste à ce moment où la
campagne réclame tous les bras.
— Les quatre puissances ont réussi
à assoupir la question de Crète; la
Turquie est satisfaite, les mahométans
prendront part aux séances de l’assemblée politique, mais combien de
temps cela durera-t-il ? Ah ! l’hypocrisie politique!
— L’Amérique a reçu son Teddy
avec enthousiasme ; désormais Roosvelt va s’occuper de la marche de son
pays ; en attendant il apporte tous ses
soins aux préparatifs du mariage de
son fils aîné.
— L’Espagne paraît se mettre sur
le chemin de la liberté; le discours
du trône a été une douloureuse révélation pour les catholiques intransigeants et pour le Vatican. Il en était
temps ! _______^
C.-A. Thon, Directeur-responscd>le.
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capelli e della barba fornendone il nutriniento necessario 6 cioè ridonando loro il colore primitivo,
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