1
-courant avec la Poste
D a.honnbm(cnt par an
L™'.« .... Fr. 3
Etra
' Ali'*"*’®'’ . • . »
...^'‘iiemagno, Aulj-ichc-Hongrie,
Í’ ; "'iRiiiue, IJrésil, Danemark,
■ “Syple , Hollande, Suède,
S'iiase, etc., en s'abonnant
-■‘SV ^ la poste . , Fr;
- ► .H’HbOUüH :
. MU bureau d’Adjninislratiuii:
ÌH8 Pasteurs; at à
aJ iîûp. Alpina à’ Torre Pellite.
^bounement paît du 1. Janvier
et se paye d’avance.
Année XXII. N. 7
13 Février 1896.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun
Annonce»: 30 centimes par ligne
pour une senle fois - 16 eantimea de 2 é 3 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bédsction et
pour r AdnilnistratioD à M.
Jean Jalla, prof.. Torre Pelliee
Tonl changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l'année.
LE TEMOIN
t
É( 110 DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
'■">a rn,. «airi iBimmis *<il. 1,8. Suivant la Vérité avec la charité. Bph. IV, IB. Que ton règne Yieune. Matth. VI, 10
ílijíeiico fatale —
\ propos du 17 KévHer — Con'e.spoiulance — Union (ntornalionale des Amies de la jeune
1111e — Chronique Vaudoise — Société
d'Utilité Publique — Nouvelles Religieuses.— Vaudois de Marseille —
Souscription pour Ombues de Lavalle
—■ Revue Politique — Avis.
NÉGLIOENCE FATIW
Héb. U, 3.
, lo’o|)iuion du yraiid nombrè est
:•'lue pour être |.)erdu, ou ne pas éiohaiiper à la eoiidamnatiori, rtiomrrie
rneiici' nno vie de désordre èt
['1« fiéolic, (|iii le sifîuale, même aux
i. y^îüx les moins clairvoyants, conirne
¿ÿR impie et un ennemi déclaré de
' f>iep.
S’il en était ainsi, uoms aurions
■‘•tiu (le nous en réiouir; car il est
unsi. 11,oms
nous en réjouir; car
..^j^lalivernent peu d’âmes t|ui s’abani^otinent au mai après s'élre détuurîiiées, de propos délibéré, de tout ce
ptJÎ constitue une existence honnête
pt respectable selon lè monde.
I , L’opinion courante i)'o,sl pa.s tant
péti laui un guide sûr. Pour être
j^xclu du sain t, point n’est nécessaire
mener une vie de débauche, de
k5‘olliplier le.s actes de .violence ou
pris’ant ouvertement le .sang de la
croix !
Il est évident que les contehipteur.s
de Jésus Cbri.st et les pécheurs scandaleux, à moins qu’ils ne s’amendent et ne recourent à la source ouverte pour la souillure et l’iniquité,
n’entreront pas dans le royaume de
croit,: .assez généralement, ,
que la haine, le rnépris et le rejet
du salut conduisent à la ruine ceux
qui s’en rendent coupables. Que les
adversaires acharnés de l’Evangile
u’échappent pas, qui voudrait en
douter?
X
appels à lï
cruauté et
de fouler aux pieds
repentance en mé
Mais l’avertissement qui noüs est
donné ici, n’est pas: — si vous outragez le. Seigneur,... si vous blasphéniez son Sajnt nom,... si vous
profanez l’alliance de grâce,... si vous
prenez plaisir à commettre l’iniquité,
comment échapperez-vous? — Non,
il sutiit de négliger le salut qui nous
est offert, c’est-à-dire de ne pas y
faire attention,, de ne pas s’en ôcClíper, en un mot de ne pas le rechercher de tout son cœur.
Ne pas accepter le salut offert, et
le jour où il nous est offert, n’estce pas nous en priver tout aussi
réellement, si ce.n’est aussi ouvertement, que si on l’abhorrait?
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Un exemple montrera que la né^'ligetico est aussi funeste que l’iniinitié, quand il s’agit de vie ou de
mort:
Vous avez trois malades. On appelle le médecin (|ui les vi.sile,
donne ses onires, et déclare qu’il y
va de la vie des patients s’ils ne
preniieol aussitôt le remède (|ui leur
est prescrit. Supposons «pie le [)i'ernier malade, dans un accès de (ièvi'e, jette la médecine par' la fenêtre,
qiie le second la foule aux pieds,
tandis que le ti'oisiéme, moins violent mais tout aussi obstiné, la mette
à côté de sou lit et lu regarde sans
y tuucher. — Le résultat sera le
même: tous les trois mourront,
aussi bien celui qui a sirnidernent
négligé le remède, rpte ceux i|ui
l’ont méprisé et jeté bien loin.
X
Nous sommes entourés de coeurs
apathiques, (|r.ri n’éprouvent aucun
besoin de pardon, d’àtne.s ertguürdtes
on l'ieii rte semble [rlus remuer. —
Ce soirt les indilïéi'errts et les né(jligenls qui s’éteignent et ineur'errt
sans s’en douter.
Puisse le cri d’alarme, que la l’a
l'ole fait l'ésonner, être eulendu a
temps; Cumrnerit échapperez-vous
si vous .négligez ce grand salut, le
seul, rurtiipié salut possilrle, eflicace,
celui que Jésus itous a acquis et
i|u’ll donne, atqourd’bui, à quicon(|ue le veut,de demande, le reçoit.
S. E. N.
/J PROPOS DU 17 FEVRIER
Je l’écris le leircletnain de notre
grande fêle nationale. Nous avons
céléhr'é la concession de la Goiisti
3
Lettre iidros.soe par le niarqni.s Robert
rl'Azeglio à son Hls Emmanuel, attaché
d’ambassade à S-t Petersbourg.
i Turin, 2'i Février 18iS.
moigrté leur recotirraissatice d’une
tution par le Roi avec tout l’enthousiasme de l'j joie et la plénitude de-§
la recutmatssance. Comme présiderrt
delà fête nationale, j’avais adressé
des invitations à toutes les villes du
royaume pour les convier à la grande
démonstratiorr et le zélé des municipalités a coi'i'espondu à r'alteirtc de la capitale. La colorme compacte
de peuple était telle que quand la
tête de colontte a touobé les niarclies
de l’église délia Gfan Madré, la j
(jueue était encore à la place d’Ar- .
mes, <|uoique les ctloyens fussent d;
sur' dix (des de deux ligttes, ce r|ui .
faisait des pelotons de vingt ciloyeris, ^
plus un capilaitte cltacun. Je cr'ois
qu’on peut dir'B .satrs t;ruinl.e de .su i
tromper, tjue le nomlrre passait les
cinquante mille. Il y avait les Vandois qiti seuls élaietrl plus de six ^
cents et r|ui tous étaient venus de i
letis vallées, rnai'cbant en pbalangc :
comme un l'égimeid; et coritme j’ai :
eu le borrbeur de coricourir a j
leur émarreipatrort, il rn ’ ont. lé
rnartière si touebanle (|ue j’en per- |
dais la faculté de letrr parler’, lliei’
au soir ils élaietrl venus Ions en
corps 5‘out' me (aire leur visite, leur
liasleur en télé; et connne une au- .
ire «tépulalion des [rrovittees réunies
était déjà venue m’enlever avant
leur arrivée, ils ont occupé lotile' ■
la façade de la maison et toute la
cour, leurs lorclies à la main, les
pa.steui’sau milieu, et ils ont'eiiluntié '
l’hymne national en dnlerroinpant ;
leurs coiqdets ¡rat’ des acclamations ;
en mon iiotmeui', r|ui certainement .
ont payé avec usure et sans mesure
ma hoime volonté pour leur cause.
Le roi a résolu la majeure du |.
syllogisme religieux ejue je lui ai *
posé. Reste inaititenant à. résoudre
la mineure, la riuestion des Israélites,
et il ne saui'ait sans injustice se r’efuser 'à leur émancipation, partielle,'^
an moins, s’il ci’ott que notre po;.;,]
[Hilation ne suit pas eiicore assez
préparée pour l’absolue. -j
J’e.spère que, le bon Dieu aidant,;^
3
_ r,i _
, , il daignera achever 1 ’ œuvre de
charité chrétienne qu’il a si aagek-' ment commencée. Je continuerai à
consacrer ma plume, ma parole et
mou influence , quelque minime
qu’elle soit, au trinmplie de la tolérance et de la justice.
Extrait des Mémoires historiques
de la. Ma.rquise Constance i'Azeglio'.
CORRESPONDANCE
Luserne S. Jean, t Janv. 90.
Clier M. le Directeur du Témoin.
Je reviens encore une Pois sur un
sujet (rès important, et que j’ai beaucoup à cœui', savoir sur la part de
ses revenus (|ue tout chrétien évangélique doit au Seigneur, et c’est
une pi'oposition du Conseil communal
de Crémone qui m’en a suggéré l’idée. Il s’agit d’une laxe pi’ogressive
il appliquer à toutes les iamilles à
leur aise et riches.
TA HP :b DA,
a Reddiii Tasse
1 da 2,001 a 3,000 3
2 da 3,001 a 4,000 9
3 da 4,001 a 5,000 16
4 da 5,001 a 6,000 26
5 da 6,001 a 7,000 37
6 da 7,001 a 8,000 48
7 da 8,001 a 9,000 60
8 da 9,001 a 10,000 72
9 da 10,001 a 11,000 85
a
12,000
a 14,000
a
100
130
10
11
12 da 14,001 a 16,000 165
13 da 16,001 a 18,000 202
14 da 18,001 a 20,000 242
15 da 20,001 ft 22j000 285
16 da 22,001 a 24,000 329
17 da 24,001 a 26^000 375
18 da 26,001 a 28,000 425
19 (la 28,001 a 30,000 475
20 da 30,001 in su 500
Si dans une ville on considère
comme étant à leur aise les familles
qui ont plus de 2,000 frs. de rente,
par (îonire on peut (»nsidèrer com
me telles toutes celles qui dépassent
1,000 frs. dans nos communes rurales.
Selon moi, la taxe que toutes les
familles vaudoiaes qui sont dans
l’aisance, devraient s’imposer volontairement pour l’œuvre du Seigneur
devrait être multipliée par 20 et
dans la m(îme proportion.
Clause
Rente
Taxe
1 de 1,001 à 1500 10 à 15
2 de 1,501 à 2000 25 à 40
3 de 2,001 à 3000 60 à 120
4 de ,3,001 à 4000 180 à 250
5 de 4,501 à 5000 .320 à 450
6 de 5,001 à 6000 520 à 660
7 de 6,001 à 7000 740 à 900
8 de 7,001 à 8000 960 à 1150
9 de 8,001 à 9000 1200 a 1400
10 de 9,001 à 10000 1440 à 1700
c< 3mme il y a peu de familles
dans nos Vallées qui dépassent le
revenu de 10,000 frs., je ne vaii^; pas
plus loin.
N’est-il pas vrai, chers lecteurs,
que tous ceux qui donnent dans la
proportion que je viens d’indiquer,
ne craignent pas d’être réduits à la
misère, vu qu’ils ne dépensent i1en
mal à propos, pas même en fumée,
et travaillent 6 jours par semaine,
comme l’ordonne le Seigneur dans
son 4,me commandement? ‘
Dans les longues soirées de l’hiver ils lisent et méditent la Bible
ou quelques bons livres, et ainsi ils
savent et s’applicpient les déclarations
suivantes: annoncez l’Evangile par
toute la terre; tous ceux ipii rue di
sent: Seigneur, Seigneur, n’hériteront
pas tous le royaume de Dieu, mais
ceux-là seuls qui font la volonté de
mon Père qui est aux cieux ; la religion pure et sans tache est celle
de vi.siter les veuves dans leurs afflictions, et de se maintenir pur des
souillures du monde; ayez pitié des
pauvres, (de' ce nombre sont tous
ceux qui ne connaissent pas l’Evangile).
Ces quelques déclarations doivent
être suffisantes pour nous convaincre
que le cœur n’est pas vraiment con
>1*
•.‘S-
4
■#ri'
t' '
fc'S'
- f,2
verli, en lont que ia bourse ne l’est
pas aussi, et que l’interdit demeure.
Mon déair serait que quelques autres
membres laïques de l’Eoflise veuillent bien prendre la plume et me
faire leurs observations-, car Je sei'ais
bien aise d’y revenir.
La foi sans les œuvres est morte.
Gardez-vous de l’avarice qui est une
idolâtrie, caf elle pourrait amasser
sur vos têtes des trésors de colère
pour le jour de la colère et du juste
jügetnenl de Dieu.
Pour mieux se convaincre de la
valeur de ce que je viens de dire,
je prie le lecteur de relire et méditer l(t premier article du Témoin^
N" 0, du 0 Février 96.
R.
diis Aies
de la jeune fille
Celte admirable et utile institution,
qui répond si bien aux besoins de
notre pays, y est étalrlie depuis i4
ans déjà, mais encore trop peu connue et utilisée.
Elle fut fondée à Genève en Septembre 1877, par une vingtaine de
dames de sept pays divers (pii se
donnèrent la main d’associalion pour
s’occuper des intérêts moraux rie
toute jeune fille appelée à quitter
la maison paternelle pour chercher
ailleurs son gagne-pain.
11 est superflu de parler en détail
des dangers de tout genre auxquels
,elles sont exposées. Quelques-unes
échappent a ces dangers comme
par miracle, mais qui comptera les
existences brisées, trancbées à la
fleur de l’âge ou avilies et «lotit le
point de départ était l’expalrialion !
VUnion i7iiernalionale des Amies
a donc pour but de former un
réseau de proleetion autour de toute
jeune fille forcée de s’expatrier.
VAmie s’engage à recevoir avec
bonté les jeunes filles qui recher
chent sa protection sur la lerr
étrangère, à leur donner les infoi_ ^
mations dont elle.s pourraient avobj^
besoin, notamment en ce qui coii^
cerne les maisons hospitalières, bu-à
reaux de placement de loule cou-’
fiance, Unions Uhrétieimas, lieux de;
cul le. Elle les assistes de ses dl']
rections en cas de voyage, et de ses^
b(jns conseils lorsiju ’ il surgit deiiembarras ou des difticnllés, Knfnw
ses .services se traduisent Rouvetif
aussi en lettres à écrire et nécessi'|
tent parfois une active correspoii*,
dance. |
L’Amie, à qui l'on rec-ommaiidé
une jeune fdle parlant pour l’étrati-'
ger, s’assure avant tout iju’elle. aib
un engagement en régie, présentant:
de sérieuses garanties. Sur le liire;'
du Livret qu’elle lui l'emet, elle
inscrit son propre nom avec celuide sa protégée, et sur les page«'
hianclies les adresses.des membres^
de l'Union résidant sur le parcours-:;
du voyage on dans le pays où se-rend ta Jeune-fille. |
Il est doux de penser ,qre la bél
nédicüon de Dieu repose d'une mai|
niére manifeste sur celte œuvre i|iita
va se développant de pins en plus^|
Dans loirs les pays dn inonde, oej
même besoin de protéger la jennèi
fille se fait sentir, puisqn’à la dei’sj
niére conférence de Neuchâtel (Sep'i
temhre .'1894) la France compLait|
déjà 1090 Amies, l’Allemagne 3300.
la' Suisse 11200, la Hollande 98
1 Angleterre et l’Ecosse 150, l’friani
32, la Eétïuhiiqne Argenline 200j
l’Autriche-Moiigrie 35, ta Eelgiqn^
44, le Danemark 9, l’Espagne 12, If
Grèca 5, l’il^lie seuiernent 81,
Norvège 25, la Suède 20, ht RuSi
•sie 96. ,
Les per.sonne.s’ qui. ilésireraieq!
quelques éclairciss,eraents sont priéei
de s’adresser à une des Darnes
Comité local de Torro Pellice, cortî|j
posé comme suit
M.me Gétj.ne Pet.legrim, prêsidenl^
M.lle E. Monastîrr|
5
53
M.me Pons, pnsleui’
M me Iahieb, pasleur
M.me Meili.e, prores'^eiir
M me Hoëb
M.lle BECKwiTri.
Quelques D.ime.s se .soul ¡oiriles n
rUnion qui comple des Amie.s dans
chaque paroisse de celte Vallée et
noua espéron.s pouvoir iiientôt en
dire autant du Val S, Martin.
Suivra un second article .s’adressant aux jeunes iillea et i\ leurs
pareil Is.
K. M.
CHRONIQUE VAUDOISE
-1’ 'I'
'1=
A propos de lumière électrique.
Notre entrefilet du 30 Janvier, par
lequel, en constatant que la commune voisine de Luserne S. Jean
allait jouir Iiientôt de la lumière électrique, nous nous permettions de
faire observer que les conseillers de
la Tour pensaieni, sans doute, que
c’est là un progrès qu’il est bon de
renvoyer au .siècle procliaini! nous a
valu, de la part de quelqu’un qui signe ¡mparziale, une violente attaque
publiée dans le dernier N" de notre
confrère l’/liur Alpino.
Tout d’abord, nous n'acceptons
pa.s cet éloge, qui cache un blâme,
do nous être une fois départis de
notre réserve habiluelle, car à mainte
représe il est arrivé nu « Témoin »
même longtemps avant que 1’« Avvisâtore » vînt au monde, d’émettre
tel avis qu’il jugeait à propo.s touchant les affaires,, non seulement de
la commune de Ih Tour, mais des
Vallées en général.
Ori' nous accuse d’avoir percé à
cou|)s de tléches (ce qui serait un
acte de véritable sauvagerie si nous
étions capables dé le cominettre) les
membres du Conseil Conimunal, lesquels, nous aimons à le croire, lf>
sur 20, n’auront pas.senli la piqCire,
yu qu’il n’était nullement dans notre
intention de les blesser.
Ira preuve que; no|re observation
n'était nullement déplacée se trouve
dans le fait, qu’Impartiale admet
lui au.ssi, (|ue noire bon. Conseil
s’est occupé de la convenance d’implanter la lumière élecirbpie à la
Tour. Comment se fait il que qui
n’élait pas inoppoitun il y a quel()ues années le soit dievenu maintenant? Ou voit par là que la malignité, que notre critique fait semliianl de voir dans notre observation,
doit plutôt être cherchée.ailleurs.
Que dirons-nous pour défendre les
personnes qui, tians te Cotiseil communal, se .seraient opposées, à en
croire Impartiale, qui n’en était pas
encore alors, à rétabli.ssement: de la
lumière électrique, et qui ser.aient
parmi les lecteurs les plu.s a.ssidus
el les plus dévoués de noire modesie
feuille? — Pour quelqu’un qui aime
à se dire Imparziale, 'A nous se ml)le qu’il eût pu se (tispènser d’identifier notre journal avec les ennemis
du progrès, bien qu’il ne s’agisse ici
que de lumière relalive. Comment
le sait il, Imparziale, que ce sont
'fés ¡abonnés; du « Témoin.'Jn qui-ont
fait opposition à'la lumière électrique? Aurail-it paf hasard iconsulté,
vil que nous vivons .sous léi même
toit, la liste de nos abonûé.s, avec
la même impartialité, doot f il lait
preuve aujourd’hui? Pour*, parler sérieu.semenl, nous croyons que la plupart des bon. conseillers lisent aussi
bien VAvvisatorq que le Témpm, ce
qui prouve que réloquencp bièq conriue d’Imparzialeiusqu’ici obtenu
le même succès que ,1a nôtre à laquelle ,11 se donne l’air de faire ap
pel.
Nous sommes heureux que la
rédaction principale
ne soit pour rien dans celte affaire
et pour, ce qui ifépendra de nous les
deux journaux continueront à vivre
en bonne harmonie, comme ils ,l’ont
toujours fait jusqu’ici. , .
• À'V
.^1
• '-S. r
', m
' 'Si.
'm
-M
6
- r,4
Société d’utilité publique
Cotisations payées pour 1896,
2
Pons, Th,
Léger, L.
I). rUvoir,
Huitième liste de membres PON1- DATEURS QUI ONT BAYÉ DEUR
li 'i COTISATION POUR 1895.
■ M. A. B. Tron, pasteur 2
» Alfred Turin 2
« Em, Eynard, ing. 2
M me Pons Karrer 2
'■ . . . M. Michelin, Londres il
1 » Auguste Coïsson 3
» Paolo Longo, pasteur 5
• 0 B. Itiéger, » 2
,■ » Louis Forneron, Gioielta 2
» G. D. Billour 2
» Henri Peyrot 2
• 0 Gardiol, professeur 2
« Et. Gourdin 2
■-. . 0 1). Monnet, professeur 2
0 B. Soulier, pasteur B
M.me Marie Geymet-Richard 2
M. A. Pétavel 2
0 Malan-Muston 2
0 James Nisbet 3
M.lle C. Rivoire, Cornigl. Ligure 2
M.me C. Procbet-Tonoglio 2
Miss Collins
D*' Monnet, et Miss Martin
M. H. Monnet
» B. Soulier
» J. Nishet
M.lle Elisa Monastier
M.me Trucchi-Selli
M. Louis Long
MM. A. B. Tron, 'H.
Jalla, ing. Eynard, B.
Forneron, II. Pascal, J.
,L D. Billour, IL Peyrot, G. Gardiol,
Pélayel, Malan-Muston, P. Outiri,
M.rne Pons-Karrer, M.lle M. Meille.
Kecilon de la
Les membres de la Société résidant à la Tour se sont réunis le l""
courant et ont décidé de se constituer en section, à teneur du projet
de statut. Ils ont nommé membres
du bureau de la section MM. David
Rivoir docteur, J. Cojsson, professeur
et Elisée Gostabel, ex professeur,
lesquels se sont réparti les charges
comme suit:
M, C OSTABET-, président
» CoïssON, viceprésid.-caissier
» Rrvom, secrélaimi
+ +
Le Comité renouvelle fa recommandation aux membre.s de se constituer en groupes ou en sections
partout où cela est possible, pour
s’entretenir de tout ce qu’ils croiront
utile à la société et en particulier
pour examiner le projet de statut.
Nouvelles Religieuses
Une nouvelle traduction de la Bible en espagnol est en préparation,
sous les auspices de la Société Biblique d’Amérique. Le besoin en est
vivement senti, vu que cette langue
est parlée pai' 40 millions d’âmes.
Palestine^ On estime qu’il n’y a
pas plus de 45,000 Juifs en Terre
Sainte, desquels 26,000 environ à
Jérusalem, 6,126 à Safed, 2,900 i
Tibériade, ha direction actuelle des
migrations juives est vers l'Üuest,
dit le ly Jessup de Beyrout. Il y a
quatre fois plus de Juils à N. York
que dans toute la Palestine.
.
Corse. lYceuvre confiée à M. Cardiol pour l'évangélisation de cette
île par le Presbytère Réformé de
Marseille, aidé de la iSoc. Centrale
d’Evangélisalion de France, va avoir
son temple à Bastia. C’est ce qu’a
|iris à cœur M.me Mac Vicars, la
flame zélée et entreprenante qui a
I rendu, il y a quelques années, le ;
même service à la cause de l’Evangile à Aix-les-Bains. Elle a réussi à
intéresser à cet objet plusieurs personnes de Glasgow et Edimbourg. Ce
serait la première église évangélique
de la Corse.
iYee Ch. Scolh Monthlg.
7
■' SS
Vaudois de Marseille
•^futivenìent du %ij J}àcetnlj, au ^5 Janv. ìSUCk
'
Raptiìmiìs.
Combo Rict’rc — fìaillnn Alberi. -- Michelin Hose — Costabel Alphonse -- Puns
Marie — Bernard Mario — Turin Severin.
Ma HI AGES.
Plancia Charles ol Louise Perrou — Louis
^.Riñóla et Adèle Costantino.
i DÉCÈS
! Mondon Jean, 43 ans — Elisée Coss, 78
ans — tlril l’Iiilippe, 35 ans ~ Bertoochio
■lacques, .55 ans — .lahier Elisée, 9 mois —
Coucourde Bartliólemy, 51 —
ans.
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE
Í L’IŒUVRE D’ oiwbues de lavalle
Pai'oiHHC lie 'l'iirlii.
M.mes et M.rs :
k
It
M. et M.me Paul Meille 100 _ Ad. Pellegrini KHI — M; ot M.mo Mylius 100 —
Ernest Turin 50 — Ü. Peyrot past. 25 —
■J. Peyrot député 25 — D.' Pellegrini 25 —
A. de Fernex 25 — Proelist e ligli 25 —
Jules Blanc âo — M.me et M.Ile Meille 20
A. Abegg 30 — M.lle A. Y. (or) 20 — A. do
'Planta 20 — O, Clausen 20 — Paul' Robert
20 — Â- Bo.sio 20 — M.me A. de Fernex
20 — M. et M.me Schalk 20 — .losuo Troti
pr. 10 — V.ve Combe 10 — C. V. 10 —
D. Ooss 10 _ 11- Ribot 10 — Ag. Celli 10
—. Ed. Vertu 10 — Gust. Decker 5 — F.
Gay .5 — L. Meynier 5 — H. Davyt 5 —
Talmone O — A. Fayalé Bauer 6 — Al.
Biolley 5 — N. N, 5 Frod. Bertet 5 —
H. Appia pa,st. 5 — lug. Eynard 5 — V.ve
Piederraan 5 — M.e Malan-Decker 5 — FMuston 2 — M me Varese 2 — M- Besson
2 — M. Peyronol 2 - J. Travers 2 - V.
Morglia 2 ~ H. P. 2 — M.me Monnet 1 —
J. Davyt 1 — P. Fenouil 1. — Total 833.
Ijti Tour.
r
M.lle Beckwith lüü — M. et'klme BérardCaffarel 100 - Avv. O- Vola 25 — B.
Trou 25 - RylTel (20 or) 25 — J. Baerlochar 25 — U. Meille past. 20 -- J. P. Pons
past. 10 — Coniugi üeymet 10 — J. PSoulier 10 — G. Bosio-Gay 10 — V.ve
Pissore 10 — M.lle E. Monastier 10 —
U- Jahier 5 — M.lle Tlieiler 5 —M.lle L.
Appia 5 —M.lle L, Rornano 5 — A.Vitiay 5
A. Jahier 5,— N. Tourn 5 — D. Ri voir
° — J. Maggiore 5 — G. P. Malan 5 —
Mdles Meille 5 — Ph. Costabel (arg.) 5 —
t?. Muston 5 — L. Trossarelli 5 — M.me
P- B. 5 — M.me A. B. 5 — M.lle M. B. 5
J. Forneron 5 — J- Jalla -1 — M.me
Niccolini 2 J. D. Prochet 2 — El. Cos! label 4 — D.r Vola 4 — P. Vinay 2 — .1.
J. Jourdan 2 — O. Revel 3 — Paul Jourdan 3 — D. Long 2 — E. .Arnoulet 5 —
J. L. Rostan 2 — D. Pas(|uet 2 — B. üo.ss
2 — 0. M. 3 — M. Fraolio 2 — Th- Revel
2 — M.lles Selli 3 — V.ve Rostagno 3 —
Famille Cliambeaud 3 - M- Rolidé — ,L
Colsson 2 — V.ve Decker 4 — M. Gilles I
D. Gaydou 1,25 _ L. iourdan 1 — D. Danne
I — Famille Vertu 1 — Collecte au temple 67,50. — Total 002,75.
Kaiiit->lvnii.
D. Pollegrin 30 -- A. Gay 25 — Paul
Turin 20 — W. Meille 20 — M.rae Honegger 15 — J. D. Coiign 10 — Ant. Gay 10
— L. Malan-Lantai'et 10 — Marie Revel
10 — Ch, Revel 10 — L. Turin 10 — D.
Goss 10 — N. N. 5 ■— A. Cafl’arel 5 — X.
Mat. 140 ct 141 5~ Carlino 5 ~ Et.
Rostan 10 — Famine Muston 5 — 0. Catfarel ,5 — A- Peyrot 5 — D. Turin 2 ~ J.
JjOng 2 — B. Bellioii 4 — F. Canton 2 —
M.rae Turin 2 — M.iiie C. C, T. 3 — J> D.
Gay 2 — P. Gay 2 — B. Revel 2 — J.
Revel 2 ~ P. Fonouil 2 -- D. Voile 2 —
J. Gay 4 — J. GUy (Curts) 2 — A- Jalla
3 — D. Albarin 2 — ,1. Mt. 2 — E. Voile
2 — L. Voile 2 — E. Favoni 1 —' Uno
servante 1 — M.lte A.te Boncosur I
Cui lede au temple 20. — Total 297.
l*oiii»rri.
Collecte au Temple 33,40 — M.lle M.
Perron 25 — M. et M.me Weitzecker 20
— Famille Lantaret 20 — R. Bass 20 —
H. Foriieron 10 — H. Reyimud 10 — V.ve
Ro.stan at famille 10 — M- el M.me Bertet 13 — M.lle H. S. 10 — A. Rostan 10
— Ph. Peyrot 5 — L. M. N. 5 — J, Concourde 5 — A- Lantaret 3 Elis. Ribet
V.ve 6 — Sœurs Louise et Constance 5 —
V.ve Meynier 2 — E. Tron 2 — J. Ribetti 2 — M.lle S. Lageard 4 -- Sus. Lageard 3 -- V.ve Rostan 2 — J. Chambón
2 — L. Guigou 2 — M.lle M.ue Long — Jq.
Chambón 1 — Ç. Couoourde 1 — P. Gay- *
dou 1 — B. Tron 0,60. — Total 239.
C. A. Tron 100 — V. 'Widemann ,50 — BVinçon 10 — Meynier 10-- Le Col. Balmas
10 -- L. Vinçon 10 -- Dav. Vinçon 10 -■
M.me Boero 5 — M.me M- Vinçon 5 — L.
Rostan 5 — P- Malan 2 -- D. BeUx 3 —
M.te Vinçon 2— H. Lan tel me 2 — J. Revel 2 — G. L, Travers 2 -- H. Balmas 2
— M.lle Curry 1 — Fred. Balmas 1 — Cañavero 1 — M. tiong 1 — J. Long 1 — J.
Justet I — B. Monnet 1,50 -- J. F. Durand 1,40 — M.lle A. Robert 0,25. -- Total 239,15
l*tgiierol.
M. et M.me Bérard 100 -- H. Türok 25
- J. Mounet 20 — E, Robert 10 — Mdle
■mi
8
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y-tjr, ■'
Uéit
56 —
-M. Pasquet, 10 — Henri Long 5 — H. Pascal 5 -- n. Momiet 5 — M.me P. Gamlei'
5 -- M. Hq,staii 6 — IL Gonstaiitiii 5 -- II.
Monnet 5 — A. Hostau 5 -- V.vc Gay 5 —
]).r Cardon 2 — V.vo Hoyel 4 -- Ant. Holiei't Heux 2 — P. Kostaii I — IL
Uostan I.— Total 223,
l*riirusüit.
.l.Ij Cuiislantin Jü -• -Lu Coiistantia 1(1 -Gaudin-Bion 10 — Gny past. 10 — Jean
Grill 5 “ F. Pasqunt'o — L. (Jüdin 2 —
V.ve Rivoit'0 2 -- C Rostaing 2 -- P. VioJno 2 — M. Vicjno 2 -- IL Balmas 3 —
B- Pasijnct 2 — C. üodin 2 — Sus. Bonjour 2’— A; Bouvier 2 — J. Godin 2 —
11. Gay 2 — Jq. H. 2 — M.mo M. G. 3 —
A- Porneron 5 — P. Gardiol 2 — M. Couconrdfi 2 — B. Godin 1 — l’aul Balmas I
— J. P. Grill 1 — P. Forneron ! -- Paul
Korneron I -- L-'Forneron 1 —
man 1 — J. Avondet t — J, P.
1 ~ M. A'Vondet 1 -- M. (Jay I
taing 0,50 M. Gönnet 0,50 — V.ve Pasquet 0,50 — P. Forneron 0,75 -- Jaq. Odin
0,-50 — Jaip Gaiiliül 0,50 — Paul Griset
0,-50. “ Total 104,75.
Paul HoKorneron
— J. Hos
Ki^viie Politili lie
Une a U tre sem aiti e ifa't tè ( > I e ¡ uj ii d an t
laquelte aucun événemenL itriportant
ne -s’esL pa.siié en Afriijtie. Haratieri
a Iraiisporlé son (¡itarlier j,'énéral à
En lisciò. -Les Ir.oujies uccupent toutes,
les liaiitenr.s qui enluureiil cette
ville, (Jans des posilions excellentes
pour se dél'eudre contre toute attaque, nuiiis ne paraia.senL pas être
encore "eii mesure de prendre vi^'oureuserhent l’olï'ensive, à cause de
la grande supériorité numérique des
ennemis,
l,e général a, popssé une reconnaissance jusqn’aijX extrêmes avantpostes, .Les .rtijyssins,,sont divisés en
lieux camps, dont i’un occupe une
vasie éiondue entre deux montagnes
escarpée.s,’et l’autre, celui de Méiiélik, à 4 km. plus loin, est protégé
par des collines. Gomme les ennemis
ue paraissent pas disposés à nous
attaquer dans nos fortes positions,,
il e.st probable qu’il .se passera encore quelque lemps ayant qu’une
bataille décisive soit livrée. En atlehclant, Baratieri a demandé de
nouveaux renforts, et le gouverne*
im’ul va envoyer un autre corps
(le dix mille liornmes eu Afrique; et
il lie s’arrêtera peut-êlie pas là.
G’est (pie Baratieri se trouve eu
lace de cent mille hommes bien
armés et agneri is, et il ne faut pas
peu (le moyens pour empêcher que
¡’imprévoyance inouïe avec laquelle
cette campagne a été commencée
li’ail les plus fâcheuses conséquences.
I.e 14' courant aura lieu à Sofia
le baptême, selon le ri le grec, du
(irince Boris de Gohourg, fils aîné
de Eerdinaud. ün sait que la famille
Gohourg est catholique, et cette conversion du prince héritier n’est pas
sans importance dans la politique
européenne. Elle piarque un rapprocliemeiil de la Bulgarie vers la
Russie, et rabaudon de celte politique d’indépendance et d’autonomie
(jue poursuivait Starnhuloff.
Le Gzar se fera représenter à la
cérémonie, et le sultan a envoyé ses
félici tâtions au gouvernerneii t bulgare.
C’est un succès de la pol itique russe,
dont l’iidluenee s’étend en Orientaux
dépens de celle de rAugleLerre.
CONFÉRENCE
Mardi prochain, 18 Février, à 7
1|2 11. du soir, M. le pasteur W.
Meille donnei'a une conférence à la
Maison Vaudoise, sur le sujet:
CHARLES ALBERT
L’entrée, fixée à 50 centimes, sera
au profil, de l’Asile défi Vieillards
de St. Jean qui, on se le rappelle,
est ouvert aux vieillards de toute la
vallée.
Abonnements payés :
fíom.MM- Ugon,Rivoire, Peyi'ot. — Pral.
MM. Giraud; Fr. Rostan, Pommiers. •— A'.
Germain. Col. Balmas; Fr. .Soulier; Bounous,
üiiiboutà. — M. Gay past, S. Barth.; Gay,
Suse ; Petra!, S. Remo; Sell, Rome. — Milan, Unione Crist., Emmnr, Alb. (lostabel.
Naples. Jdurdan, Dyer. — Berlin. M. Doyé
1895-96.
F. Malar, Gérant
Torre Pedice — Imprimerie Alpina.