1
Qùaraiite-iieuvième année.
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13 Juif 1913
N. 24.
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PARAISSANT CH
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Pasteurs.
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 eent.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures. aimabl€|..... dignes de louange, occupent vos pensées. fPhH IV, 8).
' SOMMAIEE:
£6mmunications — Pierre Giraud — La
recherche de l’idéal — Un criminel
converti — Chronique vaudoise — Pro
Scuola Normale.
COMMUNICATIONS. '
Ecole Latine de Pomaret.
Les examens d’admission à l’Ecole
Latine, auront lieu, cette année. Jeudi
19 courant dès 7 heures et le lendemain
vendredi, 20, à 10 heures, aura lieu la
petite fête habituelle des promotions,
à laquelle tous les amis des élèves et de
l’Ecole sont cordialement invités.
Prière à MM. les pasteur^ des Paroisses plus directement intéressées de bien
vouloir porter le présent avis à la connaissance du public.
Pomaret, le g juin 1913.
^ Pour la Direction
B. Léger.
Dans le prochain numéro sera publiée
la prémièrè ^paftië de lâ"ïteï^tiph surf
les contributions des membres de nos
Paroisses, présentée par M. le prof.
Attilio Jalla à la Conférence d’Angrogne. Les pasteurs et les Consistoires
qui en désireraient un certain nombre
de copies à distribuer parmi les membres de leur Paroisse, sont priés de
le faire savoir le plus tôt possible.
PIERRE GIRAUD,
C'est au Gros Passet, dans l’historique paroisse de Massel, le 16 septembre 1861 qu’est né Pierre Giraud, fils
de J acques et de Susanue Pons. Comme'
fils cadet de la famille, il fut voué aux
études, et sans passer par l’école paroissiale, il sortit de son école de quartier!
pour se présenter à l’école latine du Pomaret, où il fut admis. Ses études au
Pomaret comme à la Tour, comme à
Florence, ont été solides. Il n’eut pas
le privilège de se rendre en Angleterre,
mais notre Faculté de Théologie le désigna pour l'Allemagne, où il suivit les
cours universitaires pendant deux ans.
En rentrant dans sa patrie, il était
muni d’un riche bagage théologique
qui lui fut très utile dans son ministère,
mais la science acquise en Allemagne
était de bon aloi, car jamais il ne se
laissa entraîner par le courant négatif,
au contraire, il profita de ses connaissances pour les mettre au service d’un
Sauveur, fils de l’homme et fils de Dieu.
Notre Comité d’Evangélisation plaça
M. le candidat Giraud tout d’abord à
Turin, où nous eûmes le privilège de î
l’avoir comme aide, et c’est là que nous
avons appris à le connaître et à l’aimer.
Tout en ayant une place très précaire, i
s’occupant un peu d'EvangéUsatiou et *
un peu des Artigianelli, il accepta cette
tâche, assez difficile, sans se plaindre.
En quittant Turin, où il laissa un bon
souvenir, il alla occuper pendant quelque temps le poste de Suse, une toute
petite Eglise qu’ il sut édifier, après
cela il fut envoyé comme second pasteur à Ivree, en qualité de collègue de
M. D. Revel. Le champ étant très vaste
il fit la conuaissance de tous ces petits
groupes épars dans l’arrondissement
d’Ivrée, et d’une manière spéciale de
celui qui se trouvait à Piedicavallo,
dans la province de Novare.
La paroisse de Praly ayant été déclarée vacante, notre ami reçut un appel de ces frères et, après quelques hésitations, il accepta. Praly devait être
son grand champ d’activité et en effet
il y consacra 14 ans de son ministère,
les meilleures années de sa vie, ses meilleures forces. Ml apprit à connaître, à
apprécier et à aimer cette population
de la haute montagne,%ùf garde encore
le cachet Vaudois du passé et cette
siùiplicité de mœurs qui caractérisaient
nos ancêtres. Il s’adapta à ce caractère
franc et parfois rude des Pralins; il ne
tarda pas à devenir un des leurs, et il
put accompHr au milieu d’eux une œu^
yre bénie qui a laissé des traces et que
ses successeurs peuvent encore constater aujourd’hui. S’il fit beaucoup de
bien, au point de vue spirituel, en visitant les familles et en faisant apprendre
les cantiques de notre nouveau recueil,
il tourna aussi une partie de son activité du côté matériel, en faisant construire deux écoles, une aux Guigou'^et
1 autre à la ville, qui resteront comme
un monument de son intérêt pour l’instruction; nous croyons même que c’est
à la suite de cela, que le Gouvernement
a voulu lui conférer une décoration, en
le nommant, quelques années plus tard,
chevalier de la couronne d’Italie. C’est
à Praly que se manifestèrent les premiers symptômes de la maladie qui devait l’obliger à la retraite et le conduire
au tombeau à T âge de 51 ans. Cependant dans l’espoir d’améliorer sa santé'
ébranlée, il accepta un appel du Comités
en allant à Rio Marina, où il s’affectionna à cette Eglise et aux écoles, et!
là aussi comme à Praly il se fit aimer.
La paroisse de St-Germain étant devenue vacante, en 1905, M. P. Giraud se!
rendit à 1 appel qui lui fut adressé, j
mais il y vint en tremblant et après
avoir longtemps hésité. Son ministère I
ne fut pas long, pas même de six ans, et
les deux dernières années furent une 1
longue lutte entre le désir de travailler
et 1 impossibilité de le faire. Cette dernière étape cependant devait être uti- '
Usée par notre ami et collègue, qui se
donna avec toutes ses forces à cette !
grande paroisse, qu’il apprit à conuaî- !
tre et à laquelle il s’affectionna. Les
Jiùàtre premières années de son ministiêre furent abondamment bénies, mais
l|fflusion étant devenue impossible,
it^grè deux appels et le vif désir de
le retenir, notre frère et ami dut se régner à la retraite, ce qu’il fit avec un
^and déchirement de cœur. Depuis un
^ ët demi il s’était fixé à l’Abbadia,
pfes de Pignerol, et cela pour faciliter
1^ études de ses enfants; c’est là que,
tbût en suivant de près la marche de
s|fa Eglise et du règne de Dieu, il mûr|f: rapidement pour le ciel, et vendredi
^rnier il rendit son esprit au Seigneur
a^ès avoir édifié par sa patience et sa
fp tous ceux qui eurent le privilège de
f IPvoîr, surtout ces derniers mois.
‘dirons-nous de ce collègue et
Homme instruit, sans jàmais
f^re parade de sa science, il a montre
<^il‘était un homme de caractère, ne
||C|èEant pas sa manière de'penser, zélé
^ jfour son ministètèV 'bôspîtàli^r'^^a^^^
■dans sa tâche et dans ses amitiés, bon
père de famille, mais surtout un homme
de foi. Il avait ses défauts; tranchant
dans ses jugements, porté à la critique
'èt à la sévérité, on oubliait bientôt tout
■Vêla, quand on le connaissait de près
et qu’ôn avait pu l’entendre et lé lire,
'%ar ces derniers temps il avait encore
%oulu servir le Maître en écrivant soit
‘dans VEcho soit dans La Luce.
Ses obsèques ont été touchantes:
'Ayant exprimé le désir d’être transîporté dans une paroisse exclusivement
ÿaudoise, St-Germain, la dernière pa-ffoisse qu’il avait occupée était toùte
indiquée, et le Consistoire fut heureux
'de mettre à la disposition de lafamille
fine place dans la partie du Cimetière
*qui lui était réservée. La paroisse de
^^t-Germain, en grand nombre, celle de
Fraly par une délégation d’une trentaine de membres et celle de Pignerol
tinrent à manifester leur affection au
pasteur ou au conducteur. Ont pris part
2«u service funèbre: MM. A. Comba, L.
Marauda, B. Léger, C. A. Tron, prof. J.|
Ribet, H. Pascal, prof. A. Jalla et Pb.
Grill. De jolies et très nombreuses couronnes couvraient le char funébte ; les
#nberges et les magasins se fermèrent
sur le parcours du cortège funèbre. Outre les collègues qui ont pris part au
service, étaient aussi présents: MM. les
pasteurs J, Bonnet, H. Bertalot, D.
Gay, H. Tron, et MM. les prof. J. Maggiore, D. Jahier, H. Forneron et D.
iRicca.
Notre collègue et ami qui a com^battu le bon combat, qui a gardé la
fpi et qui comptait sur les demeures du
.Père promises par Christ, se repose
maintenant de ses fatigues. En exprimant à la famille affligée üotre vive
'sympathie nous recommaudousA Dieu .
la veuve, M.me G. Giraud née CelU, qui
a soigné son mari avec un dévouement
qui a frappé tout le monde, et les quatre enfants orphelins, qu’il saura bénit
et protéger. ' C. À! Tron,
■ ■' ■ ' ■ ; ■ Ul.; - ivt ..
LA RECHERCHE DE L’
Lire: «Life and tbe idéal».
J. Brierley.
(London James Clarke).
L’bomme est, par nature, idéaUste,
et dans son idéalisme réside la chose la
plus importante de sa vie. Il habite
deux mondes, le monde visible et le
monde de ses rêves. Pour beau'et bon
que soit ce monde visible, il peut toujours en concevoir un'meilleur, vers lequel il tend avec persistance, se maintenaift ainsi en un mouvement perpétuel. Cet idéalisme^ bien qujagitateùr,
ne nous pousse pas au pçssiniisine tuais
pîSfiôTà rôptiSuSîfieÎ'ëEànTd^âê' q^
c’ést la plus belie chose que nous possédons.
Cette ctoyauce aux choses meilleures
et cette tendance à les faire nôtres, nous
autorise à soutenir que le but divin des
choses, considérées sous la formé d'un
eternel progrès, se trouve déjà, quoique en embryon, dans l’esprit de l’homme. Nous ne sommes pas encore arrivés
à la réalisation du but final des choses,
nous ne sommes encore qu’au commeucemént de cette réalisation et cela ex^ plîqùé nôtre tendance au progrès de la
pensée et au progrès de notre vie dans
son ensemble, ainsi que notre mécontentement perpétuel du présent^ Audessus et au-delà du monde visible,
nous voyons l'idée divine, vers laquelle
celui-ci tend constamment, et notre
grand privilège c’est d'ètreiparticip^k^
de cette idée, privilège qüi est la source
de grandes bénédictions. Possédant ce
privilège, notre vie ne pourra plus être
entièrement sordide. Nous pouvons
être appelés à faire le plu? humble travail, à vivre dans la plus misérable des
chaumièrés, mais cela ne représente pas
le tout de notre vie; notre âme n'est
pas prisonnière. Pendant que nous
frappons à coups redoubles le fer sur
l’enclume, notre esprit s’élance ¡comme
les étincelles dans les ^irs, à la suite des
glorieux tableaux traçés par notre
imaginatipn vagabonde. Là il se sent
supérieur, parce que libre. !'
Parmi les lois de la compensation,
il en est une qui a trait à l’idéal. Plus
le présent est sombre et plus l’idéal est
plein de lumière. Lorsque le joug de fer
de Rome pesait plus lourdement sur le
peuple Juif, les livres dè ces pauvres
Juifs se peuplaient de visions apocalyptiques et chaque Israélite se ,déleet,aît
liaus la visipîi 4’un royaume à
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'■ÿmrn'
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Wì úíülÁ
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^es aigles romaines. L’église chirétienne
4es premiers s^c^s la í^&e vi- i
sion du diacre IS»Ínne édÉr écll^r son
ëhemin hérissi
ef di|BcçtéS|^ï^nni|), | í d’^tiier », |í;préchail;^4a doctrinesíde^
^ ^ous Décius, iñafchatit '&% nííírt^re et■ èntendant la populace de Smyrne crier
P f haute voix ; « Il fait bon vivre et voir
tí Minière-du jour », répondit: «Oui,
^ ^ette vie est bonne, mais il y a une tie
^eiUeuçCjç M^je est b^ljne* quaii^^,
^lle est vraie. Tout ce qui nous entoure
est bon> nous.ae désirons pas M qioitîi
et ne haïssons pas les ceuvrés de Dieu;.*
Mais il .existe,.pn^ihpnd? fheilleur, qui
“ nous fait haïr le monde présent, si nous î
voulons le compàrer à luí í)./ ' ’
Si nous en Jugeons diaprés l'histoire
et mênte 4’aprè§/|iptre, expérience personnelle, il semblerait qué les difficultés
e:Heneurés* sohl~ necessàuel* réwil
J des puissantes JoJes spirituelles. L’histoire de nos pères prouve cette vérité
jusqu'à l'évidence.
I^a religion est l'idéalisme de l'hômme et parce qu'il en est ainsi, il est éternel. I,e triomphe momentané du maté
;^';j^èâte' I^^omnié a -vécu ^d'idéal, inais
le caractère et la qualité de^cet idéal a
éimtmément .varié. Il ÿ a dèceshoinmes
par exemple, qui semblent avoir les
yeux derrière la tête. Ce sont les « lauda,tores temporis acte », ceux qui voient
le passé tout en rose. Alors on allait da' va^tâge à l'Eglise, les enfants étaient
, plus respectueùx, il y avait plus de fraternité. Et cette manière de considérer
ies choses est très ancienne et très étenduei Théognis, le poète grée disait:
x( Dés puissances bienfaisantes, l'espéràncè seule est restée au miiieu des
hommes, lés autrés nous ont abahdon
nés et sont retournées dans les cieux...
Ea race dès hommes pieux a disparu ».
jfuvênal déclarait que ses contemporains avaient atteint les limites du vice
et de la dégradation., glorification
du passé est une habitude humaine,
COmrnüne à presque tous les hommes
et qui ne doit pas être entièrement condamnée. C'est le môyën d'échapper à
là' crüdité du réel. « Ea distance donne
de l'enchahtemèht à ce que nous contemplons ». C’est ainsi que les héros
furent transformés eh demi-dieux et
qüe des hommes, très humains pendaht leur vie, furent transformés; en
saints. Cela est bel et bon tant que
toute chose occupe sa place véritable;
tant que l’idéal dè notre imagination
n’occupe pas la place de notre idéal de
vérité. ■
Mais malgré tout ce que le passé peut
nous enseigner, nous disons avec SaintSimon : « E’âge d’or qu’une ignorance
aveugle à placé dans le passé, esf au
contraire dans l’avenir ». Ees meilleurs
prdphètés sont ceux qui plongent leurs
regàrds dans l’avenir. Ees pessimistes
sont condariinés par l’histoire. Malgré
Horace et Juvénal, le monde d’à-présent est bien meilleur que Îé monde du
passé, et l'avenir est plein de promesses.
Ees utopies sont en train de se réaliser.
Ee fève d’une « paix universelle » si?
bien décrit par Eucani dans sa « Phar-|
salie », qu’Erasme chérissait, et pour la'
réalisation duquel des savants et des
rois ont cbmbattu au XVII'’ siècle, est
devenu un piroblème pratique de la politique actuelle et une réalisation assurée de l'avenir. Ee peuple s’instruit
et s’éduqüe et il commence à faire entendre sa voix puissante et cette voix
demande la paix. Mais l’idéal peut seu‘ lement sé réaliser par l’idéal. Dans le
passé on a voulu y arriver par les chemiSip ràcco^ièis <
n.
reur spr bgn^^^ Saint-Augp.i
a do' ' ’ '
preen
le le ^uvais ^emple Ion
it sii|lé texte r i Contraigne!
persécution religieuse'. C’était une insultp a.ux,^facqltés^p|etffière|
Hélàs ! il n’à été que’trop suivi. ' Char-’
que’ trop
lemagne offrait aux Saxons vaincusj^^
■fchbix entre lé baptême et l’épée.^ Eoi^ '
les
i
y persécutait pendant des
®bigeois et ’ les Vaudois. D'inquisition
iinventa les tortures et les dragonnades;
«En 1760, un gentilhomme français était
brûlé parce 1 qu’il n’avait pas voulu
’s'agenouiller devant le sacrement qui
passait. Dernièrement encore, un soldat
espagnol était condamné à la prison
pour , avoir ripiité son exciBple. -Iur
Nous devons prêcher toutes nos doctrines dans un esprit chrétien, c’està
dire un esprit d’amour et ne jamais menacer. Nous ne pouvons pas obliger les
hommes à être bons. î
Et cette vérité du. monde religieux
est encore vraie ailleurs. Ea notion que
nous pouvons procurer la félicité humaine par un réadjustement de la société, aurait déjà dû être, chassée par
les enseignements de l’expérience. Certes, on peut faire du bien par ce moyen
là, mais là on ne doit pas s’arrêter. Charles Fourier a étudié pendant vingt ans
le projet de sa « Phalanstérie », selon
lequel dans des établissements modèfes
l’homme devait retrouver le , paradis
perdu. A la fin, un capitaliste avança
l’argent pour l’essai. Après quelques
mois seulement, le paradis se changea
en babylone, Fourier avait publié Ht
: tenir compte ; d” une chose :1a natiire
humaine. E’idéal peut seulement se réaliser par le moyen,de l’idéal. Pour avoir
une société parfaite, il fa.ut arrive^ à
perfectionner l’homme-;,,i " r 7 *
Nous avons parlé, de l’idéalisme passé
et futur ; il nous faut parler encore du
présent. « Hélas ! », dit Carlyle dans
« Passé et Présent », « l’idéal doit tbujours croître dans le réel et quelquefois d’une manière fiien pénible. Nous
faisons notre sa sentence, mms dans le
« Hélas ! », nous nous en servons,au contraire comme d’un fait glorieux, d’une
admonition inspiratrice. N’est-ce pas
quelque chose de glorieux que les choses les plus humbles puissent avoir des
secrets mystéreiux et inspirateurs qui
demandent à être explorés ? Dans ceux
qui nous entourent ne voyons pas seulement ce qui est mal, périssable;, regardons-les à travers l’idéal. C’est cette
puissance d’amour qui nous servira à
fonder le foyer idéal et le monde idéal.
A l’instar de Euther, efforçons-nous de
voir « Dieu dans chaque brin d’herbe,
dans chaque créature ». Discerner dans
le matériel le spirituel, dans le temporel l’aspect éternel, c’est là la vision de
l’âme, la pierre philosophale qui transforme en or tout ce qu’elle touche.
E. Bertai,ot.
UN CRIMINEL CONVERTI.
Accusé de quatre tentatives de meurtre et d’un assassinat, commis dans
l’Aude en 1897, un ouvrier espagnol,
Miquel "Vallespy, avait été condamné à
mort par contumace. Pour échapper
aux poursuites de la p<5lice,ce criminel
fantôme avait erré pendant plusieurs
années dans le midi de la France, puis
s’était embarqué à destination de la
République Argentine.
A Rosario, il eut l’occasion d’assister
au culte protestant ; son cœur s’ouvrit
peu à peu à l’influence de l’Evangile,
et, un jour, à la suite d’une prédication
sur la repentance, il se sentit profondément repris par sa conscience. Il eatra
eif rapport avec le pasteur, fit sa paix
avec Dieu, et résolut de revenir eq
Sancei'p^r se livrer 4 la jus^e, Conp‘ ^ om.essayait de j[e détourner de ce
ferojet: «Je sais bien,; répondait-iî, qqe
Je" puis être condamné à mort ou toi|t
'âù moins aux travaux forcés, et je n’attend mon salut que du sacrifice du Ré3empteûr; 'séàlèmènt, j’ai péché aussi
contre la société, je tiens à lui confesser
mes,]^orts et à subir le châtiment qu’elle
"jugera bon de m’imposer ».
Comme il voulait n’être à chargé à
personne, il se mit alors à économiser ■
péniblement tout l'argent nécessaire
pour son voyage, pour son séjour à la
prison, et même pour son retour en Amérique, s’il était libéré avant que Dieu
l’ait repris à Eui. Quand toutes ses dispositions furent prises, il s’embraqua
à Buenos-Ayres, malgré les sollicitations
des chrétiens qui,, voulaient, le retenir,,
il traversa l’Espagne pour dire un dernier adieu à sa sœur qu’il ne comptait
plus revoir ici-bas, et, le 7 mai dernier,
il se présentait devant le Procureur de
la, République de Carcassonne.
■Venu pour s’accuser et non pour se
défendre, il a obstinément refusé de
choisir un avocat, et a supplié celui qui
lui était imposé d’office de ne rien dire
qui fut contraire à la vérité. Dans sa
cellule, où l’isolement lui paraissait
d’autant plus pénible qu’il étaithabitué
à travailler au dehors et incapable de
lire ou d’écrire, on ne l’entendait jamais se plaindre. Il aurait plutôt chanté
si les réglements l’avaient permis.
Quand le pasteur lui exprimait sa sympathie, il répondait en souriant: Ne
vous inquiétez pas ; tout va bien.
— Alors vous ne regrettez pas de
vous être fait incarcérer ?
^— Non; je regrette seulement d’avoir
tué et de n’avoir pas plutôt connu l’Evangilè.
— Ee fils de votre victime doit venir
déposer contre vous.
— Tant mieux ! ce sera pour moi un
soulagement d’implorer publiquement
son .pardon. ,
Mais vous pouvez être condamné,
déporté,. souffrir beaucoup dans la suite.
■— Qu’importe ? Notre Seigneur a
gravi le Calvaire, et il n’avait tué personne, lui. #
— Ees jurés tiendront sans doute
compte de votre repentance.
—^ C’est leur affaire. Pour ce qui me
concerne, je suis prêt à me conformer
à la volonté de Dieu.
Puis-je faire quelque chose pour vous.
— Prier. On prie pour moi à Rosario :
on prie à Buenos-Ayres; je prie dans
ma prison ; tout ira bien.
E’attitude de Vallespy était si touchante que tous en ont été émus; et le
jury a prononcé l’acquittement, aux
applaudissements de la foule entassée
dans le palais de justice.
Nous qui j ugeons sévèrement les trop
nombreux criminels dont les exploits
nous épouvantent, ne sommes-nous pas
dans une certaine mesure responsables
de leurs fautes ? Avons-nous fait tout
ce qui est en notre pouvoir pour leur
faire connaître cet Evangile qui reste
toujours la puissance de salut pour ceux
qui croient ? Chante.
^(Du Christianisme au 20“® siècle).
CHRONIQUE VAUOOISE
FLORENCE. Les examens à notre
Faculté de théologie sont fixés du 17 au
21 et du 22 au 28 juin.
EA TOUR. M. le pasteur Malan,
après une tournée de collectes en Allemagne, qui a duré deux mois, a occupé
dimanche dernier la chaire. Notre collègue sera encore au milieu de nous pendant les mois de juin et juillet.
—- Nous avons eu au mileiu de nous,
pendant quelques jours, M.me Townshead d’Irlalide et Miss Stewart de Wisbaden.
— Dimanche soir a eu lieu la réunion
annuelle de la société Pra del Torno,
présidée par M. l’étudiant Ricca. Du
rapport qui a été lu devant un audi
toM^ssez, mince, il résulte qi|e nos
annsS sont efforcés d’intéressefi notre
pub^" à l’œuyrèdes Missions, èu re; ^ cueillant une |oinme assez rondelette.
—^ Dimanche matin a eu lieu la sépulture de M.me Marie Tourn née Rivoire,
décédée à l’âge de 62 ans. Notre sœur
n’était au milieu de nous que dépuis
■ ®il‘tiëlqüès semaines et nous venait de
' Càlonia Valdeftse, del'aPàz, de laquelle
g elle se souvenait avec reconnaissance,
en espérant retourner là où Dieu Î’aTvait
rendue si heureuse. Il a plu à son Père
céleste de la rappeler dans une plus
belle patrie encore. Nous exprimons à
notre frère, M. David 'Tourn, notre vive
sympathie chrétienne. :
MASSEE, 10 juin 1913.-0
, E§ ipuiti|e_.4e. dimaiiche 8 -courant,
a été pour Massel 'ün" événement dont
on gardera: longtemps le soùvçnir: la
population toute entière s’est vue'^iîonorée dans la personne d’un de ses en^ fants. Il s’agissait de consigner très soJennellement, selondésir du Gouvernement, la médaille « al valor militare »
au soldat Jean Pons, de Grangedidier
qui, le 8 novembre tgïi, à Sidi-Mesri
avait été blèssé à une j ambe par le plomb
ennemi, pendant qu’il défendait en héros le plus contesté de nos canons.
A neuf heures du matin, une foule
énorme se pressait dans la vaste salle
du presbytère du Reynaud qui avait
été ornée pour la circonstance. Ee Conseil communal, le Consistoire et le corps
enseignant sont au complet quand arrive, en grand uniforme, le capitaine
de cavalerie M. Buonacossa, chargé de
représenter à la fonction le Gouvernement de Sa Majesté, et de consigner la
médaille au décoré.
Après le vermouth traditionnel, M.
Buonacossa prô'nôhcé* U éloquent discours tfè/flatteur pour le peuple'vaudois, rappelle les circonstances de la
journée de Sidi-Mesri, exalté l’acte héroïque du soldat que Ton veut honorer
et terminé par ces mots: « Jean Pons,
je ne suis qu’un capitaine, tu es un
héros ! '».
Après que, au milieu des applaudissements, M. Buonacossa eut épinglé la
médaille sur la poitrine du jeune soldat,
le pasteur, FeyyoûeE prenâja,parole
et reniercie, au nom de la. population,
le .représentant du Gouverneméntt et
félicite le décoré. «Il est juste, ajoute-til, qu’on honore ceux qui ont versé leur
sang sur les autels de la patrie, mais
nous soupirons après le moment où la
grandeur de la nation n’ait plus à dépendre de la force de son armée et du
nombre de ses cuirassés, où Ton n’ait
plus à répandre le sang; nous soupirons après une ère de paix et de fraternité entre les nations ».
C’est ensuite le tour de M. H. Balme,
instituteur, qui dit que les victoires
remportées sont en grande partie dues
à l’école, qui s’efforce de réveiller, d’alimenter et de fortifier dans le cœur de
la jeunesse Tamour sacré de la Patrie.
« "Vous ne serez pas appelés tous, dit-il,
en s’adressant aux jeunes gens, à vous
couvrir de gloire sur un champ de bataille, mais vous pouvez tous contribuer
efficacément à la grandeur de la Patrie
en accomplissant fidèlement votre devoir toujours et partout ». Et s’adressant ensuite à son ancien élève: « Mon
ami, lui dit-il, rappelle-toi que cette médaille qui brille sur ta poitrine représente, pour toi, une grande responsabilité: qu’il ne t’arrive jamais, dans la
vie, de ternir son éclat par aucune action malhonnête ! ».
A midi, un dîner fut offert au décoré.
••ii
-1
3
z:
I
NAPI/ES. X’IUmofìe; de Caserta, du
élogìétix que l’on puìssé écpire sur notte coUègue M. Ugo Janni et les iquatre
conférences qu’il a dqnnées à Naples à
VAssociazione universitaria: Nous nous
limitons à reprodnirequelquesphrases:
« Ua parola calda, |i3f(crf(mda,i dvyincente di.Ugq Janni seduce e poi trascina
nel 4ottq ragionamento l’eletta assemblea formata di nobilissime menti di
tutte le fedi, dai cattolici ai teosofi,
strette da un comune alto ideale della
vita e intese a studiare i fondamenti
del fatto religioso che nell’ora presente
di risveglio idealistico occupa le coscienze in maniera sempre più imperante.
« Quattro volte (quattro pomeiiggiiildimenticabili),in cui quantigpir^engono
i all’Associazione^ Universitaria hanno
vissuto un ’ora di alto gaudio spirituale.
Ug9- J anni ha parlato dottamente, con
p-Cònvinzione profonda, trasfondendo
nell’uditorio, con mirabile potere, la
verità che balzava dal suo labbro quale
limpida sorgente di vita.
« Quattro volte il suo ragionamento
lucido, la sua parola smagliante, il suo
gesto sobrio hanno profuso una vivida
fiamma fra gl’intellettuali ascoltatori.
Dalla realtà profonda della vita e
l’atteggiamento religioso dell’anima al
valore permanente del principio cristiano, dal determinismo scientifico e
la preghiera al movimento religioso
contemporaneo, egli ha spaziato rivelando idee conservatrici e audacemente
innovatrici, larghezza di vedute unita a
fermezza di principi qualità queste che
legano al suo nome una larga schiera
^ di ammiratori in tutte i-campi confessionali e che suscitarono un vivo plauso
nel mondo degli studiosi quando, or
, non è molto, egli pubblicò uno studio
^ nella « Coltura contórùporanea l’di JÌqÌ*
ma, estrinsecazione magnifica di pensiero profondo e di genialità di concezioni, nonché di una intuizione e di un
sentimento religioso altamente spirituali.
« D’uditorio sempre più affascinato,
sempre più numeroso, coronò di applausi
e di commenti entusiastici ogni conferenza ».
ORSARA DI PUGDIA. Da Conférence du 5““ District s’ouvrira, D. V.x
dans cette localité, le 16 juin, par une
prédication du pasteur Ernesto Comba
de Rome.
PRADY. D’assemblèe électorale, présidée par M. H. Garrou, a, par 58 voix
sur 60, nommé M. Pascal comme son
pasteur titulaire.
RIO MARINA. Convegno e conferenze evangeliche. Nei giorni 2, 3, 4 del
corrente mese, ha avuto luogo un Convegno dei ministri evangelici delle chiese
della Toscana, per solennizzare il 1°
cinquantenario della fondazione di questa chiesa cristiana evangelica valdese.
Dunedl 2 corr., dill’egregio sig. Duigi
Rostagno, ministro evangelico, ebbe
luogo nel tempio il discorso inaugurale,
al quale assisteva numeroso pubblico.
Martedì 3, il ministro locale sig. GioT
vanni Rochat, fece il servizio di rendimento di grazie, pronunziando un
scorso ispirato a sentimenti di fede evangelica e di schietto patriottismo. Da
folla intervenuta, a stento trattenne
l’applauso ben meritato, rallegrandosi
dopo con l’egregio pastore.
Alla sera, il prof. Giovanni Rostagno
di Firenze tenne una dotta e profonda
conferenza, destando nel numeroso
pubblico vivissima simpatia tanto per | ?
la sostanzà” della smagllaiitè orazióne,
guanto per la forma veramente ottima.
Ultimo a parlare fu il dott. Ì®;'Meynier, pastore evangelico di Pisa. Il dotto
professore trattò il tema: La questione
sociale. ' / Î. i J ^ : n '
Il prof. Méÿnier parlò ascoitatis'simo
per un’ora ed alla fine fuj,vivamente
complimentato dai colleghi e dal numeroso pubblico che assistè religiosamente | alla tfcónferenza.; ¿NellOi stesso
giorno ebbe luogo, nel tempio evangelico, la distribuzione dei premi agli
alunni delle scuole valdesi.
Anche questa funzione si svolse semplicemente alla presenza dei ministri
evangelici, ed ai genitori dei numerosi
alunni inscritti nelle scuole^evangeliche.
-Nel ihiglior modo non si poteva festeggiare il cinquantenario della chiesa valdese.. Notai, tra gli intervenuti, il ministro locale sig. Giovanni Rochat e la sua
pia signora, il ministro evangelico di
Siena sig. Petrai, il prof. Rocchi di Firenze, il dott. Grilli di Divorno, il sig.
Robutti, Tex-frate sig. Mingardi, il sig.
Ahgeio Peranzoni, il sig. Vezzosi di Firenze, gli insegnanti di queste scuole
valdesi, sig.ne Ricci, Cignoni, Nanni,
Vinciguerra ed il maestro sig. Giovanni
Eynard. Intervenne pure il sig. Giovanni Cignoni, il quale gentilmente offri il proprio vaporetto Bis ai signori
ministri evangelici intervenuti al Convegno. Da simpatica festa lasciò in tutti
gli intervenuti e nella cittadinanza di
Rio Marina, un dolce ricordo. Sono rimasti fra noi, ospiti graditi, il prof. Rocchi e l’ex-frate Mingardi. Quest’ultimo
parlerà nel tempio evangelico domenica
ptossimà. '
(Daìià Tribuna dì Roma, g Giugno 1913).
RODORET, Dimanche prochain, 15
courant, à l’issue du culte principal, M.^
le prof. Attilio J alla parlera de VEcolà.
Noma/e qu’on.sè ipropose.d’instituer à
Torte Pellice. , Nous .espérons qu'un pU'^
blic nombreux voudra démontier, pat
iSa présence, son intérêt pour une uusSi
bonne cause, * :
SAÏNT-GERMAIN, Fête du chant. Da
fête du chant pour le V^l Pérouse, iqui
avait dû être renvoyée à cause du mauvais temps, a eu lieu jeudi dernier 5 juin
présidée par M. le pasteur J. Bonnet.
De temps, sans être toutàfait mauvais
ne nous a pas favorisés, et la partie en
plein air a été perdue cette année aussi.
Da saison avancée et le manque de public n'ont pas contribué à la réussite de
la fête, niais c'êsf la bonne volonté des
enfants qui y a contribué. Ils ne sont
pas venus très nombreux, mais ils ont
chanté de tou^ leur cœur. Des chants
proposés par la Commission ont été
chantés ensemble et ensuite chaque
école a chanté les siens. Cette année
c'est l’école du dimanche de Saint-Germain qui s’est distinguée. Des chants
ont alterné avec les allocutions des pas- '
teurs qui ont été écoutées avec beaucoup d’attention. A la fin, un chœur,
composé de tous les pasteurs, régents,
moniteurs et monitrices présents, a entretenu les enfants jusqu’à l’arrivée des
brioches.
; — Nous remercions vivement M.me
G, D., qui nous a fait tenir frs. 10, M.me
^ Bertàlot, frs. 5 et M.me Cocito Turin,
frs. 20, pour VAsile des Vieillards.
I SAINT-JEAN. Un autre deüil vient
de frapper notre Paroisse dans la personne de M. Jean PierrePeyrot, institu- ’
teur, décédé le 2 juin, à l’âge de 62 ans.
„.■ il fut dans sa longue carrière au service du Maître un ouvrier fidèle, zélé,
^tiavaiüant dans la simpUcité ffl:e sou^
cœur de croyant avec un dévouement
exemplaire. ,, ..
sation, .en occupant différents postes,
pendant i’ejsp^q^ie ii?..,ans.
.. Appelé.£nsuite,par.Éi;.confiance-de
son
rége
Sain^Jean, U s’y- dnstingua' par son en
au8^^^|[ue
dans la charge de régent paroissial qu’il
remplit avec un amour et un zele peu
comiquns.j _ ,
Jq§gu'à ce qu^i après un service de
16 açipées environ, il fut atteint d’un
mal mystérieux qui, minant lentement
son organisme, fit de lui un invalide du
corpg,^t,de la pensée, objet d’une vive
et domomreusè sj^pàthié de la part de
|ous^l|® pombreùx,amip|
Da’aéKVrâticé êèt véâue le 2 juin,
aprè^^és années de souffrance: notre
ami repóse ’maintenant , et son esprit,
dégagi de son vêtement de faiblesse
et de douleur, s’épanouit auprès du
Père céleste en une vie d’activité et de
bonheur étemels.
Qiig^qetie pensée'puisse consoler et
soula^gf s§ qhère farqille. éprouvée : que
le Dieu “d’ambur qui a~sóutenu et fortifié rj^je A«ur ACme Fanny Guigou,
dans, son long et pénible ministère des
soins affectueux auprès dei, son, époux,
la soutienne et fortifie dans sa triste so-,
litude ét protège ses enfants disséminés
au loin de sa bonté ïpatérnelle ! /
Nqus leur renouvelons à tous, aveçî
l’expression de notre reconnaissance
envers le souvenir de leur bien-aimé,
celle de notre affection et de notre sympathie fraternelle^
De service était présidé à la maison
mortuaire par le pasteur de la Paroisse, ^ devant un public nombreux, dans lequel le corps enseignanfeftaitlargemeinfe
représenté, _ : -, 4 : .r ,
J Au cimetière, M. le président de la
; Société Pédagogique Vat|doise,, M, JÇ
Ri voir, exprimait au nom' de ses colï lègues un téinoigi^? I’áfféctíónl au
souvenir du défunt et sa cordiale sympatMe à la famille êprouvée;-'’‘'' ''' j:‘B‘
SCÇrOLA NOI^MAtfc^
Eé Président du Comité remercie'
vivement MM; les pasteurs des Yallées
dedeur promesse de préparer une Diste
des Yaudois se trouvant à l’étranger,
.avec noms et adresses; et les prie dé
lui expédier au plus tôt les Distes
promises à Turin (Corso Vittorio Emanuele, 44), ^
f DISTA DI SOTTOSCRIZIONÊ.^']
PaXoisse de Saint-Jean:
Quartier des Blonats (Collecteurs MJle Id¿i5
canton et M. E. Bellion). — M. et HXjtnt, rJ.
bet-Cougn, frs. 10 — M. et M.me J. B. Cmigii,
50 -t D. Albarin, i — A. Albarin, 1 — Ca•-tberilie Malan-Malanot, 5 ^— J, P. Peyrot,
facteür, 2 —A. Malan, 2 —Eynard-Prochet,
I Famille Girardon, 2 — H. Revel, i_____
Sasanne Voile veuve Bastie, 5 — André Turin, 2 — D. Costabel, 5 —■ Philippe Canton,
ÍOGeom. A. Albarin, 10 — M.me veuve
C. Albarin, 100 —• Famille Malan-Muston,
— M.lle S. Robert et sœur, 10 — M.me
y,' Monnet, 5. * Total frs. 232,
V Quartier des Nazerots (Collectètùra M.Îlë':
Dottg.’MM. Y. MorgUa et A. Gay).*—-M. et '
MJle Vincent et Emflia Morglia, frs.’20_
Fi|tro Chauvle, 2 —^ David Mourglia, 5 _
ÿ;|iy Benech et famille, 5 — JeanFrache,
ï*|— Auguste Pasquet, 15 — Jean Turin, 5
-^JM. Gonin, horloger, 33— M.me veuve
jèinne Pasquet, 0,50-^Francesco Reynaud,
1 M.me veuve Micol-Volla, 5 —Mathièul^an, 2 — Clémentine Gay, 6 — P<atiline
^foire, 0,50 — Jacques Durand, i AA m!
et M.me Martinelli; 20 — F. F., i — Rosine
^b^rin, 10 —“ M.lles Dina et Olga Biolley, 5
Paid Gay, 2 — Francesco Fraschia, segre,:tario, i3P — Emüio: Jalla, 4 — David Allfe,
20 — J- A., 0,50 — M. Charles Voila, 50 —
Payitjv 20. Total frs. 240.
‘ Quartier dès A irais (Cóllecteti^lt.mMìayJuott èt
frs. 50 — Géom. Ayassôt, 30 —RoatÉtE^—
J; Malanot, 10—M, Voila let fiUé. ro "^ J.
Tourn, 30'— Dina Malanpb ^^ -y Clémantine
Malanot, i — A. MaÎanot, père, 0,^0— J,.
Bërtâlbt"T—Càffiériné Fàìegrìn, ï — Dui
gia Godino. 5 — B. Drmli^ ip’-p Ayondet,
0,50 —"À. Boùnons, 2 veuve ÌBoùnous, i
— Antonié'iBe^. I dli'Gtido Vola. 5 —
Fanny Malan, 5 —.¿T. C., 2 — A. Z., r —G.
_ Vautrayers, 4,-f« P^lo Rolpi^ 0,59, -7- C.
Malan Agnese, 100 — E. Vola, 5—MàlanotRisch,i4ri-M,
5 — Marie Revd.
lo Archetti,
%’'4- _
er, 2 — J.
Malanot, 2 — P. Martinat, 5 — D. Bertin, 5.
' Total frs.-370,50.
Quartier des Jalta (Collecteur M. D. Jalla).
— P. Boër, 3 —M.me. Cayallero, 3 — Alessio Costabel, 5 — Oscar Couepurde, 10 —
Paul Frache, 2 — J. Gay, 10 ^— H. Gaydou,
5 —^ B.-G0SS, 1,50—'Alexis Jaüa,- -5 —-Auguste J alla, 3 — C. J alla, 3 — Sœurs du Refuge, 6 ^ I. (gaydou, 5Frère# Revel, 40.
'' ® ’ 'Total iis. 101,50.
Quartier des Peyrots (CpUjBcteurs ;^.lle P.
Peyrot et M. A. Coisson). — M. Bonnet, frs. 5
— A. Bonnet, 5 ^ Pauline; Eeyrot, 10 —
Clém. Bonnet, 5 -7^ A. Coïsspn, 4 — Mpxthe
Bounous veuve Gàÿdou, 0,50 Doûîsé Malan, 2 — J. Mûris, I H. Andréon, 1E.
Bertin, 0,50 Deodatp j|lbatip,, ï ,— D.
Bertin, i —^ HiMeyuâer, i — B. Bôùlard, i
— E. Buffa, i .TO P. Benech, 0,50 «™.,P....Bertin, 3 — Adèle et Catherine.Enffa,.t3 F.
Bertin, i — Buffa (Villa), i — F. Dong, | —
P. Jourdan, i — D. Malan, i — J. Pellénc,
I, 50 — Jenny Chauvie, 0,50 — P. Benec^, 5
— D. Benech, 2 --J,Constantin, i —Joi^ph
Dong, 5 — Emine Dong, 5. Total frs. 73Î50.
Quartier des Làntarets (Collecteur M| D.
Revel). —. Veuve D. Malan-Dantaret, ancienne élève de l'Ecole Normale frs. loé—■
Chauvie-Malan 5 — J. Bradley 5 — M|rie
Besson, 4 -— D. Boulard, 4 ^— P. Fenoufi, 5
—ri H. Rivoira et îamiüe, 3 — E. FavouÈ 2
— J. Revel feu Jean, 5 — F. Gönnet, i|—
J. Beux, Il Ai Génrèi 3 — J. Pons, i -#• J;
D. J alla, 3 +— JReveb ^ F- Bonnei| de
Pierre, 3 — G. F., z^J.Rert — Fnusan, 2 — D. Bonnet, 2 -- F. Roman, 4—
kPl i Bonnet, 4 C. Éàdàn- *à';;5o. • • |
riliiivp A ijfi ■ ;;ji-;iTâtal frs. 162^0.
Quartier de-la Car/«ra (GéÔecleur M.|A.
Rivoire) ..Charles Revel, frs. 100 — E. Bastie.
i,go — H. Dong, 10 — M. Bellion, 3 —ID.
etjamîlle, 4IF. Bertin, i —.A. Pasquet, 2 — C. Caffa^l,
Rivoira, i Frères Coïsson Abel, 3.
Quartier du W'&nU Saint-Jean ^ollècteurs
.¿M-dp Bastie et M.^D, Malan). —7 Bs VPla, 5 —
J. Rostagnol, 4 — D. Besson, 5 — J. M. Tivàn-BÔër, 5 — E.' AÜio, 2 —’F. Benech, 2 —
Dydie Benech et famille, io G.'Malan, r
— Famille Pavarin, 1,50 —7 D. Hugon (Bibiana), 3 — p; Vilett, i — yinve D. Gaydou, 4 7-î,Ç. Fenouü, 2 — C. Bastie, 4,50
Total frs. 50.
Quartier desilD^m fCoÜect'eur M. E.
§t^): —e P. BPnneC b,40 —Etieane Revel,
40 Fastre, i —-M. Stailé-Rijtnqui, 1,50
— S. Stallé, 1,50 — M. Peyrerf'iêji®amille, 5
" D'. Arnoul; H. — E.
Staîié, 2. ' ... 'Tp^^r 52.90.
'i Quartier des Vignes (CpUecte«»3^.11e PaVarin). —J. Oossi i — C. Mour^^ 9 — D
Rivoira, 2 —- B. Freymond, 2 RvGpvean,
r — N. N., I —- E. Rivoir, 2 rA’j.iFavarin,
(ôi^avella), r — J.'Pavarin (Vigne), 2 —
Des'élèverde l’école, r'-if-'D. Pavarin, 10 —.
ÌB, Fries Gaen, 2. Total, frs. 27
Total neuvième'liste frs. 1.444,90
Total listes précédentes frs. 51*717,90
TOTAD GâNÊRAD tim. 53,162,80
■■~»é8Ì!i.. ¿r. iiiGifir
F^IÈRRE QIRÂlfil
remercie vivement les ntimb^euses pe r^ sonnes .qui lui ont démontré leur symipathie, de différenteà tn^èiesl dans
la douloureuse circonstance du départ
pour la patrie céleste de son chef
bien-aimé. ''
- J- 'WW .vçphfbùaiîf
Aooadta Aiptna, 11 Juin 1913.
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SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
Barge . . s.'p^xtSL Lunedì, Martedì, Giovedì e Domenica.
» Martedì, Sabato e Domenica.
Mercoledì. Venerdì, Sabato e Domenica.
Mercoledì e Domenica.
Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour .
Torre Pellice
Perosa Argentina
Bricherasìo . .
Presso le suindicate Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OlO, con un massimo credito di L. 10.000
ed un disponibile giornaliero di L. 500
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori'
a L. 5000, all’interesse del 3,50 0|0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèqnes), pagabili alla Sede
Centrale.
Servigio Cassette di Risparmio a domicilio', tali cassette vengono distribuite gratuitamènte
dalla Cassa a chiunque possieda già un libretto di risparmio nominativo o al portatore
con un credito di L. 3.
Limitatamente alle Sedi di BARGE, TORRE PELLICE e BRIGRERASIO :
Emissione dt libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OiO, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500La Sede di Barge funziona anche da Esattoria del Comune stesso.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come conia««* i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d*iscrizione alla Cassa Naziùn%le di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa. ... . n:.' i
Si accettano dornàndè pev essere trasniesse alla Sede Centrale per quanto riguardano:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 b[0, nelle Sedi ohe non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
* Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.*
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. __________________
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente /« Direttore generale
G. Ferrerò di CambiEmo. Franco Franchi.
VOLETE LA SALUTE ? %.
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fisportadone in tntào U mondo,
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cc W
UJ (j
Con questo preparato s! dà alla capigliatura
un'arricciatura per^stente, impartendo pure ai
capelli morbidezza e lustro. Si vende in flaconi
da L. 1,23, più cent. 80 per la sp^izione. Tre
flaconi L. 4, franchi di porto.
EBINA-IVIIGONE
Serve a eonser* |
vare alla carnagione ed alla pelle la bianchezza e la morbidezza
proprie della gioventù. Con essa si combattono
i rossori, le lentiggini e si toglie Tabbronzatura
prodotta dai bagni di mare o dal sole. Si vende
in fiale con elegante astuccio a L. 3, più L, 0,80
pel pacco postale. Tre fiale L. 9, franche di porto.
CREMA FLORiS-MiGONE
profumo, conserva ed accresce la bellezza del colorito naturale, nonché la freschezza e l'elasticità epidermica. Un vasetto in elegante astuccio costa L. 1,50, più cent. 25 per i’affraitcazione. Tre vasetti L. 5,—, franchi di porto.
POLVERE GRASSA-MIGONE
Raggiunge perfettamente lo scopo di abbellire il colorito della carnagione essendo |
assai aderente alia pelle, mentre riesce affatto inoffensiva. Costa L. 1,50 la scatolsj I
più cent. 25 per i'aflffancazioDe. Tre scatolt |
L. 5, franche di porto.
PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONE DEI DENTI
ODONT-MIGONE
È un preparato in ELISIR, in i
POLVERE ed in CREMA, che ha I
la proprietà di conservare i denti i
bianchi e sani. Esso dà un profumo 1
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