1
Cinqiiante>'haitième année.
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to Février iç*?
N» 6
g
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
.«ËMENTi
V<allées Vaudoises ......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Btranger.......................... . . ,
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Upis d'Amérique .................
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phii. IV, 8).
L’Espérance éu Chrétien.
Nous n’avons point ici-bas
de cité permanente, mais nous
cherchons celle qui estàvenîr».
Hébreux XIII, 14.
Quelle belle parole! Comme elle exprime d’une manière frappante le néant
des espérances humaines et la stabilité
des seules espérances chrétiennes! Nous
n’avons point ici-bas de cité permanente.
On ne le croit pas à vingt ans, on ne le
croit guère tant qu’on est heureux; mais
à mesure que l’on voit se transformer,
décliner, dépérir et périr les institutions
:et les personnes auxquelles on était le
plus attaché ; lorsqu’on bataille chaque
jour avec les difficultés, les misères et
les tentations de la vie; lorsqu’on est
obligé de reconnaître que soi-même on
décline et que, comme le flambeau, l’on
"né donne un peu de lumière qu’à la condition de se consumer; quand on doit
s’écrier avec le poète: «je sais ce que la
terre engloutit d’espérances », — alors
l’on en vient à dire: C’est bien vrai, nous
^’avons ici-bas, ni dans la société, ni dans
la patrie, ni dans l’Eglise, ni dans les
joies de la famille elle-mêmes, rien de
permanent, rien à quoi notre cœur puisse
s’attacher pour en vivre.
Eh bien ! lecteurs, c’est au milieu de
cette vanité des vanités, que l’Evangile
nous crie: « Cherchez la cité, c’est-à-dire
la patrie qui est à venir », et que tous
les croyants peuvent répondre: « Nous
•fa cherchons, nous la cherchons ».
î Mais, dira-t-on, cette espérance est-elle
bien certaine? Oui, car elle repose sur
irois bases que les hommes n’ont pas
établies.
La première, une parole divine, celle
de Jésus-Christ: «Si cela n’était pas»
[?- s’il n’y avait pas derrière ces deux
_^i^oilés une maison paternelle et dans
y^tte maison assez de demeures pour que
thacuft de vous puisse avoir la sienne —
moi, qui ne vous ai jamais menti, « je
vous l’aurais dit ».
La seconde, un fait divin: la résurrection du Seigneur Jésus. Cette victoire absolue du Fils de Dieu sur la mort physique et morale n’est pas la sienne seuilement, mais celle de toutes les âmes
Unies à Lui par une foi vivante. « Dieu
mous a fait renaître, par la résurrection
de Jésus-Christ d’entre les morts, à l’esiférance vivante de posséder l’héritage...».
. La,troisième enfin, un témoignage divin : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit
verse, comme le dit l’Apôtre, l’amour de
Dieu dans nos cœurs, et par l’assurance
'9u’il nous donne que la mort elle-même
ne saurait nous séparer de l’amour dont
nous avons été les objets, et ouvre devant nous le champ infini d’une espélance immortelle.
■•^Heureux ceux qui croient à cette patrie d’au-delà ! Plus heureux encore ceux
|jüi la cherchent ! La cherchez-vous, mon
'‘¡Irère? Ah! cherchons-ia ! cherchons-la
||ar nos pensées, nos désirs et nos aspi>jferions, car le ciel n’est que pour ceux
Jüi y pensent et qui y pensent toujours.
^herchons-Ia en demeurant dans l’amour
jfe Jésu.s-Christ, car il n’y a de salut,
fartant d’espérance, qu’en Lui! Cher
chons-la par une vie d’obéissance, car il
faut se préparer, par l’obéissance dans
la lutte, à cette vie dont le caractère distinctif est l’obéissance sans lutte. Alors
quand nous verrons toutes choses autour
de nous et en nous-mêmes « se corrompre, se souiller, se flétrir ; quand notre
cœur serait tenté de se troubler ; quand
l’aigreur, l’amertume, le désespoir menacent de nous envahir, nous entendrons
une voix plus forte que toutes les voix
terrestres ensemble, répéter à nos oreilles
ce mot précieux : « Espère! ».
Espère, toi qui ne connais guère en ce
monde que des privations et des désenchantements: tu es « l’héritier de Dieu ».
Espère ! Espère !
Espère, toi qui pleures la perte, ancienne ou récente, de quelque vie à laquelle la tienne était étroitement liée :
« Dieu essuiera toute larme de nos yeux ».
Espère ! Espère !
Espère, toi qui gémis^ sous le poids
d’infirmités corporelles qui abattent ton
âme et paralysent,ton activité; « Le Seigneur Jésus-Christ transformera notre
corps vil pour le rendre conforme à son
corps glorieux*». Espère! Espère!
Espère, toi qui dois mourir — et c’est
nous-mêmes, mon frère, ma sœur! —
«Jésus-Christ a mis en évidence la vie
et l’immortalité par l’Evangile... Quiconque vit et croit en Lui ne mourra point
pour toujours». Espère! Espère!
Barth. Soulier.
n’ij BVaii pa^ eu
le déeret d’Emancipaiionl
Si Charles-Albert n’avait pas signé le
décret d’Emancipation, les Vaudois seraient encore parqués dans leurs Vallées,
trop étroites pour nourrir une population
se développant normalement;
leurs enfants pourraient leur être enlevés légalement, sous prétexte, qu’ils
auraient manifesté le désir de devenir
catholiques ;
ils ne pourraient posséder de biensfonds ni à Turin, ni à Pignerol, ni même
à Luserne, S. Second, la' Pérouse et dans
leurs territoires;
ils ne pourraient tenir une maison de
commerce, hors des Vallées, qu’en mettant à leur tête, au moins nominalement,
une personne professant la religion dominante ;
ils devraient chômer les nombreux
jours de fêtes du calendrier romain, sous
peine d’être frappés d’amendes énormes,
pouvant aller jusqu’à la confiscation du
terrain où on aurait été surpris travaillant;
les Vaudois de la Tour ne pourraient
avoir aucun lieu de culte ni d’école en
aval du Billon. Le quartier de la Ville
aurait un asile d’enfance, mais à la
condition de ne pas chanter, pour ne
pas offenser les oreilles orthodoxes des
voisins ;
les jeunes gens seraient exclus des
études universitaires, de lettres, descien-,
ces, de médecine, de droit, ils ne pourraient aspirer qu’à un nombre limité de
places, comme notaires, géomètres, phlébotomes ;
ceux qui se destineraient au S. Minis
tère devraient se rendre au-delà des Alpes
potir faire leurs études de théologie;
én ne pourrait rien imprimer en Piémept, ni recevoir aucun imprimé de
l’étranger sans l’approbation de l’évêque
de^ Pignerol ;
aucun militaire vaudois ne pourrait dépasser fe grade de sous-qiîicier ;
chacun devrait se découvrir au passage
de l’hostie, et les militaires armés présenter les armes;
tout mariage mixte devrait amener la
catholisation de la partie vaudoise ; peu
importerait la conviction ni la conscience;
aucun synode ne pourrait s’assembler
sans la présence d’un commissaire royal,
ni traiter aucun sujet qui n’eût été préalablement communiqué à l’autorité, ni
admettre la présence d’étrangers aux
séances ;
aucun évangélique, vaudois ou étranger, qui mourrait en Piémont, fût-il même un ambassadeur, ne trouverait aucune
sépulture hors des Vallées Vaudoises;
les conseils communaux devraient être
composés en majorité de catholiques,
mè ne là où ceux-ci ne seraient qu’un
tout petit nombre.
On pourrait prolonger cette liste, pièces et exemples en mains ; ma mi par
che basti pour justifier la fidélité reconnaissante avec laquelle, après 74 ans, nos
populations célèbrent le 17 février.
Nous dirons plus. Cette date devrait
être fêtée par tous les évangéliques d’Italie, nationaux et étrangers, car c’est la
liberté acquise en 1848 que les Vaudois
ont fait appliquer successivement dans
toutes les provinces de la péninsule, à
mesure que les conquêtes ou les plébiscites les annexaient au Piémont. Ce sont
les pasteurs Turin, Ribet, Bonnet, Appia,
Comba qui, en obligeant les autorités à
faire respecter la liberté religieuse, l’ont
établie en Lombardie, en Toscane, en
Ombrie, à Naples, à Paierme, à Venise.
C’est la fermeté d’Auguste Caffarel —
qui a passé de la prison à l’hôpital militaire où il est mort, plutôt que de s’agenouiller devant l’hostie, — qui a provoqué l’abolition de cette obligation intolérante. En l’an de grâce 1921, un soldat
protestant a encore été emprisonné en
Espagne pour un cas tout semblable. Au
reste, on peut bien dire qu?, sans l’Emancipation et la présence des Vaudois en
Italie, notre pays n’aurait pas aujourd’hui
un régime plus libéral que l’Espagne et
que celui que le P. P. I. rêve de rétablir
s’il revenait au pouvoir, quod Deiis
avertal !
Nous dirons même que tout Italien libéral peut faire remonter à l’édit d’Emancipation telle liberté dont il jouit sans se
douter qu’elle n’existait pour personne
en 1848; ainsi celles qui regardent les
prescriptions de faire maigre, le biglietto
pasqaale, les livres prohibés, à commencer par la Bible, et, en général, tout ce
qui regarde la liberté de pensée et de
conscience.
Apprécions nos libertés, veillons sur
elles et apprenons à les défendre, car
leurs ennemis ne désarment pas et le
danger est toujours là, avec la différence
que, ne pouvant plus présenter la pointe
d’une épée, l’adversaire essaie de pénétrer par la porte dorée dans le sanctuaire
des consciences. J. J.
Per la Società di Storia Valdesii.
.Nella ricorrenza della propria Festa
deH’Emancipazione Valdese, pregiomi ricordare ai signori Pastori ed Evangelisti
il seguente atto deH’ultinio Sinodo :
« Il Sinodo, visto lo scopo della Società
di Storia Valdese, che è quello di appurare
e divulgare la Storia della nostra Chiesa
e del nostro popolo, e considerata l’impossibilità in cui essa si trova di esplicare
utilmente tutta la sua attività xoi propri
mezzi del tutto inadeguati allo scopo,
invita i Concistori e i Consigli di Chiesa
di tutte le Chiese Valdesi a fare una colletta speciale, a suo favore, nella ricorrenza
del 17 Febbraio, commemorandosi il gran
fatto storico della nostra Emancipazione ».
L’invito del Sinodo non richiede commento.
Mi lusingo che sarà accolto lietamente
da tutte le nostre Chiese le quali terranno
a dare un pegno tangibile del proprio
interessamento aH’opera storica' che da
tanti anni conduce quella benemerita
Società.
Inviare direttamente le collette al Presidente della Società di Storia Valdese in
Torre Pellice, prof. D. Jahier.
Torre Pellice, 7 Febbraio 1922.
Il Moderatore B. LÉCER.
ISTITUTI OSriTftLIERl ViLDESI.
Abbiamo, più qua, più là, afferrato il formarsi
in mezzo al pubblico, di una singolare quanto
pericolosa leggenda. Si dice: La recente Fiera
di Beneficenza ha dato risultati cosi lusinghieri
da mettere, per lungo tempo se non addiriltura
per sempre, i nostri Istituti di Beneficenza al
riparo di ogni bisogno.
È vero; la campagna di collette, che abbiamo
intitolata Fiera di Beneficenza, ha dato la bella,
insperata somma di L. 40.000 e l’animo nostro
ha vibrato di viva riconoscenza verso quanti
hanno, in qualsiasi maniera, concorso a cosi felici risultati.
Se non che, sorprese di altro genere sono
venute di poi che han tolto assai del loro valore alle L. 40.000, per tal modo raccolte. ^
I tre nostri Istituti ufficiali: Ospedale, Rifugio,
Orfanotrofio, possiedono, in complesso, una entrata ordinaria, stabile, di L. 62.000 e la spesa
annua ha raggiunto le L. 215.000! — Chi si
meravigliasse di tale balzo, rifletta, oltre che al
generale rincaro delia vita, aH’avvenuto aumento
del prezzo del pane, proprio col principio dell’Esercizio 1921. — Ora il pane è alimento di
primissima importanza al Rifugio e all’Orfanotrofio.
Lo sbilancio è adunque di L. 153.000 annue.
Deduciamo pure L. 33.000 che ci sforzeremo di
ricavare dall’aumenfata diaria di integrazione e
dalle pensioni di ammalati. Sono sempre lire
120.000 annue che dobbiamo trovare a mezzo
di collette, coi doni vostri, o Amici.
Un altro gravame ci incoglie di questi giorni
a motivo dell’elevato cambio colla Svizzera,
per la domanda di immediato regolamento di
conti che ci fa il Comitato di S. Loup.
Sono altre 19.600 lire che dobbiamo versare
in più ed airinfuori dei bilanci. Che importanza
possono avere ancora, in simili frangenti, le
L. 40.000, raccolte una volta tanto, di cui abbiarn detto più su?
Ahi no, i nostri Istituti non sono al riparo!
sono allo scoperto, allo scopertissimo. E ci
costituiremmo colpevoli di lesa Beneficenza se
non mandassimo il grido d’allarihe. Verremmo
meno alla fiducia in noi riposta dalla Chiesa,
Se la soluzione dovesse dipendere da meriti
nostri, da nostra^&bilità, dispereremmo. — Per
fortuna essa dipende dalla vivente vostra cristiana carità, o Amici Valdesi e non Valdesi
delle Opere nostre; essa dipende dalla intensa
attraziorre che sugli animi esercita il divin fiore
della Beneficenza. Perciò speriamo.
Basta che abbiamo esposta la vera situazione,
segnalato l’urgente bisogno ; il resto verrà per
virtù vostra, o fedeli Amici dei nostri Istituti.
Torre Pellice, 2 Febbraio 1922.
Per la Commissione G. Ribet.
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Lettre d’Amérique. ï
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Ces lignes ont pour b^t de faire eonnar
tre aux lecte'urs de l’Echo trois geftts é\^
nements dans ma tournée de collecteur.
Le pranier se réfère à l’inauguration
cPune magnifique Eglise à Détroit pour
l’usage des Italiens qui ont comme pasteur
le chev. Buggelli. Tous les big men presbyf;ériens étaient là, c’est-à-dire le Modérateur de la general assembly, le Secrétaire
général de la New Era, le Secrétaire général du Foreign Board, celui du Home
Mission Board, et les Pasteurs de la ville
les plus en vue. Ces Messieurs ont voulu,
coûte que coûte, me laisser la parole en
premier lieu, et 'j’ai fait un appel à mes
compatriotes, en terminant par un remerciement en anglais à l’adresse des Américains, et cela au nom de l’Eglise Vaudoise
qui s’intéresse à l’évangélisation des Italiens. Que Dieu bénisse cette œuvre ^de
Détroit, où il y a 50.000 Italiens.
Le second événement est la réunion de
l’annuel meeting of the Federal Council of
the Churches of Christ, qui s’est réuni à
Chicago. Il y a eu full meeting, et en trois
jours on a fait une grande besogne. Les
Comités jouent un grand rôle et font épargner un temps précieux. Nous étions trois
délégués étrangers; un Japonais, un Chinois et un Vaudois. Mon discours, qui a
duré vingt minutes, a été écouté avec la
plus vive attention, et toutes les Eglises
d’Amérique, par leurs représentants, ont
pu se faire une idée de notre œuvre.
Le troisième événement a été un séjour
de 15 jours à Valdese, où j’ai passé mes
fêtes de Noël et de Nouvel-An, en prêchant
à l’occasion de ces deux fêtes.
Ce que j’ai trouvé à Valdese est une
transformation miraculeuse, et je n’oublierai jamais l’accueil de ces chers frères qui
ont tout fait pour me témoigner de la reconnaissance et de l’afiection. Nos Vaudois
jouissent d’une belle renommée et se font
honneur, soit comme farmers, soit comme
industriels. Il y a à Valdese cinq fabriques
qui travaillent et qui sont ïine véritable
source de bien-être. Les frères Garrou, Ribet. Clot et Martinat ont mis la main à
l’œuvre d’une manière admirable.
M. Pons est chargé d’écrire pour indiquer les résultats de la collecte et de la
souscription, aussi je garde le silence pour
laisser la surprise aux lecteurs.
Que Dieu bénisse nos frères de Valdese,
desquels je me propose de parler, D. V.,
lors de mon retour en Italie.
Votre aSectionné C. A. Tron.
CORRESPONDANCE.
Lugano, 22 Janvier 1922.
Sursum corda! Au milieu des tristesses
présentes, vis-à-vis des ennemis de l’Evangile: l’incrédulité des masses social-communistes, les progrès du papisme et les triomphes ecclésiastico-politiques du Vatican,
nous sommes heureux de constater par la
lecture de différents journaux' religieux,
suisses ou allemands, qu’un réveil religieux
se prononce au sein du Protestantisme.
Chez les Théologiens, la personne de Jésus-Christ a reconduis plus que jamais l’intérêt de tous les véritables chercheurs de
la vérité. Les théories de la négation, depuis la fameuse Vie de Jésus de D. F.
Strauss, jusqu’au livre du docteur Drews
qui veut prouver que Jésus n’a jamais
existé, sont tombées dans le plus profond
discrédit, et la théorie de Delitzsch, dans
Bibel S Babel, leur tient compagnie. Les
élections des députés aux différents Synodes chargés de réorganiser les Eglises nationales, désormais séparées de l’Etat, ont
donné une forte majorité au parti appelé
« positif », c’est-à-dire qui affirme, comme
nous, que Jésus est né da la vierge Marie
et qu’il est réellement ressuscité. Le discrédit que le rationalisme a essayé de jeter
sur l’Ancien Testament, cède peu à peu la
place à la conception que la Religion d’Israël est le produit de la Révélation de
Dieu qui, malgré les points qui nous sont
encore obscjirs, n’en est pas moins Tacheminement, la préparatimi à la parfaite ré
vél^fion ^regrésent^ par J(|B,us-Christ, lie
FilSi Uniqm de D|èpr,
Li(t(5 oljsefvationsk faites cm dernières a|^
née», prouvent que les jeunes gens qui se
destinent^ la théologie, sachant mieux que
jamais que le ministère ■ pastoral ne peut
plus attirer ceux qui désirent faire « une
brillante carrière », ne s’intéressent plps
que médiocrement des questions de criü-’
que,, mai^, ils cherchent avant tout le Seigneur et Sauveur, dans son Evangile: Us
ont entre eux des réunions de prières, et
la D. C. S. V. {Deutsche Christliche Studenten Vereinigung - Association’ Chrétienne •
des Etudiants) travaille vaillamment à intéresser à l’étude de l’Evangile les étudiants
non encore convertis.
Là où les autorités scolaires socialistes
ont essayé de proscrire de l’enseignement
l’étude de la religion, si par-ci par-là elles
ont réussi, ont vu par contre, généralement, le peuple (ici catholiques et protestants sont d’accord) surgir comme un seul
homme et demander le maintien de l’enseignement religieux et même l’école confessionnelle. — Le« nombre des Gemeinschaften
ou communauté laïque pour l’étude de la
Bible et la prière, va en augmentant; et
si la guerre a eu des conséquences désastreuses pour la moralité et la vie de famille,
elle a aussi provoqué une forte réaction qui
s’affirme en croissant dans les sociétés contre l’alcoolisme, l’immoralité sous toutes ses
formes. Donc: Sursum corda, vexilla regis
prodeunt. La victoire sera à la vérité.
P. C.
CHRONIQUE VAUDOISE
Chroniqne du 17 Février.
L’on sait combien elle est agréée par nos
lecteurs, pat ceux-là surtout qui, de loin,
revivront en la lisant la jolie fête du pays
natal. Aussi nos colonnes lui sont-elles ouvertes toutes larges. Mais nous voudrions
éviter un inconvénient que nos lecteurs ont
certes remarqué : J inconvénient, c’est-à-dire,
de descriptions à peu près identiques de la
fête qui se passera dans toutes nos Elises
et celui de rapports trop détaillés et personnels. Voici, donc, le mot d’ordre: beaucoup
de notices sur le 17 Février, mais brèves,
où l’on glisse sur ce qui est habituel à taules l.:S Paroisses, et où l’on m.et en relief ce
qui mérite une spéciale mention. Nos rernercîments anticipés aux chers et fidèles Correspondants. La Direction.
LA TOUR. Nous avons eu, cette
dernière semaine, l’ensevelissement de deux
enfants de notre Paroisse: Arnoldo Roslan
fils de Jean Daniel, et Rose Hugon fille
de Jean.
Vendredi 3 courant nous avons accompagné à son dernier repos la dépouille mortelle de M. Jean Coïsson, père de Ivl.me
Sophie Servettaz, décédé Mêrcredi dernier.
M. Coïsson était le doyen de notre Paroisse, étant arrivé au bel âge de 92 ans,
et il laisse un bon souvenir parmi nous.
Le même jour, un cortège d’amis de La
Tour et de Saint-Jean exprimait à M.me
Henri Tron et à M. Robert Revel ses sentiments de sympathie à l’occasion de la
mort de leur mère M.me Louise Revel, décédée le 2 courant, à l’âge de 75 ans.
Que Dieu veuille consoler toutes les familles éprouvées.
— IL XVII FEBBRAIO sarà degnamente celebrato fra noi. Già Domenica prossima alla sua
commemorazione sarà dedicato il culto del mattino nel Tempio Valdese, c la sera alle ore
19%, nel locale di S. Margherita, il prof. Davide
jahier terrà una conferenza sull’argomento dell’emancipazione dei Valdesi.
— Il 17 Febbraio poi alle 12% precise, avrà
luogo il consueto pranzo famigliare, aH’Hòtel
de l’Ours. 1 biglietti per intervenire al pranzo,
al prezzo di L. 8, possono ritirarsi fino alle 12
del 15 corr., all’Hòtel de l’Ours stesso, 0 presso
uno dei membri del Comitato organizzatore,
sigg. Giov. Romano e Bart. Chauvie, anziani.
Cario Decker, prof. G. Coïsson, prof. Attilio
jalla.
— La sera, alle ore 20, nell’Aula Magna del
Collegio Valdese, avrà luogo la consueta serata
ricreativa, per iniziativa dell’A. C. D. G. Un
gruppo di dilettanti rappresenterà quattro brevi
composizioni drammatiche in un atto, due in
italiano: La Banda e II cuoco e il segretario; e
due in francese : La classe e Le crime de Moatier. La Corale Valdese, negli intermezzi, canterà alcuni scelti cori.
NEW-YORK. Cher « EcAo » ! Pour bien
finir l’année — quoique un peu en retard
8ÿ3us riésirons t’expriWqr,' par le i»oyen
df , tes cotemnes, toute notre' reconmaissanca
pow les nouvelles tqujo«rs, bien accuwllie?
nous avons reçues pûssque ïégahèrej*
ment de ta part.
N Qus te remercions pour l’espace accordé
aux nouvelles de notre petite Congrégation de New-York. Et si tu veux bien
nous permettre de dire notre façon de
penser, qui, du reste, est générale: Tâche
de nous donner les nouvelles de chaque
Paroisse des Vallées hebdomadairement !
Cela aura deux buts principaux: d’intéresser les indifférents à toi, cher Echo, et
à leur Paroisse natale; de faire du bien
réciproquement à nos Vaudois de l’étranger comme à ceux qui sont restés près du
foyer paternel.
Nous bénissons et prions Dieu pour ce
qu’il a fait par le passé et pour ce qu’il
fera pour nous tous dans l’avenir. ^
Notre Congrégation, depuis Septembre a
repris sa marche habituelle sans trop de
changements, bien que — comme tu le sais
déjà — nous soyons rentrés sous un nouveau toit, dans un des plus beaux quartiers et au centre de la ville, dans la Première Eglise Presbytérienne de New-York,
une vraie cathédrale entre la iime et la 12»®
rues, la façade donnant sur la fameuse
5*'’ avenue !
Elle est bien connue par les délégués de
notre Eglise mère, puisque son premier
pasteur, le docteur Alexander, est un vrai
ami de notre Eglise des Vallées. Et nous
pouvons dire qu’il aime les Vaudois ! D’ailleurs, c’est à cause de lui que nous avons
eu l’hospitalité là où nous espérons encore
bien des choses de la part de ce vénérable
Ami. Que Dieu le bénisse et lui accorde
encore de longues années de ministère au
milieu de nous.
- L’année n’a pas voulu s’achever
sans nous rappeler que pour quelques-uns
de nous la course terrestre était terminée.
C’est à notre chère sœur Lydie Mondon
Saletta que l’appel du Maître a été adressé
lorsque, à l’âge de 28 ans, en pleine force
et dans un des moments les plus beaux de
sa vie, après avoir mis au monde sa petite Marcelline Lydie, elle s’endormit toute
souriante dans les bras de son Sauveur.
Au mari et père Marcel Saletta et aux
parents affligés soit accordée, au milieu de
leur grande amertume, la joie dans l’espérance chrétienne.
Le 19 .Novembre 1921, les nombreux
parents et amis ont accompagné au cimetière St-Micheal L. D. les dépouilles mortelles de celle qui nous était si chère !
— Deux baptêmes ont eu lieu depuis
Septembre: le i“’, celui de Bonin Albert
François de Jean et de Marie Favio, à
l’église; et le 2™, celui d’Eveline Marie
Grill de Jean Etienne et de Adèle Marie
Meytre, chez eux. Tbon.
PARIS. Les Vaudois de Paris sont invités, comme de coutume, à se réunir à l’occasion du 17 Février. M.me Georges Appia
et M. le pasteur Louis Appia seront reconnaissant aux Pasteurs et aux^’familles vaudoises ayant des connaissances à Paris, de
leur envoyer sans retard leurs adresses ou
de les prévenir directement.
La petite fête aura lieu,*D. V., le Dimanche 19 Février, à 2 h. et demie —
2 bis, Rue Pierre Nicole (5™ arrondissement).
POMARET. (C. /.). Une séance réservée
aux jeunes filles et aux mères de la Paroisse a eu lieu Dimanche, le 22 Janvier,
à l’école du chef-lieu, pour écouter le message de M.me Lisette Tron, du Perrier.
L’auditoire nombreux et attentif, formé
de plus de 80 personnes, a suivi avec un
grand intérêt la causerie de M.me Tron,
qui, après nous avoir apporté un écho du
Congrès des Unions Chrétiennes, de Florence, a plaidé la cause de la moralité, qui
est sûrement en grande souffrance dans nos
Vallées. Il faut que nos femmes prennent
vraiment à cœur le devoir de lutter contre
tout ce qui menace la pureté, la simplicité
et la spiritualité de nos foyers vaudois,
qui, peu à peu, semblent se laisser dominer par la mondanité. Voilà un magnifique champ de travail pour nos sociétés
féminines paroissiales !
(
U» remercîmeïtt à la voix courageuse qui
noijis a apporté ce vivant message de vie!
Vous êtesi le sel de la terre n: c’est
la parole sur kq^ueUe M. B. Léger, modérateur de l’Eglise Vaudoise, nous a parlé
au tentpie le 29 Janvier, avec l’autorité
de l’expérience que notre Paroisse lui reconnaît. Les paroissiens qui remplissaient
notre grand temple étaient accourus pou?
écouter leur cher ancien, pasteur, que SIÉ
charge actuelle de modérateur a séparé (iç
son église; mais la distance ne pourra jamais affaiblir les liens qui unissent les ftdèles à celui qui a pris soin de leurs âmes
pendant un si grand nombre d’années. Le^
message que’ M. Léger nous a apporté eri
guise d’adieu avant son départ pour Rome
est resté gravé dans nos cœurs, et rien ne
pourra l’effacer. ;
Il faut que la Paroisse qui a fait le sa- ^
crifice de son vénéré pasteur pour la direction de notre Eglise devienne toujours: plus le « sel de la terre », pour montrer au
Seigneur toute sa reconnaissance pour lessj,
bienfaits qu’elle a reçus et quelle continue «
à recevoir de sa main paternelle.
— Le Pasteur de la Paroisse, M. Jules|.
Tron, a commencé une série de conférences sur l’Amérique du Sud au point de vue
chrétien. Jeudi, le 2 Février, il a parlé devant un auditoire qui pouvait à peine être
contenu dans l’école centrale du Pomaret,
sur l’œuvre d’évangélisation parmi les natifs de l’Amérique méridionale. Après avoir
rappelé les noms des premiers martyrs hu
guenots, il nous a donné un aperçu des|j
résultats actuels de l’évangélisation dans le
continent dans son ensemble et dans chaque Etat qui le compose. Tout en reconnaissant les grands bienfaits de l’évangélisation dirigée, comme elle est actuellement,
par l’élément anglo-saxon des Etats-Unis
et de l’Angleterre, l’orateur est d’avis que
l’Amérique latine ne pourra être gagnée à
l’Evangile que si les indigènes eux-même^
en seront les missionnaires et les prédica*^l
teurs: c’est pourquoi il faut regarder avec«
sympathie au projet d’une grande école;
d’évangélisateurs, entretenue par rUnioa
de toutes les églises protestantes qui sont
actuellement représentées dans l’Amérique
méridionale, et de laquelle sortiront les pas-r\
teurs et les évangélistes pour toutes le|r
églises. Le projet de cette école pratiqué
de théologie, à laquelle les colons Vaudoij:
de l’Uruguay et de l’Argentine regardent
avec empressement pour leur avenir spiri
tuel, est sur le point de se réaliser par*
l’ouverture de la première école à Montevideo.
— Décès: M. Barthélemy Maurin,
de la bourgade Rivoire, a été rappelé par «
le Seigneur, après une courte maladie. Notre sympathie à la famille affligée.
— La contribution reçue par M. le Mai
de la Commune, dont on a parlé da:
l’Echo du 13 Janvier, n’est point de L. 133
mais de L. 193, don des compatriotes d
l’Uruguay.
PR ALI. La Paroisse de Prali a ét^|
récemment frappée par deux deuils. Le 2;^
Décembre c’était l’ex-ancien Antoine Martinat ijui s’éteignait à l’Hôpital du Poma
ret. Aujourd’hui c’est Marie Martinat, fera:
me de Jacques et sœur de notre collègu
M. Antoine Rostan, qui nous a quittée
appelée par le Maître.
Nous exprimons aux familles affligées |
et surtout à notre frère Jacques Martinat^
doublement frappé dans les personnes d(|
son frère et de sa femme, notre profond||
sympathie, et implorons l’aide de Dieu pou^
les orphelins et pour tous les parents û<
ceux qui nous ont devancés dans la Patrii
céleste. G. C
ROME. Parmi les deuils qui c
récemment frappé notre Congrégation, no'
tenons à rappeler celui de la famille Bet
qui vient d’être privée de son chef, décédi
à Neuchâtel le 17 Janvier. L’avocat Et _
gard Befts était très connu et très appré#
cié dans la capitale. Il est parfois venrf
aux Vallées avec sa famille pour l’été, if
était diacre de notre église.
Une autre place vide dans les bancs
notre, temple est celle de Carlo Discepol*4
un des plus anciens membres de la Conl
3
grégation, qui a été enlevé par une attaque de grippe. Il était très assidu aux cuir
tes, et aux assemblées il prenait souvent
la patole pour donner les conseils que son
expérience chrétienne lui avait enseignés.
Aux familles affligées notre vive sympathie.
— Deux mariages bénis par le pasteur
Simeoni ont eu lieu dernièrement: celui de
l’ing. Max Eynard avec M.lle Anna Pom•poselli, le 21, et celui de M. Mario Triulzi
avec M.lle Paolina Retfkl, le 30 Janvier.
Aux jeunes époux nos meilleurs vœux.
RORÂ. Visite missionnaire. Le 29 Janvier nous avons eu le privilège de revoir
parmi nous M. A. Lageard, qui a parlé le
matin aux nombreux enfants de notre
école du Dimanche, en les intéressant vivement à l’œuvre missionnaire. Nous le
remercions aussi pour sa bonne prédication, devant une belle assemblée, ainsi que
pour l’intéressante conférence avec projections lumineuses. Le total de la collecte a
atteint le chiffre réjouissant de L. 125.
— Visite d'Eglise. Notre visite d’Eglise
a pu avoir lieu le 5 Février. Malgré le
mauvais temps et une légère épidémie d’twfiuenza, les.différents cultes qui avaient été
organisés ont été suivis par de bonnes
assemblées. Nous remercions les pasteurs
MM. L. Marauda et D. Bosio de La Tour,
pour les chaleureuses et fraternelles exhortations qu’ils nous ont adressées. L’impression de cette visite a été des plus heureuses et nous sommes convaincus qu’elle a
contribué à raffermir les fidèles et réveiller
les tièdes qui ont besoin d’être encouragés.
Que Dieu veuille agir par son Esprit pour
faire fructifier la semence que l’homme a
répandue en Son nom !
SAINT-JEAN. Notre enfance et jeunesse
se prépare avec entrain pour la célébration
du 17 Février et lutte de son mieux contre Vinfluenza envahissante. A 10 h., dans
le temple, ce sera la fête des enfants; à
S h. du soir, dans la Maison Vaudoise, la
représentation traditionnelle donnée par
notre jeunesse; à midi et demi, le dîner
commémoratif pour lequel on est prié de
s’inscrire chez M. le Percepteur (esattore),
aux Airals, ou bien au magasin de M. Frédéric Eynard, aux Blonats.
— Après une maladie de deux jours
à peine, M.me veuve Jeanne Pasquet, des
Nazerots, a été rappelée par le Maître,
Samedi dernier. Le service funèbre a eu
lieu ce J.nndi 6 courant, avec la participation d’un très nombreux public. Nous exprimons à la famille en deuil notre bien
sincère sympathie,
VILLAR. La maladie et la mort
ont parcouru la Paroisse d’une façon plutôt impressionnante ces derniers temps. En
moins de 8 jours nous pûmes quatre décès,
pi*rmi lesquels ceux des deux frères Piene
du Cougnet - Jean Daniel et Paul .—
rappelés par le Maître à la distance d’à
peine 24 lieures l’un de l’autre ! Le Pasteur se trouvant lui-même indisposé, M.
l’instituteur Long et M. le pasteur Bertalot de Bobi se sont partagé le travail.
Nous les remercions l’un et l’autre bien
vivement. — Il y a encore à l’heure actuelle un certain nombre de malades gravement atteints, pour lesquels nous formons les meilleurs vœux en les recommandant, avec ceux qui sont en deuil, à la
miséricorde divine
— Nous avons reçu de M. Grand Daniel, de Colonia Vaidense (Uruguay), vingtcinq lires pour le Refuge et trente lires
pour l’Evangélisation. En accusant réception de ces deux offrandes, nous prions
notre cher frère Grand d’agréer nos sentiments de vive reconnaissance.
Le Pasteur.
Chronique politique.
C’est bien le 2 courant, ainsi que cela
avait été précédemment annoncé, que la
Chambre se réunit pour la reprise des
travaux parlementaires. Mais cette première
séance fut brève, vu qu’on n’avait qu’à y
prendre acte de la démission du minis~
tère Bonomi. L’ex-Président du Conseil
n’a même pas tenté de faire face aux évè
nements en affrontant une bataille: il savait d’avance qu’il serait tombé, ou à propos de la commémoration du Pape, ou sur ^
la question du Banco Sconto, ou sur tel
autre projet, tel autre... prétexte. On n’en
voulait plus; les fidèles s’éclipsaient les uns
après les autres, le laissant à peu près seul
avec les « populaires qui auront dirigé
la politique italienne sous le ministère
Bonomi !
Seulement, comme cela arrive trop fréquemment chez nous, la Chambre n’ayant
pas eu l’occasion de se prononcer, il n’y a
pas d’indication suffisante pour la solution
de la crise. Ce n’est pas précisément sur
un programme particulier que M. Bonomi
est tombé: on lui reprochait sa faiblesse,
son manque d’initiative et de courage, ses
tâtonnements, mais on le savait animé de
bonnes intentions. On s’est demandé ces
jours-ci qui va recueillir sa succession, et
quelle sera la base politique du nouveau
Cabinet. En bon roi constitutionnel, S. M.
a consulté, à cet effet, successivement les
six ex-Présidents du Conseil, les Présidents
et Vice-Présidents des deux Chambres, les
chefs de groupe de tous les i*artis; et l’on
apprend — aujourd’hui, mardi — que le
président de la Chambre, M. De Nicola,
a accepté de présider et constituer le
nouveau ministère. Il semblerait, au
premier abord, qu’on ne peut gouverner
en Italie qu’en s’appuyant ou sur les «populaires» ou sur les socialistes; mais Ton
prétend que M. De Nicola va choisir une
■autre voie et qu’il formera un Cabinet de
concentration, à l’exclusion des représentants de la Droite. C’est ce que vous saurez probablement à l’heure où vous lirez
ces lignes. Nous nous bornons, quant à
nous, à souhaiter, entre autres choses,
d’avoir un Cabinet un peu moins entaché
de cléricalisme, un peu moins soumis à Don
Sturzo que celui qui vient de sombrer.
Le Conclave, réuni le 2 courant, aboutit, au scrutin, qui eut lieu lundi à
Il heures et 30 minutes, à l'élection du
cardinal-archevêque de Milan, Achille
Ratti, qui prend le nom de Pie XI. Le
nouveau Pape, né à Desio (province de Milan) en 1857, d’une famille de la bourgeoisie moyenne est donc, dit-on, d’une
vaste culture et a fait toute sa carrière diplomatique et pastorale sous Benoît XV.
On prétend donc qu’il marchera sur les
traces de son prédécesseur et qu’il représentera la fusion des deux tendances: spirituelle et politique; il n’est guère malaisé
de prévoir qu’il sera plus politique (jue spirituel, avec le vent qui souffle au Vatican.
L’élection du nouveau Pape nous a réservé
de nouvelles surprises: de la grande terrasse qui, de l’intérieur de St-Pierre donne
sur la place du même nom, Pie XI, suivi
de son cortège de cardinaux, bénit la foule
massée dans la vaste enceinte et les troupes italiennes présentent les armes ! Du
nouveau, disions-nous, car c’e.st la première
fois, depuis la chute du pouvoir temporel,
que le nouvel élu donne sa bénédiction au
peuple de la capitale du royaume; la première fois, depuis 1870, que la fenêtre extérieure de cette « loggia » s’ouvre. Cet acte,
tout simple en apparence, peut être plus
significatif qu’on ne pense et nous en dit
long sur les intentions politiques du nouveau Pontife.
En Allemagne la grève du personnel
des chemins de fer bat son plein. On a
, craint un moment qu’elle n’entraînât tout
le monde ouvrier, ce qui serait certainement arrivé sans l’attitude ferme et énergique du Gouvernement, lequel n’est nullement disposé à transiger et saura ramener à Tordre les grévistes.
On croyait que la situation de la Russie n’était plus guère susceptible d’empirer. Or, elle est toujours plus grave, toujours plus effrayante. On en est venu, dans
la région du Volga, à manger la chair humaine ! Les cas d’anthropophagie, dûment
constatés, se chiffrent par centaine.s. Dans
certains cantons, les malheureux, tenaillés
par la faim, se nourrissent d’un horrible
mélange de fumier et de paille qu’on pétrit et cuit sous forme de briques. Vous
pouvez vous figurer, avec cela, les ravages
des maladies infectieuses, du typhus surtout, dont plus de deux millions et demi
de cas ont été dénoncés en moins de trois
mois !
M. De Nicola ayant échoué, on cheïche encore T homme de volonté qui présidera le ministère futur. j. c.
BIBLIOGRAPHIES.
Histoire des Vandois, Jean Jalla.
, Aux approches delà date de notre Emancipation qui, le 17 Février, sera célébrée
dans toutes les Eglises Vaudoises de l’Italie et de l’étranger, partout où il y a un
groupe de Vaudois, et qui fera revivre dans
les cœurs les souvenirs glorieux de notre
peuple, nous aimons à rappeler à l’attention de nos lecteurs l'Histoire des Vaudois
que M. le prof. Jean Jalla vient de rééditer en un très beau volume sorti de Tlmprimerie Sociale de Pignerol.
Ce n’est pas le cas de revenir sur les qualités remarquables qui caractérisent cet ouvrage et qui nous le rendent si précieux.
Exposition claire et succinte des évènements principaux qui constituent Tliistoire
de notre peuple depuis ses origines jusqu’à
nos jours, précision et sobriété, une connaissance du sujet vaste et profonde: le
tout animé d’un grand amour pour ce qui
touche aux destinées de notre peuple et
parcouru d’un souffle religieux qui en fait
une lecture toujours édifiante.
Nous ajoutons que c’est aujourd’hui la
seule Histoire Vaudoise complète qui se
trouve en librairie. C’est donc une lacune
considérable que ce livre vient de combler
et nous nous réjouissons de ce que les demandes si nombreuses qui en étaient faites
vainement jusqu’ici pourront être désormais exaucées. La Paroisse de Prali à elle
seule vient d’en acquérir 60 exemplaires,
sur 90 familles qu’elle compte ! et nous
souhaitons sincèrement que beaucoup de
familles vaudoises veuillent suivre cet
exemple: l’étude et la connaissance de notre histoire demeure toujours un excellent
moyen pour cultiver dans nos cœurs
Tamour de notre Eglise et de nos chères
Vallées natales.
En recommandant vivement à nos lecteurs l’Histoire de M. Jean Jalla, un assez
grand et beau volume avec illustrations et
fort bien imprimé, nous les informons qu’on
peut se le procurer au prix de L. 10 à la
Tipografia Sociale de Pignerol et chez les
libraires de La Tour et Saint-Jean.
J. B.
La Portana di Dante nella Cristianità Riformata, par Piero Chiminelli.
« Sans doute il est trop tard pour parler encore d’elle », pourrait observer quelque esprit chagrin. Le temps favorable
pour intéresser nos lecteurs à cette belle
étude sùr Dante, était celui de Tannée du
centenaire du Poète, passée désormais depuis plus d’un mois...
N’importe: mieux vaut tard que jamais.
Et comme tout passe et s’oublie si facilement de nos jours, il ne sera pas inutile
de rappeler, à notre public de langue italienne l’apparition de cet ouvrage d’un coreligionnaire dont le nom s’est affirmé depuis quelques années d’une fort sympathique façon.
Cet ouvrage a le mérite signalé d’être
le premier essai parmi nous de recueillir le
plus grand nombre d’informations critiques
au sujet des études et des travaux faits
par des protestants sur l’œuvre de Dante.
Ainsi nous parlera-t-il, en une première
partie, de Dante et des réformés italiens;
en une seconde partie de la fortuna di Dante
dans la réforme française, allemande, suisse,
anglaise, américaine, suédoise, hongroise et
hollandaise.
Ce qui frappe dès l’abord et vous attache à cette lecture, c’est de voir le nombre considérable d’auteurs protestants qui
se sont occupés avec un amour passionné
à Tétude de notre grand poète dans le but
d’en répandre la pensée chrétienne et de
signaler les analogies de sa mentalité religieuse avec l’esprit de liberté issu de la
Réforme. Comme il est intéressant de constater, d’après les données précises de l’Auteur, que les meilleurs commentateurs de
la Divina Commedia ont été des protestants non seulement, mais des' pasteurs
évangéliques ! Il en est en grand nombre
parmi les Allemands et les Anglais. Nous
ne nommons que M. Scartazzini, pasteur
suisse, dont l’édition de la Divina Commedia est la plus appréciée et répandue
dans nos écoles d’Italie.
Le livre de M. Chiminelli, très richement
documenté et qui révèle chez l’Auteur une
connaissance remarquable de l’œuvre de
Dante et de toute la littérature dante.sque,
est au surplus d’une lecture fort agréable
en raison de sa langue harmonieuse et colorée, de son style brillant et imaginé et
en raison surtout de la ferveur de Tamour
dont il est inspiré du commencement à
la fin..
Ce n’e.st pas seulement un bon ouvrage,
mais c’est une bonne œuvre qu’a fait
M. Chiminelli, et nous tenons à lui en ex
primer notre admiration, ainsi que notre
reconnaissance sincère.
Son beau volume, que nous reccoamandons vivement à nos lecteurs qui s’intéressent à ce genre d’études, est magnifiquement édité par la Casa Editrice Bilychnis
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l’avoir au prix de 10 lires. J. B.
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P., Besson - Gaydou M.. Ruadaval - Rivoire H., Eigardou - Jourdan M., Rocciamaneout - Rivoire A., Stringai - Monnet
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E., Torino — Ribetti G. G., Biella.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimene Alpine^
Oggi, alle ore 17.30, serenamente spirava la Signora
ANNA SUSANNA VOLA
Vedova del Prof. EMILIO COMBA
d’anni 83.
Ne danno il doloroso annunzio i figli:
Albina col marito Dudiey Càrgill e figli;
Prof. Doti. Carlo colla moglie Margherita Comte e figli;
Dora col marito Carlo Decker e figli;
Pastore Prof. Ernesto colia moglie Edvige Ribct e figlia;
i parenti tutti.
Torre Pcllice, 7 Febbraio 1922.
« Per la grandezza della tua
benignità, entrerò nella tua
Casa ». Salmo V, 6.
L’accompagnamento funebre avrà luogo
Giovedì 9 corrente, alle ore 14.30, partendo dall’Ospedale Valdese.
La Famiglia ed i Parenti di
Oioviinni Coissoii
ringraziano sentitamente tatti gli amici
che vollero tributare colla loro presenza
l’ultimo saluto al caro Estinto.
4
INDIRIZZI
lellt priBtipaii Chiese ed. Opere Valdesi ia Italia
VALLI VALDESI.
Anrrofna - Pastore: Eugenio Revel. *
Bobbio Pellìce - Pastore: E. Bertaiot.
Lnscrna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonn et.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rori - Pastore: F. Peyronel.
S.Gertnano Chisone - Pastore : EnricoTron, J.
TorrePellice - Pastore; Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore; Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore; Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore: Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15- Pastore: Luigi Micol, ivi»
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Biuàttini.
Como - Chiesa; Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via GaribaldiPastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa; Via Serragli, 5:.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore;
E. Meynier, ivi.
Fioone - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone. •
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore;
G. D. Maurin - 3. Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lncca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Buffa.
Mantova - Chiesa : Via Ehcchio, 4 - Pastore :
Benv. Celli.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
' Milano Chiesa di S Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio.CWesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
’ Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore; Davide Pons.
Palermo - Chièsa: Via Mac^ueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
, Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa:^ Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chièsa Evangelica - Pastore;
Gius. Banchetti,
Roma; Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremp - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crisi. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Restali, ivi.
Siracnsa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
•Snsa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Burattini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquiiio, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto. ,
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
MariaFormosa) -Fast.;DavioeRevel,ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il D|iomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past.Bartoiomeo Léger, Moderatore Sig. Past. Ani. Rosian, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia: Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29. •
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorreFellice Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: PomeiTetto - Direttore : Prof.
D, Jahier.
Convitto Maschile; Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill. V
Convitto Femminile: TorreFellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice- Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione :
Via Berthollet, 36 - Torino. — Diretiwe
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecro.sia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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Italia, L. 1 - Estero, L. 1,50 — Più L. 0,20 per spediz.
L'IDEA CRISTIANA DI DIO, Id.
Italia, L, 1,80 — Estero, L. 2,60 — (franco di porto)
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ORARIO DELLA FERROVIA TORINO-TORRE PELLICE
TorreFellice, partenze 5,45 11,46 17,20
Pinerolo arrivi —,— > 6,39 — 12,40 ^ — 18,15
» partenze 5,45 ^ 6,44 8,- 12,45 — r“ 18,21
TORINO arrivi 6,53 8, 2 9,10 14,— 19,53
TORINO partenze 6,25 12,25 17, 5 18,20 19, 7
Pinerolo arrivi 7,57 ) 13,56 18,17 19,51 —Í — 20,35
> partenze 8, 7 » 14, 6 19,59 —
Torre Pellice arrivi 9,23 15,22 21,15
Automobile Torre Pcllicc-Bobbio Pellice
TORRE PELLICE pari. 9,30 — - 21,30 Bobbio Pellice pari. 5,- — - 16,30
Villar Pellice » 9,54 - 21,54 Villar Pellice » 5,11 — — 16,41
Bobbio Pellice arrivi 10, 5 — - 22, 5 TORRE PELLICE arr. 5,35 — - 17, 5
TRANVIA PINEROLO-PEROSA
PINEROLO partenze 8,10 11,45 • 14, 5 15,30 0 20,S. Germano » 8,44 12,15 14,40 16, 4 ^ 20,28
Villar Perosa » 8,55 12,23 14,50 16,15 RÏ ^ 20,36
Perosa arrivi 9,20 12,43 1.5,15 16,40 co 22,Perosa partenze 5,35 11,30 13,10 15,30 0 16,55
Villar Perosa » 5,55 11,55 13,35 15,54 "c? 17,25 —'i
S. Germano » 6, 2 12, 2 13,48 16, 2 17,33
PINEROLO arriv 6,30 12,30 14,25 16,30 CO 18, 5 — >—
Automobile Pe rosa-Perrcro
PEROSA p. 9,35 20,50 Il Perrero P- 4,50 — Ï — 16,10
Perrero a. 10, 5 — 21,20 Il PEROSA 0. 5,20 16,40
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