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Soixante-onsième amiée^
22 Novembre 1935-XTV
N* 46
MS VALLEES
gpebt VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT»
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
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L. 10.» 24,. 22,
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNBMBrr SE PAVE D'AVANCE.
S'adresser ; pour la Rêdacttos, à M. le Prof. Louis Micol - Torre PelUee — pour
l’AtbufaiintratfoB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice.
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s’adresse^ au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 50 ecothnca, sauf ceux du commencement de l'année.
O Le nnniéKo: *0 eentimee o
t^e toutes les choses vraies, honnêtes, justea,. pures, aimables..^ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
s
ON VIEUX FROVERPE.
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Tôt est cependant préférable de
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poet U NI UTitiiiDn
Eeouter... Gomment ?
« Pirenez garde à la manière dont
vous écoutez ». Z-itc VUl, 18.
(]!eux qui, dans nos milieux protestants,
viennent encore au culte, ne sont guère
portés' à répéter le vers si plein de. Racine : « Oui, je viens en son temple adorer
rEtemdl ».
Ils disent bien plutôt ordinairement :
« Je vaia au sermon ». Et en sortant du
culte : « J’ai entendu un bon ou un mauvais siermon ». Vinet disait déjà : « Notre
culte est trop un discours ». Et cda s’explique. A la reOigion du rite, nos Réformateurs ont opposé lia rdigion de la parole. |I1 y a eu. réaction contre le culte devènid“spectacle, contre une forme.dfe cxilte
qui ne parlait plus guère qu’à l’imagination par le moym des sens, alors que le
cœur et la conscience restaient indifférents.
On a donc réagi. Et comment ! Cal'vin
à IjUi seul a prononcé 2025 sermons en
dix ans et demi. Ce n’était pas trop, quand
on songe à toutes les erreurs qu’il fallait
combattre et à toutes les vérités qu’il fallait remettre en lumière. Les Réformateurs furent donc avant tout des prédicateurs, car, comme le disait déjà Paul,
commeint aurait-on entendu parler du Seigneur, s’il n’y avait eu personne qui prêche ? De là la forme de notre culte : un
sermon encaxiré de chants et de prières.
Malgré une heureuse réaction destinée à
redormer une plus grande place à l’adoration dans notre culte, le centre de celui-ci reste, et cela avec raison, la prédieation. Nous sommes ainsi dans la ligne
de l’Evangite. Jésus n’a-t-i pas été le
«maître des prédicateurs»? N’â-1>îl pas
fondé le Royaume dans les cœurs par sa
parole ? L’Evangile n’est-il pas avant tout
parole ? Et le Verbe de Dieu ne s'est-il
pas incarné pour nous faire connaître le
Père ?
La parole reste la semence immortelle
de vie et Jésus a dit aux apôtres : « Allez
et prêchez... ». Nous ne renierons donc
pas un pareil héritage. Et si nous ne voulons plus dire pour « aller au culte » qui,
dans sa partie liturgique, renferme tout
un élément d'adoration, «aller au sermon », nousl écouterons ce sjermon,
** *
Mais comment écouter ? Jésus dit à ses
disciples : « Priiez garde à la manière
dont vous écoutez ». C’est donc qu’on peut
mal écouter.
On écoutera mal quand on sera venu
entendre non la Parole, mais une parole
humaine; non la prédication, mais un
prédicateur.
On écoutera mal quand on écoutera passivionent. Dans la parabole du Semeur,
la semence c’est la parole de Dieu, mais
c€Îie-ci ne produirait ni plante, ni fruits.
si elle ne rencontrait im terrain favorable.
Extérieurement, la terre semble passive ;
intérieurement, quand ele a reçu la
graihe, elle est singulièrément active et
participe autant que ceJle-ci à la préparation de la moisson future. EL doit en
être dé même quand nous écoutons lia Parole. Passifs extérieurement, — car nous
ne devons manifester au culte qu’un recueillement respectueux, —: nous devons
être actifs intérieurement. Car sans cela
la- prédication, si éloquénte, si persuasive
qu’elle soit, restera sans effet, s’étant
adnæsée sinon à des bancs vides, du moins
à des bancs garnis, non d'êtres vivants,
mais d’êtres' participants à leur passivité.
M« *
Un seul mot exprime la bonne manière
d'écouter : être aotif en écoutant.
On s’imagine que dans une salle de
cuilte, seul lè prédicateur agit. Oui, sans
doute, en apparence... et hélas ! aussi parfois en réalité si lies auditeurs assis siur
les banca ne sont que des mannequins et
non des êtres vivants. Seul fl parle, seul
fl lit, seul il prie. Mais l’audi'teur, s'il, ne
parle pas avec lui, peut prier avec lui et
pour lui. Tel Aaron et Hur soutenant lies
mains défaillantes de Moïse intercédant
pour le peuple, nous soutiendiM^ i’srdfâir de edui qui parle par iMïtre -fervearT^)
intérieure.
Nous serons actifs * encore par l’application que nous ferons à nous-mêmes,
et non à notre voisin, de la parole entendue. Nous serons actifs encore... en
n’écoutant plus, mais en laissant l’Esprit,
dont 1 action a été éveifléfe par tel mot
entendu, poursuivre œtte action en noua.
Ce qui faisait dire au regretté professeur
Ernest Martin, qui ne craignait pas le
paradoxe, que « pour bien écouter i| ne
faut pas écouter ! ».
Enfin nous serons actifs encore en sortant du temple, non pas en nous lançant
dans cammentaires même bienveilHants
sur le sermon entendu, mais en « gardant
la parole ». « Heureux, ^disait Jésus, ceux
qui écoutent la parole de Dieu, et qui la
gardent ! ».. Nous avons connu tùi professeur d’iuuversité qui, au sortir du sermon, allait teprendre dans son testament
grec le texte traité pour méditer à nouveau Sur la parole entendue.
Ainsi écoutée, ainsi gardée, la iiarole
portera des fruits. Elle édifiera, au vrai
sens du mot. Elle fera grandir en nous
l’homme intérieur, parce que, reçue de
cette façon active, elle nous aura mis en
contact avec le Vivant dont le prédicateur n’est que l’imparfait instrument.
Tout comme dans un concert symphonique tous les instrumentistes sous la direction d’im chef habile n’ont d'autre but
que de nous mettre en communion avec
l’âme toujours vivante d’un Bach ou d’un
Beethoven. L. V.
{Setname Religieuse).
AVVISO.
Chi desidera acquistare il Manuale di
Islruxiene Religiosa ad uso dei Cale»
eumeni della Chiesa di Torino, è pregato
di rivolgersi direttamente al pastore Alessandro Simeoni - 15, Via Pio Quinto, 15
- Torino - inviando L. 3 per ogni copia
richiesta. ,
Î MARTIN LUTHER.
(Suite), '
Nous sommœ arrivés, dans le rapide
^^rçu que — la semaine passée — nous
î^ns tracé de l’activité de ce grand lutteur
9pue fut Martin Luther, à la période ceñíale de sa vie : période pendant laqudle
lion seuieroent il confirma les points esSjNïtiels de sa doctrine (la justification par
^ foi seule, la négation du libre arbitre,
la Bible unique source de ’a. vérité religieuse), mais il commence le grand ouvrage qui, dans l’avenir, sera son plus sotitre de gloire : l’admirable traduction
en alfenand de cette Bible qu’il avait
^uvée enchaînée dans son couvent et
qu’il voulait, lui, rendre libre -et intelKÿihle à tout homme de bonne volonté, et
en faire le Men national des différents
peoipiles de langue allemande.
. La période aussi de ses puissantes et
aïtraînantes prédications qui l’ont fait
déclarel- le premier prédicateur de son
tetops ; la période de ses poléimques très
souvent âpres et impétueuses, voire même grossières quelquefois, contre ses ennèmis doctrinaires, anciens et nouveaux ;
k période de sa correspondance formida.M^^dans laqueUe il se, peint avec uitó
grande sincérité et qui constitue, avec ses
trop célèbres « pfopos de taUe », une mirif.
inépuisable , de réflexiom et de bons mots
qui vont du snrblime au trivial et qui ont
plus fait, pour la célébrité et la popularité du Réformateur, surtout parmi ses
ennemœ, que ses ouvrages théol(^iques et
ses sermons les plus étudiés et les mieux
écrits;.
C’est ai£isi l’époque cbmsi laquelle plus
complètement se révélèrent le poète et le
musicien qui étaient en Luther, avec ses
cîiants d’^iise qui eurent un si grand
retentissonait et qui contribuèrent si
puissamment à ,1a diffusion de la Réforme :• paree que ces chants et cœ hymniea,
tout en daitóurant populaires, répondaient'
avec un lainage magnifique et inspiré aux
plus hautes aspirations reb'gieusKs et artistiques des réformés, he plus célèbre
de tous, celui qu’un autre grand génie
a apiielê la Marseillaise de la Réforme,
n'a pas perdtt sa puissance &iergique et
il est encore aujourd’hui, après quatre
siècles d'«xîfetence, le grand chant des solennités dans toutes les communautés
évangéliques.
C'est un rempart que notre Dieu :
Si l’on nous fait injure,
Son bras puissant nous tiendra lieu
Et de fort et d’armure.
L’ennemi contre nous
BedanMe de courroux :
Vaine colère!
Que pourrais l’adversaire ?
L'Etemd détourne ses coups.
Le travail formidable dont le Réformateur est chargé ne le décourage pas : il
semble même Son. ardeur s’accroisse
en raison des ohstades qu’il a à surmonter, alors quie, comme à un phare ou à
un oraxde nouveau, î’on accourt vers lui
de toutes paiite Non seulement d’AUwnagne, mais de Suisse, d’Italîé, de Bdiême
et d’ailleurs encore. B ^ fait tout à tous,
et du couvent de Wittemberg, où fl s’était
retiré,'fl conseille, il encomt^e, iR admoneste, il assiste, fl . modère, et surtout fl
répand l’Evangile, sans'relâche. Même si
de, temps en temps fl doit reprendre la
plume pour polémiser contre aies anciens
ennemis et tes nouveaux, contre ceux-là
même qui étaient issus de lui ou qui, comme Tfllustre, le doux et modeste Eramié,
avaient fait avec un bout de voyi^e,
mais ensuite s’en était un peu Soigné,
leur inteiigenee, leur caractère, leur tempérament étant trop différenta
Mais le moment le plus péniUe de te
vie du Réformateur doit avoir été celtii
qui te mit en face des paysans insurgés,
qu’fl condamne violemment en invitant
même tes seignem-s des pays révoltés,«à
lies meurtrir, à lœ incendSier, à lœ forger», bien qu’ils se réclamassent de Son
enseignèmenit et de sa doctrine et que luimême eût écrit, au commencement de sa
carrière, qu’aucun meurtre ne devait se
commettre pour motif de foi, et que même « on ne doit obJiger persœme à croire,
car te Christ ne veut que des serviteurs
bénévolea ». Mais quand les hammes d'action sonlt lancés, qu’il devient diffiefle de
s’arrêter ou d’être arrêtés, surtout quand
on n’est pas assez hrunbte pour reconnaître ses faiblesses et te faillibilité de la
nature humaine, pour grande qu’elle soit !
Et quoique plus tard fl aille jusqu’à déclarer de prendre sur lui toute la responsabilité de cette Sanglante guerre des paysans [« que leur teJig retombe sur moi I»,
écrit-il], il n’en est pas moins sévèrement
blâmé, tant par ses adversaires que par
ses amis mêmes et ses meüteurs disciples.
Mais malgré ses faiblesses et ses erreurs (personne, sur cette terre, n’est
parfait), malgré tes excès! de son caractère fougueux. et impulsif. Luthier n’en
demeure pas moins une des plus puissantes et marquantes figures de tous tes
temps, taillée dansl un bloc de granit et
comme lui dur et inébranlable, résistant
à toutes les tempêtes. Travailleur infatfeabte, il se donnait à sa tâche de toute
son âme ; fl fut d’une franchisKi et d’une
sincérité au-dessus de tout éloge, d'un désintéressement et d’un oubli de soi-même
admirables, généreux et détaché de l’argent d’une manière abstdue, puisqu’il ne
voulut jamais accepter des libraires aucun honoraire pour ses ouvrées qui eussent pu lui assurer te fortune.
- Et surtout fl a su, dans un siècle où
l’idée de nation n’était presque pas du
tout répandue, par ses écrits, par son
action, par l’exaltation de la musique religieuse, créer et glorifler sa propre patrie qui est redevable à Luther de ce que
nous. Italiens, devons à Mazzini : te pur
et grand idéal de nation et de patrie qui
ne doit jamais être séparé de celui d’humanité et de Dieu. Th.
E3ae3feSE3E3£3£9ERP3Ë3BE3£3BëS38B3EE3B63BË^g3B
PERSONALIA.
Mercredi, dans te tonpte de La Tour,
a été célébré te mariage du docteur Henri
Gardiol avec MJe Jdlanda Long, fille de
M. te ctanm. Manfreda
Nous souhaitons aux jeimes époux une
vie heureuse et bénie.
***
Le 13 couranti M. Alfred Bonnet, fils
de notre colique de Rome, a conquis sa
laurea de docteur en médecine et chirurgie, «a pieni voti».
Nous félicitons le nouveau, docteur et
faisans pour lui tes meilleurs vœux.
2
■r^C'y Tv
L*Eche des Vallées - Vendredi 15 Novembre 1935-XIV
■A.
PKOTEST/INTS I
»
On a souvent neproché ^lux prx>t<estünts
nom. « Vous P’&tes quie des giens qia
s’opposent, qui se dnesaeiit contre tes autontés, qui nient. Votre nom est bien
r Combien de protestants savait ce qu’ils
^fi^went répondre? Savent-ite seulement
avec eixactitude pourquoi, quand et comment, ce nom de «protestant» leur a été
donné?
Ce nom .est venu au momie, il y a quatre
. sièclaa, à la Diète de Spire, le 19 avril
1529. t
En 1521, se réunit à Worms la célèbre
Diète, pù, seul devant las représentants
de l’empereur et du pape, Luther prononsa sa grande parole: «Me voici, je
ne pu«s auitremmt ». A peine parti, il fut
mis au ban de l’empire. Ses livres devaient
être brûléiB, il était interdit de te loger,
de lui donner à manger et à boira II fallait sen emparer et renvoyer sous bonne
garde à qui de dro^. Mais, comme cm sait,
I Eleoteur de Saæ l’avait fait enlever et
porter en secret díins. le château de la
Wantbourg,
En 1526, à Spine, une Diète se réunit,
qui e^a un contrat de tolérance. Il était
pemus à chacun de se copiporter comme
chacun croirait pouvoir en prendre la responqahilité devant Dieu et Sa Majesté
impériale.
Mais, en 1529, un© nou^iéOe Diète, réunie à Spire, voulut revenir sur la décision
de la Diète précédente, et arrêter d’un
QQup vjotent le développement des idées
évangéliques.
L’empereur Charles-Quînt envoya un
message qui fut lu au début de la Diète,
n y étàit dit que «l’article de la précédente Diète de Spire avait été mal compris par beaucoup et avait servi de prétexte à divers!^ doctrines et'sectes horribles. Nous avtins décidé que fiar« les
cercles où l’autre doctrine a pris pied, et
pour éviter tes troubles et périls, l'introduction de toute nouveauté est interdite
jusqu’au prochain concile, autant que cda
peut être évité avec tes forces humaines ».
Et l’empereur demandait que te précédent édit de Spire fût « révoqué, cassé
et annulé».
Ainsi, tout le procès de la Réformation
était arrêté. Mais, de plus, partout où la
Reformation avait pénétré, il lui était in-i
terdit de s’organisier, de se consolider. De
plus, un article relatif à la célébration
de la messe permettait de la réintroduire:
là ou elte n’étaat plus célébrée.
: iC^était un coup brutal, mortd, porté â;
la Réfc«miatten. - ; ,
Ci^t centre cette viotente proecripti
que les partisans de la Réformation,
bri^ de la Diète, protestèrent.
Ils déclarèrent quie, dans les choses qi
concernent l’honneuir de Dieu et te sal®fe
chacun est responsable de lui-même dè^
vant Dieu. ,
.En (xaisequence, devant les Princes et,
les Vidks, nous tenons votre projet poial
nul et insoutenable, et îwus protesta^
publiquemient ».
Le mot « protester » {pmtestieren) v^
vient plusieurs fois dans te document, ette
touré de synonymies qui te renforcent
Protester, protestation, protestahibii
« protestant ».
- Voüà quand, comment et pourquoi^iil
mot de protestant est apparu : proc&maf
tion des droiits sacrés de la conscience coÉ^
tre l'odieuse persécution des âmes et ds
corpa ' * -, 4
Protestants, soyons fiers de notre noo^et surtout sachons nous en montrer digneq.1
Noblesse oblige.
E. DoUMEROGîa
{Le Christieamrm au XX^ siède}.
PONS REÇUS
M
M. et M.me Benech, Genève,
fleurs à la mémoire du professeur Jem Jedia:
Pour la Société d'Etudes Vau- '
doises L. 50 —
Pour te Refuge » 5o[__
■ü « *
Pour te Collège :
Prof. Robert Goïsson, in memoriam du prof. Jean Jalla L.
25,^
:
M. David Buffa, Lunaire par
Moncrabeau (Lot et Garenne), en souvenir de sa fem-^
me, pour une œuvre d’assis-’'
tance aux malades des églises des Vaiées L,
* * !
25.—
Pour l’Orphelinat :
M. Etienne Eynaró, diacre,
fleurs en soùvmììt du professeur Jean Jalla L. 20,____
ANGROONE. Quelques places sont calcare di^xxnibles pour ceux qui désirent
prendre part au «Convegno.» des’ Clos,
dimanche prochain. Le départ est fixé à
7 h. 20, de la gtóe de La Tour, et le retour par te demiér train. Le prix est encore de 6 hues, si l'On s’inscrit tout de
suite.
★ Dimanche passé, soit au temple du
chef-üeu qu’au Serre, nous avons eu de
bonnes assemblées, malgré le mauvais
temps et tes chemins impraticables. Que
ce soit déjà un fruit de l’active propagande que tes membres du Consistoire
font par l’exemple et la parole? Nous
n’osons .pas encorne l'espérer. En attendant, nous continuons activement notre
campagne dans ce but Nous renouvelons
notre appel à tops ceux qui aiment leur
égRse, afin qu’ils travaillent avec les anciens et tes diacres pour avoir des cultes
de plus en plus fréquentés.
^ ★ Jeudi prochain les deux Pasteurs présideront une réunion dans le quartier de
Caoet-Rivoi'res. R. ]vj.
LA TOÜB. Les conférences de M. et
M.me De Perrot sont renvoyées.
★ Deux nouveaux foyers se sont fondés
ces derniers jours dans notre paroisse:
samedi derrnter, M. Oreste Fav'at a épousé
MJJe Emestíne Comba. Nous formons les.
meilleurs vœux pour te bonheur de nos
jeunes amis, avec le souhait qu’ils soient
une force toujours plus grande pour la
paroisse.
Avant-hier, merenedi, M. le docteur
Henri GardM s’est uni en mariage avec
M.lte Jokmda Long. Une foide d’amis et
de connaissances s’étaiient donnœ rendezvous dans le temple pour assister à la cér^onie du mariage et faire par la pensée et par la parole les vœux tes plus
chauds pour les époux, qui ont devant
eux un avenir où leur carrière leur offrie
la possibilité journalière de faire du bien
et qu’ils accompliront avec amour, en harmonie des cœurs, avec sacrifice, mais aussi
avec la certitude qu’on ne travaille jamais en vain, et visant à la plus sûre
récompenaei qui est partout le sentiment
du devoir accompli. Au cours d’un déjeuner à la Pension Gelili, le doct. prof. Giorgio .Tron et le doct. Charles Maian exprimèrent bien les sentiments de toitó tes invités dans leur toast que dictait les Mens
die parenté .et d’amitié. Nous demandons
à Dieiu de bénir le nouveau ménage pour
qu’fl soit en bénédiction.
TüBIN. ■ Notre Union Chrétienne a recommencé ses séances d’hiver vendredi, 8
courant, par un culte solennel présidé par
te pasteur M. A. Süneoni. Les jeunes, malgré le temps pluvieux et froid, sont accourus nombreux. D’importantes délibérations ont été prises : à signaileir celte de
s’occuper activement en faveur de nos
coreligionnaires militaire en Afrique
Orientale ou dans notre ViUe de Turin.
MM. tes Pasteurs dfô Vallées sont vivement priés d’envoyer le nom et l’adresse
de leurs paroi^ens actuellement «sotto
te armi » à : Unione dei Giovani - Via
Pio (Quinto, 15 - Torina .
E’ USCITO:
JACOPO LOMBARDINI
IL LEBBROSO DI SAMARIA
Impressìvo romanzo ispirato dalla
storia del lebbroso di Samaria guarito da Gesù.
E’ un idillio gentile fiorito dorante
gli strazi delia lebbra e la persecuzione degli uomini. II chiaro intreccio dei fatti si svolge attraverso
pagine ricche di pathos ; quadri a
.finte fosche si alternano a pitture
fini e delicate.
Pag. 160 - copertina di lusso policroma
— Lire 4,50 —
Inviare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Peluge (Torino)
Da Sud-Amérique.
Cìvamta (Chaeo), octobre 1935.
Me V(Hci à 1200 km. de Buemos-Aîres,
pouj«Uïvant ma tournée de vMtes aux
disséminés. L’éparpiltement des Voudois
dans cœ niions est incroyable. Je découvre tous les jours de nouvieiltes familles.
qu’ü est très diiRoite de visiter, Grâcei :
aux omnibus qui sillomient te pays ©nJ
tous sens, la tâche devient plus aisée. On i
peut aler de Buenos-Aires à Resistenck^
la capitale du Chaco, en omnibus, et s’ar- '
rêter où l’on veut, en route, ce qui m’a',
permis de faire un plus grand nombre)
de vil®tes qu’auparavant.
De San Gustavo j’aurais pu rentrei^ 1
chez moi, en pmnibus, par Salto„ PaysanâUi f
et Mercedes. Quel progrès ! -A environ^ J
100 km à l’est de S. Gustavo, à Bovr%^
j’ai pu visiter David Barolin ©t queiques>
autres famifles, converties par le moyen, i
dé feu Jean BaroMii, colporteur. Jamais'-;j
personne nie les avait visitées. Elles m’ont. I
demandé d’avoir un culte avec Sainte- |
Cène, pour se fortifier dans la foi, par 1
ce témoignage. j
Au milieu de l’ignorance ambiante et ^
du fanatisme, nous avons senti davantage *
. le privilège de connaître le Seigneur. Nous j
devons aussi aimer davantage ces familes \
désemparées, travailler à leur salut et ‘
prier avec plus de persévérance en leur
faveur. Le Seigneur Jésus vit dans le
chanip de cet univers le trésor qui y était
caché ; U vendit tout ce qu'il avait, ou
mieux délaissia sa gloire au ciel, vint icibas en chair, donna sa vie et acheta le
champ, let par te champ le trésor de gloire,'
éternelle. I| a'ainsi manifesté la GloW
de Dieu devant laquelle la gloire de l’horn^
me disparaît.
Sur la route de Santa Fé à Resiste')tcia. '
je suis descendu d’abord à Crespo pour
saluer les parents du pasteur Lévi Tron,
puis à Caldhjoqui, où j’ai passé une quinzaine de jours. Il y a une vingtaine de
familles, éloignées les unes des autres ;
j’ai vu « magna » Ghituccia Pavai in veuve
Rivoira, de Rorà, de 95 ans; Henri Pavarin, de Mourcious, etc. Partout où il
m’est possible, je me présente aux gens
en parlant patoas, ou fronçais, leur rappelant ia patrie d’origine, ou des parents
éloignés. Les cœurs s’ouvrent et acceptent la Bonne Nouvèlie, la seule qui, quoique vieille de 1900 ans, est toujours bonne.
Notre époque est celle des spécialistes.
Le suœès appartient à celui qui se consacre a une seule tâche. Le chrétien, et
surtout celui qui se sent appelé à la prédication, doit y consacrer son temps, ses
forces, ses pensées, laissant au monde le
travafl du mi0ade,iNí)í^ butinleist pas
damidiiioner te monde, niais dten soriir te
plifâ pc^ible pour la vie éternelle. Quelquun a dit : Il ne s’agit pas d’améliorer
le pauvre régime de l’enfant prodigue,
mais de te tirer de la boue du péché, pour
le ramener à la maison du Père, par l’unique chemfin, qui est Christ. '
A Margarita j’ai salué la famille de Jean
Grill, dont le fils Valdo a été admis comnie
membre d’église.
A El Sombrerito j’ai fait le même travail qu’à Calchaquî. H y a une petite cha- *
pi^, bâtie par les colœis. Nous nous y
réimiasions le dimanche, et pendant la semaliine, prcÆtant d’un beau clair de Mme,
nous avions des réunions dans des maisons. Le pasteur C. Negrin, qui a visité
les groupes du Nord, m’y a rejoint, et
nous nous sommes réjouis et encouragés
en travaillant ensemble. J’ai pu chanter .
en français avec plusieurs personnes, entre autres avec Magdeleine Favatier, de
66 ans, aveugle depuis l’âge de 3 ans. Son
infirmité a été son bonheur. Comme elle
ne pouvait pas sortir et travailler avec
les autres, sa mère lui lisait la Bible et
lui chantait des cantique. Dieu lui ouvrit lie cœur et eUe acquit., par la foi, la
vraie vue.
Sur un vieux Psautier de plus de cent
ans, nous avons chanté ces tentes mélodies
dont on pourrait dire, comnie de tous nos
vieiK cantiques qui firent la force de nos
ancêtres pour monter jusqu’aux bûchers,
ce que l’on, dit des violons : plus ils sont
vieux, plus ils valent.
A Las Garzas, j’ai logé chez Susànne
Bertinat veuve Hue, où nous avons eu une
helte réunion le soir. Il y a là un pètit
groupe de familtes qu’il faudra visitier
dorénavant. On rappelle les pasteurs
Ghigo, Beux et David Bosio.
A Ooampo, petite ville au nord du Sombrerito, il y a maintenant plusieurs famiUes 'Toum, Favatier, Auguste Tourn,
des Fusines de Rorà, Godoy, etc., qui travaillent dans une fabrique de tjim'Ti ©fc
une sucrerie. La canne à sucre crent très
bien dans ces parages et donne de bons
résultats. Nos colons commencent aussi à
la planter, car les sauterelles ne lui causât pas de dommages. La ‘sécheresse géné'rate, dans TArgentine, cause de grands
préjudice à toutes les colonies. R y aura
peu de lin et peu de Mé cette annm
A Oeampo noos avons eu une bÀ réunion chez la veirve Marie Favatier.
Nos d^arts : Madeléme Lausarot veuve
3
L’Echo dea Valjéea - VetìdiedÌ 22 Novfânbre 1935-XlV
â
OeymoHat, de Bobi, de 74 ans, à CnamrL
polita - Philippe Gardici, de 72 ans, de
Pranistin, à Artilierôs - JvÆk Peyret
de VjUteîm, de Riclanat, de 88 ans, à Taxariras - Marie Geymonat veuve Meyvet,
de Bobi, de 84 ans, à Alejaiidra > Madeleine Boston vmve Durand, de Bobi, de
76 ans, à Tarariras. L. JoimoAN.
È^ÈÈ^ÊÈÈÈÈÈÈêMÈêÈ
£e$ tirnes d( }(s»s.
(Duc XIX, V, 41).
Schipfl^, le poète alli^nand, a dit quelque part : L’histoire du monde est le jugement du monde. L’exesniple le plus terrible de cette maxime, s’en trouve dans
la prophétie diu Seigneur, lorsqu’il annonça
la destruction de Jérusalem, qui eut lieu
Tan 70 de notne ère. Josephus, hi^rien
de l’époque, estime que trois mijlions de
personnes ont péri à oetite occasion. Un
tieiTS de la population de Jérusalem mou^
rut penjdant le siège de Sa viiUe, succombemt aux piwations, aux maladScs et aux
blessures. En outre, 6000 personnes périrent dans les flammes de l’incendiie du
temple.
Lorsque les Romains s’emparèrent enfin
de la vifle, emmenant avec eux plus de
100.000 prisonniers, que de Scènes d’épouvante et d’horreur sont déroulées!
Depulîs lors, fincendie da Jérusalem a
brillé comme un signal d’alarme sur toutes
les périodes de rhistoire. Qui nous dit que
les larmes de Jésus n’aieint pas été versées
aussi pour noua? Réfléchissons aux difficultés de l’époque que nous traversons.
La vie qui nous est accordée aujourd'hui
esft un temps de répit que Dieu nous accorde par grâce, mais qui, un jour, aura
une fin. Puisque nous sommes encore à
temps pour le faire, repentons-nous, et
faisons pénitence!
Faits et ]\ouveiles.
Comité Universel des U. C. J. G. - La
prochaine Conférence universelle. Nous
avons annoncé que la prochaine Conférence universeMe dœ U. C. J. G. aurait
probablement lieu aux Indes, au début de
1937. La décision est maintenant définiitive. Les dates sont provisoirement fixées
aux 2-10 janvier 1937. Le lieu sera annoncé plus tard. Le doct. John R. Mott,
président de notre Alliance universelle,
vient d’adresser une lettre aux mouvemienit|s nationaux pour leur donner les
premiisrs renseignements. Le nombre des
délégués, à cause des conditions matériélles où vivent les Unions de l’Inde, sera
limité à 150. On espère qu’un tiers des
délégués seront .âgés de moins de trente
ans. Gn envisage de tenir également : un
Camp pour adolescents, une Conférence
rurale, une rérmion du Comité d’extension du Comité universel, et probablement
aussi des Conférences de jeunes hommes
et d’ëtudlaùta. Quélquies équipes seront
constituées, qui visiterMit, avant et après
la Conférence universdfe, divers centres
unionistes de l’Inde. Le Secrétariat du
•Comité universel fournira des raiseignements plus circonstanciés à qui lui en
demandera. {Service d’informatims).
* * H!
France. Pénurie de professeurs. Au
cours d’ime assemblée des professeurs des
trois Facultés de Théologie françaises :
Paris, Strasbom^, MontpeUier, on a constaté avec inquiétude le nombre anormal
de chaires actueHem^t vacantes et de
celles qui le deviendinwit les dix prochaines années, en raison du fait que 13
professeurs en fonction seront atteints
par la limite d’âge. Les autorités eedésiastiques et les églises sont invitées à
examiner les mesures à prendre pour re- ‘
médier à cet état de choses. Par contre,
on apprend que les pasteurs sont en nombre suffisant pour occuper tous les postes
pastoraux. S. p. p.
— Absurde prohibition. On annonce, à
Paris, la fondation d’une oeuvre nou'veüe :
€ La lecture a l’hôpital >. Eiy> a pour but
de procurer aux malades des hôpitaux parisiens des livres n’ayant aucun caractère
politique ou. rehgieiux. Ainsi donc œi autorise la littérature liœncii^ise ou
pornographique, mais on prohibe les lectures reiigieuses qui pourraient apporter
quelque réconfort aux souffrants. Encore
une prouesse du laïctsone mortd et stupide.
S. p. p.
»**
Grande-Bretagne. La première Bible
anglaise. Tous les pays anglo-saxmis c3èbrent &x ce moment le 400* anniversaire
de la première traduction complète de la
Bible en anglais. Il y avait eu sans doute
des antecéd^ts. Deux siècles et dem auparavant déjà, Wïdef avait traxluit en
anglaib la Bible entière, mais sa traduction n’existait qu’en un petit nombre de
manuscrits rares et coûteux, sans influence
sur la peuple angla^b qui ne la connaissait pas. En 1525, William Tynckl© avait
publié 'une traduction du Nouveau Testament. Mais c’est à Myles Coverdale qu’il
appartmt, en 1535, de donner au peuple
anglais le Lî'vre saint tout entier dans
sa langue et sous une forme popuilaire.
Sa première édition fut imprimée sur les
presses de Proschover, à Zurich. Sa traduction est ¡empbyée, aujourd’hui encore,
pour la lecture et le chant des psaumes
dans la liturgie anglicane. S. p. p.
' * » #
Retour à l’Eglise pnirmtwe? A Francfort s/M., la paraisse de la Trinité a été
fruÉfttiée de son église et sie voit obligée
de réunir les fidèles dans les maisons particulières. Et pourtant PVancfort ne manque pas de gilandes et bdles églises. On
voit ainsi, par la force des choses, renaître
des usages de l’Eglise primiti’Via Peutêtre le temps n’est-iî pas éloigné où l’on
en reviendra à l’église des catacombes, où
les cultes ne pourront être oêlébréB que
dans les caves et les greniers.
S. p. p.
i!te.cis.cte.al&gia.Æla.cletcie.aiacte.jfecte. ^ nim.
Le Lies des Yaodois des Ëtats-Üois.
Souscriptions
pour différentes Institutions
de l’Eglise Vaudoise d’Italie
1934-1935.
NEW-YORK ET ENVIRONS.
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Groupe Benjamm Pons.
Henri Ghigo, $ 1 - Henri Ferrerò, 1 Judith Nancoz, 1 - Etienne Peyrot, 1 Lydie Sauthier, 1 - Félix Canal, 1 - Jean
Poë't, 1 - Henri Garrou, 1 - Benjamin
Pons, 1. - TÔtd t 9.
Qnrupe Pœidme Oostabel.
Robert Michelin, $ 1 - Louis Cosbabel,
1 - Florentine Catalin, 1 - Marguerite VigWmo, 1 - Henriette Planchón, 1 - Adèle
Jahier, 1 - Jeanne Malanot, 1 - Lina Bounous, 1 - Céline Lageard, 1 - Lbuisè Viglfelmo, Ulster Park, N.-Y., 1 - Emma
Noce, 1 - Edmond Long, 1 - Emma Beux,
1 - Jeanne Bertatot, 1 - Pauline Costa^
bel, 1. - TôM $ 15.
Groupe Nina Ayasaot.
Oreste Acaccia $ 1 - Henri Mathé; 1 -■
Nino Baronie, 1 - Léon Caraux Navaret, 1
- Pierre Pastre, Fénestuelles, 1 - Louis
Rigoulot, 1 - Doct N. Guiiempe, 1 - N. O.,.
0,25 - Joe Albera 1 ' Nîha Ayassot 2. Total $ 10,25.
Groupe Alice Dunoism.
Pierre et Julie Baridoa $ 2 v Valentine
Baridon, 1 - Célestine Gril, 1 - Adcvllnft
Barolin, 1 - Marthe Salomon, 1 - Jules
Cardon, 1 - Jean Coïsson, Brooklyn, 1 Henri et Marguerite Pons, I<L, 2 - Jeanne
Strran, 1 - ^exandrine Costabel, 1 Jeanne Pons, 1 - Edvi Long, 1 - Mathilde
Laluiclair, 1 - Adriano et Louise Masi, 2
- Ernest Masi, 1 - Inès Charbonnier, 1 Albertáne Jahier, 1 - C3éinenrine~ Rostan,
1 - Hélène IVfeirtinat, 1 - Marie GeymtHiat,
Park Ave., 1 - ABice Du,voisin, 3. Total $ 26.
Groupe, Pierre Griglio.
Benjamib et BÆaigumte Vinay (contribution spéciale), $ 4,25 - Jean Jotmlan
($ 5 : oontributKHi spéciale pour fOiphetnat), 6 - Jidia Poâ;, New-Rocheîle, 2 l^tienne.et Luçie GriA 2 r Etienne
élft 1 - Louis Beyrot, 1 - Emae Peyrot, 1
^ M. et M.rae A&eirt Avondét, N.-J., 2 •
Constance ABio, 1 - Esther Serpoas, 1 *
Îél^ Bongarzone, 1 - Marguerite Caî3^ 1 - Marguerite Vkerè, 1 - Emily Gay,
J - D^hine Bœrio, 1 -Adáme Barbiéri,
i - Pierre Griglio (œuvres diverses), 17;64.
total $ 44,89.
Cóntrdmtíons occasionnées
formées au past^ P. Moneada, au 17 fé^Çïfer, faveur de l'Asile des Viefliards,
#âle, $ 7,
DISSÉMINÉ
Don eooceptionml.
Anonyme, par le docteur Georges Jerris, en faveur des Instituticms Hospitaliè
m, $ 100.
Total 2* liste, $ 212,14 ; total 1” liste,
68. — Total général pour NerOYork,
1 280,14.
NEW-ROCHELLE, N.-Y.
CcBecte Henriette ViBante, $ 7.
par Pierre Griglio.
Anonyme, Californie, $ 9 - Albert Beux,
4,50 - Héli Jean Beux, Utah, 2 - Louis
sMueton, Canada, 1 - Mrs. Ernest Malan,
l^th Dakota, 1 - Adelina Mastroleo, Hliiïlpis, 1 - Prof. J. p. Bounous, Missouri, 2.
- iTotal $19M
Tableau général.
Phüadelphie $ 51.—
Chicago » 30,—
New-York » 280,14
New-Rochelle » 7,—
Disséminés » 19,50
Pe l’année précédente » 4,63
Total $ 392,27
Comme an voit, nous avons cru bon de
fÈangisr te nom de « Fédération.^. » en
celui de « Lien des Vaudois des Etats- •
Unis », qxji répond mieux à notre modeste
inouvement et qui en exprime plus exaciemenï ausSi Je but.
 signaler le fait que, parmi Uos sousscriptéurs,- il y a un bon petit nouhre de
Vaudôis qii© nous ñ’avons pu atteindre
que pair la cofreapondance, dispersés qù’ite
«ont aux quatre coins de cette Amérique.
Si leurs dons nous ont réjoui te ccèur, tes
ixjnries pardles par lesqu^es ils les ont
accompagnés ne nous ont pas été moins
précieuaes. -s •
Le geste du docteur Jervis parie de soimême. Ayant reçu, <fun collègue, semble-t-il, un' généreux ‘don en faveur de
nos Hôpitaux, il aurait pu te faire parvenir directement à qui de droit; mais,
pour ^bes ïâisons de solidarité avec ses
frères vaude^ émigrés, il a préféré nous
le remettre à noua Notre distingué coreligionnaÈte peut être assuré que nous hii
en sommes reconnadssants.
Notre gratitude va égalœimt, et d’une
manière tout aussi sentie, à nos zélés collecteurs et à tous nos souscripteurs. Ceux
d’entm eux ^ sont abonnte à XEcko
des VaUées ont pu constater de leurs pror
près yeux (voir numéro du; 11 octobre)
que l’Administration de nos Institutions
Hospitalâli^ sait apprécier leurs efforts.
Pierre Getguo, pasteur.
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les Livres
Louis Arm: Témoins de sa résurrection
— 1 voL in-8“, 268 pages — Editions
« Je sers » - Paris - Rue Madame, 46 —
Prix : 12 francs.
Dam le teibps présent, l’attention se
porte volonlâers sur l’événement étudié
dans oet ouvrage. Nous assistons à un renouveau très marqué de l’intérêt pour
tes sujets qui touchent aux heures œntrales de l’œuvre ràdanptrice du Christ.
Le retour à la Bible et à son autorité est
une des caractéristiques des jeunes. gé- '
nérari(His croyantes.
Cet feffort pciUr titer clœ documente MbliqUBS tout tear suc est peut-être jte trait
distinctif de oet ouvrage du pasteur Louis
Appie« de l’Eglise bdhériâine de Paris.
Il ne s’attadie pas durtout à la ctftiqae
des textes, à la dogmafa'q^ à l’wdbsêtiqae^,à l’édificatkn, mais, sous l'itogte de
l’exâMea exègétique et de la pegchologie
religieuse, 3 vise à metbe en banière tes
pointe tes |3i» iodtepemrihies à ta oompréhensNm du grand drame qui a ^vi
celui du Vendredi Saint.
R convient de remercier M. Afq;>ia qui
a traité cette questatei avec fain^teur et
la rigoureuse exactitude que Saufle peut
donnm' une parfaite maatrtee i^iritorite
du aijet.
PBOYQKIi 91 TOBlio - MOVmilTO P9P0UZI0II
Mese dl Settembre 1935 :
Nati . . Morti . . Capoluogo . 695 . 541 Retto Provincia 621 438 TOTALE 1316 979
Aumento popoIulOBe 154 læ 337
Mese di Ottobre 1935 : Capoluogo Reato PrOTfneia Nati ... 732 4&I Morti ... 565 493 TOTALE 1229 1058
Aumento popolazione 167 .1 171
Quant â moi.
John Newton reçut xm jour ia lettre
d’une jeune dame, qui lui écrivait : « Aucime force de persuasion ù’a jamais pu
me convaincre que Christ est vrAamt
mort pour moi ».
Newton lui répondît : « 3î vous penate
que vous n’avez jamais entendu une 'voix
du del qui vous dtee que Jésus' ïnôtmit
suY le Calvaire pour M.He M, B., alors je
me trouve dans le même cas fjue vous.
Je n’iaj jamais lu, écrit en lettres hiinineusés sdr tes nuages, que Christ est mort
pour le pasteur d’Olney. Mais tìa môljie
endroits j’ài lu que le Fils de Dieu est
mort pour les pécheurs. Et quant à moi,
il n’y a rien de ptaei cortdn que-meS pêchés me rendent spécialement rensiarqaa*
Me. Eît çti j’d jamais pu faire qudque
chose de bon, Oela a été d’alter à Lui et
de te Lui (bre. Et je fais de même chaque
jour. Eît iR ne m’a jamais xen'VQyi^ .et II
ne le fera jamais».
One ebose sérieme... poor rire.
Il Rmnovamento (L’Interprète) de
New-York puMie, dans son numéro du 26
octobre, l’anecdote suivante ;
Un ppêddcàteur, à la fin d’un de ses
sermons, dit : « Que tous ceux qui payent
leurs dettes se lèvaat».
Instantanément tout le monde — hommœ, femmes et enfants — se leva, à l’es*
ception d’un hmume.
Le prédicateur, après avoir regardé
d’un air satisfdt la nombreuse congrégation, pria tous tes assistants de s’asseoir, puis 3 dit : « Maintenant, que 'tous
ceux qui ne payent pas leurs dettes se
lèvmt».
Alors im homme au regard abattu, maigre et sec, vêtu d’un habit tout râpé,
se leva.
«Mon ami — lui demanda le pasteur
— pourquoi ne payez-vous pas ■vos
dettes ? ».
«Je publie un journal — répondit le
bonhomme — tes frères qui se sont te'vés
sont tous abonnés et ne...».
« Prions » — s’écria te pasteur.
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(1) Festivo dal U L ,, „ settembre - (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo Ano al 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi
(3)
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Giovanni Rostagno - Più presso a Te, Signor
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Eiso - Preghiere di famiglia (tela e oro, L^6,5o7
Giovanni Lazzi - All'ombra delle Sne ali
Ugo Janni - Ultra - Problemi relativi alla vita dopo’
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(•) Dal 14 Luglio al 1" Settembre.
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Luglio ai 16 Settembre.
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