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Soixante-q\iatrième année - Anno VI*.
20 Juilleíjít 11^8
N“ 29
PARAISSANT CHAQUE, VENDREDI
< ERIX D'ABONNEMENT 1 Far sa Ponr 6 moli
Italiç (y compris Tes Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,Etranger (y compris les deax Amériques) . » 24,— 12,- Plu^etirs abonnements à la même adresse . . » 22,—
On s'abonne; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adrei«er; pour la Rédaction, au Directeur Coïssow, professeur.
Torre Pellice — pour rAdministration, au Bureg» da journal, Vta Arnaud,,
N* 31 - Torre PelUce.
s’adresser au Bureau du journal.
Pour toutes les annonces
.Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
.w Le Namêio: 25 centimes «a.
g
Que tontes les choseB vraies, honnêtes, jurtes, pnrea, aimable«..,., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)^
COMUNICATO UFFICIALE.
j. L'adimanza del Corpo Pastorale è convof cala per il giorno di Giovedì 16 Agosto, alle
» ore 9, nella Casa Valdese in Torre Pellice,
con il seguente Ordine del giorno :
tl® Nomina delle Commissioni esaminatrici ;
2“ .Esame di fede di alcuni Candidati in
^ Teologia ;
^ 3® Comunicazioni e proposte eventuali.
1 membri laici della prossima Assemblea
^ Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro ma'tvdato.
Torre Pellice, 14 Luglio 1928.
Per la Tavola :
V. Aieerto Costabel, vice'-moderatore.
A LIRE.
È
Les lecteurs sont priés de prendre bonne
note que, dans le but de leur donner et de
v/ous donner une semaine de congé, nous
allons supprimer le numéro du 27 c. ; le
journal ne reparaîtra donc que le 3 août
prochain. Le Dieecteür.
Le jntiei des justes.
Wî
te*'
K< Le sentier des justes est oonune
la lumière resplenidissante, dont l’éclat
; augmente jusqu’à ce qtie le jour soit
dans sa perfection».
Proverbes IV, 18.
‘ L’aurore crépusculaire est le commence^
mejit du jour : le jour en effet ne paraît
ipaa subitement, il est précédé par une
lueur pâle, tremblante, à peine perceptiMe, puis, graduellement, la lumière augmente jusqu’à devenir l’éclat rayonnant
du plein midi.
De même le chemin des justes n’est pas
rayonnant, parfait dès le commencement :
il y a progrès dans sa formation et dans
son appréciation.
I. Il y a tout d’abord, disons-nous, un
progrès dans sa formation, il y a une aurore de justice, pâle, incertaine, tremblante, une région grisâtre entre le bien
et le mal. C'est de cette région que bien
souvent part le sentier des justes pour conduire aux grandes et nobles entreprises
d’une vie de dévouement et de sacrifice. Le
principe de Jésus : « Le royaume des cieux
est semblable à un grain de moutarde»,
trouve ici son application la plus complète.
Malgré notre misère spirituelle et morale, nous voudrions vivre d'une vie lumineuse, claire, rayonnante, nous voudrions
atteindre l’éclat du grand jour : ïïdéal
^ reste devant nous et nous hante, mais
i- nous aimerions y arriver soudainement.
Or, comme cela n’est possible'que par
exception, le découra^ment s’empare de
nous et nous fait rester sur place.
Telle la réalité : mais le découragement
est'il motivé ? Nous ne le croyons pas, car
dès (ïue nous rêvons du grand jour, nous
avons entrevu son aurore et nous l’avons
commencé, même si ce n’est que dans le
domaine de notre subconscient, qui joue
^ dans notre vie un rôle dont nous n’avons
pas la moindre idée.
’ Comment se fait-il donc que nos inspi
’ L.
A
prs A
1-Ä''
rations au bien restent si souvent stérii
:les ?
,ÿ.— . N'avons--nous pas par là même la
preuv^ qu’elies ne comptent pour rien sf
Mies, ni sont suivies par l’action ?
Le découragement explique leur stérilité : une bonne semence peut être stérile
si elle n’est pas semée dans Un terrain far
vorable et de même nos meilleurs: sentiments, nos inspirations les plus nobles ne
donnent point de fruit lorsqu'on leur entrave le chemin par le découragement.
Ayons donc la sagesse de saluer avec
joie nos bons sentiments et nos saintes
inspirations, car ils sont le signe d’une vie
nouvelle qui s’annonce, c’est l’aurore d’un
jour nouveau qui paraît et qui va se dérvelopper jusqu’à atteindre l’éclat rayonnant du plein midi, d’après l’image du
poète hébreux.
La lutte ne sera pas finie, toutes les difficultés ne seront pas surmontées, mais on
sera sur le droit sentier et on y marchera
avançant chaqiue jour ; de progrès en pro>grès, de mieux en mieux.
IL Le sentier des justes marque aussi
un progrès dans son appréciation de la
part du monde.
Les gens qui n’ont connu que la nuit
’ ont de la peine 'à croire au jour, qui n’a
vu que des ténèbres a de la peine à admettre la lumière.
Prenons un cas pratique ; vcalà un méichant qui se convertit, qui change de vie
à tel point que c’est un autre homme. Le
'-m<mde observe, mais reste scepticiue : eü
pourtant on ne peut nier les bonnes actions, la vie changée! Celui qui a abandonné la mauvaise voie et qui a désormais
un cœur renouvMé et sanctifié, doit souffrir de cette incompréhension de la part
de ses semblables.
Une première victoire est remportée
lorsque ceux-ci finissent par admettre que
réellement une vie a été entièrement
changée.
Mais la route n’est pas claire encore :
le monde admet le changement extérieur,
mais en même temps il se demande si les
motifs qui animent cette vie nouvelle sont
vraiment purs, s’ils sont tous avouables !
Un avare s’est converti et comme Zachée il veut réparer ses torts et faire dû
bien : pensez-vous que l’on soit di^osé à
croire à ses bons sentiments ? On dira
qu’il tient à la gloire, qu’il veut se faire
un nom... Mais enfin, une vie de sacrifice,
de renoncement, peut-elle être inspirée par
des motifs qui ne soient purs et honnêtes ?
«Cueille4>on des raisins sur des épines,
ou des figues sur des chardons ? ». v
Le monde, quoique mal disposé, fait uq
pas encoré et se dit finalement qu’une viç
sainte ne peut être inspirée que par des;
motifs que l’on peut étaler à la lumière,'
du soieü, c'est à dire devant Dieu luh
même. /
L’homme qui a souffert de l’incompr^
hension et des soupçons de ses semblable,
voit que son sentier est bon et que la lû
?é en
mière parfaite y a finalement pénétré
dissipant les dernières ténèbres.
» # «
Nous voulons cependant faire une Supposition contraire à ce que nous vejions
d’énoncer et admettre que le mond« ne
reconnaisse jamais le changement dif pécheur. Son sentier serait-il moins jclair
pour cda ? /
Tout en souffrant au premier ab(td, il
finirait bien vite par se persuader qu’il
nV a rien de plus beau, que de vi^ffe en
harmonie avec sa propre consci«ice et que
la paix et la joie ne dépendent pis des
’rautres et de leurs approbations, mais de
nous-mêmes.
L’enfant de Dieu n’attend rien du
monde, car il sait que son père céleste
l iécladrera toutes ténèbres : si la récompense
devait manquer sur la terre, il sait qu’elle
ne manquera pas au ciel : arrive qu’arrive,
le chemin du juste est comme la lumière
’ resplendissante qu’on ne peut cacher ni
éteindre. L. M.
Généralisations hâtives.
t II y a assez longtemps que notre bon
public, en maintes occasions, a été solen«
nellement averti que l’îfelise Vaudoise est
'én train de changer les couleurs de son
drapeau.
. Tantôt pour un écart à droite, tantôt à
gauche, tantôt pour une question d’organisation ecclésiastique, tantôt pour des questions liturgiques, voire même dogmatique,
,^notre Eglise, dit-on, va passer le Rubicon
' et cessera désormais d’appartenir au type
prœbytérien; elle modifiera sa confession
de foi, elle apportera son noble héritage
historique à telle ou telle autre dénomination protetante !
Qu’est-ce donc qui autorise de si graves
déductions?
Simplement l’opinion de tel membre du
corps pastoral, de ses sympathies particulières pour une forme ou une doctrine
qui caractérisent certaines dénoimnations.
Prenons quelques exemples : Il fut un
temps où, sous l’influence de l’un de ses
plus grands bienfaiteurs, le modérateur
alors en fonction, et un autre en espérance, appuyèrent le projet d’une modérature à vie, qui devait être l’acheminement
en sourdine vers l’introduction de l’épiscopat dans notre Eglise. Voilà, aussitôt, un
cri d’alarme retentir à la prétendue grande
nouvelle que l’Eglise Vaudoise devenait une
fraction de la grande Eglise Episcopale
d’Angleterre, dont la liturgie avait même
été traduite en italien, à son intention.
Bien des années s'écoulèrent et l’on ne
vit paraître à l’horizon de nos Alpes Cottiennes ni mitre ni crosse d’évêque!
Bien plus, une Commission Synodale présidée par le regretté W. MeiUe présenta,
à nos assemblées, un rapport d’un radica- lisme assez accentué, en vue de la révision
de notre constitution ecclésiastique. W.
Meiile, décentralisateur convaincu, jwussait
à l’autonomie des églises et à l’indépenH
dancp de nos différentes cours ecclésiastiques du pouvoir central.
C’en était assez pour déclarer l’Eglise
Vaudoise en train de glisser sur la pente
du congrégationalisme.
Mais, grâce à Meu, vu que nous avons
tant souffert de l’intolérance d’autrui, nous
sommes doués, comme église, d’une largeur
d’esprit qtd permet aux individus d’exprimer pour leur compte les divers points de
vue auxquels leurs recherches les ont amenés, et ü arrive asSez fréquemment que les
opinions d'un quidam sont, sans autre, attribuées à l’Eglie© dont il fait partie.
N’ayant pas un Index ni un tribunal chargé
de dénoncer des hérésies et de découvrir
des hérétiques, il est arrivé que des vues
hardies ont été émisœ par des théologiens,
qui se laissaient par trop entraîner lion
loin des récifs de la haute critique, sans
cesser pour cela d’être de fervents chrétiens. Ce fait valut à l’Eglise Vaudoise
d’être qualifiée de rationaliste, de dangereusement moderniste.
Il est facile d’admettre que dans un corps
pastoral comme le nôtre, recruté non seulement parmi les fils de nos montagnards
de l’Eglise mère, mais aussi de nos églises
de la mission, du clergé romain ou de celui
vieux-catholique, il se trouve parmi nos
pasteurs des tendances, des tournures d’esprit, des sympathies psychiques très variées. Il peut arriver, donc, qu’un tel exagère l’importance des formes liturgiques
et en fasse son dada. Mais, voyons, est-ce
que, par là même, l’Eglise Vaudoise doit
se dire entachée de ritualisme ?
Tel autre a des notions sacramentales et
sacerdotales qu’il croit de devoir dévoiler
dans ses discours et dans ses écrits.
L’Eglise peuheUe, à chaque nouvel énoncé,
crier gare, pour avertir auditeurs et lecteurs qu’elle n’entend absolument pas
s’acheminer dans le saeerdotalisme et dans
le sacramentalisme, à la remorque de qui
que ce soit ?
Tout dernièrement,, au sujet d’une polémique dans Y Echo, sur le baptême des adultes, nous avons lu avec étonnement que
l’Eglise Vaudoise devenait baptiste si elle
ne l’avait pas déjà été anciennement !
Les lecteurs, qui m’ont suivi jusqu’ici,
ne peuvent <ïue sourire complaisamment
en récapitûliint les différentes formes dénominationnelles dont on a voulu affubler
l’Eglise Vaudoise qui, tour à tour, a été
repréæntée comme épiscopale, congrégationaliste, libérale-moderniste, ritualiste, sacerdotale et sacrementale, baptiste..., et
constater que, après tout, notre Eglise n’a
pas baissé son pavillon ni changé ses
couleurs.
N’avions-nous pas raison de qualifier de
« généralisations hâtives » de semblables
procédés? Il y a des devoirs de loyauté
chrétienne qui devraient empêcher de hâter des conclusions aussi précipitées que
fausses.
Cela dit, nous voudrions, d’autre part,
souhaiter que tout pasteur n’oublie jamais
les Uens de solidarité qui le lient à ses
frères en la foi, avec lesquels il est responsable, pour sa part, du bon renom, du
sérieux et de la dignité de son église. Tout
en respectant les convictions qui sont le
résultat de consciencieuses recherches et
d’études approfondies, ne serait-il pas
plus sage et plus prudent, neuf fois sur
dix, de ne pas faire sonner la trompette
sur les conclusions auxquelles on est arrivé pour son propre compte, afin de ne
pas désorienter les âmes simples et timorées et ne pas, même involontairement, apporter la confusion et le trouble au sein de cette famille spirituelle dont
nous nous honorons de faire partie et que
nous aimons tous d’un vrai et grand
amour
Il ne s’agit pas de renoncer à sa propre
liberté de convictions religieuses, pas plus
que Saint-Paul ne renonça à la sienne, mais
d'en faire le bon œage qu’il sut en faire,
lui, le plus indépendant des apôtres.
Ecoutons4e :
« Tout m’est permis, mais tout n’est pas
utile ; tout m’est permis, mais je ne me
laisserai dominer par quoi que ce soit ».
« Prenez garde que votre liberté ne devienne une pierre d’échopperaent pour les
faibles ». ' Arthxtk Muston.
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1« mm Ile i Ve Mise.
Sauvent déjà, il nous a été demandé,
surtout de la part de Vaudods d’origine
établis à l'étranger, quel est l’emblème officiel des Eglises Vaudoises. La réponse
n’est pas facile ; car, si l’on est d’accord
sur le motto, les armoiries mêmes varient
étrangement selon le goût ou le caprice
de l’artiste appelé à les dessiner.
Le modérateur Léger, en les produisant
dans son ouvrage monumental, publié en
1669, les appelle Antiquissima convallium
insignia. EUles sont, en effet, très anciennes, puisqu’elles remontent en plein Moyen
'Age. Elles ont d’abord appartenu à l’illustre maison des comtes de Luserne, seigneurs du bassin du Pélis. L’idée en a été
prise du nom même du chef-lieu de leurs
domaines, Luserne, qui en piémontais signifie lanterne, et au diminutif, lusërnëtta,
luciole, mouche luisante. Le plus ancien
des sceaux de cette famille, découvert à
Bagnol, portait en effet une luciole, sans
exergue. Plus tard vinrent, d’une part, la
lampe des catacombes, restée aux armoiries de la commune de Luserne, d’autre
part, le chandelier, passé à l’Eglise Vaudoise. Le motto subit aussi quelques cham
gements. Sur la griUe du château de Luserne, on peut lire : Lucerna pedum meorum verbum tuum Domine, c’est à dire :
0 Seigneur, ta parole est la lampe de mes
pieds. La commune de Luserne Saint-Jean
conserve la légende : Lux in tenebris Imet,
qu’on trouve aussi sur le fronton du par
lais que le marquis de Rorà — seule branche des seigneurs de Luserne qui existe
encore — construisit sur la place CharlesFélix, à Turin. Mais cette famille noble
a renoncé de;puis longtemps à la luciole,
à la lampe et au chandelier, qu’eUe a remplacés par des armoiries sans caractère
spécial.
Quoi qu’ü en soit, les Eglises Vaudoises,
non i^ulement de la vallée de Luserne,
mais aussi de celles de Pérouse et SaintIVfertin, et même celles du val Pragela,
dépendance du Dauphiné, adoptèrent, on
ne sait à quelle époque, le motto l^èrement
interverti : Lux lucet în tenebris, entourant un chandelier allumé. Les 7 étoiles, qui brillent autour de la flamme, in'diquent probablement les sept églises de
1 Apocalyp)se. Un artiste du siècle dernier,
en peignant ses armoiries dans le temple de Prarustin, dont on se prépare à célébrer le centenaire, a porté à treize le
nombre des étoiles, égal à celui des paroisses des Vallées, tel qu’il était alors,
avant l’oi^anisation de celles de Macel et
Rodoret.
Le motto vaudois rappelle aussi d’assez
près celui de la viUe de Genève, qui était
au Moyen Age : Post tenebras spero lucem,
mais qui, à la lumière de la Réformation,
devint : Post tenebras lux.
H ne reste rien, antérieurement à l’exil,
des documents officiels de l’Eglise : tout
a été détruit ou dissipé. Le plus ancien
exemple connu est représenté par les armoiries, qui ornent le frontispice du traité
De la Régénération, publié à Genève, en
1642, par François Guérin, pasteur de
Bobi, chez l’imprimeur Jean de Tournes.
Le chandelier est posé, sans autre, sur un
sol raboteux ; il est flanqué de trois étoiles
par côté. Le haut, où est généralement
placée la septième étoile, est tout rempli
par la flamme et ses rayons. Au reste, on
ne voit pas de chandelle, la mèche sort du
creux du chandelier, qui est d'une structure très compliquée. Sans le donner
comme le sceau officiel, l’auteur, dans son
Exfwrtations aux Eglises du Piedmmt,
fait de fréquentes allusions au chandelier,
disant en particulier ; Que notre lumière
luise parmi les ténèbres, comme parte céte
devise
IN TENEBRIS LUX
qui est celle du frontispice.
UHistoire Vaudoise, par J. L^er, publiée en Hollande en 1669, présente trois
types différents : 1® sur une gravure hollandaise, datée de 1663, et que peu d’exemplaires possèdent, le chandelier rappelle ce
lui de Guérin, mais le motto est, comme aujourd’hui, Lux lueet in tenebris. On n’y
voit aussi que 6 étoiles ; 2" En reproduisant, d’après Morland, la belle carte des
Vallées, dessinée par le pasteur Valère
Gros, Léger y a ajouté le chandelier autour duquel les 7 étoiles apparaissent clairement sur le fond sombre. Au-dessous :
Convallium Antiquissima Insignia. Il en
est ainsi sur la même carte, publiée en
Hollande à la même époque, bien que non
datée ; 3“ Au frontispice du livre, la septième étoile est placée immédiatement audessus de la flamme, et c’est d’elle que
partent les rayons, qui atteignent les 6
autres, tandis que, veis le haut, s’en dégage un éventail, un faisceau de lumière,
qui monte se confondre avec le soleil. Audessus du médaillon on lit : Antiqua convallium insignia. Le tout est reproduit,
rapetissé, dans la traduction allemande de
Léger, qui a paru en 1750. Le premier
sceau officiel des Eglises Vaudoises, que
l’on puisse citer actuellement, orne une
attestation du août 1699, dressée à
Angrogne et signée par les pasteurs des
Vallées. Plutôt petit, ce sceau porte un
chandelier assez simple, les 7 étoiles et le
motto habituel. Plus tard, auteurs ou artistes, ont transformé ou déformé ces armoiries de vingt manières différentes.
L’adjonction principale qui est souvent
faite est une Bible fermée, sur laquelle
est posé le chandeher. Une médaille assez
rare, frappée en 1691, appartenant au Musée Vaudois, mais qui est actuellement déposée à l’Exposition de Turin, représente
les quatre Puissances de la Ligue d’Augsbourg contre la PYance et, sur la gauche,
un soldat vaudois arborant un drapeau
avec le chandelier et les 7 étoiles. Ce médaillon, tout simple, a servi de modèle
pour les armoiries de la Brigata Regina
qui remonte au régiment organisé avec
des soldats vaudois par le Comte de Briquéras, le vainqueur de l’Assiette.
Les drapeaux des écoles vaudoises portaient naguère de belles armoiries sur
fond bleu foncé, représentant une nuit
sereine. Il en est de même de celles qu’une
heureuse initiative, venue de Milan, a reproduites comme ornement d’épingles ou
de broches.
La Table, ou le Synode, ne ferait pas
mal, nous semble-t-il, d’adopter un type
unique, colorié ou non, s^on les cas, que
l’on puisse citer comme les armoiries officielles de l’Eglise Vaudoise. Le plus simple est peut-être le meilleur, en même
temps que le plus fidèle aux origines :
Sur un fond bleu foncé, un chandelier,
quelque peu élégant, en or, chandelle
blanche, flamme en or, le tout entouré de
7 étoiles en or, et du motto : LUX LUCET
IN TENEBRIS, ou bien, si Ton tient à
l’archaïque ; LVX LVCE7T IN TENEBRIS.
J. J.
Institafions Hospitalières Vaudoises*
M.me et M. David Pellegrini ont fait un
don de 25.000 lires pour fonder, au Refuge,
un lit à la mémoire de leur fille Marguerite.
Fleurs en souvenir de M.lle Marguerite
Pellegrini :
Emanuele e Giulia Delsoglio,
Turin L. 200,—
Employés de la Banque D. Pellegrini & C. » 800,—
Membres du Tennis Club Juventus » 320,—
Direzione Circolo del Tennis
(Orbassano) » 250,—
Souscription membres Circolo
Tennis » 430,—
Società Anonima Pennelli » 250,—
M.lle Marguerite Turin » 20,—
Gli AVVOCATI
GALLINA & GABELLI
ricevono
in TORBE PELLICE ogni Venerdì mattins
Via Amand, 88-86 (Casa PoSt)
inPlNBBOLO, Corso Torino, 8-Telel. 1>68
in TORINO, via Jnvara - Telel. 46986.
JEUNE CHAUFFEUR VAUDOIS,
25 ans, un an de service, cherche à se
placer. — S’adresser à M. COMBA, pasteur
au Pomaret
Les Visites Pastorales.
Vn sujet toujours actuel, traité de façon
originale et si prenante dans l’un des derniers numéros du Christianisme.
«¡Les médecins, disait un président de
Synode, qui ne font pas, eux, de la cure
d’âme, tiennent soigneusement à jour leur
carnet de visites. Pourquoi les pasteurs
ne noteraient-ils pas leurs visites pastorales journalières et n’en donneraient-ils pas
chaque année le total dans la statistique
de leur ¡Eglise, à la rubrique « Activités
paroissiales ? ».
Des visites ! encore et toujours des visites ! Sans doute donnait-dl le fruit de
sa longue expérience dans le Ministère.
Comme je trouve qu’il a raison!
Nos pasteurs savent bien et disent souvent qu’ils doivent, en principe, toutes leurs
forces, tout leur amour à leur Eglise, et
même tout leur temps à leur troupeau
d’abord. Quel bien ils font, quel bien ils
peuvent faire en visitant leurs parois^
siens, et en donnant à ces visites tout le
temps dont ils peuvent disposer !
Ils rencontrent les chrétien® fidèles, et
ils réchauffent leur zèle en vue de l’activité religieuse.
Ils rencontrent à domicile les hommes
qui ne viennent plus au temple, c’est le
moyen de prêcher l’Evangile dans les carrefours. Surtout s’ils se trouvent en tête
à tête avec eux, ils peuvent plus facilement être directs dans les appels, et charitables dans les reproches qu’il faut bien
faire entendre aux déserteurs.
Ils rencontrent les enfants. Ils les appellent par leur petit nom, comme le bon
Berger qui connaît chacune de ses brebis.
Ils les invitent, ils les pressent en vue de
l’école du dimanche. Ils leur répètent tout
ce qu’ils doivent d’amour, et par conséquent, d’obéissance à leurs parents. Et
même, l’effet d’une image biblique, voire
d’un bombon, ne gâterait rien...
Us rencontrent les mamans et les vieillards, et, simplement, leur donnent encouragement ixax des allusions discrètes à des
circonstances personnelles, mais surtout
par la prière qui est rarement refusée.
Ils parlent de la Parole de Dieu, et ils
en lisent un fragment. Ils relèvent le courage des malades et des éprouvés, en les faisant regarder vers le Dieu des délivrances.
Ils s’intéressent aux absents, surtout
aux jeunes qui sont au service, ou en service, ou dans les écoles.
Si on leur demande un conseil, ils le
donnent avec prudence. Si on les prie de
faire quelque démarche, ils ne se dérobent
pas, sauf impossibilité. S’ils voient de la
discorde, ils s’emploient avec délicatesse à
la pacification.
Pour ses visites le pasteur ne fait
pas acception de personne, et elles sont
fréquentes.
Pas d’acception de personne. Il visite
les détachés comme les rattachés, les pauvres aussi bien et même plus souvent que
les riches. Ne me suis-je pas laissé dire
que la cure d’âme chez les pauvres est
quelquefois plus facile et plus encourageante que chez certains riches ?
Les visites sont fréquentes. Ce n’est pas
la tournée épiscopale où sa Grandeur visite une fois par an la totalité ou une
partie des paroisses de son diocèse. Ce
n’est pas la tournée électorale où les candidats, durant quelques semaines tous les
quatre ans, vont soutenir leur programme
et offrir leurs promesses dans toutes les
communes et jusque dans les hameaux
perdus. — Le pasteur visite très souvent,
avec la noble familiarité d’un père, pour
redire le beau programme de l’Evangile
et parler de la belle place que Dieu nous
assure au Paradis.
n va de soi que le pasteur utilise tout
son tact pour sentir et comprendre, s’il
arrive à propos ou non, quel caractère il
lui faut donner à sa visite, et, dans les
cas difficiles, comment doivent se faire les
approches ; enfin, s’il doit prolonger ou
non ea visite, car il est entendu que le
visitear fait toujours plaisir, soit en arrivant soit en s’en allant.
]\%is le contact personnel avec le pas
teur, si Ton ne se contente pas de pari®^
de la pluie ou du beau temps, a pour effet!
de rendre plus étroit et plus vivant le]
contact avec Dieu.
Mais, nos pasteurs multipliant leurs vi-^
sites, la parole du Jugement ne leur sera!
pas dite en coup de foudre : « J’ai été..
J’ai été... et vous ne m’avez pas visité!»
Un paysan de la Drôme.
Le Camp des Ueioes CHIeeees.
Le huitième Camp des U. C. de J. G. aura,
lieu, comme nous l’avons annoncé, à Pra-I
mol, du 6 au 14 août. Les tentes seront;
disposées sur la hauteur du CM tel, tout ;
près de la Ruà, dans une position magnifique, à 1.130 m. sur la mer. Tout a
été bien disposé pour les repas, l’organisation des jeux de foot-ball, basket-ball,
boules, etc. Le premier jour æra consacré à la préparation du camp dans ses
différentes activités. Le soir il y aura
une discussion, introduite par Rino Balma.
sur la situation des Evangéliques en Italie.
Nous donnons un résumé du programme
des jours suivants: 7 août: Etudes de
MM. P. Chauvie (culte d’inauguration) et
Guido Miegge (La religion et la momie
dans l’humorisme de Mark Twain) ; soirée organisée par l’Union de Turin. — 8
août: Eîtudes de Giovanni Miegge (Comment lire la Bible) et de G. Malapelle ;
promenade au Bric des Pins ; feu de '
Camp — 9 août : Excursion au Mont Ser- '
vin, à la Vachère, au Jardin Rostania —
10 août : Etudes introduites par M. L. Micol (La force de la volonté) et M. E. Long
(Le chant sacré) — 11 août : Excursion
au Grand Truc, au Lac Laousoun, au Lazarà — 12 août : Dimanche unioniste ; culte
présidé par MM. Chauvie et H. Tron ; allocutions de MM. H. Tron, Falchi, Jaffa ;
représentation dramatique en plein air, de
la part des Unionistes de Saint-Germain
— 13 août : Etude de M. C. Lupo (Ma foi);
réunions et culte final — 14 août : Départ
pour la réunion du 15 août, à Angrogne.
Les inscriptions peuvent se faire ,çhe»
M. Attüio Jalla - Torre Pellice. La cotisation pour le Camp complet est de L. 110,
plus L. 5 d’inscription. La cotisation journalière va de L. 15 à L. 16,50.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Stefano Revel, Trieste »
Eglise de Coazze »
Par le moyen de la baronne
O. Marks von Wurtemberg,
de Stockholm »
L. 136.563,65
75,
75,
506,
(A suivre).
Total L. 137.218,65
H: « «
CHABAS. Les cultes dans le temple du !
Chabas seront régulièrement repris le dimanche 29 c., à 4 h. de Taprès-anidi. Le
public y est très cordialement invité.
LA TOUR.
M.r PIERRE TRON
régent-évangéliste en retraite, s’est en-,
dormi paisiblement, sans souffrances, dans
les bras de son fils le pasteur Jules Tron,
samedi 14 c., à 11 h. du soir. Quoique légèrement souffrant depuis quelques jours,, ^.
il avait encore occupé sa place à table
aux repas de la journée et ne s’était re- >
tiré dans sa chambre que vers deux heu- '
res, avant le suprême appel qu’il attendait,
avec une pleine confiance dans la bonté de %
Dieu.
Pierre Tron, né à Rodoret en 1852, fit
ses étudœ, d’abord à TEcole Latine du '
Pomaret, ensuite à l’Ecole Normale de La^|
Tour et les compléta à TEcole d’évangélisi- j
tes à Nice, dirigée par M. Pîiatte. De re-^Î
tour en Italie, il travailla d’abord comme ^
colporteur-évangéliste au Val Pragela et
deux ans plus tard la Table lui confia le
poste de régent-évangéliste de Rocheplate,
qu’il desservit l’espace de 38 ans, avec’
zèle et fidéfité, se faisant aimer et estimer,,
pour sa bonté et sa foi agissante, d» tou
3
íifr íí''V' "''■ 1
'«^•^•'■■ítetTí ;í '' ^ 'Tíií w»
b population. Il avait pris sa retraite en
1^920 et' vivait avec son cher fils et sa
^ ^îamille qui l’entourèrent constamment des
ins les plus affectueusement dévoués.
Tous ceux qui ont connu Pierre Tron
|Vont garder de lui le bienfaisant souvenir
de l’homme pieux, doux et humble de cœur.
I^ous renouvelons ici à notre cher Paseur et à sa digne compagne l’expression
de notre très vive sympathie.
L Les funérailles eurent lieu au temple,
idans l’après-midi de lundi 16 c., et réuni|xent une nombreuse assistance où se trouvaient bon nombre de personnes acoou|rues de Rocheplate. Le prof. Jean JaUa
^iqui les présida, parla sur le texte choisi
|par notre frère regretté lui-même; Le
tsang de Jésus-Christ nous purifie de tout
péché.
M. D. Bosio parla de la foi et de la
I modestie du défunt ; enfin M. Auguste Ja:,hier se fit l’interprète de la paroisse de
IjRocheplate qui a gardé de M. Tron un
^ souvemr ineffaçable de son œuvre. M. C.
¿A. Tron termina par une belle et émou^ vante prière, après quoi le convoi se ren_«dit au cimetière où M. J. Tron put cons■'tater de quelle sympathie la paroisse l’en, II' tourait au moment pénible de la séparation,
s# __________________________________________
- y
IVoovelles de la Semaine.
1^’ Bdzano a vu, jeudi 12 c., des fêtes gran.. dioses, des manifestations enthousiastes à
' l’occasion de l’inmguraticm du « Monument
de la Victoire ». Ont assisté à la cérémonie,
l'à côté du Eoi, le Duc d’Aoste et quelques
I autres princes de la Maison de Savoie, les
mutilés de guerre avec leur président Delcroix, les représentants des combattants
et une foule immense. Dans son discours
d’inauguration, le ministre Giuriati a
exalté le sacrifice de nos morts en guerre
et des trois martyrs du Trentin, de Cesare
“JBattisti en particulier, qui sera comméî^moré à part le jour même à l’occasion
du 12™® anniversaire de son martyre. —
Il n’est pas hors de propos de relever le
fait que, à l’heure même où avaient lieu les
lïEmifestations italiennes "ci-dessus, « TAs«ociation nationale tyrolienne » dTnnsBruk commévmrait sur le mont Isel la
^bataille de Caporetto! Une provocation
5 belle et bonne que le gouvernement autri"chiep aurait dû interdire. Mais il y a
J'plus ; malgré l’échange récent des messa£ ges cordiaux de Mussolini et Seipel, ce dernier vient d’adresser au Comité organisateur de la grande fête chorale qui réunira
prochainement à Vienne 140 mille chanteurs de langue allemande, un message
d’un autre style, où il est dit textuellement : « Le plus beau chant allemand qui
sera entendu hors de nos confins, avec la
I plus grande attention, c’est ce'gigantesque
I pèlerinage de frères vers les frères ».
i C’est dire que les fêtes chorales viennoises
Vont avoir une signification politique et
seront essentiellement une affirmation de
race.
Il résulte que les 140 Caisses d’épargne
£ du royaume avaient en dépôt, le 31 décembre dernier, la somme énorme de 14
milliards de lires, à savoir 8 mSUiards ixïur
la Haute^Italie, 4 1/2 pour l’Italie Centrale et 1 milliard 750 millions pour la
Méridionale.
Quoique la moisson des régions à blé
de l’Italie soit à peine terminée, il semblerait qu’on peut, d’ores et déjà, affirmer
que notre récolte a été bonne et même
.A légèrement supérieure à la moyenne, tanS dis qu’elle serait inférieure dans la plupart des autres pays de l’Europe. Aux
Etats-Unis on n’atteindrait que les trois
qmrts de la moyenne. Dans le but d’empwher que les spécidateurs accaparent les
réccdtes des producteurs gênés dans leurs
affaires, le Gouvernement a pris, des mesures pour que les Banques leur accordent
des prêts sur g^e à un taux limité.
M. Giolitti, qui souffrait depuis quelques
-ÿ semaines d’un affaiblissement de tout l’organisme, dû surtout à son grand âge (86
ans), a été plusieurs jours entre la vie et
la mort. Toute la famille était à son chevet dans sa viUa de Cavour, où le grand
vieillard s’était fait transporter dès les
, premiers simptômes de la maladie, qu’il
supporta avec beaucoup de courage. Les
nouvelles de samedi et dimanche étaient
LjftI meilleures. — M. Giolitti est décédé mardi
17 c., à 1 h. 35, et ses funérailles ont eu
lieu mercredi, 18 courant.
^ ■ GRECE. M. Verùzdos, à peine revenu
p^.au pouvoir en qualité de président du
Coosedl des MSnistree, s’est hâté d'abolir
le système d’élection dit la « représentation proportionnelle », pour rétablir l’ancien système majoritaire, qu’il estime plus
démocratique. Et le système majoritaire
rétabli va trouver son application immédiate dans les élections législatives du 19
août prochain.
-- ALLEMAGNE. Le nouveau Cabinet
Millier semble reposer sur des bases moins
sûres que ne l’espérait d’abord son chef.
M. Muller subit un premier échec au sujet de la fête de la « proclamation de la
République» (11 août) qu’il désirait proclamer « jour de fête nationale ». Sans
vouloir se prononcer ouvertement, le
Reichstag renvoie le projet de loi à la
Commission de législation et le Gouvernement, craignant un échec bel et bon, n’osa
pas insister pour une discussion immédiate. Cela prouve que l’Allemagne n’est
pas encore foncièrement républicaine!
— Le drame polaire. Dieu en soit loué,
s’achemine vers le dénouement. Les derniers huit jours ont vu de mervefileuses
délivrances. Nos lecteurs lisant les quotidiens savent désormais que, le 12 c., le
bateau brise-glace russe Krassin (un nom
à retenir) a sauvé successivement : d’abord
les deux membres survivants du groupe
Mariano — Mariano et Zappi — et quelques heures plus tard, tout le groupe Viglieri, celui dont faisait partie Nobile qui,
comme vous vous en souvenez, était déjà
en sûreté par les soins d’un aéroplane suédois. Malheureusement le troisième membre
du groupe 'Viglieri, le professeur suédois
Maimgreen, ne se trouve pas parmi les
rescapés du groupe Mariano. Nous souhaitons de toute notre âme cpie ses deux compagnons d’infortime puissent donner au
monde des nouvelles plus précises de sa
disparition. — Le 13 c., par l’action hardie,
héroïque et intelligente de deux hydroplanes suédois et d’un finlandais, le capitaine
Sora, commandant de « l’expédition de secours avec les traîneaux », dont on n’avait
plus de nouvelles depuis plusieurs jours, et
le hollandais Von Dongen ont été également
sauvés. On est loin d’avoir perdu tout espoir de retrouver et sauver, à leur tour,
les membres de l’expédition Amundsen,
ainsi que nos pauvres naufragés d^neurés sur « l’enveloppe » de i’Italia. Jon.
OUVRAGES REÇUS.
Dott. prof. Guido Malan : Lotta antitubercdare (Supplément de la « Revue internationale ’thérapeutique»).
Une belle brochure, illustrée de nombreuses vues pour films cinématographiques, sobrement et efficacement commentées par tout autant d’aphorismes et de
sentences destinées à ouvrir les yeux du
public moins cultivé, à le mettre en garde
contre les dangers de la tubercidose et à
lui suggérer des moyens pratiques de la
combattre dans ses premières manifestations ». La tuberculose est la maladie de la
maison humide, sans air et sans soleil ; la
maladie de la misère, de la vie anti-hygiénique » : voilà l’avertissement que le vaillant apôtre de la lutte anti-tuberculaire
réitère au peuple pour qu’il en fasse son
profit. Il faut donc que la brochure soit
largement répandue et lue avec la plus
grande attention.
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Dott. UMBERTO EYNARD
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Lunedi e Mercoledì
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MoRTelles religieuses et faits divers.
Nombre des jésuites. D’après une statistique récente, le nombre des jésuites
en 1927 était de 20.107, à savoir; 9.417
prêtres, 6.267 scholasticiens, 423 frères,
soit une augmentation de 538 sur l’année
précédente. (Christl. Welt.).
** *
Cinqmnte mille suicides en Europe.
D’après une statistique suisse, remarque
le Journal de VEst, il y aurait eu en Europe, pendant l’année dernière, cinquante
mille suicides, qui se répartissent d’une
f^n très inégale entre les différents pays.
Pour cent mille habitants on aurait
COTapté vingt-six suicides en Hongrie et
en Tchécoslovaquie, vingt-trois en Allemagne, vingt-deux en Autriche, dix-sept en
France, quinze en Esthonie, quatorze en
Suède et au Danemark, onze en Finlande,
dix en Grande-Bretagne, huit en Italie,
sfa en Hollande, cinq en Norvège, quatre
eh Espagne et deux en Suisse.
I' Les principales causes de ces actes de
désespoir seraient la misère et les maladies incuraMes.
Ecosse. La presse religieuse a pu constater avec joie que l’Efelise d’Ecosse et
l’Eglise libre unie d’Ecosse viennent de
faire un nouveau pas, et qui semble décisif, vers l’unité. Ces Eglises, au cours
de leurs assemblées générales, tenues simultanément à Edimbourg, ont émis, l’une
un vote unanime, l’autre un vote où la
minorité n’était que de 53 sur environ
800, en faveur de l’union. Ce vote était
très significatif, puisque le comte de
Stair, commissaire du Roi auprès de l’ancienne Eglise établie, a considéré que son
mandat prenait fin et a été applaudi lorsqu’il a reparu comme simple membre de
l’assemblée.
Russie. Féminisme excessif. On a célébré le 8 mars, dans toute la Russie, la
«Journée de la femme». Le Russischer
evangelischer Pressdienst nous donne à ce
propos des détails qui révèlent une triste
mentalité féminine.
Selon la Prawda du 8 mars, le nombre
des femmes, ouvrières et paysannes, inscrites dans le parti communiste, est actuellement de 150.000. Voilà donc 150.000 mères s’engageant à élever leurs enfants dans
la haine de la religion ! Dans le « Kosmol »
(ligue de jeunesse communiste), on compte
environ 500.000 jeunes filles de 16 à 24
ans. Parmi les « Pionniers », il y en a
quelque 750.000 de 10 à 16 ans. Quel avenir prép5irent à leur pays ces malheureuses, étrangères à toute idée chrétienne et
formées aux licences de la-morale nouvelle ?
Le même numéro de la Prawda publie
un article en faveur du service militaire
des femmes. « L’ouvrière doit, à l’heure du
danger, avoir sa place à côté de l’homme.
Comme lui, elle doit avoir le fusil à la
main. Au reste, elle a montré dans la dernière guerre civile ses remarquables qualités de combattente ». Maintes Sociétés
s’a,ppliquent avec un zèle digne d’une meilleure cause à la formation militaire des
femmes. Beaucoup de cœ dernières participent en armes aux parades, et lorsqu’elles défilent, eles ne manquent pas de
soulever dans le public des tonnerres
d’applaudissements.
Le 8 mars, on a parlé à Moscou, et sans
doute dans les autres villes de Russie,
devant d’immenses assemblées d’ouvrières,
de la femme esclave et de sa libération.
On y a proclamé que la femme ne devait
pas être avant tout la mère de ses enfants
(c’est à l’Eîtat de s’occuper de leur éducation et d’assurer leur développement physique), qu’eUe ne devait pas être la gardienne de la vie de famille, mais que sa
mission était d’entrer dans la lutte économique et politique et de combattre pour
le socialisme.
Pauvres femmes et pauvres enfants !
{Semaine Religieuse).
Xc « «
* * »
— La république du schnaps. D’après
une statistique officielle reproduite par
la Revue de Riga, on a bu, en Russie,
en 1924, 800.00 eimler (1 eimer = 12,3 litres) de schnaps ; en 1925 ; 4.100.000 eimer ; en 1926 ; 20.000.000. L’année 1927
détient le record ; 31.500,000 eimer, soit
387.450.000 litres. Cela représente une dépense de plus d'un milliard de roubles;
La même statistique établit que les ou' vriers consacrent en moyenne à la boisson
du 14 au 17 0/0 de leur salaire.
Asie. L’activité de l’Union Chrétienne
dans l’Inde. La nouvelle capitale de l’Inde,
Delhi, vient d’être pourvue d'un bâtiment
unioniste magnifique et spacieux; grâce à
la générosité de M. Vincent Massey, premier ambassadeur du CSanada aux Etats
Unis. Il renferme de grandes salles de
lecture et de biliards, un restaurant, des
bureaux ; sur le vaste terrain qui entoure
cette maison ont été installés des cours
de tennis et de badminton. Ce bâtiment',
nommé le « Vincent Massey HaU », a été
officiellement inauguré par le vioe-roî,
lord Irwin, en présence d’un auditoire
nombreux et distingué dont la grande majorité était non-chrétienne. M. Vincent Massey a encore offert une forte somme pour
l’aménagement de chambres à coucher.
M. K T. Paul, secrétaire national des
Unions Chrétiennes de l’Inde, était venu
de Calcutta pour représenter le Comité
national. Dans un discours chaleureux,
M. Paul a insisté sur le fait que les Unions
Chrétiennes sont au service du public et
de la jeunesse, et qu’elles ne tolèrent aucune propagande politique. Se référant
aux critiques récentes et violentes des méthodes et du programme des Unions en
Inde, M. Paul a demandé à tous ceux qui
entretenaient des doutes, de devenir membres des Unions, d’eæayer d’en comprendre les buts et d’apporter à l’œuvre leurs
critiques constructives.
Le discours du Vice-Roi a été une réfutation décisive de toutes les accusations
qu’au cours d’une récente controverse on
a jetées aux Unions. Lord Irwin a dit
entre autre ; « En poursuivant leurs idéals,
les Unions Chrétiennes ne peuvent avoir
pour ennemis que ceux qui sont partout à
l’œuvre pour substituer les ambitions mesquines de l’intérêt personnel au noble objectif du service de ses semblables. Tant
que les Unions Chrétiennes resteront fidèles aux principes qui les animent aujourd’hui, il y aura peu de milieux dont dies
ne reçoivent encouragements et démonstrations de bonne volonté »,
{Semaine Religieuse).
Rendez grâce en tontes choses.
1 Thess. V, 19.
La prière à table: On y tient encore
dans quelques familles, mais le formalisme
la menace, elle tout particulièrement, et la
fait tomber en discrédit. Pourtant, qu’elle
est utile, cette prière d’action de grâces !
Deux fois par jour, elle nous ramène à
l’attitude chrétienne entre toutes, celle de
la reconnaissance et de l’humilité. Oui,
de l’humilité, car on ne peut prendre conscience des avantages, même simplement
matériels, dont on jouit. Sans êtrè confus
et éprouver un sentiment d’indignité. Si, à
table, vous ne .pouvez rendre grâces à haute
voix, faites4e intérieurement, non par devoir, pour vous acquitter lestement d’une
petite obligation, mais en aspirant de tout
votre être à la grâce de la reconnaissance.
G. Boutteer {La semaine du chrétien)^
J.M Cainaii. dIr«et*iir-ran>oanbl«
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Monsieur le Pasteur et Madame JULES
TRON, profondément touchés de toutes les
marques de sympathie qui leur ont été nu^
nifestées dans leur deuü, prient les anm
d’agréer l’expression de leur très vive
gratitude.
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AVVISO.
La Società per le Forze Idrauliche
deir Alto Po, a tutti gli effetti delle proprie «Condizioni Generali di Fornitura»,
si pregia render noto ai Sigg. Utenti che
il Sig.Griglio Giacomo, di TorrePellice,
è stato nominato Installatore Autorizzato
alla esecuzione degli impianti interni da
allacciare alle proprie reti di distribuzione.
La Società stessa avvisa quindi i Sigg.
Utenti che d’ora innanzi, per la esecuzione di nuovi impianti interni e per
lavori di modifica e riparazione a quelli
già esistenti, dovranno rivolgersi all’Installatore sopra indicato.
Cuneo, 18 Luglio 1928.
La Direzione.
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Frugiuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) — Telefono N. 53-01 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Telegrammi : Eco Stampa.
NAVIGAIIONL6ENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Dnilio: 24 Luglio da Genova, 25 da Napoli
per New-York.
Colombo: 28 Luglio da Genova, 30 da Palermo
per New-York.
Roma : 14 Agosto da Genova, 17 da Gibilterra
per New-York.
Per il SUD AMERICA
Dailio: 30 Agosto da Genova e Villafranca
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Giallo Cesare: 19 Settembre da Genova e
da Villafranca
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Per CUBA, CENTRO AMERICA
e PACIFICO
(Unta revolara postale da Genova)
Virgilio: 31 Luglio da Genova
per Marsiglia, Barcellona (ev.), Cadice,
Avana, P. Barrios, P. Limón, P. Column
bia, Cartagen^ Cristobai (Colon), Buenaventura (ev.), Guayaquil, Callao, Moliendo,
Arica, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano,
S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Caprera: 26 Luglio da Genova
27 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, CataniaVev.), Porto Said, Suez (ev.), Aden (ev.),
Cocnln (ev.), Alleppey (ev.), Colombo,
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