1
Compte-oourani avec la Poste.
PRIX D’AlîONNKMKNT PAR AN
Italie , , . Fr. 3
Etranger ... >6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande. Suède,
Suisse, par abonnement
postal selon V Accord de
Vienne Fr. 3
On s'abonne ;
4a bureau d’Administration;
Cheî MM. les Pasteurs ; et à
l’irnp. Alpina à Torre Pellico,
yabonnernent se paye d'avance.
Année XXXIII N. 25.
23 Juin 1898
NuméroB fléparés doiïAzidéa »van t
le tirage» 10 centimes cbacap,
Annonce«; tOcentimeapai
de ligne pour 1 taie — 16 ceo*
times de 2 à 5 fois et 10 cen*
times pour 6 fois et au dessus <
s adresser pour la Bédaetlon et
pour r Administration à M.
Jean Jalla, prof.,^orre Pellice»
Tout changement d’adreese coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.________
L’ECHO
I)E8 VALLÉES VAUÜOISES
Paraissant chaque Jeudi
Voua lïio sei'1'.z témoin.?. Aot. I, 3. Suivant .la vérité avec lu charité liph, IV, IB. (Jue ton régne tienns. Matth. VI,ICI.
K <» III III a i r O 'i
Unions clirétionnes Ja J. Gens -- Correspondanoea : Villar, Pellice ; Keossè; Rosario vS.t.a — A un jeune homme
(poésie) — Missions — Chronique vaiidoise — [ni'ormations — Revue politique _ y\vis divers.
Onions cliréîiennes k J. Gens
Ooni’éreiice tic Groupe.
Iai coiiiereiuie amiuelle du (ji'oupe
Uiémonl a eu lieu celle amiée au
Uomarel, le 9 c,; et environ 25 représentants , ainsi que plusieurs
membres de FUnion et de l'Egli.se
de l’endroit y ont pri.s part.
Après un culle de circonstance
présidé par ,M. Weilzecker, le chef
de Groupe, M. Fingénieur E. Eynard, président de droit, ouvre la
Héance par une petite allocution
très pratique, et un résumé succint,
ruais substantiel des dilFérents rapports des Unions de son groupe.
M. le prof. ,f. Ribetti lit ensuite
un excellent travail sur « les devoirs
des m. actifs ». L’espace et le temps
nous manqueraient pour résumer
la discussion intéressante et animée
qui s’ensuivit; nous nous bornerons
à en transcrire les conclusions formulées par le président. Les U. chrétiennes devraient donc s'occuper
particulièrement ; 1“ des jeunes Gens
en général; 2“ des catéchumènes;
,3“ des délaissés; 4“ de donner partout et toujours le bon exemple de
l’activité chrélienne etc.
M. Théodore Revel, de la Tour,
est invité à lire un travail, bien intéressant aussi, sur un’ sujet d’actualité s’il en fût : « Récréations
dans les U. Chrétiennes ». Voilà un
chapitre sur lequel les m. de la
conférence manifestent des divergences de vues; et ils Font prouvé
par la longue discussion qui suivit
la lecture du rapport. On reconnaît
cependant aux jeunes gens le droit
de prendre part à tous les amusements qui ne compromettent pas
leur dignité de chrétiens et ne risquent pas de corrornpre leur cœur,
à condition que les distractions et
les amusements collectifs n’éloignent
pas la jeunesse d’un service religieux.
Présenté par M. Eynard, M. le
baron Slarck, un des membres du
Comité international, prend ensuite
la parole au milieu des applaudissements répétés de l’assemblée, qu’il
salue, au nom de MM. Barde, To
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2
- 194
phel et Fermaud, bien connus de
tous les amis des Unions.
Un jeune homme de Riesi, amené
à l’Evangile par le moyen do l’Union de l’endroit, adresse ensuite
(juelfjues paroles à la conférence.
Il est suivi par un représentant de
l’Union chrétienne de Colonia Valdense (nienie mcno! M. Auguste
Revel, dont le petit discours, moitié
espagnol, est accueilli par de vifs
applaudissements,
A midi et demi, la conférence est
réunie dans la grande école où un
excellent petit dîner est servi par
M.me Coucourde. Nombreux discours et toats.
Dans la séance de l’après-midi
M, Starck entretient la conférence
de l’œuvre des Unions dans le monde
entier, en fournissant force détails
du plus grand intérêt. 11 dit entre
autres choses que le nombre des
Unions organisées est de 5,500 avec
500 mille membres.
M. l’ingénieur Eynard est confirmé
chef de Groupe, Avant de clore la
conférence, le président recommande
à l’attention de toutes les Unions
la conférence internationale qui aura
lieu à Râle dans le courant de juillet, en exprimant le désir de ne
pas être seul à représenter les unions
italiennes.
Sur la proposition de M. Louis
Jourdan, la prochaine conférence
aura lieu, 1). V., à Torre Pellice.
CORRESPONDANCE
Villar Pellice, le 20 juin 1898.
M. le Directeur,
Si votre correspondant M. G. nous
avait demandé les informations qui
lui faisaient défaut quand il vous a
adressé sa première lettre il aurait
épargné celle que vous venez do
publier dans le dernier N,'’ de l’Echo,
Il y a sept an.s que le Consistoire
du Villar a apporté quelques modi
fications à sa manière de procéder à
l’égard de l’admission de nouveaux
membres dan.s l’Eglise. Mai.s rien
n’a été changé quant aux condiüons
mêmes de l’admission. Cela n’a pas
été fait en sec.ret. Notre décision a
été lue à l’assemblée, au culte du
Dimanche matin, et une copie du
verbal a été envoyée à la Table qui
en a fait mention dans son rapport
annuel, —• Le président d’un Consistoire (qui n’est pas celui du Villar) a traité, plus tard, au long cette
question dans une série d’articles
qui ont paru dans le Témoin. Nous
n’avons pas à revenir sur ces faits
qui appartiennent au domaine public.
Nous n’avons qu’a répéter la déclaration que nous avons déjà faite,
à savoir que si un catéchumène a
subi un examen satisfaisant de foi,
d’instruction religieuse et de conduite
cela suffit pour qu’il soit admis
comme membre de l’Eglise et pour
qu’il puisse participer, sans autre à
la sainte cène. — Mais Mi G., induit
en erreur par des informations incomplètes, continue d’alfirmer que
le catéchumène du Villar quand il
est présenté à l’Eglise a déjà subi
ce triple examen. Ce qui n’est pas.
Il n’a soutenu que l’examen d’instruction religieuse. Sa foi et sa conduite il nous les fera connaîtro
lui-même par la position qu'il prendra, librement, vis-à-vis du monde
et de l’Eglise de Dieu. Et s’il est
permis de renvoyer d’une année le
catéchumène qui n’est pas .Miffisamment instruit il ne faut pas être
moins fidèles lorsqu’il s’agit des
autres conditions de l’admission ; la
foi et la conduite.
Le Consistoire du Villar admet à
la Table du Seigneur purement et
simplement les catéchumènes qui
lui en expriment le désir, après les
avoir dûment examinés.
Et pour que Monsieur G. ne continue pas à prendre comme preuve
de l’exactitude de ses affirmations
ce que nous n’avons pas cru devoir
3
- 195 —
rectifier, dans les choses contenues
dans ses correspondances, nous déclarons ici (]ue notre silence n’a
nullement cette signification.
Votre aliectionné
II. Tron, pasleur.
Ecosse, Juin 1898.
Cher M. le Rédacteur,
Les asseraijlées écossaises ont clos
leurs sessions, dont chacune a duré
10 jours. Le Synode de l’Eglise Etablie est ouvert par un Commissaire
de la Reine qui, pendant ce laps de
temps, occupe le palais de Holyrood
et s’occupe aussi de nombreuses autres fonctions sociales. C’était, cette
année, le Lord de Leven et, Melville qui occupait cette charge honorifique, dont il s’acquitta avec urbanité et générosité. Le Modérateur
était le D." Lushman, de Linton.
Plusieurs questions, se rapportant
à la vie ordinaire, et qui n’ont aucun intérêt pour ceux du dehors,
ont été discutées. Le nombre des
membres d’église s’est quelque peu
accru; mais le progrès surtout a été
très-marqué dans les dons en faveur
des missions étrangères. Les etlorts,
qui ont été faits pour amener les
membres de l’église à une plus vraie
conscience de leur devoir, n’ont pas
été vains.
Un incident intéressant a été fapparition de l’archevêque de Cantorbéry, qui a fait un éloquent appel
au synode, en faveur de la tempérance. L’archevêque pratique luimême l’abstinence totale, et il ne
s’épargne pas pour plaider cette
cause dans tout le Royaume-Uni.
Les députés étrangers ont été
accueillis cordialement et le D."' Prochet, représenlant de votre église, a
ga^né tous les cœurs à cette cause,
par ses pressants appels.
Au Synode de l’Eglise Libre, il a
aussi plaidé avec vigueur en faveur
de son beau pays, qui se ressent si
fort du pouvoir du prêtre.
C’est le 17 Whyte, d’Edimbourg,
qui était le Modérateur de ce Synode.
Ses discours d'ouverture et de clôture ont roulé sur le sujet : « Le
pasteur en soi-même et^ dans son
œuvre », qu’il a traité avec chaleur,
et où il a montré une profonde
doctrine et une grande expérience.
L’église s’est accrue de plus de
3000 membres et leur nombre actuel est de 290.789. Les contributions
ont aussi été en progrès. Mais l’on
a remarqué avec regret une dimi nution de 6000 enfants aux écoles
du dimanche, et le Gornité pour la
jeunesse a été chargé d’en rechercher les causes et d’y pourvoir.
La pièce de résistance était le
rapport sur les démarches pour
funion avec l’Eglise Presbytérienne
Unie. Le rapport, présenté par le
Principal Rainy, concluait au renvoi
aux presbytères et aux sessions locales pour'coiisidérer plus mûrement
la chose. La discussion dura cin(¡
heures. Une motion fut présentée
pour cesser' toute négociation <à ce
sujet. Mais la votation montra qu’il
y avait 486 vbix favorables à l’union,
et 41 contraires. Le synode prit la
même délibération que celui de
l’Eglise presbytérienne, unie, qui fut
de renvoyer la chose aux presbytères et aux sessions, pour en référer la chose au prochain synode
et, si ces rapports sont favorables,
l’union peut être un fait accompli
dans deux ans.
Le nouveau recueil de canti(¡ues,
appelé «The church hymnary», a
été approuvé par les trois grandes
églises [iresbytériennes d’Ecosse et
par les presbytériens d’Irlande, mais
les paroles seules sont publiées jusqu’ici. On espère que l'édition avec
musi(]ue sera prêle en septenabre;
la direction de cette publication a
été confiée à M. John Slainer, un
des premiers musiciens du royaume.
Ces synodes venaient d’être clos à
Edimbourg quand Glasgow vit se
réunir la convention Britannique
annuelle des Sociétés d’activité chré-
4
- 196
tienne. On parle de lO OGO délégués
qui auraient été présents. Les réunions ont duré du 28 au 31 mai,
dans deux des plus vastes locaux
de la ville et, le dernier soir, non
moins de six grandes salles étaient
l)ondées de monde. Le même programme était suivi dans les dilîérenls
locaux et l’on peut dire que les
mêmes cantiques étaient entonnés
par 20.000 voix à la fois. Le D’’ B’r.
Clarke, des Etats-Unis, le fondateur
des sociétés d’activité chrétienne,
était présent. Il y a à peine 10 ans
que cette œuvre a pris pied en
Grande-Bretagne, et il a déjà fait
une large brèche au sein de la
jeunesse hritunnique. Le moito en
est: «Pour Christ et l’Eglise», et il
tend à fortifier la dévotion envers
le Seigneur Jésus et les bons rapports entre les membres d’égli.se, et
entre les églises.
Votre dévoué R. M.
rtosario de S.ta Fé, Je 1l> mui JR08
Nous extrayons d’iète lettre que
M. le pasteur lieux de Belgrano
adresse au Modérateur, les détails
que voici, concernant la maladie et
la mort de M. Paul Lantaret.
... Il y avait plusieurs mois que
M, L. n'était pas bien, ayant eu déjà
quelques attaques de lièvre et des
désordres gastriques. Un séjour de
quelques semaines à la campagne
lui avait fait beaucoup de bien. De
retour au Rosario vers la moitié de
mars, la fièvre le reprit bientôt. Il
n’y fit pas attention d’abord et il
n’en continua pas moins son travail
pendant une semaine. Quand il consulta le docteur, celui-ci lui ordonna
de se mettre aussitôt au lit: c’était
déjà tard ! Les soins les plus assidus
lui furent prodigués: M.me Lantaret,
M'abandonna pas son chevet, plusieurs jours durant, compromellant
ainsi sa propj-e santé; un coI|)orleur,
puis deux infirmières et un infirmier
lui donnèrent dans la suite une aide
précieuse. La fièvre typlioiMe diminuait quand .siirvitireiit d’autres
complications, surtout d’abondantes
pertes de sang, qui affaiblirent énor
mément le malade. Il y a 3 semaines, je fus appelé; il était très
mal, le médecin n’avait plu.s d’espoir; mais il y eut un petit mieux
et nou.s rendîmes grâce.s à Dieu de
cette espèce de résurrection. Le
mieux continua pendant quelques
jours, la fièvre ne revenant que de
temps à autre. La semaine dernière
tout semblait bien marcher; le malade voyait avec bonheur arriver le
jour où le docteur lui [)ermettrail
de laisseï' le lit pour prendre place
dans un sopba; il désirait une nourriture un peu plus solide: enfin, il
semblait qu’il entrait sfiremenl en
convalescence... Vendredi matin penda^it qu’on lui aidait à se soulever
sur son lit, il perdit connaissance ;
une injection de cafeïne le fit reV nir, et tandis qu’on se montrait
soucieux à son égard, il disait en
sourdant qu’il lui semblait d’être
assez bien-. Quelques minutes plus
tard, il avait exlialé son dernier
soupir, passant sans agonie de la vie
présente à la vie qui n’aura ¡ras
de fin. Nous avons la précieuse assurance que les paroles « Paul avec
Dieu » par lesrjuelles son épouse
annonçait .son départ à sa famille,
correspondent à la réalité.
L’ensevelissement a eu lieu samedi
14 c. dans le cimetière pi'otestant
du Rosario; quatre pasteurs étaient
présents. Je présidai le service funèbre, auquel prit part le Pœv, D,''
Talion de l’Eglise Méthodiste qui
rendit un éloquent témoignage à
l'aclivilé du défunt à son caractère
aimable, à sa conduite chrétienne,
Mme L. voulut accornpagirer son
époux jusiju’à .sa dernière demeure
terrestre; elle e&t puissamment soutenue dans .sa dure épreuve par sa
loi au Dieu d’amour.
Veuillez agréer etc.
5
107
À UN JEUNE HOMME
(IjU« à la conférence des Unions au Pomarel)
Toute chair est comme Tficrhc, et toute
la gloire de l'homme comme la fleur de
I herbe; Therbe sèche, et sa fleur tombe;
mais la parole du Soigneur domeure éternellement. > (1 rier. 1, 24-25)i
Lorsque du gai nrintcmgs Vhaleine caressante
Kamene en nos climats la cohorte charmante
Des oiseauoc voyageurs ;
Ah. nous^ ne songeons pas que le brumeux Automne
Va bientôt arracher à nos bois leur couronne
De verdure et de fleurs.
Ainsi, lorsqu'à seize ans, la vive adolescence
i)e grâce, de gaîté, de force et d’espérance
Parc nos jeunes fronts ;
ne pouvons songer que nos belles années
^n^sent comme des fleurs de la tige arrachées
^ar les froids aquilons.
Déjà*la pâle mort nous couvre de ses ombres ■ '
jC scpu cie bientôt, dans ses cavernes sombres.
Ira nous engloutir :
demain peut-être — y songes-tu mon frère ? leul-êtrc le trépas aura clos ta paupière,
Ls-tu pirêt à mourir ?
Dir,ges-tu, dis-moi, ta légère nacelle, ■"
Avec l’aide de Dieu, vers la plage éternelle.
Ou Jésus nous attend I
Ou bien ton frêle esquif, entraîné par l’orage,
Ira-t-il s abîmer sur la terrible plage
Du règne de Sataû ?”
Oh/ si tu cours encor vers le profond abîme;
toujours du péché, misérable victime,
lu vis loin du Seigneur ;
Reconnau ta folie et .crois à l'Evangile ; .
Loin de Jésus, mon cher, tout bonheur e.st fragile
* En lui tout est 'bonheur. ' ^
J. Jacqueè Ribetti.
6
- 198
MISSIONS
Nous extrayons, du dernier courrier du Zambèze, ces détails qui
nous semblent de nature à intéresseï'
nos lecteurs:
l^e 5 janvier eut lieu, à Loatile,
la sfance de clôture de l’Ecole d Evangélistes. Les résultats de cette
deuxième année ont été assez bons;
le progrès, moins frappant, que celui de l’an dernier, est cependant
réel. Le 6 eut lieu la réception
dans l’église, par le baptême, de
quatre Zambéziens dont l’examen
avait été très satisfaisant. Ils avaient
fait leur déclaration depuis des années et, malgré quebjues fautes, ils
ont prouvé par leur vie que l’Esprit
agit en eux. Il y avait 130 présents,
parmi lesquels seulement 15 adultes.
Après avoir rappelé ce qu’est le
baptême, je fis lever les candidats.
Le premier répéta le sommaire de
la loi, puis je leur demandai à tous
s’ils promettaient de garder cette
loi. Un autre récita la prière dominicale et je leur demandai si c’étaient là leurs désirs. Les deux
derniers récitèrent le symbole des
a[)ôtres, et tous ensemble déclarèrent
que c’est là ce qu’ils ont cru. Ces
déclarations furent suivies des promesses propiement dites. Je les
baptisai alors en leur imposant les
nouveaux noms qu’ils avaient choisis.
Après qiudques exhortations, je leur
donnai comme souvenir de ce jour
les dernières paroles de Jude: «A
celui qui peut vous préserver de
toute chute et vous faire paraître
sans tache, dans la joie, en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage,
notre Sauveur, gloire et magnificence,
force et puissance, maintenant et
dans tous les siècles ». MM. Béguin,
Willie et Pauluse leur adressèrent
aussi quelques mots, le tout intercalé
de chants et de prières. Ce fut une
bonne cérémonie, qui nous fit du
bien à tous. La famine empêcha de
leur donner, comme collation, autre
chose que des maraka et du Bié.
Celui de ces professants qui s’était
déclaré le jiremier est Mpoutoutoii
(pii a fait sa profession en septembre
1891 et qui a tenu Ijon bien qu’esclave et quoiqu’il fût longtemps le
seul converti de Nalolo. 11 est très
borné, sauf pour la compréhension
des vérités bibliques. Son nouveau
nom est Gédéon.
Sesoaira et Seloendo sont des
premiers fruits du réveil de fin 1894,
eux aussi élèves de l’école d’évangélistes, et les plus zélés pour 1 évangélisation de la capitale et de
ses environs. Ils ont choisi les noms
de Paul et Samuel.
La dernière est Nolianga ou Elisabeth, ijue vous connaissez de longue date. D’autres ont préféré attendre à une autre année.
Le 17 nous épuisâmes, une fois
de plus, toutes nos provisions pou«'
la maisonnée. La veille chacun n’avait
eu, pour toute la journée, que i
épis de maïs et 1|5 de courge. Mais
une fois de plus Dieu nous envoya
le secours au moment opportun. Vers
9 h un marché se présenta, et dés
lors il en vient chaque jour.
Le 26 nos caisses arrivèrent, mais
dans quel état! Tout ce (pii n est
pas pourri est moisi; il a fallujetei
bien des conserves.
Nous avons une vraie plaie d®
chenilles sur la station, leurs poils
volent partout et produisent sur nos
corps une démangeaison insuppoï"'
table.
Le 17 février, nous avons été au*
Vallées, de cœur et en pensée, nou®
associant à la joie de notre peupfo
Louis et Marie auront bien des
sujets de tristesse en rentrant dam
leur station. Leur ancienne n'I
: Ngambo est perdue. Sébéso,
' brave Sébéso, est tombée au.ssi. A"
ce Zambèze, je m’étonne s’il exisi
des pays plus corrompus.
Le 6 mai M. Louis Jalla était
100 km. de Boulawayo et espéra
être en juin à Kazoungoula.
7
199 —
CHHONIQÜE VAUDülSE
COSMOPOLITA - Une lettre du
28 mai nous apprend que M.me
H-lise Lanlare.t Gay, la jeune veuve
, du regretté M. Paul l.antaret, se
trouvait alors chez M. le pasteur
lîounous, (|ui s’était rendu au Romarin de S. Fé pour l’aider à liquider
ses alTaires et la ramener chez lui.
Elle ne sait pas encore quand elle
pourra entreprendre la traversée de
l’Océan, car elle est assez faible et
craint beaucoup le mal de mer.
INFORMATIONS.
La junte provinciale a approuvé une
^8nte (Je plantes à Bobi, et les statuts de
la congrégation de charité de S. Germain.
— La (iéputation provinciale a délibéré
de concourir au renouvellement du pavé
des Appiots, à la Tour. Mlle a accordé un
Subside de 200 fr. à la commune de Pramol pour les réparations du pont des Roues.
autorisé le payement, des dépenses
i„ „ l’éboulernent du Malpas, sur
de la Pérouse au Perrier. Elle a
^ Celestin Reimondo l’autorisation
I subside qu’il demandi^it pour élargir
je Coiimbal Martinier et exécuter d’autres
travaux le long de cette même route.
— Le conseil scolaire provincial a approuvé les délibérations prises à Angrogno
Rora au sujet des instituteurs, ainsi
ibo la décision de la commune de Luserno
Jean de nommer à vie les in.slitutours
pourvus du certificat de bon service.
—- Les examens d’admi.ssion à l’éoole
jiormale de Pignerol commenceront le 1
juillet à 7 h. Les demandes doivent être
Présentées avant cette date.
~~ Jusqu’au 31 juillet est ouvert le concours à la place de maître d'école de la
1” classe de garçons à S. Second.
Le marché des cocons à Cavour est
ouvert depuis le 19 o.
Hevue Politique
- Lorsque nous annoncions, il y a «à peine
*5 jours, la formation d’un nouveau miuistère Rudini, nous étions loin de prévoir
iju’il aurait eu une si courte existence,
^ous pensions que, malgré le peu de conuance qu’avait in.spiré jusqu’ici lli politique
hottanto du Présiilent des ministres, l’op
position lui aurait accordé la trêve de
Dieu, eu égard à la crise particuliérement
sérieuse que traverse notre pays, qui aurait urgent besoin de tranquillité. Mais
l’accueil du Parlement n’a pas péché à
sou endroit par excès de bienveillance :
le ministère s’est vu perdu avant même
d’affronter le vote. C’est pourquoi, « pour
ne pas préjuger de graves questions (l’ordre public », le ministère a remis ses
démissions entre les mains du Roi qui a
réservé sa décision. Il reste cependant en
fonctions pour expédier les affaires courantes de l’administration et garantir l’ordre
public.
Inutile d'essayer, pour le moment, de
faire des présages à l’égard du successeur
de Rudini ; car ce dernier ne poussera
pas la crânerie jusqu’à mendier un nouveau mandat! L’heure de Zanardelli n’est
pas venue encore ; celle de Giolitti ne
sonnera pas de si tôt. Restent Pelloux,
Sonnino, Saraceo et Final! dont on parle
avec quelque insistance ne fût-ce que pour
alimenter la chronique. Mais, nous en
reparlerons au prochain numéro: c'est
plus sûr.
La Chambre, qui s’est ajournée après
sa troisième séance, sera prohablemont
convoquée pour le 27 c. dans le but de
di.scuter l’exercice provisoire.
En France, le ministère Mcline est par
terre aussi, depuis tantôt huit,jours, mais
la Chambre continue à siéger. uSarrieii est
chargé de la formation du nouveau ministère.
Les Turcs ont déflnitivement évacué la
pauvre Thessalie qui a été aiissitéit réoccupée par les troupes helléniques. Cela est
dû, et c’est presque incroyable, à i’intervention des grandes puissances que le
Gouvernement grec a fait remercier chaleurcusemonl par les six ambassadeur*
accrédités auprès de ces derniéres
Le bruit court avec persistance que Manila aurait enfin capitulé entre les mains
des rebelles; mais M"' Sagasla, interpellé
a cet endroit, se croit autorisé à le démentir. Les dépêches de New-York confirment naturellement la nouvelle; on ajoute
en outre que la république serait proclamée aux Philippines, et que ces insulaires auraient demandé la protection de
l’Amérique. Rien d'impossible, mais la
chose mérite d'être confirmée.
La fièvre jaune .sévit parmi les débarqués
américains de Guantanamo, ainsi que dans
l’escadre de Sampson. Ajoutez-y la vigilance
des nombreuses troupes espagnoles sur les
côte.s méridionales de Cuba, et on comprendra qu’un débarquement en masse soit
plus difficile que les Américains n’auraient
pu le croire au premier abord. A moins
d’évènemerita tout à fait inattendus, on
n’en est donc pas encore an commencement
de la fin.
8
- 200
AVVISO DI CONCORSO
MÜNICIPIO Dl ANGDOGNA
——-MWVV''V>
IL SINDACO INFRASCRITTO
Visto gli articoli 123 e seguenti del Repor
l’istruzione ele
Genérale
inentare 9 Ottobre 1895
RENDE NOTO
Essere apei lo il concorso al posto
vacante di Maestra della Sscuola
fem.minile di questo Capoluogo, classificata Rurale inferiore di terza
classe, cui va annesso l’annuo stipendio di Lire 560, pagabile a bimestri scaduti, oltre l’alloggio,
1,0 aspiranti dovranno produrre le
loro domande corredate dai titoli
elencati alfart.“ 128 del citalo Regolamento, non pili lardi del 31 Luglio
p. V. con avvertenza che il Gerli
licato medico, quello di moralità e
(piello ¡lenale dovranno essere di
data non anteriore al 1° Gennaio u. s.
An^rogna, addì 28 Aprile iSOSt
II. Sindaco
N. 295. M 0 N N E T .
Pinerolo, i3 Giugno i898
Visto il R. Ispetloi'e Scolastico
Prof. G. G. PoCHEKO.
l,a famiglia
TURIN e parenti,
commossi per gli attestali di simpatia ricevuti in occa.sione della dipartenza del loro caro padre e congiunto Signor
TllUIV GlOY. PAOLO
sentitamente la Società
Operia locale e quanti intervennero
ai funerali o dimostrarono altrimenti
il loro alTetto e cliiedono venia se,
nella luttuosa circostanza, occorse
ipialche involontaria omissione nella
partecipazione di decesso.
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I. P. IVI ALAN, Gérant
Torre PelUce — Imprimerie Alpine