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Soixante-cinquième année - Anno VII".
28 Juin 1929
.N» 26
,.g
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
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vw Le Naméro: S5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... digues de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
CONFÉRENCES DE DISTRICT.
I" District (Yailées Yandoises).
{Partie à temps pour le dernier numéro, mais
retardée en cours de route. RËi>.).
{Saint-Jean, 13-14 juin 1929).
Neuf heures n’ont pas encore sonné,
mais on observe déjà, en arrivant de la
gare, une animation inaccoutumée devant
la « Maison Vaudoise », où l’on ne tarde
pas à reconnaître les vieux amis et à se
serrer la main cordialement. Il est facile
de distinguer aussi, parmi la petite foule
bruyante, les « habitués » aux Conférences et les nouveaux venus qui se demandent quelles impressions leur laissera cette
première Conférence.
La journée s’annonçant claire et chaude,
malgré les parapluies que l’on a apportés
en souvenir des averses du jour précédent, on s’attarde à échanger les salutations, lorsqu’une invitation énergique nous
dit qu’il faut èntrer. Et la Maison Vaudoise, accueillante, nous reçoit.
Le prédicateur officiel, M. Henri Tron
senior, nous fait entendre un discours
élevé, soit par la forme soit par le contenu, sur le texte 1 Cor. III, 9 : « Nous
sommes collaborateurs de Dieu ». L’orateur, après avoir mis en relief toute la
portée de l’expression « collaborateurs de
Dieu », si fréquente sous la plyme de
l’apôtre, nous dit que cette idée accentue
le sentiment de la dignité de notre travail
et ennoblit la lutte ; .qu’elle imprime à notre action une puissance vraiment surhumaine.
Après le culte, le Bureau est nommé,
par acclamation, dans les personnes du
pasteur Henri Tron, président, M. Ernest
Benech, vice-président, pasteur Ermanno
Genre, secrétaire. Et l’on passe sans autre
à l’ordre du jour des travaux. M. Henri
Pascal, secrétaire de la Commission de District, lit le résumé des rapports des Consistoires. La vie ecclésiastique a été calme,
normale ; point de faits saillants ; ce sont
les mêmes problèmes angoissants et les
mêmes motifs de joie et de reconnaissance
un peu partout.
M. L. Marauda nous lit ensuite son rapport de la Commission de District. S’inspirant aux paroles du Maître : « ...que
vous portiez beaucoup de fruit », il examine quelques-uns des fruits de nos Eglises. Après avoir constaté que « nos paroisses ne semblent pas avoir écrit cette année un chapitre très palpitant de leur
histoire», il s’arrête à considérer un premier fruit : notre jeunesse chrétienne, non
pas en rapport avec les « Unions », mais
avec l’Eglise, la jeunesse dans l’Eglise.
L’autre fruit c’est l'instruction religieuse
de notre©enfance, menacée de différents
côtés : il nous faut regarder en face les
difficulté si nous ne voulons pas que notre
peuple perde ses privilèges de connaissances, de culture religieuse. Et à l’instruction se rattache le problème du français
que M. Marauda envisage avec clarté sous
ses différentes facé.
Le « culte principal », voilà le troisième
fruit savoureiix qui tend « à devenir toujours plus un puissant moyen d’élévation
spirituelle » ; ici encore on doit constater
le «noyau fidèle» et «le reste d’Israël».
Cependant ne nous lassons point de travailler avec amour, avec sollicitude, de
veiller toujours pour que les âmes saisissent le jour du salut ! Le rapport re
lève encore le fait — à propos des contributions — que, malgré les difficultés, la
plupart des paroissçs ont maintenu les
positions acquises. On passe ensuitè à la
discussion dé rapports.
A propos de l’instruction religieuse du
dimanche, G. Cowba et H. Pascal font observer que les cours premûitari l’ont parfois entravée, aussi on prie la Ven. Table
(H. Pascal, L. Micol) de s’informer auprès
des Autorités pour voir s’il est jossible
d’éliminer cé conflits. On demande aux
Pasteurs {EiBenech, Jouve, H. Reynaud)
de penser à nos jeûné gens lorsqu’ils
sont à la veille de leur service militaire ;
on demande enfin à la Vén. Table de faire
lé démarches nécessaires {Héli Long) afin
que certains inconvénients d’ordre moral
et religieux soient épargnés aux élèves et
aux maîtres vaudois.
Vient ensuite le problème du français.
Tandis que l’on ^oit reconnaître la situation actuelle, plus pénible que jamais pour
le français (G. Comba), on pense qu’il
pourra subsister comme culture {Giov.
Miegge) mais que l’Eglise ne doit point
sacrifier sa mission à la conservation d’une
langue, quoique si utile (E. Benech, Giov.
Miegge, Emile H. Tron) à laquelle notre
peuple tient surtout pour des raisons de
sentiment (L. Micol). Guido Miegge pense
qu’il ne faut pas exagérer les chœes et
que la situation présente n’est pas angoissante au point qu’on veut la faire. A travers toute la discussion on perçoit le désir que notre français ne disparaisse point ;
l’appel à retenir ce que l’on a (/. J alla)
et à ne point perdre de vue notre mission, à ne jamais oublier notre tâche —
surtout quand il nous faut choisir — (L.
Marauda) semble exprimer le sentiment
de la Conférence.
Au sujet de la libéralité chrétienne M. D.
Bosio nous informe dé bons résultats obtenus à Saint-Germain avec la méthode de
la pochette mensuelle pour chaque membre
d’église. Il Wait bon d’adopter un système
semblable pour faire mieux sentir à chaque membre sé devoirs envers l’Eglise
(G. Comba, L. Micol). Lé Consistoiré devraient donc s’occuper de la question afin
que nos Eglisé parviennent à résoudre le
problème financier.
Giov. Miegge nous dit quellé imprésions il a emportéé d’une rencontre, en
France, avec les « leaders » de l’Unionisme
latin : « L’Europe prend conscience d’ellemême, de sa mission, de sa supériorité ;
l’Unionisme s’oriente décidément vers la
pensée chrétienne. C’ét l’extrême Orient
qui réclame de nous la quintésence de la
doctrine chrétienne ».
Commission de Chant Sacré. Le président M. Ad. Tron dans son rapport constate lé progré sensiblé réalisés cette dernière année ; lé Choralé se sont convaincué que « néé au sein des Eglisé ellé sont faité pour lé Eglisé » ; que les
hymnes de né réueils sont ce qu’il y a
de mieux à désirer. Lé deux fêté de
Chant de Saint-Jean et du Pomaret l’ont
prouvé suffisamment. Lé chœurs d’art ont
cédé le pas aux cantiqué ; il n’y a qu’à
continuer dans cette direction. Né écolé
du dimanche devraient, pour leurs fêtes^
enseigner lé cantiqué de nos recueils.
Le pasteur Auguste Jahier lit ensuite
un très intérésant rapport sur le catéchuménat d’où il résort qu’il s’agirait de
transformer sensiblement nos méthodé
actueUé quant au programme catéchétiqfue et quant aux heuré des leçons. Une
discussion très mouvementée s’ensuit.
Oïl objecte au rapporteur l’impésibilité
d’avoir la quantité d’heuré qu’il propose
(L. Marauda, Emile H. Tron) ; de même
pour lé classes séparéé (L. Rivoira).
(Juant au programme, Giov. Miegge se demande pourquoi insister tellement sur lé
fait^, sur la vie de Jésus pour mettre en
deuxième ligne l’élément doctrinal, la vraie
catéchèse. M. A. Jahier répond qu’il ét
plus facile de greffer lé formulé aux
faits : il souhaiterait que l’on enseignât
beaucoup de cantiques. M. G. Comba croit
qu’il ét dangereux de céder au sentiment
et d’y sacrifier l’instruction doctrinale ;
M. E. H. Tron, cherchant à concilier lé
deux chées, rappeUe l’importance dé faits
rendus vivants, mais aussi dé formulé
qui, plus tard, s’éclairciront avec la maturité spirituelle. M. L. Micol déplore enfin
le manque de connaissance de la doctrine
chrétieinne chez né membré d’Bglii^ et
voudrait qu’on y suppléât par dé séries
de sermons à base catéchétique. Comme
conclusion de cet échange d’idéé, M. L.
Marauda en vient aux deux recommandations suivanté : 1° que touté lé paroisses — sauf obstaclé motivés — adoptent
lé trois annéé de catéchisme ; 2° avoir
une certaine Hberté de programme,
mais ne pas bannir le catéchisme : dé
faits, déduire lé formules. On remercie
vivement M. A. Jahier pour le travail si
intéressant et pratique qu’il nous a donné.
Notre Conférence touche à sa fin, mais
nous avons oublié — pour ne pas interrompre lé discussions — de mentionner
l’agréable soirée organisée par l’Eglise en
notre honneur, le jeudi soir,
C’ét d’abord une causerie fort intérésante du pasteur L. Micol sur l’Angleterre ; ensuite les chœurs finement exécutés par la Chorale, des morceaux, très appréciés, de violon et violoncelle ; enfin, un
ravissant jardin de fleurs fraîché et...
parlanté !
Mais nous voilà aux remercîments, aux
salutations et aux élections. La Commission
de District résulte compœée du Chef de
District, président, de M. Héli Long, viceprésident, du pasteur G. Comba, secrétaire.
La Commission du Chant Sacré ét confirmée dans la totalité de sé membré, à
l’exception de M. Monney, remplacé par
M. L. Rostagno, régent. L’Eglise de Turin
est choisie comme siège de la prochaine
Conférence et M. A. Furhmann sera le
prédicateur d’office. Après la prière et la
bénédiction on se sépare, le cœur reconnaissant pour l’aimable hœpitalité de la
part de l’Eglise de Saint-Jean et de son
Pasteur, et heureux pour lé encouragements, lé lumièré et lé nouvellé connaissancé acquisé. e. g.
III“« District (Nice-LiSarie-ToscaDe).
Cette Conférence s’ét ouverte à Gêné,
le mardi 11 juin, à 20 h. 30, par un culte
présidé par le pasteur de Nice, M. Aïb.
Brochet. Texte de la prédication : « Suivez-moi et je ferai de vous dé pêcheurs
d’hommes» (Marc I, 17).
L’ouverture officielle de la Conférence
avait été précédée d’une séance privée
convoquée pour 5 h., à laquelle prirent part
une quinzaine de pasteurs et où, sous la
présidence du surintendant du District,
M. le pasteur Rinaldo Malan, il nous a été
donné d’entendre tout d’abord un Eapport
présenté par le pasteur émérite M. Muston sur la « Cure d’âmes » ou « Le contact du pasteur avec les fidèles». Travail
dé plus substantiels, tout pénétré de saine
et forte spiritualité, riche de penséé et
de profonde expérience ; et ensuite l’introduction nourrie et complète, présentée
par le pasteur M. U go Janni, de San Remo,
en vue d’un échange d’idéé sur « Les conditions ecclésiastiques actuelles ».
La Conférence s’ét déroulée, suivant
l’ordre habituel de sé travaux, dans une
atmosphère paisible et bienfaisante dont
tous ont emporté un agréable souvenir.
Aussi le travail du président, M. le pasteur Brochet, et du secrétaire, le jeune et
sympathique pasteur de Rio Marina, M. Robert Jahier, a-t-il été singulièrement
facilité.
A propos dé statistiqué financièré et
vu la variété d’interprétation des divers
articlé qui se manifeste dans leur rédaction, la Conférence exprime par un ordre
du jour le désir que la Table s’en tienne,
pour ses propres statistiqué, au bilan tel
qu’il est présenté par chaque Rapport
d’Eglise et qui, par conséquent, devra être
aussi détaillé que possible.
Le mercredi soir, à 20 h. 30, un nombreux auditoire attentif et réueiUi écoutait, dans le temple de Via Assarotti, une
forte conférence du pasteur U go Janni,
sur « La filosofla dell’azkme ». De tels sa'jets, traités comme sait lé traiter notre
orateur, laissent toujours chez nos publié
évangéliqué le regret que lé personné
du dehors, appartenant à l’élite intellectuelle, n’accourent pas en plus grand nombre pour les entendre et en faire leur
profit.
Hélas ! tout finit ici-bas, même lé plus
beUé Conférences. Dès le lendemain
(jeudi) lé pasteurs prirent le chemin de
leur champ de travail répectifs, fortifiés
dans leur cœur et leur éprit, reconnaissants des preuvé tangibles d’intérêt que
la Table leur avait ménagées le premier
jour de leur arrivée et enchantés de la
généreuse hépitalité offerte par l’Eglise
de Gênes. Ah ! lé bons thés (sans jeu de
mots) dé Conférencé DistrectueUé !
quelle place n’ont-ils pas dans né souvenirs ! et cé repas exquis sans... douloureuse ! Nous y pensons... et nous redisons : « Merci de cœur ».
Et maintenant lé Pasteurs du III“^
District suivent avec un in-térêt fraternel
leur Collègue de Gênes dans sa nouvelle
destination et demandent au Maître qu’il
sert avec eux, d’y bénir largement son
ministère. a. p.
lY”« District (Rome-Itaiie Méridionale).
La Conférence de District « Rome-Itajie
Méridionale» s’ét réunie à Naplé du 18
au 20 juin courant.
Préparée par un Colloque Pastoral au
cours duquel M. Joseph Scarinci a soutenu
son examen de foi devant la délégation
du Corps Pastoral, elle a été inaugurée
2
dans notre temple de Piazzetta Tagliavia,
par- un culte présidé par le pasteur A. Misda. Le prédicateur choisit pour texte les
paroles de Philippe à Natanaël : « Viens
voir » (Jean I, 46) et il présente cette invitation du premier disciple-évangéliste
comme le programme que nous devons
adopter aujourd’hui encore, en offrant à
ceux qui nous entourent, et qui trop souvent sont aveuglés par les préjugés, des
faits capables de les convaincre de la bonté
et de la puissance de l’Evangile.
Devant un public recueilh a lieu ensuite
la consécration de M. Scarinci — conducteur des congrégations de Salle et de
S. Giacomo degli Schiavoni (Abruces) —
au ministère d’ancien-évangéliste.
Le Bureau est formé en la personne de
MM. J. D. Maurin, pasteur, président ;
R. Gasparotto, vice-président ; A. Al&ssio,
candidat en théologie, secrétaire.
Les travaux de la Conférence — composée de 15 membres — s’ouvrent par la lecture du rapport de la Commission de District, faite par le surintendant M. Jean
Bonnet, qui, tout en signalant une certaine indécision dans nos Eglises, ne manque pas de remarquer qu’elles ont -cependant accompli fidèlement leur tâche
dsftis un milieu particulièrement difficile.
Il nous faut — ajoute-t-il en terminant —
avoir une plus grande confiance dans la
bonté de notre œuvre, soigner d’une façon
particulière l’éducation religieuse des enfants et de la jeunesse et adopter de
nouvelles méthodes pour notre travail
d’évangélisation !
Suit la lecture «m extensoy> des rapports des Eglises. Les détails de la vie de
nos communautés se déroulent devant nos
yeux et nous parlent de leurs luttes, de
leurs espoirs, de leurs succès !
Le plus grand obstacle qui s’oppose à
l’œuvre d’évangélisation est une grande,
générale indifférence religieuse, que la superstition s’efforce, mais en vain, de recouvrir d’un brillant manteau et accompagne de pompes éclatantes. Nos ouvriers
luttent contre une incapacité foncière .à
saisir et à résoudre, d’une façon évangélique, le problème religieux. C’eist encore
le temps des semailles, l’heure souvent angoissante de la préparation, de l’attente...
Toutefois, dans nos montagnes et dans nos
viUes, de faibles lueurs annoncent l’aurore,
qui d(îit venir ; dans les sillons fécondés
par leurs labeurs, les semeurs éprouvent
déjà la joie de rencontrer sur leur chemin
des fleurs épanouies, des fruits merveilleux, qui sont les prémices et les gages de
la grande moisson, qui viendra, sans doute,
un jour...
Nos deux Eglises de Rome qui, comme
on l’a remarqué, représentent le pouls qui
donne, à ceux qui nous observent, la sensation de la vitalité du corps vaudois entier, ont vaillamment et avec succès accompli leur tâche ; et pour cela même elles
ont droit à la reconnaissance de toute
l’Egüse.
Les petits groupes des Abruces et les
Eglises des grandes vflles des Pouilles, qui
marchent vers un grand avenir, ont les
mêmes problèmes qui les préoccupent et
dont la Conférence veut bien s’intéresser :
mariages mixtes, assistance spirituelle
aux disséminés, instruction religieuse, etc;
A propos de Salle (Chieti) où notre école
a été fermée, d’ordre du Proviseur, bien
que ayant déployé pendant les longues années une activité bénie et appréciée au
sein de cette population, la Conférence s’associe aux paroles du Surintendant, qui affirme son intention de défendre nos droits
avec courage et avec fermeté.
Dâns la séance du jeudi mâtin, le pasteur G. Fasulo nous présente un compterendu sur « l’Asile des Vieillards de la
Sicile et de l’Italie Méridionale » : la somme
collectée pendant de longues années s’élève
à 200.000 lires et l’on espère que le jour
de l’ouverture ne soit pas éloigné.
L’étude du pasteur A- Miscia sur les
« Méthodes d’évangélisation » et la conversation, qui s’ensuit démontrent que l’œuvre doit être faite en profondeur plus
encore qu’en extension ; qu’il est préférable, au moment actuel, d’intensifier l’œuvre des villes tout en soignant et soutenant nos groupes de disséminés. La Conférence nomme comme membres de la
Commission de District ; MM. V. Laurora,
vice-président, et A. Miscia, secrétaire ;
comme délégués au prochain Synode : Vittorio Laurora (Bari) et cap. U go Scolaini
(Rome - Place Cavour), effectifs ; Pietro
Zaccaro (Brindisi) et Giuseppe Venditti
(Castelvenere), suppléants.
La prochaine Conférence aura lieu à
Bari ; prédicateur d’office, le pasteur
Fasulo.
La Société de Couture, dirigée par M.me
Fasulo, a offert aux membres de la Conférence une réception cordiale au cours de
laquelle on a échangé des salutations et
des souhaits, l’on a chanté plusieurs cantiques et l’on a goûté des douceurs et dœ
glaces, dont Naples à la spécialité.
Elio Eynari).
lUVailS TEHDAKCLS
DANS L’UNIONISME UTIN.
J’ai eu le privilège de prendre part, avec
trois autres Italiens, au camp de l’Unionisme latin, à Valbonne, dans la vallée du
Rhône. La localité a quelque chose de très
caractéristique. Un ancien couvent de
Chartreux, noyé dans la verdure, dans une
solitude parfaite, à 10 km. du dernier centre habité, acheté par une Société protestante qui va y étabhr un hôpital de lépreux ; à la tête de l’entreprise, un ancien
missionnaire que les fidèles de la Société
de Paris connaissent bien ; M. Ph. Delord,
qui, tout en s’occupant activement à transformer le monastère en une clinique moderne, où toutes les ressources de la science
et de l’organisation seront mises au service de la charité, s’^t institué conservateur fidèle et intelligent de tout ce qui
reste de l’esprit des religieux qui, pendant
des siècles, ont habité cette maison de
prière ; et enfin la communauté nouvelle
qui se forme sous ces anciennes voûtes,
quelques familles de travaüleurs de la tête
et des bras, déjà unies dans l’entreprise
commune de traduire sur le téFrain de
l’action l’esprit de renoncement qui émane'
de ces vieux murs, de ces cloîtres silencieux, de ces cellules sévères : Voilà le milieu éminemment suggestif dans lequel a
eu lieu la rencontre des « pays latins ».
11 va sans dire que les lépreux... n’y
sont pas encore.
Nous étions une trentaine : français,
suisses romands, italiens, espagnols, portugais, un suisse allemand, aussi, pour nous
rappeler la famille germanique, et quelques américains. On a disc|ité, causé, agité
des idées. On n’a pas voté d’ordres dp jour.
Mais une impression très nette s’est dégagée pour tous de ce camp, et elle mérite
d’être connue. C’est l’impression de l’unité
très réelle de la jeunesse protestante latine. Il ne s’agit pas seulement de cette
unité de cœur qu’il est si facile de réaliser
entre jeunes, mais d’une unité profonde.
C’est d’abord notre intellectualisme, notre tendance commune à traduire les problèmes religieux en termes de pensées et
de culture. Nous avons eu l’impression que
l’Unionisme européen, et, en particulier,
latin, s’oriente toujours plus nettement
vers la culture, à mesure qu’il prend mieux
conscience de la mission mondiale de la
jeunesse protestante. D’autres peuples
donneront au monde l’organisation ou l’entr’aide ; mais il y a une tâche qui incombe
particulièrement à notre vieille Europe, et
qu’elle seule est capable d’accomplir : c’est
la tâche de la pensée chrétienne.
Ensuite c’est l’unité de l’influence grandissante, pendant ces dernières années, de
la pensée de Calvin. Après avoir épuisé Ifô
expériences les plus diverses, du mysticisme au christianisme social, la jeunesse
protestante, surtout dans le monde latin,
recommence à se dire que l’homme qui
tient dans sa main l’avgnir de la culture
protestante, est peut-être le pâle, maigre,
triste et énergique réformateur de Genève.
Il y aurait beaucoup de choses à dire à
cet égard : cela amènerait trop loin. Mais
cette orientation toujours plus nette de
l’Unionisme vers la culture, et ce renouveau de pensée réformée qui se dessine,
me semblent deux faits de si grande importance qu’il valait la peine de les signaler à nos lecteurs. Giov. Miegge.
Fonds Ì la némolre de ll.nie Elise Ssliall
L’organe des U. C. de J. F., Ali, a ouvert
une souscription pour un fonds à la mémoire de M.me Schalck qui fut, comme
chacun sait, la première organisatrice des
U. C. de Jeunes Filles en Italie. Le fonds,
qui ira naturellement aux Unions de Jeunes Filles mêmes dépasse déjà les 15.000
lires (dont 10.000 versées par M. Schalck).
Les dons doivent être adressés à M.Ue
Elise Meynier - Via S. Seconde - Torino.
h’Echo des Vallées, dont les colonnes ne
sont déjà que trop fréquemment encombrées par toutes les souscriptions concernant les œuvres de l’Eglise et de bienfaisance, ne peut absolument pas en ouvrir
ni en reproduire une autre, qui mérite
d’être encouragée, sans doute, mais d’un
genre trop spécial ; et cela d’autant plus ;
que les noms des donateurs figurent déjà
dans une autre feuille ; Ali. Réd.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription pour les Collèges.
M.me Cléanthe Cocito (2"*'’ don) L. 50,
!ts Ü:
ANGROGNE. Le 18 c., un cortège nombreux accompagnait au heu du reix)s la
dépouille mortelle de notre sœur M.lle
Buffa Marguerite de Daniel (Bonnenuit),
décédée à Turin, où elle se trouvait depuis quelques mois. EUe a été emportée
en peu de jours par une violente maladie.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie chrétienne à la famille en deuil, j
D. P.
LA TOUR. Collège. Voici les résultats
des scrutins et des examens de fin d’année,
pour les difféientes classes. Comme chacun sait, sauf pour les IIP et V° classes
du Gymnase et pour la IIP du Lycée, tout
élève est promu à la classe supérieure lorsqu’il a obtenu, dans l’année, une moyenne
qui ne soit pas inférieure à 6.
Elèves promus: Gymnase - F classe (18
inscrits) : Baridon Silvio, Bleynat Dante,
Bosio Giovanni, Cotta->Morandini Giorgio,
Cotta-Morandini Giuseppe, Genre Sergio,
Natta Annunziata, Paltrinieri NeUo, Peyronel Enrico, Peyronel Eric, Stevovich Olga,
Tron Lucilia.
IF classe (14 inscrits) : BeUion Baidolomeo, Coïsson Enrico, Monnet AMce.
7F® dasse (14 inscrits) : Baridon Alberto,
Bariletta Vittorio, Forneron Gitdio, Vigiani Girano.
Lycée - F classe (13 inscrits) : Priante
Giuseppe, Cielo Davide, Coïsson Giovanni,
Comba Claudio, Comba Roberto, Decker
Mario, Feyles lo, Forneron Attilio, Jouve
Riccardo, Olivetti Dino, Bellini Maddalena.
IF classe (8 inscrits) ; Giacometti Tullio,
Micol Edoardo, Passet Dante, Ribet Gustavo, Rivoir Mario, Tamietti Renato.
Admis à la F dasse du Gymnase : Balma
Eisa, Balma Evelina, Bein Loris, Di Francesco Beatrice, Gaydou Rosina, Malan Ivo,
Revel Bianca, Tron Silvio.
De la IIF à la 7F® classe : Amour Amy,
Armand-Hugon Auguste, Bein Ernesto,
Bert Guido, Brun Lutardo, Bühler Marta,
Caïrus Luigi, Gassin Albertina, Forneron
Frida, Pastre Viola, Ribet Margherita.
De la F® classe du Gymnase à la F classe
du Lycée : Aime Edoardq, Decker Marcella, Feyles Bruno, Genre Arnaldo, Jachia
Susanna, Meynet Roberto, Travers Renato.
Les examens écrits de « maturité classique » (IIP classe du Lycée) ont eu lieu au
Collège même, du 20 au 24 c., sous la présidence du commissaire, le prof. Aldinio,
preside du Lycée Manzoni de Milan. Les
oraux auront lieu dans la première quinzaine du mois prochain et l’on a lieu d’espérer en d’heureux résultats. Nous en reparlerons au moment voulu.
— Les collègues du professeur M. J. P.
Vinay, qui vient d’atteindre la limite d’âge
Ì
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
(Suite - Voir numéro précédent).
DWIGHT MOODY (1837 t 1899), célèbre évangéliste américain, prononça ces
paroles pendant les dernières heures de sa
vie : La terre se retire ; le ciel s’ouvre devant moi! Son fils le secoua doucement,
comme pour le réveiller, mais il répondit : Non, Wm, ceci n’est pas un rêve ;
c’est magnifique ; c’est comme une extase.
Si c’est la mort, elle est douce. Tl n’y a 'ici
nulle vallée ! Dieu m’appelle ; je vais à
lui! Puis, avec une expression de ravissement : Ceci est mon triomphe ! Ceci est le
jour de mon couronnement ! Depuis des
années je l’attend. Quelques instants
après : Ihvight ! Irène ! je vois les enfants !
Il nommait ses deux petits-enfants que
Dieu avait repris à Lui. Se sentant défaillir, il ajouta : Faites mes amitiés à
tous! Ayant dit cela, il s’endormit
paisiblement.
L’évêque JEWEL dit en mourant : Seigneur, tu laisses aller ton serviteur en
paix ! Reprends mon esprit ! Que je te voie
enfin !
Le père HYACINTE LOYSON, fameux
ex-prédicateur de Nôtre-Dame, à Paris,
puis fondateur, en 1879, de l’Eglise Gallicane, mourut en 1912, à l’âge de 85 ans,
en prononçant ces paroles : Je puis comparaître devant Dieu. Je suis en paix avec
la consrience et la raison !
VI. - Missionnaires.
FRANÇOIS XAVIER (1506 t 1552),
l’apôtre catholique des Indes, en proie à
la fièvre qui devait l’emporter, se tournait
continuellement vers la Chine, qu’il aurait
voulu évangéliser aussi, et s’écriait : Rocher ! rocher ! (faisant allusion à la grande
muraille qui entoure ce vaste empire),
quand donc t’ouvriras-tu devant mon Maître ? Voyant, dans ses visions de la nuit,
le moiii qu'il avait conquis à Jésus-Christ,
d se levait en sursaut et s’écriait : Encore
(V gr ô mon Dieu, encore davantage !
JOHN ELLIOT (1604 t 1690), anglais,
fut l’apôtre des Indiens de l’Amérique du
Nord pendant trente-huit ans. Les dernières paroles qui tombèrent de ses lèvres
furent : O joie, sois la bienvenue ! Ainsi
répondait son âme mourante à la vision
de béatitude qui glorifia ses derniers
moments.
CHRISTIAN-FREDERIC SCHWARTZ
(1726 t 1798), allemand, fondateur de
l’église indigène dans l’Inde, mourut après
quarante-huit ans de travaux dévouré, en
chantant de sa voix claire son cantique favori ; A toi seul. Seigneur Jésus!
dorme, je sjiis heureux, heureux plus que
je ne saurais l’exprimer ! Sur un rocher
qui dominait l’endroit où il gisait il avait
gravé comme devise cette parole des
Psaumes :
Mon âme, attends-toi à l’Eternel,
Car mon attente est en lui.
ALLEN GARDINER (1794 t 1851),
d’abord officier de la marine anglaise, puis
missionnaire à la Terre de Feu (Amérique du Sud), mourut d’inanition sur le
bateau d’où il évangélisait les Patagons.
Voici son message d’adieu, que l’on trouva
avec son cadavre et ceux de quatre amis
qui avaient partagé son sort : Nous sommes bien pauvres et bien faibles. Cependant notre bateau est pour nous un vrai
Béthel. Dieu est id, nous le savons, nous
le sentons. Soit que je veille, soit que je
WILLIAM BURNS (1815 t 1870), pasteur d’abord en Ecosse, sa pajirie, puis
missionnaire pendant vingt ans” en Chine,
sentant que sa fin approchait, fit venir
plusieurs convertis vers son lit et leur dit :
Vous voyez en moi la preuve de la vérité
du Christianisme. Je vais mourir, et pourtant je suis en paix. Que cette force que
vous voyez en moi vous soit une preuve
de la puissance de la foi... Quand je serai
parti,^ vous serez sans missionnaire. Priez
pour qu’il vous soit donné de comprendre
la Parole de Dieu. C’est pour elle que j’ai
quitté mes parents et amis ; et maintenant
c’est sur elle que je m’appuie. Ecoutez,
vous aussi, la voix de Dieu, et donnonsnous rendez-vous au pied de son trône
dans le del.
(A suivre).
3
f
et va être mis à la retraite, lui ont offert
lundi dernier, à la Pension Flipot, un
souper d’adieu auquel fut également invité
le directeur du « Convitto », M. Philippe
Grill, dont les fonctions vont cesser, cette
année aussi, pour des raisons analogues.
Et ce fut une soirée charmante, d’épanchements, d’évocation de vieux souvenirs,
tout intime. Se faisant l’interprète de nous
tous, le présidé, M. Jahier, dit à nos chers
collègues toute notre affection et tous nos
regrets de les voir arrêtés dans leur activité par la tyrannie de la loi. MM. Vinay
et GriU remercient avec émotion et reconnaissance pour ces témoignages affectueux
dont, disent-ils, ils vont garder le plus
doux souvenir. Nous entendîmes également
une très aimable allocution du commissaire
pour les examens de maturité, M. le prof.'
Aldinio qui, avec notre surintendant
M. David Bosiq et M. le prof. Alexandre Vinay, avait voulu prendre part à notre petite fête.
— Conférence. Le général Caputo, si favorablement connu de nos milieux intellectuels a donné samedi dernier, à l’Aula
Magna bondée d’un public choisi, une magnifique conférence sur « ü nostro Re »,
par laquelle il a retracé sobrement mais
efficacement la figure de notre Roi, sa vie
si bien remphe, en temps de paix comme
en temps de guerre ; une conférence émaillée d’anecdotes caractéristiques et qui fut
tout un hymne à l’honneur et à la gloire
de notre Souverain. Le conférencier, présenté par le prof. Attilio Jalla, est salué,
à son arrivée et à la fin de son discours,
par la fanfare des Alpins qui avait pris
place sur l’estrade et chaleureusement applaudi par le public.
LIVOURNE. Personalia. M. Paolo Emico
Arias, fils du Pasteur de Livourne, vient
de subir avec un plein succès {pieni voti
e lode) ses examens de diplôme {laurea)
de docteur ès-lettres. Nos plus chaudes félicitations vont au jeune docteur, ainsi
qu’à sa famille.
POMARET. UEcùle Latine a eu sa fête,
dite des promotions, le 15 c., et ce fut,
comme toujours, une cérémonie toute simple et tout intime.
Le directeur de l’Ecole, M. le pasteur
Jx)uis Micol, adresse aux élèves un petit
discours d’occasion, clair et pratique, suivi
de la lecture des résultats de l’année scolaire et de chaudes allocutions d’encouragement et de bons conseils de MM. D. Bosio, vice-modérateur, Louis Marauda, chef
du I®'' District, et du pasteur du Pomaret
M. Guido Comba. Les discours sont intercalés par la bonne exécution de quelques
chants, préparés et dirigés par M. Luigi
Rostagno.
Puisse le nombre, par trop restreint,
des élèves de notre chère Ecole aller toujours en augmentant et puissent les Vaudois des Vallées de Pérouse et Saint-Martin apprécier et encourager toujours mieux
un établissement qui leur est d’une si
grande utilité. Reporter.
SAINTMEAN. L’inauguration des nouveaux locaux de l’Asile des Vieillards de
Saint-Jean aura lieu, D. V., dimanche prochain, 30 c., à Z h. pom.
Les Bienfaiteurs, les Amis et le public,
qui s’intéresse à cette œuvre de philanthropie, y sont cordialement invités.
Em. h. Tron.
Famille cinq eiiïants, ayant deux Vaudois
des Vallées à son service, DEMANDE
une Vaudoise se trouvant en France pour
service courant; bonne santé, recommandée par Pasteur. — PRESSÉ —
Ecrire: Docteur DUPONT - 5, Rue Blesta
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Scrivere alla Sig.na MARIA ROSTAN - Via
Brignole Deferrari, 16/3. - Genova.
Salts
Prohibition des concours de beauté. Notre Ministère de l’Intérieur vient de donner — et il faut lui en savoir gré — dés
instructions en vue d’interdire dorénavant
tout « concours de" beauté ». La sotte mode
des « reginette » de beauté s’était répandue un peu partout et donnait lieu à des
^exhibitions, à des manifestations d’un
goût fort douteux et n’était certes pas
faite pour apprendre la modestie aux jeunes filles. Aussi la circulaire ministérielle
la définit-elle « une parodie de choses sérieuses » et invoque-t-elle un sentiment
plus élevé de dignité et de sérieux, même
dans les amusements publics. « Nos jeunes filles », observe judicieusement La Tribuna, « doivent songer que leur but ne doit
pas précisément être celui de s’exhiber
à de pareilles dangereuses exaltations de
la vanité féminine, mais qu’il leur faut
se préparer de tout autre façon à de• venir les futures mères des nouvelles
générations ».
* » *
Il résulte, du dernier bulletin mensuel
de l’Institut Central de statistique, qu’à la
fin de 1928 la population du royaume d’Italie était de 41.173.000 habitants, avec une
augmentation de 406.000 sur le 1927. Par
contre, les naissances des cinq premiers
mois de l’année courante se chiffrent par
472.831, contre 494.910 pour la même période de l’année dernière, avec une diminution, donc, de 22.079 ; mais l’on a toujours encore, pour ces cinq mois, un excédent de 122.638 naissances sur les morts.
Les ouvriers sans travail étaient, à la fin
du mois dernier, au nombre de 227.682.
* * «
Le dernier congrès mondial de la cinématographie a pu constater qu’il existe,
dans le monde, 130.000 installations de cinématographie qui, pour les Etats-Unis seulement, donnent un mouvement de 5 milliards et demi de spectateurs... et pour
l’Italie 260 millions par an. Les entrées
atteignent, aux Etats-Unis, 14 milliards et
un quart ; en Angleterre et en Allemagne,
plus de deux milliards et demi, et en Italie
340 millions, sur lesquels l’Etat a encaissé
pour son compte 68 millions...
Et toujours encore à propos de statistiques, voici quelques chiffres concernant le
personnel civil et militaire de l’Etat. Le
nombre des fonctionnaires de tout ordre,
y compris les ouvrière de l’Etat, est de
515.000 environ et ils coûtent au delà de 5
milliards 700 millions, bon ou mal an. Parmi ces fonctionnaires, on a environ 9.000
magistrats, 15.000 professeurs, 25j000 officiers, 52.000 sous-officiers, 78.000 miliciens
de la « milice nationale », 30.000 employés
des Postes, 165.000 du personnel des chemins de fer, etc., etc.
* S! *
Ce qu’a coûté la découverte de l’Amérique. Je trouve les données ci-après dans
un journal... américain, mais je ne les garantis pas. Donc, Christophe Colomb recevait, de l’Espagne, un traitement annuel
de 6.800 frs. ; les deux capitaines sous ses
ordres 3.470 frs. chacun et chacun desi matelots frs. 46,50 par mois. L’équipement
de la flottille coûta 54.200 frs. (toujours au
coure actuel), et les frais de toutes sortes
rencontrés durant le voyage se montent
à 85.250 frs. Bref, la découverte de flAmérique aurait coûté, en numéraire, 139.500
francs, c’est à dire à peu près ce que doit
coûter le voyage pour un passager des
classes de luxe d’un des grands paquebots
modernes.
* * *
Coolidge pauvre (!). Dans le pays des
milliardaires, l’ex-président des Etats-Unis
qui vient de se retirer du pouvoir est considéré comme pauvre; il retourne pauvre
à ses occupations, dit-on de lui, n’ayant que
400.000 doUare (7.600.000 de nos lires)
d’économie ; aussi Madame Coolidge n’aura
plus qu’une bonne à tout faire ! Il faut
décidément être sans cœur pour ne pas
s’apitoyer sur une pareille pauvreté ! Pour
venir à son secours, YEncyclopoedia America lui offre 25.000 dollars par an pour
sa collaboration régulière, et ifii dollar par
mot pour des articles signés de lui.
* * H:
Transfusion de sang. Nos journaux. Régime Fascista entre autres, citent un fait
peû banal, disons mieux, réellement édifiant. Dans les environs de Florence, les
frères marquis Bargagli-Petrucci se sont
fait tirer chacun 750 grammes de sang,
aussitôt transfusé dans un de leurs fermiers, qui a ainsi pu être sauvé d’une mort
certaine. Et le journal remarque avec à
propos ■ « 11 fut un temps où le paysan
était 1 lom.! - c. c’est le christia
nisme qui a reconnu la haute dignité de
la personnalité humaine en soi et dans ses
fins, en abolissant idéalement et moralement l’esclavage ».
■111KIU SKItU IIIUU imillllllU E niESIlEU.
Lista - Maggio 1929«
Ripoito L. 26373,35 — Sondrio : Cliiesa Metodista Episcopale, 10 — Rivolta Bormida :
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Carrara : Chiesa Wesleyana, 50 — Torino ; Famiglia Borione, 50 - E. Sordo, 10 — Loano : E.
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10, — ParnM : N. Sergiacomi, 10 — Latiano ;
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Bobbio PELLICE - Pastore ; Eninico Tron, S.
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MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba. .
PRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO r Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA' - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
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PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gajdou.
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BARI - Chiesa - Pastore : G. Mogigla, Piazza
Garibaldi, 63.
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del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fioritia, Via Mirabello.
BORDIGH ERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore; Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
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Zaccaro - Pastore ; G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : 0. Bonavia, ivi.
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Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa r Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
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CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
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Manzoni, 13 - Pastore E. Meynìer, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado dalla. Salita Flanatica,
Casa Ben co al Calvario.
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GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
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Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore: Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. CeUi, Piazza Missorl, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa : Via Dema, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
MingardL
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
RO'ÌA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
" Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
dì Piazza Cavour - Pastore: Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore : Alessio Balmas, Ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia,- Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tonmiaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 16. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pa- ,
store; G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Cliiesa ; Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evan^iica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori: G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIAT9 - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micci, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernestp Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore ; Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Ton’e Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaxetto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore : Pastore
Davide Porneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore;
Ernesto Tixm - Pastore emerito ; D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA E ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. O. del
Uruguay) - Pastore : Enrique Beux - Pastore emerito ; Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
(Estación Tarariras - Departamento de
Colonia - Rep. O. del ünrguay) - Pastore:
Guido Rivoir.
OMBUES DE CAVALLE e COLONIA MIGUELETE (Ombues de Lavalle - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
- Evangelista Daniel Bi’eeze.
SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolorc.s
- Dopaitaraento de Soriano - Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : J. Pedro Gönnet.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : Di^o Nimmo,
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arauz F. C. S. - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastoree : Silvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación Wildemiufti
- F. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - Rep.
Angentina) - Pastore : Levy Tion.
COLONIA NIN Y SILVA, COLONIA NUEVA
VALDENSE ed altre Colonie non hanno
Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.
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