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Qùarante>-neuyiàme aimée.
28 Noyembre 1913
N. 48.
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P A R A I S S A N T C:H Á Q U E V E N D R E D I
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I O’íhíirt ' '
Ptìx d^ftbonnenteiit par an:
Vallées Vaudoises . . |Pr. 2,50Italie . . .> . Fr. 3,00
Etranger . . . . • . . , . . i, . . . . . >5
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Egypte, Hollande, Bué4s, Suisse, par abonnement
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes lés paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’ajbonuement, sie paye «üayanoe.
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Pour tontes les ànnonees, s’édraMer à Piniprinieri« Alpbrt,
oonoessionnfûre. - : _______ -cii >i* !
S’adresser pour laBédactlon’àM.O.-'A.TROW, past.,Torre PeWfce,
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commencement de l’année. i m ,k t
Les changements non accompagnés do la somme de 16 oeni.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses yj^snes, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent
vos'penséW.' (Phil. IV,
. V
IRE;
Les^.Jibitïés du Mont -Athos — I Valori
Cristiani e la Cultura Modema — NewYork Again —1 Message adressé par la
Reine de Hollande —j^Les depx chemins — Enseignement — Cijçvilaire de
la Commission du Chant Sacré — Chronique vaudoise —Bibliiogf aphîé —Nouvelles politiques. -, ; .
, Ni|i| Il i,;ii »ji!i)iii I
LES MOINES DU MONT ATHOS.
ha. Revue Swsse d’octpiare publie çe
qui suit,: rir;;';
E’agressiou dirigée çpntre, les jupipes
du Mont Athos est une œu-ure'ecçlésiasT
tique de réaction. Ee Synode ayant appris par des intrigues; de couvent, qui
n’ont pas encore été éclaircies, que ,les
religieux du Mont Athps donnaient des
signes inquiétants d’hérésie, envoya sur
un navire de guerre l’archevêque Nikon
auprès des brebis égarées, pour les remettre dans le droit chemin. Une vive
controverse s’engageai entre le prélat et
>ies nroines : — Vous affirmez que le nom
de Jésus est Jésus lui-même, c’est une
terrible hérésie ! gémit l’archevêque,
Un jeune novice, d’un pas ¡ferme, sortit
des. rangs des religieux assemblés gpdit
à voix haute : — On profane ici le nom
de Dieu ! — Qui commet ce sacrilège?
demanda sévèrement le haut dignitaire.
— C’est toi, Vladyho, parce que tu u’admets pas que le nom de Dieu est Dieu
lui-même. Cite-moi uu seul père de l’.Eglise qui n’ait pas affirmé que le nom de
Dieu est Dieu. — Des pères de l’Eglise
n’ont rien écrit là-dessus, car c’est un
sujet récent de controverse. —- En effet,
reprit le novice, les pères de l’Eglise
n'ont pas écrit que le nom de Dieu n’est
pas Dieu, mais ils ont écrit que le nom
de Dieu est Dieu. —• Il n’y a que très
peu de passages dans les écrits des pères
de l’Eglise qui en parlent, — Très peu..-:
mais il y en a. —Ainsi vous divinisez
la parole? reprit l’archevêque en s’adressant à l’assemblée. — Ne sais-tu
pas, reprit le novice, que déjà l’apôtre
Jean, le théologien, a dit: «Au commencement était la Parole et la Parole
était Dieu... ». — Après cette dispute,
l’archevêque Nikon déclina toute cpntroverse et enjoignit aux religieux de signer un papier où l’exposé des dogmes
était suivi de cette déclaration : « Je reconnais que le nom de Dieu n’est pas
Dieu ». Des moines refusèjent d’obtempérer à cet ordre. On vit alors cet anachronisme: en plein vingtième siècle,
des centaines d’hommes s’offrirent résolument au martyre pour une subtilité dogmatique; et le gouvernement
d'un Etat civilisé ne craignit pas de
sévir brutalement contre des innocents,
inculpés d’hérésie, c’est à dire d’interprétation erronée d’un dogme ! — Sur
l'or4re dç l’archevêque, des matelots et
des soldats débarquèrent du vaisseau
de guerre. De monastère fut pris d’assaut, baïonnettes au clair; les religieux
enlevés de force furent jetés à fond de
cale et le bateau leva" l’ancre faisant
voile pour la Russie. Après jugement,
plusieurs des paisibles religieux du
Mont Athos furent internés dans les
prisons de couvents russes qui sont
horribles à tous égards. — Il y â'^encore
delâ'mârgepoür la liberté de conscience
en Russie !
Î^EW-YORK, AGAIN.
Cette villë qui accueille les centaines
de iniiliep d’Italiens et qui est le pied
à terre de tous les émigrants, est sans
contredit le centre d’activité de la vaste
Confédération, Ni Washington, ni, Chicago , ne peuvent rivaliser avec elle,
New-York, est quoiqu’on en dise, le
Paris des Etats-Unis, la grande banque
des Etats, le cerveau de la république.
Malheureusement cette ville était tombée entre les mains de gens peu scrupuleux, entre les mains du Tammany
Saîl, vaste association, composée surtotit d’Irlandais et qui faisait un pevi ce
qu'elle,,voulait, sans s’inquiéter de la
justice, de l’honnêteté, du bon renom
de la ville. Des bureaux étaient occupés
par des favoris, et les directeurs jouissaient à leur aise des entrées qui affluaient un peu de tous côtés.
Ua guerre déclarée à l’ex-gouverneur
Snltzer et l’acharnement qu’on y a mis
pour le réduire à l’impuissance a amené
une réaction salutaire que nous saluons
avec joie. C’esJ la moralité quipriomph^£^ Î’iAtaérique ¡,qqi pàrle,sbn beau
langage du passé, et nous voudrions
que cette leçon servît à plusiêurst nîeme
à des nations Européennes, où l’interdit est en vogue. A l’appui de ce que
nous avançons, nous reproduisons ce
qlii suit du Journal de Genève:
DA DEFAITE DE TAMMANY.
M. Mitchell est élu maire de NewYork avec une majorité de cent mille
voix.
On comprendra l’intérêt de cette nouvelle pour les Américains si l'on se représente que cette ville de cinq millions
d’habitants et qui n’est pas, comme
Uondres, une agglomération de communes distinctes, possède un budget
d’un milliard de francs et que ce chiffre énorme sera augmenté de quelques
centaines de millions les années prochaines, par suite des immenses travaux projetés, entre autres pour le chemin de fer souterrain. Ce ne sont pas
seulement les cent mille employés de la
municipalité, ce sont les contribuables
new-yorkais que cette élection passionne et par contre-coup tous les patriotes; dé M. Wilson. ,i
Pour un autre motif beaucoup plus
grave cette élection mérite de retenir
l’attehtion: elle marque la défaite dé
cette^ honteuse association de politi-“
ciens èt de trafiquants qui, sous le nom
de Tàanmany, est installée depuis tant
d’années à la tête de la plus grande ville
des Etats-Unis.
Trois groupes se disputaient la mairie. Cta'des désigne sous les noms dé
Tammany, Fusion et Hearst. Ces mots
n’ont'àüeune signification politique précise. Élearst est le nom du chef de ce
groupé. Fusion dont M. Mitchell
était'te candidat — désigne uné *coalition OÙ dominent les « républicains »,
c’est â dire le parti dont sè réclament
MM. Roosevelt et Taft, unis à l’élément
sain dû' parti démocratiqûe. Tammany
se donne volontiers une couleur « démocrâte' », mais c'est avant tout tine
entr^nrise d’exploitation éhontée dû <
budg^ municipal. ‘
'-11^^^ a quatre ans, aux dernières éleètibns, Taíruúany avait fait encore passer Son candidat à la màirîel M. Gaÿnor.
Mais les antres postes iriiportantà de la
municipalité furent attribués à des adversaires de la coterie, ainsi M. Mitchell,
qui vient d’ètre élu maire, fut alors
nommé président du Conseil communal. Ce premier succès parut inespéré.
Tammany disposait d’une telle puissance, elle avait embrigadé sous uné
discipline de fer une telle armée d’àgents et de cabarétiers, elle tenait en
mains des intérêts si considérables et
possédait une tellé infiuence qu’elle '
était regardée comme une forteresse ;
imprenable. Dès lors une brèche était
Opérée dans les murailles. « Tammanÿ
doit être jetée à terre », 'tël fut le cri
dominant de cette dernière campagne.
Des anti-tamman3d;es ont été favo- ¡
risés par les événements. On se souvient
que M. Gaynor, après avoir échappé à
une tentative d'assassinat, mourut en
mer au cours d’une croisière. Il n’était
pafô persônnéllèûiént suspect de“ malhpariêteté mais om le savait, inefable
‘dë îüttef contre la corruption qui gran- !
(ílíésait all sein de Tammany. Une série
déÂéandales révélèrent à la population '
des abominations inouïes. On découvrit des complots de policiers contre
l'ordre public; des agents de police
étaient en même temps les agents de
tripots et de lieux innommables; un
nommé Rosenthal qui les dénonça fut
assassiné par eux. Ua mesure était à son
comble. U’élection de M. Mitchell marque la révolte du bon sens et de la moralité contre la domination des politiciens de cabaret qui débitent les places
avec le gin et le whisky.
Throp facilement on tire scandales
comme celui de Tammany des arguments contre la démocratie en gétíéral
et contre la République des Etâts-Ums
en particûlièr. .On. la jüge d’après cette
minorité infime de politiciens sans scrupules : ils ne représentent ni le peuple
irhmense qui travaille, ni cette bourgeoisie cultivée et probe, encorè'penétrée d’idées puritaines, où se développent tant d’initiatives généreuses. On
a^ pu croire que cette corruption visible
ou SoüJ)çonnée, ces mœürs nouvelles
des politiciens, ce qu^on appelle en
Amérique'new school par opposition
aux moeurs qui régnaieùt Avant lé progrès industriel, se propagent dans toute
la population. On est heureux de saluer
dans le peuplé lui-même uùe réaction
salùtaire quifait'bien aüguref de l’âve
nir.^— G. W.
C. A. Trôn.
I ìialoii dii^Èiaai e la dultuia Mode?iia
Y par UGO JANNI. ’
'Monsieur le pasteiir Ugo Jànni vient
de publier ùn nouveau livre par le moyen dè là Càîsâ^ Éditrice Cultura ÎIodefnà - Mendfîsiô -^Svizzera (U- 6,^0).
Mônsîeur" Janni est sans nul doute un
penseur profond, possédant une vaste
culture ; ses nombreuses publications et
ses conférences très appréciées dans
certains milieux en font foi. Il a toujours montré un esprit profondément
analytique, aidé d’une logique parfaitement claire et convainquante; dans
ce livre il fait aussi preuve de posséder
une puissante synthèse. Ue but de ce
livre est un but apologétique. Il examine une à une et . dans un coup d’oeil
d’ensemble les valeurs chrétieiines et à
là lumière des données modernistes et
de" l’expérience personnelle, il s’efforce
de montrer que ces valeurs ne sont contraires ni aux lumières de la philosophie
ni aux vérités scientifiques honnêtement interprétées, ni aux lois générales
de la vie. Bien au contraire ; les valeurs
centrales du christianisme; ressortent de
cet examen plus claires, plus évidentes,
plus convainquantes que jamais. Ayant
à traiter des sujets très délicats en même temps que très importants, nous
avons admiré son esprit de prudence.
Son but n’est pas de saper, de lancer la
hâche à droite et à gauche, de détruire
pour le plaisir de détruire ; non, ü veut
bien écarter sans hésitation tout ce qui,
selon lui, empêche le progrès du christianisme, mais il pense en même temps
à substituer aux notions adéguates des
vérités supérieures. De plus, au lieu de
voir dans la Science une “ennemie, il voit
au contraire en ellè, une alliée qui en
mainte' occasion lui fournit de solides
arguments pour, soutenir sa thèse.. Ce
livre‘%iérite d'être lu pàf tous les pasteurs et par toutes les personnes cultivées qui sont habituées à penser leur
religion.- Ce livre pourra faire beaucoup
2
P.íi .54
mÊÊÊrn
Man.fi eraéiv'iíí'.c-Ííts'íiisííy
í|bien aux athéeç et a
cal il les pousseiÿ m la
ous n'avons ^|l l’es
lupnï
telles thèses s‘o
^eittons une sim^déTobsî
gatd de Jésus-Christ. Îour l’auteur, Jé^|j-Christ est le « Aeuio religioso sue ih¥ûpefabile7 perché si trova'
m mn rapporto supremo ed insttpérà~^
bil* co4,Î’npnïô ,ç, <;9n, ;Dio ». Jésug^esii>
¿)|ic l’homme par excellence, dans lequel le Bien imraauent s’est révélé sumfktf modo, maïs ce n’est toujours ‘qu’tm
||ve ; ell^ nou^sont dictées par la co;^-^
Station, .de fa^ réel| et? certains.
iste cl^np (â’enseig^ment les o““'
limotfc ^ard|pls qu’i^’y passent^
ms uéSontïliîit' que fà aussi, com
partout, d’ailleurs^ le _^temps nous est
maître ef qtie càâ'qÎr’è jodr il’Itàïfe dè-'’
bbinme. Nous priiérons la notion purement évangélique traditionnelle.
‘ E. B. Bertacot
llessaae adressé par la Reioe de HoUaode
con|wuation deja coiüérence
d’Edimbourg - réuni à Wassenaàr, près
La Haye, du 14 au 22 novembre 1913.
Ce m’est un double plaisir de vous
souhaiter la bienvenue dans mon pays,
d’abord parce que votre venue me procure l’occasion de vous dire à quel point
et combien sincèrement je fais miennes
les pensées qui dirigent le Comité de
Continuation dans sa sainte entreprise,
et ensuite parce que je puis, en cette
circonstance, affirmer publiquement
l’affinité de mon âme avec la grande
fâche que;.vous poursuivez en prolongeant les efforts de la Conférence d’Edimbourg.
Votrè-aspiration vers l’unité et la
coopération dans le travail missionnaire trouve un écho dans les Pays-Bas.
Ici aussi nous aspirons, en disciples fide Celui qui est venu pour servir,
à une entente sympathique, entre les
,i}íáce$ étrangères les unes aux autres .. Je
considère votre visite et votre présence
à la Conférence des Missions Néerlandâfeeseomme un heureux présage, montrant que ceux qui, parmi mes compa
cause missionnaire, ont,4outes raisons de persévérer
dans ces principes.
C’est mon ardent désir, que cet esprit d’unité entre tous les disciples de
Christ, membres de son Eglies universelle,'puisse gagner sans cesse en intensité, et què notre Sauveur puisse incliner nos cœurs et développer sans cesse
la puissance de notre prière commune.
Puisse notre zèle être inspiré et sanctifié par Eui, et puissions-nous tous être
dignes des différentes vocations que
Christ nous adresse à chacun indivi■duellement, de telle sorte que le soleil
de sa vérité brille sur le monde entier,
répandant sa lumière dans les ténèbres
de la misère tumaine, et réjouissant les
cœurs de toute l’humanité par les richesses ineffables de son divin amour !
Un jour demàndiiis à ma petite fille:
t Sttf'tfuel cbettia vemt'tu marcher dorénavant?
Sur le large fleuri, qui mène au feu qui grille.
Ou sur le rude, étroit qui mène au Dieu vivant? >
• je voudrais • répondit la mignonne petite.
Sur ion, rODCéè marcher qui conduisent au ciel ;
Mais d'abord laisse-moi courir un instant vite,
Sur le large Chemin, qui conduit an dieu Bel,
Pour que ftion tablier je remplisse de roses ».
Ainsi ne faisous-nôus pauvres errants souvent?
Nous fuyons les péchés et les terrestres choses.
Nous marchons vers le ciel. Mais quand un coup de vent
kous apporte un parfum do rose ou de narcisse.
Nous accourons tremblants sur le large chemin.
Pour enivrer nos coeurs en buvant aux calices.
Pour nous orner de fleurs aux parfums de venin.
9 novembre Î91S. Frioa Maürin.
Iliai^lllllg
ENSEIGNEMENT
APSèS DI NOHBSEOSES AHNÉES!...
Ees quelques réflexions que nous
nous proposons de faire ne sont pas Iç
limple produit d'une imagination qui
vânt nous des évènements nouveaux.
■Durant f’èspâcé de quelques années,
„l’instruction en Italie a fait bien des
progrès et les écoles ont subi maintes
réformes. Plusieurs lois se sont succè’ ■ dé dans le but d’une amélioration iSrigente, afin d’accroître en peu de temps
le bien-être des sujets. C’était un signe
du temps et un prélude à une réforme
radicale et réorganisatrice. La réforme
ne tarda pas à venir. La loi Daneo-Çredaro abattit de plein pied l'organisation
précédente et donna le coup de grâce
aux dispositions antérieures, pour.en
créer de nouvelles. En s’étendant d’une
extrémité à l’autre de la patrie, ces réformes atteignirent nos écoles d’hiver,
nos « Universités de chèvres », comme
les appelait Beçkwith. Elles augmentèrent de beaucoup le traitement; des
instituteurs et en même temps prolongèrent la durée des leçons. Une foule
d’ouvriers qui durant tant d’années
avaient dépensé leur activité sans une
rémunération adéguate, sourirent; à
tant de promesses. Illusions !... Bientôt
les portes se fermèrent au sexe masculin parce que la loi voulait des institutrices. Nous vîmes alors des hommes
aux moustaches grisonnantes, des vieillards aux cheveux blancs mais ' i la
verve jeune, et forte, sortir des écoles
chassés par la loi réformatrice.
C’étaient des instituteurs qui avaient
consacré leurs jours prospères au partage de l’instruction, c’étaient des vies
qui s’étaient consumées parmi les générations nouvelles et croissantes. Et
parmi ces hommes à l’âge viril, parmi
ces vieillards dont la chevelure avait
blanchi au milieu de tant de peines,
il s’y trouvait de vrais régents, des
âmes qui, en personnifiant l’école même, portaient l’empreinte du sourire
enfantin qui les avait si souvent charmées et auxquelles une longue expérience avait appris à connaître et à sonder les secrets de ces jeunes cœurs. Après de nombreuses années de travail,
ils sont retournés à leur foyer, privés de
leur occupation favorite et privés aussi
de la rémunération équitable. Ils nous
ont quittés avec angoisse, et nous les
avons vus partir avec regret, convaincus
que cette disposition de la loi récente,
qui peut-être est fondée sur des principes pédagogiques établis, n’est pas animée de l’esprit d’équité et de justice,
parce que la protection qu’elle décèle
est trop partiale et trop bornée et peutêtre même ingrate. H. T.
Circulaire (le la CMissi du Cbant Sacri.
A MM.r les Pasteurs et à tous ceux qui
s’occupent du Chant Sacré dans nos Vallées.
Honorés Messieurs et Frères,
La Commission du Chant Sacré, nommée par la dernière Conférence de district des Vallées dans les personnes de
MM. les pasteurs Eugène Revel, président, pour le Val Pélis ; Louis Marauda,
pour le Val Cluson ; et Henri Garrou,
pour le Val St-Martin, vient cette année encore vous inviter à apporter vos
soins à la préparation des fêtes de chant
que nous nous proposons d’aV-oir le
printemps prochain, dans les localités
et aux dates que nous fixerons plus
tard, d’accord avec les pasteurs intéressés.
_ Vçici les cantiques que nous vous
prí^sonl; <^mme devaét;j|tre ^^apés
tou&''ce^ qui partìci^ront'àfÌées
* 't*Pouf è Ecoles düMmari^e^és
N° 130^^« Oman Dieu je cherche ta face »,
**ët ¿61 :*« Lèvé-t'òì, ^aili:ànie àfnih », du
|fan<É^^nsolati(îtt.
Que Dieu veuille les bénir et leur (Conserver les deux enfants qui leur restent.
recueil de Psaumes et Cantiques, et les . ^
N'^ioï*« Per le vie del ben ci guidé l colonie de Belgrà
313 : (t O. Signor, se la tua mano», des *
Inni Sacri. Nous rappelons que ces cmi-î,.
tiques, ainsi que les deux au choix de
chaque Ecole du dimanche, pris égàle-'‘‘
ment dans l’un ou l’autre de nos deux
recueils, devront être étudiés à l’Ecioie'*'
du dimanche même et chantés à une
ou plusieurs voix, mais par cœur:
5 np,. Argentine, a collecté 2hi..5o pesos
pour notre Ecole Normale. G'ëst hieîi
flps ffèfes.'de pe^^^^ à nèus.
catane. M. le pàsteür Rinaldo Mâlan a initié une série de conférences,
qui, nous l'espérons, seront suivie^ et
gôût'ées fiât un nombreux public, cèm^
me cela s’est vu lors de la premièrefsur
les Chœurs d’Eglise ou Sociétés Chorales, nous indiquons les N° 31: « Trois
jois saint, Jéhova ( » et 136 : « C’est mo\^
c’est moi qui vous console », des Psaumes
et Cantiques, et les N° 108 : « Gran Dio,
con prece fervida » et 252 : (j Poi che
giunto è ornai l’istante », des Inni Sacri.
En outre, chaque Chorale pourra préparer deux cantiques ou chœurs facultatifs, pris même en dehors de nos recueils, mais ayant toujours le caractère
de la musique sacrée.
Nous nous permettons de vous recommander d’une manière toute spéciale ces fêtes musip^les .pour .adultes,
qui ontjcionné déjà des résultats encourageants, mais auxquelles jusqu’ici un
trop petit nombre de paroisses onLpris
une part active. Pour obtenir le but
désiré, il est à souhaiter que toutes les
paroisses contribuent dans la mesure
de leurs forces à la bonne réussite dé
ces fêtes, qui doivent être Considérées
comme un excellent stimulant à l'étude
et au développement du chant Sacré
dans nos Vallées.
Nous serons, d’ailleurs, heureux"d’apporter une parole d’encouragementdans
ce sens aux paroisses qui nous en manifesteront le désir.
Et maintenant, Dieu Veuille bénir
tous les efforts qui se feront pendant cette nouvelle campagne d’hiver
pour l’amélioration du chant dans nos
Eglises! ■
Agréez, Messieurs et Frères, nôs salutations bien cordiales.
Le 22 Novembre 1913.
Les Membres de la Commission
du Chant Sacré.
CHRONIQUE VAUDOISE
ALGHERO (Sardeigne). Nous apprenons avec une vive douleur que M.
Théophile Calvino, fils de M. le Pasteur
de Lugano, vient de perdre son enfant
Paul, âgé de 7 ans. — Une cruelle maladie, contre laquelle l’affectioh de ses
parents a lutté d’heure en heure, l’a
emporté vers Jésus qu’il avait appris
à aimer de tout son cœur. Sa mort a
été édifiante, et, malgré d’atroces souffrances, il a pris congé de ses frères, de
ses parents et de ses amis. — La démonstration que toute la ville et les
campagnes d’alentour ont voulu donner à la famille affligée est inoubliable.
Malgré que la famille de M. Calvino soit
a peu près la seule évangélique, tous
ont voulu prouver comme elle a su se
faire aimer. Les autorités, les écoles et
les citoyens de toute classe ont voulu
assister aux funérailles et couvrir de
fleurs le corbillard.
Nos Vallées, où la famille de M. Calvino compte tant d’amis, veulent aussi
l’assurer de la grande part qu’elles prennent à son immense douleur, qu’il n’est
dosqé aux hoinmes de consqlèfl,
qii a fi^ppé voudra a issi
^ érir l^^ilaie, et c’it là que nos cie'fe
fflÎiis,lér®rais crâyiM|ts, cherchent eùjr
^ ^ I ^ ■
2° Pour les adultes, c’est à dire pour"'snjet:.,L pericolo, clericale dell;ora
presmie.
COLOmA'VALDENSE. Dans le
but de célébrer ççtté'''année le 25.me
anniyersaire du Lycée,de CôTt>s.4â,,pn a
préparé un concert Jittéraire-rnusicàl,-^
qui promet un grand succès. -Le programme est riche et attrayant. '
ETATS-UNIS, Èq Conti^nei^t d\x 30
octobre cpntient un excellent article
sur nos Vaudois en Amérique, qui sont
groupés'en trois colonies prospères. La
composée
gine dè 10 familles, qui se sont aujourd'hui multipliées d’une manière extiàordinaire. Ces frères se sont bâti un
temple, et Sont visités chaque 15 jours
par le pasteur presbytérien lé rë'v. Mc
Call. Les anciens prennent soin du troupeau; quand il n’y a pas le pasteur. Là
colonie est prospère et on évalue qiie
chaque famille possédé une fortune dé
50.000 francs. —• La seconde colonie
est celle de M0flèti, d&ns le Missouri.
Ici aussi, l’Eglise est l’œuvre des mains
de nos frères, qui appartiennent à l’L-'
glise presbytérienne. Il y a environ iÿ*
familles, et le fils du fondateur de la colonie, le docteur Arthur Salomon, en^
seigne comme professeur en Californie.
—La troisième colonie, celle de Valdésé
dans la Caroline du Nord, sé compose
de 45 familles. Ces chers amis ont transformé le pays, et quorqu’ ils aient dû
lutter au début, aujourd’hui ils sont
dans une aisance que nous ne connaissons pas encore aux Vallées. M. le prof.
Clôt s’efforce de diriger le courant de
l’émigration à la campagne plutôt què
dans les villes. Tout dernièrement cinq
familles ont été s’établir a Mandeville,
dans l’Arkansas ; c’est le commencement d’une petite colonie, qui peut
avoir ün bel avenir. On regretterait de
voir les Vaudois placés dans leS hôtels
de New-York, où ils réussissent, paraît-il, très bien, s’éloigner de cette
grande ville où ils sont si bien cotés.
LA TOUR. Noël à travers les âges —
Récits authentiques par Georges Appia,
pasteur vient de paraître, à' la Tónti
édité par M. Auguste Coïsson. Ces récits
sont au nombre de 14: Une visite à Bétlhéhem en 385 ; Macrina ou l’influencé
d’une sœur et une fête de Noël au IV
siècle; Noël en 496 et la mission deS
Francs; Berthe de Paris et la conversion des Anglais ou Noël en 597; Le
Pâtre et la Princesse; Le Manteau dé
Noël; Violence et douceur; Le Naufrage de Colomb et la première fête de
Noël dans le Nouveau Monde ; Savonarole ou Noël à Florence en 1497; Gustave Wasa et Noël en Suède en 1520;
Enfants Vaudois ou Noël en Piémont
au XVII siècle; Noël sur un glaçon èri
1869; Noël au centre de l’Afrique en
1871; L’étoile des mages au Labrador
et Noël 1877. — Tous cesnécits se lisent d’un trait avec ün grand iütéfêtî
i
3
Georges Appia est un écrivain gui-entraîne et, qui se fait lire avec plaisTi^pat^
les;:;^its et.pay tesr p^^i|is^.^aîpsi les
■\5^âois tfett^rônf ^ po^^^'. è& beau .
v^ume, de* 392'*'pagé^ iâuiàiÎ& plume'
d%n pasteur Vaudojs,’oined’uûe;quan-.is
tité de gravures très ûaesu Siadre^ser A
l'^primerie Alpine,- PeOiÇè'Î’ Ji
— Samèdi dernier on. a accqlnp^gae '
au xhamp^ du 'repos Siisanne E^nard^ ■
veuve de jean Daniel RoStan, des ^ynaçds, d.écédée après quelques jours de
maladie, à l’âge de airs, ijpus èspri':,
mqns aux enfants et aux parents notre
sympathie chrétienne. '
— Nous apprenons avec plaisiif que
le choix de la localité pour l’érectiph de
l’édifice scolaire serait enfin fixé,
girait de l’emplacèrnent qui_,^-^irouve
entre le Collège etJjAgiîe Frbëbeliien.
Il nous sernl^fe^ue l’èmpÎâcément, très
c^tsaiTdfevrait satl^gàire ïout lé monde.
"Nous faisons des voeux pour que l’on
hâte l’approbation supérieurè, èf* que
nos enfants aient enfin des édifices à la
hauteur des exigences modernes,? . o
—■ Dimanche dernier à 9 heures, souS',
la présidence de M. le chey. off. pr-of'. A.
Vinay, eut lieu la cérémonie de la' distribution des médailles^ux soldats’•de"
la Croix rouge.
RONDRES. Des cinq livrés envoyée?
par M.me Middleton a' M..mè Schalcfc
sont non pas pouf l’Ecole Normale;^
mais aüssiippur le'' fyi|’^ugÎSIl^e _
Middleton avait déjà envoyé son ôbolév
pour l’Ecole NôrmaleP'^^ ï“ - ;|
EIVOURNE- Ea aemaine dernière;,;
M. le pasteur A. Muston s’est rendu ex;pressement à Eivoilrné pôhr âsSlSter a
l'inauguration du SeamèHt InstUute, œu^^
yre éminemment philanthropique^ et.
morale, initiée et soutenue par l’Eglisé
Ecossaise. Un pasteur Ecossais vier^t
d’être désigné pour diriger l’œuvre
remplir les fonctions' de'pastètiri’'^ U
ROME. L’Evangelista, dans son dernier numéro, contient un, article^.sigué
par Vandalinol mais qui n.a rien à îalœ^^
avec l’esprit du Vaudois qui aime* l’E-’glise Vaudoise.
TURIN. Dimanche ont eu lieu les
obsèques de M. Henri Gay, decede à
Turin, et inhumé ^ Bl-|eanî |Î. |icpri
Gay était le chef de la Maison Gay-Revel, favorablement ¿oûnUe à Tuiiù et
qui fit des affaires assez brillantes. Nous
adressons à M.me Gay-Boldrini ét aux
parents l’expression de notre vive syiùpathie. -«Mpppp^^
UMENAU. Nous recevons de Umenau (Allemagne), le petit billet suivant :
« Très honoré Monsieur,
a Au^ moment où certaines personnes
de notre paroisse se croient.en devoir de
renier leur histoire et leur religion, mê
sentant plus que jamais fier d’être Vaudois,. descendant de 'Vaudois, je vous
adresse cette petite somme, que vous
voudrez bien, s’il voü? plaît, 'passer de
ma part à l’Administration & la ïour.
J’espère vous envoyer annuellement
ma contribution de pafoissien...
= S M? '0.' Vinay ».
Nous remercions noj;re jeune frère,
qui veut bien se souvenir de nous et
nous prenons bonne note de sa promesse.
BIBLIOGRAPHIE. .
J. H. Jeheber, éditeur, Genève. —■ S’adresser à cette librairie pour les livres
de Noël. On y trouvera tout ce qui peut
satisfaire lés exigences des enfants, petits ou grands. Des Récits pour tous sont
charmants ; V ami des enfants fera le bonheur des petits; Valmanach des jeunes
se consultera ^^vec plaisif. 4^
chaque brochüréro.20; là^dôuzame ató
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pages traité, les .trois suj,ets suivants :Ua
* sôuftrancê viéiît-elle ,4e Dieu ?
MeüUla’-soùffrance? Ea victoife‘sttÿ éc''
par la souffrance. -— Ce livre serfij lu.
avec profit par les pasteurs et par tesó
' malades, par toute l’arniée 4é ceiix quif;
souffrent.
Bonheur et Mariage, par le mên?e au-.
teur. — Ce livre traite dû bonhéi^’^ansf f
la famille et du mariage; ûbus le conseil-^1
Ions aux pères et aux mères, ainsi gué
aux jeunes gens, qui- vont ée décider
,uf le mariage. — Prix; ff.> a:,40...,-j^^
Bonne nouvelle, 2^ stimon^ — Prik;
frs. 3,50. —^ Tous les ouvrages de Erank
Thomas, si favorablement» cprjnus,, se
recommandent d’-eux-même?. Ées- pasteurs et les fidèles y trouveront une
nourriture abondante et saine.'’Erank"
Thomas nous rappelle Horace Monod,
qui a été suivi par un si grand nombre
de prédicateurs. :
Erédi trouve un foyer — Prix ; frs. 2,50
— Histoire palpitante d’intérêt, qu’qn,^
" doit placer entre lés mains, dès jeques'
tgens eU des iàstituteurs. On y trouve
un cœur pur, tourmenté par les souf‘ îfaiiCés,'“mais qui est âbondâ’ihihêriUf ê-'
compensé.
Tsa,r et Napoléon, pan P’Alcock. —
"ï4!x^>î^.f2,gb. Ce, éwiùîiié ràfconte
l’histoire d’Ivan PojarsEy,,..fils d’un
mince russe, qui fit la connaissance du
f Tsar à l’âge de 12 uns, et qui devint plus
tard un des sujets les plus fidèles de
/l’autocrate, qui le nomme gouverneur;
""de la Sibérie, où il exerça ung inffqenCe
bênié par sa piété et son dêvoiîlîàeüt
envers les. paûvrèS exilésiiCe^livre, qui’
estj.;arrivé:?à sa UîQisièijre édition, nous
fart pénétrer dans la vie de ce peuple;
russe; qui mérite d’être mieux Connu
*qu’il.,ne l’est. ■ ' *
l 'Almanach pour tous 1914 —Edition J.
,H. Jehéber :r-,.Ç^nève^- i^S^ Rue du
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d’-un trait. Des gravures.sont admiraMeSi Nous aknons beaucoup la nouvelle de Volmar : Je veux être riche. Cèt.
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une vraie nôûrritüte' qùotidienne pour
notre âme. — S’adresser à la'même librairie ou chez M. Hugon, Torre Pellice.
h’Nouvelles et faits divers.
AUTRICHE. Un pasteur Alsacien
écrit à VEvangéliste: « Je me hâte d’insister sur l’adjectif moderne. Il ne s’agit
plus de coups de sabre distribués par les
pandours,'comme dans la tragédie historique Foi et Patrie de,Sehœnherr.
Il s’agit de mille coups d’épingle,“ de
mille chicanes légales et illégales. Ces
persécutions concernent les écoles, les
hôpitaux, les cimetières, les processions, la confiscation des livres bibliques et la confiscation des journaux protestants. Dans beaucoup d’écoles, les
élèves protestants sont obligés de réciter l’Ave Maria, d’assister à la messe
et à la procession. Dans d’autres écoles,
l’instituteur dit:< « A la prière ! Que les
élèves protestants sortent et attendent
dans le corridor jusqu’à ce que je les
rappelle ! ». Dans les hôpitaux, les nonnes épient l’avant-demièro minute 4o^
^’agonÍe, d^n gr4t^tan|, pour lui fairp
. :.ad.mii4?trgr le^^a|)têrl|e in extremis.
^ ^me|lè4.. îi; f a un. coin ré^..^
i^jes èjpants ,|!iorts sans
‘^P|ne, |)pu^es'Sûretés, pour íes pj;ot^l^ts èj pjOur-4Ss?crin^nels exécutés.
j|?^ur qrri^r È^cg çpin, pn a dû hisseijv
fe çer<ùieilfparEessüs le'mur. 1^ Î-Wt’ l
^ Wdrtb(íurgjá% Íi,ú^zig, citedç t^js
eu. teiûps dés persécutions de ce génîfc;
Ees pfoteStants ,ÍQUt bittus et. .'^p¿4^
scqinés pour avoir tósisté.de loiff^û^us-’Y
sage d.’uné procession, sanslevenlci;Îia*;j
peau. En ?oninie, Içs choses se passent,
comme enEspàgnèou comme euEfauce du temps de Chicles X». j, - „.j ^
" ETATS-UNIS, , |Jne grande -'partie
des intmigrants qstt'pénètrent en Amé- '
ri-que est pârfaifèmentrillettréOi On afîâlcuié que"‘quatœ"éent mille des étran-'
gers qui eÆ’ent ,^si en Amériquè, ne»savent- ni lire ifi ecrjre. Et cela detfiént
Une Société s’est imràé
?; myf|^e.E;?st |àgoureuseî^ent défendu
* tàû pt^ic ^^prOchef, et' êh attendant
les Ejpothê
lïës^^luf^les journal _
;Oü Î^fÎK spîEd’tmé erirèur dans la siign^aiafioii des phares du détroit (c’était
Idans la, soirée de yendfeE dernierj,'soit
td’uu phare qui' aurait été éteint, ou
ï d^imfbms qu^e "changeinent 4^
Í pour éviter une collision avec un pa
|québÓ|(qfii venait eEsens inverse. E’.eimôtion'ist grande, dansltoute ITtalie,
un
diàtetUent ÔTgaqii.ée, avec l’appui du
gOuvernernejit, pour parer à cet incontî
j vénient et’ïâppr^^re i au moins à lire
' à ceu|: ’ qûîl envmsséiït le NouveauMondliÎEe livre de^ectf re adopté a été '
: d’emBlêe le Nov^feu- Testamest;fîqùi»
s’ôiTVrird' ainsi'devtfflt'’ttfiït‘mmT)eup
NORWEGE. Une vigoureuse
-T."
camfie en
pris
E’autréjour, à Christiania, avait lieu
une lnmme^ùîà1KîîfesiÎafe>h^e£*faveur de
la fermétufe deS^boUtiques et autres
atelier^. Dps résolutions ont éf é votées,
demandant aux municipalités d’organiser des reunions sur tp'ut le territoire
en faveur de la cause du repos dominicaE e| priant' le Gduyèiiiement et le?
Gha^re^.de légiférer tout dé êuite sm
dë chocolat Tobler
introduit d|fisls4s|.|taj)li
critiques parfois justifiées sont dirigées
leyiîiee qEè'fmît uetik-cî 'pourainéiiei-'“
4éf k'Sort de leurs ouvriers. Ea fabrique
& G.ie, à Berne, a
^,,..«|..».ÿsem|iris;' dès;.!
TéiorÉftes uttes qi|i p^uî^^^^t ïl;|ej!iiîiî-i
■téès''- àVanfagetisement pat d’autres,
^'itoahs une cmsine et unesallèlàtaian-i
# attenantes à la fabrique,.iastallàtÎ<|n ûiodèle placée sous la direction d’un
jp^ohi^ |e# '(pv^rà -.[ét.
■les ouvrières trouvent à midi, pour tm
•prix très minime (60 centimes), un dîner
ichaud, composé de potage, viande, légrime (ou salade), pbmînés’de terne éU
pÿn."
Indépendamment de cela, et partant
de; l’idée que le travailleur asridn et régtâier mérite aussi un délassement, la
dl|ection de la Société a élaboré pour
ísófi nombreux personnel ouvrier un réglémènt de vacances dpnt làv disposiitiqn fonda'méntale*'* esM céîlé-èib « Ouyiiers et ouvrières, q#;sbat|dans, la’da-i
brique depuis au.mqinS|.six,ans, béué)fitient depuis cette année d’une semaine
‘4é| vacances payées par années ».
[Témoignage)...,.
■ ! I ----------------- ...-----■
I Dl au Vicies poiiüques. V
cuirassé San Giorgio, en sortant,
du détroit de Messine pour aller à Naples, s’est échoué sur la plage dé Santa
Agata entre la ville et le phare de Messinél;:^ A 'Krd du-navire se tSSyait l^a. .mifial Cag'nl et c’est lru''qûi' ErigèlSaîntenant les opérations-d.e renfloriementv
Ees causes 4u désastre sont encore -.un
} d’aútan|¿|us^ que q’est Iq pême eppiseur
?qûi s’étaií éékóué, Ü y. à deux ans, près.
(de Nàpïes et c^ de peine
? et, d’afgehtïPq^J^ fri® remis à flot, Ees
dernière? houvelies-sont assez pessimis.:
tes ppurjk H - f
Au .^nxêntf d’iu^ugùïer la.^ nouyelle,
Législature, Jè iqi a sigfiù'%,
nomme. i59 .no,uveau.x.sénatfiur8.. Il ÿ a
dans.-cettê liste les noms de neuf .exrde; putés, dont deux ex-ministres, MM* :
.Carlo Ferraris et Maggiorino Ferraris;
;^ dfs magistrats, des professeurs d’uni‘IvèAité, l’avocat Frassati dire.cteur du
s journal de Turin. Trois des
nouveaux sénateurs appartieriuent au
) -parii ,sôçîaU?te réfor^^iste. -On Escute
teaucquppejfait imuyeau dans les an^ naies du socialisme italien et on verra
; quel (accueil -ieront aux nouveaux collègues Tes membres du Sénat qui sont
en grande partie conservateurs. . ^
Ee sous-secrétaire à la marine, ingé' meur Bergamasco, a donné sa démisf
’ sion, riayant pas été réélu député ; son^
; no ni est aussi compris dans la liste des
nouveaux sénateurs.. Il est remplacé à
là’IEpiiÈfê par Tavôcat Auguste Battâ
' glieri.111;.J, . ....; 'Ei.-.-- .
' E’ay|ca|.’Gaspar Çolpsimo. est nom
; mé .nfinistre 4fSlEost®S et .télégraphes,,
i poste restAvacant après la mpridu re• grette/hcmpEalissanotH? v-a
-. _ Es’ sénateur Giuseppe Manf redi est
nommé: président dû > Sénat, ;èfestéœn-i
;_core à pourvoir les sous jsecrétaires au;;^
colonies, aux postes et âûxtravauxpur bhcsv Ees postuiantemetent.pas défaut
: -et M. Giolitti n’aura que l’embarras; dû
; choix.. En tout cas le gouvernement; Se
présentera au complet devant le Par1 lement jpôufEy'rst la première bataille.
; devanttùûe i Chambre des députés renouvelée pour un tiers, dans laquélle
Îeséléments d’opposition semblentbeau.. coup plus nombreux. Es Sénat reprendra ses séances le 29 courant. '
-'^^RANftÿ. |l. ÉdoûàrdÈôckroy, aûcièn ministre dans plusieurs cabihets,_
est mort samedi dernier à Paris après
plusieurs années de maladie. H avait
joüé pendant trente ans au moins un
rôle de premier plan dans la politique
française. Danssâ jeunesse ü avaitpdfté
la veste rouge des soldats de Garibaldi
et pris part àT’expédition de4 Mille en
Sicile comme correspondant de guerre.
Depuis il était toujours testé Un ami
dévoué de ritalie.
MEXIQUE.^,Ea'guerre civile côûtff
nue, màlgrètîà* inènace. d’une interven“»tion armée, des Etats-Unis. Ee général
Huerta; nommé président par lèjÇttt^
grès^, ne,vèut pas renoncer à sa'charge,:
malgré les sommations de M. Wilson,
président de la grande République voisine. ije parti révolutionnaire ne désarme pas, chaque jour le télégraphe
annonce des ebmbats surtout dans les
provinces du Nord. E'Angleterre semble s’être désintéressée de la question
rR
et avoir abandonné les Mexicains à leur
sort. - E. E.
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bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità: della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancherìa, nè la pèlle. Quésta impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed atre.standone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forata. — Una sola bottiglia
basta per conseghil^^^ effetto sorprendente.
signori MIGONE <5 C. — Milano
Finalmente ho potato trovare una preparaSòSS ihe
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colare primitivo,- •
la freschezza e la bellezza delia gioventù senza avere il
minimo disturbo nell'applicazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo, PEIRANI ENRICO
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