1
M, B. Léger, pasteur
2 copies
Année XXXlX.
29 Janvier 1904.
N. 5.
L’ÊCHO DES VALLÉES
ï»ÂRÂISSiV2V'I'2 OHAQUE>
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
En bon exemple — Eloignés de Dieu —
Missions — L’Evangile en Italie —
Société d’Utilité Publique — Yariétés
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — Les morts — Bibliographie
— Revue Politique.
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Un bon exemple
Une note communiquée aux journaux
français annonce qu’une réunion de représentants de la Commission permanente du Synode officieux et de la
Délégation libérale des Eglises réformées, du Bureau du Synode méthodiste,
et de la Commission synodale des
Églises libres, a eu lieu le 13 courant
à Paris, dans le but de travailler au
rapprochement des Eglises protestantes
de France.
Les délégués se sont déclarés sympathiques à l’idée de la Fédération de ces
Églises et ont chargé une Commission
d’étudier les moyens de la réaliser.
‘ II n’ y a que quelques années, les
deux fractions de l’Eglise réformée vivaient comme étrangères l’une à l’autre ; ou plutôt, l’une regardait l’autre
non seulement comme infidèle a la pure
doctrine, mais comme indigne de s’appeler chrétienne. Aujourd’hui les choses
ont bien changé. Elles sentent que ce
qui les unit est plus précieux que ce
qui les sépare. Chacune entend sans
doute demeurer fidèle à ses croyances
et à ses méthodes particulières, mais
elles sentent qu’ il y a assez d’œuvres
qui réclament le concours de toutes les
forces vivantes, pour qu’elles pui.s.sent
mettre en seconde ligne ce qui les
divise et unir leurs efforts dans une
action commune. Et ce besoin de rapprochement et d’union s’étend aux autres églises.
C’est un bon exemple que nous donnent les Eglises protestantes de France,
et nous souhaitons un plein succès à
leur projet de fédération.
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Eloignés de Dieu
Col. X, 21.
S. Paul, voulant caractériser la condition où se trouvaient les Colossiens
avant leur conversion à l’Evangile, la
décrit par ces deux mots : « éloignés
de Dieu » et « ses ennemis ». Par ces
paroles il ne résume pas ^ulement leur
vie passée, mais il indique la condition réelle où se trouve tout homme
qui est dans son état naturel.
Il n’est pas question d’éloignement
extérieur ou matériel, puisque le même
apôtre, dans son discours aux athéniens
qui étaient tout aussi païens que les
habitants de Colosses, affirmait que
« Dieu n’est pas loin de chacun de
nous et qu’en lui nous avons la vie, le
mouvement et l’êtr.e ». Comment pourrions-nous être éloignés de Celui qui
a créé toutes choses et qui remplit de
sa présence 1’ univers entier ? « Où
irai-je loin de ton esprit et où fuirai-je loin de ta face? Si je monte aux
cieux, tu y es ; si je me couche au sépulcre, t’y voilà ! Si je prenais les ailes
de l’aube du jour et si j’allais demeurer à l’extrémité de la mer, là même
ta main me conduirait et ta droite me
saisirait».
La distance qui éloigne l’homme de
Dieu n’est pas celle qui sépare ce
monde, séjour des humains, du ciel,
demeure de Dieu ; ce n’est pas non
plus la distance qui sépare l’impuissance et la faiblesse d’un être chétif
comme l’homme mortel d’avec l’infinie
grandeur du Tout-Puissant. Elle est
d’une autre nature : il y a entre Dieu
et l’homme la distance qui sépare la
sainteté d’avec la souillure, la justice
d’avec l'iniquité, la vie d’avec la mort.
Voilà pourquoi, tout en étant en
quelque sorte enveloppé de la pré.sence
de Dieu, l’homme est cependant éloigné de lui. Dieu est présent partout,
mais il est absent de son cœur.
Si dans une maison l’harmonie a disparu, si le père et le fils sont en désaccord, quoiqu’ils vivent peut-être tout
près l’un de l’autre, en réalité ils sont
éloignés. Or nous sommes dans la maison de Dieu sur cette terre, car elle
est son ouvrage : c’est lui qui a créé
le monde, qui a orné cette demeure de
toutes les beautés de la nature et qui
l’a enrichie de tous ses dons. Oui, nous
vivons dans la maison de Dieu, jouissant librement de tous les biens de la
Providence et cependant, aussi longtemps que l’œuvre de sa grâce n’a pas
commencé en nous, nous somnies éloignés de lui.
L’expérience de chacun prouve d’une
manière évidente cette vérité. Si pendant que nous jouissons chaque jour
des soins dont il nous entoure, nous n’y
prenons pas garde et que notre pensée
ne se tourne pas vers lui, si nous
pouvons vivre des jours entiers, sans
élever à lui notre cœur, n’ est-ce pas
parce qu’il est comme un étranger pour
nous ? Si nous pouvons fixer toute notre
attention sur les intérêts de la vie
présente, nous préoccuper de notre famille, de nos affaires et prendre des
décisions imiportantes, sans que la pensée
de Dieu se présente à notre e.sprit, cela
prouve que nous sommes si éloignés
de lui que nous vivons comme s’il
n’existait pas.
— Pour mieux caractériser cet éloi
gnement où se trouve l’homme pécheur, l’apôtre ajoute : « vous étiez les
ennemis de Dieu » Quelqu’un peut-être
pourrait se rassurer facilement en prétendant que s’il est éloigné de Dieu,
c’est par simple oubli, jpar indifférence
mais non par méchanceté. En disant
ennemis, il n’y a pas d’illusion possible;
il y a décidément des sentiments d’hostilité ! Les pensées, les désirs secrets,
les murmures, les révoltes du cœur se
manifestent au dehors par les « mauvaises œuvres» Et il ne peut en être
autrement, car les œuvres devront revêtir le même caractère d’inimitié que
la pensée qui les inspire. Si la source
est empoisonnée, les eaux qui en découlent ne pourront pas être saines.
L’iiffection de la chair est ennemie de
Dieu, car elle ne se soumet point à la
loi, et même elle ne le peut
Voilà dans quel état avaient vécu
les Colossiens avant d’être croyants et
dans ' quel état se trouvent actuellement
des multitudes de pécheurs. C’est aussi
la condition où nous nous sommes tous
trouvés et où, sans doute, plusieurs se
trouvent encore. Heureux quiconque
peut affirmer comme le fait 1’ apôtre
pour les chrétiens de Colosses, que c’est
là l’histoire du temps passé et qu’à ces
souvenirs humiliants et douloureux d’autrefois, le S. Esprit a ajouté en traits
indélébiles l’histoire de sa conversion
et de sa réconciliation !
m.
Les nouvelles du Zambèze ne sont
pas réjouissantes. Grâce au double jeu
de Léaanika, les menées des Ethiopiens
sont en voie de troubler l’œuvre du
Barotsé.
M. Coillard, étant arrivé à Léoma
avec les deux nouveaux artisans, MM.
Kleinbiel, boer, et Simpson, mécanicien
anglais, M. A. Jalla a pu quitter la
scierie naissante pour accourir à la
capitale.
Willie, r évêque noir du Zambèze,
s’est établi avec sa cour à Nangochana,
et les foules se portent vers lui, abandonnant les cultes de Loatilé et buvant
avec avidité ce que les nouveaux prédicateurs leur disent de ces blancs,
venus non parce qu’ ils les aiment et
s’intéressent à eux, mais pour les dominer. Comme si les deuils et les maladies joyeusement supportées ne leur
prouvaient pas que les missionnaires
les aiment. Les élèves de l’école sont
devenus indisciplinés et impertinents
dans l’espoir de se faire expulser pour
accourir chez les Ethiopiens. Saui'a-t-on
jamais jusqu’à quel point le roi entre
dans tout cela ?
Malgré sa hâte, M. Jalla, quittant
Séoma le 25 novembre, n’a pu atteindre
Nalolo qu’en cinq jours. Son bateau
était si mauvais qu’un des rameurs a dû
être constamment occupé à vider l’eau
qui y pénétrait. L’entrain des bateliers
a été entretenu grâce à la venaison,
Koualéla ayant tué deux - pélicans et
M. Jalla un jeune crocodile de deux
m. de long.
Le dimanche 29 les ayant trouvés à
Namayoula, emplacement d’un ancien
tombeau royal et partant lieu de J>élerinage, le culte n’ a pu avoir lieu
qu’après de vives insistances, et le chef
n’y a fait intervenir que 5 hommes.
Les missionnaires n’étaient plus habitués à être accueillis de la sorte.
A Sénanga, l’école a repris, et les
deux évangélistes se sentent de nouveau encouragés. Cependant des gens
de Léalui, se disant envoyés du roi,
leur ont enlevé plusieurs enfants. À
Nalolo, l’école continue à être fréquentée par plus de cent élèves, mais les
chefs et la reine elle-même s’en désintéressent. Les Lageard vont bien, y
compris leur Madeleine, qui est souvent
peu bien ; par contre, le petit Giovannino e.st exceptionnellement prospère.
M. Louis Jalla a enfin pu quitter le
Zambèze avec M.lle Glauser. Le 20
décembre, ils étaient aux chutes Mosioathounya où l’on commence les travaux du pont colossal qui passera bien tôt par-dessus cet abîme de 200 mètres.
Il s’y trouvait plusieurs ouvriers piémontais aux ordres d’un Biellais, M.
Giletta, qui a l’entreprise des assises
du pont, toutes taillées dans le roc.
Le 24, les voyageurs atteignaient les
premiers remblais de la voie ferrée ;
ils passaient Noël en plein désert et
atteignaient, le 28 au matin, Wankie,
terminus actuel du chemin de fer. La
malade a assez bien supporté ce voyage.
LtYilGiLE EH imiE
L’an dernier, nos lecteurs avaient la
primeur des nouvelles du mouvement
religieux de Felónica Po (Mantone),
par une correspondance de M. A. Buffa,
alors évangéliste dans ces régions. Une
grave maladie retient depuis des mois
M. Buffa dans un repos forcé et douloureux, mais l’Evangile continne à
battre en brèche l’erreur à Felónica.
M. Giudici y réside et réunit d ' assez
belles assemblées dans son logis, deux
fois par semaine. M. Fasulo, pasteur
de Revere, s’y rend chaque mercredi
soir et voit souvent les 600 places du
théâtre occupées par des auditeurs
attentifs. Le 27 décembre, M. Fasulo
ayant invité les adhérents décidés à se
prononcer, 32 personnes se sont signées
2
s —
et suivent dès lors régulièrement les
leçons de catéchisme. Le pasteur espère
présenter Felónica comme une nouvelle
station au prochain synode.
Chaque dimanche soir, conférence à
S. Lucia, où le drapeau de l’évangile
est tenu bien en vue par 8o communiants, qui contribuent généreusement
pour l’œuvre. Cette station où réside
M. Bartoli-Malavasi, compte demander
à la prochaine Conférence de reconnaître
sa constitution en une nouvelle église.
Ceux qui avaient cru à la sincérité
du mouvement récent de l’Eglise romaine, qui s’est manifesté pour la création de la Société de S. Jérôme et
la publication de portions de la
Bible n’ ont pas tardé à revenir de
leurs illusions. Il paraît, que ces portions ont été réellement envoyées à
tous les curés et aux libraires .catholiques, mais ils ont en même temps reçu
r ordre de les tenir cachés. Et ceux
qui ont cherché à en avoir ont été
éconduits à Turin, à Florence et ailleurs. Les habitants de Pacliino ont
présenté à leur curé une pétition signée
par 220 personnes, pour qu’ il mît ces
volumes en vente. Le curé a simplement repoussé leur demande.
Les protestants du Tessin atteignent
le nombre de 2500 grâce à l’immigration et aux conversions du papisme.
Des chapelles existent à Lugano, Bellinzona, Locarno, Biasca et Novaggio,
et une école dans ces deux derniers
endroits. Trois pasteurs de langue italienne et deux de langue allemande y
travaillent sans pouvoir satisfaire à la
lourde tâche. Il n’y a pas longtemps
qu’ ils étaient fréquemment les objets
de vexations et de violences de la part
des fanatiques tessinois. Les choses ont
bien changé. Le mois dernier comme
il s’ agissait de nommer le curé, de
Cresciano, le tiers des voix a été donné
au pasteur de Biasca ! C’est le fruit de
quelques conférences qu’il avait données
dans le village.
A Astano, non loin de Lugano le
conseil communal, tout catholique accorde chaque année à M. Etienne Revel
pasteur de Novaggio, la grande salle
d’école pour son arbre de Noël. Les
corps de la musique de 1’ endroit, qui
sont en antagonisme, oublient pour un
jour leur rivalité pour participer en
masse à la fête.
Société d’Utilité publique
A la demande de M. le président de
le Société vaudoise d’U. P., nous publions volontiers encore une fois l’avis
de concours qui a déjà paru deux
fois, dans l’espoir que nos agriculteurs
comprendront qu’ils ont double intérêt à
se mettre, s’il ne le sont pas déjà, en mesure de concourir. Nous les prions de
prendre note du terme avant lequel devront être faite les demandes de concourir.
COIVOOORS
La société d’Utilité Publique a ouvert un concours à deux prix de 100
frs. et deux de 50 en faveur des agriculteurs Vaudois qui se seraient le
plus distingués dans la tenue de leurs
étables et les soins donnés à leur bétail.
Le jury est composé du Président de
la Société et de MM. Arthur Peyrot
de Saint-Jean, Albarin du fort de la
Tour, Etienne Geymonat, syndic de
Bobi, Rivoire ancien d’Angrogne, Jean
Garnier du Villar, pour le Val Pélis ;
Cbevcilier Coucourde, Dr. Rostan, Fré
déric Bert, Henry Pascal syndic. Benjamin Tron, pour le val Saint-MartinPérouse,
Un prix de loo francs et un de 50
seront assignés respectivement à chacune des deux Vallées.
Pour concourir il faut en faire la
demande à l’un des jurys avant le 31
Mars 1904.
La Commission aura la faculté de
déclarer hors concours ces propriétaires qui grâce à une position financière favorisée ont aisément pu réaliser
les progrès modernes et n’ont pas besoin de nos petits prix. Une mention
honorable leur sera accordée.
La distribution des prix se fera publiquement en un jour fixé par le jury.
Hygiène de l'étable.
Une étable vraiment hygiénique devrait présenter les caractères suivants :
Ampleur des locaux proportionnée
aux têtes de bétail, en raison de trois
mètres en longueur et un mètre cinquante (1,50) en largeur par tête.
Portes et fenêtres amples, fenêtres
vitrées.
Un système de ventilation efficace.
Lit incliné et imperméable, limité par
un canal conduisant à un fossé extérieur destiné a recueillir le purin. A
défaut de cela, lit constamment et abondamment fourni de litière et nettoyé
deux fois par semaine.
Parois et voûte crépies, blanchies,
lisses, afin qu’il soit facile de les tenir
propres.
Crèche munie de râtelier, facile à
démonter pour la désinfection, avec fond
grossièrement criblé, afin qu’il soit possible d’en extraire souvent les débris
de fourrage et la poussière.
Les étables destinées aux boeines ne
doivent servir ni aux porcs nC aux
poules ni surtout de chambre à coucher pour les personnes.
Les bêtes, moyennant l’usage de l’étrille et de la brosse, auront le poil
et les sabots bien propres. Avant de
traire, le pis de l’animal sera soigneusement lavé et grande attention sera
apportée à la propreté des récipients.
Fourrages de bonne qualité et bien
conservés.
Bétail bien nourri, prospère et sain
vu que de cela dépendent en même
temps le profit du propriétaire et la
salubrité du lait.
Les prix seront accordés à ceux des
concurrents qui se seront le plus rapprochés des conditions que nous avons
indiquées.
Le président de la Société.
J. Ribet, prof.
¥ Æ B 1 t T t S
Bienfaits de l’émigration.
On écrit de Sicile au «Corricre délia
Sera » : Il vaut la peine de visiter Termini Imerese. On y vient en une heure
de Palerme à travers ces bois d’orangers où fut trouvé le cadavre de Notarbartolo. Depuis dix ans, la ville,
jadis des plus misérables, s’est complètement transformée, grâce aux économies envoyées par ceux de ses habitants qui ont émigré en Amérique.
On assure que depuis dix ans les émigrants ont envoyé de quatre à cinq
millions à leùrs familles. Chaque mois
la poste reçoit pour plus de 80 mille
francs de mandats. La commune n’a
pas de dettes. Plusieurs œuvres importantes de bienfaisance et de prévoyance
ont été fondées. La diminution de la
population a augmenté le prix de la
main d’œuvre. Un ouvrier de campa
gne était payé autrefois 75 centimes,
il reçoit aujourd’hui de 2 à 3 fr. La
même transformation s’est produite à
Cefalù, ville voisine.
La poste électrique.
Nous avons parlé déjà de l’invention,
due à l’ingénieur napolitain Piscicelli,
d’un système de transport électrique
des correspondances. On annonce qu’une
Société vient de se fonder à Londres
pour exploiter cette invention. M. Piscicelli interviewé par un correspondant
de la Tribuna a donné sur son système
les renseignements suivants ;
Au lieu des boîtes actuelles, de petites colonnettes de fer s’élèveront de
distance en distance à la hauteur des
maisons. La lettre est placée dans une
petite ouverture pratiquée dans les colonnettes. Elle est immédiatement absorbée par un appareil cylindrique, et
pendant cette opération la lettre est
timbrée automatiquement. Peu importe
que le timbre soit placé à un endroit
plutôt qu’à un autre car en passant
dans le cylindre de petites pointes de
fer sont imprimées sur toute la surface
de l’enveloppe, mais l’encre dont sont
imprégnées ces pointes est d’une qualité telle qu’elle décompose uniquement
le timbre sans changer la couleur de
l’enveloppe. Toutes les cinq minutes
de petits wagonnets passent et s’arrêtent au-dessus de chaque colonnette.
L’arrêt, par un mécanisme électrique,
détermine deux opérations. ].’ouverture
pratiquée dans les colonnettes se ferme
et la boîte qui contient les lettres
monte et les déverse automatiquement
dans le wagonnet. Celui-ci se remet
en mouvement et alors, par la suite
d’une opération analogue à la première,
la boîte redescend au niveau de l’ouverture des colonnettes. Le wagonnet
effectue son parcours et arrive à la sta-.
tion centrale. J.à on l’ouvre et on laisse
tomber son contenu sur des courroies
continuellement en mouvement qui les
transportent au bureau de l’employé, lequel se limite à faire la division des
lettres.
De la station centrale, les wagonnets
les transportent ensuite dans chaque
succursale où les facteurs les reçoivent
et les portent à domicile. Au lieu de
les remettre au portier, le facteur les
introduit dans un petit ascenseur qui
s’arrêtera à chaque étage, et, au moment où se produit l’arrêt, le destinataire de la lettre en est averti par une
sonnerie électrique.
S'il s’agit de transporter les lettres
d’une ville à une autre, ces deux villes
seront reliées par des lignes électriques.
Ces lignes pourront être construites sur
les voies ferrées actuelles. Les wagonnets courront sur les fils portés par
les colonnes ; ils devront conserver une
distance respective de cinq kilomètres
pour empêcher les chocs et les rencontres. La distribution de la force
électrique sera aménagée de telle façon
que si un véhicule, pour une raison ou
pour une autre, s’arrête, tous les autres sont forcés de s’arrêter en même
temps. Il y aura naturellement deux
lignes, l’une pour l’aller, l’autre pour
le retour. Les wagonnets seront lancés
avec une rapidité telle qu’ils pourront
franchir en moins d’une heure la distance entre Rome et Naples, qui est
de 234 kilomètres.
C n O > I Q li K
La s. d’U. Publique, section de la
Tour est convoquée pour lundi soir Ir
m
février à 8 h. dans la grande salle,;
du Collège.
ORDRE DU JOUR : ^
1° Bureau de location d’apparte,
ments.
2® Discours du président de la Société, M. le prof. Ribet, sur le but gue.i
poursuit la société et l'esprit de solidarité
de ses membres.
30 Propositions diverses.
NB. Le public des deux sexes est
cordialement invité.
Pour le bureau de la section-, J. COÏSSON. ^
— La Société littéraire la « Balziglia »
tiendra samedi 30 c., à 8 h. du soir,
dans r « Aula Magna » du Collège, sa'^
séance anniversaire.
Le public est cordialement invité.
•3
St
-Sîiiiit Jean Dimanche missionnaire
a été anticipé de 8 jours ici, pour
profiter de la présence parmi nous de
M. le missionnaire Coïsson qui nous a
donné Dimanche dernier au temple une
excellente prédication et le soir à la'l
grande école une conférence exceptionnellement intéressante sur la mission du
Zambèse. L’école était bondée et on a|
immensément joui des récits et des
de.scriptions de M. Coïsson qui font
connaître le Zambèze mieux que bien^
des lectures. La collecte pour le Zambèze a produit 46 francs.
Mercredi soir, 27 courant il y avait
foule aussi dans le grand salon de
r Union Vaudoise. La jeunesse de S.
Jean, invitée par deux généreuses dames, y passa deux ou trois heures
charmantes à entendre un magnifique
graphophone, à causer agréablement,"
a faire des jeux de société, et à se réchauffer par une bonne tassé de thé.
Nous ne pouvons pas assez louer la ’
sage invitation de nos deux sœurs en
faveur de notre jeunesse, exposée en
hiver à de particuliers dangers ; et le î
succès de cet essai de lui offrir use
saine récréation nous fait espérer qüe
de semblables fêtes pour la jeunesse ^
se répéteront.
à
Turin. Conférence à l’Union G. D. J. J.^
Le docteur Bellia a fait Mercredi 19.
une lecture sur un sujet dont l’im-*
portance est certainement grande ; lay
bouche. Nous croyons qu’ elle joue un rôle considérable dans 1’ équilibre,
et la santé de notre organisme et si ’
quelqu’un n’en était pas convaincu c’est
fort dommage qu’il n’ait point entendu
la solide conférence du D.r Bellia, dont,
le nom est déjà bien connu à Turin étaux Vallées comme celui d’un spécia- '
liste capable et consciencieux. 1
Le conférencier a parlé presque ex-J
clusivement des dents, de leur formation,de leur poussée chez l’enfant, que les_
parents doivent surveiller avec attention
en lui tenant toujours propre la bouche, j
Il a traité de l’époque où paraissent
les successives dents, de leur composi-^
tion, de leur importance capitale pour
la beauté du visage, pour la digestion
car l’on sait qu’une mauvaise mastication ^
amène une mauvaise digestion, des in- •
flammations douloureuses et souvent
dangereuses, procurées par un manque ;
de propreté. ^
En terminant il nous a prodigué de ’
sages conseils quant aux moyens détenir propre la bouche, grâce à la brosse à dents et à un récurage consciencieuX'pratiqué surtout le soir afin d’éviter les
fermentations et afin d’éviter que les
microbes, qui sont en dernière analyse
les causes des inflammations et des
3
m--'
— 3 —
^"¿e^entaires, ne puissent prendre
prise.j^*
1,'^train, le «brio» n’est pas la qualité
essentielle du conférencier qui se distinffiîCp^r contre, par la solidité, la
clM'^. sérieux. Mes remercîments à
jl r^ellia et à l’U. C. que l’on ne saurait
tfOfcÎQVi®’' tâcher de fournir à ses
^ occasions
i^febbbles d’instruction. Mg.
■#HoiiYelles et faits divers
....Le Semenr Vaudois publie une intéressante notice sur la Chambre des
vrallées 'V’audoises établie à Lausanne
en-é8 17 par les Cantons protestants.
Ces cantons s’engageaient à fournir en
cMnmûn 1200 francs par an pour 6
â^ns, engagement qui était renouvelable,
dette contribution devait favoriser les
études des futurs pasteurs vaudois du
Piémont, Il existait donc 3 bourses, de
400'francs chacune, assignées aux jeuneS/gens que le Synode des Vallees
présentait et qui devaient avoir au
¿Ôins-'i3' ans. La chambre vaudoise
veillait aussi à ce que ces étudiants
fussent mis en pension chez des personnes dignes, de confiance. Cette Chambre a fonctionné jusqu’en 1852. Mais,
à*^ctir de 1845, les étudiants des Vallées étudiaient préfériiblement à l’Oratoiré de Genève, et en 1848 les gouvérnements cantonaux avaient commencé à se désintéresser de cette œuvre
de, fraternité protestante. Dç 1817 à
i%S2, tHn(jt-ImU étudiants piémontais ont
bénéficié de ces bourses, sans compter
ceux qui avaient la bourse aiiylaise, ou
le gage du Canton de Vaud.
Au cours de tournées de visites aux
î»A)li*s (lu Diimiuche d’Italie, M. Filippini, a remarqué, et il le déplore dans
son‘'journal, qu’ un grand nombre de
cés écoles 'se ferment en été. Cette habitude, dont nous avons aussi eu l’occasion de regretter les conséquences
dans les quartiers de la Tour, disperse
dés groupes d’enfants qu’il n’est pas
toujours aisé de réunir à nouveau en
automne. Et même dans les paroisses
où la jeunesse passe l’été sur les alpages, un certain nombre d’enfants
pourraient toujours se retrouver à l’éccde du Dimanche.
,Quoique nées en Angleterre, c’est
aux' Etat-Unis que les Ecoles du Dimanche ont pris leur plus grand développement. Il y en a 133.000 avec
U.000.000 d’élèves. L’Angleterre compte
54-000 écoles avec 8.000.000 d’eleves.
Les Vaudois employés d’hôtels à
Marseille vont se constituer en un
groupe spécial, en relation avec l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens.
L’Arbre de Noël des décrotteurs
en a réuni 135, en grande partie Napolitains.
^ Fe Messager du Dimanche*ést publié par la Société Centrale de France
pour apporter chaque semaine aux disséminés une méditation, une prière et
tm cantique. Les 4.500 abonnes se trouvent eh France, Turquie, Transcaucasie,
Brésil, Chili, Chine, Afrique etc. Dans
frb endroit s’assemble, pour en écouter
là-lecture, un auditoire aussi nombreux
î^v'. 't ^
ét attentif que s’il s’agissait d entendre
, à® pasteur. Mais ce journal, qui a coûté
euînn an 9.857 francs, laisse un découvert .de 4.359 francs.
En 1903, la Société Evangélique
de France a dépensé 102.735 fr- et
n’en a encaissé que 46.036. Si elle n’est
pas mieux soutenue, elle devra prendre
la grave décision de supprimer des postes avancés et encourageants dans.
l’Yonne, la Nièvre, la Creuse, la Corrèze, la Vienne, les Charentes.
Grâce à un don généreux, l’évangélisation de la banlieue de Paris va
être faite avec un automobile garanti
par un coreligionnaire, qui est à la tête
d’une maison de construction à Etampes. Ce sont MM. Foulquier et Cerisier qui assument cette tâche.
Le 17 c. avaient lieu a Donneloye
(Vaud) les obsèques du pasteur Samuel
Meytre. Natif de Salse il a toujours
exercé son ministère dans le canton de
Vaud, d’abord comme suffragant à
Mézières, puis à Donneloye, enfin depuis
1876, comme pasteur titulaire de cette
église nationale. D’un caractère original
voi’"e même misanthrope, il avait cependant su gagner l’affection de ses
paroissiens. Dévoué à ses malades il a
secouru secrètement bien des pauvres.
Il était surtout aimé des enfants. Sa
prédication était évangélique. Toute la
commune, y compris les autorités, ont
pris part aux funérailles et plusieurs
orateurs ont rendu témoignage au zèle
du défunt pour toute bonne œuvre, à
son intérêt pour la Croix-Bleue etc.
M. Meytre revenait volontiers aux
Vallées et pensait se retirer au Pomaret.
Il a publié il y a plusieurs années, une
courte notice sur les Vaudois.
Le 3 janvier, mourait à Oran Félix
Borloz, né en 1830 dans le canton de
Vaud, mais élevé en Algérie au milieu
des difficultés d’une colonisation précaire. Resté orphelin de père et de
mère, avec 5 frères et sœurs cadets, il
les éleva et plaça en donnant des leçons. Entre deux, il fit presque seul
ses études classiques et théologiques.
Il passa les 10 premières années de
son ministère dans les Hautes-Alpes,
en particulier à Arvieux en Queyras.
Passé dans les Cévennes, il dut prendre
sa retraite, à 59 ans, à cause de la surdité
qu’il avait contractée pendant ses tournées d’hiver dans les Alpes. Mais sa
connaissance approfondie de l’hébreu
fit apprécier ses services par la Société
française pour l’évangélisation d’Israël
qui le plaça à Oran, où il est mort sur
la brèche. M. Borloz était aussi poète
et musicien.
Chili. — Un journal de Santiago,
El Impardal, rend compte d’un attentat odieux commis à Puerto Monte
sous l’influence des cléricaux. La chapelle évangélique de cette localité a
été assaillie à coups de pierres, pendant
le culte. La femme du pasteur a été
grièvement blessée, et ce fut vainement qu’on eut recours à la police. Le
journal cité en appelle aux lois, et
aux simples règles de la civilisation
et de la dignité humaine.
Prof. Gerolamo Sacchieri. L’Euclide
emendato. — Traduzione e note del
Prof. G. Boccardini. Manuale di pag.
XXIV-126 con 35 incisioni. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1904. L. 1,50.
Oggi che le nozioni di geometria ge*:
nerale o metageometria tendono a volgarizzarsi giunge a proposito la traduzione italiana deWEuclides ab ornili naevo
vindicatus del prof. Gerolamo Sacchieri
che cento anni prima di Lobatschewscky
è stato sulla via di scoprire le geometrie non euclidee.
Tratto dall’oblìo e messo in luce dal
Beltrami. analizzato dal Mansiou, dal
Veronese, tradotto in inglese dallo
Halsted e in tedesco dallo Staekel l'Enclides ab ornili naevo vindicatus si presenta
oggi in buona veste italiana per opera
del Prof. G. Boccardini, il quale, con
note copiose e importanti, mette il lettore in grado di penetrare nel pensiero
dell’autore e di impossessarsi nello stesso
tempo, in modo elementare e abbastanza facile, dei teoremi fondamentali
e più eleganti delle geometrie non euclidee. Perciò è da nutrire fondata speranza che il Manuale avrà un’accoglienza larga e favorevole, contribuirà
ad accendere nei giovani studiosi il desiderio di conoscere le geometrie non
euclidee, e li aiuterà a penetrare nella
nuova dottrina invogliandoli a studiarla.
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Ont paru, de la même collection :
I Codici — Leggi usuali — Leggi convenzionali nei diritti d'autore.
MINPRVA RIVISTA DELLE RIVISTE
milic.nvn N. 7 — Anno XIV.
ROMA — Via Tomacelli, 15 — ROMA
Sommario del N. 7.
Le biblioteche circolanti e i libri a
buon prezzo — La psicologia della pubblicità — l.a ferrovia elettrica — George
Gissing, vita e opere — L’assistenza
dei poveri e il sistema di Elberfeld —
Shakespeare e gl’inizi della politica coloniale inglese — L’isola degli uccelli
— Il siero antivelenoso — Le carriere
delle fanciulle — Il teatro dialettale
in Italia -- Questioni del giorno, spigolature, recensioni e notizie bibliografiche , — « Soprannoni politici » —
«Rassegna settimanale della Stampa» :
— La ferrovia Metropolitana di Parigi — I canali navigabili in Francia
— Il rispetto verso gli scienziati —
L’industria degli spilli — La stenografia e il giornalismo — La cultura sto
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POUR LE LIT WILLIAM MEILLE
Listes précédentes L. ii*544»95
M. Josué Tron, pasteur 5
M.lle Banchetti I
M. Mattia P. Toscano 10
D. et L. Buffa, Florence 10
Jean Peyrot, Perrier 10
M. et M.me Malan-Berrer 5
C. P. U. C. L. 4
M. et M.me B. Goss, Turin 20
M. Bertinat, Pra du Tour 2
AI.me Connel, Peebles 25.10
AI. C. S. F., Aloncalieri 50
AI. et Al.me Long-Gay 15
Un malade du Refuge 2
L'ar M.lle Alma Frizzoni, de Bergaine:
Ghila Ginoulhiac 10
Alaria Frizzoni-Salis 4
Teresa Cicognare 5
N. N. 5
Bice Eynard-Frizzone 6.50
Maria Frizzoni 7
Erminia Frizzoni IO
Anna Stampa 3
Giacomo Stampa 5
Rosina Steiner IO
R. Caffari Steiner 5
Luigia Steiner Frizzoni IO
Maria Steiner IO
Luisa Steiner Ginoulhiac 4
Emilia Steiner 8
Amébe Frizzoni IO
Emilia Frizzoni IO
Eugenia Scaglione Frizzoni 5
G. C. 2
Nina Frizzoni IO
Clara Frizzoni 2
Elena Stampa 2
Bianca Stampa 2
Alma Frizzoni 4.50
Total L. 11.854,05
Revue Politique
Le congrès de Turin a tenu ses séances
dans la grande salle du Parlement Subalpin, dimanche et lundi derniers. Plus
de soixante associations, libérales monarchistes y étaient représentées ; les deux
branches du Parlement n’avaient là qu’une
soixantaine de leurs membres, les 170
autres qui avaient adhéré à la réunion,
n’ayant pu, pour des motifs divers, s’y
trouver présents. Bref, un petit échec
au point de vue numérique. Quant aux
résultats pratiques des discussions animées
et courtoises du congrès, ils ne sont pas
faciles à évaluer. On juge cependant que
le but essentiel, c’est à dire le réveil du
grand parti libéral monarchiste, a été
atteint. Toutes les questions contemplées
dans le programme si bien exposé parle président, M. Villa, dans sou discours
d’ouverture, ont été traitées et ont amené
la votation d’ordres du jour qui auront
certainement leur poids dans les futures
discussions du Parlement. Un congrès
analogue aura lieu à Rome même, en
septembre ou octobre prochain, vu que
le parti libéral a enfin senti lui aussi le
besoin de s’affirmer, de secouer et d’éclairer les masses.
C’est aujourd’hui 28 c. que le Parlement reprend ses séances. Sa première
réunion va être consacrée à la commémoration de Zanardelli. Dès le 29 commenceront les discussions sur les rôles
organiques des Finances sur lesquels
plusieurs députés sont déjà inscrits. Parmi
les projets de lois dont les bureaux de
la Chambre vont s’occuper dès les premières séances il faut mentionner celui
de l’exploitation des chemins de fer par
l’Etat que le ministre des T. Publics, M.
Tedesco, vient de préparer. Il établit,
entre autres choses, que le personnel
aura dorénavant sa quote-part dans les
bénéfices. Voilà du socialisme bien entendu qui aura pour effet de conjurer
les grèves, toujours si redoutables lorsque
les services publics sont en jeu.
— Le sujet du jour est bien encore
le conflit russo-japonais, dont nous vous
entretenons brièvement par simple acquit
de conscience, vu qu’on ne sait rien de
précis touchant la plus ou moins prochaine ouverture des hostilités. Il paraît
cependant que la flotte russe, forte de
plusieurs unités, vient de quitter PortArthur pour s’acheminer vers l’Orient,
c’est à dire vers le Japon. Un autre
symptôme de guerre consisterait dans la
désignation de Kharbin en Mandchourie
comme quartier général de l’état-major
russe. Un troisième indice serait l’achat
de provisions de guerre et de bouche
avec l’ordre de livraison immédiate. Mais
4
ît.
tout cela n’ ajoute rien à ce que nous
savions, c. à. d. qu’ on se prépare à la
guerre, autant du côté des Eusses que
de celui des Japonais. Ajoutons encore
à titre de curiosité, que les Etats-Unis
auraient projeté la réunion d’une conférence internationale ayant pour but de
délimiter les droits de la Eussie, du Japon,
de l’Allemagne, de l’Angleterre et de la
Chine en Mandchourie. Voilà un remède
qui serait peut-être pire que le mal, vu
qu’ il généraliserait le conflit au lieu de
le limiter. Cependant pour tranquiliser
les esprits, disons que selon toute apparence, les rapports russo-japonais, malgré
tous les tiraillements, malgré tous les
préparatifs de guerre et toutes les notes
diplomatiques, semblent un peu moins
tendus qu’il y a quelques semaines. Et
si l’on n’avait pas envie de se battre ?
— La séance de la Chambre française
où la question de l’abbé alsacien Delsor
vient d’être débattue, a été des plus
tumultueuses. M. l’abbé, bien connu en
Allemagne pour ses incartades, ses injures
et ses accusations saugrenues à l’adresse
des protestants, avait manifesté le désir
de donner une conférence dans une petite
ville de 1’ Est de la France, où on savait d’avance qu’il n’aurait pas ménagé
le Gouvernement actuel et qu’il aurait
même tonné contre la loi sur les congrégations. De là expulsion immédiate
de VAlkmand qui a dû avaler ses diatribes. De là déchaînement de la haine
nationaliste contre M. Combes qu’on a
accusé d’avoir manqué de patriotisme, en
qualifiant d’Allemand un Ahaden. Comme
vous voyez, c’est beaucoup de bruit pour
rien, et même un peu plus que du bruit.
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puisque l’expulsion du bouillant abbé a
failli causer la chute du ministère Combes
et amener une petite révolution dans la
rue.
— Au parlement hongrois M. ïisza
avait cru un moment d’avoir enfin réussi
à mater les obstructionnistes. Son optimisme a été de courte durée, vu que
l’obstructiou sous la forme de discours
interminables, d’interruptions et de désordres sans nom a repris de plus belle.
Si le gouvernement ne trouve le moyen
de faire modifier Je règlement de la Chambre, qui favorise trop ouvertement les
interrupteurs, il est matériellement impossible d’aller en avant. Et c’est précisément ce à quoi songe M. Tisza. S’il
échoue, il ne lui reste qu’à faire dissoudre les Chambres.
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