1
PARAISSANT
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Pasteurs.
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ipHi
urle'ilplBe,
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables
■#
SOMMAIRE:
Coiû'missioH Exécutive du District dés Val'Îées — La-Géographie du-ciel — QüéL
.)i qaes beaux côtés de la vie Anglaise
Chronique ' vaudoise — Bibliographie,
— ÎSTouvelles politiques —■ Pro Scuola
Normale.
DwisÉii Exécutive du District des viliées
1
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À MU. les Présidents et les Membres
des Consistoires des Vallées.
Chers Frères,
En jetant un regard sur la campagne
d’hiver màiiitènant achevée, nous apercevons ‘d’une manière très visible les empreintes des bénédictions ■ de Dieu sut lé
travail que nous avons accompli, et nous
le teUiercions de nous avoir permis dé répaiidire abondarument la bonne sChiénce
ded’Evangile dans le champ confié à nos
soins. :
Nous remettons toutefois bien Vivemefit-qué notre collèguei M.t le pasteur
J.Wmlië- dfe Tlofáí,<^aií Itg artttè
son acthîité par sa santé forte nient ébtan^
lée. NOus-lui renouvelons ici l’expression
de nôtre profonde sympathie chrétienne,
et uous'faisons des vœux pour qiie Dieu
lui accorde une prompte guérison. Les
frères qui ont pourvu à ce que là Paroisse
de Rorà jouît d’une prédication régulière, pendant la maladie de Mi Bosio, ont
droit à notre reconnaissance.
L’assemblée electoralé de l’Eglise de
Turin, réunie le 20 février 1914 sôus la
présidence de M. H. Garrón, a nommé
son pasteur titulaire dans la personne de
M. A. Prochet, déjà bien connu dans là
Paroisse, où il a exercé son ministère actif et zélé, à côté de M. Giampiecoli, pendant cinq ans. L’installation de notre
frèré a eu lieu le 8 mars au culte principal,
présidé par M. Eug. Revel, secrétaire dé
la Gommission Exécutive. Que Dieu bénisse le ministère de M. Prochet dans la
Paroisse de Turin. ’
Nous vous proposons que l’échange de
chaire habituel ait lieu du 19 avril au 24
mai comme suit: M; B. Soulier à Turin —M. A. Prochet à Villesèche — M. J. Bonnet à Pignerol M. L. Marauda à SaintJean — M. E. Bertalot à La Tour — M.
G. A. Trou à Prarustin — M. F. Peyronel
à Villar — M. A. Jahier à Massel —■ M. B.
Léger à Bobi —^ M. B. Gardiol à Pomaret
— Mi Ph. Grill à Angrogne — M. Eug. ‘
Revel à Pramol — M. H. Pascal à SaintGermain •— M. A. Comba à Praly — M.
H. Pons à Perrier-Maneille — M. H. Garrou à Rodoret.- - •
La Paroisse de Rorà n’est pas comprise dans cette liste, à cause des circonstances spéciales dans lesquelles elle se
trouve.
La X/* Conférence du District des Vab
lées aura lieu, D. V., à St-Germain, le 27
et 28 mai.
Lé culté d’ouverture, présidé par M. le '
pasteur F: Balmas de Turin, commencera
à 10 heures du matin. ' '
L’Ordre du joiir de la Conférence est le
suivant: 1° Résumé des Rapports des
Consistoires — 2'’Rapport de la Cominission Exécutive—- 3° Rapport de la Cóm-’ ^
mission dü Chant Sacré — 4° Conimission ad referendum sur les Visites d’E-glise —: 5° Commission ad referendum sur
les Sociétés d’Activité Chrétiériné'— 6°
Nous transcrivons l’article 33 des Actes
du Synode’dé 1913 sur lequel la Conférence dé District doit se prononcer: « Il
Sinodo interroga le Confèrenzé distrettuali sull’opportunità di aggiungere all’articolo 18, comma 1°, della Costituzione, un paragrafo del seguente tenore:
g) Una rappresentanza del Corpo Magistrale Maldese, secondo le norme stabilite’
dai Regolamenti » — 7° La Comniission
des Réglements soumet à Texamen des
Conférences-de District la modifieation, suivante à Larticle 21 de la Constitution :
I OtÎTë^^éüd^essiôheorM^ Sinodoïi
può essere cphvoeato in sessione straàrdir
naria dalla Tavola; tale convocazione è di
rigore^ allorquando la richiedono Una o
più Conferenze Distrettuali, rappresentanti insieme almeno un terzo dei membri
comunicanti della Chiesa intera. Quando
il Sinodo è convocato in sessione straordinaria, ne fanno parte come deputati e rappresentanti laici, le stesse persone rivestite
di questo mandato alla sessione ordinaria
precedente ».
Les Rapports des Consistoires devront
être envoyés avant le 12 mai au secrétaire de la Commission Executive, M. le
pasteur Eug. Revel, à Angrogne.
Veuillez agréèr, chers frères, les salutations chrétiennes de vos dévoués dans
le Seigneur <
Perrier, lè 9 avril 1914.
Henry Oarrou, Président
Attilio Jalla, Vice-président
Eugène Revel, secrétaire.
U. GÉOGRAPHIE DU CIEL.
Le titre dont je me sers est paradoxal.
J’en conviens. Il ne s’agit nullement d‘une
leçon d’astronomie, ni de la position du
paradis terrestre ou de l’enfer. Nos
pasteurs nous ont, en matière, enseigné
tout ce qu’il est possible de connaître sur
cette « géographie du ciel ». — Malgré
cela, m’est avis, qu’il serait utile d’ajouter
un paragraphe nouveau à la géographie
dont je viens de parler. — Nous connaissons le nom des partis juifs, de leurs fêtes,
les dimensions et la forme du parvis du
temple-dé Jérusalem, l’aspect de l’arche
de l’alliance, la distance de Jérusalem à
Jéricho, la hauteur du Carmel, le nombre
des pierres que Josué dressa dans le Jourdain; mais nous ignorons l’existence des
œuvres de bienfaisance de l’Eglise, les
tpoyens de le» faire... vivre, et nous avons
S’adresser pour laBédactloii àM.C.*A.TBOH,past.,TorrePèUt'ee, '
et pour LAdmlnlstratioB à M. 3. Coîssoir, prof., ToierePtllié*. '
Tout changement d’adresse coûte 16 oentimes, sauf eenk du
oommenoemeat de l’année. . i : /■.
Les changements non aooompagnés de ta, somma de, 16 eeat. ,
ne seront pas pris en considération.
. _____• -• '■ i • ^ V.'_L
oçdupent vos pensées./F, 8).
'iÊà
des id^jçs.très confuses sur nos devpirs
envers; céàj dites œuvres. ■ ;
Qua|uij j’entendais dire: La Table, le
Consis|QÌi;e ¡font construire un temple, ,
une éc^lg,vpn presbytère, malgré la tendance |pqçièrement pratique de mon esprit, j’Ifais un peu l’idée, et je n’étais pas >
seul, trouvaient les sommes néces;
saires fond d’un écrin. —^ Dieu, ,
d’une ..juaftière providentielle les ipultiri
plait ^ et à mesure que les besoins
se fai^iç^t .sentir. Dans un cas pareil
'nous qçpÿqns tous aux miracles. — Je ne
veux pas vous dire la sainte indignation,,
le méjirû^ les paroles fortes avec lesquelles j’a|qwçillais un collecteur, qui avait
Laudala de. demander ma contribution
pour Içji fieirvres dont j’avais touj ours profité, d||ruisaat ainsjjPar son imprudence;
la belb^geiiCharmante légende ,q avait
bercé..v ma jeunesse et^mon égcüsme,,,
« Vous'.éHez.jin :eflprrt.malj,jJtqÿr^^^
¡Je prcjiiçste: ¡çe4n’e»t ças
graphie ,dn, ciçL», ejt ont .retenir qpeiseuieq
;par.qle : « Tqnt est gratnit dqnsJçrqyaqjBie.
qf^eu).:' : y,
1° JEntendons-npus .bien. En parlant ^éi
géographie je pe veux.pas dire que nous
ayons besoin d’opprfndre, l’adresse des
asilçs^de bienfaisance. Même celui qui n’a
jamais eu un dénier pour eux saura se
tirer ,d’affaire, s’orienter et les découvrir
dans les tristes malheur» .qui.le frappent,
, 2° Nous avons davantage besoin de
éonnaître comment ils... vivotent. Dieu a
multiplié Thuile de la veuve, le pain et
les poissons, il a conservé jusqu’au prin-.
temps sous une couche de neige les blés
dóni nos oqcêlres fabriquèrent leur pain.
41 pourrait de même refournir de ressour
■A-- i- . i . ,;t ’ ■si-ii-ï
ces toutes les œuvres religieuses dont
nous profitons largement. Cetté maniéré
évitérait bien, des récriminations de la
parlj àe ceux qui, à les croire) »ont surchargés de demandes, ét donnent hôh~an,
mai dn, de 1 à 2 francs par fainille pour
tranquilliser leur conscience èi sauver dé
la‘ ruine les œuvres qui périclitent.
Après avoir jeté au collecteur, avec dédain,cette pièce de un franc,ils soht«éh
règle », ils ont « droit à la charité ».‘ —
• jf', ^
Garé à vous s’ils ne pourront pas avoir
iminédiatement la place, le privilège que
leur'cœur désire et gui leur revient de
droit à là suite de la sómme... princière
qu'ils ont offerte pour les besoins du
royaume de Dieu.
Pasteurs, ne m’en voulez pas si je le
dis: Cet homme n’est pas coupable. La
faute en est à vous. N’avez-vous pas toujours.dit : le salut est gratuit ? — Et cette
parole mal comprise voulait dire, et veut
encofé dire pour plusieurs : « la religion
ne èoûte rien, l’Eglise marie pour rien,
elle enterre pour rien, elle ouvre les hôpitaux, les asiles, les orphelinats, donné
des Mbles, dés Cantiques', des jôUritiâux,
de la toile, éyamgélise le'mondé..;'pouf
ífíen. -—Toutés les fois que Vous àjirtitiéJi^
i un livre à la Bibliothèque sans le fairè^
ipayér à vos paroissiens,» uiie ardoisé ùu
Toit de l’Eglise, un bafic’à' éôt'é dé la'
chaire, des testam'erits 64" des ' càhtiqùes
sans rien rtous'demander, vhùs noüs eh-*
*seighiez qué Tout sè reçoit grátüitéfñént?'
jNôüs avons de la'peine à nous désbábí-'*
tuèr.’’'"' '■ ' ■
3® Lé mbmènt est vente de parler de dé-^
îvOirs, de sôUdarité. Ëù répétant cês^ belles paroles: Il ÿ a plus de bonheur & donner qu’à recevoir, nous leà conljplétôhs éti
ajoutant: nous aVôns donc lé droit dé ré;
cevoir et d’autres ont çélui de' dóñríeí.
Dés deûx choses, la plus àgrêablè'b’eàt la
Í première ¡ donner, et noüs divisions mor '
destement là séçôttdé: récéVOir. ^
Il y alà, dans dette Concéiitîùn èrPpnle,
iutt ‘Obstacle foririidàbié
sdèTdeuvfé'dé Dièii’ dans' lés ‘cteiirl f'^.
|Eïi "éjPtët) láiSáíéb Wdifé
lév^%èiisei'qâ’iïà^éàVéM^ M^*iMîrÎfèK* .
^à payer, aucun sacrifice à'^fliFÎ^ %Éeêêfp}
jtôüs lés‘tféè(t)|s àe‘l’ifevaingî|énesf^
à Voir faire pehdaùt dés ànrièesTes Vépèbses considérables ’ què néç'eSsÎteht'if^ '
tfàîtement dii pasteur,' là cônSÏrùdtion '
et'rèparatiort á’üñ; témple,' Wns' qu’ils*'y.
aient autre çhôsè qu’une pàrt'^déri'soire,!'
ou 'mênie aucune part, c’est ihêttré sur lé
chemin de ceux que vous Voulez coiidüire au Seigneur ùn obstacle qùîles em- *
¡pêchera d’y arriver ‘ ^
Il n’àvait donc pas tous les torts* ce cpllègue à voüs quand il disait en monlânt
à là Vachère: La plus gravé igute dés pas-'’’
leurs, c’est de'he pas apprendre à léiirs pd- ^
roissiens... à donner. ' , " ‘ ' ‘
J’ai l’impression qu'il serait utile d’ih- '
tercàler lé chapitre, auquel j’ai donnéTé '
noni de géographie céleste,' pôiir*aèÉirér !
votré attentibn, ’ dans r'excéileiit' petit ^
« Vademécum du )Càtécliüihéné V édité..^
par le pasteur Jahiér iiti VÍÍÍa‘r.^— Ce éè* '*
rait du n|pns un louable effórtpóúr dé-!^
mentir une accusâtïon peut-être... injuste,
i “ • Hedwig*iôn. ,
üitlqiiis béait çltbs ite là yieJilliililse.'
Nous nous proposons) D. V., àiissi pirochainement que possible, de ' toucher
quelques points qoi laisseht à désiref, CaŸ'
tout n’est pas parfait én Angleterre/ bicii’
loin de là. Nous limitons ‘àüjour- '
d’hui à coritemplèr les beàüX côtés dè )
cette puissante nation. Céans un pfécé-\^
dent article fions avons relevé là ptfiS-' *
sanee de l’Evangile qui, malgré tout, est
toujours üné^^püissauce à salut. Cet Evan*gilè donne des fruits qui méritent notre
attention. La bienfaisance occupe Une
plàce d’honneur ; elle fie peut pas être àütrément, car Jésus s’est doniié, et lé chrétien digne de ce nOih, doit à »On tour se“'
donner pour lés aàtres. Les JÎÔpf/àba; qtftii ’ '
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pârtqut ailleurs, sont du ressort ou; de
rËtait ou de la Conitü^e, $nMng
ap'l>a^tiennent aux p<^r
ft» plus explicite,|ut Jiment!i^ccwr|r les tpalheurei^i.''4^es >âonâteu#s lisent |an Comité qui a la mission d’admi*
n»|i|ir et les docteurs prêtent leurs soins
grptfiteinent. Cette manière d’adminis’
tr^r ^ous parait étrange, et cependant
c'est, celle qui paraît le mieux s’adapter
aii bien en venant en aiüe Î*ces milliers
qui se pressent dans les Hôpitaux. Mais
cornue tout est en Ordrél mais quel comr
, fort, mais comme les malades paraissent
heureux 1 C’est la vie de famille qui est
transplaiitée dahs cês imméÀses édifices
qui, extérieurement paraissênt sombres,
niais qui, ep réalité, sont inppd^s^ par les,
rây'cms d’une joie pure et'consolaritè. En
passant en revue tous ces lits occupes et
en entendant certaines réponses si aimables, notre cœur en a été vivement affecté.
‘ ‘ f ■ ■ . : ,1
J A côté des Hôpitaux nous plaçons volontiers les Asiles et, d’une manière spéciale celui du docteur Bernardo. L’année
dernière cette œuvre de bienfaisance a
recueilli 2400 enfants, et le nombre total
des recouvrés est de 8000! Quand on
pense que la grande partie de ces enfants
seraient la proie du vice, du mal sous toutes »es forines, on ne peut que bénir Dieu
d’avoir mis au cœur de ce serviteur la noble idée d’ouvrir un établissement pour
y accueillir ces jeunes existences, pour la
plupart sans parents ou abandonnés.
L'Institut Bernardo envoie chaque année au.Çanadà de 2 à 3000 jeunes geps
qui, en général, tournent bien ; du moins
le 90 pont çeut. Cela patie en faveur de
4’Insfitut et de l’éducation qu’on y reçoit.
-À Brtsipf, ripsUtut Müller continue aussj
pett^ œ^yre , existe unique-1
léete un non,
„ L<» ¿íqHfssepiepfs'í^ VÁrmie du ^alút
et àe i’Ártnée de rEglise, cette, dernière
ressortissant uniquement de l’Église ap-^
gl^içane, sont aussi une prédication vivante de l’activité chrétienne. Là aussi,
des J milliers , et des milliers de victimes
sont soulagées et arrachées à la misère
morale et matérielle. Nous passons sous
silence de» centaines d’autres œuvres qui
réclament l’attention des enfants de
Dieu. Peut-être, la multiplicité nuit-elle
Un tantin à la marche générale, mais on
arrive quand même à tout. — L’Etat,
ces derniers temps, n’a fait qu’accélérer
la marcKe en avant de ces bonnes œuvres
et nous Mgnalons avec plaisir la pension
pour la vieiüesse, et Vassurance obligatoire pour les personnes de’ser^^^ Une
bonne doit payer 12 shelliugs par an et
les patrons autant, mais en cas de maladie on a le service gratuit du docteur, les
médecines et un salaire assuré. Cette dernière loi n’est pas populaire e^tout le
mónde parait se plaindre, cependant il y
a du bon. ___
Le peupie est i;objet des soins des administirâtiànii:; àiiiét tôds Îésjmagasinà
doivent être fermés au moins une après' midi dans la semaine, le mercredi pu le
Samedi, et chaque ouvrier peut compter
|U4. un peu de repos ou sur quelques heures qui lui sont utiles, pour les soins de la
famille, — Les Parcs sont les rendez-vous
des enfants du peuple, et quels parcs 1
Chaque ville tient à en avoir deux ou
trois et tout ce qu’il y a de plus beau. On
se plait à contempler ces masses jouir de
la verdure, de l’air frais et de se livrer à
des exercices très utiles pour la santé. Les
Librairies publiques accueillent des milliers d'ouvriers qui s’instruisent et qui
lisent avec plaisir les journaux et les revm. Cornate tout est bien organisé I En*
I.IB* XlivA
■ U;.:’1
mm
coreici, un comfort louable et à la pmtée f recueillie et qu’il souligne par delShaleud^^tous: s|?ropre^ chauf]^e, lumièrirt re|S||f)pla^|||ements bi^ ||érit^
e^^e, plui^eÿ ri^ne man|ue. — Et 1^ ^ O. |^^rot Ì|^re par ui^e||t di|
^Afi^éesJ ^ nejpanquen|fpas; cHàq
ÿyills a ileSÉen, .ICé Britim Muséum M
tout simplement une merveille; on y a
accumulé lés'ncbesscs dû-nlondè eyiliai
.C’est là sous ces voûtes semi-éclairées et
dans ces vittipes fermées à clé que l’op
peut voir la puissance conquérant^îàu
*;s quï, en revenant des
étrangers, a apporté avec lui la preifv^ÿ
- Jbe sa victoire. C’est pour la science, c’elt'
pour la famille humaine qu’on con^rve
. tous ces trésors, et en tenant compt%4é
tout cela, on pardonne bien des choses.
C. A. Troi«.. __
CHRÓN10UE
.s
LA TOUR. Fêtes de chant. — Quoique*
le temps nous ait tenu rigueur, nos « fêtés
de chant » n’en ont pas moins eu lieû âàx
jours fixés, et ont parfaitement réussi!' ’*'
Jeudi 16 c., le templé neuf réunissait '
environ 250 enfants dés écoles du dimanche '
d'Angrogne, Bobi, St-Jean, La Tom<'et
Villar, accompagnés de leurs directèurs
et moniteurs. Et tout ce petit monde a
chanté à qui mieux mieux: des chàhts
séparés pour chaque école, des cantiqiies
enlevés avec entrain par les cinq écéles
réunies, à la satisfaction du publié qui
les écoutait! 4
Le « concours » était naturelleiiiélit
présidé par le directeur de la « Conïmission du chant sacré », M.r Eugène Reyel,
qui prononça un petit discours d’iatfb-'
düction. M.r le pasteur Forneron clôtura ’
par les remerciements de rassembléf ’èt
par une courte prièré.
MalheuireiiSement le froid survenu^ûS
la nuit précédente,^ àjoütë à l’humidité^
persistaiite* dé*1’aiihùsphlére,‘ ttè’i
pas à là petite armée dé se rehdre 'Üàtts
les bois des Cbppiers pour la dî'ttettê sûr
l’herbe et les jeux qu’on avait prbjétés.
Alors, faute de mieux, on lui'ouvrit l’auia
magna pour la dinette, et là cour dà Collège pour les jeux; le programme de Ta
« seconde partie » put être ainsi dévëlbppé
tant bien que mal. Et l’on nouS certifie
que chaque enfant, gratifié de deux brioches et autres gâteries, regagna son logis
parfaitement satisfait de sa journée.
' 'H
— La fête de chant des Chorales u’a pas
été mieux partagée: une pluie battante
n’a pas discontinué de tomber de toute
la journée de dimanche 19 c. N’importe,
l’on a chanté et bien chanté, en dépit des
éléments. À trois et demie précise» —
l’heure vaudoise, avertit le président —
M.r Eugène Revel s’avance sur l’estrade
salue de quelques mots aimables les quatre Chorales d’Angrogne, St-Jean,, La
Tour et Villar, qui prennent part au concours, se réjouit de voir qu’à çe troisième
essai, la Chorale de St-Jean a bien voulu
se joindre à ses sœurs... et entonne le premier numéro du programme que voici:
1° Trois fois saint... (Chorales réunies) —
2° Piano, piano (chœur) Chorale de StJean — 3° Noël (chœur) Corale de La
Tour — 4° Joie au cieZ ’(chœur) Chorale
du Villar '— 5° Cran Dio con prece... (Chorales réunies) — 6“ Preghiera (chœur)
Chorale d’Angrogne — 7° Un anno fa da
noi partita (chœur) Chorale de St-Jean
— 8° Le Seigneur a fait voir (chœur). Chorale de La Tour — 9° C'est moi, c'est moi
qui pous console (Chorales réunies) — 10°
Toufours ta divine présence (chœur) Chorale du Villar — 11° Victoire (chœur)
Chorale d’Angrogne — 12° Poichè giunto
è ornai l'isiante (Chorales réunies).
Soit 12 numéros, cqpime vous voyez,
que l'auditoire écoute avec une attenjüon
trad^ant(i
connaissa
irière. F M M.
Et maintenant il nous faudrait faire
a (tettVïe dercià'üiqueTa’Srt, faiiei dfès appréciations pour ou coutr-e»Juais nous deman; cfon^ iious en dispense. Oh 1 non»
aurions Sien une bonne demi-douzaine
idjectifs reluisants, quelques superbes
adverbes, presqué neufs, à distribuer,
;li¿<^®lques modestes avis à émettre, mais
^ nous craindrions de faire des jaloux et
nous n’y tenons pas le moins du monde,
d’autant plus que perSbniie ne demandé
notre avis. Nous avons joui avec l’assemblée de tous les morceaux; nous avons
admiré la précision aàmïrableinènt disci-“^l’pluïge ïenri^^
voix de soprano de telle autre, l’harmonique accord d’une troisième, la bonne
volonté d’une autre... que dis-je, le désir
de bien faire de toutes. Et avec quel ensemble, avec quel entrain les Chorales
réunies n’ont-elles pas enlevé nos bons
vieux cantiques des recueils, italien et
français, sous la direction impeccable des
quatre directeurs respectifs MM. E. Revel, A. Rivoire, A. Cpjsson et E. Tron I
L’audition musicale de dimanche nous
a prouvé une fois encore que le chant sacré est décidément en progrès au milieu
de nous. On chante toujours mieux... et
cela, ne l’oublions pas, grâce au zèle de
nos maîtres-chantres, de la « Commission
du chant sacré» et surtout de son infatigable et enthousiaste président, M.r le
pasteur Eugène Reyel, qui a bien mérité
de l’Eglise. . j. c.
— Toufours â propos de musique sacrée,
nous recevons d'un vieil ami et abonné ces
« quelques réflexions à vél d'oiseau »z m
Dans son * N° dd 9 ¡ là Lace de
Rome a un article sur le « chant sacré »i
dans lequel article le journal protestantromain cherche à prouver aux détracteurs
du protestantisme que l’étude du chant
est en grand honneur chez les peuples
protestants, il cite quelques exemples de
célèbres Sociétés Chorales en... en France,
en Suisse, etc. {tous pays étrangers), puis,
timidement, il annonce qu’en Italie
A USSI on a enfin osé introduire le goût
de la musique à l'imitation des pays étrangers; et il donne la nouvelle que vendredi
passé a eu lieu à Rome, à l’Eglise Méthodiste Episcopale un concert sacré au bénéfice de l’Orphelinat d’Intra !
— Etes-vous bien sûr de cela ?
— Mais certainement. C’est imprimé
dans la Luce/ , i
— Ah I c’est un grand événement 1 Jamais de la vie on rt’a vu une chose pareille
dans nos Eglises évangéliques.
— De quoi parlez-vous ? intervient un
troisième.
U'côîîcêrF^é inusïqué sacrée qui
a eu lieu à TÉglisé Métliodiste-Ëpiscopalé.
— Eh 1 bien ?
— Mais c’est une chose extraordinaire
de voir qu’en Italie on s’occupe de musique surtout parmi les protestants !
— Ah I ah 1 ah ! ah 1 vous m’amusez.
—^ Comment ! Vous ne trouvez pas la
chose étonnante ? Passe encore, pour les
pays protestants étrangers, mais pour
l’Italie I I 1 I 1
— Précisément. Ce n’est pas qu’en
Italie les protestants ne cultivent pas le
chant sacré; ils l’ont toufours cultivé depuis tous les temps. Donnez-vous la peine
Messieurs, d’aller faire une visite aux
Vallées Vaudoises et vous ne tarderez pas
à en être convaincus,
Seulement, il ne faut pas vous contenter de ce que vous pouvez voir de vos
propres yeux; car si vous êtes presbytes
vous ne verrez que ce qui est loin, tiSs'^
Îo%^ et jioilpas Cë qu’il^ a à vos pieds fet i
voàs risquerez de faire comme l’astroLp-i^
gue-.qui s’e^ laissé choit dans un puits.i.;,
■'«t-ü voùsêles miopes Vhus ne verrez pas;plus loin que le bout de votre nez, rnaiS'
si vous faites usage de lunettes selon qûevous êtes miopes ou presbytes, vous ver-.?
• jez dç^ loin et ide prés.
Chaussez donc vos lunettes I Je serais
bien curieux de savoir où se trouve l’art
musical Ses, cantiqiies que l’on chante
aux processions et même à la messe ou
aux vêpres quand il n’y a pas une chorale qui exécute quelque morceaux de
grands maîtres et qu’on ne peut pas toh* .
jours chanter faute de.., chanteurs 1 Je
m’en suis rendu compte il p’y a pas long*-;
temps à un enterrement catholique; ét
“pôuWânt;‘â Là Toür, il y à alitant de'ca^"
tholiques que de Vaudois, et la messe
était une grande messe chantée I mais péci'aïre /, autre que art musical! En retournant à la maison j’ai dû dire à ma femme
de me raccommoder les bas 1 I
J’en ai entendu des chœurs catholiques, magnifiques, à roccasion des grau-,,
des fêtes, (lete du Prince et fête de la ma^
doné protectrice de Monaco), mais les
choristes étaient des artistes du théâtre
de Monté-Carltf) c’est à' dii'é; dès artistes
di alto rángó}- mais en tétàps ordinaire allez donc chercher l’art musical! J dans
les cérémonies du culte catholique 1
Vieil abonné.
— Pro Patronato Scolastico. Dimanche
prochain, à 3 h. de l’après-midi, dans
l’école de Ste-Marguerite, aura lieu une
conférence pro Patronato Scolastico. M.r
A. Rivoir, instituteur, parlera du, but que
se propose cette nouveUe, institution et
l’on prendra note, séance tenante, du
nom .de» ,personnes,-îqui ¡youdront bien
,du,i,Pj[trpnato!,/.nfin que,.<
bientôt J’tlhf puisse cofl^itpej: Té
d administration définitif, qui j,poiurra
alors initier, sérieuseinent son trayaiL
, Le Comité provisoire.
MILAN. Le Foger de /’ Union Chrétienne
de Jeunes Filles de Milan vient de publier
son septième et huitième rapport signé
par sa présidente M.me Biava-Jouard.
La statistique des pensionnaires donne
les chiffres de 31 et 34 pour 1912 et 1913,
dont 10 et 14 protestantes, 20 et 19 catho*
fiques, 1 et 1 orthodoxes. Les comptes de -i
caisse, tant à 1 actif qu’au passif, accusent les jolies sommes de trs. 23.251 pour
1912 et frs. 32.154 pour 1913. L’inauguration de la nouvelle maison,: pourvue de
tout le comfort moderne a eu lieu en novembre dernier. L’excellente institution
qui a déjà rendu,de précieux services, est
appelée à en rendre de bjen plus grands à
1 avenir et à prendre un développement
toujours plus, conforme aux nouvelles exigences. ^
Les.autres œuvres d’activité chrétienne
féminine de,Milan, à savoir l’i/nio/i de
Jeunes Filles, la Lega del Bene et la Zambésia, continuent leur œuvre bénie au sein ■'
de 1 Eglise et sont en progrès aussi.
NEW-YORK. À propos des Yuudois. •
Dans 1 Echo du 13 mars, sous le titre :
« Les Vaudois à New-York », nous lisons:
...« La salle de culte est bien mesquine, à
un troisième étage, avec un escalier impossible et n’invite pas au recueillement. ,
On a bien offert aux Vaudois une belle
Eglise au rez-de-chaussée, où les cultes seraient solennels et attireraient du monde,
mais je crains fort que le laisser aller, le
manque d initiative, une sorte de timidité larouche et de mauvais aloi ,ne retiennent nos Vaudois dans leur « chambre
haute » pendant de longues années encore, au détriment de leur développe- i
naent matériel et spirituel », ij
J
3
Í
quç les íeeteuTs ñese seront pas laissé trop impressionner par
ces coups de pinceau d’une main évidemm^t nerveuse ou appesantie par la fatigué. Comme certains tableaux modernes,
la eléscrïption que M.r le prof. C. fait de
notre splle demande qu’on la contemple?
à Uîie distance... respectable. Notre salle
de réûmohs est belle et précisément de
celles qui, au dire de tous, excepté de M.r
C. habitué au ronflement, ou, plutôt, aux
soupirs des grandes orgues, invite au recueillement.
Il esterai qii'elle se trouve au,deuxième étage — non pas au troisième — à
moins qu’on appelle premier étage le rezde-chaussée — et il serait certainement
désirable qu’elle fût située plus bas, mais
l’escalier pour y arriver n’est pas du tout
impossible, vu que les marches sont basses et interrompues par sept ou huit
paliers.
Quant à teñir les cultes dans la grande
Eglise, si notre Congrégation n’a’pas cru
faire ce pas, elle a eu la pleine conviction
que c’était dans l’intérêt de l’œuvre vaudoiseou, pour mieux dire, de l’œuvre de
Diep parmi les Vaudois. La question,
toutefois, du fameux escalier, nous préoccupe et nous a préoccupés (non pas
pour nous montagnards et dans la force
de l’âge, mais pour les étrangers qui peuU
être viendraient en plus grand nombre à
nos cultes avec un local plus accessible),
tant il est vrai qu’en septembre dernier
nous, avons fait des démarches auprès
d!uafe Eglise presbytérienne. On verra
comment on peut résoudre le problème.
En attendant, pour les mois d’été, le docteur Mottet, le généreux pasteur de l’Eglise qui. nous abrite et auquel nous ne
saurons jamais témoigner toute notre reconnaissance, nous accorde la faculté de
nousrêunir dans la salle du bas de la maison paroissiale. Nous ne pourrions désirer mieux.
Il se peut bien que ces lignes ne changent en rien la bonne opinion que M.r le
prof. Çi s’est faite de nous; il se peut aussi,
c’est même certain, cela ressort à peu
près du.tableau, qu’il pense qtie s’il avait
été, lui, à la direction de l’œuvre vaudoise pendant ces trois dernières années
elle aurait fait des progrès gigantesques.
Et alors ? Alors il ne nous reste qu’à lui
céder la place. P. G.
PIGNEROL. Le tout Pignerol patriotique, intetléctuel, officiel s’est donné rendez-vous dimanche dernier dans la grande
cour des écoles, artistiquement décorée
poiir la circonstance, dans le but de témoigner à son illustre concitoyen, le général Clément Lequio, toute son admiration reconnaissante et lui remettre solennellement une superbe épée d’honneur
au nom de la population de la ville et
de là région. Les généraux Ragni, Brusati, Segato, Etna, Di Carpeneto, les
représentants de toutes les autorités locales entouraient le héros des guerres de
la Cirénaïque à qui MM. le comm. Bosio,
syndic de Pignerol, et Son Excellence
Facta ont adressé des discours où, en
rappelant les exploits du vaillant soldat
en Lybie, ils ont su faire vibrer la note
patriotique. M. Lequio remercie, vivement ému.
Le soir, un dîner de plus de cent convives réunissait à « la Campana » les autorités et les amis intimes de M. Lequio.
SAINT-GERMAIN. Le jour du ven-,
drédi saint, une. trentaine de catéchumènes, ont été reçus dans la pleine communion de l’Eglise et ont pris part à la SteCèn«i|le jour de Pâques, où l’assemblée
était éxeéptionnêllemeht nombreuse. :
Comme les autres années, l’Union des
^ jeunes filles aiCUîl’nimable idée d’iBvitjMr
les catéchumènes reçues à une. réunion
, spéciale, tenue le 19 courant,- pour leur,
souhaiter la bienvenue. Après le culte
présidé par la dame du pasteur, il y a eudes jeux accompagnés d’une tasse de thé
et d’une frnnehe gnîtèi^Les nouvelles recrues ônV re^ comme souvenir une Jolie
carte illustrée avec passage biblique.
—, I^e lundi de Pâques le pasteur est
reparti pour la Wèstphalie pour y achever une tournée de collectes qui durera
un mois environ. D’accord ayec le Consistoire, il sera remplacé par M. le prof.
Bosio.
— La fête de chant pour les enfants
des paroisses de Pramol, Pignerol et StGermain a eu lieu dans le temple de StGermain le jeudi 16 courant à 10 h. du
matin. Pr^rustin manquait cette année
à l’appel. Deux cents enfants accompagnés des maîtres et maîtresses des grandes écoles et de plusieurs appartenant
aux écoles de quartier, ont exécuté avec
entrain les cantiques assignés par la
Commission du chant et en outre chacun des groupes d’enfants, a exécuté les
cantiques italiens ou français librement
choisis par ceux qui ont pris la peine de
diriger les exercices. Ces cantiques resteront comme des clous bien plantés dans
la mémoire, et seront jusqu’à la lin de la
vie une source de bonnes pensées et un
agréable souvenir. .
BiBLiüGRAPHIE.
Vient de paraître le dernier « Bulletin
de la Société d’ríistoire Vaudoise» (N°
S2), un élégant et beau fascicule d’une
soixantaine de pages, imprimé par la typographie Alpine. Le contenu de ce 32'“®
N“ est la suite naturelle du « Bulletin
d’Açnauoi » (31'?®) puisqu’il traite de «la
Glorieuse Rentrée, racontée par les agents
de Louis XIV en Suisse et à Genève ». Les
documents très intéressants et très signïficatifs puisque, tout en émanant d’adr
versaires des Vaudois, ils reconnaissent
tout ce qu’il y a d’héroïque dans la légendaire rentrée de 1689.
Le Bulletin N“ 32 est totalement dû à
M.r Lucien Cramer de Genève, qui en a
recueilli tous les documents et qui a par
là droit à notre reconnaissance.
Enrico Bosio, Th. D.: Le prime epistole
di S. Paolo - 1« e 2* ai Tessalonicesi
epistola ai Galati. ~ Firenze, Claudiana
1914, 172 p. 8° gr.
Au moment de prendre sa retraite, le
professeur d’exégèse delà Faculté de Florence a encore voulu ajouter un volume
à ceux qui contiennent ses commentaires
appréciés sur les Epîtres aux Romains,
aux Corinthiens, à limothée, à Tite, aux
Hébreux. On y retrouve les qualités qui
ont distingué l’enseignement exégétique
de l’Auteur : l’exactitude de l’expression,
la collation patiente des textes, l’exposition scrupuleuse des objections de la
critique, avant de passer à leur réfutation.
À l’exégèse proprement dite, au point
de vue linguistique, doctrinal, historique,
etc., suivent toujours les enseignements
pratiques. Ces derniers ont une part prépondérante dans ces premiers écrits, qui
nous ont été conservés, de la plume de
Paul. Les néo-chrétiens, aux prises avec
les premières difficultés et les premiers
doutes, recourent à leur père spirituel
avec une confiance enfantine, à laquelle
il répond d’un ton tout paternel. Tel est
surtout le cas des Tessalonicîens.
Le passage apocalyptique de 2 Tbess,
n, avec tous ses mystères, est le sujet d’un
débat long et intéressant, au terme duquel l’Auteur, renonçant à l’interprétation des Réformateurs, se range à celle
des Pères de l’Eglise, comme étant plus
rapprochés de ce qui a pu être dans la
pensée de Paul.
En écrivant aux Galates, Paul doit recourii à une rigoureuse polémique contre'
les judéo-chrétiens, polémique qui lui a
dicté plusieurs des plus belles expressions
de la foi au sang de Christ opposé au salut
par les œuvres. .L'Auteur .fait ressortir
avec.Idrce ces divers enseignements de
l’Apôtre, qui devient .aipsi ^^plus „une
nourriture vivifiante pour lé croyant. ,
Qu’il me sôit permis d’exprimer le mê-,
mé rejgret qiù'il y a plusieurs années, lofs
de l’apparition du premier commentaire de M.r- Bosio, c’est que, par un excès
de modestie, il n’ait pas osé toucher à la
traduction de Diodati, ne fût-ce que pour
la rajeunir en la débarrassant des conciossiâchè’, des appo, des ancora (pour anche), etc., que l’italien pærlé et écrit ont
rejetés depuis loiÌgtemps,‘ef qui donnent
au texte biblique un aspect vieillot.
Les introductions historiques sontaussi'
remarquables, surtout celle qui concerne
les Galates, leur histoire et leur caractère,
qui rappelle, sur plus d un point, ce que
Césara: :dit des Gaulois, leurs confrères.
En ajoutant les commentaires de M.r
Bosiœ â ceux de Stewart, deiLuzzret de
quelques àutrës auteurs, nous possédons
désoriháiSí dans notre langue nationale,
Texégése'du Nouveau 'Testament, presque en entier, Tous ceux qu’intéresse la ;
cause de l’Evangile en Italie doivent en
être reconnaissants aux auteurs, ainsi
qu’à la Société des Publications Religieuséif qui-cbntinue son action bienfaisante; dans le but d’enrichir la littérature
évangélique de langue italienne. J, J.
...
BILYCHNIS.
Somniarto del fascicolo di marzo 1914;
Antonino De Stefano : Le due Riforme - i&lbvaùni Calvino é' Sebastiano Ca! stiglitìne —Aschenbrödel : (Boanerges)
o i Gemelli Celesti ■— Romolo Murri:
Nazionalismo e Cattolicismo — Sinvio P,
PoNs : Il pensiero politico e sociale ,dri
Pascal—-/n/crmezzo; P.^OLO Á. PaschetTo: Le" donne ài Sepoìcro (Disegnò) —
Per idcuìtura dell’anima: Philipp Fünk:
Pasqua — A. Quièvrçux: IL problema
del Cristo — P. GiAciífTo LoysoNi La
riforipadella. famiglia;: —• Dbismann;).
Anatòlìa (Pàgine scelte) — H. W. Beecher: L’oratoria — G, Wagner: Pré-''
ghierài- Dio deíla lodoláí -- Note e Cam’ mentii *** i h’èiarnó cc^itto -^Sacerdozio. ft¿prof^smo
Tra.,^ibri egoiste.; i ; 1
iouvelles pcUiüqHes.
L’entrevùe'd’Abbazia est terminée à
la pleine satisfaction des ministres d’Autriche et Italie. Le communiqué officiel,
anodin comme tous les documents de ce
genre, constate une fois dé-pliis Tâccord
comj^et qui existe entre les deux Etats
alliés*et les rapports infimes qui iieïit tes
deux gouvernements. PlûSièufs journaux
publient la nouvelle que la Triplice fera
tous ses efforts auprès delà Porte pour
obtenir des concessions en Asie Mineure,
et que la zone économique placée sous
T influence de T Autriche-Hongrie sera
coniqirise entre la zone italienne et la zone
allemande. ” ’
L’empereur Guillaume d’Allemagne
est' ^core en vacances à Corfou, lUais
cela ne veut pas dire que la politique ne
l’occupe pas. Il a en ce moment cOmmé
hôtes le chanceliier de l’empire M.r Bethmann-Hollweg, Tambàssadeur d’Allèma- ’
gné â Cosntantinople, le ministre à Athènes, le roi de Grèce, le président du conseil et le ministre des affaires étrangères
grecs. La présence de tous ces personna,ges montrent que les questions orientales sont encore les plus importantes dans
la pôlitqiüe internationale, et ces etítreyuèSMe Corfôu sont considérées comme
la éifiitre-parrié de celles d’Abbazia. '
N|us avons annoncé que les représën- '
tantâdusyndicat des cKêmineaux s’étaient
renÜfis à Rome pour présenter au ministre'lsurs réclamations. M.r Ciuffelli les a
reçfis aimablement et promis de s’intéresser à leurs requêtes, sans aucun engagement précis. Les délégués ont déclaré
qu’ils n’étaient pas satisfaits, en rendant
Compte de leur missiVra aux compagnons
réunis à Ancone. Mais après mûre Téfle
: xión le syndicat a décidé rie lie pas- pTo»,
: clamer la grève générale,* gardant elV-IÉ- î
i serve cette arme pour ^automne prochain-. |
; si le gouvernement ne. tiendra pas ses pro-ï I
“’messes.;íWí',í^. .-.it'
Les employés des postes et télégraphesç ■
qui avaient commencé eux aussi une agi^ |
- tation contre le gouvernement, se tien- I
nent maintenant tranquilles. Le person* |
nef des manufactures de tabac s’èst mis j
en grève depuis samedi dans*: toutes les-|
villes, de Turin à Palermé. Les 14 manu^ |
. factures que le gouvernement a dû fer- (
: mer occupaient 18000 ouvriers, qui ne’j
■ veulent pas reprendre le travail s’ils n’ob- |
> tiennent des améliorations éconOmiqttesî»'^
La guerre continué en Gyrénàïqun;^^
Deux mille rebelles ont été- attaqués yigoureusement et repoussés pat les’^tbl^^
' pès du général Cantero, dans Tes ènvîfÔtiS jij
; de Ghedabia. La résistance à été achâr-“^
i t
née, mais les rebelles, mis en complête'-j
mis en complète'.^
déroute, ont laissé sur le terrain 154 '
morts, et abandonné des tentes,rdes;#i-K
vres et des munitions. Nos pertes -sont
de deux officiers blessés, deux soldats italiens morts et cinq blessés; quatre teedri'-^;
morts et 21 blessés. Le lieutènant Mario If
Leone a succombé à la suite de ses bbÉS
sures.
FRANCE. La càmpâ’gn'è èléctorafe'^
poursuit avec une grande ardéiir et '^Îës'ii
incidents ‘ qui accompagnent ôrdinaïré-h
; mèntces périodes agitées. À Paris piLsi^fe*»
mis en frais pour la visité du roi
reine d’Anglèterire. 'Lê' càraCtèré poM- ^
que du voyagé èst mis* en relief par' la't
présence de Sir É. Grey, ministre'dés af-'|
faires étrangères, anglaises qûî aocOmpà-S
gne pour-Tà premièré fois Son souverain
à Tétraniger. Tous les journaux éxâltent
les bieiifàits dé ï’^ntêntè^ÔfSîdlè que'Pon
^i^jbfijfirait vO|f-deve^,Cpne foi
^
« /ftjTRiCfïÊ. L*einper^r José *a été
assez sêrîeuâéâent%nl^^
’ a alarmé lés nplieux politiques’ et
ciers à cause de Tâge avancé du,souéé-|
rain. Mais lès dernières nouvelles parlent i
d’ünè amélioration sènsibleV
Turquie. LÎa cour ^martiale^ à con-|
damnêà mort lé colonel Aziz Ali beÿ,;|ic- j
cüsè dé trahison et autres crimes pénaâi|tV|.
qu’^ü commandait 'à Benghazi- ÜA iràdé g
impérial a commue là
années de prison dé forteresse, et en dernier lieu, le condamné a été gracié cbit^
plètement par le sultan. :
MEXIQUE. Lé conflit entre les EtatsUnis ét lé Mexique a passé à Tétat aigu.)'
Lé présidént Wilson a cOmmandé à la '
flotté nord-américainé de bloquer il%0rf ‘
déVéra-Cruz et dé s’éin^àirér dés .doï^es^
Cînquànte-déux navires de ‘guelfiet''
'22.000 hommes sont mobilisés* t^yué )
d’une întérventiôh armée. Le génital *
Hüértà'à convoqué lés chefs du pàrU)ré^)
volutionnàire pour çhérçhér ùn‘accd®i^ '
empêcher'une invasion étrangère. Lepfè;sident Wilson a adressé un message* au
Congrès à WashingtOh pour jusli^ér Tàc; ,
tién inilitairé contre lé Mexique, provò- ,
quée pàr des incidents dé froptilré et dw )
violences contre dés sujets àmêricainsy
■I. I .
PRO SCUpLA^’^Q^IÊ
34“ lóri» di tfottoserisioni.''
Colléttatò dal sig. Lewis H.
Londra, L. 5366,80 bio, L. 5,95. , '-ì
Totale 34» Lista L. 5.372,i?5 '
. Liste precedenti . . | 198.M2(53
TOTALE GENERALE L. 204.215,2$" '
Ab. payés et non qnittancés.
1914: Ida Goss, RofaeV '
G.-A. Tboh, I>irectéttr-retp(mi^.
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<■«■* -i";>7if> '"*,1 ‘i')'fo'l
..FÀRMACIIS liottl ^ '
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La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
® ^ bulbi piliferi ed agevolare così lo sviluppo è la
coriéervazione dei Ùapellì e della .fìaróa e la preparazione
'meglio indicata a tale scopo è la
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.L’Aocictra. CH8BIIS8A-Rfli0OiiE, preparata
con sistema, speciale e con m,>iterie di primissima
,qua!iL^,, possiede le migliori viriu terapeuticlie, le
1, qu4ii solianto sono un possente c tenace rigeneratore
,j. del sistqma capHlare, Kssa è un liquido rinfrescante e
, i^mpidb ed iuterainente qqniposto di sostanze vegetali,
non cambia il colore dei capelli e ne impedisce
la caduta prematura, lissa ha dato risultati im- ,
mediati 0 sod lisracentissirai anche quando la *.
caduta giornaliera dei capelli era tortissima.
M91U., ririTÀ’AIT... Tutti coloro che hanno i espelli sani e
.MllHlllia P“'® usare TA-oqua ______
vHIHIIIni*mGONE e cosi evitare il pericolo della eventuale caduta di essi e
di Vederli iinbianchirsi. Una sola applicazione rimuova la forfora e dà ai capelli
im magniRoo lustro.
; • : Si 'i>ende<ÌA tutti { FarmecisU, Droghieri e Profumieri,
t>èposfto eenerale da MK30NE & C.* Via Orefici . (pu»,,ii teitfali. 2) MILANO
DOPO LA CURA
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