1
ir
-■1
■è
Soixante-deuxième année.
9 Avril 1926
N“ 15
4 '
Sr%
PARAISSANT CHA'
rRUt p' aV *-^1
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors c
Etranger . . .
Plusieurs abonnemen.
Etats-Unis d’Amérique
<#
Colonies
.^à même adresse
r-i ■ - ,— Par aa Poor 6 mois
a a a a La 8,- 5,-
a a ta ■ * 10,- 6,-
a a f' a • 20,- IL-
a a a a ^ 19.-
1 doll. Va doll.
d’Admittlstration de l’iÉcAo (Via
i, chez MM. les Pasteurs.
INDR^Dl
L'ABONNEMENT BE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la RëdactioB, au Directeur M. Jean Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour l’Admloistration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice,
Pour toutes les ennoncea s’adresser au Bureau du journal.
Touf changement d’adresse coûte jo centimea, sauf ceux du commencement
de l’année.
«V La NiuBéro: S5 aeotimea -«a,
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^ dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
LES VIES DD PASTEDD.
Il n’y a pas lieu de s’étonner si je commence à oublier bien des choses ; et si
quelqu’un venait me dire que je me suis
déjà entretenu avec les lecteurs sur ce sujet, au cours de ma trop longue collaboration à cette féuille, je n’essayerais même
pas de lui donner un démenti. La chose
n'est pas certaine, mais elle est possible.
N’empêclie que le sujet ne soit, au surplus, de ceux sur lesquels ü vaut la peine
de revenir.
IDe toutes les nombreuses et si différentes activités du Pasteur de nos Paroisses,
il n’en est pas de plus importante, de plus
absorbante, de plus pénible, mais aussi de
plus féconde que celle qui a trait aux visites du Pasteur. Il y aurait long à dire
là-dessus; beaucoup à dire sur ce devoir
particulier du Pasteur et la façon de le
remplir ; beaucoup à dire aussi sur les devoirs tout aussi particuliers du troupeau,
en vue de provoquer, d’encourager ces visites. Si je venais vous dire par exemple,
sans ménagements, que tels de nos Pasteurs — qui invoqueraient aussitôt les circonstances atténuantes de temps, d’âge, de
sauté, d’occupation — sont plutôt av^sires
de visites, qu’ils franchissent trop rarement le seuil des maisons de leurs paroissiens, je risquerais fort de froisser inutilement les gens et de lancer des accusations qui ne seraient probablement pas
toujours fondées. Si, d’autre part, je m’en
prenais aux paroissiens trop exigeants qui
voudraient voir chez eux le Pasteur plusieurs fois par an, oubliant que la Paroisse
compte des centaines de familles, je m’attirerais sans doute les récriminations de
ceux qui n’entendent pas qu’on leur conteste leurs droits... ou ce qu’ils jugent être
leurs droits, ce qui est tout comme pour
bien des gens.
Je bornerai donc mes réflexions à une
espèce particulière de visites du Pasteur :
les visites aux malades, les plus fréquentes, hélas! mais aussi les plus bienfaisante, celle qu’aucun de ne Pasteurs ne
néghge, qu’il fait toujours avec empresement, à peine informé qu’un tel ou une
telle, plus ou moins gravement malade,
désire la visite du « ministre ». Et remarquez qu’il s’agit, encore assez souvent,
d'un paroissien qui n’était pas précisément
un pilier d’^lise et qu’on voyait très très
rarement à la « réunion». Mais il a quand
même exprimé le désir que le Pasteur
vînt lui faire « la prière » et il l'attend
avec anxiété et pousse un soupir de soulagement en le voyant entrer. Serait-ce là
un reste de romanisme, un instinct atavique remontant bien loin dans les âges ?
Le catholique demande l’extrême onction ;
le protestant... peu pratiquant juge qu’il
ne doit pas s’en aller sans une prière au
moins du ministre ! Eh bien, non ! Nous
préîférons nous dire ■^ue ces petits cultes,
si solennels, au chevet d’un mourant, invoqués par le malade même, répondent à
un désir sincère, à un besoin impérieux
de se réconcilier avec Dieu. Et c’est là la
tâche la plus délicate, la plus auguste du
Pasteur ; mettre le malade, dont les jours
et parfois les heures, sont comptés — et
qui fut, sa vie durant, réfractaire à toute
fluence religieuse — en présence du
Dieu qui va le juger, mais qui ®t plein
de miséricorde pour le pécheur réellement
repentant ! Et le Pasteur, qui se rend parfaitement compte de son immense responsabilité, éprouve tout particulièrement, en
ces instants, le besoin d’être éclairé, guidé,
soutenu et inspiré par Celuidà seul qui
peut l’inspirer et le guider.
Mais les visites aux malades moins graves ou aux simples infirmes ne sont pas
moins agréées ni moins bénies.* La seule
présence du Pasteur, qu’On devine pénétré
de sa noble mission de consolateur des affligés, est déjà une invitation au recueillement. Aussi, ses exhortations fraternelles,
ses appels affectueux à la repentance trouvent-ils un terrain tout préparé à les recevoir ; exhortations et appels que le malade avait entendus des centaines de fois,
peut-être, à l’église, lorsque le Pasteur
s’adressait, . du haut de la chaire, à la
masse des fidèles, mais qui ne l’avaient pas
particulièrement touché. Il a fallu que la
maladie le clouât sur son lit pour qu’ü fût
averti qu’il devait se des appliquer en particulier et que la religion est une affaire
toute personnelle. Jamais le Pasteur ne
trouvera un terrain plus propice pour des
semailles fécondes, _et jamais sa parole
n’aura trouvé aussi facilement le chemin
des cœurs.
Le Pasteur ne pourra cependant pas
s’acquitter toujours fidèlement de ce noble
devoir de son ministère sans le concours
des familles intéressées. Je m’explique. Il
vous arrivera d’entendre dire qu’un tel
est ihalade depuis des semaines, que tel
autre est mort sans que le Pasteur se soit
dérangé pour leur faire la plus petite visite. De là des reproches, des récriminations, des plaintes fort peu charitables à
l’adresse de celui qui néglige ses devoirs
les plus élémentaires ! 'Hâtons-nous d’ajouter que ce sont là des choses qu’on a vues
très rarement chez nous, mais qu’on a
vues. Et quand ?, dites-vous. Lorsque la famille ne s’est pas donné la peine d’avertir
le Pasteur et que celui-ci, malgré sa très
grande perepicacité, n’a pas su deviner que
vous aviez un malade chez vous. Et alors,
à qui la faute ? Où est celui qui néglige
sfâ devoirs ? Si,, par extraordinaire, il arrivait que le Pasteur mbliât de faire la
visite que voxis lui aviez demandée, alors,
mais alors seulement, vous auriez le droit
de récriminer. Mais j’ai la conviction qu’aucun de nos Pasteura n’aura le courage de
provoquer volontairement des reproches de
cette nature ; ü est également à espérer
que les paroissiens,, exigeant de leur Pasiéur, à eôté d’une infinité d’autres qualité, un don miraculeux de divination, deviennent tous les jours plus rares.
j. c.
Etienne Berlin, d’Ângrogne, et sa (amiile.
La famille Bertin, actuellement répandue dans presque toutes les Communes de
la vallée du Pélis, et dans plusieurs villes
ou colonies en dehors des Vallées, a .son
point de départ à Angrogrie, au hameau
des ¡Bertins.
Au XVII .me siècle, deux des branches
restées à Angrogne acquirent quelque
importance soit dans les affaires locales,
soit dans les luttes religieuses qui désolèrent la vallée : celle des Bertin Vemé, et
celle qui est le sujet de cette notice.
Le 10 juin 1630, Pierre Bertin, feu Michel, fit son testament pendant que la peste
sévissait dans tout le Piémont : il mourut
peu après, laissant deux fils. L’aîné, Michel,
épousa Marie feu Pierre Bertin, des Bertins. Son mari, honoré du titre de Comendabüe, que l’on n’employait que pour les
principaux personnages de la Commune,
était, en effet, syndic en 1652. Après les
maæacres de 1655, il se mit hardiment à la
tête des Angrognins, qui, avec Îe capitaine
Jahier et sa troupe, reconquirent Angrogne et y mirent leur camp. La journée fatale du 18 juin coûta la vie à Jahier, et
Janavel remporta une blessure si grave
qu’on crut le perdre, lui aussi- L’ennemi,
voulant profiter du désarroi dans lequel
devaient se trouver les Vaudois, privés de
leurs deux chefs, assaillirent furieusement
Angrogne dès le lendemain. La résistance
des Vaudois fut acharnée : Michel Bertin
mourut glorieusement en combattant. Son
fils Etienne fit enlever le corps de son père
et prit sa place en pleine mêléei, en criant
à ses hommes ; « Quoique mon père soit
mort, ayez bon courage, compagnons, car
Dieu est un pêne pour nous tous ». Et, se
ruant sur l’ennemi, ils le repoussèrent et
remportèrent la victoire. Il prit sans doute
part aux autres combats de la campagne,
mais il n’en est fait aucune mention spéciale dans les récits qui nous en restent.
Chacune des cinq sœurs d’Etienne épousa
un des notables d’Angrogne. Lui-même
fut syndic et ancien, député à l’assemblée
de S. Germain, qui ratifia l’aiicord de 1664
avec le Duc, et délégué à Turin lorsqu’il
s’agit de fixer remplacement de l’église
romaine, que la Cour fit ériger à Angrogne.
D’après le cadastre de 1674, il Comendabüe
messer Stefano Bertino fu Michèle avait
sa résidence au Passel, au centre de vastes
propriété allant de la Ramà à la Lausa et
au Chiot de la Sea ; ü poœédait, en outre,
un bois au Bëssé, dans le vallon de la Ciamougna, des pâturages à Cruvëlira et une
possession assez étendue aux Simounds, entre les Jouves (alors les Bellonats), le chemin public et la Bialera Malana. Il acquit
encore des terr^ à Eochepiate.
Au lendemain de la guerre de 1655, il
avait épousé Jeannei, fille de Laurent Malan, des Odins. Elle mourut en 1673, le laissant père de Michel, Pierre, Laurent, Daniel, Jean et Jeanne.
L’histoire de ses dernières années présente un cas curieux et peut-être xmique
dans l’histoire vaudoise. Lors de la débâcle de 1686-87, alors que sa famille réussissait, au moins en partie, à passer en
Suisse, le Sieur Etienne se retira à S. Second, où il fut arrêté et conduit à Liiseme
dans les prisons du Marquis d’Angrogne.
Mais, comme la grande connaissance qu’il
avait du vaste territoire d’Angrogne en
faisait un aide précieux dans la division
des biens confisqués aux prisonniers et exilés, ceux qui avaient acheté ces biens en
bloc obtinrent du duc que le prisonnier
leur fût confié. Ils promettaient de le garder sûrement et de le présenter chaquei»
fois qu'ils en seraient requis. Aussi dès la'
fin de septembre, le voit-on figurer dans‘la
plupart dœ contrats qui furent stipulés à
Angrogne jusqu’à la mi-octobre. Il fit ce
qui lui était demandé, avec une activité
si intelligente, travaillant de jour sur le
terrain et de nuit sur les EIcritures, que
ses maîtres et survedUants, Beiloldo & C.îe,
voulurent l’en récompenser en lui remettant gratis ses propriétés. On allait rédiger l’instrument de cession lorsque commencèrent les exploits des Quatre-vingts.,
Craignant sans doute qu’Ü se joignît à eux,
malgré son âge avancé, les Autorités le
firent arrêter et conduire au Fort de La
Tour. Grand embarras des acquéreurs qui,
à force d’instancœ et de frais, réussirent à
l’en arracher, mais seulement après que les
autres prisonniers furent partis pour les
rizières de Verœil ou pour la Suisse, ^on
qu’ils avaient abjuré ou non. Le 17 mars
1687, on put enfin dresser l'acte de cession.
Mais Eertoldo & C.ie, tenant compte des
frais qu’ils avaient dlû faire pour la libération de Bertin, ne lui rendirent plus que
l'équivalent de 14 soldi die son registre, à
son choix, en considération de ce qu’ü avait
fait et qu’ils espéraient qu’il ferait encore
pour eux. Il devait seulement s’abstenir de
conduire son bétail à la Celle'Vieille. Si le
Dufc ne lui permettait pas de rester à Angrogne et qu’il dût vendre ses biens, il
pourrait les racheter à 300 livres de moins
que les autres. C’est ainsi qu’on le voit encore prendre part à plusieurs contrats en
1687, 1688 et 1689, jusqu’à la veille de la
Rentrée.
On compte trois Bertin, d’Angrogne, parmi les héros de la Rentrée. Pierre Bertin
Vemé, mort en 1752 à 86 ans, « le dernier
de cette Eglise qui s’est trouvé à l’affaire
de la Balsffle ». Jean Bertin, fils d’Etienne,
qui mourut en août 1690 en combattant en
Val Varaita pour le Duc. Il était peut-être
un des fils de notre Sieur Etienne. Le fait
est certain pour Michél. Capitaine d’elle
des trois compagnies d’Angrogne dès le départ de Frangins, il se trouva, lui axissi, à
la Balsüle. Invité traîtreusement par les
habitants de Bourset à aller prendre des
vivres pour les assiégés, il périt dans un
guet-apens, au commenoement de 1690. Son
père lui survécut encore quelques mois.
Michel laissait un enfant, Jean Louis, en
âge mineur.
Lorsque raïeul mourut, il ne lui restait,
de sa nombreuse famille, que ce petit-fils,
sa fiUe Jeanne, mariée au lieutenant David Ricca, et son troisième fils, Laurent.
Laurent Bertin fut pasteur, à partir de
1692, à Maneille et Mfecel, à S. Germain et
Pramol, à Pral, et à trois reprises à Rorà,
où fl, mourut en 1727, après 35 années de
fidèle ministère. Il se trouvait à Rorà lors
du séjour de Victor Amédée chez les Canton^ Il venait d’épouser, en secondes noces,
Marguerite Barber, de La Tour, âgée de 18
ans. Comme son père, GuülaUme Barber,
avait abjuré, en 1686, au temps de la persécution, Marguerite avait été baptisée
par le prêtre. Aussi la pauvre veuve tomba
sous le coup de l’édit de 1730, le dernier
acte du long r^ne de Victor Amédée ; elle
dut partir pour l'exil avec ses deux ffis.
2
ia,iiisa,nt deux filles mariées aux Vallées.
Elle se réfug-ia probablement au Canton
de Berne ; c’est du moins là que æn fils
aîné, Laurent, trouva plus tard son épouse,
Marguerite Eckli,' avec laquelle il rentra
aux VaUées. Il mourut en 1767, laissant
une fille de 3 ans. Son frère Michel, mort
la même année, à la Garcinera (c’est-à-dire,
probablement, au Passel) avait épousé, en
1738, Marguerite Vertu, de La Tour. Ils
eurent quatre fils, dont les enfants se partagèrent les biens de cette intéressante
famille, à la Garcinera, à la Bastie et ailleurs encore.
Puisse-t-on retrouver toujours, chez
leurs descendants, la vaillance, le zèle, la
fidéhté à l’Evangile, pour lequel leum ancêtres ont souffert, lutté, persévéré jusqu à la mort en remportant, la couronne
de vie ! j j
fc’importanee de la doctrine.
Le Témoignage reproduit, sous ce titre,
un très judicieux urticle Que le pasteur
Bégon-Bonmfon vient de publier dam le
Courrier du iDimanche, d’Æger, et çpii mérite d’arrêter l’attentûm de ces lecteurs
Qui, chez mus aussi, auraient des velléités
de ^substituer l’actim» — ayant sa
grande importance, à n’en pas douter ~
« à une croyance définie et approfondie ».
...Ge christianisme est une religion qui
est basée sur la vérité, et non pas sur le
sentin^nt, ni même sur l’action. Rien ne
doit être mis au-dessus die la vérité, ni à
la place de la vérité. C’est elle que nous
avons à lechercher avec piété, à sauvegarder avec persévérance, à entourer de toute
la lumière possible. Le Christ ne nous a
pas dit : « Je suis la charité, ou là piété,
ou 1 activité», mais bien : «Je suis la vérité». Et ce que les Réformateurs ont apporté au monde, ce n’est pas une nouvelle
méthode pour faire le bien, ni même, malgré la forte empreinte que leur puissante
main à donnée aux mœurs de leur temps,
une discipline; c’est une vérité oubliée, effa»cée, à savoir que le pécheur est justifié par
la foi en Jésus-Christ. Et sur ce fondement,
qui n’est autre que celui dont Saint-Paul
proclamait, dans sa première épître aux
Corinthiens, que nul autre fondement ne
peut être p>osé, ils ont bâti tout le reste :
morale, discipline, éducation, et tout cet
organisme si cohérent et si complet qui
s’appelle l’église, ce système à la fois si vivant, si simple et si fort, conçu et réalisé
par le génie d’un Calvin, que nous appelons le régime presbytérien synodal.
H: «
On a souvent pai'lé de « dogmes morts ».
Il n y a pas, dans l’Evangile, de dogme
mort. Il n’y en a pas non plus dans la dogmatique protestante. La divinité du Christ,
sa mort rédemptrice, sa résurrection glorieuse, ne sont pas des dogmes morts : ils
sont, au contraire, remplis de force et de
vie, puisque dfôi générations de croyants y
ont trouvé une source de sainte activité,
le principe inspirateur de leurs vies magnifiques, le foyer rayonnant où s’alimentait une foi qui fut souvent héroïque.
Seulement, ces vérités vivantes, on peut
les tuer, les stériliser en les vidant de leur
esprit. On peut les accepter sâns les pénétrer, sans se nourrir de la substance de vie
qu’eUes renferment. C’est ce qu’on fait lorsqu on leur attribue une vertu intrinsèque
et qu on se fait un jpérite religieux de les
professèr. On les porte comme une insigne
et elles n ont pas plus de valeur dès lors que
les croix et les médaille que (es bigots suspendent à leur cou. On s’imagine qu’ils
vous confèrent par eux-mêmes, en vous valant le titre d orthodoxe, le salut e1^ la
grâce.
Ce sont alors des dogmes morts, qui justifient toutes les préventions et toutes les
méfiances, voire même les déclamations un
peu faciles dont ils sont, quelquefois assez
étourdunent, les objets. Mais ils ne sont
morts que pour ceux qui les ont tués. On
a trop souvent oublié, dans ces attaqfues
•i
«
inconsidérées, qu’il y a, dans tout article
dé foi, dans tout dogme chrétien, ce que
j’appellerai son âme, Tâme de la doctrine,
le , principe vivant, éternel, qui, lui, est
auæi fécond, aussi riche, aussi*généreux
que son expression pure et simple «fet vidg
et impuissante. La phrase : « Christ esi
mort pour nos offenses et ressuscité pour
notre justification », peut être proférée indéfiniment devant un homme, être répétéf
par lui avec une parfaite docilité pendant
des années, sans n’avoif jamais fait vibrer
une des cordes sensibles de son âme. Mais
voici qu’un jour, jour béni et mémorable
entre tous, sous l’empire d’une émotion,
d’une épreuve, d’une expérience, d’un appel peut-être plus vigoureux et. plus dh
rect que ceux qu’il avait jamais entendus,
la réalité prodigieuse et divine exprimée
par cette phrase lui apparaît et c’est comme s’il entendait pour la première fois ; et
il l’entend, en effet, pour la première fois :
le dogme mort jusqu’à ce jour se réveille
et prend vie et devient 'la vérité, la vérité
vivante qui donne la vie.
Et c’est un monde qui se révèle, car,
dans ce domaine, tout se tient, et la lumière apparue sur un point se propage rapidement à 1 ensemble. D’autres vérités
laissées dans l’ombre en sortent d’ellesmêmes ; tel fait, telle parole, tel récit, autrefois terne et sans signification, s’anime
et se colore, et, de proche en proche, Ja^
vie, 1 âme retrouvée, pénètre la doctrine ^
tout entière.
Et je dis que la doctrine chrétienne vivante est assez riche pour subvenir à tout,
pour tout inspirer : culte, éducation, instruction, diaconats divers, organisation, administration, initiatives en tous geni'es,
service social, œuvres de jeunesse ; pour
le chrétien, il n y a d’autre source authentique d’action que sa religion. Tout ce qui
n’en dérive pas n’est qu’une contrefaçon
et un leurre. *
^ H: ^
f
Aussi, j estiiïie que Ton ne peut que redouter pour l’avenir du protestantisme...
la tendance de plus en plus générale de
substituer l’action comme principe fondamental à une croyance définie et approfondie. Croire ce qu’on veut, pourvu qu’on
s agite... Travailler en surface, étendre le
plus possible son action, en varier les formes et le programme, atteindre les catégories d’humanité les plus diverses, même
sans savoir au juste ce qu’on aura à leur
offrir une fois qu’on les aura groupées, le
plat qu’on servira à tant d’invité, telle
fât la faute qu’on est en train de commettre. Aussi est-il à craindre que l’effervescence obtenue par une activité tout extérieure et qui sent un peu la réclame ne
s’achève dans la déception de tant d’âmes
conviées auxquelles on h’aura pu donner ce
qu’on leur avait promis.
UNIONS CHRÉTIENNES DU PIÉMONT.
Pignerol. L’Union de Pignerol est provisoirement sans local, en attendant de...
meilleurs jours ! Cepëndant les membres se
réunissent habituellement après la sortie
du culte dominical. C’est ainsi que l’Union
a décidé de participer en masse au Cmvegno de Saint-Jean.
Le dirnanche unioniste a été célébré par
un beau culte du pasteur L. Marauda, qui
prêcha sur « l’activité au service du
Maître ».
— Saint-Second. Cette A. C. ID. G. est
très active ; elle a organisé deux représentations récréatives, l’une à Pignerol et
l’autre à Saint-Second même. Toutes deux
ont eu un bon succès et un nombreux public, particulièrement la deuxième, qui a
vu toute une équipe venue de Prarustin.,
l. m.
Nous tenms à signaler au public unioniste la participation de l’Union de SaintSecond à la réunion de La Tour — à l’occasion du passage de M. Fries; elle est
accourue en masse et a donné ainsi une
preuve de solidanté uniomste. r. b.
CHRONIQUE VAÜOOISE.
ANGROGNE. Le jour des Rameaux a été
célébré, au Pra du Tour, par la distribution de la Sainte-Cène, pendant que l’évangéliste M. H. Coïsson a présidé le culte à
Saint-Laurent.
Dans 1 après-midi, nous avons eu l’examen de 28 catéchumènes, qui tous ont été
admis dans l’église le vendredi saint. Dieu
veuille que les. paroles du Pasteur, dictées
par l’amour d’un père envers ses enfants,
aient un écho durable dans ces jeunes
cœurs, ainsi que dans celui de tous les
assistants !
Le jour de iPâques notre vieux temple
aurait pu se croire revenu à ses beaux
jours d’autrefois, car l’assemblée présentait aux regards un coup d’œil qu’on aimerait voir bien plus souvent, si ce n’èst toujours. Le temple était bondé et on ne voyait
- du côté des femmes - que très peu de
chapeaux et par contre une rangée de coiffes blanches démontrant qne le costume
vaudois n’est pas encore entièrement oublié. Une nombreuse assemblée à participé
à la Sainte-Cène. Il est fort regrettable
que, à cause de Yinfluenza qui sévit toujours, la Chorale n’ait pu exécuter un
chœur d’cccasion qu’elle avait préparé.
A. d. M.
BOBI. Samedi 10 courant, à 20 h. 1|2
précises aura lieu. Dieu voulant, une soirée récréative, organisée par les deux
Unions locales de Jeunes Filles et de Jeunes Gens. Le local étant petit, ceux qui
dœirent y assister feront bien de prendre
leurs précautions à l’avance. .. J. 'P.
LA TOUR. Le vendredi saint, culte particulièrement solennel pour la réception
des 50 ca,téchumènes qu’on admettait comme nouveaux membres de l’église. Sermon
de circonstance des plus impressifs, des
plus touchants, qui a dû aller droit au
cœur et à la conscience des jeunes recrues.
Le jour de Pâques a vu le temple neuf
littéralement bondé d’auditeurs, comme ou
l’a rarement vu même à l’ouverture du
Synode. Des centaines de fidèles se sont approché de la Table Sainte ce qui, avec les
communiants des Coppiers de dimanche
dernier, ne nous donne pas moins de 400
personnes prenant part à la Sainte-Cène,
dans la Paroisse de La Tour. Les deux cérémonies - du vendredi saint et de Pâques
- ont été rehaussées par l’excellente exécution de deux beaux chœur« de circonstance,
sous la direction de M.me Balma. La collecte de Pâques, dévolue à l’évangélisation,
a atteint la jolie somme de L. 565.
— Dans cette dernière huitaine nous
avons accompagné au champ du repos les
dépouilles mortelles de nos frères : (Bastian-Brunerol Daniel, âgé de 74 ans, infirme depuis quelques mois — Taglierò
Henri, que Dieu a rappelé de ce monde
après une couriie maladie — Armand-Hugon Jean, de la Vigna, qui est entré dans
son repos à sa 81.me année. Ancien du
quartier des Rousseings durant près de 30
ans, il a rendu de Ixms services à sa Paroisse, au sein de laquelle ü laisse un
grand vide.
Nous voulons redire aux familles en deuil
notre vive sympathie et nous invoquons
encore sur elles les consolations divines.
PRAMOL. L assemblée des électeurs a
été convoquée le dimanche 14 mars pour
l’élection d’un nouvel ancien pour le quartier des Beux, à la suite de la démission
de M. Henri Travers, qui a transféré son
domicile à Saint-Germain. A été élu à l’unanimité moins une voix M. Frédéric Long,
des Ribet, et son installation a eu lieu le
28 du même mois. Nous lui souhaitons de
pouvoir travailler longtemps et de faire
beaucoup de bien pour son quartier et pour
l'église entière.
— Le jour du vendredi saint eijt lieu la
réception de 12 catéchumènes (9 garçons
et 3 filles) qui ont promis solennellement
un à un de servir Dieu. Nous demandons
à Dieu de leur donner la force de tenir '
fidèlement Jeura promesses.
Le dimanche de Pâques le temple était
bondé, et M. Chauvie nous donna un excellent sermon de circonstance. Beaucoup
de personnes ont aussi ijarticipé à la SteCène. En sortant du temple on se disait : |
« S’il en était ainsi tous les dimanches ! ».
Mais hélas, combien de bancs qui restent |
vides les autres dimanches ! Combien de
personnes n’y a-t-il pas qui ne savent ttouver la route du temple qu'à Noël et Pâ
ques ! Or 1 âme a besoin, d’être nourrie
tout aussi bien que le corps ; que deviendrait le corps s’il n’était nourri qu’à Noël
et à Pâques ? D. Grill.
"HRARUSTIN Le dimanche des Rameaux j
a été une bonne journée pour notre Paraisse : elle recevait dans son sein 12 jeunes filles et 12 garçons qui avaient achevé^
leur instruction religieuse. Le même jour,
les mères de famille et les jeunes filles unionistes leur souhaitaient une cordiale bienvenue dans l’église, dans une réunion spéciale de l’après-midi, où. l’on entendit une^
courte allocution du Pasteur, des récitations et des chants expressément préparés
pour l’occasion.
Le soir du jeudi saint une belle assemblée a pris part, dans le temple de SaintBarthélemy, au cuite liturgique habituel,
avec célébration de la Sainte-Cène.
A Pâques, comme de coutume, le temple
a regorgé d’auditeurs, dont un bon nombre, panni lesquels les catéchumènes reçus
huit jours auparavant, s’approchèrent de
la Table Sainte. — Dans ces trois cultes
solennels, la Chorale locale a exécuté des
chœurs de, circonstance, sous la vaillante
direction de M. Vicino.
— Actes liturgiques du trimestre janvier-mars 1926. Baptêmes : Forneron Dina,
d’Emmanuel (St-Barthélemy) ; Gardiol Ermanno, de César (Saret supérieur).
Ensevelissements : Vertu Mélanie de feu
Eugène, veuve de Eynard Louis, 84 ans
(Samt-Earthélemy), le 18 janvier; Gardiol
Louise de feu Jean, femme de Cardon Jacques, 58 ans (Combalesina), le 18 février;
Gönnet Matthieu, mari de Gardiol Césarine,
86 ans (Pralarossa), le 25 mars ; Chanforan Marie de Jean, 'femme de Malan '
Etienne, syndic, 41 ans (Cardons), le 26 f
mars ; Costalrel Pierre de feu Pierre, 82 'î
ans (Collette), le 29 mars : deux enJ'ants
morts-nés (Paget et Bouchard). A. J.
ROOHEPLATE. La grippe a visité .presque toutes les familles d.e cette commune.
Bénigne dans la plupart des cas, elle a cependant fait trois victimes : deux personnes dépassant l’age que Moïse dit être le iji
privilège des plus vigoureux et une mère-'
de famille de 41 ans : Marie Chanforan,
des Cardons, épouse de Etienne Malan, syndic de la commune. Tout le monde l’aimait,
à cause de son sérieux et de sa bonté. A
ses obsèques, un public très nombreux
remplit le temple des Rostans, où le Pasteur fit le service funèbre. Nous exprimons
encore ici notre vive sym[xitliie chrétienne
au mari, aux deux flLles, au. père et aux
soeurs de la regrettée défunte. A. J.
RORA’. La célébration de Pàxjues a eu
un cachet particulièrement solennel cette
année, vu qu’elle coïncidait ix)ur nous avec
le -80.m.e annivereaire de l'ouverture de
notre temple. Les travaux de réparation
et surtout les innovations fort nécessaires
qui ont été exécutées .sous la direction
technique de M. Jean Morel (La Rounc),
ont donné des résultat^ admirables, et>
exercent sur les fidèles une vraie attraction, que nous souhaitons durable.
Les frais ont été tîinsidérables (plus de'
10 mille lires), mais nous avons lieu de
nous réjouir et d’esi>érer ; la Paroisse de
Rorà a dépassé a elle seule 6.0(X) lires en*“'
contributions ; nos frères Rorengs de
France ont répondu généreusement à l’ap-.#"
pd du Consistoire et ceux d’Amérique nef
tarderont certainement i>as à suivre leur,
exemple.
L’assemblée de dimanche, très nombreuse
3
recueillie, a été particulièrement sensivble et reconnaissante aux deux messages
qui lui sont parvenus pour l’occasion de
a: f iM. iBarfch. Léger, modérateur, et Louis Ma^rauda, chef de »District.
— Comme la tradition l’exige, une charmante petite fête de bienvenue a été offerte
- dimanche dernier - à nos catéchumènes
par les membrCiS de nos Unions. Nos bra
*”ves... Cadettes en ont organisé le programme, et leurs rwitations pleines de brio et
de gaieté ont été vivement appréciées par
le nombreux public. N’oublions pas de remercier enfin nos bonnes mamans pour les
agréables et... douces surprises dont nous
nous sommes bien régalés. Un spectateur.
SAINT-GERMAIN. Beau dimanche, le
jour des Rameaux, et examen de 31 catéchumènes. Imposante assemblée le vendredi
saint, et confirmation des jeunes gens admis ; l’après-midi, clôture des réunions bien
fréquentées des mères de famille. Service
solennel, à Pâques ; temple bondé d auditeurs attentifs, exécution d’un beau chœur
sous la direction de M. l’instituteur Jahier,
qui laisse en tous une excellente impression ; nombreux communiants à la Table
du Seigneur.
• * — Mariages : Bouchard Jeân de Jean
. Jacques avec Reynaud Hélène ; Bert Oscar
de Pierre avec Rochon Pauline.
— Décès ; Pastore Giacinto, originaire
du 'Pra du Tour, établi ensuite à Rocheplate, homme très actif et intelligent, décédé à l’Asile à l’âge de 82 ans ; Avondet
■ Phîlipjoe, du Provençal, conseiller communal d’Envers Portes, âgé de 74 ans ; Ban’dina Maunna, de Guastalla, appartenant à
l’Eglisie Baptiste de la Spezia, à l’âge de
•84 ans.
—^'Nous recevons de M. le pasteur'P/erre
Mo-imet, de VdMese, les sommes suivantes :
Pour la Paroisse d’Angrogne, L. 300 —
Pour l’Asile de Bordighera, 200 — Pour
TAsüe des Vieillards, 500.
Nous remercions vivement ce généreux
Vaudois qui n’oublie pas ses Vallées, et
nous lui souhaitons de nombreux imitateurs.
C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Au milieu d’une semaine
très pluvieuse, le soleil a bien voulu briller
le jour du vendredi saint pour la réception
de 28 jeunes filles, toutes en coiffe vaudoise, et de 16 jeunes gens. Une très nombreuse asistance était présente à ce culte
rendu plus émouvant par le grand nombre
de catéchumènes admis dans l’église.
Le dimanche de Pâques le temple était
I littéralement bondé, tellement que plu
sieurs personnes ne purent trouver de
^ place. La prédication de M. Tron, riche de
pensées et de faits, était très appropriée
au jour de la Résurrection. Un beau service de Sainte-Cène, tout particulièrement
nombreux, environ 200 communiants, cou, ronna ce culte solennel.
i La collecte, faite à l’issue du service, en
‘ faveur de la Caisse d’Eméritation, produi' sit la somme de 210 .lires.
— Le lundi de Pâques eut lieu Tenseve-'
lissement de Paid Goss, âgé de 40 ans, décédé après une longue maladie. Une nombreuse délégation de la Société «Arti e
Mestieri » prit part -aux funéraiBes.
Nos sincères condoléances à la famille en
deuil. Y.
A VENDRE: Maison sur la colline de
Saint-Jean, avec huit pièces. S’adresser
au prof. S. Tron - Via S. Pietro, 4 Pineroio.
DA »VENDERE, Casa mabiliata, con
giardino e acqua potabile, sulla strada di
■ Angrogna (ai Raggiò). Rivolgersi ivi a
^ 'Cisoia Tcodói’o.
CERCASI CAMERIERA distinta, perietto francese, capace cucito, disposta
Servizio tavola. 180 mensili. —G. Marchetti - Via Garibaldi, 24 - Carrara.
t: ■ ‘
VARIÉTÉ.
Le IV"‘° centenaire dn chocolat.
Le traité de combourgeoisie conclu entre
Berne, Fribourg et 'Genève est, paraît-il,
contemporain de la première, apparition en
Europe du chocolat. De la graine du cacaoyer certaines religieuses mexicaines savaient tirer un parti merveilleux ; elles la
délayaient avec du sucre dans un suc laiteux tiré du maïs tendre ; pour en corser
la saVeur, elles y mêlaient des aromates :
musc, vanille, ambre, caneUe, avec clous de
girofle, fleur d’orejevala. Et, ü y a quatre
siècles, Espagnols importèrent le chocolat dans le vieux monde. Cette friandise
apparut en Europe sous Louis XIII. Au
17.me siècle on épilogue longuement sur
ses vertus nutritives et physiologiques. Des
controverses religieuses ardentes et passionnées s’élèvent, car les uns prétendent
que le chocolat ne rompt pas le jeûne, tandis que d’autres affirment le contraire. Si
Louis XIV le dédaigne, il joue un grand
rôle dans l’existence de la reine et plus
tard dans celle de Madame de Sévigné, de
Voltaire — qui en consommait jusqu’à
douze tasses par jour et y mêlait du café
— de Napoléon III qui, à Solferino, pendant tout un jour n’eut, pour apaiser sa
faim, qu* les tablettes de chocolat trouvées dans ses fontes, et en général de
toute la gent militaire.
(Journal de fienève).
Presse Protestante.
]La mort du regretté pasteur, M. Hirsch,
aurait pu menacer fexistence même de
L’'Fglise Libre, qu’il dirigeait et rédigeait
supérieurement, presque en entier, depuis
tant d’années, et c’eût été fort regrettable.
Mais notre excellent confrère vient heureusetnent de trouver un nouveau directeur
en la personne du pasteur A. Westphall,
directeur de la Maison des Missions de Paris, qui l’avait dirigé déjà une première
fois, tôt après la mort de son fondateur
Léon Pilaite. Il vaut la peine de reproduire
quelques lignes de son programme inséré
dans le numéro- du 26 mars et justifiant
ampleynent la continuation d’un organe
protestant ayant un cachet tout particulier et qui se propose « d’aider l’Eglise dans
toutes ses libérations ».
« Dans quel esprit nous mettons-nous à
l’œuvre,?
11 y a trop de défaitistes dans notre protestantisme, trop de gens qui répètent que
tout va mal, et qui s’en vont geignant sous
le ciel gris de leurs soucis et de leur
lassitude.
Non, tout ne va pas mal. H y a dans
notre ciel chargé d’orage de splendides
échappées, d’où Iqs rayons d’En-Haut descendent. Il suffit, pour les voir, de lever
les yeux.
Laissant aux autres journaux les débats
ecclésiastiques et les controverses de la
théologie, nous voulons concentrer notre
effort, sur les intérêts et les combats du
Royaume de Dieu ; grouper au-dessus dès
barrières tous les chrétiens de bonne volonté et les encourager à une action commune dont chaque groupement particulier
aura,le bénéfice, rechercher partout où la
grâce de IDieu est à l’œuvre, les faits propres à nourrir la piété, à éclairer la foi, à'
releèer le courage, à stimuler l’élan des témoins de Jésus-Christ. Nous voulons nous
tenir aux réalités spirituelles, les montrer,
être pour tous des pourvoyeurs de bonnes
nouvelles.
L’éveil des âmes s’accomplit aujourd’hui,
.et merveilleusement, sur toute la terre.
Pour obtenir notre réveil déjà commencé,
il suffit d’y croire et de nous mettre à y
travailler en nous libérant de toutes les
routines.
L’'Bglise catholique croit à la puissance
du protestantisme ; elle la redoute et la
combat. Beaucoup de protestants ont cessé
de croire à la vertu de la Réforme, et se
laissent vivre à peu près à la façon des re
traités qui ne songent qu’à manger agréaWement leur petite rente.
Il faut secouer cette torpeur.
Ce n’est pas une rente que nos pères
nous ont léguée, c’est un glaive : le glaive
de la Parole de Dieu ».
NOUVELLES POLITIQUES.
Au cours de sa dernière session le Grand
Conseil Fasciste s’est occupé de -plusieurs .
questions importantes au sujet de l’activité du parti ; entre autres il a traité de
la réforme du Sénat en approuvant un
ordre du jour de M. Mussolini selon lequel
le nombre des sénateurs continuera à être
illimité comme panr le passé ; les sénateurs
seront divisés en deux classes : ceux élus
à vie qui seront nommés par le Roi, et les
« temporels », désignés par Içs corporations ouvrières et industrielles, dont le
mandat durera 9 ans.
Le successeur de Farmacci au secrétariat
du parti, sur la proposition du premier ministre., a été élu en la personne de Vhon.
Augusto Turati. Il est bon de constater,
à ce propos, comme quoi le nouveau secrétaire généra] du fascisme a déclaré que
«si le problème de l’intransigeance à
l’adresse des autres groupes et des hommes appartenant aux autres partis ne peut
encoite être considéré comme surpassé, néanmoins il n’est plus prééminent ».
h’hon. Mussolini va faire, cette semaine,
une visite à notre colonie du nord Afrique.
Le Chef du Gouvernement, d’après les informations de la presse fasciste, traversera
la Méditerranée sur le dreadnou¡ght Cavour
^orté par 15 autres navires de guerre. Le
Tevere annonce .que ce voyage est «une
introduction à l’histoire coloniale ita.Uen.ne
et l’affirmation d’une volonté impériale
dont il faut tenir compte ».
Le l.er courant a eu lieu l’inauguration
de la première ligne aérienne commerciale
italienne : la ligne Turin-Pavie-VeniseTrieste pour le transport des voyageurs,
des marchandises et de la poste au moyen
de puissants hydroplanes qui feront le trajet en 4 heures environ, trois fois par
semaine.
La question des loyers, qui depuis quelque temps préoccupe la nation entière, va
être résolue par le Gouvernement qui
prendra des mesures énergiques contre les
propriétaires qui auraient des prétentions
excessives à l’égard de leurs locataires. En
outre on assure que le Gouvernement aurait l’intention d’intensifier la construction
des maisons populaires en pourvoyant aussi
aux besoins des classes moyennes qui,
jusqu’ici, n’avaient encore joui d’aucun
avantage.
— France. Après trois jours de discussion, dont 24 heures consécutives à la séance de jeudi, la Chambre a approuvé les
nouveaux projets financiers de M. Péret,
ministre des finances, par 236 voix contre
159 et 148 abstentions. Mais la bataille politique va reprendre bientôt, car les socialistes, qui n’ont pas pris part aux discussions en matière financière, veulent s’emparer du pouvoir et imposer M. iHerriot
comme pi-ésident du Conseil.
— Grèce. Dimanche dernier ont eu lieu,
dans tout le territoire de la République
Hellénique, les élections présidentielles.
iD’après les nouvelles données par les journaux, le président du Conseil, Pángalos,
aurait obtenu*îe 90 OjO des voix en s’assurant ainsi la présidence de la République.
— Une crise ministérielle est survenue *
en Jougodavie.' Le président du Conseil,
Pasic, a présenté au Roi la démission du
Cabinet, provoquée par un ultimatum de
Radie, qui demandait la continuation des
travaux parlementaires, et par l’intransigeance des radicaux croates qui n’ont pas
voulu l’accepter. La crise menace d’être
fort longue et laborieuse.
— Indes Anglaises. Des troubles fort
graves ont éclaté à Calcutta, en causant la
mort de quelques dizaines de personnes.
L’origine de ces troubles doit être recher
chée dans le fanatisme indigène car la rivalité religieuse entre mahométans et hindous s’est accentuée depuis quelque temps.
Les troupes se sont activement employées
à faire cesser les désordres et le calme est
enfin revenu après les sanglantes luttes
et les incendies de quelques n :C®quées et
de temples hindous. lïÂusieurs centaines de
personnes ont été blessées durant les désordres et à la suite des charges de l’infanterie. Des désordres analogues et poiu*
les mêmes causes ont eu lieu aussi dans
d’autre» grands centres de l’Inde. t.
Attentat à M. Mussolini.
A l’heure de mettre sous presse, nous
apprenons que le Président du Cemseü a
été, dans la journée de mercredi, l’objet
d’un attentat qui, fort heureusement, n’eut
pas des conséquences bien graves. Au moment où M. Mussolini sortait du Congrès
de chirurgie, ayant lieu ces jowrs-d à Rome, une vieille femme qui semble ne pas
encore avoir été identifiée, lui tira, à bout
portant, un coup de révdver. Le projectile
transperça les aües du nez du Président
en lui produisant une blessure qui sera^
facilement cicatrisée. La coupable a été
aussitôt arrêtée.
La nouvelle, répandue dans toute l’Italie
avec la rapidité de l’éduir, a naturellement
provoqué l’indignation de tout un peuple
et des manifestations unanimes de joie
pour le grave danger auquel le Chef d/u
Gouvernement a miracideusement échappé.
ion PEIU SItlETi IIIIIEI IIITimilU E eoiesheu.
3^ ListaMarzo 1926.
Riporto 2“ Lista L. 1.967,65 — Roma : Sig.na
J. Johnsien 15 - R. Gaspaiotto 15 - V. OMarroni 15 - N. K. 9,25 - Adunanza Inglese 965
- Cav. D. Willard 124,20 - Bar. E. 'Bistram,
«. Ricordando 100 - Interessi Fondo Bistrara
5,20 I Sig.na Galli 10 - Chiesa Scozzese 200 -.
HoR Trinity Cluir-ich 504 — Corato : Chiesa
Valdese 14,50 — Felonica IPo : Chiesa Valdesse .
8 — Basilea : Chiesa Metodista Episcopale 50
— S. Nicandro Garganico : CMesa dei Fratelli
5 — Bordighera > R. W. Smith Esq. 50 - ¡Mrs.
Crichton lOQ - (Mrs. Suveli' 25 - Sig. A, ÌBillour
25 - Col. & Mrs. Swayne 120 - Adunanza Inglese 837,40 - Chiesa Scozzese 276,55 - Mrs.
Churchill 50 - Dott. Bogle 50 — S. Remo: StJohn’s Church 202,.50 - EngUsh Meeting 2.160
- Lad,y Ogle 604 - Miss Oo.ser SO t Rev. E. Dudley Lanipen 50 - Mr.s. liichai-dsoii 241,60 —•
Ginevra : C. Fantoni 15 — Novara : C. Carrozzi 20 —• Firenze : Collettato da Mrs. Southwell 1.265 - Adunanza Inglese 662,60 - Chiesa
Scozzese 528 - Holy Trinity Church ‘i(1925) 60
- (1926) 200 - Adunanza Italiana 130 - ,Mr.
Henderson 600 — Viareggio: Aùnnanza Inglese 380 — ^vorno : Adunanza Inglese 100
— Torre PeUice 1: Collettato da G. Daims 241,10
— Genova : Adunanza Inglese 315 - Chiesa
Battista 94,85 — 'Milano : Adunanza Italiana
130 — Fioridia : V. Adorno 10 — Altamnra :
Prof. R. Laudato 5 - Chie.sa Battista 25 - Sig.
BattUore 10 — Napoli : D. Sale.rno 10 — Casalmaggiore: N. Seigia(-qmi 10 — Latiano\:
G. Settemliiini 10 — Arezzo: Chiesa dei Fratelli 171 — Anghiari : Due Sorelle 17 — Altre,
piccole somme 22,25 — Totale 3=» Lista
L. 1.3.881,65.
NB. I doni e le collette sono ricevuti con gratitudine dal dati. Enrico Pons - Foro Italico,
25 - Roma.
DICTONS VAUDOIS.
Les baromètres de nos Vallées.
Quant la trouno dû caire dâ Rôdas (1) Grande pleuo, gran rajas.
Quant la nebblo traverse la Roccio (2) Ou qu’la pldu ou qu’la s'approedo.
Quant Boude (3) a soim ciaptél - Malaura (3) soun mantel - E la Giournivëtta (3) soua barëtta - La fai pâ boun
and për vioulëtta.
Quant lâ nebbla van a Angreugna - La
van për füeugna.
Bara d’Vandalin - S’ia pieuou pâ la sera,
la pieuou la matin.
Qui a pâ vît l'ënfèrn - Qu’a Vanne a Fënêtrëllo trei mê d’üvèrn.
Quant lî Loungin (4) eidalandën - L’c
ouro dë sëmënâ l’eurgie.
Quant la nebblo traverso lou Grâ (5) Ou qu’la pldu ou qu’la plôu pâ.
Quant Vandalin a lou dapèl - Ou qu’la
fai brüt ou qu'la fai bel.
(1) montagne entre Mas.scl et Maneille.
(2) roclier au-dessus des Fontaines.
(3) noms de trois cimes de montagnes dans
la Vallée du Pélis.
(1) coteau de Rodoret.
(5) entre les Fontaines et Salse.
Jean Ceitsen* directeur-responsable
Terre Pellfce - Imprimerie Alpine
4
«P'
yi:,::
11^
lir
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia,
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
'MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Sig. Roberto Jahier,, candidato teol.
FRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
EICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
EODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coissoc, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume. "
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de VUle Pastore : Eugenio Revel, ivL
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Eoglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Cliiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. tMoggla.
COURMAVEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommanì, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore ì: E. Meynier, ivi.
fiume - Chiesa: Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCGA - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa c Via Bacchio, 4 • Pastore ;
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa store ; Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: •Piazzetta Tagllavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
OoluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36- - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
Billour, AsUo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.,
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
■Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - CMesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci. ’
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Sig. Gu- ’
stavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio,, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VllTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. l^robia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma i26) - Professori : Cf. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaiid, 31. — Commissione delle pubblica::ioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
commissione ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pcmaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Ibriuo, Via Berthollet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeresia - Direttore : Pastore F. A. BUlour
S. Giovanni!
CASA DELLE -DIACONESSE - Sede e Direzione^ Luserna S. Giovanili (Torino) Krefltore : Pastore A, Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna
Forano, Grotte. Pachino, Palermo, Riesi!
Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia,
Abonnements payés et Dons.
Durand iHenri, Nice, L. 18 - Avondet
Paola, Colonia Barron, Argentina, 5.
1926 : Jourdan J. J., Torre Pellice (2) Cardon Luigi, Id. (2) - Jung Maria, Id.
(2) - Grill Filippo, Id. (7) - Peyronei-Davit, Id. (4) - Frache Albert, Id. (2) - Giampiccoü Lisa, Angrogna (2) - PeyroLAlbar
rin lEîmilia, Pinerolo (8) - Charbonnier David, Torre Pellice (2) - Tamietti Lina, Id.
(2) - (Pbns Barth., Id. (2) - Jaha Maria,
Id. (2) - Geymonat Oscar,, Id. (7) - Collet
Alma, Inverso Pinasca (2) - Travers Jean,
Torre Pellice (2) - Rivoir Davide, Id. (2)
- Frache Rosine, Id. (2) - Rostan Giov., Id.
(2) - [Bonjour Guido, Id. (2) - Tron Jules,
Id. (2) - Gardiol Francesco, Id. (2) - Armand-Hugon Jean, Id. (4) - Pasquet Alessandro, Id. (7) - Rostan, fratelh, Pi-aR Grill Joséphine, Id. (2) - Comba Gustavo,
Tunis - Buffa Marie, Angrogna (2) - Fa
migha Fenouil, Torino (2) -Chauvie Barth.,
Torre Pellice (2) - ,Dott. Quattrini, Id. (2)
- Jouve Daniel, Id. (2) - Jouve Adolphe,
Id. (2) - Monnet Pietro, Valdese, et 1925
- Peyrot Elvira, Chicago - Mûris Ernest,
Id. (11,.50) - Peyronel Théophile, Riclaretto
(2) - Malanot Madeleine, Id. (2) - Peyronel-Pascal Aline, Id. (2).
BUONI FRUTTIFERI SERICI 91
con deposito di titoli aerici o seterie)
al Portatore o Nominativi - Trasmissibili
a 6 meal, fl anno, 3 anni, 5 anni
TagU fissi da 1.000, 2 000. 4.000, 10.000
11 migliore e pià sienro impiego di capitale
Gratis, a richiesta, chiarimenti e prospetti
BANCA COMMERCIALE
DELLA SETERIA ITALIANA
MILANO (4) - Via DurinI, 1
li PUBBLICITÀ A PAGAMENTO »
Avvisi Commerciali : L. 0,30 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. f la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
2 ^ M
I
RAGGI X
Care elettriche - Sole artificiale - Bagni a vapore
Cura della tubercolosi polmonare
col pneumotorace artificiale, controllato con i Raggi X
Cura operatoria radicale per ERNIE, VENE VARICOSE, ecc.
i>ou. A. pal.xri:iiiì:ri
EX-ASSISTINTE DEGLI OSPEDALI DI ROMA
dalle 11 alle 12 alla Casa dei Portici, Torre Pellice
dalle 14,30 alle 15,30 a Villa Fiorita, Clinica Privata.
Riceve
= {
Le chiamate vanno lasciate allo Sludio nella Casa dei Portici (Piazza Municipale, 3), dove c’è sempre persona incaricata di riceverle.
V
NOLEGGIO
AUTOMOBILI
FIAT
àiitl
Lnsema S. Giovanni - Albergo Italia
SERVIZI SPECIALI
per MATRIMONI
e BATTESIMI
Scegliere bene la stoffa
A coloro che vogliono comprare seguendo questo principio, spediremo
subito il nostro RICCO CAMPIONARIO
STOFFE DA UOMO E PER SIGNORA.
Noi vendiamo direttamente ed a prezzi molto inferiori.
I RICCO CAMPIOIARIO GRATIS |
= domandatelo con biglietto da visita alia s
I Società “LA TESSILE,,-MiLAMO, Via LamiKO 14 1
^ (Indicare questo giornale) =
^iiiiimiiiiiiiii!iiiiiiiiiii!iniiiiiiiiiiiiiiiii!ii™
N/OUBTE la_salute ?
-V
TONICO
RICOSTITUENTE DEI SANGUE
NOCERA-UMBR®
» (Sorgente Angelica) |
Acqua MineraledaTamqla
Pabblicia BERTOLONI - Mila
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Chinirgia
Sietiatlsta pei le malattie della Bona e dei
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Telefono N® 139
im
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavonr, 9 ~ Casa Lavagne.
f
(aOWHDli
^caüAPNEimjç
puRdflsnvA
ITi
ubera!
fi
’O
tPIRITD]
I
m\
Rl<&
(àniDiateitcolQre
A, Sutter - Genova