1
Üompte-ooupant avec !a ■ Posle
PHIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie L. 3
Toub les paya de l'Uaion I
de paste............» 6
.\mdnque du Sud . , , . » 9j
On s’abonne; !
Au bureau d'Administralion ; i
Chez MM. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert (Pignorol)
,et à rimprimerie Alpina à i
TtuTo Pelli ce. j
!/abonnemeat part du 1. Janvier I
et se paie d'avance.
14 Juillet 1892
Année XVIII
Numëroa séparés demandés avant
le tirage, 10' centimes chacun.
Annonces: 20 centimes parligus
peur une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 foie et au dessus
^'adresser pour la Kédacllpn à M.
le Past. H. Moüte, Torrs Pefijee
et pour l’AdniInlstrallon à M
Elisée Costabel, TorrePettice.
Tout changement d'adresse eel
payé 0,w centimes.
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant cllaque Jeudi
Voua jïie serez léJîiolns. ict. J, S Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne, Matth, VI^ 10
9ii 4> Ml Ml a l r e :
Extraits d’une lettre de M. CoiJlard —
Correspondance — La réunion du 15
Août — L[ne Adèle servante — Chronique YauJoise,—Nouvelles Religieuses
— Revue Politique.
[(traits infle tte de M. Coillard
Sefula, 30 Janvier 1892,
Ils ont été de plomb ces trois mois,
ils ont; passé lourdement, lentement.
Je croyais que ce janvier ne finirait
jamais. Les jours, avec leurs occupations, passe encoiejmais les luiils!..
Depuis le départ de ma chèj’e
femme; mes épreuves et mes chagrins n'ont fait que s’accumuler.
C’est la lie de la coupe amère de
l’alHictiotii Je me regimberais si je
ne la recevais de.s mains mêmes de
mon Père. Tout a-été coritre moi,
les hommes, les circon.staçme‘.s, l’amitié, la raison, oui, tout, i* excepté
la foi », A distanciv il nef vous est
pas possible'de réaliser tout ce qu'ont
d’épinenxi les détails de ma vie actuelle. I! se peut aussi ii|ue pour moi,
dans mon isolement et sans distraction aucune,: ;ils>;prennent des pro
portions démesurées. Mes ennuis: les
uns; datent de.loin, d’autres viennent
de sources d’où je ne les aurais jamais attendus. La crise dure longtemps; l’avenir est sombre, toujoürs
sombre et menaçant. Mais: elle;, au
moins, elle qui a tant souffert au
soir de sa vie, elle est am port, elle
est en sûreté, elle est en paix, et
dans la gloire, elle jouit déjà du repos éternel des saints. Oui, tout est ‘
bien. J’adore et je bénis. Qu’importent la violence de la tempête et l’agitation des flots; avec Jésus comme
pilote, j’ai confiance et je neicrains
rien.
Laissez-moi aujourd’hui vous ouvrir un chapitre tout nouveau de nos
difficultés. Gè ne sera pas. inutile
malgré? le caractère un pou terre à
terre et un peu ¡personnel qu’elles
peuvent avoir à vos yeux.
Vous savez ce que les BarolSis appellent le cœur jaune. C’est cette
incurable maladie dont le. contact
nous a fait grandement-souffrir. .Te
savais bien qu’ils convoitent tout,depuis les souliers que vous avez aux
pieds jusqu’au chapeau qui vous couvre la tête; qu’ils peuvent, sans le
moindre remords, couper la gorge à
un homme pour s’emparer de sa
cliévre, qu’ilsi-sont passés maîtres
dans l’art de la ruse et de la dissi
.Si
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mulation. Mais j'avais encore à apprendre.
Depuis qu’il avait vu le mien, Léwanika désirait ardemment posséder
aussi un wagon. Je lui en procurai
un au prix de tracas infinis et de
pelles personnelles. Tout autre aurait cru me devoir une obole de reconnaissance. Pas lui. Il fut pris de
la jaunisse du cœur et,' pour donner
un conducteur à ce wagon qu’il
n’aurait pas possédé sans moi, il enleva tout bonnement Kamburu de
mon service, C’était, après le départ
de Franz pour Mangwato, me jouer
un bien vilain tour. 11 savait que je
n’avais personne qui sût manier le
fouet, que je me trouvais dans un
extrême embarras, et paralysé du
coup dans mes travaux. N’importe,
il possédait enfin un wagon, il avait
jeté les yeux sur Kamburu pour en
faire son conducteur, il le lui fallait
coûte que coûte, et il l’eut. Ce n’était pas le premier de nos serviteurs
qu’il nous eût pris; il en a plusieurs
autres qui, à diirérenls titres,se sont
dégrossis et développés à mon service.
Peu de jours après le départ de
ma chère femme, Lilia, lui aussi,
eut le cœur jaune. Par des moyens
astucieux, dont je ne l’aurais pas
cru capable, il enlevait de ma maison, pour son service personnel, un
charmant garçon que nous avons eu
plus de deux ans., 11 le savait actif,
obéjssant, appliqué, extrêmement
désireux de s’instruire. Il savait aussi
que j’avais pour lui une grande affection et que, lièiasi je fondais déjà
sur lui des espérances pour le développement de l’œuvre. Mais Litia
est te fils de Léwanika; n’imporle
le reste, ses caprices et ses ^roits
priment tout.
Aujourd'hui, c’est encore le tour
de Léwanika d’avoir le cœur jaune.
Et c’est mon Andréase qu’il m’enlève. Depuis longtemps il connaît la
valeur de ce garçon. Et comme il a
le monopole absolu de tout ce qu’il
y a de bon dans la contrée, il ne
pouvait pas se résigner à le voir au
.service du moruti (missionnaire)
plutôt qu’au sien. Il mit donc Séajika et ses acolytes à sa piste. Car
i! n’üui'ait jamais eu le courage de
faire acte d’autorité pour me l’arracher ouvertement, ce que je lui eusse
plus facilement pardonné. Andréase
ne me cachait rien ; pendant longtemps il résista à toutes les tentations et à toutes les intrigues ; mais
Léwanika et ses agents ne se tinrent
pas pour battus. Séduit ou intimidé,
Andréase subit peu à peu le prestige du roi; l’arnitié de Litia et les
flatteries firent le reste. Pauvre garçon ! Nous ne pouvions pas nous expliquer pourquoi il avait perdu son
entrain, ni pourquoi sa réseive était
devenue une gêne. Lui aussi fait
son apprentissage dans fart de la
dissimulation. Certains petits incidents nous donnaient bien quelquefois de l’inquiétude, et il nous était
bien arrivé de sentir occasionnellement la force d’un courant souterrain. Mais c'est ailleurs et bien loin
que nous en cherchions l’explication
et la causé. Du reste nos rapports
avec le roi s’étaient tellement améliorés, notre confiance en Andréase
était si grande, que je ne me doutais pas du coup qui m’était clandestinement préparé. Tout le monde
autour de moi le savait, paraît-il, et
à voix basse on s’étortnait de la fourberie et du sans-cœur du roi; mais
on se gardait bién de m’en souffler
rapt.
Huit jours plus lard, pendant qu’il
me comblait d’égards à Léaluyi où
j’étais allé passer quelques jours, il
envoyait à Andréase, toujours secrètement, car rien ne se fait en plein
jour ici, l’ordre de se tenir prêt, et
le surlendemain de mon retour à
Séfula, un canot venait le chercher.
Ce coup de foudre nous bouleversa
tous. Andréase tout honteux, déclarait lui-même n'iîvoir aucune raison
pour me quitter, li ne faisait pas
même valoir le seul prétexte dont,
à la rigueur, il eût pu se servir;
3
J"'-',!:
- 227
mon refus péremptoire, mais motivé,
de lui donner la chambre de Lilia.
Non. Mais quitter, il le fallait néanmoins. Et tout ce que nous pûmes
dire vint se briser contre ce rocher.
Le lendemain matin ses paquets
étaient faits, et avant midi il était
réellement et définitivement parti !
Pour comprendre ma tristesse, il
faudrait savoir ce qu’Andréase a été,
pendant sept années, dans ma maison, pour ma femme et pour moi.
On me reproche d’avoir fait trop de
cas de lui. Le reproche serait juste
s’il ne s’était pas montré digne do
toute notre alfection et de toute notre confiance. Bien qu’il soit aujourd’hui dans les liens, c’est encore mon
fila en la foi que mon amour et mes
prières poursuivront dans ses égarements jusqu’à ce qu’il revienne dans
le chemin de la vérité. Pour moi,
personnellement, je le sais, il est
bon d’avoir eu épreuves sur épreuves, d’être sevré de tout appui et de
tout secours humain, autrement mon
Père ne l’aurait pas permis. Mais je
ne le cache pas, il y a dans cette histoire d’Andréase un aspect qui me
donne de l’inquiétude. Quel sera le
type de nos chrétiens dans un pays
où une autocratie aveuglé et tyrannique absorbe tout, et où l’esclavage
physique et moral tue toute individualité?.., Sera-ce celui du Thessalonicien? C’est difficile à croire. Mais
je ne désespère pas. L’Evangile de
Christ et la puissance du Saint-Esprit ont déjà, dans tous les temps,
fait d’aussi grands miracles et opéré
d'aussi grandes transformations clans
le monde.
Pardonnez-moi tous ces détails sur
une alïàire qui, au premier abord,
peut paraître toute personnelle et
toute de sentiment. Un moment de
réflexion vous la montrera sous son
vrai jour et vous en révélera toute
la portée. Et alors vous ne regretterez pas un récit qui vous permet
de toucher du doigt de.s difficultés
bien réelles, d'une nature peu com
mune, et avec lesquelles, je l’avoue,
je n’avais jamais compté.
(Journal des Missions)!
CORRESPONDANCE
Le 12 Juillet 1892.
Honoré M-r le Birecteurdu « Témoin. »
Les quelques mois publiés sur votre estimable journal à propos des
conférences de District ont été jugés, par M. A. Muston, dignes d’une
longue réponse.
Ne voulant pas abuser du 7’émom
pour une question qui ne regarde
et n’intéresse pas directement la majorité de ses lecteurs, je me réserve
de répondre ailleurs à tous les arguments de M. Muston. Persuadé
que vous voudrez faire bon accueil
aux lignes qui suivent, je vous en
remercie d’avance.
J’ai déjà eu, d’autres fois, l’occasion'd’admirer l’éloquence et la logique serrée avec lesquelles M.
Muston sait défendre une cause; je
dois dire cependant que, dans le cas
actuel, il ne m’a pas convaincu, parce que l’éloquence et la logique ne
sont pas suffisantes à faire disparaître certains faits, contre lesquels elles se brisent au contraire.
Il sera bon de mettre avant tout
les choses à leur place; s’il est permis de conaparer Lin à un petit ^famin, capable de dire des bêtises, ce
n’est pas équitable de lui attribuer
ce qu’il n’a ni dit ni pensé. Or comme je n’ai pas parlé du tout de suppression des conférences, mais de
suspension pour cette année, M. Muston à tout bonnement enfoncé une
porte ouverte.
Ce garçonnet qui, voyant son père
persévérer à faire des dépenses inutiles et onéreuses à toute la famille,
et cela pour une montre qui continuera à ne pas indiquer l’heure, serait peut-être moins insensé qu’on
ne veut le croire, s’il proposait de
renoncer aux rouages inutiles, et
A. 1.
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voire même,de tirer parti ^de la caisse
de monile, pour venir au secours
de la famille eu soulïVance. Lin,
beaucoup plus modeste cependant,
se bornait simplement à dire: «Papa,
ne serait-il ipüs prudent, d'attendre
pour voir si l’année prochaine nous
serons plus à l’aise, avant de faire
des frais dont l’utilité est loin d’être
justifiée?»
En relisant avec attention ce que
j’ai écrit-dans le N° 20 du 7’émoî'n,
on se persuadera que ce-qu’on a
pris pour une proposition n’était
qu’un simple « suggerimento ». Je
suis donc moins l'adical que ce qu’on
a voulu me faire, mais je suis aussi
beaucoup moins conservateur ¡que
M.;Muston. J’ai déjà pu me persuader que tout est sujet à une eerlaine
évolution à laquelle il n’est pas toujours sage d’opposer un article de
réglement.
Lorsque j’ai écrit ces quelques lignes au Témoin, je venais de lire
ce que m’écrivait un des vétérans
de notre District: « Se risparmiamo
quella somma, s?arà tanto di meno
elle il Gomitato dovrà sottrarre ai
suoi, operai. Il deficit è' forte; o licenziare alcuni operai, o diminuire
la paga a tutti ».
) Enoiprésence d’un tei dilemme
j’aurais volé-sans scrupule .pour la
suspension, sans croire du tout faire
un acte de défi et de révolte.
■ u,-Lin. (*)
-La'réunion du 15 Août
On- ’ demahde de divers côtés où
sei tiendra cette année la réunion du
15 Août.
Le bureau de la Gonférence du
(*) Nous avions reçu de « Lin» une longue communication oû il répondait point por point et d’une
ninniëre nesez serrée- hux arguments de M. Muston.
Lui ayant fait remarquer qu’une discussion sur les
conférences du District ee continuerait d'une- manière
beaucoup plus profitable dans le BoUettino, organe
de la miaa-ion^ Lin a Jaien voulu se ranger à noire
avis et 80 contenter de noua envoyer les'lignes ni. dessus, qui closent, pour ce qui regarde le Témoin,
" la discussion tiur ce sujet.
Val Pélis propose-iqu’elle ait lieu
aux' Sonaillettes, sous les châlaigners de M.; Albarin de-/.Russie,
c’est-à-dire sur les confins de S.tJean et d’Angrogrie. En désignant
cette localité qui est facilement accessible aux babilanls du Val Pélis,
nous avons pensé : aussi à tendre la
main à nos frères et à nos sœurs
de Praruslin, de Rocheplale, de Pramol, de S. Germain et de Pi'gnerol.
Les personnes , qiii se proposent
de prendre la parole dans celle réunion vaudbise sont priées de s’adresser en temps utile au soussigné
en indiquant le sujet qu’elles désirent traiter.
E. Bonnet, pasteur.
l^Iiie fidèle servante
Sans avoir jamais eüloccasion de
sortir de sa modeste sphère d’aclivilé, et' sans' être des nôtres par une
profession publique dé sa foj.'Rpsa
Lavàgno do Fînàlmarina n’en a
pas moins rendu à une grande quantité d’enfanls dé notre église des
services tels, que, pêü de vaudoises
les ont rendus. Au.s,si les larmes viendront aux yeux de 'plusieurs quand
cette modeste feuille leur apportera
la nouvelle du départ de ¿elle qui
les a servis et soignés avec tant d’affection. '
Voilà plus de 16 ans, que Rosa
Lavagno donne ses soinsintelligenls,
dévoués et àfl’ectueux anx nombreux
enfants qui vont chèreher â Fjnalmarina le bien que procurent les
bains de mer. Ils n’étaient que 3
quand M. J Pi<Meille les confia pourla première fois'à la bonne Rosamt
ils 'dépassent actuellement i la 30®
chaque été. i
«J’ai tantvdemandé à Dieu-de'me
«iconservorî jusqu’à; votre ^arrivée »,
disait-elle li’nulreéjour â la personne
qui dirige le F groupe de baigneurs.
Elle a eu la joie, .et c’en était une
précieuse pour ellci,! d’entendre les
5
enfants lui répéter encore une fois
sui’ison lit de'mòri*: ses 'deux cantiques de prédilection : O beati nei
deli i redenti del Siçinore el Ho tm
buon Padre che m’mvita dn ciel.
Elle a voulu les‘chanter lelle^ aussi
avec les enfants ot de toutes les forces qui lui restaient.! Elle répéta
aussi lai prière du Seigneur et envoya d'atîeelueux messages à la fami 11 e Me 111 e q u’el ! e ai mai 11 la n t.
' Elle Voülut'parler encore d'fes enfants vandois f|ui ont été sa dernière
préoccupation, mais ses parolè.s' ne
furent plus bien comprises et ' elle
tie put qu’entendre encore un dernier verset'- de là Parole ' de Dieu
ayant d'expirèr,"'
Une voisine disait le jour de l’enterrement: «Tutto Finalmarina pian
ge Rosin ».
Voilà qui (Vaut une oraison funèbre !
E. Bonnkt, pasteur.
CHKOl^JIQBE VAIDOISE
I.A Tour. Examens au Collège.
— Ont été admis dans la 1™ année
8' élèves sur 40 qui s’étaient présentés.
Dans les examens de promotion
de en 2® année, 9 ont réussi, 5
ont un exarn. à refaire, 2 en ont
deux, 5 en ont plusieurs.
Dans les examens de promotion
de 2® en 3® année, 9 orit réiissij 4 a
Un exam., 2 ont deux exam. à‘refaire'
Dans les examena de promotion
de 3® ett 4® année, 5 ont réussi, 4
a .un exam., 2'orit deux exarn. àvefaire. i, :
I Dans les examen.s de p|'omotion '
det 4® en 5®-année, 4 ont)réussi, 3
ont un exam ■, 4, a deux ex., 4 a trois
ex. à refaire.
DanSiles examens'de bcertce gymnasiale aucun des 7 élèves qui ;se
sonti présentés (le 8®-avUit =eur un accident) n’a pu obtenir une’' promotion complète et cela surtout à cause
d’un problème d’arithmétique qu’aucun n’a su résoudre. 2 ont ce seul
exam., 2 ont deux ex , 3 ont trois
ex. à refaire.
Au lycée 5 étudiants de 6® ont été
promus,: le 6® a quatre ex, à refaire,
l/étudiant' de 7®mnnée a réussi.,(Celui de 8® année a un ex. à refaire.
Celui de 9® année a réussi.
' En résumé sur 57 élèves, 35 ‘e’èstà^dire* les iien''dnt obtenu tme
promotion ccmplète.'C’est une'proportion très' Satisfaisante, à- ce“qile
me disait' nn ‘ professeur' qui a -enseigné dans un- coltége 'dü ©ouvernement.' Il paraît'que' dans lès 'établissements de l'Etat* la proportion
est à peu 'près la''suivante: un'tiers
'sont reçu.S‘ au premier examen,c un
tiers doivent répéter un ou plusieurs
examens, un 'tiers' répètent ratifiée.
Nous aüi'ions tout naturellement
désiré un résultat plus encourageant
pour l’examen de licêrice gÿm'nasîalel
Mais on nous'avait prévenu* que la
majeure pUrlie de ceUe'‘'classe'était
' faible et quant' aux bons éléments
qu’elle contenait, Mis n’avaient; probablement pas ' de facilité , Spéciale
pour l’arithmétique. ' TeriHide 'exa
mfin mié c'clîii-là !'(Mil l'on'l'IhVnOrfiŸid
men que cellii-là !'Ou ron'éomprefid
le problème et alors c’est un point
excellent, ou on ne le çomin'ond'pas
et alors c’est un point minime Mais
que'nos chers jeûnes gens iie se‘'décoiiragënt pasl Si la satisfàbtion’‘'du
soldat qui enlève la redoute dü pre mier coup e.st grande, il en est une
plus profonde peut être, c’est celle
,-du soldat qui ne l’emporte qu’au
deuxième assaut' et aujpr ix de beaucoup dp labeur, - mais .qui en reste
le maître, ¡G’esl ceîqui: arrivera) nous
n’en don ions pas^ à la plupart de nos
chers licenziandi.
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- Vr'ííí
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Nouvelles Religieuses
Le 23 juin a eu üeu la fête annuelle (les asiles John Bost à Laforce.
Elle était pi ésiclée par M. Timothée
Bost, frère du fondateur des asiles,
négociant de fer à Glasgow. L’acte
le plus important a été
tion du Nouveau Béthesda.
La Société des Missions de Bâle
célébrait le 29 Juin sa 76“*® fête annuelle. A cette occasion, ses nombreux amis ont été réjouis de constater ses progrès constants. Le lapport du directeur, M üehler, signale
le fait que l'année écoulée a été ime
de celles où l’ accroissement des
membres des Eglises a été le plus
considérable depuis l’origine de la
Mission, '.
Eh i891,1,,253 païens ont été baptisés, dont à peu près la moitié à
la Cété d'Or. Aux Indes, le chitTre
des baptêmes de païens s’est élevé
de 177 en 4890, à 351 en 1891. Les
Eglises comptent aujourd’hui 25,662
membres, dont 10,365 aux Indes,
10,347 à la Côte d’Or, 3,534 en Chine
et 416 au Cameroun. Les dépenses
de 1,249,548 fr. en 1891 ont malheureusement un pj6u dépassé les
recettes qui ont été de 1,¿33,996 fr.
Le 30 Juin avait lieu à la cathédrale de Bâle, la consécration de 9
jeunes missionnaires qui vont partir
pour l’Inde, la Côte d'Or et la Côte
dos Esclaves. <
l'Eglise Libre).
Lè Christian antionce la fondation
à Londres d’unè Union chrétienne
de jeunes gens composée exclusivement de jeunes juifs convertis.
Missionnaires anglais en Algérie. —
Le conflit qui a éclaté dans l’OuGanda entre des missionnaires catholiques français et une Compagnie
britannique protestante a eu mal
heureusement son contre-coup en
Algérie. Il y a dans celte colonie
française 36 missionnaires anglais
des deux sexes, dépendant de Sociétés diverses ou travaillant à leurs
propres risques. Le gouverneur généial de l’Algérie, prenant prétexte
d’une gaminerie commise contre un
curé par un petit indigène d’une
école missionnaire, a demandé que
les Sociétés missionnaires anglaises
fussent invitées à s’abstenir désormais de se faire représenter dans la
colonie, et notre coreligionnaire M.
Waddington, ambassadeur de France à Londres, a dû écrire à lord
Salisbury pour exprimer l’espoir que
ces Sociétés prendraient d’elles-mêmfes le parti de rappeler leurs agents
et éviteraient ainsi au Goüvernemeiit la pénible nécessilé de les
éloigner lui-même de son territoire!
Un des directeurs de la Société missionnaire de l’Afrique du Nord s’est
rendu à Alger pour chercher à conjurer le péril, M. le past. Gory écrit
toutefois à l'Eglise libre que, dans
soh sentiment, l’œuvre missionnaire
commencée en Algérie est finie ou
arrêtée pour longtemps.
La nouvelle loi sur le repos dominical e.st entrée définitivement en
vigi^ieur le l.er juillet cour.
Dans toutes les communes, les,
maires sont obligés d’indiquer par
une ordonnance de police le temps
pendant lec^iel l’ouverture des maischs de commerce sera tolérée. Ce
temps né pourra excéder cinq heures, qui devront être choisies autant
(lue possible avant deux heures de
1 après-midi, tout en tenant compte
de l’interruptioii obligatoire des affaires pendant là célébration du principal office religieux.
Ce réglement s’étêndra à toute
espèce de comrr\erce, même au coll’ortage, et, jusque dans une certaine
me,sure, aux auberges et calés, qui
devront être fermés pendant les offices.
7
Quelques industries sont exemptes de ces dispositions; mais pour
ce qui concerne les magasins, des
exceptions n’ont été admises que
pour de rares branches, et dans des
proportions très restreintes. Beaucoup de commerçants qui voient
leur recette du dimanche, une des
plus importantes de la semaine,
compromise par la nouvelle loi, réclament d’autant plus qu’ils avaient
espéré que la mise en vigueur, fixée
d’abord au l.er avril, n’avait été
diiférée que pour leur donner satisfaction. Les employés, par contre se
réjouissent hautement de cette mesure.
Relèvement moral. — On lit dans
Evangile et Liberté:
« Les Réunions de Femmes suisses pour le Relèvement moral ont
eu lieu à Lausanne, du 30 mai au
3 juin. Elles ont été favorisées par
le .souffle printanier et chaud qui
fait éclore les fleurs et mûrir les
fruits. Au moral, ce souffle vivifiant
n’a cessé d’animer toutes les réunions; Il est beau de réaliser l’unité
de l’Esprit, en se sentant unies de
cœur, dans une même pensée, en
vue d'une œuvre commune, avec des
Amies jusqu’alors inconnues.
« Disons aussi que rien n’a été
négligé par les dames de Lausanne
pour la,bonne réussite des réunions.
A l’arrivée, un accueil des plus aimables nous était fait par nos amies
dans le salon de M® D., qui groupait autour d’elle un cercle nombreux auquel elle souhaitait la bienvenue'; Les dîners pris en commun
avaient lieu au Valentin, dans une
grande salle décoiée avec goût. Une
tribune ornée de fleurs dominait la
salle ; de là, par intervalles, un chœur
de dames charmait l’assemltlée. Le
service était fait par des sommelières de premier choix 1 Au dessert,
il fut décidé, d'un commjin accord,
d’envoyer un message à M® Butler
en souvenir de ses amies de notre
pays.
« Les journées débutaient par une
réunion de prières; car, plus la lutte
s’accentue, plus l’on éprouve le besoin de recourir à Celui qui donne
la victoire. Puis simultanément les
divers Comités ont eu leurs séances :
celui des Amies de la jeune fille et
celui des Receveuses du Sou pour
le Relèvement moral. Après quoi
divers rappoits et des discours fort
intéressants des dames de la Fédération et des Amies ont captivé,
pendant trois jours consécutifs, un
nombreux auditoire féminin.
« Ces jours de fête se sont terminés par une charmante soirée à
l’hôtel Beau-Site, où nous avons eu
le plaisir de nous rencontrer encore
avec nos amies et d’échanger ^vec
elles quelques paroles d’éncouràgement. La soirée était chaude et permettait de jouir d’une illumination
sur la terrasse, où nos amies nous
ont encoie adressé des discours, alternant avec des chants. »
{Sem. rel.)
(levile Col ¡tique
■ tir ,.V
Nous apprenons que plusieurs candidats à la députation se disputerimt
les soulîrages dés électeurs du collège de Briquéras. Ce sont si nous
ne nous trompons, MM- J- Peyrot, F, «
Turin, l’av. Ca.musso, le marquis de
Rorà. Il devait aussi y avoir l’imprimeur Pittavino, mais, il aurait désisté.
On nous fapporle que M- Turin
aurait trouvé de l’appui dans certaines circonscriptions de notre collège; mais il est pareillement certain
que M. Peyrot peut compter sur un
grand nombre d’électeurs qui? lui
resteront toujours fidèles. Qu’ y at-il à craindre dés lôrs?. 11 y a à
craindre qu’à cause de la division
des Vainlois, un des autres candi
y.
8
‘ I ^ i ‘^ '' •> ’ '■ !> , , < ^1 .*> , j'I
,‘: '• '■■ ■' ;■''■■ — 232 - ' ' ' '■ ■ '■' ■ ■ ■■
X.-ii?-'' '
5*2?'‘i •'
IR"'
dats ne- soit nommé. Il est même
parvenu juarjua nous que l’un de
ces derniers complaît justement sur
ces'divisions pour triompher.
Ne serail41 pas très désirable que
lorsque le mouvement électoral aui’a
commencé, il y eût dans la Vallée
quelque assemblée électoiale. préliminaire, à la suite de laquelle le
candMat. ^qui semblerait i avoir le
moins d’appui se retirerait,par, patriotisme, de la lice, et la minorité accepterait,: par patriotisme, le candidat de la majorité? l^’essentiel est,
nous le irépétons, que tous les électeurs Vaudois. arrivent!au scrutin en
portant le même nom sur leur bulietiri. '
n n’ést piis besoin d’ajouter que
nous recommandons la même concordé finale aux, Vaüdois des Vallées
de’ Pérouse. et de S. Martin. Les
sympathies peuvent bien -être partagées, mais au dernier moment, il
faut qüè les uns cédëbt, sachent se
vaincre, pòpr vaincre tous ensemble
et pour que des personnes qui nous
sont absolument étrangères, pour ne
rien 1 dire de,'plus, ne nous soient pas
imposées,
Itali« —, La santé de l’bon Elieiia conlâjnpaÈl èiêtre dqs plus chanoelanles, lé portefeuille des Finances
a été confié à l’hon. Grimaldi.
— Lç, ministre. Giolilti a reçu à
Turin,racGueirle;plus cordial.
L’ejfpQsition Cprombiane a été
inaugurée à Gênes, le 40.
, •Une éruption* de,,1’Etna a causé
déjà ,de graves dommages aux bojs
de cfiâtaigner que la lave a envahis!;
r Â. la suite d’abus de douane,
de.s proleslalions de la papi de la
colònie itaiiénne avaient eu lien à
Sàntos ël â S.'PaOlo au Brésil. Tdùt
a été arrangé,en voie di|)lomatique.
Franee!'— L'amilassadeur d’Italie Ressraannla été.reçu en audience
solennelle par le président de la ré-»
publique. ‘.‘Les expressions les plus
courtoises ont été échangéesi
L’anarchiste Ravachol a été exécuté à Montbrison. Non . seulement
il a rejeté tout secours religieux,
mais il n’a ce.ssé de chanter, jusqu’au
bout, des chansons blasphématoires.
— À la suite de l’éboulement
d'une partie du glacier Bionnasay
(Mont Blanc) l’établissement de bain
de S.. Gervais et le village Fayel ont
été (iélruits.
Orande»Bretag;ne — Le résultat des élections connues jusqu’ici
ne semble nullement faire prévoir
un changement de ministère. En Irlande les luttes entre Parnellistes
et Anliparnellisles sont fréquentes.
.illleiiiag'ne i—- Une .guerre, de
presse des plus acerbes a éclaté entre le gouvernement et Bismark.
Elle aura probablement pour résultat
d’amener ce'dernier à prendre au
Pïirlemént la place à laquelle il a
droit, ét alors gare... a chi ioccherà.
SmIss«',:— Une vingtaine de personnes sont; mortes- à la suite de
l’explosion de, la chaudière du ¡vapeur Le Mont Blanc, à Oueby (Léman).
PKTITE GAZETTE
— Le 13j la rente italienne a été quctée
L. 93,30.
l'iMlSO'
Lìi Scuola Femminile (li Bóbbio
PelÌice essendo' vacante, si pi'egàno
le concorrenti a Aiolei" indirizzare le
domande coi relativi docurcenti al
Sindaco prima del 45 Agosto p.'v.
Il Sindaco
S. Reynaudin.
P. M^^an, Gémni
Torre; Pellice — Imprimerie »Alpina