1
M. B. Léger, pasteur
perrero
Quaraiite-denxiém« aiiuée.
22 Mars 1007.
N. 13
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L ECHO DES VALLÉES
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CHAQUIS visrsír>Hisi>i
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
■'Le fondement de l’autorité — Ephémérides vaudoises — Rameaux et larmes
__Pour honorer la mémoire du Dr
Prochet - Chronique — Revue
politique — Feuilleton: la notion de
l’Eglise d’après le Nouveau Testament.
Le fondement de l’autorité
i
On se plaint beaucoup aujourd’hui
chez nous — et ailleurs aussi — du
relâchement de la discipline dans les
familles. On regrette le temps, pas très
éloigné encore, où les parents, le père
surtout, exerçaient une autorité absolue
sur leurs enfants. On ne discutait pas
alors, on obéissait, et la raison de
l’obéissance n’avait pas à être cherchée
ailleurs que dans le commandement ou
la défense que l’on avait reçus de son
père.
Aujourd’hui il n’en est plus ainsi.
Les jeunes gens montrent un esprit
d’indépendance inquiétant, c’est du moins
ce que l’on entend dire de toute part,
et les parents ont de la peine à se
faire obéir. Aussi voit-on le desordre,
rindiscipline, l’anarchie dans beaucoup
de familles ; un état de choses qui rend
toute éducation impossible.
Ces plaintes sont sans doute en
grande partie fondées. Mais pour trouver
le remède, il est vain de regarder au
passé et de regretter ce qui ne peut ni
ne doit revenir.
Le règne de l’autorité absolue qui
qui ne cherche sa justification qu en
elle-même est bien passé, et nous ne
devons pas souhaiter ' qu’il revienne.
Aucune autorité, pas plus celle d’un
père que celle d’un roi, n a sa raison
en elle-même. Elle ne se justifie qu en
tant qu’elle est bienfaisante et s exerce
pour le bien de ceux qui sont censés
lui devoir l’obéissance.
Quel est le fondement de l’autorité
paternelle ? Ce n’est pas le fait de la
paternité comme tel, mais bien plutôt
le besoin que l’enfant a des soins, de
la protection et de la direction des parents, et quieux seuls peuvent lui donner
dans les meilleures conditions possibles.
L’obéissance est une condition pour
que l’enfant puisse recevoir des parents
tout ce qu’ils ont le devoir de lui
donner pour son bien ; pour qu ils
puissent non seulement lui fournir ce
qui est nécessaire pour le développement de sa vie physique, mais former
sa volonté, sa raison, sa conscience,
lui donner, enclin mot, une éducation
qui en fasse un homme libre et indépen4ant : ce but atteint^ l’autorité aura
achève sa tâche.
Ne sera-t-il pas possible d’obtenir
l’obéissance en montrant, non par des
discours mais par les faits, combien
l’autorité des parents est bienfaisante
pour les enfants et comme ils sont plus
heureux en se laissant diriger en toute
confiance par ceux qui sont leurs protecteurs naturels, qu’en essayant de
marcher par eux-mêmes ?
Mais pour que cela arrive, il faut
que les parents sentent profondément
leur responsabilité. S’il est relativement
facile d’exercer un pouvoir qui s’impose
par la force et ne croit avoir de compte
à rendre à personne, il faut par contre
posséder des qualités que tous n’ont
pas, pour établir sur les cœurs et sur
les volontés une autorité toute morale
dont la justification est dans les bienfaits mêmes qui en découlent.
Un seul mot. Quoique nous commandions, et quoi que nous défendions,
il faut que l’enfant sente qu’en le faisant nous obéissons les tout premiers ;
que ce n’est pas notre volonté qui
s’impose à la leur, mais que nous nous
soumettons nous-mêmes à quelque chose
qui est au-dessus et de leur volonté et
de la nôtre, au devoir, à la loi du bien,
à la volonté de Dieu.
Si nous faisons cela toujours, sans
ostentation, mais sans défaillance, nous
ne manquerons pas de conquérir une
autorité qui, pour être établie sur un
autre fondement que celle dont nous
sommes trop portés à regretter la perte,
n’en sera que plus solide et plus réelle.
EFHiMtBtDES ÏIQDOISES
22 et 23 Mai*s
Les deux édits de Saint Giulian.
Le premier essai de persécution tenté
contre nos pères après l’institution du
culte public eut lieu en Mars 1556 à
l’instigation du pape Paul IV qui insista tellement auprès du roi de France
Henry II (alors maître du Piémont)
que ce souverain ordonna à deux commis.saires du parlement de Turin (Saint
Giulian et De Ecclesia) de se rendre
aux Vallées pour en faire rentrer les
habitants dans le giron de l’église
Romaine.
Ils vinrent donc à Luserne et de là
à Angrogne où tous leurs efforts échouèrent devant la ferme résolution des
habitants de ne pas se départir des
enseignements de la Bible.
Les commissaires firent alors publier
une ordonnance datée de Luserne, le
23 Mars 1556 portant défense de recevoir aucun prédicateur non autorisé
par l’archevêque de Turin et ordre à
tous sous les peines les plus sévères
de professer le culte papiste et de
livrèr les ministres hérétiques.
Les Vaudois refusèrent d’obéir et
présentèrent aux commissaires une confession de foi que ceux-ci promirent
d’envoyer en Fratice pour la soumettre
au conseil du roi ; après quoi ils partirent déclarant aux syndics que puisqu’ils refusaient de livrer leurs pasteurs
ils les remettaient entre leurs mains
avec l’obligation de les présenter à
l’autorité quand celle-ci le demanderait.
Un an après les commissaires retounèrent déclarant que le roi avait jugé
les Vaudois hérétiques et exigeait leur
abjuration.
Les Vaudois répondirent qu’ils ne
pouvaient s’y soumettre et demandaient
qu’on fît examiner leur confession de
foi par toutes les Université de la
Chrétienté pour voir si elle n’était pas
confoj'me à la Bible.
Là dessus les commissaires publièrent
de niveau à Luserne une ordonnance
le 2Î^Pfeârs 1557 leur enjoignant de
leur livrer les ministres dans le terme
de 7 jours, et citant à comparaître à
Turin 45 Vaudois d’Angrogne, St-Jean,
Rora, Bobi et Villar.
Ceuxrci naturellement ne comparurent pas ; mais le parlement se limita
à lancer le 28 Juin suivant un mandat
d’amener contre tous les ministres et
maîtres d’école des Vallées dont 13
sont nommés dans Tédit, ce qui fort
heureusement nous renseigne sur les
premiers conducteurs des paroisses des
Vallées.
Nul ne bougea, ni d’un côté ni de
l’autre... Des princes Allemands intercédèrent auprès d’Henry II en faveur
des Vaudois, et pour quelque temps
les Vallées ne furent plus inquiétées.
(voir Gilles, chap. IX et X.
Teofilo Gay.
RAMEAUX... ET LARMES
D’où vient que nos fêtes chrétiennes,
en général, ne produisent pas les
fruits bénis que nous aurions le droit
de leur demander ? L’^une après l’autre,
elles arrivent.... nous donnent un peu
d’émotion, et puis tout passe. C’est une
sainte rosée qui semble devoir fertiliser
le sol desséché, mais que le soleil dissipe bientôt ! C’est un fait douloureux,
mais réel ; car enfin, si les grands événements de la vie .de notre Sauveur
se répétaient vraiment, dans toute leur
réalité et leur grandeur, dans le domaine spirituel, certes notre vie individuelle, et par conséquent la vie de
l’Eglise, serait bientôt de beaucoup plus
pro.spère et féconde. — Où est le défaut de ces fêtes? — Cherchons-le :
quand nous connaîtrons le mal, il nous
sera plus facile de trouver le remède.
* *
4
L’on a dit que ce qui nuit beaucoup
à nos fêtes chrétiennes c’est l’habitude
— et c’est bien vrai : il y a tant de
choses auxquelles nous sommes tellement habitués, que malgré leur haute
.valeur, elles nous laissent insensibles.
Le nom de chrétien lui-même ne trouve
plus toujours un écho dans notre cœur !
Cependant, je reconnais plus de valeur
à une autre raison, que quelqu’un a
exprimée si bien en disant que nous
chrétiens nous voulons gravir la montagne de la^Transfiguration avant d’avoir gravi péniblement la colline du
Calvaire. Oui, c’est bien là ce qui
arrive : la Bonne Nouvelle du Salut
tombe sur nos cœurs, mais y demeure
à la surface ; la semence germe et paraît promettre beaucoup — et notre
joie se manifeste alors au moyen de
fêtes bruyantes, plutôt domestiques
qu’ecclésiastiques, quelque peu épicuriennes, et parfois, hélas (pourquoi ne
pas le reconnaître) mondaines ! Pourquoi cela ? Parce que la tristesse ne
les a pas précédées : la tristesse du repentir ; aussi celle-ci prendra-t-elle sa
revanche, et par la force des choses
elle pénétrera dans ce cœur que nous
lui avions fermé : les joies du monde,
eussent-elles toutes un nom chrétien,
s’en iront bientôt, laissant le regret et
l’amertume, si au lieu d’être enracinées
dans l’Esprit du Christ, elles s’en détachent.
C’est qu’en réalité, ce ne sont pas
de vraies joies. La joie vraie, la seule
qui mérite ce nom, c’est la joie du
chrétien : la joie de celui qui a senti
jadis les angoisses de la mort, qui est
passé par la mort, mais que la foi au
Crucifié a ressuscité à une vie nouvelle:
c’est la joie du salut; or pour goûter
dans toute sa plénitude la joie du
salut, il faut tout d’abord s’être, senti
perdu. Alors seulement nous pouvons
nous écrier, de tout notre cœur : « Mon
âme exalte le Seigneur, et mon esprit
se réjouit en Dieu, mon Sauveur 1 ».
* *
*
C’est au moyen de deux mots que
je désire résumer toute ma pensée :
«Rameaux... et larmes». Quel triomphe,
pour l’humble Prophète de Nazareth,
que ce cortège royal l’accompagnant à
son entrée à Jérusalem ! L’enthousiasme
paraît atteindre le délire : les hosannal
retentissent, et semblent monter jusqu’au ciel ; non, ils restent sur la terre !
Ce n’est pas le Fils de Dieu qui est
ainsi acclamé : ce n’est que le Fils de
David ! Les rameaux jonchent le sol,
pour honorer le nouveau roi d’Israël ;
mais les cœurs ne s’humilient pas pour
recevoir le Roi de l’Univers 1 Auss’,
que fait Jésus ? Il pleure ! Il pleure
sur Jérusalem. « Oh si toi aussi, au
moins en ce jour qui t’est donné, tu
f-
2
--•
connaissais les choses qui appartiennent
à ta paix ! »
Freres et sœurs, que les larmes du
Christ tombent sur nos cœurs ; qu’elles
y produisent la douleur du repentir,
et avec le repentir, la foi. Oh qu’elles
nous accompagnent dans le Gethsémané,
qu’elles nous conduisent au Golgotha
— et, je vous en réponds, nos fêtes
chrétiennes n’en seront que plus belles !
— Bien plus : ces larmes, un jour, nous
conduiront dans Ce séjour de gloire,
où les élus, des palmes à la main, chantent l’hymne de la victoire !
Jean Bertinat.
Pour honorer la mémoire de M. Prochet
Le Comité d’Evangélisation a adressé
aux conducteurs et aux membres des
Eglises vaudoises en Italie et à l’étranger une circulaire dont nous donnons
ici la traduction.
Eome, Mars 1907.
Chers frères.
Au lendemain de la mort de notre
regrette Président Honoraire, nous vous
avons adressé la parole dictée par une
dispensation si inattendue et douloureuse, et il est consolant pour nous de
savoir qu’elle a eu un écho dans beaucoup de cœurs. Un mois s’est écoulé
pendant lequel .de divers côtés sont venues des propositions pour honorer le
cher défunt qui laisse après lui tant de
regrets. Le Comité n’a pas cru devoir
prendre à la hâte aucune initiative,
mais il a pris à cœur la question et
l’a étudiée. Maintenant il croit l’avoir
résolue de la manière la plus apte à
honorer la mémoire du Comm. Matteo
Prochet, D. D., et être en même temps
utile a 1 œuvre qu’il a si fidèlement
servie jusqu’à la fin. »
Il n’est plus avec nous au service
actif sur la terre ; le Seigneur l’a voulu
auprès de lui dans la gloire ; mais l’œuvre qu’il a aimée, pour laquelle il a
vécu et s’èst dévoué, reste ; bien plus,
il l’a laissée comme un héritage sacré
à tous ceux qui avec lui ont palpité,
prié et peiné pour elle.
La grande préoccupation qui au cours
de ses 35 ans de présidence ne l’a
quitté ni jour ni nuit, a été de pourvoir les moyens nécessaires à une si
vaste entreprise. Deux problèmes angoissants s’imposaient à lui : Comment
maintenir ce qui existe déjà, en trouvant mois après mois ce qu’il faut pour
12)
La notion de l’Eglise
d’après le N. Testament
{suite)
5) Les collectes. (II Cor. VIII, IX).
a) Le Seigneur Jésus-Christ était riche ; il s’est fait pauvre et par sa pauvreté ses disciples sont rendus riches.
A leur tour, ils se donnent au Seigneur
eux-mêmes avec tout ce qu’ils ont et
ils considèrent comme une grâce de
Dieu 1 occasion qui , leur est offerte de
faire part de leurs biens à ceux qui
sont dans le besoin. De riches promesses sont faites aux donateurs.
b) Les principes d’après lesquels les
membres des Eglises font le sacrifice
de leurs biens sont les suivants :
Que chacun donne. (I Cor. XVI, ,1-2).
Que chacun donne selon son pouvoir.
Que chacun donne avec la promptitude de l’affection.
Que chacun donne joyeusement.
» a w
faire honneur à tous les engagements
inhérents à l’œuvre ? — Comment étendre davantage l’œuvre, en répondant
aux invitations pressantes de tant de
localités qui désiraient entendre la prédication de l’Evangile ?
Gravement atteint d’une pneumonie
aiguë, et dans une espèce de délire, il
plaidait encore la cause de l’Evangile
en Italie. — Sa voix ne sortira-t-elle
pas des. étroites parpis de sa chanjbré,
et s’éteindra-t-elle avec lui ? Non, quoique mort, il parle encore. C’est un cri
ému et retentissant, à tous les amis'de
l’évangélisation de l’Italie, qui lés invite à ne pas se relâcher dans leur collaboration, à ne pas abandonner les
destinées du règne, de Christ dans ce
grand et beau pays.
Un vif désir que nourrissait notre
regretté Doct. M. Prochet. était celui
de voir fonder une « Ecole de MaîtresEvangélistes », catégorie d’ouvriers si
nécessaire pour nos centres ruraux,
les petites villes et divers centres d’émigrés à l’étranger. Un maître-évangéliste, par son éducation, est plus près
du peuple, a qui il rend service par
l’instruction des enfants, et auquel il
peut parler un langage simple et pratique.
Peu de temps avant d’être frappé
par la maladie qui nous l’a enlevé, le
Comm. Prochet nous disait que malgré
ses 70 ans il se serait fait fort, avec
l’aide de Dieu, de faire encore une
tournée de collectes pour y intéresser
aussi les amis d’outre-monts et d’outremer.
Dieu en a disposé autrement, mais il
peut aussi exaucer le vœu et la prière
de son serviteur, quoique lui-m^e ne
puisse mettre la main à cette e'nt^j^ise.
Ne voulez-vous pas, frères, concourir
a la formation du « Fonds Matteo Pro-'
chet pour Maîtres-Evangélistes » ?
P. S. Nous unissons à la présente
des feuilles de souscriptions numérotées,
qui seront ensuite recueillies en un volume à déposer dans les archives de la
future Ecole. Nous prions MM. les pasteurs et Evangélistes de recueillir les
offrandes parmi les frères et amis de
la ville où ils résident et de les transmettre a la Présidence qui les publiera
au fur et a mesure dans nos journaux.
On pourra faire aux souscripteurs des
facilitations pour payements par àcompte, jusqu’au 31 décembre 1907.
c) Les collectes avaient pour but de
pourvoir a l’entretien des hommes et
des femmes qui consacraient tout leur
temps à l’œuvre du Seigneur. (I Cor.
IX; Phil. IV, 15-19).
Elles avaient aussi pour but de subvenir aux nécessités des saints qui se
trouvaient momentanément dans le besoin. (II Cor. VIII, 13-14).
d) Nous n’avons pas de renseignements bien précis sur la manière dont
se faisaient ces collectes. Il y avait
quelquefois des collecteurs nommés par
les Eglises pour des collectes générales.
Les collectes, le plus souvent, se, faisaient dans les réunions.
L’apôtre recommande aux fidèles de
mettre à part et de rassembler chez
eux, chaque premier jour de la semaine,
ce qu’ils peuvent donner pour les différents besoins de l’œuvre. (I Cor. XVI,
I-2). Dans I Tim. V, 16, Paul fait un
sacre devoir a chaque famille de pourvoir aux besoins de ses membres afin
qu’ils ne .soient pas sans nécessité à la
charge de l’église.
Clî^O]MrQlJl5
La Tout*. Dimanche soir M. le'pasteur Tron a fait une conférence sur
l’empereur d’Allemagne et la réunion
des protestants et des catholiques.
— Un évangéliste anglais, M. Green, a
visité notre paroisse tenant une réunion
mardi soir à l’Ecole normale, et parlant le lendemain aux élèves du Collège et des écoles. Il aurait voulu gagner des adhérents à une société par
lui fondée, dont chaque membre s’engagerait, pour autant qu’ il dépend de
lui, à amener chaque année une âme à
la conversion.
— Le culte de 2 heures, aux Copiers,
présidé par MM. A. Jahier et A. Rivoir,
a été entièrement consacré. Dimanche
dernier, à la commémoration des Docteurs Matthieu Prochet et Paul Geymonat.
-,— Dimanche prochain 24 c., à 7 q2
heures du soir, dans 1’ Ecole Normale,
M. le pasteur Jahier fera, D. V. une
conférence sur le swiet-, Joséphine Butler
et ses rapports avec l’Italie.
— La présidence de la section locale
de la Société d’U. P. annonce que le
Bureau de location de villas et appartements offre comme par le passé ses
services aux intéressés et les prie de
s'adresser à M. L. Jourdan, négociant.
— La séance des membres de la
Cassa Mutua Cooperativa per le Pensioni
n’ayant pu avoir lieu dimanche a été
renvoyée à samedi 23, à 8 heures, dans
la salle de la Société ouvrière. On recommande aux membres d’y venir en
grand nombre.
— M. le député Soulier est au milieu
de nous depuis quelques jours. Cordiale bienvenue.
Angrogne. — Dimanche dernier à
trois heures de l’après-midi dans le
temple du Serre, Monsieur le pasteur
A. Balmas tint une conférence sur les
deux hommes éminents, si profondément
regrettés pour notre église : MM. les
docteurs Prochet et Geymonat. Après
la lecture de Héb. XIII, 7-21 et Tim.
IV, I 8, le conférencier nous parla brillamment et d’une manière succincte de
ces deux personnages si connus et si
chers aux Vallées, en s’arrêtant surtout sur leur vie exemplaire à tous
égards : comme étudiants d’abord, puis
Comme jeunes ministres de l’Evangile
et ensuite, par leurs qualités, par leur
dévouement dans les charges difficiles
auxquelles ils avaient été appelés. —
Les offrandes sont un culte, une oblation faite à Dieu, pour son service.
6) Le baptême. Le baptême étant
pratiqué au sein des Eglises bien avant
la composition des épîtres ce n’éfait
plus le cas de donner des enseignements directs au sujet de cette cérémonie. Les quelques passages où il nous
est parlé, nous pourrions dire incidentellement, du baptême, nous fournissent
sur la signification de ce rite et sur son
importance au point de vue de la vie
des Eglises, tous les renseignements
désirables.
Nous les passons rapidement en revue
en suivant, autant qu’il nous est pos
sible de le connaître, l’ordre chronologique dans lequel ils ont été écrits :
i) I Cor. /, 14-17. Etre baptisé au
nom de quelqu’un c’est s’engager à
appartenir désormais à celui au nom
duquel on a été baptisé. Le baptême
est donc une prise de possession du
baptisé de la part de la personne dont
le nom a été invoqué sur lui.
Paul rend grâce à Dieu en face des
M
Comme de bons soldats, nous a dit i»
conférencier, ils ont combattu héroï
quement pour la propagation de la l«^
mière de l’Evangile et pour la déâ
vrance de l’esclavage du péché. lï
conférence, que nous ne prétende»^
certes pas résumer en ces quelques jfi
gnes a laissé sur l’auditoire la meilleutÿ
des impressions. Chanforan
Bobi. Notre paroisse a eu le 14 Maiï
la visite de M. et Mme Lageard. La
grande Ecole, convenablement aména-'
gée, n’aurait pas pu contenir un seui-'i
auditeur de plus, et c’est au milieu dé1
la plus grande attention que nos mis-J
sionnaires firent passer devant nous
nombre de paysages et de types zam-^
béziens, une vraie leçon de choses q^'^
vaut plus que beaucoup de discours sui'
le sujet. Nous sommes d’autant plusl
reconnaissants envers nos amis quéÎ
nous ne sommes pas traités en enfants!
gâtés en fait de visites de missionnaires
et surtout de lanterne magique. Ils nouj
ont promis une autre visite encore avant
leur retour au Zambeze, et nous tenon^
bon compte de leur promesse. Unè
collecte à laquelle presque tous les 300'
présents furent heureux de prendre
part, couronna cette soirée dont nous
gardons un souvenir aussi agréable que
reconnaissant. ..a
V^illësèclie. Dans le but d’envoyer'i
une petite contribution au Refuge, les'^
deux Unions Chrétiennes de cette pa-roisse ont donné samedi soir (16 cour.)
une soirée de récréation, à laquelle à
assisté un nombreux public. On y en-Î
tendit trois petites Comédies, un mo-^
nologué et deux poésies, le tout aussi
bien choisri que bien débité. Un chœur
d une vingtaine de voix chanta avec
beaucoup de grâce et de précision
quatre morceaux de bonne musique
fort goûtée par l’auditoire.
Qu’il nous soit permis de présenter,|
au nom de tous ceùx qui ont joui déi
cette belle soirée, les plus vifs remerciements a notre jeunesse, et d’une
façon toute spéciale à M. le régent J. Massel, auquel on doit en grande
partie l'heureux résultat de la fête.
Un anditenr.
Pcrrier-Mimeille. lêle de PCmancipation. — Renvoyée pour cause de mala,die du 17 Février au 14 Mars, elle
n’a rien perdu à attendre.
Jeudi dernier, à 9 i\2 h, — drapeaux
au vent, c’est bien le cas de le dire, et
accompagnés de leurs maîtres et maî
partis qui divisaient l’église de Corin
the de ce que, dans la règle, il s’es
abstenu de baptiser, en sorte qu’on n
peut pas 1 accuser d’avoir voulu pa
ce rite rattacher les disciples de Jésu
a sa personne.
La mission que Paul a reçue du Chris
est non pas de baptiser mais d’évan
géliser. L’apôtre n’a pas l’intention d
rabaisser le baptême, ni de rien char
ger à l’ordre du Seigneur (Matthiei
XXVIII, 18-20), mais uniquement d(
mettre chaque chose à sa place. L’é
vangélisation a un but tout spirituel
la production de la foi,T’enfantemen
des âmes ; le baptême rentre dans 1(
domaine inférieur de l’organisation ter
restre de l’Eglise.
Tous les membres de l’église de Co
rinthe avaient, sans doute, reçu le bap
tême mais Paul s’était déchargé de c(
soin sur ses collaborateurs.
2) Rom. VI, 3-4. Le baptême SOU!
une de ses formes, l’immersion, a repré
senté d’une manière sensible l’ensevelissement et la résurrection du baptisé,
■
■n
3
I
¿^\
^-----------------------------
; -n-î''
^S» ' tresses respectifs et de bon nombre de
parents et d’amis — les i66 élèves apÉ%partenant aux deux fractions de la pa-^•'roisse se rencontraient au «Bric Faucïe > pour se rendre ensuite, tambour
;^'battant, au temple de,Maneille où de-Sâ' vait, cette année, se faire la fête.
Après quelques mots d’introduction
.^^par lesquels le pasteur, M. B. Léger,
nous exhorte — sur l’invitation d’Esaïe
à porter nos regards sur le ro>'f ■ cher d’où nous avons ,été taillés » en
^^^vue d’augmenter notre reconnaissance
'’llC pour les bénédictions du. ¡passé, notre
confiance en face de l'avenir que Dieu
‘ nous réserve et notre foi pour soutenir
' vaillamment le bon combat auquel nous
gommes appelés, les chers enfants de
k nos écoles — sous la direction de l’ins.«;,i.tiluteur local M, Rostagno — develop" pent, avec autant d’aplomb que de bonne
grâce, un programme de chants et de
FSr récitations si bien assorti et préparé —
S V.;' grâce à l’énergie et à la persévérance
i/'^ de nos deux régents paroissiaux — que
dèux heures s’écoulent presque sans
que le public s’en aperçoive.
Pendant un petit entr’acte M. Léger,
partant de la date du 14 Mars, rappelle
à nos chers écoliers l’amour, la bravoure et la loyauté avec lesquels le roi
Victor Emmanuel II surtout a puissamment travaillé pour nous donner et
nous conserver ensuite — ainsi que ses
successeurs — une patrie indépendante,
libre et unie.
Une fervente prière de M. le pasteur
Bertalot de Massel termine cette première partie de la fête, après quoi les
enfants attaquent, avec non moins d’entrain et de gaîté, la dernière partie du
programme portant une modeste réfection qui se termine à 13 314.
Un quart d’heure plus tard, 80 convives — parmi lesquels nous rencontrons avec plaisir plusieurs amis venus
de Massel et du Pomaret et, pour la
première fois chez nous, une 15.ne de
dames, dont une âgée de 84 ans — se
réunissent dans trois chambres du presbytère récemment restauré pour y faire
honneur au banquet préparé, lui aussi,
avec beaucoup de soin et d’abnégation
par les anciens de la Baisse, du Faureng et de Traverse, vaillamment aidés
de leurs aimables compagnes. '
Avant la clôture quelques-uns de nos
amis des paroisses voisines - M. le
chev. Coucourde conseiller provincial
et M. le pasteur de Massel — ont bien
voulu s’unir à notre pasteur et au Dr.
Celui qui croit en Jésus-Christ mort et
ressuscité, meurt, est enseveli, et ressuscite avec lui. Comme l’ensevelissement est la constatation définitive de
la réalité de la mort et la rupture du
dernier lien entre l’homme et sa vie
terrestre, de même le baptême du croyant
constate publiquement sa mort au péché et sa rupture radicale avec son
ancienne vie mondaine. Mais comme
la mort précédé l’ensevelissement, la
mort au péché doit précéder le baptême,
signe de cette mort.
3) I her. III. 21. Comme Noé a
été sauvé dans l’arche les croyants sont
sauvés dans le baptême. Au temps de
Noé une arche flottait, sur les, vagues
déchaînées, à travers les eaux du grand
abîme ; de même, aujourd’hui, ceux qui
ont traversé les eaux baptismales entrent avec une bonne conscience dans
la communion de Dieu par Jésus-Christ,
arche du salut^^ où l’on est sauvé.
Ce n’est pas l’eau qui a sauvé Noé
mais l’arche, mais la foi; ce n’est pas
le baptême qui sauve le baptisé, mais
A. Rostan pour rappeler aux nombreux
convives les devoirs présents et futurs
que les délivrances du passé nous imposent t?t faire les vœux les plus ardents pour l’avenir de notre peuple et
de notre Eglise. x.
Commémoratiun du Doct. M. Prochet.
Hier, 17 cour., dans nos deux temples, notre pasteur nous a unis par l’esprit et par le cœur à tous nos frères
en la foi, en commémorant le Doct. M.
Prochet que Dieu a rappelé à Lui le
16 Février écoulé.
Après avoir clairement établi — en
s’appuyant sur I Cor. IX, i6 — le devoir de l’Eglise dans son ensemble et
celui de chaque chrétien en particulier,
touchant l’évlngélisation de notre chère
piatrie, M. Léger montre comment notre Eglise a compris ce devoir dès le
lendemain de son Emancipation et comment elle s’en est acquittée jusqu’ici,
pour s’arrêter surtout aux 35 années
pendant lesquelles cette œuvre a été
confiée à la direction intelligente et
fidèle du regretté Dr. Prochet. Ayant
montré par de nombreuses données statistiques les progrès qu’elle a faits de
1871 à igo6, notre pasteur replace devant chacun des membres de l’assemblée les devoirs actuels que cette œuvre
par excellence de l’Eglise Vaudoise impose
à ceux qui désirent la voir prospérer
pour le salut de notre peuple et à la
gloire du Maître. y.
Hevue l'olitique
ITALIE
La Chambre s’est ajournée au 23 Avril.
Quelques députés de gauche ont insisté
pour abréger ce terme, le fixant au 3
ou au 9 avril, afin d’avoir le temps de
résoudre les graves problèmes qui sont à
l’ordre du jour, mais la majorité ne l’a
pas voulu. Il y a eu un incident très
vif entre le président du Conseil et M.
Pantano qui proposait simplement de
donner pendant six mois les pleins pouvoirs à M. Giolitti qui est à lui seul
tout le Gouvernement. Mais on s’est
séparés bons amis.
Le Roi a nommé ministre de la justice,
à la place du regretté M. Gallo, M.
Victor Emmanuel Orlando député de Païenne, qui a été ministre de l’instruction
publique en 1903, succédant au fameux
Nasi. Cette nomination est généralement
approuvée vu que M. Orlando est aussi
très compétent dans les questions juridiques, qu’il professe le droit depuis 25
ans dans les universités du royaume et
il est auteur de volumes classiques sur
le droit constitutionnel et administratif,
qui sont aussi traduits et appréciés à
l’étranger. On attend de lui une bonne
Jésus, par la foi en lui, manifestée par
l’engagement d’une bonne conscience
au service de Dieu qui l’a ressuscité
des morts pat la résurrection de J. C.
lui-même.
4) Tite 111, 5. Les deux mots baptême et régénération sont étroitement
unis; ils ne sont cependant pas inséparables. Le baptême est un symbole,
une figure ; la régénération est la réalité spirituelle que ce rite représente.
Si l’Esprit qui seul opère la régénération n’a pas fait son œuvre, le baptême d’eâu n’est qu’une vaine et trompeu.se cérémonie (I Cor. XII, 13). Les
Epîtres ne nous fournissent que peu
de renseignements sur les circonstances
extérieures qui acompagnent le baptême, sur sa forme, aspersion, immersion, sur les personnes qui l’administrent et sur les lieux où les candidats
au baptême sont consacrés au Seigneur.
La mention de baptêmes administrés
à des familles entières peut laisser
croire, .sans le. dire explicitement, que
des enfants des convertis ont reçu le
solution du problème de la réforme judiciaire qui avait déjà donné tant de peine
à son prédécesseur.
La Cfiamlire s’est occupée de plusieurs
questions importantes et a voté bon
nombre de lois diverses. Nous rappellerons seulement la loi qui réduit de moitié
le droit sur le pétrole, de 48 à 24 lires
le quintal. Plusieurs députés auraient
voulu une réduction beaucoup plus grande,
qui aurait été un véritable dégrèvement
pour le peuple des contribuables, et en
même temps le budget n’aurait pas souffert à cause de la grande augmentation
dans la consommation. Mais M. Giolitti
n’a pas voulu accepter cet amendement :
il a déclaré qu’il faut s’arrêter pour le
moment à une première diminution pour
ne pas mettre en danger l’équilibre du
budget. Enfin le ministre du trésor, M.
Maiorana, affirme qu’il s’agit là de l’une
des mesures que le gouvernement compte
prendre pour développer son programme
financier et économique, et qu’après le
pétrole on' pourra réaliser d’autres dégrèvements comme celui du sucre.
Une question qui intéresse vivement
notre politique coloniale a été traitée
dernièrement à la Chambre. M. Tittoni
ministre des affaires étrangères, a répondu à une interpellation au sujet de
l’accord anglo-franco-italien relatif à l’Ethiopie, dont le protocole a été signé le
3 décembre 1906. Notre sphère d’influence
en Afrique, a-t-il dit, avait été délimitée
par des protocoles anglo-italiens de 1891
et 1894; mais le traité d’Addis Abeba
du 18 octobre 1896 par lequel l’Italie
reconnaissait la souveraineté et l’indépendance de l’Ethiopie, changeant notre
situation en Afrique, nous obligea de
noua entendre avec l’Angleterre afin
d’eijfcêcher que d’autres puissances n’obtins^nt une prépondérance à notre détriment. L’accord allait être signé lorsque
la convention anglo-française de 1904
vint changer radicalement les rapports
entre les deux puissances : alors l’Angleterre nous proposa de soumettre aussi
à l’approbation de la France notre accord avec elle. Les négoçiations entre
les trois puissances amenèrent à l’accord
dont il est question, par lequel les intérêts de l’Italie ont été sauvegardés
sur les points les plus importants et
nous avons le double avantage que la
France reconnaît nos droits acquis, et
nos droits futurs sont garantis vis à vis
de la France et de l’Angleterre. L’Italie
ne pouvait pas se désintéresser de ces
questions et s’isoler de la France et de
baptême en même temps que leurs parents. Ce qui est certain c’est qu’il n’y
a dans toutes les épîtres aucune trace
de la confirmation du baptême accordé
précédemment à des enfants.
7) La Sainte-Cène. (I Cor. XI, 2034 : X, 15-22).
«J La cène du Seigneur est ainsi
appelée parce que c’est le Seigneur qui
a institué cette cérémonie à l’heure et
à la suite d’un souper ; que c’est luimême qui s’y donne en nourriture et
qui invite les disciples à y prendre part.
b) Plusieurs des abus ici notés provenaient de ce que la cérémonie avait
lieu à la suite d’un souper réel appelé
repas de charité, ou agape, mais au
cours duquel les lois de la tempérance
et de la charité étaient souvent foulées
aux pieds. Le mal le plus grave consistait en ceci : c’est-à-dire que bon
nombre des personnes qui participent
à la Table du Seigneur ne renoncent
pas à la table des démons et à leur
vie selon la chair.
0) La signification de la S. Cène est
l’Angleterre. Enfin le ministre déclare
qu’il assume la responsabilité entière de
la convention éthiopienne vis à vis du
Parlement et du pays. Il est convaincu
qu’elle assure de nouveaux chemins à
l’Italie. Elle sera féconde ou stérile suivant que nous serons actifs ou négligents.
• ETRANGER
Autriche. L’archiduc François Ferdinand héritier présomptif du trône vient
de faire, dans le plus strict incognito un
voyage à Dresde et a Berlin. Il a eu
' deux longues entrevues avec l’empereur
Guillaume et ce fait a beaucoup surpris
les milieux politiques dans lesquels on
avait beaucoup remarqué la froideur qui
règne depuis quelque temps entre les
deux empereurs. Il n’est pas douteux
que le voyage n’ait eu un but politique :
probablement c’est la question toujours
ardente des Balkans qui l’a provoqué.
D’autres croient qu’il s’agit d’armements
et d’organisation militaire.
La Russie nous réserve toujours des
surprises. Le jour que la Douma devait
se réunir nouvellement pour écouter les
déclarations du Gouvernement le plafond
de la salle des assemblées s’est subitetement effondré. Heureusement c’était
le matin et la salle était encore vide.
On a d’abord cru à une explosion à la
suite d’un attentat des réactionnaires.
Un grand nombre de députés sont convaincus que la chute a été préparée.
Mais la chute du plafond est due surtout à la mauvaise qualité des matériaux
employés pour sa construction. On a
dépensé une somme énorme, on parle de 5
ou 6 millions, pour adapter le palais à
sa nouvelle destination, mais les travaux
ne pouvaient être faits plus mal. Les
travaux des réparations se font activement, mais en attendant l’opinion publique est très émue et les députés ont
réclamé du Gouvernement un autre local
en attendant.
Hier enfin le 19 courant la Douma a
commencé ses travaux, ayant trouvé place
dans la salle du Conseil de l’Empire. M.Stolypin président des ministres a eu
une déclaration dans laquelle il présentait un tableau général des projets
de lois proposés par le gouvernement.
Il a fait remarquer que la Russie se
trouve dans une période de transformation, et que toutes les lois doiventavoir en vue ce but de faire de la Russie un Etat constitutionnel, en fixant les
droits de l’Etat et des citoyens. Il termine par un appel à la pacification des
esprits, souhaitant le rétablissement de
l’ordre et de la paix dans le pays. —
La niajorité a voté l’ordre du jour pur
et simple s’abstenant de discuter ces
déclarations. Seulement les représentants
des partis extrêmes ont pris la parole,
les uns blamant, les autres approuvant
les déclarations ministérielles, au milieu
de l’indifférence du reste de l’assemblée.
E. L.
très simple ; c’est le repas de l’alliance
scellée par le sang de Jésus. Ceux qui
n’ont pas reçu le pardon de leurs péchés en vertu du sacrifice de Christ et
qui ne sont pas entrés dans son alliance
par un mariage spirituel avec Jésus,
l’époux de leurs âmes, ne sont pas en
état de participer à ce repas spirituel.
La S. Cène est une communion avec
Christ, la source de la vie nouvelle, et
avec tous ceux qui possèdent la vie de
Christ.
Que tous ceux qui participent à la
Table du Seigneur s’éprouvent euxmêmes et se jugent eux-mêmes afin de
n’être point condamnés avec le monde,
duquel ils font profession de s’être séparés.
Les disciples de J. Christ ne vivent
plus pour eux-mêmes mais pour Celui
qui est mort et ressuscité pour eux.
Ah. payés et non quittancés.
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