1
' Cümplo-cüuranl avec la Poale
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t“KlX D'ABONNEMENTPAB AN
haliti ........ !.. 3
Tous Itìs pi\y8 du rUn'îon
ÜQ pustfl............» 6
Amén(|(ie du Sud . ...» 9
0« s'abonntì;
Au bureau d’Aduiinistralion;
Ghex MM. les pasteurs;
ÙbtìK M, liniüst llobert (Pignenil)
et à l'iuipVimerie Alpina à
Terre Pellic«.
l/abotineiaent part du, d. Janvier
et se pa.ie d'avance.
Année XVII. N. 37.
Numéros séparés demandés avani
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: SM) cenUaies par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes poui’^fois et au dessus
S'adresser pour la llêdaotiou àM.
le Past.H. Melile, Torre Pellice
et pour rAdnilulstration à M
Elisée Costabel, TorrePellice
Tout changement d'adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLEES YAUDOÏSES
Paraissant chaque Je'udi
Vous me seroA léinohis. A et. Î, S Suivant ia vérité avec la charité, Eph. IV, 15, Que Ion règne vienne. Afattli. VI, lû
K i* III 111 SI 1 I* t
Le Synode de. 1S91 — Les Vallée.s et l’Evangélisation — Cuiigresso Pedagogico
Nécrologie.
LE SYNODE DE 1891
La Session Synodale s’ouvre à 2 h.
dans le temple de La Tour par un
culte présidé par M, le Prof, Bosio
qui prend pour texte I Tim. 4, -16.
«Tout homme se consacrant à une
œuvre en désire le succès. C’est sans
doute le désir aussi des candidats
et de tous les ministres réunis dans
ce temple. Il sera donc, convenable
que nous arrêtions notre attention
sur une parole inspirée qui promet
le succès, mais qui en indique en
même temps' les conditions.
Pau), exprime dans ces paroles
une loi du royaume des deux, Jésus
avait dit déjà; Celui qui demeure
en moi porte Ijeaircoup de fruits. Ce
fruit c’est la salnl. Tu sauveras! quel
bienfait plus grand que celuidà pour
les auditeurs de Timothée: « tu les
arracheras à la perdition, tu le.s amèneras à la paix avec Dieu. Mais tu
te sauveras toi-même, avant tout. Une
vocation sainte en effet ne sauve
pas celui qui ne se sanctifie pas lui
même. Paul en était préoccupé:
« Malheur à moi si je n’évangélise —
Je fais ceci pour l'Evangile en vue
d’en, être fait participant — I.e Seigneur me gardera de toute œuvi'e
mauvaise et me sauvera dans son
royaume céle.stè ».
Sa seconde préoccupation est cependant d’en sauver un grand nombre avec lui. Tel est le succès qu’il
dé.sira pour lui et qu’il promet à
Timothée.
Il est vrai que l’homme ne se
sauvera jamais lui-même, et que la
condition esseidielle de son salut est
dans sa communion avec Christ: il
est vrai aussi qu’il n’eu sauvera d’autres qu’en leur présentant Christ;
mais cette promesse demeure pourtant et Dieu veut l’inscrire sur le
seuil de la carrière de tout ministre chrétien. _ ^ .
L’honneur qui en'résulte pour lui
implique toutefois une grande responsabilité. Aussi à sa réalisation
y a-i-il des conditions: En faisant
cela, et ce sont ces conditions que
nous devons considérer attentivement.
1. Prends garde à toi et àTen
seignerhent.
L’enseignement est la principale
des fonctions du ministre chrétien,
il est 1’ ancien qui travaille pour
X'.’
2
'■fï
’■i ■■
- 290
enseignemen t.
la parole el.
Il d&vra se préoccuper de le présenter avec une forme adaptée, de
manière à se faire écouter; il devra
donner à son enseignement de la
variété en adoptant , suivant les
occasions , . tous les genres entre
la simple exhoidation et l’exposé
urdoimé delà doctrine. Mais la foi'me
n’a pas l’importance de la substance
« Garde le bon dépôt par le SaintEsprit; tiens-toi ferme aux saines
paroles de N. S. J. G.» (Ici l’orateui'
énumère les articles principaux de
la confession de foi évangélique). De
nos jours le besoin d’une saine, d’une forte substance évangélique est
plus que jamais senti. Celui qui la
présentera au monde ne manquera
pas d’avoir du succès.
L’enseignement chrétien, cepenidant, est de natureimorale et spiriituelle; aussi ne peuUil être donné
que par des personnes répondant
1 à certaines comlitions:morales et spirituelles. Prends garde à toi. ■ h'o.pôtre nvait.dit déjà ; « Sois un exemple
aux fidèles en paroles^ en conduite,
ren foi,en charité,en pureté». Cela est
îuiécessaire pour le ministre qui n’aurait pas sans cela la capacité; intellectuelle et morale voulue; qui n’aurait pas lîcdiberté, la joie, la symt patliie, l’arnour demandés pour une:
pareille oeuvre. C’est chose connue::
(luand le moral fait défaut aux troupëti, les meilleures armes ne servent
à rien.
Cette condition est nécessaire aussi
■poun ceux qui écoutent. La prédi- cation d’un ministre coupable ou
Lseulernent faible)ne jouirait pas de
crédit-Sa conduite donnerait un déiimenti à son enseignement. Sui'tont
ànnotre époque où l’on nie ce qn’on
ne voit, ce qu’on ne, touche pas, le
besoin d’une pareille démonstration
est vivement senti,
' Reste une 3.®i parole qui est une
confirmation des deux précédentes.
Persévère dans oes choses. Pmi se
'Souvient que Timothée est jeune,
qu’il pourrait commencer bien et
finir mal. Peut-être aussi le succès
tardera-t-il et le jeune ouvrier sera-t-il tenté d’employer de nouvelles
méthodes, étianges, artificielles. —
Peut-être le milieu où il vit serat-il loui'd, empoisonné. Quel besoin
n’a-il pas qu’on lui ciie; Persévéïe
dans ces choses; fortifie-toi dans la
grâce qui est en J. C. Que le Seigneur Jésus soit avec ton esprit!
Les choses que je vous ai dites
ne sont pas nouvelles; mais elles
descendent des lèvres de J. C.; elles
ont été prêchées par les apôtres,
elles sont revêtues de l’autorité de
19 siècle.s d'hi.stoire. Partout où il
y a eu des mouvements spirituels
vous trouvez chez ceux qui en ont
élé les instruments la doctrine de
J, C. et de ses apôtres et une vie
sainte et entièrement consacrée au
Seigneur.
Nous ne pouvons pas,dire jusqu'à
quel point la lenleur de nos progrès
dans les Vallées et dans la mission
sont dus à des infidélités, à eesideux
points de vue; mais il est certain
que nous ne saurions, à l’avenir, négliger rien de ce qu’en ce jour nous
apprend t’Esprit de Dieu. Si nous
faisons cela, Dieu ne manquera pas
à la prorae.sse qu’il nous a faite. »
Après : la prédication, suivie ■ île la
consécration de MM. Ph. Grill..sen.
et jun., l’assemblée se constitue el
pi'ocède à l’élection du bureau. Sont
nommés; le D.’’Geymonat prés., M.
Jean Rihet, v.. pr., MM. J. D. Hugon,
A. Jahier, B-. Gardiol, MM. Fr. Turin
et Corsani, assesseurs. Après une
coui'te allocution du présidenl, la
séance est levée.
Séance du 8 Septembre (matin).
Après le culte, M. Marauda lit le
rapport de. la Commission examinatrice de la gestion de la Table/Pui.s
l’on passe en revue les .paroisses.
A Tartj ColoniaValâense M. Roünoiis
démontre l’importance et pérore la
cause,du nouveau ■collège decColonia Valdense. 11 dit être venu pour
emmener avec dui un professeur de
3
291r.
nOS Vallées, professeur qui devrait
être salarié par laTaljle. Il y a maintenant 400 familles vaudoises établies
sur les bords de rUruguay. Ce professeur. devrait être eu même temps
un aide pour les pasteurs actuels,
et, avec lo .temps^ il pourrait .occuper le troisième poste de pasteur
qui deviendra nécessaire bientôt. Dans
l’intervalle nous pourrons former nos
propres professeurs, li’ Assemblée
s’entretient longuement sur ce sujet; trois députés s’engagent' pour
leurs paroisses à un subside annuel. Plusieurs propositions sont
[H'ésentées; l’on adopte l’ordre du
jour suivant; « Ce Synode ayant
entendu les explications de M.r
Bonnous sur le professeur- pasteur
qu’il demande pour le collège tle
Colonia Valdetise et les déclarations
des administrations et de quelques
députés, recommande coi'dialement
cette quesliou aux églises et il espère que leur réponse concourra à
fendre plus facile aux admiriistration.s le paiement du traitement du
pasteur susdit ». M. Bounous recom.
mande aussi à la sympathie de notre
église les nombreux groupes de colons vaudois qui sont privés de tout
secours religieux, et M, le Modérateur Ut une... lettre dans le. même
sens que la Taille a reçue de leprésentanls (le (|uarante tamilles établies à Belgrano et dans les environs.
M. Prociiet dit qu’il sympathise avec
<;es' frères dispei-sés et que, sans faire
de promesse formelle, si Dieu nous
ouvre les voies, comme nous l’espérons, de.s évangélistes leur seront
envoyés. De pareils besoins n’ont
jatnais été .sans., réponse; mais que
nos frères aient de^ la patience! —
M. Lantaret demande ce qu’on a fait
pour, les Vaudois de Marseille. M.
Micol répond ¡.ju’on les visitera sous
|)eu, et .M. I.antaret réplique (^ue
des visites telles qu’on les a faites
jusqu’ici ne. produisent pas beaucoup
de It'iiits. Cet avis ; est partagé par
MM. C A. Tron et Miool...Ge dernier
croit qu’il faudrait à Marseille un
évangéliste sous les ordres du Comité et qui s’occuperait en général
de la colonie italienne. M. Prochet
pense qu'il n’y a pas be.'ioin urgent
car les pasteurs évangéliques et dévoués ne manquent pas à Marseille
et ce (pu ne manque pas non plus
c’est leur bonne volonté envers les
Vaudois.
Séance de 8 Septembre
(Après-midi).
M. C. A. Trou iu.siste sur la nécessité p(3ur les pasteurs de se foi’rner des collaborateui's qui introduisent au sein de, nos familles le culte
domesti(-[ue. — À l’art. Contributions
M. H. Tron relève uqe observation
de la Commission examinatrice au
sujet d’un fort subside accordé à
Villeséclie pour le nouveau temple.
Ce subside n’a été qu’un complément
nécessaire d’un don spécifié de Madame Maracci, don dont la destination a été confirmée par le Synode,
Ce même Synode a chargé la Table;
de mener à bon terme cette construction, (3t elle n’avait qu’à obéir.
— M. Marauda souhaite que le Sy
node charge la Table de venir au
secours des paroisses dans le besoin.
— A V ¡wl. Mulatiom de Pasteurs,
M. Bonnet traite la question du poste
de second pasteur à Angrogne. et
défend le mode par lequel Tassem-f
Idée d’église l’a résolue, l’année passée, ,en nommant un pasteur auxir
liaire au lieu d’un second pasteur.
Il s’en suit un long débat qui a' pour
terme l’ordre du jour suivant: Le
Synode, à la suite de la discussion
((II’a occasionnée une observation
faite par la Commission examinatrice
relativement à l’irrégularité de la
nomination d’un pasteur au.xiliaire
dans la paroisse d’Angrogne, ayant
entendu les déclarations de M.. le
civev. Paul Méille qui a pourvu généreusement jusqu’ ici aux trois
quarts de l’honoraire du pasteur sus
dit, exprime l’avis que la parois.se
d’Angroghe, pour continuer à jouir
du bénéfice d’un second pasteur, doit
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- 29â
remplir les conditions imposées par
les Réglements Organiques, art. 19
(c’est-à-dire doit procéder à l’élection d’un second pasteur) et passe
à l’ordre du jour.
Après quelques moments de repos
rAssemblée entend la lecture du
rapport de la Commission examina
trice de la gestion du Comité d’E
vangélisation,
faite par M. 1e |)rof.
D. Jahier. — M. C. A. Trou lit le
rapport de la station de Coa/ze.
Suivent quelques observations sur
les églises de S. Retno, de Gênes,
dé Lucques. — Aux art. Pise et Naples le Synode exprime sa reconnaissance au Seigneur pour le rétablissement de MM. Ribet et Rostan
dont la santé avait été gravement
atteinte.
Séance du 9 Septembre (matin).
Après la lecture des verbaux, on
réprend la discussion sur le rapport
de la Comm. examiu. de la gestion
de la Comm. d’Evang. — Le D’’.
Procbet donne des explications, sur
l’activité respective des dil'féi'enls
membres de la Commission. Toutes
les délibérations graves ont été
en commun . et en général prises
'à' r unanimité. On décide pour les
choses secondaires entre le président et le membre de la coramis.sion que cela regarde, par correspondance. Cela se fait en vue de
traiter tous les ouvriers avec la même méthode. Il y a donc responsabilité pour chaque membre de la
commission et il y a en même ternp.s
unité d’action. Faisant allusion au
vœu de la Com. exam, que le président épargne ses forces en diminuant son travail, le D.r Prochet
qit que ce qui use un homme dans
sa position ti’esl p. ex. la correspondance, mais la préoccupation incessante de trouver les moyens nécessaires, à l’œuvre. Il a d’autant plus
besoin de la confiance des évangélistes. — La question impoiiante à
traiter est celle-ci:'comment faire
pour exciter la sympathie de nos
concitoyens. — M. Josué Tron croit
que dans les circonstances actuelles
de personnes et de choses il n’y a
rien à changer. Mais si le président
du Comité demande la confiance de
ses ouvriers, il faut qu’il leur en
démontre. Or eu plusieurs circonstances le président n’a pas manifesté ces sentiments envers les ouvriers. Nous voudrions que le Comité s’approchât davantage des évangélistes. — l^e D.r Prochet ne croit
pa.s qu’il y ait au monde un comité
qui montre plus de confiance aux
évangélistes, en les laissant libres
dans leur action. 11 affirme avoir
une affection réelle pour tous .sans
exception et avoir recberché, même au prix do grands sacrifices, le
bien être de l’ouvrier et de sa famille. —' Le relateur de la Commission, exam. se demande s’il n’y
aurait rien à changer dans le.s' temples et dans l’ordre du culte, rendre
les uns et l’autre plus conformes à
l’esprit italien. Nous avons encore
quelques locaux très malbeureux; et
puis notre culte calviniste est trop
froid pour les italiens. Nous voudrions fortifier l’élément de l’adoration. Cet avis est, partagé par le
D.r Gay. L’italien n’est pas un écossais, Nous avons glissé dans un
excès de spiritualisme. Le.s Chrétiens
des catacombes aimaient à se servir
des symboles. N’est-ce pas étonnant
aussi que nous ayons depuis trente
ans une ég, 'Vaud. en Ilalie, sans li
turgie. 'Il iaudrait tenir nos temples
ouverls tous les jours; les orner de
passages. Il serait nécessaire de soigner le chant sacré. — Suivant M. ■
Buffa'û ne faut pas donner trop d’importance aux désirs de certains philosophes égéliens ( Mariano ) qui
n’ont pas eux-mêmes l'épandu beaucoup de chaleuf autour d’eux, et qui
en, tout cas nous disent ce que nous
devrions faire sans cependant s’unir
à nous. — M. Pibel préfèi'e l’ancienne simplicité 'Vaüdoise pour les
locaux de' culte mais il faudrait sans
aucun doute cultiver le chant. Le
5
293
\fi.r Prochet dit qu’il faut distiriguer
;• entre le culte et les conférences
N’évaiigélisalion. luii aussi est presI qu’eiitiérernent de l'avis du D.r Gay.
¡11 faut nous faire tout à tous et nous
ne donnons pas actuellement aux
Italiens le culte qui leur convient.
Le culte dépend heaucouji trop de la
■ personne du prédicateur et la ju'ei. dicatiou y tient une place ti'op irnI portante. — M, G,/l. Tron ne vou
drait aucune innovation qui pût
i nous conduire au ritualisme et an
!: catholicisme; ce ne sont pas les formes c|ui donnent la vie c’est la loi;
I- dans certaine.s éathédralç.s il y a la
y mort tandisqu’il y a beaucoup de
' vie dans le culte simple par excel1 lence de Moody. — M. d. Muslon
■ ne peut admettre aucune espèce de
i- symbolisme. L’italien glisse facilef ment dans un sentimentalisme suf: perficiel: ce qui lui manque c’est le
ï seutimenl profond de sa respmisaI" hilité morale; ce n’est pas le sym
bolisme qui le produira. Du reste
avec le symbolisme on sait bien où
rf l’on commence, mais on ne sait pas
où l’on s’arrêtera. 1^’es.senliel c’est
, que noms communiquions à nos auû diteurs l’impression que bous avons
cm à l’amour de Dieu et que nous
eu sommes animés. — Le Président
dit avoir lu la l)iographie de M r
Bost le père, qui s'élait fait évangéliste colporteur. Il ne faut pas voir
■' en lui un modèle absolu, mais nous
sommes, si loin de celte méthode
que nous devons en être confus.
Evidemment c’est ainsi qu’il faudrait
s’y prendre. L’évangéliste devrait,
être le compagnon du colporteur.
M. Appia croit que nops devons
avoir toujours plus-d’ordre dans le
culte, plus de solennité dans la célébi'alion de la Satide-Gène, mais
ne [>as attendre de moyens extérieurs
iimri fpnniarnrmniirui nilP If» Siltnt. Ks
une transformation que le Saint Esprit seul peut produire.
Séance 9 Septembre (Après-midi).
Après un eiitrelieii l’elatil à l’é
vaiigélisalioii itinérante ou (ilulôt
des tenlatives spéciales à faire par un
gi'oupe de conférenciers dans telle
ville ou fu'ovince, le Synode entend
lecture de la Commission'exan>inatrice de la gestion de la Comm. de
l’Ec de Théologie. La discussion
l'oiile sur une délibération prise par
la Gnmm, au sujet de bourses accordées, en voie exceptionnelle à
des étudiants vaudois suivant les
cours de l'institut supérieur de perfectionnement. Cette discussion aura
son terme lorsqu'une proposition demandant ([u’à l’avenir aucun pasteur
ne puisse être admis à la consécration s’il n’est pourvu d’un diplôme
universitaire ou du degré supérieur
(le maître d’école viendra devant le
Synode.
La lecture du rapport de la Commission examinatrice de la gestion
de la Comm. des Hôpitaux est suivie d’une proposition relative à la
construction devenue urgente d’une
salle d’opérations à ri.ôpilal de la
Tour; et à la convenance qu’il y
aurait à fournir à l’orphelinat une
eau potable [)lus abondante.
 suivre.
LES VALLÉES ET L’ÉVANGÉLISATION
f.nrs même que plusieurs préjugés soient abattus, que maint prétexte soit écarté et que le devoir de
contribuer dans ime proportion équilable en faveur de r,Évangé)i.salion soit elfeclivemeiit étaldi, nous ne
noms faisons pas illusion au point
de croire que les dons afflueront,
plus nombreux, abondants et réguliers que par le passé. Les donateurs attendent d’être sollicités directement et d’n ne manière saisissante pour se sentir pressés ù faire
(Uielques sacrifices. On peut le faire
(le deux manières; dans le Temple
et à domicile. Ne pourrait-on-pas,
dans le premier cas, metlre a part
un Dirnariebe chaque année, Dirn. qui
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nous paraît tout indiqué, dans celui
«|ui suit immédiatement la date du 17
Février,et en cette circonstance,après
avoir rappçlé les grandes délivrances
de Dieu, sa fidélité envers nous,
faiie lin appel lohaleureux à la reconnaissance que'.nous pouvons lui
témoigner on coopérant à l’extension
de son l■oyaL)me..
Ce n’est ; pas 1 cependaint ià cette
unique.collecte qu’ilifaudrail se restreindi'e; elle aurait pour bon résnllatid’afflrmer hautement que l'Église; dans son ensendde, nous voudrions presque dire ,oriiclellement,
s’intéresse à l’œuvre d’Évangélisation,
puisqu’ elle lui fournirait' d’abon(hud.(Bs. ■ ressources..’
Pour accroître le nombre des donateurs, augmenter les dons, et eu
assurer la régularité il est indispensable de recputerdanschaqne paroisse
un'certain’nombre de volontaires,
qui’animés du saint désir de faire
quelque chose pour leur Maître,
prennent sur eux l’ingrate mission
de collécteiiT à domicile. Oh! dira
quelqu’un, belle trouvaille, deS’ col-'
lecteurs il-y en a dès beau longtemps,
et leur nombre dépasse la centaine;
ces braves gens là ne manquent
pa.s,i ee>qni"|'ait défaut c’est l’esprit
de sacrifice chez le souscripteur!
Nous ne saurions mettre en doute
le dévouement et le zèle des collecteuHs officiels' dont le nombre est
consigné dans le rapport de la Table pour chaque paroisse; ils ont leur
place et leur tâche; mais nous ne
pouvons leur demander de prendre
à cœur tout spécialement l’oeuvre
d’Évangélisalion, lorsqu’ils sont 0bligés de patroner plusieurs autres
collècte.s, qui toutes se recommandent''à bien des titres.
C’est en plus de ceux existant,
que nous souhaiterions de compter de
nouveaux collecteurs, qui s’occupent
excliisivement de fÉvaugélisàtion.
Autant que .faire se pourrait, o’e.st
ta jeunesse qqi devrait en fournir
le p!ms. fort conliiigeuti.
Nous ne méconnaissons en rien. '
l’aulorité des anciens et des diacres qui s’occupent surtout de la:.;
rude besogne de solliciter les dons
pour les be.soiris de l’Église, maiS”’,
croyo(H-nous,si dans cliai|ue. hameau
un peu important, ou en en grou-.
pant deux ou trois de.s plus rapprochés ^ on s'assurait un jeune
liotnme ou une jeune tille de bonne
volonté (fui s’engagerait à se rendre
de-porte eu porte, surtout, au moment où toute la famille est l'éuiiie,
et là pérorer la cause de l’Évangile
en Italie, en racontant ce qui s’est
fait déjà et ce que le Maîtro nous
permet de voir encnre jour après
jour. En résidant au milieu des
gens auprès des quels il collecte, il >
saura bien choisir le moment favorable pour se présenter. A la campagne c’est bien connu, le numéraire n’est pas abondant, mais dans
le courant de l’année la vente de
certains produits, de quelque j)iéee
de bétail en amasse quelque peu
dans la bourse du travailleur des
champs. Notre jeune ami qui est à ■
même de connaître ce moment psichô.logique. s’assurera de la part de
l’Évangéli.satinu dans le gain réalisé;
part qui hélas, bien souvent . est
largement, et sans regrets ver'sée
sur, le comptoir de l’aubergiste du
village voisin,: Il pourra faire . plus:
recueillant auprès de ceux qui prétendent n’avoir pas d’argent, quelipres dons en nature à la veille d’un
marché ou d’une foire, il ira lui
même, ou envei'ra les vendre eu en
assurant le produit à l’œuvre ipii.
lui est chère.
¡ Les dilférenls collecteurs pourraient, une fois par mois, ou deux
bu trois fois par an, se réunir an
phef-lieu de la paroisse pour aviser
ensemble à la bonne marche de.s collectes et verser dans les mains d’un
caissier de leur choix ce qu’ils ont
déjà recueilli. Si (fuelques uns des
membres-de la coramissicm dÉvan.gélisation se rendaient dans chaque
paroisse, et après un culte spécial,
7
.';T ^
- 295
l’Evauf’élisa
rl’aoconl avt^c, le pasteur faisaient un
appel à la jeunesse pour réaliseï' le
projet en. question,rnunissant, chaque
collecteur d’un livi'etetlui promettant
qu’il recevi ait unecO[)ie du Bolletlino
qui le mette à même de faii'e toujours mieux Gomiailre notre œuvre;
si quelque chose rlans ce sens était
faii, nous avons loule confiance
que dés Famiée prochaine le cennours des vallées pour ' “
lion , serait plus que doublé.
Il ne serait pas juste de paraître
ignorer que dans quelques paroisses
il existe des sociétés auxiliaires aux
quelles un tribut de reconnaissance
doit être rendu, mais ne pourraient
■ elles, pas encore étendre leur sphèie
d’action en enveloppant pour ainsi
dire leur paroisse d’ un réseau
’dont chaque maille est un collecteur, de façon que l’on puisse dire:
il n’y a pas une famille, pas un individu qui n’ait été sollicité pour
cet objet.
C’est avec grand plaisir que nous
avons lu dans le rapport de la Table
de cette armée (pi’à Prarustin il
s’est formé une société de dames
qui s’intéressent à notre œuvre, et
d’une manière spéciale nous voudrions-mentioiiner la paroisse de Rodorel où le pasieur a très judicieusement pensé que- le cœur des enfants est le terrain favorable pour
déposer les germes d’un intérêt qui
se retrouvera ensuite dans l’adulte;
aussi a-t-il entretenu les enfants de
son école du Dimanche de l’Evangélisation en Italie.
Si intéresser nos enfants à l’œuvre
en général c’est trop vague, que
l’on choisisse un district, une province, une ville et que le directeur
de l’école du Dimanche se mette eu
relalion avec les ouvriers; ils serotit
heureux de lui fournir des nouvelles.
Nous n’osons propose)', comme le
voudrait un ami qui ayant lu nos
précédents articles nous écrit sur
ce sujet, qu'une■ paroisse ou un
groupe de pai'oisses fassent ce que
des’ Eglisesi sœui's de l’étranger ont
fait, et s’engagent à faire tous les frais
d’une de nos Eglises missionnaires.
Mais elles pouri'aienL avoii' la sainte
ambition de fournir le subside d’un
maître d’école, d’un évangéliste, ou
d’un pasteur dans la localité de Jeur
clioix.
Esl-ee qu’après avoir lu ce qui
pi'écéde la-ipous.sière de L’oubli et le
manteau de l’insouciance vont s’étendre sni' une question si vitale,
c’est ce que nous prions Dieu d’empêcher.
A. Mdston.
P. S. — Une coquille s’est glissée
'dan.s le dernier article, par une
transposition on m’a fait écrire:
« la bouche de sa famille » et « il
ratioimei’a des tiens)-) c’esi «la
bouche lies siens» et «il rationnera
sa famille» qu’il faut lire.
Conférence Annuelle
DELA SOCIÊTt^DAGOGIOUE
' La plupai't des ,»maîtres ■ et des
maîtresses de l’Eglise' Vaudoise se
réunirent Jeudi 27 août dernier dans
le temple de S. Germain, pour ppendre part à la» (Conférence.
A 9 b, M. J. J.' Maian, président
du Cornilé ouvrit la séance. Apiès
le culte et la nomination »du président, faite dans la. personne de M.
G. A. Trou, pasteur, la Conférence
•entendit la lecture de la'relation du
comité qui ne ^relevant rien de bien
important ne donna lieu à auqune
discussion. Le procès-verbal de la
conférence précédente fut ensuite
lu et approuvé. Après cela M. J.; P.
iMassel lut un travail intéressant » sur
■ leS' avattiMçfes et les inconvénients
dC’moire système■ scolaire.
■ r Le rapporteur parla "suoeessivement des »'autorités scolaires, des
maîtres, des locaux, etc.,nen notant
par ci par là quehpjes améliorations
à introduii'e et quelques choses à
modifie)'.
■MS
8
!*^ ' r-f.jli ,'^ '"'■
290
l^i) iliscussioii l•onl!l sur ces ilill'é- |
reiils points et liiiit pur s’arrêlei'
spéciiiieinenl sur les écoles df. fjuarl.iei;s lesquelles sont encore sons l’en •
tièi'e ilépendam;e de l’église et seront
toujours la l)ase de notre enseigne- j
l^es inenilires de la eoid’éi'ence oui,
été Merci'ijdi soir, ti'aternellement
reçus à lu Villa P. Meille.
ment.
un long eidi'etieii la
Cnnlérence dut se convaincre (pj’elle j
ne [lüuvait efiicuccment s’ocouiier
de lu question satrs en avoir lait |
une élude préalable, et dans ce but
elle cbargea ti'ois in.'^lituteurs de
pi'ésenter une relation à lu firocdiaine
conférence qui aura lieu IJ. V. à la
Tour au mois de .fuillet 1892.
J. H.
CoÉrence Ginérale de la Missloa
{Suite)
i.a cord'érence se compose d’une
soixanlaine de minislrés et de douze
députés. Le ljureiiu est nommé dans
les personnes de MM. .). Ribet, pi'és.,
A Maliui, V. p. V. Klett, G. Quutti'ini, G. Petrui, seerét, — Les deux
joui'iiées c]ue dure la conl'érence sont
employés presque exclusivement à
l’examen des l'apporls des dilTérents
districts. Nous, n’entrons pas dans
les détails, puisque nous nous réservons de glaner plus tard dans le
rapport imprimé de la Gomm. d’E■vang. Plusieui’s questions relatives
au colportage, à l’activité de chacun
des rnembi'es de la commission, à
Très honoré Monsieur,
Veuillez s’il vous plaît insérer
dans le Témoin ces (|uelqiies lignes:
Mercredi 2 se|)lembre courant, un
nornbicux cortège accompagnait au
cimetièi'e, M. ETIENNE ROSTAN
feu Etienne ex Syndic de la Com-^
rnniie de Pi'aly décédé à l’âge de
soixauLe-.seize ans. (Il a élé syndic
16 ans envirop). 11 emporte avec lui
l’estime de lous ceux qui le. con
iiaissaienl, et un grand nombre de
pei'.^üuiies aussi, vinrent du dehors,
surtout du Périer, pour témoigner
leur regret pour cette perte.
Votre toujours ti'és ail'. ■
et dév. serv.
G.
P ii T1 T ii GAZETTE
— I.tì 9, la, rente italienne a élé quote« Ì
L 92,4. . :
AVIS
l’utilité d’un journal politico religleu.K-quotidien, à l’adoption de la
liste internationale pour les écoles
du dimanche, à de nouvelles méthodes d’évangélisation à employer
sujjt ti'ailées ; mais lè plus impoitant de la Conférence généi'ale a été
sans conli-edit celui de nommer
nue commission composée de MM.
M. Prochel, Josué Trou, G, Quattrini, Jean Ribet, etc. .V. Mustou qui
devra présenter à la future conte- |
l'ence générale un pi ojet de révision
complet de Organamento '
Un [lasteur vaudois, établi en
France, cherdie une hoime âgee de
plus de Li'eiile ans, sérieuse et habile ménagère.
S’adre.sseï' au plus tôt: M. Ernest
Rostaii. — San Maurizio (Belvedere)
Pinerolo.
I. P. Malàn, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
,,i'.