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QjuaMntû-triiisiènîja ann^.
21. ]¡íoYcmbre 19ÍIS.
LECHO DES callees
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 3 00
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof.. Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Avis — L'Orphelinat Comandi — Ephéméi'ides
vaudoises — Méditation — Faits accidentels qui ont décidé l’établissement d’une
mission — Le Congrès des Unions chiétienries de J. F. — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Livres et journaux —
Nouvelles politiques — Souscription et
dons en nature pour l'Orphelinat.
AVIS
Nous supplions les abonnés retardataires, à qui nous avons adressé
une invitation spéciale, de vouloir
nous faire parvenir, sans délai, le
montant de leur abonnement accompagné de celui de 1909,
L’Administrateur,
L’Orphelin al Comandi
Madame Comandi, qui a continué
courageusement l’œuvre de son mari,
a fait paraître le 17® Rapport de l’Institut, comprenant les deux dernières
années, les 33® et 34® depuis sa fondation. L’œuvre continue à être dirigée d’après les principes adoptés et
constamment suivis par M. Comandi.
C’est une œuvre de foi. Rien n’est demandé, du moins directement, aux
hommes, il n’y a ni collecte, ni appel
adressé fi qui que ce soit, et l’on ne
dépense pas un centime en voyage
pour faire connaître l’œuvre. Comme
le faisait Georges Müller dans ses orphelinats de Bristol, M.me Comandi et
ses collaborateurs demandent à Dieu
seul tout ce dont l’Institut a besoin.
Les élèves sont invités à prendre part
à ces requêtes, ainsi que le personnel
de service. « Prier, vivre dans un esprit de prière, comme ne cessait de
le répéter mon cher mari, n’est-ce pas
là le point essentiel pour une œuvre
de foi?... Notre fortune n’existe qu’en
promesses de Dieu... » Et Dieu a pourvu
à tous les besoins. Les dons en argent se sont élevés à plus de 110.000
francs; on a pu combler le déficit de
frs. 1065,8.5 de l’exercice précédent et
clôturer celui ci avec une en caisse
de 880,66.
Comme les anciens locaux de Via
Are.tina ne répondent plus aux exigences modernes et au développement
de l’œuvre, M.me Comandi, après bien
des recherches, a pu acheter un nouvel immeuble dans une situation magnifique, hors de la' ville, et à des
conditions avantageuses. Elle a reçu
pour cet objet deux dons de 50.000
francs l’un et un troisième d.e 10.00(5
francs pour frais de contrat et autres.
L’immeuble, une grande et belle maison avec 4 hectares de terrain, a coûté
150.000 francs, et quoique cette somme doive être considérablement augmentée par les travaux d’adaptation
et d’assainissement qu’il faudra faire,
ceux qui s’y connaissent trouvent qu’il
a été acheté à bon marché. On prévoit qu’il faudra 18 mois avant que
l’Orphelinat puisse être logé dans
cette nouvelle maison, qui a reçu dès
à présent le nom d’Ebenézer.
Les orphelins sont au nombre d’une
centaine, divisés en quatre familles.
Une carte indiquant leur provenance
montre qu’il en vient de toutes les
contrées de l'Italie et de bien des endroits de l’étranger. Outre les cinq
classes élémentaires, les écoles de
l’Institut — placées sous la direction
de M. le pi-ofesseur Bianciardi — ont
deux classes complémentaires correspondant aux deux premières'techniques. Comme on redoute le contact
du dehors pour les orphelins — dont
plusieurs font des études techniques
ou normales — on vmudrait arriver
à avmir les trois chisses techniques
dans l’Institut même.
(^.uelques élèves ont manifesté le
désir de devenir missionnaires.
La section agricole du Trebbiolo a
été fréquentée par 43 élèves internes
et 12 externes. Les prêtres et les propriétaires environnants, dans le but
d’empêcher les enfants de fréquenter
les classes comme externes, ont obtenu de la Commune qu’une école fût
ouverte juste aux confins de la propriété. Il n’en existait pas jusqu’ici,
sur un rayon de plusieurs kilomètres
et nous sommes heureux, dit le rapport, d’avoir contribué, ne fût-ce qu’indirectement, à procurer une école à
ces pauvres gens.
La section Usines et Ateliers est
passée à peu près sous silence dans
ce Rapport. Pour des raisons matérielles et morales dont l’explication
est renvoyée au prochain Rapport, on
a cessé d’y envoyer les élèves de l’Institùt, sauf quelques-uns des plus âgés,
et le contrat, stipulé il y a 18 ans et
échu le 30 avril dernier, n’a pas été
■renouvelé.
Les œuvres d’évangélisation et de
bienfaisance ont été poursuivies avec
succès. La maison pour scrofuleux
au bord de la mer, dont tous les frais
sont soutenus par une fidèle amie de
l’Institut. M.lle D., a permis à environ
300 garçons et fillettes et à quelques
adultes, de jouir d’un séjour au bord
de la mer, qui a rétabli entièrement
la santé de plusieurs.
Nous ne pouvons que louer Dieu
de la manière admirable dont il a
pourvu aux divers besoins de cette
œuvre de foi.
ëphEmErioes vaudoises
87 iV'o vein lire.
Le capitaine Du Petilbourg.
(v. Léger II, 115; 145; 184).
Il y a deux noms dans notre histoire qui nous rappellent deux déserteurs héroïques des i-angs de nos ennemis. C’est celui du cap. D’Arènes
du Régiment de Savine, envoyé à StGermain en février 1624, qui abandonna son régiment dès qu’il vit qu’on
voulait attaquer les Vaudois; et celui
du cap. Du Petitboui-g qui 31'ans plus
tard en fit autant.
C’était en Avril 1655. Le prince
Thomas de Savoie, général des troupes fi'ançaisés en Italie avait appelé
du. Dauphiné 4 régiments et les Irlandais commandés par Preston, soidisant pour leur faire occuper Alexandrie. Ces soldats passent les neiges
du Mont Genèvre et du Pragela, et
arrivés à Piglierò], reçoivent l’ordre
de se porter au Val Lusçrne à la disposition du marquis de Pianezza.
Celui-ci venait d’arriver à La Tour
et de persuader les Vaudois de recevoir chez eux des troupes pour quelques jours « pour le service du duc»,
quand ce renfort arriva; aussi eut-il
hâte de l’envoyer occuper Angrogne,
Viilar et Bobi.
Le 23 Avril, les vrais plans de Pianezza commencent à transpirer, car
ses troupes Piémontaises initient leurs
incendies et tueries. Alors le capitaine
Du Petitbourg, commandant d’un de
ces régiments français, n’y tient plus,
voyant quelle besogne infâme on attendait de lui, il donne sur l’heure
ses démissions à son chef et se retire.
Noble déserteur d’une armée d’assassins! Il fallait être un brave pour
affronter par une pareille protestation
ces hordes sanguinaires. Pianezza crut
pai'er ce coup en jouant d’audace et
en mentionnant ce noble déserteur
avec éloges dans le Rapport, qu’il fit
répandre en Europe bientôt après pour
combattre l’effet produit par le Manifeste de Léger.
« M. Du Petitbourg, écrit-il, commandait le Régiment de Grancey et
le mai'quis de Pianezza lui commanda
de traiter le mieux qu’il lui serait
possible ceux d’Angrogne; et il est si
fort homme d’honneur qu’on n’appréhende pas qu’il contredise à cette vérité ».
Voici la déclaration écrite que le
cap. Du Petitbourg, fit à Pignerol le
27 Novembre de cette même année
165o, signée par lui et contresignée
par deux autres capitaines.
« J’ai été témoin de plusieurs grandes violences et extrêmes cruautés
exercées par les bannis de Piémont
et par les soldats sur toute sorte d'âgé,de sexe, et de condition que j’ai vu
massacrer, démembrer, pendre, brûler
et violer.
« Il est faux que le marquis de Pianezza m’ait commandé de traiter ceux
d’Angrogne paisiblement, sans hostilité et le mieux qu’il me serait possible. Et l’évènement a bien prouvé
que les ordres y étaient tout à fait
contraires ; quand on amenait des prisonniers au marquis de Pianezza, j’ai
vu l’ordre qu’il fallait tout tuer parce
que S. A. ne voulait point de gens de
la Religion dans toutes ses terres. J’ai,
vu de mes yeux meurtrir les hommes
de sang froid et tuer misérablement
les femmes, les vieillards et les petits
enfants. Et je proteste devant Dieu
que rien des cruautés que dessus n’a
été exécuté par mon ordre; au contraire, voyant qué je n’y pouvais apporter aucun remède je fus contraint
de me retirer et d’abandonner la conduite du Régiment, pour «’assister à
de si mauvaises actions ».
Pjanezza ne disait vrai que quand
il affirmait que Du Petitbourg était
un homme d’honneur ; mais la désertion et la déclaration de cet homme
d’honneur prouvent que Pianezza ne
l’était pas. Teofilo Gay,
MÉDITATION
Mon âme bénis l'Eternel.
Psaume cm, i-22.
Le cœur du psalmiste est pénétré
de joie, sur sa lèvre fleurit le chant
de la reconnaissance. Rien de plus
juste et de plus naturel! N’a-t-il pas
mille raisons pour louer ainsi le noïu
de l’Eternel? Et n’en devrait-il pas
être de même pour chacun de nous?
Dieu nous a avant tout révélés à
nous-mêmes. Lorsque notre regard, à
la clarté d’en Haut, a pénétré dans
los abîmes de notre cœur, un frisson
d’horreur a parcouru nos membres.
Et de cet abîme de misère et dé péché nous constations avec une douleur
infinie, qu’il nous était impossible d’en
sortir par nous-mêmesi Nos joies n’étaient pas sanctifiées et dans nos douleurs nous ne savions à qui recourir.
Mais nous n’étions pas contents de cet
état; nos regards se tournaient vers
les montagnes et notre cœur avait des
aspirations A^ers le ciel.
C’est alors que Dieu, dans sa bonté
infinie, nous donna un Sauveur. Les
cieux, auparavant si sombres, resplendirent d’une divine clarté ; Jésus-Christ
descendit vers nous afin de prendre '
sur lui nos fautes et nos péchés, afin
de mourir à notre place et par sa
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'mòri nous assurer le pardon de Dieu.
Le pardon de Dieu! quelle grâce in' comparable! Mais c’est désormais la
paix dans rame, la paix au sein du
.. foyer, la paix dans l’épreuve, la paix
dans la vie et dans la mort!
Le pardon de Dieu, c’est la puissance assurée de son amour d’éternité
en éternité. Avec cet amour comme
«otre partage, nous affrontons en souriant toutes les épreuves de la vie, et
le tombeau ne nous épouvante plus,
car nous savons maintenant qu’il n’est
plus qu’un simple passage, sombre si
l’on veut, mais un simple passage pour
arriver à la vie, à la vraie vie, à la
vie éternelle. Aussi pouvons-nous chanter, et de tout cœur, nous aussi, les
paroles du psalmiste : Mon âme, bénis
l’Eternel.
Mais il est pourtant une condition
et une condition très essentielle à la
réalisation et à la. durée de ce bonheur, c’est que tant que nous sommes
ici-bas, nous gardions l’alliance avec
notre Dieu et que nous mettions en
pratique ses commandements. Si nous
n’observons pas cette condition, notre
vie est perdue. Maintenant ne sontils pas nombreux ceux qui voudraient
être avec Dieu dans l’au-delà, mais
ne pas observer ses commandements
en de-ça ?
Frères, mettons-nous à l’école du
Seigneur, gardons son alliance et pratiquons ses commandements, car c’est
là le tout de l’homme. E. B.
Faits accidentels qui ont décidé
rétablissement d’une mission
Le prof. Seeley affirme que l’expansion extraordinaire de la domination
Britannique ne doit pas être attribuée
à une soif particulière de domination,
mais elle fut le résultat de circonstances imprévues. La même chose se
peut dire de l’expansion du royaume
de Dieu ; ce furent des faits accidentels qui amenèrent l’établissement de
bien des missions. Colomb s’embarque
à-Paies dans l’Andalousie, espérant
trouver un court chemin pour arriver
aux Indes, et découvre un nouvel
hémisphère. Le capitaine Cook est
envoyé dans les mers du Sud pour
observer le passage de Venus, et dans
son voyage il découvre l’Australie et
la Nouvelle Zélande.
C’est aussi par un fait accidentel
que Dieu réveilla l’esprit missionnaire
dans l’Eglise des frères Moraves. En
1731, le comte de Zinzendorf s’étant
rendu de Hernhut à Copenhague pour
le couronnement de Christian VI, y
rencontra deux personnes qui de
païennes étaient devenues chrétiennes, l’un était un esquimau du Groenland, l’autre un ex esclave des Indes
occidentales. Ce dernier lui parla des
horreurs de l’esclavage, surtout de
sa sœur, encore esclave, le suppliant
de faire en sorte que l’Evangile fût
apporté à ces pauvres gens. Très ému,
le comte, à son retour, demanda qui,
parmi les frères, serait disposé à
partir. Deux jeunes gens s’offrirent
et partirent pour St-Thomas, et quelque temps après, deux autres en firent
autant. La flamme du zèle missionnaire, allumée à cette occasion brûle
encore aujourd'hui, à la gloire de Dieu
et à la grande édification de l’Eglise.
Quand la jeune Marie Joncs, de
Galles ou Wales, fit un long voyage
inutile pour trouver une Bible dans
ça langue, le Rev. Thomas Charles,
voyant sa grande douleur, se rendit
à Londres, parla à des amis chrétiens
sur la nécessité de pourvoir des Bibles pour les Galois, tous reconnurent
la nécessité de faire imprimer la Bible
en langue Galoise, et un d’entr’eux
dit: si nous devons donner la Bible
à nos frères Galois, pourquoi ne la
donnerions-nous pas à tous ceux de
notre nation! Et un autre ajouta:
pourquoi ne donnerions-nous pas la
Bible à toutes les nations, selon l’ordre
du Seigneur de répandre son Evangile par toute la terre ? On pria beaucoup et l’on se mit à l’œuvre, et ainsi
fut formée la grande Société Biblique
Britannique et Etrangère, qui a bientôt couvert la terre de Bibles dans
toutes les langues connues.
Quelques années plus tard, S. J.
Mills et ses amis se réunirent dans
un petit bois pour s’entretenir sur
l’œuvre de Dieu et pour prier. Yint
Une averse qui les obligea à chercher
un abri sous un hangar isolé, rempli
de foin. Ils continuèrent à prier pour
obtenir la direction divine sur ce
qu’il y avait à faire. Quand la pluie
cessa chacun d’eux eut la ferme conviction qu’ils réussiraient s’ils le voulaient sincèrement. Ce fut l’origine de
la formation du grand AmericanBoard,
la première grande société missionnaire chez les païens en Amérique.
En même temps l’on ouvrait le séminaire théologique d’Andover et l’association générale réunie à Massachusset approuva la constitution de
la Société.
Quatre années après, les Baptistes
furent conduits par un évènement
providentiel à fonder une Société missionnaire du même genre. L’american
Board avait choisi Judson et IMce
comme premiers missionnaires aux
Indes. Pendant leur long voyage, embarqués sur deux vaisseaux différents,
ils priaient et méditaient les écritures,
tenant note des sentiments qui leur
étaient inspii'és parleur lecture. Quand
ils arrivèrent à Calcutta, ils se communiquèrent leurs notes. Il se trouva
que tous les deux étaient arrivés à
la conclusion que le Baptême doit
être fait par immersion. Ils se firent
baptiser par Carey, et donnèrent leur
démission de service à l’American
Board. Rice retourna en Amérique
et engagea les Eglises Baptistes à
former un Comité pour les missions
étrangères, et en 1814 fut formée
V Union Baptiste Missionnaire Américaine.
Dans une ville de l’Etat Ohio (appelée Mariétta) un nègre au désespoir
allait se noyer dans le fleuve, lorsque
passant près d’une Eglise il entendit
la voix du prédicateui’, il entra, écouta
attentivement et fut converti. Quelque temps après, dans un rêve, il
entendit une voix qui lui disait d’aller prêcher aux Indiens confinés dans
un territoire au N. O. Il se mit en
route, prêcha l’Evangile aux Indiens,
et aidé par quelques pasteurs voisins,
il eut un grand succès. La nouvelle
se répandit à N. York ; quelques pasteurs épiscopaux sentirent le besoin
de s’unir et de former aussi un Comité pour les missions. En 1819 la
Société Missionnaire de l’Eglise Méthodiste Episcopale fut formée dans
le but de préparer la venue du règne
universel de Jésus Christ. La Société
missionnaire de Londres envoya Robert Morrisson comme missionnaire en
Chine. Il dut passer en Amérique, et
il reçut l’hospitalité dans une famille,
où une jeune fille l’entendit et fut
convertie : 50 ans après cette dame
formala première «Société deDcimes
Américaines pour la mission au milieu
des païens ». D. T.
LE CONGRÈS
DES UNIONS CHRÉTIENNES OE J. F.
La IV“ Conférence Nationale des
Unions chrétiennes de jeunes filles
s’ouvrait à Rome le 3 Novembre, avec
l’inauguration de la Maison Unioniste,
due à la générosité de Miss Ellen
Gould. Dans cette belle grande maison
à cinq étages située dans un quartier
central (4 via Balbo), sont maintenant
aménagées les salles de l’Union au
premier, tandis que les étages supérieurs sont occupés par le « Foyer ou
Home International », qui compte déjà
un bon nombre de pensionnaires. On
a bâti en outi-e, sur un terrain attenant à la maison, une vaste salle qui
doit servir pour les grandes réunions
et pour les fêtes, et c’est dans celle-ci
que se tint le Congrès.
Les discours d’inauguration furent
prononcés par le Dr. Gray et M.
Arthur Muston devant toutes les déléguées et un nombreux public ; le
Dr. Piggott termina cette belle cérémonie par la prière. La Conférence
dura trois jours et ce furent trois
journées bien remplies.
On entendit les rapports des difféï’ents groupes, des Foyers, et « case
estive^; plusieui-s travaux sur des
sujets de la plus haute importance
pour le développement et la vie de nos
Unions Chrétiennes, tels que : études
bibliques, réunions de prières, vie
spirituelle, etc. Tous ces travaux ainsi
que d’autres encore sur les Unions
cadettes, l’Union et les étudiantes,
l’Union et les ouvrières, etc. préparés
avec soin donnèrent lieu à des échanges d’idées qui auront, nous n’en
doutons pas, des résultats bénis pour
nos Unions.
Le 6 au soir eut lieu dans l’Eglise
Vaudoise de Via Nazionale un culte
de clôture avec Sainte-Cène, auquel
prirent part toutes les déléguées ainsi
que plusieurs frères et sœurs des différentes dénominations qui sont à
l’œuvre à Rome. Ce culte contribua
à resserrer les liens qui s’étaient
formés durant ces trois jours de travail en commun, et à fortifier chacun
des présents dans le service du Maître.
Nous ne pouvons passer sous silence
une charmante excursion à Frascati,
les réceptions et les thés offerts par
le Comité National, par l’Union des
Jeunes Gens, par les directrices de
l’Institut Crandou et par l’Union des
Jeunes Filles. Chacune des déléguées
ne peut que dire un merci de cœur
aux sœurs et aux frères de Rome pour
l’accueil cordial qu’elle a reçu.
Si un progrès sensible a été réalisé
dans la marche de l’œuvre, il est dû
au zélé infatigable de la présidente
du Comité National, M““ Schalck aidée
de la secrétaii’e M‘*“ Meynier. Que
Dieu multiplie leurs forces pour la
tâche qui leur a été nouvellement
imposée.
CHRONIQUE
Lo Tour. M. le pasteur C. A. Trou
donnera dimanche soir, 29 cour., à 8
heures, dans VAula Magna .du Collège,
une conférence publique sur le Cléricalisme.
— Nous rappelons à nos lecteurs de
Torrepellice et des alentours, la conférence que M. le Prof. Angelo Bonaciui de la Catledra Ambulante d’AgiàcoUura, donnera, sous les auspices
de la Société d’Utilité Publique, Dimanche, à 3 h. de l’après-midi, dans
l’école de Sainte Marguerite, sur le
sujet: ^Vendila collettiva delle castagne ».
Nous espérons que nos agriculteurs
surtout, y assisteront en grand nombre.
On nous écrit:
— Elections commerciales. Les
élections, qui chaque deux ans ont
lieu pour le renouvellement de la
moitié des membres des Chambres de
. Cornmerce, se font d’habitude le premier Dimanche du mois de Décembre.
Elles auront donc lieu le 6 du mois
prochain, et pour la Chambre de Commerce de Turin il y a dix conseillers
à élire, mais presque tous les sortants
seront réélus.
Parmi les quelques nouvelles candidatures nous recommandons celles
de MM. Paolo Tirnossi, membre de la
Direction de la Société de la Paix à
Turin, et de Luigi Bonne fon-Craponne,
membre de plusieurs Institutions de
bienfaisance à Turin.
Industriels et commerçants actifs et
éclairés ils seraient de très bons et
nouveaux éléments pour la Chambre
de Commerce, et aussi nous ne doutons nullement que tous les électeurs
qui liront ces lignes voudront bien
leur accorder leur vote.
Un électeur.
Sainï.Jcan. Baptêmes : Ricca
Hilda (15 Nov.), Bounous Marie Marguerite (18 Nov.).,
Alasscl. Dans sa dernière séance
le consistoire a décidé de mettre en
vente la vieille cure du Champ la salse
à un minimum de L. 3.500.
Les réparations a,ux routes endommagées par l’alluvion du mois de Juin
touchent à leur terme. La population
a travaillé et bien travaillé, et si les
subsides qu’on espère du Ministère des
Travaux Publics ne se feront pas attendre eh vain, il sera le cas de dire :
« que tout le mal n’est pas pour nuire »
car les routes sont maintenant en
meilleur état qu’elles ne l’étaient avant
l’alluvion.
La tant promise route carrossable
Perrier-Massel a sombré. Le Genio
Civile de Turin a approuvé la carrossable Perrier-Praly, et Massel devra
se contenter d’une muletière. Ceci a
déconcerté tout le inonde, car M. B.
Tron syndic avait, à maintes reprises
reçu par lettres des promesses formelles de M. Facta et du Ministère
des Ti'avaux Publics, que la route se
ferait. Nous faisons des vœux pour
que M. B. Tron, selon son intention,
léussisse à faire révoquer la décision
du Genio Civile.
Nouvelles et faits divers
— M. le pasteur Ernesto Comba,
remis de sa maladie, a pu, grâce à
Dieu, reprendre la direction de l’église de Rome.
— Nous avons sous les yeux le Rapport de la seconde Eglise Evangélique Vaudoise de Milan, dirigée par
M. Boi’gia. Cette Eglise a pu acquérir
une maison dans une position favorable entre via Fabbri et via Vittoria.
Cette maison sera reconstruite sur
trpis étages avec temple au rez-dechaussée, salle pour le Ch'colo Missionario et appartements à louer.
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5-r \:''-T;^'i .
— Nous extrayons les données suivantes du 93® rapport de la Société
des Missions de Bâle. Le budjet de
l’année à été de fr. 2.143.121 sur lesquels il y a un déficit de fr. 28.251,
dû non pas à une diminution des collectes, mais à un bénéfice moindre de la
mission commei-ciale, en même temps
qu’à de fortes dépenses inévitables.
Le Sou missionnaire a produit fr.
480.542, avec une augmentation de
31.000 fr. sur l’exercice précédent.
L’œuvre compte 64 stations, dont 25
aux Indes, 16 en Chine, 11 à la Côte
d’Or, 12 au Caméroun ; le personnel
qui y travaille se compose de 228
missionnaires hommes et 162 femmes.
Il y a eu dans l’année 2985 baptêmes
de païens, portant le total des membi-es d’églises à 56.377, dont 21.663 à
la Côte d’Or et 17.767 aux Indes. Un
obstacle nouveau à l’œuvre de l’Evangile c’est le mouvement qui a pour
mollo : VInde aux Hindous et qui favorise une renaissance du paganisme.
D’autre part, il y aurait du travail
pour un beaucoup plus grand nombre
de missionnaires; ainsi M. Wolpert ne
peut parler qu’une fois tous les six
ans aux 320.000 habitants de son district. Il y a des régions où aucun évangéliste ne s’est plus rendu depuis
vingt ans.
Une œuvre nouvelle vient d’être
entreprise dans le Nord Bornéo, possession britannique, où existaient déjà
quelques communautés peu prospères
et rongées par des divisions; là ce
sont des Chinois émigrés que la Société évangélise.
— L’Ecole modèle de Mens vient
de se rouvi'ir sous la direction provisoire de M. Farsat, naguère pasteur
à Vienne.
— Le vote des femmes a été
mis en vigueur dans l’Eglise nationale catholique de Genève (Vi-eux Catholiques), pour la nomination du synode. Elles formaient la majorité des
264 votants.
— La Bolivie, tard venue en fait
de liberté rel gieuse,I’a du moins
prise au sérieux. Il y a deux ans, la
liberté de tous les cultes fut proclamée, les immunités et privilèges de
l’Eglise Eomaine abolis, entre autres
les tribunaux ecclésiastiques. Le 28
novembi'e 1907 on déclarait le mariage
civil seul valide, on fondait les écoles
laïques ; les séminaristes étaient astreints au service militaire, les congrégations menacées dans leurs intérêts
matériels. Le Pape protesta « contre
ceux qui veulent s’emparer avec une
criminelle audace d’un pouvoir propre
et exclusif de l’Eglise et permettre
ou môme rendre obligatoire la célébration du mariage civil ». Le gouvernement bolivien, tenant cette encyclique pour injurieuse, rappela immédiatement son représentant auprès
du S. Siège. Et ce fut au tour du ,
pape, ou tout au moins de Merry del
Val, de faire ses excuses pour rétablir les relations, dans l’espoir de
démolir peu à la fois ce que leurs
menaces n’avaient pas même pu
ébranler.
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L’Imprimerie Claudienne a à la disposition des personnes et spécialement
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Sommaria del Numero 49.
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tedesca e la questione del disarmo - I brevetti d’invenzione e l'indirizzo della chimica
industriale - Le riforme militari in Ingliilteria
- Il «self-government» nella scuola - La
donna spaglinola - Una campagna contro i rumori inutili - La fabbricazione dell'acido solforico col minerale di zolfo - Il mese terribile - Le ferrovie dello Stato Svizzero - Giardinaggio filantropico. - Note militari - Spigolature - Recensioni - Note bibliografiche Et ab h'C/et ab hoc. - Infine una densa e varia
Rassegna settimanale della stampa e Rassegna
finanziaria.
Conferenze e Prolusioni. '
• Sommario del N. 23.
Federico il Grande e Voltaire; conferenza
di F. Linz - Due questioni giuridiche; dal discorso pronunziato neU’assemblea generale del
3 gennaio 1908 dal senatore Oronzo Quarta,
procuratore generale presso la Corte di Cassazione di Ruma - L’anima religiosa di una
biblioteca d’itrgilla; conferenza tenuta in Pavia
il 28 gennaio dal prof. Mario Falchi, preside
del Liceo di Torre Pollice - Conferenze e conferenzieri: R. Geuoni, F. Nevati, P. Sabatier.
Lumen de Lumino
Sommario del N. di Novembre.
Strascichi e polemiche, D. Labanea - Una
gran voce d’oltre tomba, Franco Panza Maria Maddalena, Vito Garretto - Pompeo
Salvatoi'e e la sua teorica dell’involuzione Bozzetti omiletici - Dal taccuino del predicatore, dardi - Note bibliogrartchs, G. Banchetti,
F. Cacciapusti - Riverberi e penembre.
Fede e Vita.
Dulletlino della Federazione Italiana
degli Sludenti per ia cultura religiosa.
Sommario del N. 4.
Il nostro pr.»gramme. La Direzione - Perchè non sono ateo? G. Luzzi - Calvino e il
rogo di Serveto, E. Meynier - Nella vita:
Cristiani e Socialisti, Cristiani e Gentiluomini,
5. M. - La scorza e l’albero, V. C. Nini Sprazzi di luce. La Direzione - Lo scetticismo
nei giovani, il/. Martini - Rassegna della
Stampa - Fra libri e Riviste - Sottoscrizione
permanente.
Ce Bulletin paraîtra tous les deux mois. Il
a pour directeur M. le professeur G. Luzzi,
Via dei Serragli 51, Firenze, et pour rédacteur M. Salvatore Mastrogiovanni, Via Venti
Settembre, 43, Roma. 11 est envoyé gratuitement à qui le demande: Les Unions Chrétiennes et' les autres Associations de propagande religieuse et morale parmi la jeunesse
peuventen recevoir un certain nombre d’exemplaires moyennant une contribution à la soltoicrizione permanente a favore di « Fede
e Vita ».
Nouvelles poliüques
Antonino Campanozzi est un employé du bureau central des Postes,
intelligent à ce qu’on dit, d’idées politiques plutôt avancées et membre
influent de la Fédération des employés
des Postes et Télégraphes, puissante
association qui vient de tenir son congrès annuel à Florence. Et c’est précisément à l’occasion de ce congrès
que le doct. Campanozzi a jugé à propos de déverser sa bile sur le ministère des Postes et sur son imparfaite
organisation. Il ne s’est pas fait faute
de critiquer hardiment et violemment
ses supérieurs en révélant, dans le
rapport qu’il lut à l’assembléé, tels
secrets de l’administration qu’il eût
mieux fait de garder pour lui et en
improuvant tels actes du ministre
Schanzer et du Conseil supérieur dont
il dépend. C’était un acte d’insubordination bel et bon, et le conseil de
discipline l’a puni comme tel et s’est
prononcée, à l’unanimité, pour la des
titution du coupable. Pensez si ses
collègues de la Fédération, les autres
associations d’employés' de l’Etat ou
de la Province en particulier, et les
socialistes en général n’ont pas poussé
les hauts cris! Et tout ce monde s’agite pour que le Gouvernement révoque ce qu’il dénomme un acte de
tyrannie, mais qui n’est après tout
qu’une punition bien méritée au point
de vue strictement légal non seulement, mais surtout au point de vue
moral. N’est-ce pas que vous êtes de
mon avis, et qu’il n’est pas nécessaire
de démontrer l’absurdité de certains
systèmes que les gens n’ayant pas les
responsabilités du pouvoir voudraient
nous imposer?
— Une autre affaire, dont les journaux nous rabattent les oreilles depuis plus de huit jours, est celle qui
a trait au capitaine Ranzi, un officier distingué du génie, destitué il y
a 5 ou 6 ans par le ministère de la
Guerre pour avoir refusé de se battre
avec un de ses supérieurs le lieut.colonel Bertotti. M. Ranzi avait recouru au Conseil d’Etat en démontrant
que le manque de courage n’avait rien
à voir dans son refus et qu’il était
victime d’une injustice. Mais le Conseil d’Etat, insuffisamment informé,
repoussa le recours Ranzi; celui-ci
ne se tint cependant pas pour battu,
et après maintes démarches, il vient
d’obtenir du ministre Casana que l’affaire soit examinée à nouveau, ayant
réussi à démasquer les machinations^
de l’Etat Major à son préjudice. Nous
n’aurions jamais soupçonné que de
pareilles infamies pourraient se commettre à l’ombre du drapeau italien.
Ce n’est que d’aujourd’hui, 25 c.,
que la Chambre reprend ses séances, aussi ne nous est-il guère possible de vous informer de ses délibérations. Mais l’ordre du jour des séances
d’ouverture ne varie guère. On commence d’ordinaire par la commémoration des collègues morts dans le
courant des vacances. Donc, commémorations solennelles de Biancheri,
Massimini et Rudinl, après quoi la
séance sera levée eu signe de deuil.
Le 26, élection des Bureaux et de différentes commissions; et enfin le 27, à
ce qu’on dit, nous aurons la discussion des interpellations sur la politique étrangère, suivie ou précédée
d’un discours Tittoni.
— Les Turcs disent un grand bien
des libertés constitutionnelles, seulement ils voudraient être seuls à en
jouir; j’entends qu’ils ne comprennent
guère encore que les Grecs, les Arméniens et les autres chrétiens de l’Empire vont se trouver désormais avec
eux sur un pied d’égalité. Aussi à l’occasion des élections politiques de
premier degré, à Constantinople et
ailleurs, les électeurs non musulmans,
furent-ils houspillés, harcelés et mis
dans l’impossibilité, ou peu s’en faut,
de déposer leurs bulletins dans les
urnes. De là d’énergiques protestations, des démonstrations tumultueuses, des révoltes partielles, repHmées
par la police, voire même par des
charges de cavalerie.
— Pas de nouveautés au sujet des
Balkans. On annonce, d’un côté, que
les comités insurrectionnels bulgares
du vilayet de Salonique distribuent
publiquement des armes à leur affiliés; et de l’autre que la Turquie et
la Bulgarie seraient sur le point de
s’entendre. Cela signifierait que le
gouvernement de Sofia désavoue les
comités d’insurrection... mais on ne le
dit pas. Les marchandises autrichiennes continuent à être boycottées surtout à Constantinople; et cela aussi
ne marque pas précisément un apaisement des rancunes. Quant à la Conférence, dès que nous en aurons des
nouvelles, nous ne manquerons pas
de vous les communiquer!
— Des troubles sanglants d’une
extrême gravité ont eu lieu le 23 c.
à rUniversité de Vienne, et je
n’ai pas besoin d’ajouter que les étudiants italiens en sont, comme tou
jours, les victimes. Mais voici le fait
en quelques mots. Les étudiants de nationalité italienne (200 environ) exaspérés de voir que le nouveau ministère ne songeait pas le moins du monde
à accorder l’Université italienne, réclamée à grands cris depuis très longtemps, s’étaient réunis en groupe compacte dans l’atrium de l’Université
pour protester contre le Gouvernement
en criant: « Vive l’Université italienne; donnez-nous notre université».
Mais leurs condisciples de nationalité
allemande qui ont voulu voir une provocation dans cette démonstration
toute pacifique et nullement anti-allemande, ont aussi tôt organisé (ils étaient
2000) une contre-démonsti’ation, se
sont rués sur les Italiens, les rouant
de coups. Les nôtres - 1 contre 101se sont défendus comme ils ont pu,
même à coups de révolver. Les blessés, presque tous Italiens, et cela s’explique, sont de 25 à 30, que la police
a ramassés après le conflit. En Italie,
cette nouvelle équipée d’une sauvagerie toute autrichienne a produit le
plus^ déplorable effet, en provoquant
les protestations tumultueuses de nos
étudiants, accompagnées des cris d’occasion: « à bas l’Autriche; vive Trente
et Trieste». Malheureusement, cela
n’empêchera pas les Autrichiens de
détester l’Italie, les Italiens, les sujets
autrichiens de nationalité italienne
et de nous le prouver chaque fois que
l’occasion se présentera. De singuliers
alliés, dites-vous! j. c.
Souscription en faveur de i’Orpiieiinat Vaudois
Listes précédentes L. 4808,—
Anonyme (par M“® Pellegrin) . » 250,—
Total L. 50.58,—
DONS EN NATURE POUR L’ORPHELiNAT.
Quelques paroisses du Val SaintMartin ont bien voulu, cette année
encore, donner une preuve de leur intérêt à cet établissement de bienfaisance, par une généreuse offrande des
fruits de la terre.
Nous avons reçu :
1" De la paroisse de Rodoret (quartier des Fontaines) 150 kgr. de pommes de terre et 24 kgr. de lentilles.
2° De la paroisse de Perrier-Maneille 770 kgr. de pommes de terre,
28 kgr. de haricots et 10 kgr. de lentilles et fèves.
3° De la paroisse de VilÎegèche
1167 kgr. de pommes de terre.
Nos vifs remerciments à chacun des
donateurs et en particulier à M. le
Doct. Rostan qui a eu l’obligeance de
recevoir et d’expédier les dons de
Perrier-Maneille et de Rodoret.
Pour la Commission:
Barth. Soulier, secrétaire,
Riclaret, 23 Nov. 1908.
A. RivoTH, ÿêrcmt,
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