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Soixante-huitième année - Anno X®
24 Juin l^
N® 26
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f S0etti%ibÄ#Ssi Valdese $¿
TOKRE PELOCE
PARAISSANT CHA(^ ViUTOREDI
PRIX D'ABONNI3MENT :
Italie (y compris les Vailées et Colonies)
Etranger (y compris les deax Amériques)
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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d’adresses coûtent 50 centin
Le nninéro: !XO centimes
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
POUR LA VIE INTÉRIEURE
!(n cantiqne difficile.
« Mon âme, bénis... s>.
Psaume CIII, 1.
Dans le monde chrétien la vife devrait
être un chant continuel : ne professe-t-on
pas de croire en un Dieu d'amour qu’on
alppelle le Père céleste qui pourvoit à tous
nos hesoiins et s’occupe des moindres détails /de notre existence ? « Les cheveux
même de votre tête sont tous comptés».
Christ n’est-fl.' pas Celui qui est venu chercher et stauver ce qui était 'i)eridu ? Si le
monde chrétien prend au sérieux cette
foii, comment ne vibrerait-E pas sans cesse
de transports de joie ? La mort même n’a-téUe pas été vaincue et l’homme n’a-t-il pas
les promesses de la vife éternelle ?
'.Quielle omhre devrait donc en obscurcir
ifhoriaan ? et quel souci devrait en trou'Uer le cœur ?
HélaS ! fl est plus facile de professer
que de pratiquer, et des murmures montent continuehiement vers les cieux, des
.plaintes plus ou moins ouvertes s’échapfepent de nos lèvres, jaillissant de nos cœurs
«ingrats et insensibles aux bénédictions
®divjtn.es.
' «Mon âme, bénis...», est un cantique
^difiBcile à entonner, un motif qui ne revient pas souvent : au contraire on se
Plaint, o'n murmure, on lance des itaiprécations, on blasphème ; on pleure, on gémit, on crie;i le chrétien diSparait et fl
reste l’homme naturel.
Quelles sont les raisons principales qui
s’opposent à ce que nous chantions lé can'lique ,de la reconnaissance ?
'Eïles sont très nombreuses évidemment,
du moins nous en trouvons en grande
quantité, mais nous les limiterons aujourd’hui à trois.
Tout d’abord la malaldie. Il est difficile
de chanter lorsqu’on est malade et nous
ne prétendons pas l’impossible; mais à
cet égard fl nous faut relever que nombre de gqns, au moindre malaise, oublient
leur esprit, leur cœur et leur âme, com
f centrant toute leur attention sur le corps,
ocanme si en dehors de lui il n’existait
Iplus rien. Ce tyrah que l’on croyait aVoîr
dompté, reprend son pouvoir î il triomphe
et réduit au silence les voix intérieures
oui voudraient pourtant encore, et malgré
tout, se dégager.
m
Malades, nous i^mipathisons avec vous
de tout notre cœur, mais précisément
parce que nous sympathisons avec vous,
nous vous disons,: Ne permettez pas
que votre corps souffrant rende auæi mabide votre esprit, (ÿiand l’aurore vous apÏXïrte une sensation de repos, quand un
membre de votre famille ou un ami s’en
^nt à votre chevet avec des fleurs ou
«Vec quelque chose que vous aimez, quand
Jlieu vous donne l’espérance de la gué*Sson et se tient près de vous, aux heures
bfi plus sombres, ^sayez d’entoimer ce
mntitpe : « Mon âme, bénte... ».
La seconde raison qui coupe la voix' de
b reconnaissance se trouve dans les afEâîdans les difficultés matérielles, dans
bs préoccupations de la vie. Un r^ard
de nous, nous persuade vite que
bs temps où nous vivons ne sont pas faet que la TÜe est plus que jamais une
pour le pain quotidien. Le monde
**8Tîi méfiant, hurle son mécontentement
comme une bête fauve blessée ; il y a des
responsables, mais comme ces responsables nous ne le sommes jamais, il faut
assouvir notre colère sur les /autres !
Quand on se trouve dans les difficultés et
que l’on croit que les autres en sont la
faute, on peut chanter : Gloire !
Il serait trop long d’entreprendre de
combattre cette attitude, et nous glissons.
La trofeième raison est d’une nature
plus intime, plus (personnelle ; on n’en
parle guère, quoiqu’on la sente profondément : elle consiste à penser que nos mérites et nos vertus ne sont pas appréciés, que nos capaicités ne sont pas assez
exploitées pa)r le monde auquel eltes seraient pourtant si utiles !
La place que nous occupons, n’est pas
celle que nous mériterions; l’emploi que
nous avons est bien inférieur à celui que
nous pourrions avoir, ai l’on n’était pas
aveugle autour de nous. On ne parle guère,
on souffre, on gémit, et dans cet état
d’avilissement on ne peut chanter : Mon
âme, bénis...
Comme conclusion, une simple demande ;
N’y a-t-il pas un malentendu, dans toute
notre attitude, ^it envers Dieu soit envers les hommes, et n’est-ce pas à cause
de ce malentendu que nous ne savons
jouir de ce que nous avons et jque nos,
lèvres ne saVent proférer des paroles de
reconnaissance ?
Guerre, donc, à ces malentendus ; déchaînons sur eux un vent purificateur,
et nos âmes soulagées retroureront des
accents pour bénir. « Mon âme, bénis... ».
Louis DE Gaeniek.
«
Conférence du II" District.
Elle s’est réunie à Còme, le 15 juin, et
a été précédée d’un jpolloque pastoral,
l’après-midi du 14, comprenant la lecture
d’un rapport sur le sujet ; Prédication et
cure d’âme, par le pasteur Del Pesco, suivi
d’une discussion intéressante.
Le soir, à 8 h. 30, eut lieu le culte
d’inauguration. Prédicateur : ¡M. Giovami.
Miegge ; texte : « Soyez fermes, inébranlables... (» (1 (3oirw XV, 18),
Le 15, alu matin, la Conférence êUt le
Bureau dans la pejrsonne de MM. ; G.
Miegge, président ; GuglielMo Varese, viíeeprésident ; Mariaum Moreschini, secrétaire.
Le chef-Ddstrict, M Rinaldo Malan, lit le
rapport de la Commissilon de District et
le résumé des rapports des Eghses. Malogré quelques ombres et tristesses, la note
du progrès est dominante. Deux nouvd.^
les communalutés ont pu être formées à
Forni di Sotto, par le Pasteur de Venise,
et à Colto par celui de Felónica Pé. La,
fréquentation des cultes, dans le District,
est en augmentation générale^ elle est
due, semble-t-fl, aux besoins religieux des
membres d’Eglise, et à un nombre croissant d’auditeurs occasionnels. Les cultes
du soir, qui avaient été un peu délaissés,
fl y a quelques aimées, reprennent, un
peu partout, d’une façon encourageante
et attirent de nouveaux prosélytes. L’activité des groupes de jeunœ a été vive, dans
les diverses otrganifeations, envers lesquelles la Table tient à garder une Impartiale sympathie. L’instruction religieuse
mérite d’attirer l’attention de la Conférence. En effet, l’instruction religieuse
catholique, dans les écoles, est en pïogri&
continuel, et nos enfants finissent quelquefois par se trouver en une condition
d’infériorité, avec leur unique «école du
dimanche», et leur cours de catéchisme
qui tend à former plus qu’à instruire.
Quant aux finances, malgré l’effort de quelques églises qui ont fortement augmenté
leur contribution, fl y a une légère diminution dans les entrées, au total. Il est
vTiü que le chiffre de Fannée dernière
contenait des versements « extraordinajres », et que ces de¡m|ers ont été en partie consolidés cette année, ce qui fait que
la; note reste encourageante même cette
année. Maligré la erfee, les Eglises donnent
d^ preuves de leur esprit de sacrifice;
niais le but qui s’impoœ toujours plus
clairement est l’autonomie complète, et il
est encore loin.
L’ample rapport du Chef-District provoque une discussion intéressante, surtout
au sujet de l’instruction religieuse. Il ne
faut pias que la liberté dont jouissent les
élèves prot^tants de s’abstenir de la leçon de religion catholique devienne un
prétexte pour ne pas avoir du tout d’iinstfuction religieuse.
. A la suite de cette di^ussion, la Conférence a voté l’ordre du jour suivant :
Conférence cHu IP District recom‘Viande an» Synode- ^étudier le problème
Í vital de Vinstructim reUgîeuse, en tenant
Í compte des difftenUés parßösutlieres du mo^ ment présent et de l’élan qui a été donné
à l’instruction religieuse chez les cathofiques-romams.
Au chapiitre des finances, le doct. Bocchi se demande s’il n’y aufait paS lieu
de faire une économie en suspendant pour
quelque temps les Conférences annuelles
de District. Une discussion s’engage sur
ce sujet. Personne ne doute de l’intérêt
que présentent nos Conférences annuelles.
Les suspendre ne manquerait pas d’être
douloureux. JlVlais les moments extrêmements pénibles que traverse FifeRse, rendent nécessaire d’envisiager de sévères économies, et celle-ci ne fraiPP®rait, au fond,
aucune fonction vitale de l'Œuvre. Quelque moyen moins coûteux pourrait être
trouvé, pour laissureT le contact entre les
Pasteurs et les EgMses. Ces diverses idées
ont fini par s’exprimer dans l’ordre du
jour suivant ;
La Conférence du IP District, considérant les diiffipultés exceptionnelles de
l’heure présente; considérant aussi que
les Conférences rninusiles de District ne
sont pas une nécessité imprescriptible, invite le Synode à se prononcer sur l’opportunité de les tenir, pour quelque temps,
chaque dexm on trois cm, en laissant à la
Vénérable Table la charge de pourvoir,
comme eUe jugera mieux, à maintenir le
contact entre les Eglises locedes.
La séance de Faprês-midl est occupée
par la discussion d’un Intéressant palpport
du pasteiur M. Bertînat, sur : L’Evangé-.
lisatûm rurale. Enfin la Conférence passe
à l’élection de ses députés au Synode :
MM. doct. Giorgio Jervis, comm. Colucci,
doct. RoccM, Enzo Ferretti ; suppléants :
MM. Gugliélmo Várese et Benedetto Negri.
La Commission, de ¡District est confirmée dans la i>ersoime de |MM. : comnu
Golmci, vice-président, et pasteur Bertir
nat, secrétaire. Le prédicateur désigné
pour la prochaine Conférence est Ml Geymet. On laisse à la Commission de District le choix de l’Egiise qui devrd l’ao
cuefllir. La séance est dose par le Te
Deum et la prière.
Le soir, à 8 h. 30, une réception empreinte d’une grande cordialité, réunit lies
membre de la Conférence et les membres
de l’Eglise de Corne. Musique, thé garni;.
Le doct. Rocchi salUe les délégués a|u nom
de l’Egfe. Le pasteur Miegge répond m
nom de la Conférence, en remerciant FEglise et SMI Pasteur,
La dispersion avait déjà commencé par
les derniers trains du soir. Ceux du matin emportèrent tous les... survivants.
M.
Le bavard.
Le bavard, le mot l’indique, est celui
qui bave sans cesse des pairóles ; fl forme
des paroles et des phrases avec une facilité extrême, a toujours un discours prêt
pour n’impoerte quel sujet, écoute avec
complaisance manifeste sa propre voix, revêt de longs, tours de paroles l’idée la
plus banale et a l’appareil vocal si solide
qu’fl ne se fatigue jamais.
Si le bavard était un homme intelligent,
cultivé, expérimenté, sa compagnie serait
agréable et bienfaisante ; mais fl est généralement superficiel et Fon peut établir
cette loi : que le bavardage est en raifeon
directe de Fignorance et dé la vanité.
Il n’y a pas de question que le bavard
n’ait examinée, paS de problème qu’fl n’ait
approfondi. Eîn politique le bavard (qui Ht
de temps à autre le journal, tout juste
assez iK>ur se rempUr la tête d’idées fausses), s’en prend tantôt à Fadrninimration
communale, tantôt aux autorités provîn(flales, tantôt au gouvernement; et icî fl
faudrait une réforme, là plus d’économie,
là plus de justice. Le bavard politique,
si seulement on lui laissait les mains libres, mettrait ordre partout, trouverait
une solution heureuse à tous les problèmes.
Et qud.1 sujet înépuisahle de bavardage
que les intérêts et les affaires de^ son
prochain ! Dâns de petits milieux, comme
les nôtres, où ne foisonnent pas les grands
évènements, fl faut bien s’intéresser aux
petits, et comme chacun connaît vie et
miraides de tous les autres, fl' est aisé de
comprendre que les bavards de profession
y trouvent leur paradis. Une naissance,
un mariage, une arrivée, un départ, une
chicane, (toujours fréquents, hélas!), tout
est matière à bavardage, et le bavard
s’acharne sur les moindres détails pour
les miteux savourer et pour les servir aux
autres. ,
Le bavard est toujours en quête de nouvelles, pour insignifiantes qu’elles soient,
et soyez certains que rien n’aniive à son
insu. Aussi, si vous voulez des informations sur tel fait ou teflie personne, adressez-vous à lui- Il saura vous peindre à
couleurs vives le caractère fermé, dür,
égoïste de td. marh l’avarice de tel autre, le ménage désordonné de telle femmes
la légèreté de tdle fille, la paresse de tel
garçon.
A coup sûr, les effets du bavardage sont
toujours néfastes ; ils le sont par rapport
au bavard lui-même. Après avoir bien bar
vardé, lorsqu’il est seul et s'fl lui reste
encore un brin de clairvoyance, la plupart des foife le bavard se mord les doigts :
ah, ces paroles 1 fl aurait quand même dû!
être plus prudent ; et ces allusions îndis^
. ^ ^
2
crêtes, il aurait dû être plus réservé;
ainsi le bavard en viênt, petit à petit, à
se mépriser. Mais, ce qui est bien plus
grave, c’est que le bav;ard est généralement un... menteur. Dans la fougue du
bavardage, l'imagination et l’invention
l’emportent sur la vérité. Le bavard ne
miçnt pas par parti pris, mais inconsciemment et dans le seul désir d’embellir et
de compléter ses narrations... Il invente ^
des détails, exagère des faits ; or l’exagération est, en fin de compte, un mensonge.
Mais le bavard va plus loin encore et
tombe fatalement dans la médisance et la
calomnie. Il ne se fait plus seulement du
mal à lui-même, il en fiait à la société.
Le bavard divulgue aux; quatre vents tel
secret de faraiÜe : de là incompréhension,
haine, lutte. Le balvard présente sous une
fausse lumière, en l’aoccaniMignant de commentaires qui le dénaturent, tel acte entendu raconter par d’aiutres : de là querelles en famille, discorde entre frètes, séparation d’amis. Le bavard crée de la méfiance et des suspects et des doutes : de
là cette réserve qu’â faudra avoir dans
la converslation, cette circonspection et ce
manque de liberté qui vous empêchent de
dire ouvertement votre pensée.
Au premier abord, le baVaird peut être
même am,usant, puis on pense qu’il est,
en tout cas, inoffensif, et puis on finit
par se convaipcre qu’il est dangereux,
qu’il aurait miéux valu ne jamais le connaître et qu’il faudra dorénavaait s’en garder comme d’un ennemi.
Conclusion ? Nous parlons )trop pour
dire trop peu de choses et fi est de toute
nécessité de .réagir énergiqmemeint. Ce qui
ne signifie pas qu’il faille se renfermer
dans un mutisme absolu. Non. Rien de
plus agréaibe qu’un brtin de conversation
avec un ami : miàfe converaiàtio.n n’est pals
bavatrdage, pas jfius que repos n'est fainéantise, plais plus qu’économie n’est ava‘ rice; dans toutes chosœ il faut avoir le
sens de la mesure. Fuyons la compagnie
des bavards, contrôlons rigoureusement
toute parole qui sort jde nos lèvres et
souvenons-nous de la sévéirité avec laquelle
Jésus a condamné les péchés de la langue :
« Les hommes rendront compte au jour
du jugement de toute parole Vaine qu’ils
auront proférée », et encore : « Par tes
paroles tu seras justifié et par tes paroles tu serais condamné ?■>. Alb. R.
Pour les Assyriens chrétiens.
EN HONGRIE.
Les quatre Faculté de Théologie comptent ensemble, cette annéeKii, 396 étudiants, et dans les trois dernières années,
223 étudiants en théologie ont reçu le dè
plome de pasteur et ont été autorisés à
servir, comme pasteurs auxiliaires, notre
Eglise. A présent tous les postes de cette
nature sont pourvus et cela pour plusieurs
années.
Encore quelques chiffres : M. l’évêque
L. Ravasz a prononcé, le 23 avril, le 100°
sermon à la radio. — 119 pasteurs et 493
veuves de pasteurs jouissent à présent
d'une pension de la Caisse centrale de retraite. — La Fédération de Charité calviniste, qui pourvoit à l’entretien des asiles et des orphelinats, compte 22.000 membres. — A Nagyhalasz, village du « Comitat Szabolcs», où l’agrandissement du
temple est projeté, mais où l’on ignore
comment se procurer les sommes néces^
saires, un jeune homme, retourné d’Amérique, se présente à la cure et annonce
a» pasteur qu’il se charge de faire faire
à ses frais les banps nécessaires pour mille
places dans le temple agrandi'.
{Semaine Religieuse).
oooooooooooooooooo
CONVENTION DE DIGNE.
Du 7 au 12 septembre inclus. Devise
pour 1932 : « Regardant à Jésus ». Tous
-les chrétiens, à quelque dénomination
qu’fis appartiennent, sont invités à cette
.retraite. Aucun prix de séjour ne sera
fixé, cette année, mais sera laissé à la
consdience de chacun. Pour tous renseîghementa, s’adresser à la Direction de la
■Bonne Revue, à Digné (Basses-Alpes).
Il existe un petit peuple chrétien dont
la destinée inspire la plus profonde pitié.
Ce sont les Assyriens chrétiens chassés de
leurs montagnes pair les Turcs. Les uns
sont diispersés en Syrie, en Inde, en Europe et en 'Amérique. Un petit groupe
s’est naguère fixé à Marseille d’où ses
membres se sont diüssémiinfe dans les autres parties de la France. Parmi eux, le
général Petros Agha Khan qui, pendant
la guerre, combattit dans les rangs des
Alliés contre les Turcs. 'Mais il reste en
Irak 35.000 à 40.000 réfugiés qui vivent
dans les conditions les plus misérables.
Dans ce pays même, le sol risque de leur
manquer, si l’Angleterre, qui jusqu’à présent a protégé ces malheureux, renonce à
son mandat au profit d’une a>uveraineté
arabe. C’est donc bien un peuple sans patrie. Pour le secourir, il vient de se formar à Genève, avec le concours de l’Office européen d’Entr’aide protestante, un
Comité dont font partile le recteur de l’Université, les doyens des Facultés de théologie et de médecine et un représentant
de la Société dœ Natbns.
{L’Eglise Nationale).
0-0-0-0-0-00-0-0-0-Q-OOOOOO.Q.
Aujourd’hui l’on se tait!
Du... Peririer jusqu’aux extrémités de
la Sicile, les grands dogmaitiseurs des innombrables bulletins paroissiaux du Sacré-Cœur, Echo dél Chisone, etc., Osservatari plus ou moins romains, s’égosillent
à force de crier que tous ceux qui ne pensent pas comme ils rêvént sont des misérables, vendus, etc., etc. ; ils exaltent la
beauté du silence universel, en fait de
discussion religieuse, et vaudraient nous
imposer le mutisme obligatoire, parce que
ils représentent, disent-ils, la presque totalité des italiens.
Il y aurait l)à nmtière à discussion, mais
admirons la force de leur raisonnement :
Nous sommes pins nombreux, donc nous
avons raison, et vous devez vous taire.
C’est à -peu près comme disait certain
bourriquet : Les ânes ont les oieiUes longues, donc, puisque les ânons sont les
seules créatures raisonnables, il s’ensuit
que tous les êtres douœ de raison doivent laivoir les oreilles longues et savoir
braire !
Il est juste toutefois de reconnaître que
cette sorte de philosophie de la majorité
(ou du 96 pour 100), est réservée seulement pour ceux qui, incapables d’avoir
quelques idées personnelles, sont uniquement préoccupés de faire comme les autres. Aussi fourni-t-on quelques* arguments adaptés à leur moutonnerie, ce qui
est naturel, puisqu’on ne peut laisser sans
nourriture tant de braves gens qui ne
demandent qu’à s’éviainouir quand la bile
de g. s. s’échauffe.
In alto loGo..., les appréciations changent un peu. Voici, en effet, ce qui a paru
dans Catechesi, revue mensuelle catholique d’études religieuses, en vue de la prépajation des étudiants, dirigée par le rév.
A. Coiazzi:
« J’ai remarqué, dans l’enseignement
religieXux, qu’une fois l’on trouvait des
contradicteurs : aujourd’hui on se tait.
{Ce n’est pas nom qui soidignons. Réd.).
Tous sont-ils pleinement cmvaincus ?
Non; mais p&u leur importe. Il n’y a
plus de réaction ; c’est un ahaissetnent du
niveau spirituel... ».
Ces paroles sont claires, ce semble-t-il;
elles révèlent, du reste, un état d’âme
qui ne nous surprend pas, de la part de
la jeunesse (catholique. Elle ne discute
pas ; elle ne s’intéresse pas aux problèmes religieux... : comment pourrait-il en
être autrement, quand toute la dogmati.que catholique semble se résumer, dans
la discussion quotidienne, dans Yipse dixît
et dans la caliMnnie ?
U nous faut donc nous en réjouir, car
cela signifie évidemment que ces jeunes
sentent toute la hcmte qu'il y aurait à se
servir des méthodes polémiques des susdits journaux.
S’il s’agissait des problèmes regardant la
vie chrétienne à tous points de vue, dans
un esprit de liberté et de charité, péutêtre les choses changeraient-elles ; mais
comment vouiez-vous discuter, dans ime
leçon de catéchisme, faite de la façon
suivante :
D. Aujourd’hui nous allons parler de
Jésus caché et agissant dans toute l’Eglise.
Il (Jésus) est de nouveau caché sous des
voiles blancs, même, sous de blancs habits! Quelqu’un a-t-il déjà deviné de 4yi
je veux parler ? !
R. Qui; du pape!
D. Peut-on dire que le pape est Jésus
caché ?
R. Oui; parce qu’il représente Jésus
et agit en Son nom!
Or, remarquez bien que les lignes qui
précèdent se trouvent dans la même revue où, ainsi que nous l’avons dit, un révérend père déplore le manque d’intérêt
des jeunes pour les problèmes religieux ! !
Mais, fralnchement, quand on a le courage
de présenter les lignes que nous avons
rapportées ci-dessus, comme un imodèle
d’exposition de problèmes religieux pour
des personnes cultivées, il faudrait s’étonner que l’on trouvât une seule personne
capable de les lire avec sérieux !
Aujourd’hui on se tait !
Seriait-ce un signe de satiété... religieuse
chez nos compàtriotes ? signe précurseur
d’üln renouveau d’intérêt et de discussion,
à l’égard des problèmes de la vie spirituelle ? Dans ce cas, réjouissons-nous du
nmtisme universel! g.
loD! laisells poDf de naeais ptoteilanii.
L’Œuvre Millionnaire.
{Suite - Voir nmnéros précédents).
1“ Tu parleras avec dédain de ton église,
de ton pasteur, de tes frères. Qu’il s’agisse
de l’église romaine, et tu t’exprimeras
avec respect sur sa puissance d’organisar
tion et sur son unité ; maïs tu t’opposeras
à toutes les tentatives analogues qui pourraient surgir au sein de ta propre église.
Tu prêcheras le prtîncipe d’« autorité », en
tant qu’fis ne te concernera pas.
2“ Làisse-t’en ¡imposer par toutes les apparences religieuses du monde, étudie toutes les religions, particulièrement les plus
lointaines ; mais garde-toii bien de connaître les fondements de ta foi.
3“ Si tu as à te plaindre du concierge,
c’est la fante à l’église.
4° Gardé-toî d’accepter un devoir ou un
ttavalii quelconque au sein de ton église :
cela ne te rapporterait rijen, et les critiques te seront évitées.
5“ Maintiens ta « neutralité » vis-à-vis
des ennemiis de l’église, laisse entrevoir
qu’au fond « ils ont bien raison ».
6“ Tu m,anqu0iiais les cultes, les réunions,
tout en te plaignant qu’îl ne s’y passe
rien. Qu’on t’oblige à pairticiper à une
séance d’église, et tu t’éciiieras contre les
nombreuses affaires ecclésiastiques qui lui
font i)erdre de vue son but.
7“ Enumère toutes les faiblesses de la
vie d’église, répands-les particulièrement
parmi ses adversaires. Tu fe feras le nom
d’un homme sensé et libre de préjugés.
8° Menace sans cesse avec ton opposition : tu n’auras aucun devoir et tes frères devront toujours faire leurs comptes
avec toi. Exige que l’église soit populaire,
sociale, nationale, pacifiste, etc. Si elle n’y
sera pas arrivée, elle aura manqué, complètement manqué. »
9“ Sois un héros contre ton église ; contre ses ennemis, qu’il te suffise d’être « objectif», tendre et complaisant.
10“ Tes goûts et tes opinions sont-ils
inconstants ? Peu importe. Tu parleras de
« conscience évangéli)que », et tu prétendras que toute l’église s’y conforme. Si
c'est l’opiXisé qui se vérifie, tu pleureras
sur sa tyrannie, sur son esprit de contrainte et le nouveau moyen-âge de la
religion.
11“ Ne sois pas tranqufile jusqu’à ce que
tout ce qui est mystère et irrationel dans
la foi, n’en ait été ôté.
12“ S’il te semble que le servlice divin
soit plutôt un service humain, plajns-toi
amèrement de ce que les cuites sont ennuyeux et va-t’en chereher un «culte»,
une « liturgie », ou une vigoureuse
incrédulité.
{Adapté de l’aliemand peur R. B.\lma).
A l’heure ,aictuele, c’est sur l’éducatîoa
des files que porte l’effort de toutes le9;^
Sociétés de Missions protestantesi Aii/‘
cours du siècle dernier, il a été beaucoup.
fait partout pour les jeunes gens, qui onV;
du reste montré qu’ils n’étajent en rien If
inférieurs aUx jeunes blancs de leur âge*
et ce sont aujourd’hui ces jeunœ hommes,
dont les meileuns sont nos coliaborateuri
les plus préciibux, qui se tournent vers
nous pour demander : « Donnez-nous des
femmes qui ne soient pas seulement les
mères de nos enfants, mais qui puissent
devenir, dans toute l’acception du terme,’
nos collabo,rlatrices, partageant nos préoe^l
cupations et nos tâches ».
C’est pour répondre à ce légitime désir qu’ont été orgainisés de nombreux iftternats de files : Douala (Cameroun),
Agou (Togo), Ngomo (Gabon), Tliabana
Morena et Gaina (Lessouto), Mabumbu
(Zambèze), Tanarive et Ambositra (Msr
dagareia'r), Papéété (Tahiti), Do-NévA
(Nouvele-Ciailédonlie), ,etc., etc., dains lesquels des éducatrices éprouvées forment,
dans une atmosphère chrétienne, les jeunes femmes de demain à leur futur travail d’épouses et de mères. La dernière
création de ce genre est en voie de réàr
lisation à Marovoay (Madagascar). Elle
pu être* réalisée grâce au concours efféc-"
tif et unainime des Ufiioins Chrétiennes
de Jeunes Files de France, qui s© sont
chargées de trouver les fonds nécessaires
à l’érection d’un bâtiment et ont en plus
fourni la d!i(rectr|ice qui se prépare, à l’Ecole^ des Missions, à afier rejoindre son
poste. Hygiène, soins du ménage, puériculture, économie familiale, formation du
foyer, épanouissement de l’âme fémi
nine, quel magnifique travail pour des
éducatrices !
3° La propagation de l'Evangile.
Œuvre médiîcale, travail d’éducatlîtm o^'
d’instruction ne peuvent oependalnt être
considéré par une Société missionnaife
que comme des iactivités annexes. Au centre de nos préoccupations est l’âmei indigène. Notre ra'ison d’être est la propagation de l’Evangüe, et sii les soins donnés
au corps ou la culture de l’inteUigence^
demeurent indispensables, ils ne peuvent
cependant être envisagé en eux-mêmeS)
— ce travaill étant essentièlement celui
qui incombe à l'Administration, — ma^
seulement en fonction de l’âme indligènei
que nous voulons atteindre et qui réclame
impérieusement l’Evangle de Jésus-Christ.
Pauvre âme indigène, enveloppé© d’obscurité, soumise à toutes les terreurs
qu’inspirent les esprits et les sorciers,,
avec quelle émouvante anxiété elle cher'*
che la lumiière et soupire après la libération ! Répéter l’antienne connue|: «Pourquoi atHez-vous évangéliser des païens ?
Laissez-les donc tranquiles ; ils ont la religion qu’fis méritent et sont bien h^“
reux comme ils sont ! », est faire preuve
ou bien d’une ignorance foncière ou d’U»
égoïsme féroce^ Car fi n’y a pas de situa*
tion plus lamentable que celle de cette
créature humiaine qui se croit entourée
d’un nombre incalculable d’esprits, tous
dressés contre elle et exigeant des honneurs, des renoncements, des sacrifices,'^
quelquefois des sacrifices humains, et quii
dans sa misère, se livre tout entière au sorcier pour être libérée par lui de ses angoto*.
ses et des menaces qui l’environnent
Le paganisme est bien réeUeraent un<
religion qui prend l’homme dès avant
naissance, règle jusqu’aux moindres
tails de sa vie et ne l’abandonne mê:^
pas une fois qu’il est mort. Ce n’est pai
un vêtement que l’on peut prendre
laisser, èt ses exigences sont terribles. L®*
esprits sont partout : sur le fleuve où
(1) Nous recommandons à nos lecteurs 4®
veulent se documenter sur ce sujet le
douloureusement pris sur le vif, que vient
publier, aux éditions «Je Sers», Issy-Ies-Mé^
lineaux, notre missionnaire M, Félix PadW
sous le titre : Le Diable dans la Brovsse^
■Ig
3
liîibitent dans le caïman, dans lé sentier
4e la forêt, sur la montagne, dans la casé
fàmiliale, et les plus exigeants sont ceux
avec lesquels les relations sont les plus
^quentes, ceux qui président aux destinées de la famille, demandent le sacrifice
d'enfants, patxae qu’ils sont jumeaux (Caôieroun)^ nés un mardi ou un vendredi
(Madagascar), ou qu’ils poussent les dents
de la mâchoiiire supérieure avant celle de
la mâchoire inférieure (Zambèze), ou exigent la mort des adultes de 50 ans (Dahomey, Gabon), soit parce qu’ils ont atteint leur plein développement et qu’il y
a avantage pour la famdUe à s’assurer la
possession de leur esprit avant sdn déclin,
soit parce que leurs forces défadient et
que leur bouche devient inutile.
C’est la crainte des esprits ou la terte\XT du soncier qui dresse clan contre
élan ou homme contre homme et maintient l’âme indigène dans l’ignorance ou
dans l’incertitude d’honneurs ou de sacrifices toujours insuffisants pour calmer les
exigences d’esprits * extrêmement susceptibles, et qui menacent toujours de faire
inourir ceux qui contreviennent à leurs
désirs.
Elle est émouvante la plainte de l’âme
noire qui cherche dans la nuit la clarté
dont eUe a la nostalgie, et sur ce fond
[feObscur de quelle beauté s’irradie la tâ■ che des missionnaires dont la vocation est
' de faire simplement resplendir, au milieu
,de ces ténèbres, la lumière dont ils sont
porteurs, de l’amour du Père révélé par
' Jésus-Christ.
La réponse ne tarde guère, et ils ont
,taus connu lœ joies profondes de la contemplation d’âmes individuelles venant à
la vie et s’épanouissant sous le regard de
Dieuî
Et voici que les appels se multiplient,
venant quelquefois de peuples entiers.
Nous avons dit l’émotion qui nous a
étreint à la demande d’un petit chef Tsi»imihety qui avait fait douze jours de mariche avec une dizaine de jeunes hommes,
Ses administrés, pour nous demander « un
missionnaire de l’Evangile qui ferait d’eux
ÿ ce q^il avait fait des Hovas».
Nous avons été émus avec notre Conférence de missionnaires du Cameroun recevant du Grassfield arriéré la requête
ardente, expression du désir de 300.000
païens d^ireux du christianisme qui a fait
des Doiialais œ qu’il sont aujourd’hui, et
nous ne savons pas s’il peut y avoir, sous
'■ le grand ciel de Dieu, de joie comparable
à celle de ce missionnaire baptisant, par
une belle matinée de dimanche, 244 aduL
i'!
tes, décidés, suivant la magnifique expression de l’Afrique occidentale, à « prendre
le tratvafi de Dieu ! ».
Et voici qu’à Oyem (Gabon), c’est encore un mouvement de masse vers l’Evangde qui se dessine et prend d’impressionnantes dimensions. Plœ de 2.000 catéchumènes se font inscrifre comme élèves des
Classes où le chrfetianisme sera enseigné,
tandis que, en Nouvelle-Calédonie, ce sont
de nouvelles tribus qui s’ouvrent à l’Evan, gile qui leur est annoncé.
Ȇ Hi h:
Pourquoi faut-il que ce soit au moment
même où d’immeinses possibilités se précisent que la crfee économique actuelle,
ou peut-être le manque de foi du peuple
de Dieu, nous oblige à des restrictions
: qui sont d’autant plus douloureuses qu’eli les seront ressenties davantage à une époque où, par suite de l’insécurité des choses matérielles, plus volontiers, semble-t-il,
l’âme est accessible a|ux réalités spirituelles qui, elles, ne peuvent être ébranlées.
En vérité, nous ne le savons pas, et si la
prudence humiaïne nous oblige à des compressions ou à des ¡retranchements, du
moins voudrions-nous que œ ne soiént pas
des mutilations.
Le Cdniilté directeur de la Société des
Missioins Evangéliques avait convoqué,
K-pou,r les 23 et 24 février dernier, des représentants des cinquante Comités auxîÜaâres sur lesquels s’appuie son action.
Ce fut, pour ceux qui ont la charge dn
ïTccte de l’œuvre que poursuit dans ses
.heuf chaniB de travail la Sbciété des Mis
»
sions Evangéliques, un précieux stimulant
et un inappréciable réconfort de sentir
qu’ils avaient derrière eux tous ceux qui,
dans notre peuple protestant de langue
française, s’intéressent 'à l’a/vancement du
Royaume de Dfeu sur la terre, chacun
voulant prendre, dans la miesure de ses
moyens et de ses forces, sa part de responsalbilité dans l’œuvre dont le poids doit
être porté par tous.
Il me sert à rien de se le dissimuler,
l’heure est grave.
Mais nous avons confiance en Dieu qui,
à travers notre premiier siècle d’existence,
nous a toujours si merveflleusement secourus, et confiance lanssi dans les chrétiens de langue française qui, de génération en génération, ont soutenu notre œuvre de leurs prières et de leurs deniers.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE
LE COLLEGE.
Voici les résultats de l’année scolaire
1931-32.
LYCEE.
Ont été admis en f''® .• Bellion Bartolomeo, Cieto Geremia, Monnet Abce, Roland
Paolo, Tron Ernesto.
Oiîii été dâmis en if® .• Amy Amour, Augusto Àrmand-Hugon, Eîmesto Bein, Guido
Bert, Luigi Caïrus, Laura Duval, Arturo
Garnier, Enrico Pasquet, Margherita
Ribet.
Ont été admis en 7//®; Raffaele Avitabile, Alberto Baridon, Vittorio Bariletta,
Sergio Capuccio, Enrico Corsani, Baldassare Curato, Carlo De Riscky, Attilio Forneron, Giulio Forneron, Vittorio Pugliese.
GYMNASE.
Ont été admis en : Armand-Hugon
Ermanno, Bein Matilde, Bounous Ada,
Bounous Ferruccio, Boyer Enzo, Canal Felice, Goucourde Jenny, Paltrinieri Adriano,
Paltrinieri Maroelto, Pasquet Ada, Perucca
Domenica, Peyrot Giovanni, Peyrot Renato, Sabbadini Piero, Satamarco Miario,
Stagnato Anna Rosa, Stefani Vittorio.
Ont été admis en IF: Olga Ansialdi,
Guido Baret, Bialnica Carrera, Renato Cbmbetto, IMa Costantino, Rinaldo De Carolis, Roberto Diem, Raffaele Ferrari, Fi- ,
lippo Galvano, Pìerantonio LoflPredo, Enrico Malànot, Adriainai Malrtina, Renato
Negrin, Giovanni Passera, Francesco Bostan, Gi'no Sita, ¡Speranza Tron, Luigi
Verderio.
Ont été admis en IIF : Guido Botturi,
Elona Di Francesco, Eva Dubs, Paolo Frache, Carta Majjan, Marta Meynier, Ida
Rostan.
Ont été admis en F® .• Renato Cosentini,
Giorgio Cotta-Morandini, Gian Cario De
Bettini.
« « H:
LA TOUR. Samedi dernier, a eu lieu
l’ensevelissement de M. Jmrdan Barthélemy, de Chiavula, que Dieu a rappelé de
ce monde, à l’âge de 82 ans. Il y avait
plusieurs mois que notre frère était souffrant, et depuis quelque temps, son fils,
établi aux Eynards, l’avait pris chez lui
pour pouvoir mieux le soigner. M. Jour«'
dan a été ¡durant plusieurs années membre du Consistoire, travaillant ainsi d’une
manière plus immédiate au service de soh
église. Nous renouvelons à la famille
l’expression de notre vive sympathie
chrétienne.
— I bambini iscritti alla Colonia Elioterapica {cura del soie), sono pregati di recarsi alla visita medica, martedì 5 luglio
p, V., alle 15.30, all'Ambulaitorio Comunale
del dottor Paltrinieri (Palazzo dei Portici),
PERRIËR-MANEILLE. Dans l’espace de
moins d’un mois nous avons accompagné
au cimetière trois de nos enfants. Jeudi,
16, a eu lieu l’enteirrement de la petite
Olga Ferrerò de feu Benjamin et de Genre
Lydie, décédée au POumaTat, à l'âge de
deux ans et quelques mois. Nous sympathisons vivement avec la mère et avec les
cinq frères et sœurs qui restent.
' VILLAB. Ba/ptêmei. Dimanche dernier,
19 courant, dans le temple, nous avons eu
la joie dé pirésenter à Dieu, par le rite
du baptême, la chère petite Anita Gönnet de Etienne et de [Elveline Charlin.
Que Dieu bénisse ce tendre agneau qui
vient de s’ajouter à notre grande famille
spirituelle et qu’il accordé surtout aux
parents et aux parrain et marraine, ML et
M.me Jean Rambaud, de ne jamais oublier
les solennels engagements qu’ils ont pris
«Want Lui.
— Décès. Jeudi, 16 courant, un grand
nombre de ViMarengs et d’amis dés paroisses voisines (sont venus rendre leur
dernier témoignage d’aifiection et d’estime
à la dépouifie mortelle de M. J. Jacques
Btmjdmr, de la «Barma», décédé le 15
juin, dans sa 84® année, après une vie
bieh remplie et dont les fruits se recueilleront longtemps encore, dans les diverses générations, auxquelles notre frère a
iompu le pain de la connaissance et surtout de la connaissance de cette Parole
qu^il aimait au-dessus de tout, dans sa longue carrière de maître d’école. M. Bonjour fut aussi, pour plusieurs années, l’estimé chef de notre commune.
Peu avant de s’endormir paisiblement
dans les bras de son Sauveur, notre frère,
qui a gardé jusqu’au bout sa pleine lucidité d’esprit, iproclamait sa foi en récitant
ée beau passage de l’Epître aux Hébreux ;
€ Puisque nous avons un grand souverain
imrifimteur, qui a pénétré dans les deux,
Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes
dans la profession de notre foi».
Le service funèbre, à la maison mortuaire, fut présidé par le Pasteur de la
paroisse. M. le pasteur Henri Tron, de
Bobi, termina ce culte par la prière.
Que les dernières radieuses paroles de
notre frère mourant soient pour ceux qui
restent la plus belle consolation et surtout
le plus précieux héritage.
Aux parents affligés nous renouvelons l’expression de notre sympathie
fratemeHe.
— Visite. Lie culte de dimanche, 12 courant, a été présidé par M. Auguste Jahier,
ancien pasteur de notre paroisse. L’assemblée imposante, qui remplissait le temple
en cette occasion, a voulu ainsi démontrer à notre cher visiteur les sentiments
d’affection et de„ souvenir reconnaissants
qui ne se sont pas atténués après les seize
années qui se sont éoQuléœ depuis son départ de la pâroïæe. Nous renouvelons à
M. Jahier, avec nos vifs remerciements,
notre très profond : «Au revoir encore, s’il
plaira à Dieu». r. j.
* *
PERSONALIA.
Nous recevons de Nice ces quelques
lignes qui suivent, que nous sommes
heureux de puWier, en y joignant nos
fêlidtations. *,
Nous sommes heureux d’apprendre la
récente nomination au grade de chevalier
de la Couronne d’Italie de potre cher
pasteur, le docteur Albert Prochet.
Cette décOraltion est bien mérifée et récompense la grande activlité que notre
Pasteur déploie au sein de la Colonie Italienne, soit comme commissaire de la
Dante Æighieri, soit parmi d’autres Sociétés de Bienfaiisiance.
Dimanche dernier, nous avons eu l’honneur de la visite du président de la
Dante Alighieri, le sénateur Celesüa, de
Vegliasco ; après la conférence que S. E.
a présidée, eut lieu un banquet, où le docteur Prochet prononça quelques paroles,
accueillies par les ovations de l’asemblée,
et ce fut le Consxii géttaral d’Italie qui lui
présenta toutes ses f^jcitattans, soit à son
nom, soit au nom de toute la Colonie
Italienne.
A ces félicitations, nous sommes heureux de joindre les nôtres, comme membres de son Eglise. F. S.
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Sonïelle^ ^eligien^e^.
Pour le respect d’une fête chrétienne.
Les protestants ne sont qu’une minorité
en Hongrife. Ils n'en ont pas moins obtenu que les maisons de halnque fussent
fermées le vendredi saint. Us ont, en outre, contribué pour une bonne part à l'observation du caractère sacré de ce jour
par leur impressionnante particâpation aux
services religieux;. A l’Ifeljse luthérienne
du Deakjplatz, à Budapest, 1 y eut une
telle affluence que des hauts-parieurs durent être installés pour transmettre la prédication aux nombreux auditeurs qui star
ttannèrent à l’extérieur de Téditice. Un©
telle manifestation de ferveur fit grande
impression sur la population et montre
de quoi est capable une minorité fermement convaincue!. Il ne serait peut-être
pas inutile die s'inspirer de cet exemple
à Genève, pair; exemple, où le marché de
Plainpalais eut lieu au vendredi saint comme d’habitude. Le Consistoilre ayant protesté contre cette profanation, l’Autorité
municipale déclara qu’elle n’avait pas à tenir compte d’une fête religîevuse qui n’est
pas considérée comme un jour férié officiet
On croit rêver d’entendre de telles choses
dans la ville de Calvin. U ne reste plus,
aux protestants de Genève, qu’à s’iïispirer, à l’avenir, de l’attitude de leurs coreligtannaires-de Budapest.
ÿ ¡f< s{s
Terrorisme antireligieux. La section de
Kœnigsberg de la Ligue allemande des
Sans-Dieu a tenté d’intimider une série
de personnalités exerçant une activité religieuse en les înfomiant que la Ligue
avait décidé leur mort. Ce nouvel acté
d’hostilité contre les confesèiibns chrétiennes explique en palrtfe le récent décret du
gouvernement allemand ordonnant la dissolution des organisations de Sans-Dfeu.
***
Dans le protestantisme espagnol. La Fédération des Eglises protestantes d’Espagne a invité le prof. A. Kdler à faire un
voyage d’études en ïfepagne. Il consigne
ses impressions dans différentes publicatioi^ anglàfees, amérioaiines, allemandes et
suisses.
Il a pu constater avec satisfaction que
le protestantisme y jouit pleinement de la
liberté rielfeieuse qui le place enfin sur
un pied d’égalité avec l’Eglise catholique.
Mais cette liberté lé place aussi devant de nouvelles tâches qu’il est prêt à
entreprendre.
On s’étonne que, dans un pays aussi catholique que l'Espagne, le parti clérical
n’ait pu obtenir que 59 sièges sur 400.
Le fait ne doit cependant pas être interprété comme une hostilité déclarée contre
la foi chrétfenne, pas plus que les incendies de quelque 200 couvents sur 5.000 que
cqtoptait l’Espagne. Ce fut plutôt une prot^attan corftre les Jésuites et leur volonté de domination.
Actuellement le paiys est divisé en trois
partis ; les déricaux, qui ne peuvent oublier les avantages dont ils jouissaient sous
la monarchlié ; les révolutionnaires communistes, adversaires aussi bien de la démocratie que des Eglises; au centre, les sodalistes modérés et les radicaux qui désirent rapprocher l’Espagne de la culture
occidentale.
MM. Zoutaueta, ministre des affaires
étrangères, et Fernaindo Del Bios, ministre de rinstructiion publique, tain d’être
hostiles, ont même témoigné d’une certaine sympathie envers le protestantisme.
On voit aussi le peuple nommer des protestants à la charge de maire. Il est donc
fort compréhensible que le protestantisme
espagnol éprouve de la sympathie iwur un
gouvernement qui a proclamé la complète
liberté de conscience.
* *
TAacmat masculin. On se souvient que
M. P. Cardinaux, agent cantonal des U. C.
de J. G., avec l’appui de la Conférence des
Eglises et Associations protestantes de la
Suisse romande, a lancé avec succès l’idée
d’une Maison romande du diaconat masculin. Un premier coms a pu s’ouvrir, dès
ce printemps, à Vaumancus, sous la direction de M. Cardinaux. Six jeunes gens,
dont cinq viennent d’Eglises nationales,
suivent les cours donnés par MM. Emery
et Liengme, docteurs, le pasteur Monnier,
de Provence, le lutteur Cherpîllod, pour
la culture physique, M.Ile Pierrehumbert,
licence littéraire, pour l’allemand, M. Cardinaux, pour le chant, le françafe, 1^
questions religiteuses et l’histoire de l’activité charitable dans l’Egliæ. Lorsque ces
jeunes gens auront têrminé leur préparation théorique, ils feront un sta^ pratique dans un êtablifesement hospitalier. L’esprit qui règne parmi eux est, dit-on, à
tous égards excellent. On ne i)eut que souhaiter plein succès à œtte nouvelle et excellente institution. (S. p. p.).
4
$ Il
Institations Hospitalières Vandoises.
ORPHELINAT.
Dons reçus pendant le mois de mai 1932.
M.mes et M.rs : MJles Pons-Karrer, La Tour,
L. 10 - Géom. Mario Mantelli, Luserne SaintJean, 50 - Eglise Vaudoise de Livourne, collecte du dimanche de la Mère, 80 - Id. de Gênes, id., 158 - En souvenir de Lydie Revel,
ses sœurs, La Tour, 10 - Oostabel Daniel,
Id., 25 - Colonia Tarariras, 283,90 - Maiali Suzanne, La Tour, en reconnaissance des soins
reçus par Sœur Eva Gay, 6 - Angela Elisabetta Dreher, Malnate, en souvenir de son mari
mort le 21 mai 1929, 700 - Pastre Auguste,
Pomaret, 25 - Catherine Barus, Id., 10 - Long
Louise, Id., 1 - En soutenir de Bino Gay, sa
grand’maman, La Tour, 20; sa tante Caroline
Sibille, Id., 10 - EgUBe du Pomaret, collecte
du dimanche de la Mère, 100 - Ici. de Rome,
Via Quattro Novembre, id., 350 - Id. de Turin,
id., 500 - Id., Diacionie, 300 - Id. de Prarustin, 91 - Id. de Perrier-ManeiUe, collecte du
dimanche de la Mère, 30 - Id., 25 - M.me veuve
Hilda 'Genre-Bertin, en souvenir du pasteur
Ermanno Genre, 150 - Pastre Henri, Pomaret,
50 - Eglise de Sienne, collecte du dimanche de
la Mère, et don, 200 - Union Chrétienne Féminine, VUles'èche, 30 - Eglise Vaudoise de Palermo, collecte du dimanche de la Mère, 100 Id. de Rio Marina, id., 30 - Church of Sacdour,
Clarksburg, 100 - Union des Mères, Massel, 100
- Caisse d’Epaægne de Turin, succursale de La
Tour, 1.200 - M.me Meta GaUian-Bauer, Gênes,
500 - Colonia San Gustavo, 139 — Collecté à
Cannes, par M.me M. Bounous et M.lle Madeleine Caisson: M.me Weber, frs. 25 - M.llc
Suzanne Chambón, 25 - A. Rey, 10 - Serra Delphine, 10 - Méry Malan, 10 - Anna Benech,
5 - Albine Bonnet, 5 - Anonyme, 20 - Mélanie
Zucchi, 20 - Louisette, Paulette Malan, 10 Madeleine Coïsson, 50 - Total irs. 190, au
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