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Compte-courant avec la Poste
PRIX D’ABONNKMKNTPAR AN
Italie . . . . Fr. 3
Etranger . . > 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
postal selon i’Accori^ de
Vienne Fv'*
Oq s’abonne :
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MM. les Pasteurs ; et à
l’irnp. Alpina à Torre Pellice.
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et se paye d'avance. _
Année XXXll. N. 22.
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la tirage, 10 centimes chacun.
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S'adresser pour la liedaction et
pour r AdniinlHt.ratlon à M.
Jean Jalla, pruf./J’urre Pelltce.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cornnioucement do l’année.
CHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
. *ct.I,8. «.'iv-n. 1. Vérité avec la charité. Bph. IV, 15. Q»« ton rfeg., yL..oue. n>Uh. VI,
’OU.*» in« arroz, témoins __
^ O m III a ire:
Pourquoi j’aime le Seigneur Jésins — La
fête de l’Ecole du Dimanche de Turin
— .Inbilé do l’Eglise libre du canton
do Vaud — Evangélisation — Missions
— Nouvolles roligieuses — Examens
au Collège et Ecolo Supérieure —
— Fonds Proebet - Souscription —
Informations — Avis.
Poiiipoi i’aiiE !e Seijilciir Jésus
Je l’aime pareeque je ne trouve
rien à reprendre en hii. i\.u contraire, plus je le conlemple el plus
je sens croître en moi l’admiralion
et la joie. Chacun des traits composatil son caraclère est d’une beauté
accomplie et leur ensemble est une
harmonie [larJaite. Point (le note
s’élevant sur les autres el les aüaiIdissanl. Jésus n’est pas plus doux
iju’il n’est fort; il n’est pas pins
'mmble qu’il n’est pmand ; il n’est
pus plus patient (pi’il n’est courageux (si le nom de courage sulfit
à désigner sa fennelé calme, inllexiljle, en présence de la mort) ;
il n’est pas plus tendre _ et miséril’onlieux envers les pécheurs (¡ui
i^eiilent lenr's taules, qu’il n’est grave
et sévère vis-à-vis des pécheurs
eiulurcis; il ne s’élève pas davantage
vers le ciel, vers son I^ére, qu’il ne
s’aliaisse vers les derniers de ceux
,,u’il appelle ses frères. Vraiment eu!
est le plus beau des lils de riiomine »
(Ps. 45,3); vraiment « toute sa personne est pleine de charme » ((aiuI.
516), et c’est pour cela (jue je raime,
* Je l’aime ce iils de lliomme ¡nufait parce qu’il est à moi et (|i.ie je
suis à lui. 11 m’a regardé et ne m a
nas rmiprisé; il m’a vu «liaigne dans
mon sang » et il a eu pitié. Pour me
sauver cle la mort it a donne .sa
vie. Eli (luoi? Si <juelqu’un avait
liravé l’eau ou la flamme ou 1 nifeciioii d'un lazaret ou le plomb
d’un champ de bataille, pour m arracher à la mort, je ne 1 airnei ais
pas? Oui je l’aimerais, et de tout
mon cœur. Et je ti aimerais pas
celui, qui ne s’est jias seulement
exposé à une mort possilile, mais
(lui s’est livré, pour moi, à nue mort
certaine; (jui a subi, pour moi, le
plus all'reux des supplices, celui de
la croix?
Je l'aime, parceqiui a aoufiert
pour moi, non seulement dans miu
corps, mais dans son esprit. Un
trouverait peut-être i|uelqu uii disposé à donner sa vie pour sou 'l'éfÇ;
on ne trouverait personne qui voulût
prendre sur sa conscience le poids
' redoulable qui pèse sur la conscience
2
- 170
de son frère, faire siens ses pécliés,
en se rendant bien compte (ju’avec
ces péchés il devra se présenter
devant le tribunal de Dieu. Et c’est
pourtant ce que tu as aecef'té, ô
Seigneui' Jésus ! Si tu rn’as délivré
de ce faix, qui m’aurait réduit au
désespoir, c’est parceque tu en as
cliargé ton âme. Et je ne t’aimerais
pas? Et il pourrait y avoir un seul
atóme de mon être, qui ne l’appartînt tout entier?
Je l’aime parceque, s’il est mort
pour moi, maintenant tl est vivant
pour moi. Tout change, tout passe
autour de moi, toutm’abandonne,
mais il reste, et c’est lui que je
saisis et que j’embrasse. Il est mon
rocher et jamais je tie serai ébranlé.
Il est mon cep, qui jamais ne laissera manquer, moi son sarment, de
sa .sève vivilîante. Il est mon berger
()ui me conduit de son conseil, qui
me nourrit de sa parole, qui me
relève si je tombe, qui me prend
dans ses bras si je suis las; il est
le Vivant, qui m’ap[)araîtra, j’en suis
sûr, au travers des omI)res de la
moi't et auquel je rue serrerai, me
laissant i)orter par lui sans crainte,
plein (le joie, le long de la sotnbre
vallee, ju.sque sur les rivages de la
nouvelle patrie.
Je laime, parce(juc son amour
peut remplir mon cœur. Aucune affection humaine ne le peut, même
la plus vive, môme la plus ancienne.
I oujours, (lans ce (3(X*ur, restent de
grarids vides et c’est d’eux qu’il
souffre. Mai.s l’amour de Cbri.sl peut
le remplir, et s’il rj’est pa.s plein,
sd ne déborde pa.s, est-ce ta faute,
ó Seigneur? N’est-ce pas celle de
mon incrédulité et de mon ingratitude? ^
Je laime, parceque son amour
me sanctifie, ne fait que me sanctifier. Il en e.st autremenl, même des
|dus pure.s parmi les alfectioii.s humaines. Comme il n’y a pa.s
d’eau, si limpide .soit elle, (pii ne
transporte quebjue parcelle du terrain qu’elle traverse, aiti.si n’y a-t-il
pas d’attachement ici-bas qui ne
contienne et n’introduise en nous
quelque chose d’impur. Seul l’amoui’
de .Christ ne souille absolument pas;
et, infiniment plus que tout autre,
il a ié [louvoir de nous élever, de
nous rendre spirituels, de noms purifier de tout élément corrompu.
Je l’aime parceque son amour élargit le cham.p de mes affections ei
les rend plus pvissantes. Ici-bas,
plus vivement on aime et moins de
gens on aime. Et, de môme, plus
ardemment on aime et moins ehaU'
dement on aime en dehors de cet
attaehernenl qui consume toule.s nos
forces.
L’amour pour les hommes nous
fatigue et nous dévore; l’amoui- pour
Christ nous délasse et vivitie. Celui
qui aime Christ voit les objets, se
recommandant à sa sollicitude, se
mullijdier; il sent le désir et la force
d’étreindre, dans ses alTecüon.s, non
plus seulement les membres de sa
lamille et quelques amis, mais une
fouie qu’auparavant il considérait
comme^ lui étant ab.solnraent étran*
gère. Et celui qui aime Christ eoiH'
mence à aimer les siens d’une tout
autre manière : avec un sérieux,
une^ prtdbndeiir, une intensité dont
il II avait, auparavant, .aucune idée;
il aime leur âmes immortelle.s; Ü
les aime en vue de réteniilé.
Je l’aime, parceque son arnoiU’
crée en moi la vertu d’accomplir
toute espèce de bonnes œuvres. Il met
dans mon cœur le désir de lafioui'er
le sol, d’y jeter la semence, de la
recouvrir. Il me prépare une moisson .sûre, abondante et glorieuse. Et
quelle joie, oli ! quelle joie de mettre
la main a la faucille, de rassernblei’
ie.s gerbes et de te Ie.s offrir, mon
Maître !
.le l’aime, enfin, parceque son amour n’est pas pour cette vie seulement, mais pour l'élernitc. À la
mort, je l’emporte avec moi; j’eü
vivrai à travers les siècles. Oui, je
serai avec lui, je le verrai l'ace-à*
face, je le connaîtrai comme il m’a
3
171
connu; ü me conduira le long den
eaux ; il m’enseignera lonles
choses que je ne puis comj^cendre, maintenant; il m’acciieililans ses demeures, et ses de'^Êures son! dans la maison du l’ère
CI. par dessus tout, il me fera voir
gloii'e, la gloire que son Père lui
* donnée, dès uvauL la foudalion du
^onde, et de cette gloire il me reVêtira. ■
, C’est i)Our tout cela, ô Seigneur
■^Csus, que je l’aime!
________________________t +
l-aiêtedelU du DiraÉ deln
--J
Cette fêle a été célébrée jeinli
dernier, jour de l’Ascension, mais, à
Cause du mauvais temps qui avait
j^i'é les deux jours précédents et
c malin même, il n’y eut qu’une
'^•dquantaine d’élèves qui étaient
l'césents avec les monitrices et les
ï^'oniteurs dans la chapelle de Via
Mo V où devait avoir lieu la pre[’^iére partie de la fête, ¡a distiibuhon des prix que l’on n'avait jamais
auparavant.
rès qu’on eut chanté un canù(|ue, le Directeur de j’Kcole, M. le
Pasteur Pcyrot, lut doux ou trois
'’^t'sets de la Bible, ad ressa quel((ues
®^l'ortaUoii3 de circonstance et proensuite, aidé par une monitrice,
distribution des prix qui furent
décernés en abondance, ce qui
j-''?’!''® qu’eo général on a été sajsiaitde rapplicalion des élèves pendarit celte année.
r,,-.' prononça encore une
M'iere et, comme H avait éié appelé
dire pai't, il dut nous quitter et
un des moniteurs, M. Gai’diol,
prit la direction de la fête en
®cevant les comptes que chaque
^léve devait rendre de l’usage qu’il
^|i fait de.s dix centimes (pii lui
. ®ient été confiés au commencement
l’année avec l’engagement de
les faire fructifier au moyen de
petits ouvrages qu’il pourrait vendre au profit (les missions (1).
Quand tous les comptes lurent
réglés, l’on se rendit deux à deux
à la villa De Feruex, (pii avait élé
offei le, pour 3^ passer la seconde
partie do la Iòle, (|ui certainement
no fut [)as moins intéressante (jue
l’autre puisque les enfants purent
faire |)bisieurs jeux et que l’on |)assa
bien vite au goûter, partie assez
importante de toute fêle en plein
air, composé de sandwirJies, do
cerises etc.
Bendant la réfection M. A. De
Fei'iiex, aidé par M, Monrgba, lança
plusieurs ballous dont (jiielques uns
très grands, aux couleurs nationales,
soulevèrent l’enthousiasme des enfants par leur brillante ascension.
Quebpies jcnix furent eiuoro exécutés. On se rassembla de nouveau
et, après qu’on eut chanté deux
canli(|ues, M, Gardiol termina [lar
la prière. Enfin, avant de prendre
le cliernin du retour, M, Gardiol remercia les propriétaires do la villa
De Fernex qui, en l’offrant, nous
avaient permis de passer une si belle
journée.
U. M.
LAUSANNE
Le Jubilé do l’Eglise libre.
I/Kglise libre du canton de Vaud,
fondée le 12 mars 1817 par le vole
de son synode conslitiuml, a célébré,
en mars 1897, dans ses diverses
congrégations, son jubilé cinqiiautemùre. Mais il était naturel que
les églises, repi'éseiitées par leurs
pasteurs et par leur.s anciens, délé
(1) lîn vue d’int.éres.scr tou,jour,s davantago le,s enfants do l’Kcole (Ju Dimanolie
aux ivii,s.sions et détour offrir un moyeu de
s’on qoeuper per.sonnellement, ou avait, sub.stitiKi eette annéo le système du talent
k celui de la collecte faite cliaque Dimanche.
4
- 172
gués au syno(]e, profilassenl de la
session rpii vient de s’ouvrir dans
noire ville, pourcommérnoi'er cette
date tous ensemble.
C’est ce i}ui a eu lieu mardi '18 c.
A neuf heures et demie, une foule
compacte remplissait la chapelle des
Terreaux pour le culte d’ouvertui’e.
Celui-ci se composait, outre les
chants, les prières et la célébration
de la Sainte-Gène, d’une prédication
vi-aiment magistrale, d’une lure élévation de pensée en même temps
que d’une forme simple et harmonieuse, prononcée [>ar M. le pi'oie.sseui' Philippe Bridel, et dont le
iexte était celte parole de .lésns
(,Iean XVIII, 37); «,1e suis roi».
Un beau clneur de circonstance,
parole.s de M. le i)asteur Paul Margot, de Payerne, musique de M.
JîischolV, a encore ajouté à la .solennité de ce service.
Aiis.silôl a[)rès, le .synode s’est
constitué et a i.ppelé à sa prési<lence M. le pasteur Herzog (Lausanne). Puis rassemblée s’est Iransporiée en coi'ps à la campagne du
Déserl, où la famille Rivier ollrait
un dîner à tous les membres du
synode et à ses invités du doliors.
C’est dan.s celle même c.ampagne
que s’était réuni, moins de ti'ois
mois a[)rès la formation de l’Uglise,
le premier synode réguliei'; c’est
là que la création de la faculté de
'rhéologie avait été votée; c'est là
encore (pie le synode de 1<S50 avait
siégé, il élait naturel (pie la génération actuelle allât se retrem|)ei'
dans lüs souvenirs du passé, aux
lieux mêmes (pii lurent comme le
bsereeau de rôgli,se.
Api'és le re[ias on commun, M.
Robert Matliiey, pa.steur à Nyon, a
remis, au nom d’une nombreuse
phalange d’amis, un .souvenir à quatre vétérans, MiVI, Aug. Honnard, R.
Rufiraz, Uug. Reneviei' et Ch, Schrœder, vénérés représentanls et anciens
.serviteurs dévoués de l’Eglise et de
se.s divfirse.s commissions administratives.
Puis l’assemblée, grossie de très
nombreux assistanls venus de Lausanne et d'ailleurs, et lormant un
auditoire d’environ sept cents [mu'sonnes, s’est réunie sous une va.ste
lente dressée dans l’admirahie parc
du Dései't. Iæ, de nouveaux chœurs
ont été exécutés et ¡ilirsieurs orateui's ont i>arlé.
M. Herzog, comme président de
la commission synodale, a retracé
à grands traits les faits essentiels de
riiistoire de l’Egli.se libre durant ce.s
cinquante armées, et en particulier
ce (pii concernait l’activité des sessions du synode.
M. Ch. Sclirœder lui a succédé
pour raconter les origine.s de la faculté de théologie, dont la foridalion
avait été résolue grâce à l'initialive
pleine (le foi du regretté Louis Mouastier; puis il a décrit la marche
ultérieure de cet élahlissernent et
les fruits qu’il a portés,
M. de Saint-George.s, au nom de
la cornmis.sion des financ.es, M. Dupraz, au nom de la commission d'évangélisation, et M. Renovier, [lonr
l’œnvre missionnaire, ont égalementt
en' (pielques mots, entretenu leurs
auditeurs des travaux respectifs des
corp.s i|u'ils représeutaienl.
De (dialeureux remerciements, adre.ssés par le jirésident de la séance à la famille Rivier, ont amené
à la tribune rnn des memlires de
cette famille, M. Ch. Rivier, rpii a
rap()clé (juehpifis souvenirs (le sa
iennessc relatifs aux événements de
"1847, Puis MM. Rolierl-Tis.sol, pasteur à Neuchâtel, et Roger llollard)
pasteur à Paris, au nom des Eglisei^
sanirs, ont aiqiorté à leur tour leurs
vieux et leurs encourageraerils.
La séance a été levée et l’assemblée s'est séparée sous l’impression profonde et bénie que lai.ssô
une journée de fête et de recueillement, favoiisée par un temps magnifi(]ue.
l-e mercredi, le synode a rc|)i‘is
le cours usuel de ses délibérationsLes délégués du dehors, parmi les-.
5
173
♦luels on remarque M. J.-P. Pons,
‘Tfjodéralenr de la Table vaudoise
'l’Ualie, M. le ¡irofesseur Aloys liertlioud, de Genève, M. Anel, seccébaire-général de IVE^Iise nnssionnaire
''•elge, M. le pastenr Pasipiet, de
ferney, onl. parlé le soir à 8 heures,
^ la chapelle des Terreaux.
X.
[GascUe df; Lausanne).
Glanures sur l'Evangélisalion
('bliç'.'J
iJUalia Evamjelica emprunte an
f^azzeJ.l.ino di Ve.nezia et à VAdriah'co (les détails sur nu acte d'irilolèrance commis an dommage du
Colporteur Veronese sur le rnarclié
de Noate.
Verone.se avait à peitie établi son
l>anc couvert de Bililes (pi’uue cenliiine de campagnards, lanatisés et
poussés par (les gens (|ni ne parul'ent pas, vinrent enlonrerle pauvre
colpoi'teur en le menaçant et criant
(-opemolo \ Copemolo \ (tuons-le!
tuons-iel). Se vovanl eu danger, Vel'ünese eut recours aii.x gendarmes
qui lui conseillèrent de s’en aller
ou de payer deux carabiniers pour
le garder. Le colporteur s’adres.sa
alors aux antorilés supérieures (]ui
uo devraient pas pcrmetire eu 1807
des scènes dignes du moyen-àge.
Nous lisons encore dans \'Ho lia
il^vnngelica une anecdote relative à
un agriculteur des environs de lia(|ui lisait sa lîil.'le pendant (¡ne
voisins allaie.nl à la messe. Après la messe le curé informé de la
chose s’cn vint trouver le protestant
et lui dit:
— Faites-moi voir ce livre que
Vous lisez habituellement.
— Non, à moins que vous ne me
dormiez auparavant L. 25 on dépôt
comme garantie que mon livre me
Sera rendui
Le pTÔlre tira les I^. 25 de son
portefeuille et les déposa dans la
main du campagnard; il prit ensuite la Bilde, rexamina soigneusement, puis il la rendit à son |»ropriélaire en lui disant:
— « Lisez la toujours, carc’e.sl là
un bon livre ». La cliosc* ne larda
point à ,se répandre — et le lidèle
prolestaiit put dès lors lii'e en paix
sa Bilde et continuel' à honorer le
Seigneur par sa (îondnlte.
Que n’y en a-t-il partout des
prêlres comme celui-là!
I.a Provincia. di Man lova, qui
nous est envoyée par un ami obligeant, consacre deux articles, insérés
(lans deux imméros consécntils, au
décès et aux funérailles du regretté
professeui' Emile Schalzmayr. f,es
colonnes de l'Echo des Vallées ne
sont pas assez larges [lour nous
permeUi'e d'entrer (lans les détails.
Disons cependant que ce digne et
savant iirofesseur est vivement regretté par ses collègues, par ses èlèvcs et par tous ceux qui l’ont connu
à MantOüP, et qu’il laisse dans les
larmes sa fille unique, lies funérailles, auxquelles prit part une foule
considéralile, furent un témoignage
de vive sympathie rendu aux qualités de son caractère et fournirent
à notre collègue W Fm, Longo, pasteur à Manloue, l’occasion de prêcher
le.s paroles de la foi en produi.sanl une
vive émotion dans son auditoire.
F(j liollellino nous apporte les
nouvelles (jue voici: Le second Bazai’
tenu par bi Comité des Dames a
donné en faveur de l’Fgüse de Naples
des résultats satisfaisants. M"" L. .lalla
a donné le malin aux écoles du
Dimanche de S. Tomrnaso et de
Caiipella Vocebia réunies ensendde,
et le soir aux adultes dans notre
temple, des conférences liien aiipréciées sur les missions au Zambèze.
Le nouveau tem[)le de Grolle va
être terminé et fou commence des
piéfiaralifs pour -sa prochaine inauguration.
Le service de communion est très
suivi et très éclilianl à Girgenli et
6
m
la congrégation de cette ville donne
de belles espérances. Bien des gens,
(jui par le passé regardaient de
travers les évangéliques, assistent
maintenant au culte et chaulent nos
beaux cantiques qui ont rem|)lacé
avantageusement les chansons érotiques dont les paroles ne valaient
pas la musique.
De bonnes nouvellesvietment dVlu
cône maigre le terrain flillicile dams
lequel notre collègue M" Jean Grilli
est appelé à jeter la semence de
lEvangile, ün militaire fut reçu
l’an dernier à la S.te Cène, il travailla parmi ses camarades et en
conduisit cinq au Sauveur, l/un de
ces derniers devint malade et alla à
I hôj)ital. Ijà le chapelain, faute de
meilleurs arguments, le .saisit au
collet, le secoua et l’msulta grossièrement. liS chose fut livrée aux
journaux et la conséquence fut (|ue
le clia[)elairr resta à sa place (oii il
pourra contirruer aux malades ses
soins selon son cœur), et tous les
militair'es évangéliques furent disséminés datrs les prays avoisinarrts.
Fout le mal cependant ne vient
pas pronr nuir e, car ces évangéliques
annoncent la Parole de vie là oti
on !o,s a envoyé.s, et ils .sont en train
d’y former des groupes autou.-- de
la Parole de vérité. B’utt d’entr’eux
eut le Joui- de Pâques l’occasion
d’annoncer l’Evangile aux catnpagnai-ds qui exprimer,t le désir d’en
savoir davantage.
i-es cultes du Dimanche malin
sont peu suivis mais en revancfte
Ion a de belles assernhlces le soir
ün douanier évangélique envoie â
•son père bigot et pauvre L. 12 par
rriüi.s, et reçoit en r'etour des malédicliorts meti.suelles parcequ’il a
cessé d’être calholique romain. Ce
douanier cottlimte quand même à
latre .son devoir envers son pauvr-e
pér'e.
Deux milUaires attendaient sur- le
quai le bateau qui devait emrnerter'
I un d’eux, et en alterrdant le rno- I
ment de leur séparalioit ils prièrent '
ensemijle sous le ciel étoilé et en
présence des eaux bleues de i’Adriali(|ire. ütt tailleur désirait avoir
une Bible et, n ayai'il pras les moyens
de la payer, il dorrna en échange
du travail de ses maitrs, et mainterrarrt il est heur'eux de lire sa
Bible.
(A suivrej. E. B.
MISSIONS
Nous recevons de M. Davit, dont
nous arrnotrciotis denriérernent le
deprar t dir /iarïtbéze, qrtelques lignes
écrites à la bâte, de l^alachwe, où
il a tr’ouvé M. et M.'"“ Coïsson.
29 Avril 1897.
«... le suis donc vetru à la rencorrlte des Coïsson, et pour pr’endre
de.s pr'ovisioüs, J'ai dû attendre un
mois à Kazoïrngoula. J’ai eu eirsurte ou voyage fort pénible, mais
les détails à plus tar'd. J’ai encore
très souvent de.s accès de lièvre,
mais Ce n’est rien ert comparaison
do ce que j’ai .soulFert et, d’une
manière générale, ma santé est beaucoup meilleur'e. J’étais parti du Zambèze avec 120 bœufs de lœoanika.
Nous comptions faire ainsi des économie.s, mais les bœufs sont presque lous^ rrrorts, et nous devr'ons
r'ecourir à d’autres arraugemenl fort
Cûfiteux. J’ai trouvé ici les Coïsson;
nous espérons partir avant le 8 Mai
mais... ! »
Durant le mois qui vient de s’écouler, M. Louis Jalla a vi.silé les
pt'ittcipales villes ilalieutres qu’il ti’avail pas pu voir en automne, sauf
Palemte où i! lui a été conseillé de
ne pas aller. Il a été par tout reçu
avec des témoignages palpables d’itrtérêt pour la belle œuvre du Zambèze. Ces villes sont celle.s de
Naples, Me.ssine, Catane, Vertise
Bergame, Milait, Corne.
M. Goillar'd vient d’être l’objet
d une manifestation sympathique dans
7
— 175
l’assemblée des rnélliodisles |>fimilifs
(le Londres. Après l’avoir enleiidn,
d lui a été olVert, en reconnaissance
des sei'vices rendus aux missionnaires de cette église, un chèque
de 25Ü0 fratuîs pour l’école d’évangélistes du Zambèze.
Nouvelles Religieuses
France. — M, Louis Bian, directeur de la Mission populaire à Nice
et rédacteur du Littoral évangélique,
a été consacré au S. Ministère à
Marseille, le 21 Mai.
— M.rne Maracci a donné 4000
francs pour les l)ourses de la Faculté de théologie de Paris.
Angleterre. — L'annuaire de la
Société des Amis ((juakers), qui
vient de paraître, constate ipie le
nombre total des amis est aujourd’hui
do 110.299, en augmenlation de
2,250 sur le chillVe de l’année i>récédente.
(Test en Amérique (¡u’on trouve
le plus de quakers, 90,430, et c’est
en Amérique aussi que s’est produite l’augmentation la plus forte
(2,278).
En Angleterre, la Société compte
'10,476 membres et en Irlande
2,010; vient ensuite l’Australie, qui
en a 510. Le continent européen
tout entier n’en compte que 207,
dont une trentaine en Franco.
COLLÈGE ET ÉCOLE SUPÉRIEURE
Les examens de promotion et
d’admission dans les dilTérentos classes, la |)remière exccplée, auront
lieu, I). V., dans la premièie quin'■^-aine de Juillet.
L’examen d'admission à la iire'•dère année aura lieu le 9 Juillet.
Pour le Collège, les demandes
d'admission, laites sur papier timbré
de 50 cent, et accom|)agnées de
l’acte de naissance, égalunent sur
papier timbré, et de l’acte de vaccination sur papier libre, doivent
parvenir à la direction avant le 21
J uin.
Pour le Collège, la taxe est de
fr. 10 pour l’examen et de fr. 10
pour l'iinmatriculalion, si le nouvel
admis continue ses études dans notie établissement.
L'examen d’admission pour’' le
Collège et pour l’Ecole supérieure
se compose de
1® Une composition italienne;
2“ Un examen oral italien;
3® Un travail écrit d’arithmétique ;
4“ Un examen oral d’arithmétique (opérations simples et fractions décimales; notions sur le système décimal);
5“ Une dictée française )
0“ Un examen oral de franç. |
La Tour, te 31 Mai i8i)7.
IL MEILIjE, directeur.
FONDS PROCHET
pour une bourse d’instituteur.
VENISE.
H, Revel !.. 10 — P. Chauyie 10
— C. T, Semini 5 — Giov. Thœni
5 - Valeidino Mazziol 2.
Total L, 32
SOUSCRIPTION
en iaveur de l’Exposition Vaiidoise de 1898.
Souscription à fonds perdu.
Report fr. 80
Ernest Robert 10 ~ Doct. D, Turin 10
— Av. Ch. Goss 10. — Total fr. llü.
DIVERS.
l.’Association des fabricants de
(,üton, de Milan, a décidé l'alinlition
du travail nocturne par 50 voix
i;ontre 10 abstentions et 10 voix
contraires.
8
— Ì76
INFORMATIONS.
Nous ilonnoMS ici les horaires
siiivaiils, eiili'és en vigueur le 1 c.
lai Toui'-l*i;çiii‘i’c»l-Tiiriii,
h-d Tour
S. Jean
Babiane
Brichéras arr.
Cliapelle li. Monré
S. Second
Pignerol arr.
Ai rasca »
Turin
direc
5U0 7.50
5,17 7.56
5.27 8.4
5 34
5.42
5.48
5 57 8-24
6.27 8.46
7.289.22
8.10
8.14
8.17
8.50
8.57
9.7
9.14
9.2
9,29
9.38
10.6
11
13.50,
13,58
14.8
14.15
314.22
14.28
14.37 20.2
1.5.7
15.5'
57 2
Jbirin
Ai rasca arr.
Tiii'iii-I*igiicrof-Ia Tour.
(1) (2) direct
5.30
6.21
Pignerol arr. 6.53
S. Second
7.9
Chap.d.Moiiir 7.16
Brichéras r/rr
Bnbiane
8. Jean
Ta Tour
9.2,5115.30 16.2,51
316.18 17.13
16.45 17.42
10.43
10,58 17.3
11.5
7.20 11.9
7.32 11.21
7..50 11.39 17.43
7.4311.32 17-3.8 18.35
18
17.10 ¡8.7
17.14 18.11
17.2618.2
17.25
17.,59
18.18
18.30
1833
18.30
18.44
18.52
18.40 18..58
19.45
20.38
21.9
21.25
21.32
21.36
21.41
21..5B
22.5
J'\iirea
el
Facult. fai'.uU.
Pi^Riurol Kf.lO|:).'jO|7;-5ü| 9.20I1U
S. (if’nnain 4.50 10.9 |]25
l’riroii.sa I5.47l7.27l0,7
Fniri's
ifiaruliL^S
et fiicult
1440I1H.7 121.2Ó
10 5711 Ü.55Í 10.17î tO. 441 Ì2.57
■*érousC“l*î^»c‘rol.
I'’oircs
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marrlié.s
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I 4.10|5.50|7.:îO| 0.20112.4111 Ì.40I1H.7 | 20.54
ÍH1Í).' '.... ' ■ '
S. Germain 4.5H 0.08 S.1H 10.H f3.2i)|iri,28 18.55 91/r2
riKiiüi'cl I .•. .4üh.2«bMi H0,5ülli.17i'n;iijll<,l..'iLi 122^30
— Le 13 Mai, la .Junte provinciale
a approuvé les règlmnenls des gardes
cominiinanx el, charnpêLres de Rocheplate et l'rarustin, el. la cou (.‘.essioii de [.riantes au Perrier.
— I.es examens écrits pour l’admi.ssion et la pronndion à l’Ecole
Normale de Pignerol auiotil. lieu les
‘2 iiiillol cl suivanLs, (leux de licence
commenceront le 1 Juillel.
di
15
(I) Ce train, ainsi rpre les deux
rocl.s, n’anra oonr.s qu’à partir du
Juillet.
(.2) Ce ti'ain n’auj’à eoui's nue insnn'au
U Juillet.
19,15
19.22
19.32
19.39
19.47
19.53
2
20.31
21.25
PENSÉE
Le commencement était grand, la
lin sera plus granile. J.es gloires du
passé .sont pour le cliréüen le garant de la gloire à venir. « L’homme fut fait à la ressemblance de
Dieu V, dit l’une des premières paroles de la Libie. « Nous serons
semblables à Dieu », dit l’une des
dernières.
Merle d’Aubigné.
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'l’orre Pellice — Imprimerie Alpina