1
Cinqnaate-haitième année.
8 Décembre t9Z2
N« 49
l Er!\0 DES V4LLEES
SW
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaudoise , .
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Btra^l ..........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Btats-Unis d’Amérique ...............
Par an
h. 8.—
I lo,—
• 15.—
• 14.—
I doll.
Pour 6 nioii
5. —
6, —
8.—
y* doll.
On s’abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’administration de l’EcAo (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L’abonnenaent se paye d’airance.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice - pour l'Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N"* 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•uu Le Numéro I 90 centimes «a.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables^.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
MÉDITATION
« Et Abratn bâtit là un autel
à l'Eternel ». Genèse XII, 7b).
Partout où il passait, partout où il s’arrêtait, ce grand Croyant, « père des croyants », dressait un autel à l’Eternel : son
âme avait soif de communion avec Dieu,
car elle ne pouvait pas s’accommoder du
contact avec les choses périssables...
Frères chrétiens, qu’en est-il de notre
âme à cet égard ?
Je traversais, dimanche dernier, un petit hameau de nos Vallées, en montagne ;
mon esprit, encore agité par la vision de
scènes frivoles et mondaines dont j’avais
été le témoin involontaire, là-haut, dans
cette belle nature de Dieu, était porté, je
l’avoue, au pessimisme plutôt qu’à des réllexions couleur de rose, — lorsque, malgré moi et avant même de me rendre
compte de l’indiscrétion que je commettais, je me trouvai arrêté sur le seuil
d’une petite porte basse — une porte d’écurie : une voix chevrotante et criarde lisait à l’intérieur, presque en épelant; « Et
l’Eternel apparut à Abram..., et Abram
bâtit là un autel à l’Eternel... » ; puis, la
voix se faisant plus gravej’ ajoutait un
commentaire : « C’est un besoin de l’âme
que d’adorer son Créateur ». — Et le
brave homme en était un exemple bien
vivant !
Réponse providentielle, pensai-je, à mon
pessimisme ? Les « 700 » fidèles existent
donc toujours en Israël ?
Et, d’ailleurs (c’est ce que j’ai pensé depuis) , « la faim et la soif de l’Eternel »
dont parlait déjà le prophète Amos (VIII,
11). la faim spirituelle ne serait-elle pas
plus fi’équente de ce que nous ne nous
l’imaginons quelquefois ? Où est-U, en effet, l’homme, pour frivole ou endurci qu’il
soit, qui ne reconnaisse qu’il existe des besoins de l’âme auxquels la terre est incapable de répondre et qui, dès lors, ne se
sente poussé, à sa manière, à « bâtir un
autel à l’Eternel » et à invoquer le Père
céleste ? J’en veux, pour témoins, même
les moins religieux ; même aux plus beaux
jours de la prospérité, de la santé ou de
la joie, ne vous êtes-vous pas souvenus,
comme dans un frisson, que cette allégresse, et cette force, et ce succès étaient
éphémères ? Que tout a des limites et un
terme ici-bas, tandis que votre soif d’idéal
est infinie ? — Voyez, plutôt : nous souhaitons la paix, et la paix est une chimère ; nous voulons la justice, et nous ne
savons pas être justes nous-mêmes ; nous
cherchons à nous perfectionner, nous aspirons à la sainteté, et le péché nous domine ; nous avons soif de vie, d’affections
impérissables, et le temps, en passant,
nous abat dans la poussière, après nous
avoir ravi nos trésors les plus chers...
« Ah ! donnez-moi des consolations nouvelles, — disait déjà Pline, — plus vraies,
plus efficaces ! ».
Eh bien ! à tous ceux qui éprouvent ces
besoins spirituels, — et c’est tout homme,
à moins d’être un anormal à l’âme atrophiée, — l’Evangile répond en indiquant
le chemin qui conduit à Celui qui apaise
cette faim, qui satisfait ces besoins. A
nous' de lui « bâtir un autel », de nous élever jusqu’à Lui et de Le chercher, avec
l’assurance précieuse que « celui qui cherche trouve ».
Oh ! mais songez alors à la responsabilité, à la folie de ceux qui négligent de
chercher Dieu, ou se détournent de Lui et
ne se soucient, en.tous cas, point de Lui
dresser un 'autel quelconque dan^ leur
cœur et dans leur vie ! Pendant un instant, ils peuvent oublier, le monde peut
i les griser ; mais pensent-ils qu’il n’en sera
pas toujours ainsi ? qu’un jour viendra
où, nécessairement, iis récolteront ce qu’ils
auront semé ; un jour dans lequel leur
âme, réveillée et affamée, aura besoin
d’une nourriture... qu’ils-ne lui auront pas
préparée ?
Vous n’en avez pas le temps, dites-vous?
— Essayez ! Essayez, maintenant, en hiver, de « bâtir votre autel à l’Eternel ».
Et si vous vous y habituez, vous saurez
toujours trouver le moment pour vous approcher de votre Dieu ; Il s’approchera
alors de vous ; vous ferez alors l’expérience que Jésus est « l’Emmanuel, c’est à
dire Dieu avec nous; que vivre de sa vie,
cela veut dire nourrir notre âme du « pain
de vie» ; et pour nous aussi, comme.pour
Abram, ce sera alors tout naturellement
que, partout et toujours, nous bâtirons
notre autel à l’Eternel ; car notre premier
et plus grand besoin sera d’adorer notre
Créateur.
Ce sera aussi le moyen infaillible de sentir, avec le Psalmiste, que « à la droite de
Dieu il y a des délices poui’ toujours ».
L. M.\R.\unA.
Fêles el [aleoiei Mies.
J’aimerais bien savoir ce qui se passe
parmi les autres nations civilisées au sujet des « fêtes scolaires » ; si, à côté des
grandes vacances d’été, des plus courtes
de Noël et Pâques — impatiemment attendues par maîtres et élèves et absolument légitimes — on a, dans les écoles de
tous les degrés, cette abondance de jours
de chômage forcé dont nous jouissons (!)
en Italie. Mais, je ne crois pas me tromper en affirmant que, dans ce domaine,
nous détenons un record qu’aucun autre
pays ne s’avisera de nous disputer.
Et, vous savez, mes affinnations sont
solidement étayées. J’ai fait le compte :
entre fêtes carillonnées (catholiques), fêtes civiles et dynastiques, tombant dans la
période des mois d’école seulement, nous
arrivons au total impressionnant de seize!
Seize jours de perdus pour les études, sur
neuf mois d’école, vacances de Noël et Pâques non comprises, répétons-nous, soit en
moyenne deux par mois, deux sur vingtcinq ou, si vous préférez, le huit pour
cent ! — Mais vous pourriez peut-être en
supprimer quelques-unes ici et travailler
alors que les autres se reposent, direzvous. Je vous conseille d’essayer ! Même là
où la très grande n)ajorité des élèves ne
professe pas la. « religion de l’Etat », en
vertu... de la liberté de conscience, il nous
faut chômer — tout comme nos pères
avant 1848 — lorsque le calendrier sco
laire nous souligne en lettres rouges un
jour de congé quelconque. C’est la majorité qui s’impose ; et si, par hasard, dans
certaines écoles la majorité est d’une autre confession religieuse, on a égard à la
liberté de conscience de la minorité catholique en sacrifiant celle des autres. On
vous dira que c’est plus légal et plus juste!
Et ce qui est plus grave, c’est que nous
arrivons tous à nous résigner à notre sort;
je ne jurerais pas que plusieurs d’entre
nous ne finissent par se réjouir secrètement de la bonne aubaine : un jour de
congé au milieu de la semaine! mais c’est
délicieux, c’est pain bénit ! Et lorsqu’il y
eh a deux, trois, comme à la première semaine de novembre, eh bien ! on n’est pas
plus malheureux pour ça, même chez nous.
Il est si doux de se prélasser chez soi et
d’autant plus doux que c’est ta Loi qui
nous l’impose.
« Chaque jour amène son pain », dit le
proverbe ; en Italie, chaque année amène
sa nouvelle fête, son nouveau jour de vacances. Dans le courant de ces quinze ou
vingt dernières années, on en a ajouté au
moins une demi-douzaine, et nous ne sommes probablement pas au bout de nos peines. Nous avons maintenant « la fête de
Victoire», dont je n’ai garde de dire
du mal ; la date glorieuse du 4 novembre
doit être rappelée, surtout aux jeunes générations. Mais était-il bien nécessaire
d’ajouter aux fêtes du 1 et du 2 novembre, instituées depuis toujours, un nouveau jour de congé à vingt-quatre heures
d’intervalle ? Pourquoi ne pas avoir établi
que dans chaque école, élémentaire ou secondaire, l’instituteur ou un des professeurs serait chargé de commémorer la solennité, d’en souligner toute l’importance
devant la classe réunie, entre une leçon et
l’autre ? Voilà ce qu’on aurait fait dans
un pays où l’on connaîtrait la Valeur du
temps, et où les autorités scolaires, à partir du Ministre de l’Instruction, auraient
quelque souci de la Pédagogie. Ah ! la Pédagogie, le progrès des études, l’intérêt de
l’école, comme on s’en moque en haut lieu
lorsqu’on décrète des vacances pour complaire à un parti politique puissant ou
pour faire sa cour à la dynastie, ou pour
des motifs moins avouables encore !
Mais au fait, pourquoi vous dire tout
cela, du moment que ni vous ni moi n’y
pouvons rien ? Oui, pourquoi ? Mettons
que ce soit pour nous soulager, pour protester à notre façon, pour qu’on sache que
nous sommes loin d’approuver tout ce qui
se fait chez nous, fût-ce même sous l’égide
de la loi. Et j’ai la conviction que nous ne
sommes pas les seuls à trouver que cela
demande réforme. Ils sont légion les instituteurs, les professeurs, les parents des
élèves qui déplorent avec nous ce gaspillage insensé, anti-éducatif de notre temps,
au détriment des études sérieuses. Pour-,
quoi toutes ces voix ne s’uniraient-elles
pas dans le but d’agir auprès des autorités, du Parlement, du Ministère tpi —
pour le quart d’heure — peut ce qu’il
veut, afin que la loi scolaire soit rationnel.lernent modifiée dans ce sens et que nous
ne méritions plus, à partir des bancs de
l’école déjà, le titre si peu flatteur de
« carnaval nation » ? .?• c.
ntet
ilii capitaine Franegis- Garoier.
Bien que l’édit de Cavour, de 1561, garantît la sécurité des Vaudois et réformés
que leurs affaires appelaient dans la
plaine du Piémont, l’année 1622 vit s’accomplir plusieurs injustices et violations
à cet égard, commises par les autorités civiles et religieuses, en plein accord, ad
majorem Dei gloriam. Deux des victimes
de ces iniquités méritent particulièrement
d’être rappelées : François Garnier et Sébastien Basan, arrêtés la même semaine.
Le capitaine François Garnier était un
des notables de l’église réformée de Dronero, qui avaient été relégués au Val Luseme pour affaiblir cette congrégation,
dès avant l’édit d’expulsion qui avait
étouffé la liberté de conscience au Marquisat de Saluces.
Ayant dû se rendre, pour quelques intérêts personnels, à Acceglio, tout au haut
de la vaUée de la Maira, il fut gùetté à
son retour et, comme il s’entretenait avec
un sien parent, aux environs de Dronero,
il fut arrêté par des soldats envoyés par
le gouverneur de cette place. A ses protestations contre cet acte illégal, le magistrat répondit que l’ordre exprès lui en
avait été donné en haut lieu. Enfermé
dans le château, il y fut bientôt assailli
par les capucins, qui cherchèrent à l’ébranler par toute espèce de tentations ;
mais il demeura ferme, bien que trois sentinelles eussent l’ordre de ne pas le perdre de vue pour épier quelque moment de
faiblesse ou de découragement. Ses parents catholiques vinrent le supplier d’abjurer pour échapper à l’opprobre d’un
supplice cruel et à la confiscation des
biens, qui aurait plongé sa famille dans
la misère. Son unique réponse fut constamment que, quoiqu’il pût lui arriver, il
ne renierait jamais sa foi.
Le 30 avril, un officier de justice arriva
de Turin avec une grosse bande d’archers
à cheval qui le lièrent de plusieurs chaînes de fer et, après l’avoir placé sur un
cheval, lui attachèrent étroitement les
jambes sous le ventre de sa monture et
l’emmenottèrent. On aurait pu croire qu’il
s’agît d’un brigand dangereux ou qu’un
enlèvement fût à craindre le long du trajet. Sur tout le parcours, ces sbires l’abreuvèrent d’injures et d’iniquités. En
traversant les bourgs de la plaine, quand
les soldats s’arrêtaient dans une auberge,
ils laissaient le captif dehors, la chaîne
assurée aux barreaux d’une fenêtre ou à
un des anneaux où l’on attachait les bêtes de somme. On croit qu’ils avaient
choisi exprès, pour ce voyage, le l.r mai,
jour de fête, pour le livrer à la curiosité
des foules. Mais ce glorieux confesseur
supportait joyeusement les opprobres et
en profitait pour rendre témoignage à son
Sauveur.
Il n’obtint pas même d’être délivré de
ses chaînes pendant la nuit.
' Arrivé à Turin le 2 mai et conduit au
château, il fut enfermé dans la cellule appelée le Purgatoire, où il se vit en butte,
à la fois, à la brutalité des geôliers et à
celle des autres prisonniers. Il demanda
2
d’être placé ailleurs pour pouvoir au
moins prier Dieu en prison, et fut alors
mis dans VEnfer, où on le laissa trois
mois, livré aux attaques incessantes de
moines convertisseurs.
Ses nombreux parents et amis- obtinrent enfin qu’on lui fît son procès. L’examen des imputations calomnieuses des
moines de Dronero dura seize jours, au
cours desquels il put se justifier pleinement. Restait la religion. Comme il demeura inébranlable, on le relâcha enfin
sub conditione. Il dut, en effet, promettre
de ne plus jamais reparaître sur le territoire de Dronero, de ne pas entamer de
discussions sur la religion et de se représenter à la justice au premier appel. Il
dut verser 300 écus d’or comme gage du
maintien de ces promesses.
Il put ainsi retrouver à S. Jean sa femme Marguerite, veuve du capitaine Joseph
PeUenc, et ses enfants, et reprendre ses
voyages d’affaires. Après peu de temps,
il revenait de Provence en compagnie de
quelques catholiques piémontais de sa connaissance, quand ceux-ci l’assassinèrent
lâchement au Col de Tende. Il avait 55
ans et jouissait encore de toute sa vigueur
de corps et d’esprit. Les assassins ayant
été reconnus et ayant confessé leur crime,
J. Baptiste Garnier, frère de’ la victime,
voulut les citer en justice. Mais, comme
il s’agissait d’un hérétique, les coupables
trouvèrent tant d’avocats et de protecteurs que la poursuite ne put avoir lieu
et la famiUe remit sa cause à Celui qui
a dit : « C’est à moi qu’appartient la vengeance ; je la rendrai ». J. J.
CORRESPONDANCE.
TÉOPHILE GAY.
(27 novembre).
Il y a aujourd’hui dix ans que le Seigneur l’a rappelé à Lui ; que le Dieu qu’il
a servi fidèlement pendant 40 ans de ministère béni lui a ouvert les portes de la
demeure éternelle où il était sûr d’être recueilli un jour.
A Naples, dix ans passés, une foule
émue entourait le cercueil de Téophile
Gay : à Naples, aujourd’hui, un bon nombre d’amis s’est réuni dans la petite église
évangélique du Vomero pour se fortifier
au souvenir de cette belle vie, toute consacrée au Seigneur ; et pour dire aux fils
de T. Gay que la mémoire de leur père
n’est pas éteinte dans le cœur de ceux qui
ont eu le privilège d’écouter ses exhortations, de lire les chaleureux appels qu’il
n’a jamais cessé d’adresser par ses nombreuses publications.
L’Eglise 'Vaudoise, l’Eglise Méthodiste
Episcopale et l’Eglise Wesleyenne ont pris
part à la commémoration simple et solennelle.
Dehors il fait froid, il fait noir, il pleut
et le vent souffle tandis que l’assemblée
chante les beaux cantiques qui parlent de
la Maison du Père, du bonheur des rachetés, de la Vie étemelle : Al Signor s’en
fe’ ritorno - l’aima sciolta di quaggiù ; il fratel vedremo un giorno - neüa gloria
di lassù, et encore : Ok ! beati su nel cielo,
i redenti del Signore...
Le fils Gaio Gay ouvre le Livre de Vie
et lit les paroles de Jean V, 31-46 et de
Jean XII, 20-50. Oui, vraiment, Téophile
Gay a cherché pendant toute sa vie, pendant .son long ministère de faire resplendir la lumière au milieu des ténèbres,
suivant la belle devise de l’Eglise Vaudoise, de l’Eglise de ses pères au sein de
laquelle if donna ses dernières années,
après avoir consacré 28 années à l’œuvre
d’évangélisation vers laquelle il se sentait
profondément attiré et où il fit tant de
bien.
Quels témoignages meilleurs que la présence de ces personnes réunies ce soir et
ces chaudes paroles de sympathie de l’Eglise Méthodiste Episcopale de Florence,
fondée par lui et qui aujourd’hui pense
avec émotion à l’homme vaillant qui dirigea ses premiers pas, de l’Eglise Méthodiste Episcopale de Rome qui eut en lui
pendant 6 ans un conducteur sûr et aimé,
de l’Egflse Vaudoise de Brescia et de M.
'G. Rostain de Turin.
Après la lecture des télégrammes de »
sympathie, le pasteur Arias de l’Eglise
Vaudoise prononce quelques paroles d’affection profonde à la mémoire de celui qui
fut un fidèle compagnon dans la grande
œuvre ; on n’oublie pas facilement des
hommes de la force de T. Gay qui ont travaillé vraiment pour l’avancement du règne de Dieu. Non pas consacré à l’Eglise,
mais à l’œuvre de Dieu. .Comme pasteur,
comme prédicateur, comme polémiste et
comme historien il a toujours été un
exemple de consécration profonde au
Seigneur.
Le pasteur Santi de l’Eglise Méthodiste
Episcopale se rappelle toujours une exhortation de T. Gay quand, jeune encore,
il se rendit à Rome à l’école de théologie ;
« Tiens-toi toujours sous les rayons du soleil de justice ; pendant ces années d’étude qui sont devant toi, tâche d’absorber
beaucoup d’énergie et de force pour la
mission qui t’attend».
Le pasteur Agliata de l’Eglise ’Wesleyenne exprime sa profonde conviction
qu’en face de tels serviteurs de l’Eternel
plus que membres de diflférentes Eglises,
on se sent vraiment un seul peuple, le
peuple de Dieu, et une activité comme
celle de T. Gay vous inspire la force de
travailler pour Christ, avec Christ, en servant" Christ.
Après le cirant du cantique Paese beato,
Gaio Gay prend la parole. Il sent toute la
grande responsabilité qui pèse sur lui, qui
dès son enfance a eu en son père un si
beau modèle de foi chrétienne, d’énergie,
de confiance, de consécration entière.
Nous ne voulons pas, dit-il, exalter un
homme, mais parler de celui qui a été un
messager du Christ. Fils et petit-fils de,
pasteurs, né au Pomaret en 1851, il passa
son enfance au Vülar, d’où chaque matin
il se rendait à pied au Collège de la Tour
en portant sa bûche pour le feu. Il connut
dès ses premières années les difficultés de
la vie et ne fut pas habitué à beaucoup
de gâteries. A 16 ans, il perdit son père
et dut soutenir sa mère qui restait avec
une fort nombreuse famille dont Téophile
était l’aîné. Il fut à Genève étudier la
théologie pendant trois ans, puis il se rendit en Hollande un an et ensuite à Londres
comme pasteur de langue française : c’est
là qu’il commença son ministère. Mais
bientôt il retourna en Italie : c’était son
rêve et son ardent désir. 11 travailla pendant treize années au service de l’Eglise
Méthodiste Episcopale. 11 fut à Rome 6
ans et à Florence 8, pendant l’époque glorieuse pour l’évangélisation en Italie, qui
semblait devoir donner de si grands résultats et qui si tôt s’endormit. Mais il garda
toujours le même enthousiasme ; il était
sûr que l’Evangile triompherait un jour :
« il y a bien des hauts et des bas, mais la
cause e,st en de trop bonnes mains, les
mains de Jésus, pour ne pas triompher un
jour ».
Après Florence, il retourna à son Eglise
Vaudoise et fut encore à Rome 5 années,
puis à Brescia 3, à Naples 5, et toujours
sa vie fut une continuelle prédication non
seulement du haut de la chaire, mais partout, en public et en privé. « Malheur à
moi si je n’évangélise ».
En 1900 il quitta Naples pour les Vallées Vaudoises, se rendant à Saint-Jean, et
renonçant avec douleur à l’évangélisation. Après 12 ans, il revint encore à Naples, mais pour un mois seulement, puis
il rentra à la Maison du Père.
Son œuvre comme pasteur et orateur
est intimément liée à son œuvre d’écrivain. Un sujet qui lui tint particulièrement à cœur et auquel il consacra toutes
ses dernières années, fut l’Histoire Vaudoise. Avec quel amour, quel élan, il étu
dia cette histoire dont chaque page lui révéla de nouvelles preuves de la puissance
de Dieu. Il l’étudia avec passion, fit des
recherches dans les archives de Berne et
publia un grand nombre d’ouvrages, sans
compter les articles dans les journaux et
les revues. Nous ne nous arrêterons pas à
parler de l’histoire de Scipione Lentolo, et
de l’Histoire des Vaudois, cette œuvre monumentale qui fut le couronnement de ses
longues années d’études, le dernier ouvrage de sa vie et qui fut terminé peu de
semaines avant sa mort.
Un rêve qu’il caressait avec amour et
qu’il ne vit pas exaucé (le verrons-nous
nous-mêmes ?) fut celui d’un journal quotidien évangélique.
Nous pouvons bien dire que Dieu l’a accompagné pendant toute son existence :
dans les moments de douleur il s’est confié en Dieu, dans les moments de joie il
s’est confié en Lui, encore ; il sentit que la
vie d’ici-bas n’est qu’une préparation qui
conduit à la perfection et à la sainteté
pour la vie éternelle en Christ.
Naples, 28 novembre 1922.
Cesare Gay.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI. i
2'* Lista di Sottoscrizioni.
Sig. Gustavo Turin (Ospedali) L. 83,35
Lo stesso (Orfanotrofio) » 83,35
Lo stesso (Rifugio) » 83,30
Prof. Attflio Jalla e Signora
(Ospedali) » 15,—
Gli stessi (Orfanotrofio) » 15,—
Sig. e sig.ra Eli Jahier, pastore
emerito (Ospedali) » 35,—
Gli stessi (Orfanotrofio) » 30,—
Gli stessi (Rifugio) » 35,—
Edoardo e Maria Aime (Ospedali) » - 25,—
Gli stessi (Orfanotrofio) » 25,—
Gli stessi (Rifugio) » 25,—
Prof. Alessandro Rivoir, 2° versamento (Ospedali) » 5,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 5,—
Sig.na Caterina lAger, Foyer
di Torre Pellice (0,spedali) » 10,—
La stessa (Orfanotrofio) » 5,—
La stessa (Rifugio) » 5,—
Mrs. Rae, Napoli (Rifugio) » 374,—
L. 859,—
Lista precedente (rettificata) L. 2.775,55
TOTALE L. 3.634,55
Pour Roi>ORiì:nr.
N01AS offrimis, dans notre dernier mtméro, d’ouvrir nos colonnes « pour les
dons au profit des sinistrés de Rodoret ».
Il nous faut maintenant préciser notre
pensée, qui a subi une légère modification à la suite de plus amples informations sur la nature et la portée du désastre.
Vous vom accorderez, n’est-ce pas, amis
et ennemis des Vaudois, qu’un journal
comm,e le nôtre doit se préoccuper, avant
tout, des besoins de nos églises et de leurs
ressortissants. Or, ü résulte que parmi les
sinistrés ü n’y a de Vaudais que le Consistoire, propriétaire de l’école. En outre,
notre confrère Z’Awisatore, vient d’ouvrir une souscription générale pour tous
les sinistrés, sans distinction de culte,
souscription que nous recommandons à la
générosité de nas lecteurs, cela va sans
dire. Nous nous permettons cependant de
faire observer que l’école — projyriétê du
Consistoire — réclame des réparations
urgentes et coûteuses et que nos amis de
Rodoret comptent surtout sur leurs coreligionnaires pour les aider dans la grosse
dépense. C’est pourquoi nous invitons
toutes les personnes qui ont l’intention, de
contribuer « pour l’école de Rodoret » à
nous faire parvenir leurs dons, que nous
enregistrerons au fur et à mesure, si toutefois ils ne préfèrent les envoyer directement au pasteur M. Fuhrmann. Tous
ceux qui, par contre, désirent contribuer
pour les sinistrés de Rodoret sans distinction aucune, sont priés de verser leurs
dons à Z’Awisatore.
Vous avez pompais,-chers amis, et vom
approuverez, j’espère, n’est-ce pas f —
Quant aux « chiens » qui pourraient
aboyer à nos trousses en nous interprétant au rebours, nous saurons les faire
taire... au besoin.
Ponr l'ËcoIe de Rodoret.
MM. Arthur Muston, pasteur, L. 10 —
Adolphe Comba, id., 5 — Géomètre Gay,
5 — Prof. J. Côïsson, 10 — M. et M.me
Fuhrmann, 50 — Première collecte d’église (Rodoret), 15 — M.lle Nella Giampiccoli, Müan, 15 — Profit d’une vente à
Rodoret, 400. — Total L. 510.
Mpttog pr lE iBingle Ie Mdse
(Würtemberg).
Listes précédentes, L. 813 — Mesdames
et Messieurs : Edouard Arnoulet, 5 —•
Doct. Oscar Geymonat, 20 — Géomètre
Gay, 5 — Etienne Eynard, conseiller, 5
— L. E. F., Turin, IQO — Adolphe Comba,
pasteur, 5 — Prof. J. Ribet, 10 — Amandine Vinçon, 5 — Catherine Léger, 2 —
■ Adèle Perrou, 2 — Major GriU, 15 — Philippiens IV, V. 6, 12 — B. Revel, pasteur
ém., 5 — L. P., 5 — Arthur Muston, pasteur, 10 — Lina Eynard, institutrice, 5
— Marie Costabel, Valentin, 10. — Total
L. 1.034.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche 26 novembre |
notre église a eu la visite de M. le prof.
Attilio JaUa, qui a présidé le culte du ma- •!
tin dans le temple de Saint-Laurent et a
tenu l’après-midi, dans le temple du Serre,
une conférence très intéressante sur l’œu- ^
vra de la Société des Missions de Paris, à j
propos du centenaire de sa fondation, j
Nous l’en remercions cordialement.
— Dimanche dernier, au culte principal, j
un nombreux auditoire se réunissait dans
le temple pour un service spécial à l’occa- ’
sion de l’ouverture du cours de catéchisme. Nos catéchumènes étaient réunis au
complet dans les premiei'S bancs et l’as- "
semblée a suivi avec recueillement le discours de circonstance prononcé par le Pasteur de la paroisse, qui, pre7iant pour
texte les paroles bien connues de Marc X,
14, a adressé un sérieux appel, spécialement aux catéchumènes et à leurs parents. Dieu veuille que la semence, jetée
en ce jour, porte des fruits bénis pour notre chère jeunesse !
— Dimanche prochain ce sera M. le prof.
J. Ribet, président de la Commission des
Institutions Hospitalières Vaudoises, qui
présidera le culte à Saint-Laurent, attirant l’attention des fidèles sur les conditions actuelles de nos Etablissements de
bienfaisance. Nous espérons que ie public
accourra en grand nombre à cet important service.
LA TOUR. Dimanche dernier, à SainteMarguerite, M. le prof. Ribet a exposé
avec beaucoup de clarté et de chaleur la
situation pénible au point de vue des finances de nos Institutions Hospitalières et
a adressé un chaleureux appel à tous les
Vaudois afin qu’ils contribuent selon leur
devoir envers ces œuvres.
Dans l’après-midi de dimanche nous
avons eu au temple le service funèbre de
Jacques Revel de Jacques, qui est mort à
Turin à la suite d'un accident, à l’âge de
29 ans. Plus de 9(X) personnes, en partie
non Vaudoises, ont tenu à assister à cette
cérémonie très émouvante. M. J. Revel
laisse après lui une jeune épouse et de
nombreux parents, auxquels nous exprimons encore notre profonde sympathie.
— Patronato Scolastico. I soci tutti sono
convocati in assemblea ordinaria martedì
12 corrente, a ore 17, al Municipio. — Or-
3
ditte del giorno : 1“ Consuntivo 1921 — 2“
Bilancio 1923 — 3“ Comunicazioni della
Presidenza — 4° Proposte.
La Presidenza.
MARSEILLE. Nous venons d’enregistrer avec douleur, la mort d’un de nos
chers compatriotes des Vallées : M. Emile
Beux de Pramol, Egé de 30 ans. 11 laisse
dans la plus grande désolation sa fidèle
compagne et deux tout petits enfants, que
nous confions à Celui dont le secours est
seul efficace et durable, en Lui demandant
de les soulager et de les soutenir.
Les obsèques ont eu lieu dimanche 19
novembre, à 9 heures du matin, auxquelles ont assité un bon nombre d’amis. Ont
parlé successivement à la maison mortuaire et au champ du repos de Mazargue,
MM. le pasteur Gisbal et Bouchard, président de notre Union Vaudoise.
Notre profonde sympathie chrétienne
est assurée aux parents affligés.
Emius Long.
— Un grave accident d’auto vient de
frapper une fiUette de 7 ans appartenant
à notre Colonie Vaudoise.
Le 16 novembre, vers 6 h. du soir, la
jeune Hélène Bounous de Louis, originaire
de la Commune de Saint-Germain, sortant
de l’école évangélique de La Major, quartier Saint-Louis, a été renversée par une
voiture automobile qui lui a passé sur le
corps, lui fracturant la jambe gauche et
lui faisant, de nombreuses blessures. Malgré les cris des personnes présentes, le
chauffeur, accélérant l’aUure, disparut.
Espérons que cet écraseur sera retrouvé
par la police qui le recherche activement.
La petite blessée a été recouvrée d’urgence à l’Hôpital de la Conception; elle est
hors de danger.
Nous formons les meilleurs vœux pour
son prompt rétablissement.
H. Bouchard.
TURIN. Un exemple digne d’imitation.
L’appel pressant que nous adressions dernièrement pour qu’on nous envoyât de
nouvelles listes d’abonnés a été entendu,
nous dit Le Lien, à Turin ; et cela grâce
aux Pasteurs de l’endroit qui ont pris à
cœur la tâche d’augmenter, parmi les
membres de leur troupeau, le nombre des
abonnés à ïEcho et à La Luce. Quelques
membres du « Circolo Giovanile Valdese »
vont passer de maison en maison pour solliciter de nouveaux abonnés aux deux
journaux de notre Egli.se. Nous leur en
sommes très reconnaissants, ainsi qu’au
nouveau directeur du Lien, M. Bertinat,
à qui nous souhaitons un plein succès dans
sa nouvelle tâche de journaliste.
VALDESE, N. C. (Etats-Unis). Nous
recevons de Valdese l’excellente lettre cidessous, que nous livrons à la presse, avec
la liste des souscripteurs au lit que la Colonie désire créer à l’Asile des Vieillards
de Saint-Germain. L’initiative des Vaudois
de Valdese est simplement admirable et
m’a profondément touché. Merci, chers
amis, votre don est pour moi ùn des plus
beaux souvenirs de mon ministère. Recevez, au nom du Comité de l’Asile, l’expression de notre plus vive reconnaissance.
Que Dieu continue à bénir votre Colonie
au point de vue temporel et spirituel.
C. A. Tron, pasteur.
NB. Le rapport annuel qui va bientôt
paraître dira que, dé Valdese aussi, im
autre lit a été fondé par la famille Garrou
en souvenir de leur père et de leur mère,
ainsi que du frère Henri Garrou, pasteur,
et de .Jean Louis Garrou, la colonne de la
Colonie, enlevé si subitement.
sfiîlt*
Valdese, N. C., 9 novembre 1922.
Bien cher M. l'ron.
J’unis à la présente un draft de dollars 246,50 comme contribution au lit que
les Vaudois de Valdese avaient promis de
faire à l’Asile, quand vous étiez au milieu
de nous, en souvenir de votre agréable visite et de tout ce que vous avez fait pour
la Colonie, Ils ont dépassé la somme promise et j’en suis bien aise. Une fois de
plus ils ont voulu vous témoigner leur affection et leur reconnaissance. Que Dieu
en soit loué et béni.
J’unis aussi la liste des donateurs que
je vous prie de faire publier dans VEcho,
et cela pour de bonnes raisons.
A Valdese les choses vont passablement
bien, la santé de presque tous les colons
est bonne ; la campagne, bien que pas des
plus abondantes, a été passable ; le travail, après une longue stagnation, a repris, et les fabriques travaillent presque
nuit et jour. L’ordre, depuis quelque
temps, règne aux Etats-Unis. Je voudrais
qu’il en fût de même pour notre belle Italie. Mais il semble que nous sommes encore
bien loin. Par le moyen de YEche nous
avons su que, à cause de maladie, vous
n’avez pas pu prendre part au Synode !
Nous espérons que vous soyez complètement rétabli et que vous pourrez jouir
longtemps de votre repos.
La Colonie toute entière s’unit à moi
pour vous saluer, vous et M.me Tron, et
pour vous dire que nous nous souviendrons longtemps de votre courte, mais appréciée visite.
Avec nos salutations cordiales, recevez
une bonne poignée de main de votre affectionné Jean Pons.
Liste des donateurs : François Garrou,
dollars 20 — Henry F. Martinat, 10 —
Rev. et M.me Monnet, 10 — François Perrou et famille, 6 — Jean R. Ribet et famille, 6 — François Pascal et famille, 5
— Jean Long et famüle, 5 Henry Perrou,
5 — Jean P. Rostan, 5 — Philippe Ghigo,
5 — Louis Bounous, 5 — Henry Clot, 5
— Ferdinand Ribet, 5 — Antoine Martinat, 5 — Emile D. Martinat, 5 — Jack. H.
Bounous, 5 — A. F. Garrou, 5 — Albert
O. Pons, 5 — Albert Pons et famille, 5 —
Pierre Tron, 5 — Jean H. Pascal (Bienvenu), 5 — P. E, Micol, 5 — Rev. Jean
Pons, 5 — Jean Refour Jr., 4 — Antoine
Rostan, 3 — M.r et Mrs. O. H. Pons, 3 —
John Garrou, 3 — Susanne Bertalot, 2 —
M.me E. F. Ghigo, 2 — Sala famille, 2 —
François Tron, 2 — Jean Tron, 2 — J. A.
Pons, 2 — Marguerite Gardiol, 2 — Henry
Pascal, 2 — Henry Garrou, 2 —■ Emest
Martinat, 2 — Daniel Tron, 2 — J. H.
Pascal (Gardiole), 2 — Henry Grill Sr., 2
—■ Benjamin Grill, 2 — Susanne Pons, 2
—■ Auguste Pascal, 2 — Susanne Vinay, 2
— Doct. Kibler, 2 — Henry Grill Jr., 2 —
Steven Perrou, 2 — J. D. Mourglia, 2 —
Fréd. Peyronel, 2 — J. J. Jacumin, 2 —
Antoine Grill, 2 — Jean Pons, 1,50 — J.
P. Peyronel, 1,50 — Benjamin Pons, 1 —
M.me SquiUario, 1 — Valentin Bounous, 1
— J. J. Léger, 1 — Emile Jacumin, 1 —
J. H. Pons, 1 — Catherine Griset, 1 —
Giovanni Salvaggio, 1 — Philippe Grül, 1
— François Grill, 1 — Emilie Pons-Giraud, 1 —• Jean Daniel Pascal, 1 — M.r
Brinkley, 1 — François Rostan, 1 —
Henry Pascal, 1 — J. P. Dalmas, 1 — Catherine Parise, 1 — I. Salvageot, 1 —
Mary Ogle, 1 — Philippe Garrou, 1 —
C. A. Martinat, 1 -- Albert Bleynat, 1
L. P. Guigou, 1 — Madeleine Pons, 1 —
P. Bounous, 1 — B. Bounous, 1 — Marianne Bounous, 1 — J. H. Pascal, 1 —
Mrs. J. H. Pascal, 1 — Jacques Meytre, 1
— Herman Clot, 1 — J. Peter Tron, 1 —
John Refour Sr., 1 N. N., 1 --- Frank
Bounous, 0,50 - - L. B. BoUinger, 0,50 —
Silvio Pons, 0,50 — Vente de portraits, 5.
— Total dollars 246,50.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Le Sénat a ratifié les pleins pouvoirs
accordés au Gouvernement par la Chambre. Les ministres se sont réunis bientôt
après et ont pris plusieurs délibérations
importantes. Signalons un projet grandiose d’émigration au Brésil où il existe
déjà une colonie italienne très florissante;
l’extension de la contribution mobilière
aux propriétaires agriculteurs et aux ouvriers dépendant de l’Etat ; et (aïe nos
bourses !) l’augmentation des taxes scolaires et de l’affranchissement de la correspondance: 50 centimes par lettre à l’intérieur, 30 centimes pour les cartes postales, 20 centimes pour les cartes de visite. — Un problème capital auquel le
Gouvernement consacre toute son attention est celui de la collaboration directe
entre les industriels et les ouvriers. Mussolini compte se servir des organisations
ouvrières de tous les partis et former, audessus de la mêlée, un seul syndicat pour
augmenter la production nationale. II a
aussi l’intention de créer à cet effet une
espèce de Parlement du travail où tous les
intérêts seront représentés. Le poète
D’Annunzio, qui s’occupe depuis quelque
temps de questions ouvrières, ne serait
pas étranger à ces accords. Nous ne pouvons qu’applaudir à cette grande œuvre
de réorganisation du travail, qui n’est pas
que matérielle et qui donnera certainement de bons fruits. Toujours dans cet
ordre d’idées, Mussolini a eu une entrevue
avec ring. Krassine, commissaire pour le
commerce des Soviety, touchant les rapports commerciaux avec la Russie. Un
échange de produits plus intense et régulier porterait de grands avantages aux
deux nations. — Le Président des ministres s’est rendu à Londres pour se concerter, avec Poincaré et Bonar Law, sur le
régime des réparations à imposer à l’Allemagne à la prochaine conférence économique de Bruxelles.
Les fascistes d’Alexandrie ont convoqué
les ex-condamnés de la viUe à un congrès
tout spécial leur promettant, s’ils s’amendent, asüe et protection, mais les menaçant, en cas de récidive, de peines corporelles très sévères. C’est une initiative audacieuse qu’il faudrait étendre à toutes
nos grandes villes.
Quoique née sous les meilleurs auspices,
la Conférence de Lausanne traîne en longueur : les séances s’accumulent, on crée
chaque jour de nouvelles Commissions et
Sous-Commissions, mais aucun pas décisif
n’a été fait jusqu’ici pour la conclusion
d’une paix durable. Tant que la Conférence s’occupait de problèmes secondaires,
un accord semblait probable ; dès qu’on a
abordé les questions brûlantes des Capitulations et des Détroits, il s’est manifesté
des oppositions irréductibles. Il s’agit là
de la révision totale des relations existant depuis des siècles entre l’Europe et
la Turquie. Les délégués d’Angora, fortement appuyés par Tchitcherine, qui a fait
bruyamment son entrée officielle à la Conférence, réclament, non sans raison, outre
l’indépendance économique, la liberté des
communications commerciales, la défense
de passage, pour tout navire de guerre
étranger et le droit de fortifier leurs côtes. Ils veulent, en un mot, être maîtres
chez eux et se soustraire complètement
au contrôle de l’Europe. Il est clair que
cette solution n’est pas faite pour plaire
aux Anglais, décidés à conserver la prédominance sur le Bosphore.
L’ex-président des ministres de la
Grèce, Gounaris, quatre de ses collègues
et le général en chef Hagianestis ont été
fusillés après un procès très sommaire où
ils n’ont même pas pu se défendre. Ce
verdict, dicté par la vengeance, a été accueilli, dans tout le monde, par un frémissetnent d’horreur. On ne sait trop
quels avantages les Grecs, pauvres et battus, peuvent tirer de cet acte de cruauté
barbare et inutile, d’autant plus que le
vrai responsable du désastre militaire qui
a provoqué la sentence, est le grand Venizelos ; c’est lui qui, d’accord avec Lloyd
George, poussa l’armée grecque à l’action
dans l’espoir d’abattre les Turcs et d’arriver à Constantinople. Un autre procès a
été ourdi en quelques jours contre l’oncle
du roi, le prince André, qui, en qualité de
commandant d’un corps d’armée en
guerre, s’était refusé d’attaquer les Turcs,
mMgré l’ordre formel du Généralissime.
Il a été condamné à la déchéance de ses
droits et de son grade et à la déportation
à perpétuité et n’a eu la vie sauve que
grâce à l’intercession de l’Entente et du
Pape qui a aussi, paraît-ü, voix au chapitre en Grèc^. Tout cela a créé un grand
refroidissement de l’Angleterre à l’égard
de ’Venizelos, qui est maintenant considéré, à Lausanne, comme une brebis galeuse.
Les Anglais ont enfin homologué la
Constitution de l’Etat libre d’Irlande ; le
gouvernement de Dublin aura ainsi plus
de poigne pour faire respecter la légalité.
A. S.
BIBLIOGRAPHIE.
Prof. doct. Giovanni Luzzi : Ricordanze
e propositi. ’Voilà le modeste titre du superbe discours que le professeur Luzzi a
prononcé à Rome — le 6 novembre dernier —; à l’occasion de l’inauguration du
nouveau siège de la Faculté Vaudoise de
Théologie; discours que tous nos journaux
évangéliques ont signalé, qui a fait une
profonde impression sur ceux qui ont eu
l’avantage de l’entendre et que la typographie « la Speranza » de Rome vient
d’imprimer, ce dont nous lui sommes reconnaissants, non moins qu’à son éminent
auteur.
La première partie est un exposé aussi
sommaire que précis de l’action de l’Eglise
Vaudoise à travers les siècles, en vue de
répandre la « Bonne Nouvelle » et d’en
préparer les « instruments », depuis Valdo
jusqu’à aujourd’hui. La deuxième, ainsi
que le titre l’indique, renferme tout
programme de l’avenir, toutes les plùs
hautes et les plus nobles aspirations de
l’Eglise et, pour elle, de la Faculté qui en
est le plus beau fleuron. « Dans une Faculté comme la nôtre, conclut le docteur
Luzzi en s’adressant aux étudiants, il ne
s’agit pas de sacrifier l’amour à Tétude,
ni l’étude à l’amour : il s’agit d’étudier en
aimant. Et, plus loin : Souvenez-vous que
à l’intégrité de votre caractère, à la pureté
de votre vie, au sérieux de vos études est
confié l’honneur de votre Faculté, de votre
Mma Mater... Soyez dignes d’eUe, ainsi
qu’elle tâchera d’être digne de vous».
PER NATALE 19Z2.
La LIBRERIA « LA LUCE » offre un
nuovo racconto per ragazzi:
F/INCIULLEZZfl
di Fernanda Buffa. È la storia fresca,
avvincente di alcuni ragazzi che frequentano la prima ginnasiale. Il bello ed elegante volume sarà letto con gioia dai
bambini e dalle bimbe fra gli 8 ed i 13
anni ; farà loro del bene.
Si vende a prezzo di costo, cioè
L.ire 4
(porto postale compreso).
A chi ne ordina non meno di dieci
copie, si cede a prezzo di copertina, senza
alcun aumento per spese di porto, cioè
in ragione di L. 3.50 la copia.
Affrettare le ordinazioni mediante cartolina-vaglia, e indirizzarle fino al 31
Dicembre escliisivamente al
Sig. Domenico Giocoli
107, Via Tre Novembre
Roma I.
NB. Alla Libreria « La Luce » a
Torre Fellice bisogna rivolgersi per
Facquisto degli altri racconti per fanciulli editi dalla medesima Commissione
per le Pubblicazioni :
Il lumicino sulla montagna, L. 3,— franco.
Tre mesi in campagna, » 1.80, »
Il mio nido, » 3.60, »
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
^roiofleria lomastni
Via Carlo Alberto, 22 - TORRE PELLICE
ttijoiiterie oro, argento, alpacca e placcato oro.
Itinocolt di lunga c corta portata.
Oceliiali per tutte le viste e qualità.
<'«nipn«iHÌ di precisione per scolari, studenti.
I*enne tililo^rnlielie e pe»nini oro.
Ikiparaztoni accurate e pezzi di ricambio.
4
INDIRIZZI
Mit ti1iciiiii)l Cblest ed Spere faldesi lo Mi
VALLI VALDESI.
ABXPogrna - Pastore: Eugenio ReTel.
Bobbio Pellice - Pastore: Enrico Tron, S.
-Loaerna S. Giovanni - Pastore : Emilio Tron.
bffoseUo - Sig. D. Gaydou.
l^arre^o - Pastore: Luigi Mi col.
Blocrolo - Pastore; Luigi Marauda.
Fomaretto - Pastore: Giulio Tron.
FiraU • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore; Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augusto Jahier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Bodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Bori - Pastore: F. Peyronel.
S .(Seranano Cbisone - Pastore : Enrico Tron, J.
Torre Pellice - Pastore; Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rije Croi* de Ville - Pastore; Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa; Via Funicolare - Pastore;
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
BorreUo • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brfacia - Chiesa; Via dei Mille iaug. Piazza
Garibaldi) - Pa.store: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli. Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Porneron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, zi - Pastore: Giuseppe Pasillo, ivi.
CaJtanissetta - Chiesa : Via Maida, 15
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino,
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Povadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51; Pastore
V. Sommani.
Chiesa; Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meyniet, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 5 - Pa.store : Arnaldo Comba - Vìa Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica; Sig, Enrico
Corsani.
Genova Chiesa; Via Assarottì - Pastore:
G. Bon.net - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig, Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oasaarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Me.ssina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa 4i Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore; Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo ■■ Chiesa: Via Macqueda. 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallegrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Berna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore;
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori; Aless. Simeoui,
107, Vìa Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cessa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Trieste - ChieBa: Via S.M.Maggibne • Fastdre;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)
- Pletore; B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa EvangeUca - Sig. V. Trobia.
Sanremo - Chiesa: VTa Roma - Pa.9tore Uso
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crisi. Colombo, 13 Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa • Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore;
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via d’Ac|uiiio, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa; Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdeae
Sig, Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre,
Facoltà di Teologia : Roma (26) - Via Pietra
Cessa,42: Prof. G. Luzti.G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29,
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside; Prof. D. jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Fomaretto - Direttore ; Prof. a,
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.^
Convitto Femminile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon,
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice : Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Cbisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. —Direttene
A. Comba - 22, Via Beaumont • Torino,
Scuole elementari (annesse alle Chiese) ; Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia. Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ii cir^a della Domenica.
PUBSL-»CAZIONI DELLA LIBRERIA “LA LUCE,, TORRE PELLICE (tonino)
LA RELIGIONE CRISTIANA, compendio delle verità fondamentali
del Cristianesimo, 220 pagine
[Estero L. 6].
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione popolare, in italiano
e in francese - 27 lezioni in 70 pagine
[Estero L. 2].
E. Rivoirc - PERCHÈ SIAMO CRISTIANI?
[Estero L. 1].
B. CeUi - SCIENZA E FEDE
[Estero L. 1],
T. Longo - L'ESISTENZA DI DIO .
[Estero L. 1,50].
T. Longo - L'IDEA CRISTIANA DI DIO
[Estero lu 2,60].
U. Janni - IL CULTO CRISTIANO .
[Estero L. 1,50].
U. Janni - L'AUTORITÀ NELLA FEDE
L. 4,
» 1,—
» 0,50
8 0,50
* 1,—
» 1,50
» 1)—
» 2,—
N. Buffa
S- Longo
- IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (racconto) L. 2,50
[Estero L. 3].
- TRE MESI IN CAMPAGNA (racconto) . > 1,50
[Estero L. 2].
E. Fasanari-Celli - IL MIO NIDO (racconto) . , . . b 3,—
[Estero L. 4].
G. Luzzi - LA FACOLTÀ VALDESE DI TEOLOGIA » 0,50
[Estero L. 1].
Aggiungere il 20 % del valore dell'ordinazione per spese di porto e di spedizione.
Indirizzare cartolina-vaglia a La Libreria « La Luce» - TorrePellice (Torino).
Sconto 25 % ai Bivenditori.
Jn corso di stampa :
Teodoro Vasserot - AMORE E LUCE - Esposizione sintetica dell’Insegnamento di Gesù. (Uscirà in Dicembre).
Augusto Jahier - LA BIBBIA nel GIUDIZIO di ILLUSTRI ITALIANI.
Una inserzione . . h. 0,50 la linea Da 3 8 4 inserzioni . > 0,30 ■ • D a 3 In più ...» 0,25 9 » 1 Annunzi mortuari (in 3» pagina) • 0,60 • t PUBBLICITÀ A PAGAMENTO Inserzioni di grande formato ed a contratto di abbonamento annuale (con diritto a 4 varia- zioni all’anno), prezzi da convenirsi. — Ogni ulteriore variazione a carico dell'abbonato.
OOTT. FERRERÒ ARDUINO
SPECIALIST* MALATTIE
naso - Eoiii
OEECCNI
TORIIMO - Via Coito, 6|
Ore 13-17 (escluse Domeniche e Lunedi)
Unico in Italia per la
Nuova cura della sordità colla ana-|
cusia.
Correzione dei difetti di pronuncia j
C di respirazione
Làlir'
(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
Caga Balnearia Valdege 1^. P. MEILLE
BORGIO VEREZZI (Savona)
Bellissima Casa, situata sulla spiaggia presso il mare
s (WZKXA TUTTO L'/IHNO s
CLIMA MITE SOGCrORlVO IHEALE PER L’IIVTFRAO
is* Vantaggiosissimo per convaloseenti ** Sabbiature
conYonienti per guarire dolori reumatici, artritici
Località tranquilia, di assoluto riposo
Pensione di famiglia
Rivolgersi: V. PERAZZI, Corso Vittorio Emanuële, 44 - TORINO
Spazio disponibile
Una Uñ al pino - OFFEl^TA ^pElÌIALE
Spazio disponìbile
PER SOLE U. 690
compreso la tassa di lusso pagabile in
20 RATE MENSILI DI L. 30
Ricordatevi che «COLUMBIA» vuol dire la
macchina più perfetta e moderna in commercio.
Spedire vaglia per la rata al Rappresentante
COLUIIBIi GRÌPH8FE0NE Cu.
Piazza Castello, 1-6-MILANO-Piazza Castello, 16