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.•■W-v
Soixante-huitième année - Anno X“
2 Septembre 1932
N» 35
L ECHO DES VALLEES
Spatt. Biblioteca’Valdese ^
ÿ TORRE PELLICE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
- - ---B
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,. 22,
Poar 6 moil
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho (ViaArnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
»■
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Tron, directeur Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le naméro: SO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..| dignes de louanges, occupent vos pensées (Phii. IV, 8).
, COMMUNICATIONS OFFICIELLES.
Nom 7'appelons encore que le Synode
'¿ouvrira, D. V., lundi 5 septembre, à 3
heures de l’après-midi, dans le Temple de
-Terre Pellice par un cuite pmhlic, présidé
pair M. Henri Tron, senior, pasteur a Bobi.
MM. les oatrvdidats Garlo Lupo, Giuseippe
. Castiglione et Teodoro Balma y recevront
l’imposition des mains.
LA COMMEMORATION OFFICIELLE
pu SYNODE DE CHANFORAN, la réception des délégués étrangers, ainsi que
l’acceptation de la part de la Table du
monument commémoratif, offert par la
Jeune s Unioniste du Piémont, auront
^lieu con l ie il a déjà été annoncé, jeudi
8 septembre, à Chanforan même, si le
. temps le permet, sinon dans le Temple
de lotie Pellice.
^ PUiAteurs -raisons nous obligent cependant -a transporter la qérémonie de 3 h.
de l après-midi à NEUF HEURES DU
• MATIN, et nous prions vivement MM. les
Pasteurs d’avertir les Eglises de ce changement d’hemre.
:|i ^ «
AI- M. Louis Micd ayant été nommé proi fesseur de français au Collège de La Tour,
la Paroisse de Perrier-Maneille est déclaj rée vacante.
* La-nomination de son futur Pasteur de^'vra être faite à teneur des articles 13, 14
et 25 des Règlements Organiques.
' Torre Pellice, 1© 30 août 1932.
P'
Le Modérateur:
V. Alberto Cootabel.
r.
POUR LA VIE INTÉRIEURE
ÌL.S.
w
nostalgie bî regiet.
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau
f voyage...,
Et puis est retourné..,,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand revoirai-Je, hélas! de mon pauvre village
Pumer la cheminée ; et en quelle saison
Eevoirai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m’est une province et beaucoup davantage !
Joachim Du Beijuay.
C’est l’été, niœ cimes sont vertes et les
edelweiss en fleur; dies touristes pâjroourent nos vallons et eHcaiadent les pics les
püius élevés id!e nos' montagnes; dans les
champs et dans les prés nos campagmarids,
toiujours matineuix et actife, travaillent
à assuirer le pain quotildiiiein et ehalnitent,
inalgré la fatîgrie, les vieilles chansons du
pays ; sur les peintes‘herbeiuHes, des tnou'peaux paissent, tandis que les petits bereeois jouent de la flûte et les chiens dorment en jattendapt des oinltriee.
On voiudrait être Spoète pour fixer sur
le papier cette fête de la naltuxe qui se
renouvelle toiutes les années et 'cpi ne
lateæ janialis : on peut se fatiguer des cou"teurs et dies sons de la ville, mais on se
¡I-repose, corifâ et esprit, dans nos vaüans
veidoyiants et sur nos montaignes parfuI irées de lalvande.
^ Ealut-fl s’étonner si un si grand nombre
ûe gens yierinent de près et de bin lem
^ demander paix et tranquiHité, repos et
j^' Santé;? Et comme |ïls reviennent volon■tters à la maison paternelle ceux de chez
hWis, coonme ils sont heureux de passer
fleurs vacancas an milieu des montagnes
les ont vus naîtres et qui, pour leur
f ^toire, sont aiutant de salncîtnaires !
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Mais dans nos grandes vlflles et par delà
des monts et des mers', beaucoup die ceux
qui sont pourtant ides nôtres sont retenus ;
les distanices, le tralviail, des exigences de
famille ne permettent pas de s’éloigner,
il faut rester à la tâche, coûte que coûte :
le corps reste, mais l’esprit revient, le
cœur est chez nous et, quoique loin, on
, voit les girandes aiSemblées du 15 août à
Pra Gia^aut (et au Col des Fontaines.
Peut-être danis une cuisine à New-York,,
dans un atelier à Pairii®, dans un bar à
Mafseile, on entonne instinctivement :
Œoîre au Dieu d’Israël,
Gloire au Dieu de ¡nos pères !
Il reste dans tout cœur vaudiois un amour
profond pour ses ^chères vallées, pour la
maison paternelle, et bien souvent il est
saisi de nostalgie. A ce momient surtout
chaque Vaudois voudrajift être au sein de
sa famille, idia|ns le clos de sa pauvre maison, car il n’y a rifen de plus grand et de
plus riche que la miaiSon paternelle, rien
de /plus beau que ces montagnes : elles
renferment lune âme, des souvenirs qui ne
s’effaceiront jamalis, elles portent une empreinte que ni longueur de temps ni évènements ne pourront détruire ; l’empréinte
k.
est gravée dans le granit des rochers et,
mieux encoire, elle est frappée dans le cœur
et écrite à lettres de feu dans l’esprit.
Us sont donc avec nous, encore et toupurs, les miniers die Vaudois de l’Améri¡tue du Sud et ,de(S Etats-Unis; ils sont
avec nous les dispersés de tous les oontineiîts et lils souibibent et ils attendent de
revenilr, comine le piéux juif de la captivité désirait revoir Jérusalem.
- Sbuffrfez donc, à ceto heure où nous
nous réunissons en plein alir par mflliers,
pour rappeler notre histoire glorieuse et
la délivrance die Dieu ; souffrez de nostalgie, vous qui ne (pouvez adorer à Pra Gias*I ^Ut, au Col des Fontaines, à Chanforan ;
c’est une sainte souffrance, cela nous dit
j qfùe l’empreinte est toujours visible, que
yous vous sentez encoire profondément vandoüs et que vous n’avez pas abandonné l’idée
de revenir un jour là où vous' êtes nés et
où vos pères sont morts en combattant et
! en défendant les foyers et la foi.
' ‘.Vous êtes avec nous, nous le sentons et
, pôus en jouissons ; permettez-nous dlcmc de
I vous dire que nous sommes avec vous, que
hojus vous suivons en attendant le jour où
' nous pourrons vous revoir au Sein de nos
montagnes. Louis de Garnier.
Jnaitgttratioti du jVloflntRcnt de Cbanforan.
On avait raison de se demander si
l’averse de dimanche matin de bonne heure
et le ciel nuageux et menaçant ne feraient j:
pas « rater » la fête unioniste que le Comité avait organisée avec tant de soin et
pour laquelle nos Unions avaient si bien
préparé leur ipartie. Mais la crainte se
dissipait à mesure que «l’heure de commencer » approchait. En effet, de tous
côtés le monde arrivait joyeux et confiant.
Le publia. Il était «composé en très
grande partie pâr les jeunes, venus de ^
toutes les Paroisses du Val Pélis ; un fort
contingent venait de Prarustin, Saint-Second et Pignerol ; le train populaire en
emmenait un grand nombre de .Turin ;,
nous dûmes le plaisir d’en voir quelquies- i
uns de la VaUée St-Martin, partis malgré
la pluie. Mais nos laânés aussi tinrent à pire
avec nous les cadets, et nous, les jeunes,
ue 'saurions assez dire notre reconnaissance envers eux pour cette marque d’intérêt pour notre activité ; membres actifs
hier, s’ils ne sont plus parmi les agissants,
ils veulent nous di|re que par le cœur et
la prière ils restent a'vec nous ; et combien
leur présence est bienfaisante ! Et c’était
un bien beau spectacle que de voir tout
ce monde groupé et serré devant la tribune et qui était plus nombreux encore
l’après-midi. Combien y étions-nous ? Enregistrons le chiffre plus bas que nous
avons entendu : 1800 personnes.
Nous avons remarqué la présence de
plusieurs professeiurs et de quinze pasteurs; présence fort appréciée, car c’est
aux pasteurs que nous regardons comme
à nos directeurs, nos conseiHers, nos inspiqateiurs, et avec qui nous voulons faire
l’œuvre de Dieu.
Nous tenons à relever la présence, vivement applaudie, de trente jeunes venus
expressément de la Drôme, en France, et
conduits, par deux pasteurs, pour aiæister
^Îibtre fête. Nous savons qu’ils n’ont pas
regretté d’avoir entrepris ce voyage.
La cérémonie. |A 10 heures, après le rassemblement effectué rapidement, le pasteur d’Angrogne, M. Pierre Chauvie, qui
préside, lit quelques textes expressément
choisis dans la Parole de Dieu et très indiqués pour la circonstance, puis élève à
Dieu une prière.
M. le doct. Janni prononce ensuite son.
discours, d’une voix qui arrive aux oreilles
mêmes des plus éloignés, puissante jusqu’à
la fin, jamais monotone. Nous ne donnons
pas le résumé de ce grand discours sur íu
valeur idéale du Synode de Chanforan du
1532, puisqjuhl sera publié.
M. le prof. Faldhi, avec la force qui lui
est connue, rappells quelques faits historiques et en tire les conclusions pratiques
pour nous aujourd’hui. Il voit dans la collaboration ides Unions Chrétiennes pour
l’érection du monument le symbole d’une
collaboration fraternelle en vue d®
grande œuvre qui nous est confiée par le
Maître pour le triomphe dlu règne de Dieu,
et dans l'Union 'Chrétienne un moyen de
travailler à réaliser la prière de Jésus :
«Afin qu’ils soient un».
Vient ensuite l’inaluguration : les Chorales se réimissent autour du monument,
tandis que la foule occupe tout remplacement disponible aux lâbords.
Au milieu du silence parfait, des Unionistes placent quatre couronnes de laurier
autour du monument que deux autres dévoilent. Le président du CJomité de Grouiie,
M. Jules Tron, lit ensuite l’inaeription gravée sur une plaque de marbre et qui rappelle le but let la ifiaison du monument ; ü
ajoute quelques mots sur lœ leçons qu’il
nous donne : leçons dé souvenir sacré, de
fidélité à toute épireuve, d’aimour à la Parole de Diem
Le Serment de Sïbaud, enlevé puissamment par les Chorales, termine la fonction.
On a reanarqué que cette partie de la
cérémonie, je veux dire l’inauguration, a
été le momait le plus impressif de la journée et que le public en a été ému.
Aussitôt après la cérémonie l’emplacement — ouvert maintenant au public —
où s’élève le monument, fut occupé incessamment par la fouie qui put admirer
une belle œuvre de M. Paok) Paschetto,
qu’un critique d’iârt appelle << l’uinico artista cristiano », et dans laquelle nous avions
une exquise production de son génie d’artiste et de son cœur vaudois.
La réunion de l’après-midi avait été annoncée pour 14 heures 30 ;, mais bien avant
la jeunesse s’était rassemblée et chantait
les belles chansons de son inépuisable
répertoire.
M. Jules Tron, qui préside, lit, devant
l’assemblée qui s’est formée de nouveau
et bien plus nombreuse, un grand nombre
d’adhésions fd® Présidettits d’Unions, de
Pasteurs, de coMiaiboriateurs et d'amis qui
ne pouvaient être avec nous que par la
pensée, mais qui tous font des vœux qui,
dans la diversité d’expression, se ramènent à celui-ci, dfe l’iflustre sénateur et cœ
religionnaire, le docteur David Giordàno,
de Venise, qui aurait « ardemment désiré
être présettit le 28 août ou le 8 septembre,
à Chanforan », mais qui en est empêché,
devant participer à un congrès médical
en Roumanie ; « lalvfec les vœux que là colonne taillée dians le roc d’Angrogne défie
les siècles et que le coeur et la foi yajudiois
résistent plus que là cotonne».
M. Jean Jalla raconte comme il sait le
faire, lui, ein maître, le Synode de 1532,
et fait revivre merveilIeiuBement cette
page glorieuse de notre histoire.
M. Attiho JaUa. tire brièvement quelques leçons de la pieirre qui, détachée de
la Rocciaglia, se idresse fièrement suri la
base du monument.
Les délégués. Nous lavions le plaisir
d’avoir lavep nous M. L. iMarauda, viéemodérateur, qui par sa parole chaude et
enthousiaste fit vibrer nos cœurs piar là
salutation fraternelle et officielle qu’il nous
apporta et par l’esprit fqrvent dont les
jeimes doivent être remplis.
Délégués étnangers : MJM- COudot, du
Comité National des U. C. dé France ;
Mordiand, de| la Drôme ; Coulon, des U. C.
de Belgique.
Délégués d’Italie: MIM. Spini, des Unions
Méthodistes (; D. Abate, du Groupe de Sicüe ; E. Tron, de Vereelh ; Ghetti, qui lut
une lettre très significative du rédacteur
en chef de la Gazzetta del Popólo, M. le
comm, Zani ; OMme Noélie Malan, présidente du Comité National des U. C. de
Jeunes FiUes.
Nous tenons à relever avec plaisir la
Iirésence du commiæaire j« prefettizio »
d’Angrogne, M. Bonjour, qui adressa queli
ques mots de bienvenue et de salutation;
aux délégués et à toute l’assemblée.
Nous n’oubUons pas les deux poésies expressément composée pour notre fête et
dites avec, laWt par M. G. E. MeiUe, pasteur.
Nous n’avons rien dit des chants df ensemble, dirigés par le prof. E. Tron, de
Vercelli, et des chœujrs exécutés le matin
et l'après-midi par les Chorales de SaintSecond, die Pignierol, de Saint-Jean, de la
Tour, du G. G. V., et la Cévenole, chantée
par nos amiis français; mais on sait que
dans toute réunion de jeunœse on chabte,
on chante beatucouip, on |chante bien :
c’était le cas à Chanforan.
» « *
Et maintenant que notre fête a eu lieu,
que dirons-nous?
Nous remercions Dieu de nous avoir
donné cette joumœ que nous avons désirée et avons véque.
2
Puis notre reconnaissance v^a ià tous
ceux qui ont collaboré à âever te monument. Suttitout aux donatmrs, auk cfonstructeurs, aux unionistes qui y ont consàcire
ide leur temps précieux et de leurs forces,
ne souhaitant que la récompense de voir
réiailisé te but qu’ils s’étaient proposé. Et
cette récompense ils l’ont eue et bien
g'rande.
Enfin, nous souhaitons ardemment que
les leçons qui nous ont été rappelées se
gravent profondément dans le cœur de
nous tous qui les avons entendues et nous
rendent de plus en plus fidèles au service
de .notre divin iMaîtrie.
Nous ne parlons pas du monument,
parce que une description précise en a
été faite ici mèmè, dans l’aArant-demier
numéro de l’Echo. x.
SOCIETÀ Di STORiÀ VALDESE.
L’anmia seduta della Società avrà luogo
Lunedì pròssimo S settembre, elle ore 20.30,
nella Sala dei Sinodo Valdese, col seguente
Ordine del giorno :
1“ Verbale della precedente seduta
annua
2“ Relazione della Presidenza ;
3“ Resoconto del Cassiere
4^ Lettura sui « Sinodi Valdesi », del
prof. G. JaUa;
5° Comunicaizioni varie j;
6“ Nomina del Seggio.
La seduta è aperta al pubblico, che vi è
anzi cordialmente invitato.
Il Presidente : Davide Jaiiier.
LICEO-GINNÀSIO VALDESE PA&EGGllÌO.
La sessione autunnale degìi esaiiii àvrà
_ principiò coi 16 settembre córrente.
Le prove scritte di tutti gli esaihi — di
ammissione, promozione e idoneità — incomincieranno il giorno 16.
Il diario degli esami è pubblicato nell’atrio dell’Istituto, aperto al mattino dalle
ore 9 alle 12.
E USCITO:
STORIA DEI PAPI
narrata da ENRICO MEYNIER
Volume in ottavo grande, di pagine 350.
Prezzo : L. 14, franco diporto in Italia.
Estero: L. 17, franco di porto,
Presso la Libreria Editrice Claudiana
Torre Penice (Torino).
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CIANFORAN
Eù qui, Vaidèsi!
Tra gli austeri monti,
tra l’tcrdue gole, tra i rocciosi anfratti,
sotto il fulgor Smarrivate cime,
un manipolo fido, ignoto ai pifiX,
dagli altri mdso, odiato, perseguito,
in queste valli per secoli fui
Qui sì nascose, si difese... 'disse !
Qui cauto e ardito, tremébcmdo e invitto,
un tesoro ineffabile serbò.
Tenebre folte intorno... Wn picciól lume
qui palpitante nHuceva, ed era
di lacrime e di sangue alimentato !
con secolar tormento era gunrdato
contro il soffiare Sinfernali venti.
E - se piccolo e incerto era quel lume d’intorno gM faceam di'véno alone
d’inestinguibU luce, sette stélle.
Oh verso quelle stélle misteriose
quanti trepidi sguardi! Essi, i fedéli,
eran pochi e avean contro 0 mondo intero.
Il mondo intero lor diceva ; « Errore ! ».
Essi dicea'no: «Verità!». Diceva
U mondo : « Oscuri, miseri, accecati ! ».
Essi diceama : « Piiocdl gregge, è vero
povero gregge, ma diYin Pastore ! ».
Avean petto di roccia, avean la fede
candida aome imn^cólata neve ;
ma pur talvolta a quelle stelle un guardo
levavano ansiosi, sospirando.
Ed ecco un giorno : un!alba prodigiosa
tinse in rosa le vette dèi Granerò,
un giorno U vento nella sélva annosa
mormorò la novella inaspettata
e l’eco del vallane solitario
al casolare la mandò lontano :
Nuove falangi erano sorte ; lungi,
oltre le valli ed oltre le montagne,
qualduno, 'molti, popoli, nmioni
(Mce'van : « Sì » coi popolo Valdese
e nd rovente oirdor della Protesta
brandivan alto e fijam'meggiante al 'mondo
il tesoro di mtom conquistalo :
la divina 'promessa del Vangelo...
Di sopra all’arco ddle sette stélle
U sacro alone deU’eterm Vero
dandavasi abbracciando ora ogni delo.
Verranno ? Vengono ! Eccoli ! Attraverso
le fitte selve e tra i macigni, ancora
del sangue aspersi dd perseguitati,
giunsero ® messi delle rnwve chiese
e a Ciamformi, qui, all’ombra dei castagni,
gli uni gli altri con gli occhi investigando,
non sazi del miracdo insperato,
chieser notizie, n’ebbero... era vero !
Gloria a Dio ! Il Fard grande, emaciato,
- anime, ardente di profeta, disse :
« Eratdliij», ed il Samder, grave e pacato,
Olivetano, il 'puro sa'picnite,
il giovin barba Guido di Calabria
il ministro Gonin - sopra una folla
d’ucìnini e danne, di vegliardi e imberbi
solo assetati di swpema speme rMisser la parola deWa-more,
e sotto l’ombra dolce dei castagni
s’abbraociaran 'piangendo:
eran fratelli!...
Così finiva un tempo tenebroso,
cominciava una pilìl chiara giornata ;
e se i martiri e le persecuzioni
ancor dorrore empieron la vallata,
aveano jolmeno i pianti un’eco dolce
entro anime sorelle, ed era U sangue
semenza a un sacro campo.
Ora ai Valdesi
porte meravigliose erand aperte
e l’onde rosseggiarti dei torrenti,
fluendo verso U luminoso piamo,
con la possente voce parean dire :
— Avanti, Valdo, avanti!
Il mandriano,
se mirava - all’alzarsi ddle nebbie splender come un miraggio alVorizzonte
le dorate dttà d’Italia bella,
volgeva al del la 'mano e sì gmra'va :
— Aiérà andh’esso la Tua luce, o Signore,
avrà anch’esso U Vangelo. U néo paese !
sarà U dono del popolo dei monti,
U dono, 0 Dio, del 'popolo valdese.
Piaimiprà, 29 luglio 1932.
Ada Giovanni Medùle.
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(VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV?
PODI
Genève, le 21 mût.
Je n’ai latucune intention de donner ici
un compte-rendu de mois réunions (19-22
août) du Comité Dinecteur de l’ARilance.
Nous y réprésentons Tltalie, 'M. te prof. E.
Comba et moi-même. La mairlche générale
de cette Œuvre est lintéileisSaïnte, spéciale.ment les relations avec le Conseil œicuméMique du christiainisme pratique et tes
autres organisatiioins également universelles, les progrès de l’aUiaînce dans lés pays
de religion orthodoxe, la qu^iotn du désarmement, tes publications, etc.
Mais je m’arrête à une oommunicaition
seulement par te prof. Wilfiéd,Mbnôd sur
te programme de la prochaine Assemblée
générale de l’AlliaUce.
L’AlUance Universelle pour l’Amitié Internationale pair les Elises a une physionomie particulière dlains l’ensemble des
Associations ¿intematianales. Elle représente une oeuvre paraMète aux « Mouvements œcuméniques» de Stockholm et dò
Lausanne.
Ceux qui participent à ses Assemblées
générales y respirent une atmosphère spéciale. Les délégués' y sont répartis en nar
tions, et cela suffit à évoquer les dissentiments parfois séculaires que les frontières des Etats perpétuent. Mais les délégués pourraient, au^' bien, être répartis
en confessions religieuses : anglicane, ortho.doxe, .réformée, luthérienne, etc. Extérieurement, les Alssemblées générales mettent en relief tes différences politiques entre délégués. Il serait donc néoessalire de
contrebalancer une teille lîmpiression en .insistant sur runité religieuse qui relie intérieurement tous les mèmbri de l’Alliance Universelle.
Par la force des choses, au ¡cours des années tourmen'tées qui siulivjirent la guerre
mondiale, l’iAffliance Upiverselle a dû se
préoccuper des problèmes délicats, irrih
tants et tragiques, soiutevés par la situar
tion internationale. Elle a formulé son
obiînioin réfléchie Sur des questions brûlantes ; et cela est conforme à son prpgròittune, car elle se propose d’étuditer à
la lumière de l’Evangile Jes questions qui
divisent les peuples.
Raison de plus pour qu’eUe insiste, d’autre part, sur la profonde unité spirituelle
des chrétiens groupés dans l’Alliance Universelle. Alors qu® les défiances, les rancunes, les haines qui ©mpoüsonnent encore
les relations interniatlionales dans te dbmiaine politique semblent s’affirmer avec
un réalisme gr.andissalnt, tes ehréttens doi^
vent Se préoocupetr d’.affirmer avec vigueur
devant le monde qu’ils forment une même
famille, ærrée fraterneleiment autour du
Symbole providentM de la Sainte Cène.
L’heure paraît donc venue d’inaqriire au
programme de notre prochaire Assemblée
générale .deux sujets d’ordre religieux,
l’un de natûire plus théorique, l’autre de
nature plus pratique.
1° Le premier serait une étude, à la fois
biblique, psychologique et doctrinale, sur
les prinoipes fondamentaux de l’unité
chrétienne, celle qui s’est toujours affirmée dans l’Eglise invisible, malgré les rivalités dés églises visibles, et qui exprime
la maxime solennelle du Sauveur : « Cherchez en premier lieu le royaume et la justice de Dieu». ^
2" Le second sujet, d’une ûnpartance
J i
pràtîq(ue très considérable, contribuerait í
éclairer la marche de l’Alliance Uiniveri
selle sur les chemins de l’avenir ; il s’agirait d’une enquête générale :
a) Sur la manière dont tes CJomités
nationaux de FAliance Universelle ont
pris contact, dans chaque pays, avec les
Eglises. Les Conseils presbytéra'ux de pàroisses sont-ils invités à souscrire pourri
l’AUiance Unliverselle ;.? ou tenus au coü-*
rant des vœux qu’elle élabore ? f
b) Celle-ci essalye-tHeiUe d’influencéi,
l’éducation famiUate, comme aussi l’ensei-a
guement donné dians te .oatéchisme, la prédication, les cours de théologie, afin de
créer une mentalité nouvelle, .adaptée aux
tâches œcuméniques et a)ux devoirs internationaux que le Saint-Esprit irnpose aujourd’hui à l’humanité ?
Le thème théorique pourrait, probablément, être traité dans ses grandes liguesj^
au COUTS d’'uine seule session de l’Assemblée générale. Le thème pratique pourràit‘,S
alimenter plusieurs sessions œiiséCatives
on te développerait selon les directiveà
tracées dans te Message à la Chrétienté
qui fut rédigé par la Conférence Unit
versdle du Christiainisme pratique, dd
Stockholm. 2"
Que le Chef de l’Eglise, qui est aussi te
Chef prédestiné de l’humanité, nous îns^
pire ! « Car ce n’est pas un esprit de timi-^
dite, disait l’apôtre, que Dieu ¡nous â'
donné; malis un esprit de force, d’amour
et de sagesse ». Ainsi soit-il.
Cesare Gay.
£c rosier et le jardlitier.
!
•)
II
Un vaillant secrétaire unioniste français, M. S. Willialmsion (1878-1918) a laissé
des .articles et des notes, parmi lesquelles
•d
son biographe a largement glané. b,
Glanons à notre tour quelques pensées, '
que nous offrons à nos Unionistes italiens,,
appartiennent-ils à la Fédération Natio-nale ou à te Fédération Vaudoise, qui se
proposent lun même but : former des jeu^
nés gens.
«7i n’y a qu’un moyen, et nom le sor
vous, de faire Vœuvre de Dim : c’est, com-,
me notre modèle, de nous donner à mi
frères, de nom oublier pour eux. Dieu ne
donne qu'à eduA qui se donne ». E. E,
Dans notre orgainteation nationale, Il y
a des Unionis de toutes grandeurs, depuis.i(
l’orgianisation pour mflle membres, jjus*
qu’au tout petit groupe d’amis, qui formé
une Union naissante. Suivant tes régions,,
suivant la façon dont elle a orgianisé ses
ressources en hommes et en argent, les ,
Unions de tel endroit, ou de tel autfre^®
sont deux organismes, très différentâ
parfois.
Nous savons cependant que l’esprit unioÉ
niste règne partout, et que tous ensem^^
bile, avec des méthodes diverses, nous es-,^
sajyons de réaliseir le même but, qui nioua.j.
rend vraiment frères les uns des autres,*’
faire avancer le Règne de Dieu, au milieu de te jeunesse. J
Cependant, il y a Union et Union, comme û y a rosier et .posieir. Une faille petite pousse ne porte que quelques feuifies
chétives, ne réalfee pas ce que l’on entend ’
par 1e mot : « rosier ». De même n’y a-t-SÎ
pas un grand danger, lorsqiu’une Unio»i
Chrétienne quelconque se contente d’unâ
œuvre embrionniaire, d’une petite réunion
mi-religieuse; milrécréatiive, du groupe;
ment aiutour d'un jeune homme oonsacré,-,
de quelques jeunes gens bien disposés, et
qu’elte (resta là, .année après année. Sans"
perfectionner ses moyens d’action, san|
varier son progria'mme, sons multiplier ses
éléments lactifsï?
Au contraire, une Union n’a--trelte paft
le devoir moral de tendre à réaliser so»
miaaimum d’effet, de ne pas piétiner sù*^place ? Cela n’est ipaS seulement une queS^
tion de nombre et d’importanoe mai^
rieUe; mate sî petit que soit te
si pteuivre que soit te jardinier, s’il' ^
pirendire sOiin de son rosier, y applidld«
fous tes perfobtionnemeints de te cîtdti
mjodèrne, il verra pept-être sia plánte,
tite, unique, mate soignée avec amotffi
fournir à l’exposition la plus belle rtose.''^
3
« Ht
L’Union fiM sm cmvre par le moyen
<fes jeunes gens. Quelque pa^rt qu’ils aient
ilans la direction générale, ce ne sont pas
*4eig hommes déjà âgés, paisteurs ou laï<pies, quii doivent être ohairgés du travail
actif, en laissant aux jeunes le rôle de
-ceux quS reçoivent, et qui ne' donnent pas.
L’Uniotn est, en réalité, l'œuVie de jeunes, où l’on essaie de faire fournir, par
chacun des membres, le maximum de trar
vail utile -aux laUtres : elle idoift être la confédération générale des bonnes vobntés ;
l’œuvre où chacun* a quelque chose à faire.
» » «
L’Union pren/d au sérieux cette devise :
<par les chrétiens jewms pour tous les
■jetmes gens», et court vers le but. Elle
comprend qu’elle est une partie dù mouvement chrétien uniViQriæl, luine bien petite partie, certes, car le champ de tra*vaiil est Æramènise. ¡Mais si le rosier 0st encore frêle, courage ! Car si déjà vous l’empêchez de s’étioler, peut-être verrez-vous
bientôt quelques boutons s’entr’ouvrilr aux
rayons du soleil.
Et vous làrriVerez ainsi à réaliser ces
deux signes, les seuls définitifs, les seuls
suffisants, les seuls dont la portée soit infinie et éternelle.
if' L’Union majeujre, aux yeux de Dieu, est
celle qui a été le berceau des âmes nées
à une vie ihduveUe, qui a eu des conversions de jeunes gens. L’Unlion majeure,
dans le plan dé conquête diu monde pour
Christ, est celle qui enfante, des âmes, oui,
ibais qui crée ,aUssi des vocations chrétiennes, de pasteurs, de secrétaires uniionistes, d’évangélistes, de miss,iionnaires» qui
suiivront Dieu pendlant toute leur vie.
^ Cette Union' là peut se dire qu'elle a
fait éclore les' roses leisi plus belles, les
fleurs de Dieu, qui ne se flétriront jamais.
I; ^ ^ ^
Le membre actif. Le membre actif est
celui qui travaille. Le membre -associé ne
s’engage pas à travailler dans l’Union,
quoiqu’on le prie de le faire. Le membre actif, lui, s’engage à travailler.
Mais la différence encore plus spéciale
est celle-ci : C’est que le membre actif —
quand il travaille — est celui qui fait
part aux autres ide ses talents et de ses
dualités. De plus, le membre .actif aspire
a leur faire partager sa foi et à les en
1 faire profiter. C’est par définition un
; thretien conscient, qui ,a, comme règle de
F Sa vie, de mettre au dessus de toute au' tre considération la volonté de Dieu telle
t iju’il la com,prend, de témoigner ouverte; inent de son chriistiainisme. Il fait dans
fa vie, ce que l’Union Chrétienne fait dans
- la sienne : il montre que l’Evangile est
' tine puissianiœ' de force morale, qui touche
: â tous les côtés de l’existence. Il n’est
&as un de ceux qui s’enthou'Si^me pour
la politique, l’athlétismie, ou le plaisir pendiant toute la Sem'aine, ret qui s’endiorment
; lé dimanche à l’église.
■i" Il s’enthousiasme pour tout ce qui est
beau, noble et juste, oui, miais ü met à
î la baise .de sa vife et de sa conduite MEvan' Sile, qu’il essaie de réaliser.
Il est uni Epecimen vivant diu christianisme. Il a le courage de Son opinion. Il
n’est pas plus étroit, que chrétien. Il est
large, mais if ne se sent pas facilement
r Satisfait de lui-même.
, n sent le devoir, — qui est le sien, ■—
de donner aaix autres membres le désir '
de devenir eux aussi des membres actifs,
de falire mériter de plus en plus à leur
Union le titre de chrétienne qu’elle porte,
ôvec toute la puissance, la joie, le bien.
Que oe nom donne à entendrp' et signifie,
S. Williamson.
.(Extrait du volume : Au péril de sa vie, publié
par le Comité National des U. C. de France).
Gould Home.
Le numéro juin-jmÜet de la revue I FiSli d’Italia, qui s’occupe — sem les (fiuspîde «L’Opena Nazionale Pro Derelictis» — des problèmes de l’éducation et
dé la protection de l’enfance, rend un tri' Irut très flatteur à notre € Gould» et à
son direoteiw, M. le pasteur V. Sommanî,
et nous ne pouvons résister au désir de le
faire connaître à nos lecteurs, avec un
détail très intéresmnt aussi.
Le « poète en herbe » dont il est question, un « gouldino » de 11 ans, a eu l’honneur de voir publier, dans le même numéro de la revue, une de ces poésies qu’il
compose avec une remarquable fécondité
et une non moins remarquable liberté
d’allWe !
Qu’est-ce qu’on nous chante de poètes
qui dierchent en vain Un éditeur !
VoiSi donc ce qu’écrit à ce sujet « La
Zia di Anna » ;
« Sono certa che tutti i miei numerosissimi nipoti sarebbero stati assai lieti se
aWessero potuto venire con me a visitare
la bèllissima e interessantissima mostra
dei lavori dei Gouidini. Chi non ricordia i
cari (ragazzi del’Istituto Gould? Io li conoscevo, come li conoscevate voi pure, attraverso le lorio beltel letterine ; ma ora,
che li ,ho conosciuti idi persona e ho visto
le beBe cose che sanno fare, mi sono ancora più cari. Aveste visto che bellezza
di esposizione nel salbne grande deU'Istituto ! Balocchi di tutte le specie, e alcuni
con certi congegni così ingegnosi che io
davvero non ve li saprei spiegare ; cartoline, icailendari, quadiri, pannelli decorativi, (Oggetti graziosissimi e utili : una
tale quantità di cose e di tanto buon gusto e precisione, veramente da sbalordire.
Espositori, tutti i ragazzi, poiché nessuno
fra loro aveva voluto rimanere estraneo
a una manifestazione loosì bella ; e i ragazzi stessi facevano gli onori di casa, accompagnandé i visitatori e dand,o tutte le
spiegaS;iolni necessariei, con tanta, grazia
e tanta prontezza da attirarsi tutte le
simpatie.
« Al caro, bravo, intelligente rappresentante deH’Afriqa, al mio .piccolo cicerone
Ferruccio Diversi, al poeta .in erba Ezio
Simiani, all’ingegnoso Luigi AcinelU, contraccambio i saluti più affettuosi, mentre
li prego di presentare al loro egregio Direttore i miei .ringtraziamenti e di fare a
nome mio ai loro compagni gli auguri di
buone vacanze i».
oooooooooooooooooo
CHRONIQUE VftUDOISE
POUR LE COLLÈGE.
M.me Clémentine Maggiore-Turin, en
souvenir de son cher mari, L. 1625.
BOBI. Sermons d’épreuve. Jeudi, 25
août, la paroisse a eu le privilège d’entendre la prédioation de [IVCM.. les candidats en théologie Théodore Balraa: et Chariles Lupo qui ont prêché, devant un nombreux public, alocouru des extrémités (te
la paroisse, de toute la vallée et même de
Coazae, leur sermon d’épreuve ; le pre-^
mier, sur révangile de Jean. XV, S*’, et le
second, sun Matthieu (VII, 21. Aptr^ le
cuite, le 'Corps palStonal présent, composé
de douze pasteurs, sous la présidence de
M. Costabei, modérateur, a eu le plaisir
d’approuver, à runanimité, la prédicatipn
de ces chers frères qui, avec le oandjildat
M. Giuseppe Castigltemie, recevront l’imposition -(les mains au pnoebain Synode.
— Noces d’or. Une joyeuse fête de famille a eu heu mercredi, 24 août, à l’Hôitel Flora de Bobi II s’agissait des noces
d’or de M. Mialtthieu Gay et de M.me Lea
Gay-Oonstantin, tous deux originaires de
Pranustin, maiis établis depuis longtemps
à Bobi, dont i|te ont fait leur patrie
adoptive.
Il y avajït là, réunis dans la même joie,
toute une couronne de filles, accourues de
Suisse, de France et d’Amérique, le fils
qui est notre actuel podestat, .des parents,
le Pasfteur et sa dame. La lecture de nombreux messages d’amis dévoués, les toasts,
toute une latmosphère chaude d’affection
ont d)û faire sentir à M. et M.mei Gay
combien on les' aime et combien .on leur
souhaite Une vieillease heureuse et bénie.
— Dimanche prodhain, 4 septembre, la
chaire de la paroisse sera occupée, D. V.,
par M. Rinaldb Malan, ipabteur à Còme.
LA TOÏÏR. Dimanche jirachain, 4 septembre, la’ chaire du Temple neuf sera occupée par M. A. Simaoni, paisteur à Turin.
— Lundi, à l’Ebvers Doni, d’une manière subite, M. Pedegrin Jean Pierre a
été rappèlê par le IMaîtrfe. Il avait 52 ans.
Quoique sa' sa|nté fût ébranlée depuis
quelque temps déjà, rjen cependant ¡ne
laissait prévoir un dépaJrt si soudain et si
prématuré. Aussi très à propos est le texte
du faireHpart ; « Tenez-’vous prêts » sur lequel, nous c(Ui restons, sommes appelés à
méditer.
Nous invoquons sur la famille les consolations de Dieu, qui est le conseiller des
yeuvœ et le père elles orphelins.
— Nous avons eu, ces derniers jours,
l’agréable visite de trente jeunes gens et
jeunes filles des paroisses de ChâtiDon et
de Luc, dans la Drôme, cpii, conduits par
leurs pasteurs, ont fait une rapide tournée de deusi jours dans le Val Pélis.
Arrivés à La Tour, ils y furent reçus
par un groupe de notre peunesse, et
(ïuelques minutes - suffirent pour cpie tes
(teux groupes prissent contact. On passa
d’agréahlies moments ensemble, en échangeant chapun ses impressions et en chantant quelques beaux (diants d|u répertoire
commun. Lundi matin, après avoir visité
te Temple, le ¡Musée et la Maison Vaudoise, nos jeunes coreligionnaires repartirent en autocar en entonnant la chanson
de l’au revoir.
• — Dimanche soir, 4 septembre, à
^ h. 30, dans l’Aula Mlagnia du Collège,
à roocajsion de la visite d’un groupe de
Suisses, M. Jean Jalla, professeur, tiendra'
une conférence sur ce sujet : Les VaMes
Vàûdoises dans leur géographie générale
et dans leur histoère. Suivra une conférence de M. Coudot, membre du Comité National des Unions Chrétiennes de France,
sur l’inspiration et la vie des Unions Chrétiennes françaises. Le ipubhc est vivement
. prié die pirendire part à cette intéressante
soirée, escprimant ainsi sa solidarité cordiale avœ ni® frères de Tétnangier.
MÀSSEL. Au chalet du Clô du Mian où
il venait d’être transporté, s’est endormi
dains te Seigneur, l’après-midi du 24 août,
Ghigd François Auguste, né aux Portes le
2à juin 1862.
Notre sympathie à la famille en deuil.
PERRIER-MANÊILLE. Dimanche, 28
août, la ¡paroisse a eu te grand pri'vilège
d’entendre le prof. Giovanni Rostagno de
notre Faculté de Théologie. Nous sommes
(»nvaincus 'que son message simple, clair,
(Pmmunicatif, a fait diu bien ; que Dieu
veuille faire germer la bonne semence répandue dans tes coeurs.
De fortes alverses pendant toute la raatinée empêchèrent plusieurs de prendre
part au culte, miais ils regretteront de ne
pas avoir eu plus de courage.
— Dimanche prochain, 4 septembre, D.
V., te culte sera présidé, soit au Perrier
soit à Maneilie, par M. Emile 'Cbrsani, pasteur à Gênes. Culte à Maneilie ; 8 h. 30 ;
lau Perrier ; 10 h. ,30.
' SAINT-JEAN. Dimanche, 28 août, un
long cort%e de parents et d’amis aioccimpagnait au champ .du repos la dépouille
mortelle de notre frère Louis Bertin de
Matthieu, décédé à l’âge de 47 ans, aux
Turins, après une très courte maladie.
Abx vieux parents, à la veuve, aux enfants, à tous ceux que ce départ plonge
dans le deuil, notre sincère profonde sympathie chrétienne.
VILLAR. Visite. Notre Eglise et tout
particulièrement notre jeunœse ont eu la
joie de donner l’hospitalité, ,dfe samedi soir
27 à lundi matin 29 août, à un très
sympathique groupe de trente jeunes
unionistes d’outre-Alpes, venus de Luc et
de Châtülon en Diois (Drêtme,), pour participer à l’inauguration du monument de
Ch.anforan.
Leurs deuxj jeunes pasteurs les aocom*pagnaient : M. J. Mordand, de Luç en
Diois, et M. Charles Monod, de GhâtiUon.
Oe dernier a présidé notre culte de dimanche 28 et nous a adressé, en cette occasion, un touchant et vivifiant message
que nous ne 3aur,ions mieux résumer
qu’en rappoTitant les textes si appropriés
auxquels le prédicateur s’inspira : « J’ai
un ardent désir de vous vdr afin que, me
trouvant parmi vous, nous nous encouragions irAUtuellement par la foi qui nom
est commune, à vous et à moi» (Rom. I,
12); et dans l’épître aux Phÿpp. (I, 27) ;
« Cmduisez-vouis dune manière digne de
l’Evangüe du Christ et demeurez fermes
dans un même esprit, combattant diwne
même âme pour la fed de l’Evangüe » ;
et encore dans l’épître aux Hébreux (XII,
1) : « Puisque nous sommes environnés
d’mie si grande nuée de témoins, rejetant
tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facüement, poitrsuîvons avec persévérance la course qui nom est proposée,
regardant à Jésm».
La joie de ce culte fraternel a été com^plétée par le chant huguienot «La Cévenole >b exécuté avec beaucoup d’entrain et
d’esjpression par nos Visiteurs, sous l’habile direction de M. Mordand.
Dans l’après-midi, entourés ijar notre
jeunesse et fratemisaíit gaîment avec
eUe, ces chers amis ont gravi d’un pas
gaillard les plateaux de Chanforan pour
prendre pairt à la grande fête de nos
Unions.
Et le lendemain matin, hélas ! toutes les
joies ici-bas sont de courte durée, après
une visite au inonument de Sibaud, nos
frères nous ont ((pitté — dans leurs deux
magnifiques autos — en remportant, nous
en sommes certains, comme nous, un bon
souvenir die ces journées joyeuses et bé^
nies dans lesquelles nous avons senti se
réaliser ¡pair dessus toutes tes frontières 1»
belle devise unioniste, la prière de notre
seul et commun Maître : « Qu’ils soient
un ».
— Décès. Deux de nos fiamiUes ont en
core été frappées par le deuil : vendredi,
26 août, à Bourracira, après une longue
infirmité et dians sa 64® annéer notre frère
Paul Gönnet s’endormait paiâblement
dans son Sauveur; et le 29 août, un de
nos vieillards, Paul Vigne, des Coquets,
entrait dans son repos, à l’âge de 80 ans,
lui aussi après une longue maladie. Ndus
invoquons sur ceux qui pleurent la bénédiction du seul Consolateur. r. j.
VILLE8ÈCHE. Samedi, 27 août, un très
nombreux cortège de parents et d’amis
accompagniait au chaimp dU repos la dépouille mortelle de notre frère Henri Malanot, des dos; subitemiOnt mianqué à l’affection des siens te 24, à l’âge dé 36 ans.
A la veuve, au père et à la mère, aux
frères et aux sœiurs, et aux nombreux; parents dans le deuil, nous renouvelons notre (profonde sympathie chrétienne.
— Dimanche dernier, la chaire a été occupée par le candidat en théologie Bert
Humbert, de Bbuvil. Nous le refmeiitiibns
pour son message fervent et fidèle.
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnan
b.
m
AVVISO DI CONCORSO.
E’ aperto il concorso alla Borsa di ^,U“
dio « Daniele Pegrot » a favore ,di studenti
appartenenti per nascita e per origine al
Comune di Torre Bellice, di religione prdtestante, inscritti — a seguito di Rceiiza
o .di promozione dalla cla^e precedente —
ad una delle Facoltà di 'Medicdlraa, Ingegneria, Legge (per la prafessione di Notaio)j^ Farmacia, od una Stjuola Veterinària od alla seconda clai^ deU’Istituto Tecnico (Sezione 'AgriìnieiiSUra) , t
La Borsa consiste in Un premio auiiuo
di lire sèicentovienti lorde, con gtriifnèritd
dal 1® Geniuaid 1932.
Le domande, dirette al Podestà del Comune (piale presidente della CcmtrhissiOirie,
dovranno essere redatte su oalrta tblMtà
da L. 3 e pervenire al Municipio, corrtìdate dai documenti comprovianti le condizioni richieste, entro il 15 Ottobre p. v.
Torre Pelliae, li 29 Agosto 1932-X.
Il Podestà :
Ten.-Col. cav. Ettore DeCahous.
iM. Henri Long et famüle, vivement
émus, remercient toutes les personnes qui
leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion du départ de leur bien-aimée
MARTHE LONG.
J’ai combattu le Ixm combat, j’ai
achevé la course, j’ai gardé la foi.
2 Tîm. IV, 7.
Pramol, 26 août 1932.
La famille MALANOT, profondément
touchée par les témoignages de sympathie reçus à l'occasion du départ pour la
.^Patrie Céleste de leur bien-aimé mari, fils
et frère
HENRI
remercie M. et M.me Mathieu, pasteur ;
i’Associazione Combattenti, le Fascio, la
Societâ Opeiraia, et toutes les personnes
gui ont bien voulu l’aider dans la triste
eiramstance.
Clos de Ridaret, 29 août 1932.
BIBLIOGRAP^. •
L’Alnumach Jean Calvin 1933, édité à
Genève, ¡sort de presse ces jours. ViUi le
réel succès que Son lancement a eu dànS
le monde jjrotestant, il paraît cette ftife
sôus les auspices de « la Société de l’iî^
toire du Protestantisme français », de
rfe, et de « la Sefeiété du Musée de W. Réformatiioln », de Genève. Le doÿen Emilà
4
’s - . i5-í
Doumergue, die Montauibaîi (France), et
le pïidf. Eugène Choisy, de Genève^ ont ao
cepté la pirésildeniae .du Comité d’Honmeux
composé de représentants du Protestantisme de plusiéuirs pays. Le prof. Jean
JaJüla, de Itorre PleJlice, a dominé son nom,
pour ritialie, et coUahore à l'Almanach pan
un artiéle sur la « (journée de Chanfonan ».
Le sommaire révèle une grande variété de
jsujets historiques et actuels. L’iUustmtion
est lüche, nous y trouvons des vues^ dm
XVI® siècle et dles tableatix .d’airtistes
modernes.
Nous souhaitons que cette publication,
d’un caractère universel, trouve un accueil
favorable dans les Vallées et devienne
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