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Soixante-neuvième année - Anno XII®
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Décembre 1933
N» 47
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il
35
Spett Biblioteca VtìÙese ,
TOREE PELUCE jfT CÏLfQUB VENDREDI
PBIX D'ABONNEMENT ;
Italie et Colonies italiennes .....
Etranger .... ............................ —
Plusieurs abòhiièÉ'eritt à la niêwê adresse . . . * 22,—
Oh s'abonnëta Tòrt% PìtUìce, au Bureau d’Adminîstration de l’EcAo (Via Wigrâm, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
■.ili
! pour
' - . J ; ^ U J 4 , .
L'ÀBÔNNËiÜENT SE PÀŸ^ D'AVANCE.
„, S’adresser i pour la fiédadtion, à M. le Prof. Locis Micol - forre^élïîce
àh mreM Üu journal, Via Wigram, N» 2 - Wrre PéUlce.
PoUr toatéS les annonces s’adresser* au Burëâu du joùünii.
Tous les changements d’adresses coûtent ÿo cënUmës, sauf ceux du commtocement de l’année.
O- utiméro: 1^0 ddutitiies O
ièà lès choses vi^aiés, honnêtee, justës, pùTes, aimables»^ d%n^ dé louange, bccuiièht t^bis penSëêS (Phil. IV, 8).
nu lii ?ii wmmu
ngnobk tttarclii
MatÜi. XVÏ, 2S8.
{Fragments de sermon).
Je idésire, tout di’abord, vous porter le
témoignage d’un de ces hiumbles vieillards,
chrétiens de la vieille roche, dont la race,
Dieu merci, n’esit p|as encore disparue de
nos chères Vallées.
JJ me palrkit, un jour, avec passion, dieS
tempe iroulblés que nous traversons, de
l’an p oisse des âmes, de la cr ise dont le
moi ü le a ide la peine à se dépêtrer.
A la fin de son argumioîtation, il conclut avec un accent quasi prophétique piar
ets; mots : — «- Voulez-vous savoir la caïuse
de tout cela ? C'est que nous sommes ejn
train d’oublier que nous avons une âme ! »,
Ce bon vieillard avait raison. Ce que
k grande majorité dés hommes ignore,
lui, il le savait.
Certains sociologues trouvent la cause
ide cette crise idans le machinisme, c’est-àdire dans k surproiduction. Mais ils oublient que) si la miachin© ^ guidée par
luae main altruiste et aimiante, elle ne
peut pas produire ces effets. La maichine
est ce qu’est k mafti qui k met en mouvement; Et k miaifF est ce qu’eât le cœur
qui k dirige.
D’autres cherchent et croient avoir
trouivé ailleurs le motif du; désairroi actuel.
Il n’en' est rien.
Nous-mêmesi, quarnd devant les déficits
obstinés ou sans cesse grandissants de
notre Eglise et de nos oeuvres de bîenfai:iance, nous en attribuons k cause à k
crise économique, nous cherchons à nous
leurrer. Volontairement ou involontairement nous cachons k vérité. Et k vérité
est que k source de tous ctës maux est
bien là, dans k dépréciation des valeurs
spirituelles, à tel point qu’on en arritve
à ouMiier qu’on a une âme.
Mais l’homme est ainsi fait. Il s’illusionne tout en sachant qu’il se fait des
ilixisicwis. De là toutes les excuses, plus
ou moins valables, de là toutes les compromissions, plus ou moins coupables, pour
masquer le vrai mal et nous donner l’illusion de k vie. Eh bien, non ; il n’est pas
juste de parler continuellement des détails, des accessoires, quand le point essentiel ide cette défaillance générale, l’oubli
de Tâmer, est délibérément laii^ dans
l’ombre.
Mais il y a idu pire encore.
L’oubh de Fâme est coupable, mais se
souvenir d'elle pour en faire un marché
l’est bien davantage. Et pourtant c’est de
l’histoire de tous les jours, (les Vallées
qui ont connu k persécution, l’exil, k mort
pour l’intégrité de k foi, conniaâssent malheureusement, et sur une vaste échelle,
ce commerce ignoble dont l’enjeu est cette
âme immortelle, ce foyer, ce centre de
notre personnalité, «ce qui en nous est
le plus nous ». Et en échange de ce bien
d’incalcukble valeur, que donne-t-on ?
Qu'art-on découvert qui pukse en dépasser ou seulement en égaler le prix ?
Ecoutez ceci.
Je parie que maints de mes lecteurs ne
savent pas comment les chasseurs des forêts tropicales s’y prennent pour attraper
ces animaux lestes, malins et grimaciers
qu’on appelle singes. (Jomme il est fort
makjsé de les poursuivre de branches en
branches, voÜci comment oni procède; Avant
que le jour paraisse, le chasseur se rend
dans k forêt. Il a avœ lui un vase de
terre cuite, plutôt grand et solide, et dont
lé goulot est long et étroit. Il a eu soin,
précéideinmerit, d’y mettre du mais dont
iês singes sont très gourmands. Cet engin
innocent est ensuite placé sous un arbre,
non loin duquel se cache le chasseur.
Aux imemières lueurs du jour, k gent
simiesque, de nature très curieuse, aperçoit le vase et commence à s’exciter. Les
plus hardis descendent de leur haute retraite, rôdent un instant autour de ça, en
se denimidant dans leur lanfiagè ce que
petit jamáis cdubêtiir cet étrange récipient.
Apifês maintes allées et wnuea, un d’eux,
le plus coilragteux, îhtrodiMt dans l’étroit
goulot ià ihaSn, ordinairément k droite,
délie dont lêS hommes Se servent pour signer les chèques. Rapidement, comme un
vicffleûr, ii i^end une poignée dei mais et
veut s’en lajler. On dit le singe très inteiiigent — on prétend même qu’il ait été
k souche du genre humain !i — mais dans
ce cas il ne démontre aucune intelligence.
Pensez que, à travers le goulot où il a
passé à grand’ peine sa main vide, il veut
îîïaiintehant faire passer son poing plein de
tikk, ce qui est parf aitement impossible.
Alors k pauvre bête commence à se démêftf® et à jeter dé haute crissé ‘EUe voU'^
idrait sa liberté, mais aussi sa proie. C’est
ici que le chasseur s’amène, et k fait pri'-i
sonniêre.^Ceux qui sont du métier disent'
que jamais il s’est donné le cas d’un seul
singe qui ait ouvert sa main avi|de pouï'
tâcher de se sauver. Tous se kisseiit phËidre, et même tuer, plutôt que d’abandonner uUe poignée de maïs.
Ils sont hiieJn stupides les' singes, n’estce pas ?
Oui, on ne peut pas le nier.
.Mais, tout de même; cela me rend un
P|eU pensif. Eît je pense, noU’ pas à eeS
bestioles qui, pour si peu, ont perdu leur
liberté et qui deviendront, dans une cage
étroite, k risée de tous les gamins ; mais,
par une frappante analogie, je pense à ,
l’homme qui, ipour guère plus qu'une p<Mr
gnée de maïs, foule au pied celle qui esi
k liberté gtorieuse des enfants de DiéUî
Car, enfin, que donne l’homme que donnez-vous, trop souvient, chers lëcteufs, en
échange de votre âme immortelle ? Le
jeune homme riche préféra ses grandeis
richesses plutôt qui suivre Jésus; Esaü
préféra à son droit d'aînesse un plat de
lentilles ; mais vous les dépassez tous deux
en vendant inconsciemment votre droit
d'aîniesse spirituelle pour bien moins
qu’une soupe de lentilles, qu'une poignée
de maïs, et'en lançant dans le commerce
votre âme, comme une denrée quelteon(ïue
W H> •
Que fautdl donc faire ? Car on ne peut
pas continuer ainsi. Ce n’est pas juste
que l’Eglise, le corps de Christ, soit ainsi
outragée et appauvrie et le fègine de Dieu
sapé ainsi à sa base par Finconsciience de
tant idé soi-disant chrétiens.
Faut-fl commencer, dès le commencement, à démontrer, avec force argumenr
tâtions, que l’homme est possesseur d’Une
aine, que cette âme est immortelle, que
cette âme a un prix inestimable que rien
ne saurait ^aler ? Non. Je ne vous ferai
pas cet affront. Jésus, du reste, n’a jamais
fait cela. Et pourtant il a eu à faire à des
matér ialistes de toutes les nuances !
C'est la voix du coeur qui se charge
d^üqe semblable idémonstration. Ce qUé’ je
voudrais, c'est tâcher de réveilér, la où
cek efst nécessaire, ou augmenter, chez k
gtandê masse, le sentiment de la resppnbâibilité à l’égard de cette âme dont le prix
ÿÉ'ève aUidessus des biens d’icii-bas autarit
ddêï l’éternité au dessus du temps. Dès
que cette responsabilité se sera dégagée
des intérêts pifâsagers, des càlculB errcwiés,
©omprOrniSsiohs icoupables, alors, sans
âùcutt effort, le prix de oétte âme liods
.àwkfàâtra dans toute sa grondeur.
;Dès lors, notre grande joie sera de penser à l’éducation (dd cette âme, à k culiliiW, à k rendre noble et sainte.
■ t)ès lors, notre ipassion sera de parler
dè leur âme à ceux qui nous approchent.
^ Dès lors, nous cŒiiprèndrons ét évaluerbns, à Sa juste valefur, le sacrifice que
Jêsais a fait po(ùr k sauter.
Dès lors, plik dé mârriiê poœible ; nous
nous laisserons dépoufflêr dé tout, nous
jdonnerons k vie, s’il le faut, ihais nous
garderons notre âme intàcle et in’ corruptilde.
Eternité, éternité.
Fais briller sur nous ta (Aarté î
•ÎdoMre^ous le néant des choses misiêrdbles, -^
Stais grandis à nos yeux tous les biens véritables!
: Ëternitêi éternité^
Ip. Fais briller sur nous ta clarté !
; ’ H. Thon.
POUR UA VÉRITÉ
àiaiauafifaàiftiri'înii rriirriini
Il [imiti isilit.
Le grand privilège du chrétien évangélique de se savoir sauvé, du' moment qu’il
a accepté Ife don de Dieu en Jésus-Christ
(voir l’article L’honvrrtè SBMté, deuxtkáe
partie), lui donne i’aSfflirance qu'ë k ittort
même ne peut intéfrompre k jouissance
de son salut.
La vie étemelle, ayant commencé pour
lui pendant son pèlerinage terrestre, elle
se prolonge plus pleinemient au delà de
la tombe dans des ccfeditióis supérieures
et conformes à ski doUveÎ état. C’est ce
qui a fait écrire à Erhest Naville : « La
vie éternelle nous apparaît sous deux
faces : elle commence pour nous dans le
temps, c’est l’^oque de k foi; efié se
continuera dans Téternité, ce sera Tépoque de la vue, m¡ais elle est toujours la
même dans son essence : « vouloir ce que
Dieu veut » ; et ailleurs : « Dieu connu,
voulu, aimé, et dans cette connaissance,
cette volonté, cet amour, k circuktion
éternelle de' k vie divine».
C’est une pareüfe certitude qui a inspiré à Tapôtre Paul ces nombreuses expressions de triomphé que nous lisons dans
ses lettres aux Romiams (VIII, 88-39 ;
XIV, 8), aux Philippdens (I, 21), à 'Timothée (II, 11).
Le chrétien n’est ipas exemipté, par sa
foi, de traverser k vallée de Tambre de
k mort, mais il n’en est plus épouvanté ;
il sait qu’ü doit se déPlouiLler du corps,
siège ide tant d’infirmités, que son âme
doit sie séparer de cette enveloppe terrestre, si elle veut prendre son essor pour
les régions célestes.
La mort ayant été vaincue par JésusChrist, nous sommes au bénéfice de cette
victoire, ce qui nous permet de lancer le
défi de Saint-Paul : « 0 mort, où est* ta
victoire ; ô mort, où eSt ton aiguillon ? »
(1 Cor. XV, 55).
_ Le véritable croyant en Christ voit
s’approcher le moment suprême de son
existence) terrestre avec calme et sérénité,
nous disons plus, avec k pure joie de savoir que ce court passage à franchir le
délivre (des misères d’une) chair de péché
et le met en (possession de là vie Supérieure et impérissable en Dieu.
Si un grand nombre de chrétiens, du
moins qui se disent tels, n’ehviffigent pas
la mort en de si heùréusies dîspôsilidins,
et se montrent craintifs, incertains, troublés, c’est qu’ils ont trop aimé ce corps
mortel, qui cepenidant ne constitùaiit pas
leiur iplei^nnalité, gi ce h’œt que pour dfeé
yeux charnels, et n’ont pas compris k valeur supérieure et infinie de leur âhlè,
pour laqüéïfe sont les promesses de la rie
éternelle, auxquelles ils n’ont paS ajouté
une lentièfe confiance.
Dans trop idle cas il y à un attachèihêiit
exagéré aux dépouilles mortellès 'de nés
bien-aimés, qui doivent subir k îoî ihé^ÔH
rable de k décdmipositîôh, du retour à là
poussièré, dont cèttié partie éxtérieure de
notre êtee à été tiras.
Aid rriby»^ dfe divers procédés chiihiqd^
uerhbadrnerniâit èt die précautions füiiériàires, vduidrâît arrêter le oburS ttiir
tûfril du retour du côrpd à k terfie ét lui
isBiifèr ëheére dans k èîtê d^ morts .liiie
demeure stéfele ét... souvent îùisaieiiiB ;
préoccupations qUî téut irai podyartl; avoir
dès motifs plaüsîibiës ne déri*àiénf jâmàiS
primer celfâ, bien plus impbftantes, de
savoir une âme en po^essîôn dfe là vie
oternélle.
Le ohrêtferi évahgéiiqüe, sur son lit dè
mort, tfoüvë dans lès glorieuses pronisè^
ses de TEvangile, qU’on lui rappelle, daiià
k, prière d’mtercièsàiOn et sodvènt atiséi
dans le chant d’hymnes préférés, le -viatique qui le soutiendra dans cettè crise
suprême.
Les choses se passent assez différeintment ipOur les câthoiÎques fbriiams ; pOui
eux le viatique est ThoStîè consacrée, que
le iprêtre administre au makite gràte ét
, agit sur lui d’une manière salutaire, S6h
Ion k théorie de k vertu’ intrinsèque du
sacrement romain.
Mais l’église a pourvu un autre sàcréiment (destiné, alU moment du départ dè
k vie de ses fidèles, à lëuf Ossuter la
grâce divine : pour cela il a été appelé
« Yextrême onction ».
En voici k définition seloh le Manuel
Lumen Vitm : «L’extrême onction est le
sacrement institué par Jésus-Christ pour
le soukgeraënt spirituel et aussi temiporèl
des croyants gravement malades».
Nous lisons, il est vrai, dans TEvangile
de Saint-Marc (VI, 13), que les douze ehvoyés deux à deux, en mission, par Jésus :
« chassaieint beaucoup de démons ët ils oi. gnaient d’huile beaucoup de malades et
les guérissaient».
Le concile de Trente a prétendu que
nous avons ici k figure du futur sacremeùt de Fonction, du moyen de «Fhuile
sainte », qui fuit institué 'plus tard.
Quand le fut-il ? Non point directement
par Jésus lui-même, mais par Feriitremise
de Saint-Jacques, qui écrit dans son êpître (V, 14) : « Quelqu’tm parmi vous est-il
malade ? Qu’il appelé les anciens de
l’église et que les anciens prient pour lui,
en l’oignatut d’huile, au nom du Seignelur ».
Soit dans Saint-Marc, qu'ici dans SaintJacques, il s’agit non pas de moribonds,
mais de makdes, qui n’ont pas perdn Tes-
2
•l.;
poir de la gxiérison. L’uaage de l’huile,
diSiis dés cas semblalbieS, avait uñe dutulbleraison: d'aboUd thérweutique, étant
Wue remède assez dficaoe en Orient,:
et ensuite symhoQïuie, en pe qu’il rappelait les richesses des bénê^ctiohs divines
sur ceux qui lui appartiennent.
C'est « la prière de la foi ; qui sauve le
maiaide », et ncni pas le rite de l’onctionj
selon S^tJacquies (V, 15), car il ajoute:
« ...le Seignieiur le relèvetra... ».
Dans aucun d^ passages cités pihis haut
il s’agit d’un© institutiop, permanente,
mais seulement de pratiques occasâannelles.
Enfin «les ajiciais», à ce mommt de
l’histoiire die l’église, n’étailent pas nécessairemient dies prêtres, dans l’acceptic^
actuelle de ce nom, et par conséquent tra^
dluire « presbuteros » par prêtre traihit
des préoccupations ecclésiastiques qui ne
se trouvent aucunemielnt dans le texte luimême.
L’onction en forme de croix, dans lei sar
erement catholique, se fait sur lœ cinq
sens, qui sont les fenêtnœ ou les canaux
par lesquels le péché envahit la nature
humaine, , et . cet acte remet les péchés véniels et mortels, la peine'temporelle qu'ils
ont méritéei, et confère la^ grâce sacrementelle à l’heure de la mort.
L'extrême onction ne devrait être administrée, selon la doctrine catholique,
qu’à (des .sujéte qui, ayant l’usage de la
raison, ont l’intention de la recevoir.
Dans la pratique, trop souvènt, c’est à un
agonisant, sans connaissance, qu'ele est
administrée.
Il y a souvent cumul de sacrements auprès d'un malade grave, c’est à dire : pénitence, viatique, extrême onction, auxquels souvent on ajoute la bénédictibn du
.Elape, qui eSt sensée apportèr l’inidulgencè
plénière ; malgré tout cela, nous le verrons à la suite, fe mourant catholique’ ne
possède pas le salut en plein, puisqu’il
devra encore subir la peine des propres
péchés et s'ep blanchir au purgatoire.
C’est, donc, un saJuit dont la consommar
tion. n’a. pas ¡de terme lassuré et dont la
jouissance reste toujours en s suspens.
Ce n’est pas là le salut accompli pair
Jésus-Chnst et prêché par les apôtres,
dont, le vrai croyant, en face de la mort
même, est pleinement assuré.
Un célèbre écrivain français (AnatcJ©
France) a formufé une question pertinente, au sujet des conséquences de la
participation aux derniers sacrements par
quelqu’un qui va mourir ou de leur complète privation : Deux assassins, au moment de monter sur l’échafaud, cèdent aux
imstanoes du chapefliain de la prison, se
confessent et reçoivent le viatique ; leur
pauvre victime, cependant, est morte sans
sacrements. Cette dernière devrart-elie
bruiler éternellement dans l’enfer, tandis
que ses bourreaux sont acheminés vers
le séjour des bienheureux?
Plusieurs autres questions surgissent
dans tout esprit ouvert à une consciencieuse réflexion ; d'autres problème se
posent, qui regardent non seulement
l’équilibre de la justice divine, mais la
plus élémentaire moralité. En effet, comr
bien de gens mènent une vie sans Dieu,
qui a été tout une longue offense à ses
saintes lois ; mais au moment du trépas,
soit ipiar une crainte tardive, soit pour
céder aux instances de la parenté, ils reçoivent les derniers sacrements, pour se
mettre ainsi en règle avec l’église et avec
fes usag'es de la société qui les entoure.
N'est-ce pas une terrible illusion de
woire que cela suffit pour consommer son
propre salut?
Il n'est jamais trop tard pour se repentir et croire à la miséricorde divine ;
dans ce cas m ne recourt pas à l'action
magique d’uil ou de plusieurs sacrements :
mais, comme le larron sur la croix, même
à la dernière heure, on se tourne confiant
à Jésus, et on invoque son intervention
salutaire, qu’il ne refuse à personne,
4* « «
NB, Nous ne croyons pas devoir nous
occuper en détail des deux autres sacrements romains : Vordre et le mariage,
puisqu’ils n’ont aucun rapport avec te
if
f
salut du croyant ©t comme «signe visible
d’une grâce insvisibâe », selon la définition
a^uStiniàtine, leur qualité de sacrement
est insoutenable J en plusv ils s’excliient
réciproquenaent : l’un étant la négation de
la grâce excelfent® représentée par l’antre
et viceversa. . A- M.
{Coitéchime, note J du chapitin XXII) .
La domeniea. della Paee.
K. 10 Di^mbre.
Chi ha orecchi Per Udire, occhi per vedere e mente por ipieh^re, non può certo
consìderaire con anùno lieto la rituarione
internazionale nieh'ora presente, per ciò
che riguardia il problema <M disarmo e le
garanzie di paca ■Molti oggi-dichiarano
(Musi, peKiniihtii ' scettici... E come non
eæer tali, quando si confidi unicamente
negli uomini e nefi® fero parofe, quasi sempre assentite dai fatti ?
Ma appunto perchè fe situazione apipare
mnanOmente grav© e satura di oscure incognite, il credente tanto più sente di
dover nettamente distinguersi dai nonciredentì', i qifeli Pismsaho, giudicano, speirano e dfeplerano, facenife sempre totale
astrazióne da Dipi Per il credente, ogni
soluzione ¡ri trova in primo luogo e in ultima analisijiol Signore : .Egli è il suo alto
ricetto; al’ombra delle sue ali cercherà
riposo e ispirazione per ravvivare la propria fede nel Smo Regno; da Lui invocherà misericordia per questa umanità
travagliàta' e sofferente, la quale nou' ha
riconosciuto il teinipo in cui Egli l’ha visitata;' ida Lui implorerà forza e benedizione iper tutti gli uomini, grandi e piccoli, in màssima autorità e modesti cittadini, i' qual sinoeiPamente si antoperano a
trasformare spade in vomeri, disarm^do
gli animi d’ogni «dio o invidia o spirito
di vendétta verso ì fratelLL
Perciò il Comitato della Alleanza Manicale delle Chiese per l’affrateUamerito dei
popoli ricorda o ra(x:omànida â tutti i Pastori di ideddeare a tal fine uno dei culti
défia demerdca 10 dicembre. In tal giorno
da ogni paese sì eleveranno supplicazioni
ardenti a Dio perehè venga il Suo Regno,
reguo 'di pace ® di giustizia, fondate sulFamors. Si associno con fervore le Chiese
Evangeliche d'Italia a quest’attività spirituale, bhe porterà .imaU^cabilmente i suoi
frutti, perchè niente sì perde nel mondo
dello spirito e perchè il Signore sempre-,
esaudisce chi fe c©rca o lo prega secondo ■
la Sua -volontà • . . . . ;
In tale ocoation© ri consiglia di diffont
dere fergamieiite il recehtte ottimo opuscoli
idi A. Jézéquel : L'ed^'ca&ùme della Pace
nella fandglu. Riinangono ancora preæo il
pastore P. Fava, - Pia^iza Ponte S. Angeto,
1 - Eoma) alcmie copie del libretto edito
dal Comitato e tanto apprezzato : Phce
in terra ! Prezzo : uniSi lira.
Iddio benedica per i suoi figliuoM,. e mediante i suoi figlruoli, la prossima dome'"
nica della Pace!
Per il Comitato .•
Eristesto Comra, presidènte.
• * *
La Commission de l’Edu^tion de l’Alliatnce Mondial® P^^r l’Amitié IntematM
naie par le moyen des Eglises a publié une
brochure de M-me A. Jézéquel, sur, XBdUadwnde la pdxdans fe /amîîiei. qiué toute
devrait Mr©, surtout les mères.
On peut s0 procurer soit en français,
soit en italien, cette brochure en ^voyant
à l’avocat Cesare Gay - Via (Me Centostélle, 78 - r1orenoe, .un ch^ue postal en
raison de L. 0-20 l’eiJtetupilaîre, L. 8 pour
50, L. 15 pour lOO, en, indiquant si Fon
pj’0f0j*0 ,]j0 ffançais oU 1 italien, ou combien d’exemplaires dans chaque langue.
On peut se servir aussi du compte) courant postal N> ' Hum®'
El Hogar para Ancianos de Colonia Yaldense.
Par une froide après-midi de cet hiver,
nous visitâmes A^Ü©, ou Foyer, où il
y avait idéjà eiuq vieillards. Nous les avons
trouvés pelotonnés ensemble, près des
troncs qui étincelaient joyeusement dans
F être du Téfenteit®
Le Foyer fut ouvert par une cérémonie
très simple, le 15 juim en laissant à plus
tard
La chaude umbfenc® du simipite réfectoire est un fidèl© reflet et fe symbol©
de la chaleur du foyer, dans lequel vivent
les habitants d® ^ maison.
En feuir demandant comment ils vont,
ils sourient trouver des mots pour
répondre. En feur disant que ddiors il fait
un froid glacial, ils répondent : « Ici l’on
ne sent pas 1® fJ'uid C’est bien vrai :
dans l’Asile on sent pas^ le froid. Ni
fe froid de rWver ni te froi<i caractéristique des roaisonS de bienfaisance.
En effet, noius avions vu, auparavant,
M. Pçsul Caisson sur la route ; et maintenant il revenait du verger contriit d’awoir
entassé assez de bois pour la cuiainej et
te fourneau. Barba Mûris et Madame, l&n
près du féui, ressemblent deux tourtépelles dans te njd; en face il y a Barba
Tiens, Etie(nne Fa varier : c’est le plus âgé
des cinq puiñm’ü porte sur ses épaules
- te ipoids.de 85 ans qui le courbent sur son
bâton noueux. Barba Tiene se «perd»
dans la mafeon, qui lui parait un peu
^ande ; aussi a-t-il été mis sous tufelie
des plus jeunes, qui le conduisent, cominè
un bébé, d’un côté et de l’autre de fe
maison. D’autre part, on nous dit que ses
promienades ne sont pas longues : de la
table au fourneau, du fourneau au lit, et
yieeversa
Aüio s© rend encore dans les alentours de Fédi'fice, fe hache à la main, pour
faire « ce qu’l peut ».
Au milieu, de ces têtes blanches ou grises, parmi ces arbres .défeuifiés et courbés par les tempêtes de la vie, se dresse,
cotome un rayon de printemps pour donner ;un ipeu ide chaleur à l’Asile, la jeune
directrice, M,me ïMier Ganz-Giuni. ...EUe
sourit toujours, et on nous dit qu’elle a
une patience sans limites avec oes frères
; 'âinés, qui deviennent enfants par leur
vieilleæe.
: C’est pour plusieurs motifs que nous
avons réunis ces pensées suggérées au
■cours de deux rapides visites à l’Asile :
1“ Parce que inous devons — nous, les
jeunes — irappeler avec sympathie ceux
qui n’ont plus la vigueur et l’agilité dont
nous jouissons, et qui, pleins d’infirmités
que nous ne connaissons pas, se dirigent
au couchant de l’existence et semblent
nous dire : « Bientôt tu devras aussi passer .par ce même chemim. Gomment te préipalres-tu .a y m^archer ? ».
2° Pour souligner le milieu familier qui
règne dans l’Asile, et éloigner l’idée que
o’^ une espèce de prison ou de monastère.
3° Pour chasser la pensée, plus piréjudiciable encore, que l’Hogar ait été construit
avec idu luxe. Ceux qui le disent savent-ffls
ce que c’est que le. luxe ? Le luxe c’^
ce qui est superflu et inutile; dans ce
f-"©’’ fl y aura dos commodités, tout ce
qui est necessaiire,. mais nous n’avons rien
V U de luxueux, d’inutile.
CH^umBS Negrin, pasteur à Ombues.
(,Du RaiMCiiruKwto, organe ofBciel des. Unions
Oüi-etiennes Vaudoises de l’Uruguay).
Ao-its piuibherons dans le prochain nurmero \tm compte rendu de la cérémonie
a inauguration de l’Asile des Vieillards de
Cuamm, \ atœnse. RÉd.
LE COLLOQUE DU VAL PÉLIS
tiendra sa séance, mensuelle lundi, 4 décembre, à 10 h. 30 précises, à la Maison
Vaudoise,
Avis à tous les Pasteurs et Pasteurs
émérites.
CHRONIQUE VAUDOISE.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 20 al 26 Hovemlire 1933-XII
Nascite N® I — Decessi N® 1
AMÉRIQUE DU SUD. Tarariras. Dans
notre annexe de Riachuelo, deux événements peuvent .avoir un certain intérêt
pour les lecteurs dé VEcho.
— La mort de M. Jean Barolin, le 25
septembre dernier. Originaire du Villar,
où il était né le 18 octobre 1845, dans le
hameau des « Palet », il passa ses premières années au pays en partageant une
vie de rudes labeurs et de grandes privations. Après le service militaire il travailla
à Marseille, d’où en 1870 il partit, avec
deux autres Vaudois, pour FArgentine. A
Morân, près de Buenos-Aires, il gagna ses
premiers pesos en moissonnant avec la faucille ! Il passa ensuite à Colonia Vajdense,
pour n’en sortir qu’en 1884, lors de la fondation de Colonia Riachuelo. Il se distingua toujours comme travailleur ; exemple
de père, voisin et vaudois, il aida plusteurs
de ses compatriotes dans leurs premières
épreuves américaines. Il eut 8 enfante,
tous bien casés.
A son enterrement prirent part des
centaines de personnes, sur environ 60
autos '!
A la veuve, Marie Negrin, tante du pasteur Charles Negrin, de Ombues^ comme
aussi aux autres parente, du Vilar et de
l’Uruguay, notre sympathie chrétienne.
— Le mariage de Théophile Pierre César Vinày avec Hélène B&marde Ambrasi,
béni dans le tempite de Rdafehuelo, le 4 octobre dieunier. M. Vinay est neveu des exprofesseurs Vinay, de notre Collège de La
Tour. Meüteurs vœux.
— A la suite de leur demande, M. et
M.me Paul Çharibonnier-Dalruas, du Villar,
ont été insérés dans le registre des membres d’église de notre annexe de San-Pedra Nous faisons les meilleurs vœux de
bénédiction et de bonheuir dans leur vie
en terre üruguaiyenne.
..i: .— CosmopoUtOrArtÜleros. Jeudi, 12 octobre, cette paroisse a rappelé, avec deux
(îuitee Mennels, le cinquantmaire de' l’instaliation de son premier pasteur, M. Pierre
Bounous. La présence) de la vénérable personne de M. Bounous, soit au culte de Cosmopolita qu’à celui de Artilleros, a rehaussé et ennobli ces fêtes. Elles ont été
un pléhiScite d’honmeur des anciens paroissiens au cher vieillard.
M. Bounous, en répondant aux orateurs,
a souligné le fait que de son temiis il
fallait faire une œuvre extensive, missionnaire dans le vrai sens du mot ; aujourd’hui, grâce à Dieu, l’égiMse accomplit une
œuvre intensive, avec le nombre de ses
ouvriers. Il exhorta le public à la fidélité
à l’église, l’union eUitre Vaudois, et à la
reconnaissance envers Dieu, source de bénédiction let de bonheur.
A M. B'ounoUS, qui Conduit une vie paisible dans son foyer de Cosmopolita, nous
renouvelons nos •meilleurs vœux.
— Colonia Iris (Argentine). Le pasteur
de cette importante paroisse, M. Silvio
Long et Madame, viennent de passer par
une bien rude épreuve à la suite de la
perte de leur troisième enfant. La petite
Omélla, quii depuis le printemps passé
égayait leur foyer, est rentrée dans la
patrie céleste.
Aux parente nous assurons toute notre
sympathie chrétienlm.
— Colonia Valdense. Samedi, 14 octobre,
à la prteenoe d'environ trois mille personnes, a eu lieu l’inauguration officielle
de YAsde des VikiUardsi 'Dés autori'tés politiques étaient présentes pour'dire leur
estime pour les Vaudois et ipour cette institution, qui est la première de ce genre
en Uruguay.
Prochainement un compte rendu détaillé.
— M.me Virginie Tron veuve du pasteur Davit et M.Ue Panny viennent d’arriver de l’Europe ; elles se sont établies
à Colonia Vajldenæ, en formant un heureux foyer .avec ses enfants, MM, Daniel,
professeur au Lycée, Henri et Paul Emile,
qui languissaient dans l’attente de revoir
leur mère et leur sœur.
Les Vaudois Rioplatenses leur donnent
1a bienvenue. ■ E, H. G.wz.
LATOUR. Malgré le temps neigeux, la
jeunesse est accourue nombreuse, samedi
soir, à YauM magna, qui était comble, pour
fe réunion mensuelle que nous désirons
avoir régulièrement. Nous y avons entendu une intéreæante causerie de M. H.
Coïssoto sur les us et coutumes en Er3rthrée, où il travaille.
On a beucoup chanté: c’est naturel pour
des jeunes ; on a fait beaucoup de jeux :
ceci aussi est naturel.
— Jeudi pii'ochain, 7 courant, aura lieu
l’examen de quartier au Taillaré.
— Dimanche dernier, au culte du matin, a' eu lieu l’installation de,s « anciens »,
MM. Auguste Coïsson, missibmnaire, et
David Gaydou, évangéliste, élus pour remplacer dans cette charge MM. Jean Travers et Jean Roland, tous deux démissionnaires. Le Pasteur a remercié vivement
au nom de l’Eglise M. 'Travers pour son
ministère long (il a été 25 ans membre
du Consistoire) et fidèle, comme aussi
M. Roland que nous avons eu l’avantage
d’avoir comme coUiaborateur apprécié durant cinq ans.
— La Chorale a donné une première
preuve de son activité reprise avec entrain en chantant au culte de dimaîiche
un cantique du recueil français, exécuté
avec beaucoup de finesse et de sentiment.
Elle se propose de donner pareille exécution chaque mois.
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— Sameidi de la semaine passée a été
célébré, àJu temple, le lîïaria^e de M. Eymrd Mbert, fils de l’ancien du Tailaré,
avec M.lle Govin Mim> Hugon®; Que
Dieiu bénisse le nouveau foyer.
— Ce lundi dernier nous avons accompjagne au champ idu repos la dépouille mortelle de M.me Brogffi, décédée aux Appibts. AVec deux d© ses epfants, elle était
venue s’établir à L© Tpuir, il y a quelipies
années. Ces derniers temps'ele était souffrante, et nous 1 avons entendue maintes
fois ei^rimer son désir dle^ s’en aller vers
! — Nous avons dû prendre une deuxiênae fois, cette semaine^ le chemin du cimetière, Dislu ayant rappelé à Duî M.me
Marguerite Mûris née ArthoM-PUon, décédée aux Simounds'. Depiuis queliquœ
elle déclinait; ele-même n’avait plus es^
poir de guérir, mais la perspective dudépart la laissait tranquille, sachant en
qui elle croyait, et s’étant efforcée, ici-hae,
de vivre en paix avec Dieu et avec , tout
le monde. •
Elle laisse le souvenir bienfaisant d’une
. âme qui « a fait ce! qu’elle a pu » dans
raccomplissement de la vocation qu'elle
avait reçue de Dieu.
Que le Seigneur console les familles
en
d ail
MASSEL. Le 20 novembre, Henri Pons
i «i •. , ,xu Champlasalse, après une
i i t à l’âge de 58 a|ns. Ses fu
ne lUe ! eurent lieu le 22 courant, et furent une solennelle manifestation de l'affection et de l’estime générale dont- il
jouissait.
Avec le départ d’Henri 'Pons, da Æa.m,il1e
peisi un frère aîné et l'Eglise un membre ■
des plus fidèles. Intelligent et actif, il étaife;.
dor j d'une distinction- do manières et
d’ime finesse de langage peu communes
cfvr nos montagnards. Ancien et ensuite
;vre pendant ,de longues années, il avait
requis une profonde connaissance de la
paroisse, de ses problèmes et de ses- besoins. Admihistratqur de la Bourse des
Pauvres, il s’acquitta de cette, tâche avec
la précision qui lui était eanactéristique.
i-ia réalité de sa foi chrétienne se maniestait à l'extérifeur par un profond, attacaement à l’Eglise, p|ar sa fidélité exemp’iiire aux cultes, pair sa générosité pour
t vite oeuvre de bien.
La jovialité, sa conversation jiamais baOia'e, sa largeur d’esprit faisaient de lui
un cher et inoubliable ami.
Nous exprimons encore' notre sympathie
à ]fi famiUe en deuil, et nous invoquons
sn.- elle les consolations divines. R.
FBARUSTIN, Baptêmes: Gardiol Rina
Marie d’Emmanuel et de Roman Anne
Marie (Envers Gavouret) - ArmeRino
Vilma Laura de Mitehel et de Anne Chanforan (Cardonat) - Bourne Adriana Secondina de César et de Virginie Constantin
(ARamanda) - GriU Vanda dé Charles et
do feu Louise Gardîoli, mor-fe, il y a quelques semaines, à l’Hôpital de La Tour Long Ilda Marie de Frédéric et de Susanne Forneron (Coularei). Que Diéu bénisse les enfants et leurs parents.
Nous ,avons eu, au temple, le mairiag’e de iM.lle Eisa- Gay (Bufîé) avec
M. Aldo Clément Avondet, de la paroisse
de SainCGermain. :
— La jeunesse a repris avec entrain
soai activité d’hiver. G. R.
SAINT-GERMAIN. Asüe des VieiUards.
Nous remercions M.me Marie Bounous,
QUi a bien voulu remplacer la Directrice
P®viant son mois de congé.
Nous accusons réception des dons
suivants, ayco reconnaissance : Richard
Philippe, Norfolk, L. 121 - M.me Gönnet,
Pension idu Fort, 25 - Rivoir Marie, Asile,
100 - Enrica Gamma» en souvenir de sa
mère Césarine Revel-Garam,a, 200 - M. et
M.me Pastre, Cannes, 30 - Suzanne Pascal, Asüié 25 - [M.me C. Cocito, Florence,
25 - M.me C. Maggiore, La Tour, 25 - M.me
et M.le Pelletier, 50 - Mille Enrica' Gamma, Milan, 25 - M.lle Marie Revel, 15 M.Ue Lydie Griset, Saint-Germain, 50 M. et M.me Jean Tron, en souvenir de leur
fille Eisa Tron, 50. Im. Direction.
SAINT-JEAN. Nous voulons rappeler ici
le nom de ceux que Dieu a rappelés à Lui:
Bonnet Louise mariée Mvcère, décédée aiu
Valeritm, le 9 novembre, à l’âge de 68 ans ;
Miwns Mélanie veuve. Durami, décédée aux
AyraJs, te 11 novembre, à l’âge de 69 ans :
Bédion Matthieu, décédé aux Bellions supérieurs, le 18 novembre, à Läge de 84
ans; Pons Yvonne, décédée au Vatentin,
1e 24 novembre, à l’âge de 4 ans ; et Pe'lenc Marie veuve Bertin, décédée te 26
novembre, à l’Asile des VieÜterds, à Fâge
de 79 ans. ,
Que Dieu accordé Ses consolations aux
famiRes tant éprouvées par ces deuils.
— Dimanche, 26 novembre, l’assemblée
d’église a léêlia les anciens M. B. Gardiol,
pasteur émérlta pour le quartier de SaintJeau; M. Vigliano chev. Albert, pour le
quartier dés Nazerots; le diacre M. Jean
Peyrot, pour le quartier de Saint-Jean ;
et a nommé M. Louis Revel, ci-devant diacre» ancien pour le quartier du Fond de
S^nt-Jean, et M. Alfred Rovara diacre
pour te quartier des Nazerots.
VENISE. Mardi, 21 novembre, a été
célébré le mariage ide la file aînée de notre Pasteur, M.Re Mimi Beriinatti, avec
M. le prof. Costa, notre fervent coreligionnaire.
De magnifiques^ cadeaux, une quantité
de corhiéilte dé fleurs et de itélégrammes,
ont démontré la grande sympathie dont
le jeune couple était entouré. Notre Eglise
a -voulu elle aussi' donner son témoignage
id’affectibn soit aux époux, soit à son Pasteur auquel elle est très, afféctìonnée, en
„offrant une pendule de ; salon qui a été
fort agréée.
A 10 heures précises, le cortège nup' tial ’ fit son entrée dans la chapeRe» qui
était 'bondée. Bon nombrp de cathoRques^
romains, sympathisants, étaient là. Le cortège entra au son de la Mairche nuptiale
de Mendelssohn, fort bien exécutée par
les jeunes artistes MM. Bruno Bogo, Parmagnani et FaneRo.
La eérémonte a été très émouvante.
Après la partie liturgiqUie célébrée par
notre Pasteur, M. Cervi, pasteur à Milan,
pronon^ un (discours fort apprécié, dans
lequel il exalta le mariage chrétien, et
indiqua avec beaucoup, de clarté les devoirs dies époux.
Après la cérémonie, les présents ont
entouré avec ,une affection émouvante les
épopx, qui sont aussitôt partis pour leur
voyage de noces.
Au coupile si heureux, nous renouvelons
nos souhaits aiffectueux, ainsi que nos
félicitations à M. te pasteur et Mime
Bertinattâ.
— Puisque nous avons la plume, nous
profitons de cette occasion pour dire deux
mots au sujet ide l’œuvre que poursuit
notre Eglfee de Venise. La rentrée d’automne a été très encourageante Les conférences de notre Pasteur sont suivies
avec beaucoup d’intérêt, avec le concours
de bon nombre de cathoRques-romaîns, qui
à plusieurs reprises expriment au Past^
leur satisfaction»
A ce propos, un épisode charmant.
A l’occasion du mariage dont nous venons de parler, au terme de la cérémonie, un monsieur très distingué, officier
supérieur de marine, traversa la chapeRe
en portant un superbe bouquet de roses,
qu’il voulait offrir à l’épouæ, mais qu'il
remit dans les mains du Pasteur pour lui
témoigner sa très vive reconnaissance
pour les conférences qu’il suit avec beaiir
coup d’intérêt.
— Les études bibliques du vendredi soir
sont bien fréquentées, ainsi que les cultes
du dimanche matin.
— Les Jeunes Gens sont toujours prêts
à l’appel du Pasteur, et travaiRent avec
enthousiasme à l’œuvre du Seigneur.
— Nous sommes heureux de pouvoir
affirmer que notre œuvre, grâce à l’activité bénie die notre Pasteur et à la bonne
volonté de nos membres d’Eglise, est destinée à obtenir d’heureux rêsultajts. Nous
les attendons humblement et avec foi, en
les deihandant au Seignetir.
G. Colonna Romano.
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• enlevée à Vaff ecUon de ^ fcrniMe le 2 Octobre 1933, dans sa 91® armée, à Ramsay' vüle (Ont: - Canada), entourée d'affection
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Elle laisse vm grand vide dams 'sa fps
. ..mille et auprès de nombreux.amis. ’■
"M.me veuve Pons et la famille ReynauC,
prMondépient recarmaissantes, remercient
tous ceùx: gui se sont unis à leur douleur, à l'occasion dm départ pour le ciel
de leur chsre petite
YVCÎNNE
et particulièrement les familles Borra,
Gibrelto, et M. le pasteur L. Rivoire.
Luseiroe Saint-Jean, 26 novembre 1933.
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resgues à l'occadon du départ pour la Patrie céleste et pendant la longue maladie
de leur chère mère et grand'mère
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décédée samedi 25 novembre, à Torre Pellice, remercient vivement MM. les Pasteurs et toutes les personnes qui les ont
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