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Cinqaai^te-hnitìème année.
24 Novembre 1922
N® 47/^
Sçett
liíeo DES ïiillÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Vallées Vaadoises ......
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Btianger ................ . .
Flnsieuis abonnements à la même adresse
Etats-Unis d'Amérique ...............
L.
Par an
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On s'abonne: à Torre PeUice, au Bureau d'administration de VEcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L'abonnement se paye d’avance.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. JEAN CoïSSON, professeur.
Torre Pellice - pour l'Administration, au Bureau du joiirnal. Via Arnaud,
N‘ 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vu Le Numéro I ÜO centimes vu
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
CiPonlaifE de la Coinmiggion du Chant ^acré
A Messieurs les Pasteurs et à tous ceui qui s’occupent du Chant Sacré dans nos Vallées.
honorés jŸîessieurs et chôrs ÿ^rères.
La Commission du Chant Sacré, nommée par la dernière Conférence de notre
District et composée de MM. Eugène Revêt, président, Louis Marauda, Louis Rostagno. Guido Comba et Francis Monney,
s’est réunie à Pignerol et a pris les délihératimis suivantes, que nous portons à
votre connaissance :
1“ Toujours plus convaincus de l’importance, pour le développement du chant sacré, d’une visite de la Commission aux
différentes paroisses pour y plaider la
cause qiû nous est à coeur, soit avec nos
enfants et notre jeunesse, soit auprès du
public, mais ne pouvant, pour différents
motifs, visiter chaque année toutes les
paroisses, nous ferons notre possible pour
que ms Eglises soient visitées chaque trois
ou quatre ans, dans un dimanche, qui sera
appelé le « Dimanche du Chant ». Ainsi
nous nous proposons de visiter cette année les cpiatre paroisses suivantes : Vitlar
(17 décembre), Poynaret (7 janvier). Angrogne (25 février) et Saint-Gerynœin (18
mars). Nous sommes persuadés que les
Eglises accueilleront avec plaisir mire
proposition et que ces visites seront en
bénédictioii pour elles.
2" Comme par le passé, nous vous invitons à préparer les cantiques pour les
Fêtes de Chant, qui auront lieu, D. V., au
printemps prochain, dans les localités et
aux dates que nous commimiquerom plus
tard, aux conditions suivantes :
a) Les Ecoles du Dimanche étudieront
par coeur, à une ou plusietirs voix, les
cantiques : « Ah ! qu’il est beau de voir
des frères » {Psaumes et Cantiques,
N” 170), « Oh! qu’il est beau le jour que
Dieu dorme à la terre » {Psaumes et Cantiques, N” 266), « 11 Regno tuo, Signor, nel
mondo venga » {Inmrio Cristiam, N" 235,
Inni Sacri, N“ 222), «A Dio che tanto ci
ama » {Innario Cristiano, N° 305, Inni
Sacri, N° 302). Ces cantiques seront chantés par les écoles du dimanche réunies.
En outre, chacune d’elles préparera deux
cantiques de nos recueils, à son choix.
b) Pour les Chorales réunies les cantiques proposés sont : « O Dieu de vérité »
(Ps. et Cant., N° 73), «C’est un rempart
que notre Dieu» (Ps. et Cant., N” 91),
« Son lungi, O Dio, quei giorni di funesta
memoria » {Innario Cristiam, N° 256,
Inni Sacri, A" 246), «Quando il terrestre
mio viaggio compito » {Innario Cristiam,
N” 271, Inni Sacri, A° 256). En outre, chaque Chorale préparera deux cantiques ou
ciweurs religieux facultatifs.
Nous adressons un chaleureux appel à
toutes les paroisses pour que chacune d’elles apporte sa collaboration à la bonne
réussite de ces différentes fêtes de chant.
Qu’il mus soit permis, à ce propos, de
faire quelques recommandatiorn princi,palement aux Chorales :
Comme il s’agit de fêtes de chant sacré,
en vm du développement du chant dans
nos Eglises, en particulier dans nos cultes.
ne perdons jamais de vue le but que nous
nous proposons dans le choix des choeurs
facultatifs et, par conséquent, Uviitonsnous exclusivement à la musique sacrée,
ne choisissant que des choeurs qui puissent être chxmtés dans les cultes.
En outre, nous insistoyis sur la préparation soignée des clumts d’ensemble. Ces
cantiques de ms 7'ecueils, bien préparés et
bien exécutés, produiront une impression
profonde sur le public, qui aura l’occasion
de les apprécier et de juger de l’effet
qu’ils produiraient dans nos cultes, s’ils y
étaient chantés avec le même élan, la même mesure et la même modulation des voix.
3° Enfin, nous recommandons vivement
l’ordre du jour suivant, voté par la Conférence de District : « Sur la proposition
de la Commission du Chant Sacré, qui demande que des cours de théorie musicale
soient régulièrement institués auprès de
notre enfance et de notre jeunesse, et en
vue de l’amélioration du chant dans nos
assemblées de culte, la Conférence, convaincue de cette nécessité, recommande
chaleureusement à toutes les paroisses du
I.er District l’institution de ces cours et
leur suggère, entre autres choses, de se
fwévcdoir largement à cet effet de l’activité des Unions Chrétiennes».
Et înaintenant nous demandons à Dieu
de bénir tous les efforts qui seront faits
dans cette nomiélle année ecclésiastique
pour le pt'ogrès du dumt sacré au sein de
nos chères Eglises, les faisant contribuer
à un renouveau de vie spirituelle !
Veuillez agréer, chers frères, nos salutations bien cordiales.
Le 20 novembre 1922.
La Commission du Chayit Sacré.
LE DEVOIR DD SILENCE.
« II y a un temps pour se taire et un
temps pour parler», dit le Prédicateur.
Ce temps de silence vient plus souvent
que l’on ne croit, et c’est un temps difficile
pour beaucoup de personnes, bien que
ce soit peut-être un temps facile pour
d’autres.
« Il y a un temps pour se taire... ».
Mais ce silence-là ne doit pas être confondu avec d’autres silences : celui de la
peur ou de la lâcheté, celui de l’ignorance
ou de l’indifférence... Non, le vrai silence
est courageux. Le silence du chrétien doit
se rencontrer avec celui de Christ...
1“ Taisez-vous... dans une querelle, surtout dans une querelle injuste ou mauvaise. Le livre des Proverbes déjà nous en
avertit. « Commencer une querelle c’est*
ouvrir un passage à l’eau ; avant qu’on
en vienne à la dispute, retire-toi » (Prov.
XVII, 14). — Que d’inimitiés, que de querelles, que de malentendus, se seraient
éteints d’èux-mêmes... si on avait su sa
taire àu juste moment.
2“ Taisez-vous... si vous êtes jugés par
une personne, par un parti, par une société, qui vous est contraire, qui vous juge
injustement et malicieusement, à cause de
votre foi ou de votre drapeau. Il est inutile de disputer avec ceux qui ne peuvent
où ne veulent pas vous comprendre... Si
vous leur avez montré la vérité, si vous
leur avez parlé avec amour et prudence,
et ils ne vous ont pas écouté, taisez-vous !
pieu les reconduira à vous, peut-être, par
un chemin que vous ne connaissez pas.
3° Taisez-vous... (je ne dis pas toujours,
mais souvent), lorsqu’on médit de vous...
Voilà, peut-être, le silence le plus difficile
et pourtant le plus nécessaire. Devant
l’offense, l’insulte et la calomnie, l’instinct
naturel nous porte à répondre avec d’autres offenses et d’autres insultes. Alors,
surtout, pensons au Christ, qui devant ses
ju^es terribles et impitoyables, devant
ceux qui l’outrageaient, devant la fouie
qui demandait Sa mort, ne répondit pas...
Mais il y a un autre silence encore :
celui de la solitude. La maladie, le deuil,
les circonstances de la vie, nous obligent
souvent à vivre en un état de silence et de
solitude. D’autres y sont portés par leur
nature même. Mais je crois qu’il est bon
qùe chacun de nous vive en cet état, au
îùoins quelques semaines, quelques jours,
J^ffu®lQues heures de sa vie...
Que l’âme se taise, c’est-à-dire qu’eUe ne
parle qu’à Un Seul, au Maître Divin, au
Sauveur. Se taire, en ce cas, signifie : vivre sur la montagne, loin du bruit des
hommes. On peut vivre ainsi, même dans
le tumulte d’une métropole.
Jésus nous a laissé l’exemple : Il s’est
tu devant les hypocrites qui accusaient
une femme coupable. 11 s’est tu devant ses
accusateurs... Il a cherché toujours, après
de longues heures de travail, le silence de
la solitude et de la prière.
« Il y a un temps pour se taire... ». Sommes-nous dans un temps pareil?
Il .V a dans le livre du prophète Malachie (III, 16), un verset mystérieux qui
m’a fait toujours rêver à des temps mystérieux, pleins d’attente, d’espérance et cie
silence ; « Alors ceux qui craignent l’Eternel se sont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel fut attentif et .IT.écouta ; et un mémoire fut écrit devant Lui, pour ceux qui
craignent l’Etemel et qui pensent à Son
nom... ».
Sommes-nous en ces temps ?
Dieu le sait !
Asseyons-nous, comme Marie de Béthanie, aux pieds de Jésus, et écoutons Sa
parole ! Lise Clerico.
(( Egards particuliers »?
Le discours extraordinaire, étourdissant, sans exejnple dans la bouche du chef
d’un Gouvernement, que M. Mussolini a
prononcé lors de la réouverture du Parlernent, a produit dans le monde entier
une impression qui ne saurait être exactement qualifiée. La Chambre y a été fustiguée comme elle ne l’avait jamais été,
méprisée, vilipendée ; et nous ne songeons
nullement à prendre sa défense : elle a
mérité — à part la forme inconvenante —
tout ce qu’ on lui a dit d’impitoyablement dur.
Dafis une autre partie du journal vous
trouverez des appréciations au sujet de
l’ensemble de ce discours. Aussi je vais
ine borner à n’ en signaler ici qu’ une
phrase, sur laquelle ü est bon de nous arrêter un instant. « Toutes les croyances
religieuses seront respectées, avec des
égards particuliers pour la religion dominante, la catholique », tranche M. Mussolini du haut de sa dictature. N’est-ce pas
qu’une pareille déclaration, faite en plein
20.me siècle, devant le parlement du plus
constitutionnel {jusqu’ici) des Etats, a de
quoi nous étonner ? Que faut-il comprendre par « égards particuliers » envers la
religion catholique ? Pourquoi le chef du
fascisme, arrivé au faîte du pouvoir,
éprouve-t-ü le besoin de rassurer les non
catholiques à l’endroit de la liberté de
leurs croyances, alors que, depuis 1848,
les gouvernements les plus réactionnaires
mêmes, les ont toujours respectées ? Pourquoi M. Mussolini affecte-t-il d’ignorer la
très large, très libérale interprétation
dotmée jusqu’ici au premier artide du
Statut, par laquelle interprétation les
cultes non catholiques ont joui exactement des mêmes droits et de la même liberté garantis à la religion dominante, et
que jamais homme d’Etat n’avait osé invoquer ni même mentionner les « égards
particuliers » 'i
Cette série de points d’mterrogatioyi
mus semble justifiée par l’attitude récente
de M. Mussolini dans ses rapports avec le
catholicisme en général et le parti populaire en particulier. Personne, en Italie,
n’ignore les exhortations du, Vatican —
alors qu’on sentait M. Mussolini mûr pour
le pouvoir — à- n’entraver ni la marche ni
les agissements du fascisme ; on se souvient également de ce qu’il écrivait et
disait de flatteur, voilà plus d’un ari déjà,
à l’endroit de la religion catholique ; on
a pu remarquer qu’un des premiers actes
de gouvernement du Président du Conseil, a été d’imposer que la cérémonie patriotique du 4 novembre à l’Autel de la
Patrie, fût célébrée avec le rite de l’Eglise
établie. L’abolition même, par décret royal,
de la nominativité des titres au porteur
n’est probablement pas étrangère à la
préoccupation du gouvernement fasciste
de se rendre agréable aux « populaires »
et tout particulièrement atix congrégations religieuses qui vont par là se soustraire à des impôts onéreux. Enfin, le
bruit court — vous savez qu’on ne prête
qu’aux riches — que M. Mussolini aurait
demandé une audience officielle à Sa
Sainteté !
En voilà plus qii’ü en faut, n’est-ce pas,
pour expliquer V attitude bienveillante,
que dis-je ?, la collaboration des Populaires ; collaboration précieuse pour M. Mussolini et qui va l’être bien davantage le
jour oïl, la première frayeur passée, le
l^arlement reprendra ses fonctions, et on,
par conséquent, vont reprendre les luttes
2xirlementwires. C’est quelque chose que
de pouvoir compter sur un parti si fortement organisé. Mais, M. Mussolini, que
nous désirons de toute notre âme voir
réussir dans sa grande oeuvre de purification et de reconstruction, n’est pas homme à se mettre à la remorque dlun parti,
quel qu’ü soit ; il vient de se révéler non
2
Siî.
setdement un homme à poigne, mais en"
core un homme d’Etat, dans toute l’extension du terme. C’est pourqpioi il va y
songer à deux fois avant ae mettre des
entraves aux libertés religieuses qui nous
gouvernent. Libre à lui de se montrer catholique, de sympathiser avec la religion de
l’État; mais les libéraux italiens se lèveraient comme un seul homme, s’il s’avisait
un jour de porter atteinte à la pim précieuse des libertés. Amune religion ne
doit avoir droit à des € égards particuliers » ; mais aussi, aucuns manifestation
reîigieme ne doit être comprimée, aussi
longtemps qu’elle ne porte pas atteinte à
la liberté d’autrui.
~ L’illibérale tolérance mentionnée dans
le premier article du Statut doit donc demeurer lettre morte, en pratique, comme
elle l’a été au cours de ces soixante-diX
dernières années. Liberté et égalité parfaites, pour tout le monde et à bas les
privilèges. La marche à reculons n’ est
plus de notre siècle. j. c.
Pour nos frères do Wurtemberg.
En guise d’introduction à l’appel du
Pasteur de Pérouse (Würtemberg), nous
insérons quelques fragments d’une lettre
du Modérateur, accompagnant celle de
M. Meyding.
Rome, le 11 novembre 1922.
Cher Monsieur Coïsson.,
J’ai reçu hier la lettre dont je vous indus copie. Il s’agit dss Vaudois de la Paroisse de Pérouse en Wurtemberg, lesquels
après avoir fait réparer leur vieux temple, se trouvent dans la gêne pour payer
leur dette.
Comme ils s’adressent aux Paroissessoeurs des Vallées pour vmir d leur secours, maintenant mrtout que la lire italienne fait bonne prime sur le mark, nous
devons, me semble-t-il, saisir cette occamon pour resserrer nos liens avec les descendants de ces ancêtres qui ont dû émigrer pour se maintenir fidèles.
Je vous laisse à vous le soin de faire
l’appel dans i’Echo, précisant bien que
nous laissons d tout Vaudois le privilège
de se sentir frère ou sœur de nos coreligionnaires du Wurtemberg, sans rien imposer — cela va de soi — à personne. La
souscription devrait être populaire et
montrer combien les liens du sang et de
la foi sont tenaces... B. Léger.
Pérouse 0|A Lëonberg, le 9 novembre 1922
près Stuttgart (Würtemberg).
Cher Monsieur,
A l’occasion du 200.tne anniversaire de
la mort du grand pasteur, colonel, Henri
Arnaud, il nous a été possible de resserrer
les liens qui existent entre les Communes
iVaudoises de Würtemberg et leurs frères
dans les Vallées d’où ils ont dû émigrer
il y a maintenant plus de 200 ans.
Vu ces anciens liens de confession ainsi
que ceux d’origine commune, la Paroisse
de Pérouse se permet de s’adresser à ses
sœurs paroisses des Vallées pour ce qui
suit :
La petite église de Pérouse fut bâtie
par les ancêtres de notre commune en
1738, quelques années après l’émigration.
Sur l’autel de notre église il reste toujours
une Sainte Ecriture française du 18.me
siècle imprimée par l’Eglise réformée de
Genève. Notre Eglise réunit tous les dimanches une petite congrégation d’à peine
400 âmes, où le vieux patois des pères est
connu encore par quelques vieillards qs*
rendent ainsi un hommage des plus vifs
à l’histoire des Communes Vaudoises et
aux souffrances qu’ils ont dû endurer
pour leur fidélité et leur persévérance.
Ce temple vénérable se trouvait déjà
depuis longtemps dans un état assea délabré, de façcm qu’il se présentait impérieusement la nécessité de procéder sans retard à des torevaux de restauratîcm. Ces
travaux furent exécutés pendant cet été,
mais les dépenses dépassent de beaucoup
les moyens disponibles de la paroisse.
Il faut vous dire que la paroisse n’est
pas riche du tout. Il y a un nombre de
petits cultivateurs qui ont conservé fidèlement leurs vieux noms vaudois, par
exemple les familles Baral, Roux, Servaix,
Simondet, VinçOn et autres. Le reste de la
paroisse gagne sa vie en faisant un petit
commerce de bétail, de bardeaux ou en
travaillant dans la forêt et dans les usines
du centre voisin de Stuttgart. Il est donc
facile de Se rendre compte de ce que la
commune éprouve de difficultés sensibles
pour payer de ses propres moyens les frais
de restauration.
Dans ces circonstances, l’idée nous est
venue de nous adresser à nos frères Vaudois lesquels, en présence du cours du
change très bas du mark allemand, pourraient participer aux susdits frais sans
avoir à s’imposer des sacrifices, tout en
nous offrant à nous autres une contribution précieuse. En outre, par un pareil
acte de générosité, les frères vaudois contribueraient de leur part à maintenir un
temple vaudois des plus anciens et à resserrer les liens de solidarité avec leurs
frères de Würtemberg qui n’ont jamais
oublié leur berceau dans les Vallées du
Piémont.
Etant donné ce qui précède, le soussigné Pasteur — installé depuis plus de 10
ans dans la commune de Pérouse — croit
ne pas s’adresser à vous en vain en vous
priant de bien vouloir permettre et organiser une collecte parmi les paroisses
vaudoises de l’Italie, notamment de celles
des Vcüleés du Piémont, en faveur de la
Commune de Pérouse et de bien vouloir faire bénéficier cette Commune du
résidtat.
Au nom de la Commune et Paroisse de
Pérouse, le soussigné Pasteur se permet
de vous adresser dès aujourd’hui ses meilleurs remerciements pour votre collaboration fraternelle et vous prie, cher Monsieur, de bien vouloir être l'interprète de
ses sentiments les plus cordiaux auprès
du Synode et des Paroisses Vaudoises.
Pasteur de la Paroisse de Pérouse
{firmato) Pfarrer Mevdtng.
Nous allons, chers frères Vaudois, saisir
avec empressement et joie l’occasion qtd
nxms est offerte de démontrer notre profond attachement à nos frères de Pérouse
gui comptent sur nous avec une foi naïve
et toîichante. Quoique le désir du Modérateur soit de donner à la souscription que
nous ouvrons aujourd’hui un « caractère
populaire », nous novis adressons tout particidièrement aux Vaudois qui peuvent
donner — et il y en a plus qu’on ne pense
— jxmr qu’ils nous fassent parvenir,
avant le 25 décembre, leur « don spontané », OH le remettent simplement au
Pasteur de leur paroisse : aucun d’eux ne
se refusera à collaborer â cette oeuvre de
solidarité fraternelle qui ne doit pas diminuer d’un centime le produit des collectes ordinaires.
Sotucripiion pour le Temple de Pérouse:
M. Ch. Decker, L. 500 — Société d’Histoire Vaudoise, 50 — Prof. D. Jahier, 10
— Prof. J. Coïsson, 10 — Prof. J. Maggiore, 10 — Prof. J. Jalla, 10.
CORRESPONDANCE.
Cher « Echo »,
Je ne répondrais pas à un désir très impérieux de mon cœur, si je ne venais essayer de communiquer à nos amis des
Vallées les grandes et belles émotions du
Centenaire de Paris.
Y ayant été invitée, j’y suis accourue,
et ne l’ai certes pas regretté car ces journées ont été inouMiables. Je l'ai d’autant
moins regretté que j’étais la seule représentante de l’Italie parmi les déléguées et
que plus d’une fois on m’a exprimé le cha
grin de ne pas voir un envoyé de notre
Eglise Vaudoise, dont la présenee aurait
fait beaucoup de bien (*). On retirait
dans toutes les réunions, si nombreuses et
si vivantes, une telle joie, une telle chaleur ; on y abordait les grands problèmes
essentiels à la Vie avec tant de largeur et
de grandeur morale, que chacun en était
fortifié.
La note dominante était la reconnaissance : reconnaissance pour ce que Dieu
avait donné à Ses serviteurs de faire en
ces cent années de vie ; reconnaissance
aussi pour la clôture de ce déficit, qui
avait paralysé l’œuvre. Riches et pauvres
avaient apporté de leur superflu et de leur
nécessaire et avaient permis, par leurs
dons, l’exaucement des nombreuses prières
montées à Dieu. Mais aussi, quoique l’.argent soit nécessaire, la note de la Conférence a toujours été de ne pas matérialiser l’effort missionnaire, en faisant de
l’arg-ent la chose essentielle, mais un chaleureux appel aux Eglises pour susciter
des vocations parmi les jeunes, pour répondre aux appels du monde païen. Oh !
ces appels, ils étaient poignants et venaient de tant de côtés divers, qu’on se
sentait vibrer du désir de pouvoir y répondre. Il nous semblait entendre la voix
éloquente de ces païens, à qui on envoie
à îlots sans compter, sans marchander, les
produits de la civilisation tels que armes
à feu et alcool, et à qui on refuse la seule
chose nécessaire : la Parole de vie.
Nous avons entendu un magnifique rapport sur l’état de l’Afrique occidentale par
le missionnaire Allégret, travail d’une autorité et d’une puissance extrême, qui
montrait les portes ouvertes, la nécessité
d’y pénétrer avec amour, avec foi, pour
empêcher qu’elles ne se ferment à jamais
et conjurer ainsi le péril pressant qu’il ÿ
aurait à civiliser ces peuples sans les évangéliser, ou à y laisser s’étendre l’Islamisme
qui sème à pleines mains la haine contre
l’étranger. Ce magnifique discours a reçu
la pleine approbation et l’appui d’un membre important de T Administration des Colonies françaises, qui demandait des missionnaires pour ces contrées lointaines.
Je voudrais pouvoir rappeler les magnifiques auditoires se pressant dans les temples toujours trop petits, réunissant parfois jusqu’à 1800 personnes. Je voudrais
vous résumer ces magnifiques discours, les
rapports si profondément travaillés de nos
Directeurs, rappelant les humbles origines de la Maison des Missions quand, en
1822, treize hommes de foi, de nationalités
et de crédos divers, s’étaient l'éunis pour
décider que l’on ouvrirait une école pour'
futurs missionnaires.
A la séance d’ouverture de la Maison
des Missions, M. Bianquis évoqua magistralement la fondation de cette Maison et
nous lut ces pages touchantes de foi simple et forte, ces letti’es échangées entre
des chrétiens de pays divers, ces détails
si encourageants ! Et puis la marche en
avant, l'acceptation par la foi des différents champs de mission, les efforts, les
résultats obtenus et, à travers toutes ces
pages, la reconaissance s’élevant à Dieu
seul, la louange et la gloire rapportées à
Lui, Auteur de toute grâce. Je voudrais
pouvoir vous faire partager les douces, familières impressions de la Maison des
Missions, qui a été, est et sera enepre
dans l’avenir, espérons-le, un foyer pour
les jeunes Vaudois qui y sont reçus comme des enfants bien-aimés et qui voient se
fortifier leur vocation d’apôtre héritée de
leurs pères et ancêtres.
Je voudrais vous conduire avec moi dans
la chapelle où ont retenti des voix depuis
longtemps éteintes et où retentissent
maintenant, animeés de la même foi, les
voix de ceux qui ont vu les triomphes de
la foi.
Je voudrais vous faire sentir la chaleur,
la gaîté, la bonne humeur, qui régalaient
(*) La V. Table s’est cependant fait représenter par M. le pasteur Louis Appia.
dans les heures de délassement, de revoir
fraternel, quand on pouvait échanger les
expériences communes, faire de nouvelles
connaissances, renouer les anciennes ; et
vous faire réaliser aussi que le désir de
collaboration entre églises était sincère,
que la foi, la charité, l’espérance sont encore vivantes sur la terre et que la conn
munion de ceux qui aiment Dieu et veulent l’établissement de son règne déjà icibas est uhe chose réelle.
Et, pour finir, je voudrais souhaiter
que vous preniez tous part à cette œuvre
magnifique, qui, d’un petit germe semé
il y a cent ans, est devenu un arbre énorme sous lequel s’abritent des milliers de
païens. Ne restez pas en arrière, ne vous
privez pas de la joie d’être de ceux qui
aiment assez leur Sauveur pour vouloir
que toute créature Le connaisse et L’aime ; donnez votre intérêt, votre amour,
surtout vos prières, et, quand vous verrez
ce que votre foi a fait, vous répéterez
avec nous : « Mon âme, bénis l’Eternel, et
n'oublie aucun de Ses bienfaits ».
NiisA Jalla.
CHRONIQUE VAUDOISE.
MASSEL. J’accomplis un devoir en remerciant publiquement M. Aimé Jalla de
Turin, pour les secours qu’il a encore envoyés pendant le printemps et l’été 1922,
aux familles et aux individus pauvres de
la paroisse de Massel. Que les bénédictions
soumaitées par les personnes qui ont bénéficié de sa générosité, soient réalisées pour leur bienfaiteur.
Aoste, 20 novembre 1922.
Pierre CHAn\nE.
— Dimanche 19 courant, le chef du I.er
District, M. Louis Marauda, s’est rendu
exprès à Massel pour la présentation aux
membres de notre église de M. l’évangéliste David Gaydou, aux soins duquel la
paroisse va être provisoirement confiée, en
attendant la nomination d’un pasteur régulier. Ladite présentation, soit au culte
principal, soit à l’école du dimanche du
Reynaud l’après-midi, a été faite devant
de beaux auditoires, attentifs, qui ont accueilli avec sympathie leur nouveau conducteur.
PRAMOL. Le placement' de la balustrade autour du monument des Pramolins
tombés dans la grande guerre est finalemant un fait accompli. Elle est placée sur
une base construite en pierre et ciment
qui forme une niasse unie s’élevant de 10
à 15 centimètres au-dessus du sol. La longueur totale de la balustrade est de 27
mètres, renfermant un jardinet d’environ
45 mètres carrés.
Le dessin avec les mesure.s relatives,
donné au forgeron par le Secrétaire de
l’Union, a rencontré l’approbation de la
population.
En ouvrant une souscription en faveur
de la balustrade en question, nous avions
dit à nos amis de près et de loin qu’il
nous fallait pour cela environ 1200 francs;
mais maintenant que la balustrade est
placée et que les dépenses sont faites en
grande partie, nous .sommes obligés de
dire qu’ellês ont presque doublé nos prévisions et s’élèvent à L. 1967,85.
Outre tes 14 francs de déficit, il nous
faudra encore une petite somme [wur l'achèvement des travaux. Nous nous voyons
donc obligés d’ouvrir une troisième liste
de souscriptions en nous adressant à tous
les amis de pi'ès et de loin qui n’ont pas
encore contribué. Les dons peuvent être
adressés aux soussignés.
11 nous reste à remercier sincèrement
toutes les personnes qui ont fait le port
gratis de la balustrade, du Ciment et du
sable, comme aussi ceux qui ont travaillé
comme maçons et comme manœuvres pour
préparer les fondements et fournir les
pierres. Ee Comité '
Emile Bouchari»
David Grill.
3
PRARUSTIN. Dimanche dernier eut lieu
l'installation du nouveau pasteur M. Auguste Jahier. Nous détachons, d’une lettre
particulière du pasteur installant, M. Jean
Bertinat, quelques passages résumant la
'Cérémonie, et nous saisissons l’occasion
pour souhaiter au nouveau conducteur de
i l’église de Prarustin, notre collaborateur
«t ami; une activité heureuse et bénie.
...1" Culte à 10 h. Assemblée trmgnifique, qui s’est levée lorsque les deux Pasteurs sont entrés et est restée debout jusqu’après l’invocation. Après la partie liturgique, je suis monté en chaire, et j’ai
1 prêché sur 1 Samuel VII, 12. Quoique
'^ j’eusse dit dans l’exorde que cette journée
■était un jour de joie, l’émotion nous a gagnés jusqu’aux larmes, et une fois de plus
j’ai senti quels liens d’affection unissaient
étroitement le troupeau à son Pasteur.
Redescendu de la chaire, j’ai procédé à la
■cérémonie de l’installation. Moment solennel que celui où, devant toute l’assemblée
^ ^-debout, je prononçai la formule liturgi.que suivie de l’accolade fraternelle. La
Chorale chanta un chéeur, pendant lequel
le Pasteur installé monta en chaire. M. A.
Jahier prononça une allocution sur Juges
VI, 14, qui fut tout un programme, simple
'i mais beau, simple et beau comme l’est le
programme du chrétien. Un autre chcßur
fut chanté, et le culte termina en laissant
-une impression bénie chez tous les nomIrreux assistants.
2'* A midi, dans la salle du Consistoire,
«elui-ci offrit au soussigné, ainsi qu’à M.
■Jahier et à sa famille, un dîner intime et
I fort bien réussi. Les anciens avaient presque tous avec eux leurs compagnes. Ce fut
Ün beau moment. Un seul regret fut exprimé ; celui de l’absence forcée de M.me
Bertinat, retenue à Turin. Les deux Pasteurs prononcèrent des toasts affectueux
et reconnaissants.
3“ L’après-midi, dans la même sahe, se
réunit l’Union des Mères. Le soussigné
présenta M.me Jahier, laquelle parla avec
tant de bonne grâce, que sans doute elle
gagna le cœur de nos bonnes sœurs. Cel
tles-ci, accourues en grand nombre, nous
, offrirent un superbe thé... bien garni,
avec une touchante cordialité... J. B.
CHliONlQUË POLITIQUE.
L’attente pour le premier discours de
' ï'iM. Mussolini à la Chambre était très vive;
et, ajoutons-nous, elle n’a pas été déçue.
Jamais un chef de Gouvernement n’a tenu
un tel langage devant le Parlement. Toute
la première partie du discours n’a été
’^•qu’un rude, âp,re, voire même offensant
réquisitoire contre l’assemblée qui représente le pouvoir souverain du peuple. « Je
suis ici, a-t-il déclaré, pour défendre et affermir au plus haut degré la révolution
des « chemises noires ». Je pouvais barrer
le Parlement et faire de cette salle sourde
et grise un bivouac de mes escouades».
f 'IVl. Mussolini s’est érigé en juge sévère et
if an nom des « 40 millions d’italiens qui ne
font pas de la politique militante mais qui
travaillent et perpétuent notre race » il a
prononcé la condamnation irrévocable du
Parlement actuel. La Chambre a reçu, impassible ou presque, ces reproches sanglants ; c’est dire qu’eUe sentait de les
i mériter et se condamnait d’elle-même.
Malgré les apparences, le régime parlementaire disparaît pour le montent et cède
1 la place à la dictature. Nous ne nous en
plaignons pas. Les Romains faisaient de
même lors des grands dangers nationaux
ét les fascistes n’ont pas imité de nos anPéêt s que les faisceaux des licteurs. Il y
a aussi en eyx la ferme volonté d’agir et
la certitude de vaincre. En effet, la suite
du discours de Mussolini le range d'emblée
I en première ligne parmi lea hommes d’E^ tat. Ses idées, nettes et précises, peuvent
|f'8e résumer en peu de mots : Il est décidé
jfà respecter et à faire respecter les traités
I précédemment signés, mais ne voulant pas
t
se figer dans une attitude trop raide, il a
formulé des réserves pour l’avenir de l’Entente qu’il ne juge possible que si l’Italie
y jouit effectivement des mêmes droits
que ses alliés.
Pour la politique intérieure il n’a pas
de programme nouveau ; il veut simplement réaliser ce que ses prédécesseurs ont
si souvent promis : faire de réelles économies pour arriver le plus tôt possible à
l'assainissement du budget, travailler et
produire davantage, faire respecter la loi
par tout le monde, même par les fascistes,
redonner au gouvernement l’autorité qu’il
a perdue. Com'me le Parlement n’est pas
en mesure d’accomplir ces réformes et tend
plutôt à les enrayer, il a demandé, ou
mieux exigé, les pleins pouvoirs.
Un des bons effets de ce langage énergique a été de réduire à deux séances la
discussion sur les communications du Gouvernement qui se prolongeait habituellement pendant des semaines entières, quoique parfaitement inutile. La plupart des
52 députés inscrits a renoncé à la parole
et après l’exposé financier du ministre
Tangora et quelques brèves déclarations
de Mussolini, où il est un peu revenu de
l’âpreté de son premier discours, le Ministère a obtenu 190 voix de majorité. La
Chambre a ensuite approuvé les pleins
pouvoirs qui permettront au gouvernement une révision totale de tout l’organisme de l’Etat : la bureaucratie, les services publics, les écoles, la magistrature,
l’armée. Libre de toute entrave et fermement décidé à agir, nous espérons que
Mussolini pourra vaincre les oppositions
sans nombre qui commencent à se manifester sous plusieurs formes contre la réalisation de ses projets.
— La Conférence de Lausanne est enfin
ouverte. Mussolini s’y est rendu avec l’espoir de relever le crédit de l’Italie en
Orient. Il est animé d’intentions libérales
à l’égard de la Turquie mais décidé, en
même temps, à ne pas capituler devant
ses prétentions. Il a eu déjà des* consultations préliminaires avec Poincaré et
Lord Curzon où, paraît-il, on a établi avec
un esprit d’ewfenie cordiale les principes
qui formei'ont la base du Traité. Mais les
Turcs ne sont nullement disposés à entendre de cette oreille. Ils sont venus, disent-ils, à Lausanne pour entamer des négociations sur un pied d’égalité et non pas
pour subir des impositions. Ils sont appuyés, secrètement, par l’Allemagne, toujours prête à donner du fil à retordre aux
Alliés, et, ouvertement, par la Russie qui
a aussi — présente ou absente, n’importe
— son mot à dire. En attendant, la question s’est énormément compliquée par la
fuite du Sultan qui, ne se sentant plus
en sûreté dans sa capitale, s’est réfugié
à Malte, sous l’égide des anglais, qui le
protègent, et pour cause. L’assemblée
d’Angora s’est empressée de le considérer
comme déchu et vient de lui donner un
successeur aü Califat en la personne de
son propre fils.
—■ En Angleterre les élections ont marqué le triomphe des conservateurs, d’un
côté, et des labourtstes, de l’autre, Le
parti qui a le pliis souffert de là lutté à
été celui de Lloyd George, malgré la
grande activité déployée par ce dernier.
— La crise financière de l'Allemagne et
l’opposition des socialistes à l’entrée des
populaires au pouvoir pour former un
parti de coalition, ont forcé le président
Wirth à démissionner. C’est M. Cuno, le
directeur de la Hambourg-Amerika-Linie,
qui va le remplacer : après un premier
échec, il s'est remis à l’œuvre et a réussi
à former, sans les socialistes, un ministère
fondé sur les partis moyens et favorablement accueilli par les milieux industriels.
A. S.
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Nouvelles et Faits divers.
Les guérisons par la prière.
Nous ne voudrions pas mettre sur le
même pied tous ceux qui s’occupent de la
guérison des malades sans recourir aux
moyens naturels. Autre est le point de vue
des scientistes qui prétendent que les maladies ne sont que des illusions, autre
des chrétiens qui estiment qu’aucun
yant véritable ne doit être malade, autre
encore, celui des disciples du Christ qui,
sans condamner l’emploi des moyens naturels, pensent que le Seigneur peut, dans
certains cas, se glorifier dans le corps de
ses enfants aussi bien qu’il veut toujours
se glorifier dans leur âme et la mettre en
pleine santé.
Mais comme, dans certains milieux, on
donne une importance capitale à ce sujet,
nous croyons utile de raconter le trait
suivant :
Le docteur Henson, pasteur baptiste à
Chicago, qui ne jouit plus que d’un bon
œil, vit un jour venir à lui un couple appartenant à son église. Ces fidèles lui annoncèrent qu’ils avaient déjà prié pour
que Dieu lui rendît l’œil qu’il avait perdu,
et qu’ils venaient maintenant prier avec
lui pour le même sujet. Les ayant considérés et remarquant que le mari avait
des dents -qui n’étaient pas de son âge,
il lui demanda quelle espèce de dents il
avait dans la bouche. Un dentier, naturellement, fut la réponse. Et vous, ma sœur,
d’où proviennent vos dents ? — De chez
le dentiste, également. —- Eh bien, je vous
conseille de prier Dieu qu’il vous donne de
nouvelles dents. Quand cela se sera produit, revenez et nous prierons le Seigneur
qu’il me rende aussi mon œil,
(D’après le VoUcsbote).
Tour d'horizon.
D’Amérique nous arrive la nouvelle
que le professeur Clay, de l’Université de
Yale, a trouvé dans la bibliothèque de
Pierpont Morgan, une tablette, caractères cunéiformes, d’un extraordinaire intérêt. M. Edouard Naville s’en réjouira
sans doute. La date qu’eUe porte correspondrait à envirtïn 1966 avant J.-C. Mais
cônime il s’agirait d’une copie faite par
un Amoréen sur un document plus antique, elle nous reporterait à l’époque d’Abraham. Or cette tablette ruine les théories de la critique moderne, qui voudrait
faire dériver l’histoire du déluge d’un
myte babylonien. Ce cataclysme est raconté sur la tablette dont il s’agit en dialecte sémitique, ce qui suppose une source
hébraïque et non babylonienne. Un détail
met ce récit en harmonie avec celui de la
Genèse, en faisant dériver le déluge d’une
grande sécheresse antérieure. Il mentionne, én tertniîiant, « la destruction du
genre humain, quelques-uns seulement
ayant été sauvés sur un vaisseau».
D’autre part, le journal américain des
langues sémitiques, publié par l’Université de Chicago, annonce que l’Institut
oriental qui en fait partie, a acquis un
double du célèbre PriSme de Taylor, dans
lequel sont rendues publiques, en caractères cunéiformes, les annales de Sennachérib (7.me siècle avant J.-C.). On y
trouve un compte-rendu de l’expédition
contre la Palestine, dans laquelle il perdit
sa puissante armée 2 Rois XIX, 35-37).
(Le Christianisme au 20.me siècle).
L'usage des cigarettes.
L’inventeur des cigarettes a bien mal
servi l’humanité. Il a mis sous une forme
accessible à tous un poison qui fait du
mal sous toutes ses formes, mais qui en
fait encore plus sous celle-ci, surtout aux
enfants et aux jeunes gens. ’Voici à cet
égard les témoignages d’hommes éminents
qui sont unanimes à condamner la cigarette.
M. Charles B. To\ïns, chimiste bien
connu de New-York, écrit ce qui suit dans
le Century Magazine : « Je considère l’usage des cigarettes qui dévaste aujourd’hui l’humanité comme la plus grande
des menaces, parce qu’il contribue plus
que tout autre vice à détériorer la race ».
Le docteur Frank W. Gunsaulus, alors
qu’il était président de l’Institut Armour,
rendit ce témoignage : « Je ne crois pas
qu’il y ait un facteur plus destructif de
l’âme, de l’intelligence et du corps et plus
subversif de la morale que la cigarette.
Lutter contre la cigarette, c’est lutter
pour la civilisation».
Wu Ting Fang a dit : « S’il n’est pas
mis de restriction à l’usage des cigarettes
en Chine, elles feront bientôt plus de mal
que n’en a fait l’opium ».
Le président David Starr Jordan : « Les
garçons qui fument la cigarette sont comme les pommes véreuses qui tombent longtemps avant l’heure de la récolte ».
Hudson Maxim, l’inventeur bien connu,
a dit : « La tache jaune aux doigts est
l’emblème d’une dégradation et d’un esclavage plus profonds que la chaîne et le
boulet ».
Luther Burbank, le magicien qui transforme les plantes, déclare qu’il n’y a pas
un garçon qui commencerait à fumer la
cigarette s’il savait quel être inutile, sans
âme et sans valeur cette habitude fera
de lui. {UAurore).
M Kl U miETl IIIUU niu E FMEHIEH
Décima Lista.
Riporto liste precedenti
Bisaccia : Chiesa Battista »
Td)ma : Chiesa Metod. Episc. »
T&i'ino : Sig. Màggioratti »
Firenze : Collettato dalla signorina Sehna Longo »
Colportore Vecchi »
Ariam dì Puglia: Colf». FibrèMa»
Cesara : Chiesa dei Fratelli »
Caserta : Colp. Olivieri »
Marsala : Colp. Napolitano »
Iglesias : Colp, Piras »
Napoli : Colp. Santoro »
Colp. Salerno »
Angheri : Sig.ra M. Benedetti »
T. P. : N. N. (per rédame) »
L. 18
409,80
25,—
150,—
5,—
100,—
1,—
3,65
20,—
13,—
3.—
1,45
6,85
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Ferrerò - Pastore: Luigi Mi col.
Piocrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
^ Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augusto Jabier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann. '
Rorè - Pastore: P. Peyronel.
S.Gcnnano Cbisone - Fastore : Enrico Tron, J.
TorrePellice • Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. SouHer.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, iyi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Bm., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Borrello ■ Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcacia - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale .Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa : Via Maida, 15
Chieti - Chiesa Evangelica; Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coaeze - Pastore:
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
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Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
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Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
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Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
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ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. BuSa.
Lugano - Sig, Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
h^ssina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore ; Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di 5. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 ■ Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F. A. Billour,
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Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufila - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Vìa Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G._ Carducci - Pastore : Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
J anni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostau, ivi.
Siracnsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Snsa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore;
Taranto - Chiesa; Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Einaniieie il
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: AlbertoProchet e Giov. Bertirialti,
15. Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore • Pastore.-il f
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.l
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel,ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2,_ Vicolo S. Andrea
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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Sig. Past. Ant. Postan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma (i ).
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Orfanotrofio! Torre Pellice - Direttrice: Sig.na'
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