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Cinquante-quatrième année.
5 Avril 1918
N. 14.
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L ËCHO DES VILLËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Pour 6 mois
2,—
2.25
3.50
PRIX D’ABONNEMENT:
' Par an
Vallées Vaudoises ...............Pr. 4,
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selon Accord de Vienne, par an: Pr. 4,50.
On s'abonne: à Torre PeUice au bureau d’administration et à
l'Ilnprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Panteurs.
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concessionnaire.
■ y -----------
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. ’Tron, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïssON, prof., Torre Pellice.
-M----i----
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l'année.
Les changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Avis — A nos Aumôniers —
Qui vaincra ? — Laissons 'de côté la
théologie allemande — Message des
Eglises d’Amérique — La page du solChronique vaudoise — Nouvelles politiques.
AVIS.
A partir du prochain N° nous suspendons l’envoi de Z’Echo à tout abonné
d’Italie qui n’a pas réglé son abonnement
de l’année courante.
L’Administrateur.
A nos Aumôniers.
Nous reproduisons avec plaisir la délibération qui a motivé la médaille d’argent
accordée à notre aumônier M. le pasteur
H. Pascal: « Pastore valdese, sin dal
principio della campagna disimpegno la
sua missione dando mirabile esempio di
coraggio e di altruismo. Accorse volontario a prestare l’opera sua pietosa nei
reparti alpini, ove si trovavano dei vaidesi, ogni qualvolta i reparti stessi stavano per sostenere azioni di guerra, e
sempre pronto ad esporsi dove maggiore
era il pericolo, seguì le truppe negli assalti, portando il conforto della sua parola a.i moribondi ed agli altri feriti:incurante di sè ed animato soltanto dal più
sereno spirito di nobile pietà ». — Cadore-Trentino-Carso. Maggio 1915-Agosto 1917.
*
* *
Ai militari della 3^ Armata,
I militari ev.angelici della 3® Armata
che desiderano la visita del Cappellano,
sono vivamente pregati di inviare con
ogni maggiore sollecitudine il loro indirizio al sottoscritto Cappellano interinale-alella 3“ Armata, e loro aif.mo
Giovanni Bonnet
Cappellano evangelico valdese
Direz, di Sanità - Intendenza 3“ Armata.
QUI VAINCRA.?
Nous venons de célébrer la belle et
touchante fête de Pâques d’une manière
solennelle; malgré le départ de nos nombreux soldats, les temples étaient partout
nondés; les communiants se sont approchés de la Table du Seigneur aVec joie;
les catéchumènes se sont unis à leurs
frères aînés pour la première fois dans la
participation au repas sacré; tout paraît
nous dire: c’est bien, allez de l’avant
avec courage. — Oui, tout est bien pour
1 enfant de Dieu. Pâques est là pour nous
rassurer sur la victoire finale, car si Christ
a vaincu le péché, Satan et la mort, cette
victoire elle est pour nous, elle nous assure la grande délivrance, la vie, l’espérance, la certitude, la victoire.
Que pouvons-nous désirer de plus?
Absolument rien; nous avons tout ce
qu’il nous faut pour être heureux pour
accomplir notre tâche et arriver en sûreté au terme de notre course. Du côté
spirituel tout est donc bien, car si Christ
a vaincu, nous sommes vainqueurs avec
Lui. — Mais qu’en est-il du reste? Qu’en
est-il de cette famille ^ui se proclame
chrétienne, au service du Maître? Hélas!
de quel côté penchera la victoire? —
Malgré les prières publiques faites dans
tous les temples en Amérique et en Angleterre, l’exaucement n’est pas encore
arrivé; le ciel se taît et l’angoisse étreint
le cœur.
Quand on pense que le jour du Vendredi Saint, au moment même où le
Christ expirait sur la croix pour les péchés des hommes et que le jour de son
triomphe, à Pâques, il sortait de son
tombeau, on a continué à se massacrer
sans pitié avec un acharnement diabolique, sans suspendre la lutte acharnée.
Ahl quand on pense à tout cela, on frémit d’horreur et l’on se demande: qui
vaincra? Sera-ce la violence, l’orgueil, les
puissances infernales déchaînées ou la
justice, la liberté pour tous? Qui vaincra? Quoi qu’il arrive, défaites ou victoires, pour nous chrétiens, le doute n’est
pas permis. Après le Vendredi Saint est
venue la Pâques ; après la défaite, la victoire glorieuse. C. A. Tron.
Laissons de eSté la tlidologie alleinande.
Nous approuvons de grand cœur cet
article sensé et arrivé au bon moment. Nous
ajouterons encore: Abahdonnons non seulement la théologie allemande, mais encore
la théologie papiste, et ne permettons pas
que la messe et la prière pour les morts fassent leur entrée dans nos Eglises Protestantes. Ne permettons pas que des âmes
tourmentées jettent le trouble dans notre
foi basée sur Christ et VEvangile. Que les
chrétiens s’unissent,’mais pour combattre
l’erreur soùs quelque forme qu’elle se présente à nous. Rédaction.
Le salut de nos Eglises, avons-nous dit
(n° du 21 février), ne peut être assuré que
par la ferveur spirituelle, par un Réveil
de la foi; celui du Protestantisme français ne pourra l’être que par l’abandon
de la Théologie allemande, car, — il faut
le reconnaître, — ce qui lui a fait du mal,
— beaucoup de mal, — c’est la théologie allemande, par infiltration et par influence.
J’usquà la veille de l’épouvantable
tempête que l’Allemagne- a déchaînée
contre nous, que n’avait-on pas écrit du
génie philosophique d’outre-Rhin qui s’était élevéàla fin du xviii.e siècle «ayant
engendré une métapyhsique, une théologie,^une poésie, une littératutè, une linguistique, une exégèse, une érudition
nouvelles », et qui, descendant dans les
sciences, avait continué son évolution
jusqu’à nos jours?... Toutes ces choses
étaient tellement « neuves qu’elles sont
restées longtemps inintelligibles et n’ont
pu s’exprimer que par un langage à part »,
mais étant du même ordre que celhi de la
Renaissance etAe rattachant, comme elle,,
à toutes les grandes œuvres de l’intelligence contemporaine, cet esprit est apparu comme elle dans tous les pays civilisés, en sorte que même chez nous et
depuis un siècle nous n’avons fait —
ainsi qjjf’on l’a dit — que repenser toutes,
les idées émises par le prétendu génie
philosophique boche.
Or, dans le domaine religieux et théo-.
logique, et par un entraînement presque ,
naturel, nous avions suivi le courant. On'
nous avait dit que l’Allemagne avait toujours été le cerveau de l’Eglise chrétienne
(— en, tous cas il n’a. pas toujours été
bien équilibré! —) et nous avions regardé
de ce côté. C’est en grande partie de làbas que nous venait la tbéologie, et ceux
qui ne sont pas allés y terminer leurs
études se sont nourris des résultats ¡acquis par les travaux d’oùtre-Rhin, en
sorte que nous avions adopté une certaine transcription française des idées
de la théologie allemande, et que, dans
notre Protestantisme, nous âvôns connu
« le masque français d’une tête allemande ». Eh bien! arrachons, déchirons
aujourd’hui ce masque et que la Réforirie
— française dans ses origines — reste
française dans ses études etses recherches.
*
« «
Là-bas, au pays de la Kultur, l’imagination fertile roule d’hypothèses en hypothèses, d’absurdités en absurdités, de
conceptions chimériques en prétentions
vâniteuses. Les systèmes les plus hasardés vous sont présentés comme des lois
historiques et les anecdotes les plus incertaines comme des événements attestés.
Quels monstrueux échafaudages de formules et de hardiesses l’exégèse des théologiens allemands n’a-t-ellé pas dressés,
pour démontrer (!) la fausseté des faits
acquis,, que nul avant eux n’aurait eu
l’idée de contester. Se rappelle-t-on, à la
veille de la guerre, le bruit qui se répandait autDur de la fameuse découverte
d’ün certain Wred^, voulant prouver au
monde chrétien que l’existence de Jésus
est un mythe? Quelle plaisanterie! Vandales de la pensée — comme de la matière les savants d’Outre-Rhin sontpartis
de cet axiome : Le Christianisme est faux,
n’en paHons plus que pour l’écraser!
Tei^est le point d’aboutissement âes
recherclTés des amis « des lumières ».
Chacun sait aujourd’hui ce qu’a donné
«le régime de VA ùfklarüng: rationalisme,
critique biblique et hypercritique ; nous
savons les ruines amoncelées par la théologie dite scientifique, parce qu’elle nie
le surnaturel chrétien : tous ceux qui l’ont
pratiquée en France — comme en Alle
magne — en sbbt arrivés à prononcer
l’oraison funèbre de leurs croyances.
Voilà la cause en certaines âmes du douloureux conflit du credo scientifique et
du credo chrétien, et c’est là ce qui explique la faiblesse et le désarroi actuel
des convictions.
♦ ♦
Les découvertes de la théologie allemande, — comme Celles de la Kultur, —
ne visent qu’a détruire, la dent de sa critiqûe a toujoürs mordu dans le vif de
rHistoire-Sainte jusqu’à entamer et à
amoindrir — (nous l’avons constaté) —
l’objet propre de là foi: là persohne de
Jésüs-Christ. En vérité, toutes ces élucubrations, — « extravagances de cèrveaüx
creux », — aùraient'fait bondir nds pères,
les Huguenots du xvi.e siècle et les Pasteurs du Désert.
Mais la passion de la critiqué a gâté
ses pròp-res.’œuvres par Aon excès ; dans
ses combinaisons savantes elle a complètement échoué et Sa « gigantesque bâtisse
toute factice et fragile » pend en ruines,
semblables à celles que l’artillerie boche
a amoncelées dans le nòrd de la Frânce.
Si bien que devant cette destruction mé-^
thodique, comme dans le naufrage des
croyances, nous ne pouvons plus croire
aujourd’hui qu’il y ait encore là-bas un
sens de l’idéal. Mais la victoire reste acquise au Christianisme, que la théologie
allemande a été impuissante à renverser.
*
* *
Abandonnons le préjugé qui nous faisait accréditer que la faculté dominante
de nos enneniis est celle qui consiste dans
« la puissance de découvrir les idées générales » et dans le sentiment qu’ils ont des
choses intérieures! Je suppose qu’ils ne
sont pas les'seuls auxquels Dieu a fait
le don de comprendre (begreifen). Le génie
français a donné' des preuves suffisantes
de sa merveilleuse capacité de divination
philosophique. <
Les hommes, — au delà du Rhin, —
ne pensent qu’avec leur cerveau, et
quand léur cerveau dit une chose, leur
cœur en dit une autre! Tandis que, de ce
côté de cette antique frontière naturelle,
le français est capable de concilier l’un
avec l’autre ; même le cœur en lui peut
tenir lieu du cerveau quand il sait en
temçérer les élans par la volonté. Et, à
ce point de vue, nous pouvons être, en
ligne directe, — lés continuateurs des
prophètes, de saint Papi et de Calvin,
qui « ont été, sans le vouloir, des théoriciens systématiques ».
Nous n’éprouVerons un vrai soulagement et une paix intérieure qiie lorsque
nous aurons délibérément rejeté loin de
nous le fatras des formules germaniques
dont l’empreinte a créé dans le ProteStantisme français un état dangereux et
inquiétant. Que nul — pour n’indiquer
qu’tin* point — né Considèfé leà récits'sà- ''
2
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crép à travers des idées et comme des pour votre Nationèt que l’avenir réserve
mjthes (c’est laja^pn ail^ande), mais .-„I vos églises une mission divine.
rT ^ qu’i^'sont eà..réa- | D’ap^ ce (pe rhistoîçe nous raconti'
lilé. L’Eülise des’ Ilunuènots a nninnv. on rfimiintani lots oiA«!...«, „„
[jl4 L’Eglise d(^, IIuguèH|rts a aùjour- jen rem^tant les siècleSfi d’après ce fue
dipi autre chose ¿'faire ^’à se mettr^ Sousl,di^nt jë-urnellefflent nos compa
^'4 ^oniorque des théories et d’élucubra
^|s si contraires à notre esprit latin.
Bans nos recherches et^nos études, ne
rer|pons jamais l’équilibre aux ,<Jépeps.^
de la foi; ne poursuivons, que « la science
ria^'fô-î qüi''Miri?ë'>b^ Qüe' le Protes-"
tqirtisme français enfin n’oublie pas les et dans vos effort
exhortations' dO'l’dpôtre Pqul : « Denied-' . çer 46tije:.pays,. V
TQT'TTl/ionti 1 r» •f/'vî -p /d r» >-> r> 1^ 1 .¡1.. .... ..4-Jt \7 ~ ^
triotes, soldats, médecins, infirmières qui
ont le privilège de servir en France; d’après le témoignage de notre propre délégué qui,J il y, a deux ans, a prié et causé
avec vous, nous avons appris combien
vous avez été fidèles* dans vos sacrifices
et dans vos efforts pour guider et inspi
rez^-fermes dans la foi et dans la liberté. Vos messagers ont été l’incarnation
et pe VôUS laissez pas mettre dfe nouveau Vivante'de? ces sentiments. Ils nous ont
le joug ,do-la. servitude ft, (^uei nos ..apporté! l’atmosphère morale et spiri
i^^ses se consacrent à la conquête, à la
coiiversion et la transformation de la
Frànce par l’EvangÎÏe de 'jésüs-Christ.
Soavi.'.
{Le Christianisme au XX.e siècle).
' MESSAGE;
^ du Conseil Fédéral des Eglises du Christ
en Amérique à la Fédération des Eglises Protestantes Françaises et au Comité Protestant Français.
Chebs Frères,
Nous avons reçu, avec joie et avec gratitude, votre message et vos messagers,
^ Votre épître a été transmise à toutes nos
Eglises et nous avons cherché à procurer
à ses porteurs, les aumôniers Georges
, L;auga et Victor Monod, une large hospitalité et de nombreuses occasions de se
faire entendre dans notre pays.
Depuis plus d’un siècle, votre Nation
a été unie à la nôtrq par des liens de gratitude et d’affection, en souvenir de l’apT,
" pui que vous nous avez jadis prêté à nous
et au monde. L’histoire des Huguenots
a toujours été une source ,d’inspiration
et, d’émulation pour nos pasteurs,, nos ,
églises et notre peuple. . <
Tout récemment, nos deux nations,
conduites par la main de Dieu, ont conclu une alliance solennelle. Cette alliance
nous en sommes profondément convaincus, survivra à notre union défensive
pour le triomphe d’un commun idéal de
vérité et de .liberté. Çlle nou? unira à
jamais dans la future fraternité des Peuples et des Nations que nous saluons,
comme le terme de nos sacrifices.
Vos sacrifices ont été faits pour notre
salut et ils sont notre héritage. Puissent
vos douleurs devenir le fardeau de nos
coeurs.
Grâce à l’union plus étroite de vos
corps ecclésiastiques, grâce au consentement unanime des organisations américaines qui travaillent en' France, nous
espérong^ très vivement que nous pourrons obtenir de nos E-glises une profonde*
sympathie, des prières, des secours matériels pour l’œuvre de reconstruction
de vos Eglises. Nous désirons relever les
ruines de votre pays bien-aimé et voir
vos villa'ges restaurés exprimer à nouveau
l’âme gracieuse de vbtre Nation, ide mê- ’
me que la désolation actuelle exprime
l’énergie indomptable de la France !
^ous nous efforçons de faire comprendre
à nos Eglises vos besoins immenses,' afin
qu’elles lesdistinguent parmi la multitude
souvent confuse des œuvres missionnaires et philanthropiques qui sollicitent
leur appui.
Vous etes relativement peu nombreux,
mais le Royaume de Dieu n’est pas affaire de chiffres. Le levain est cachi au
milieu de plusieurs mesures de farine.
Nous ne jugeons pas les hommes de votre
appartiennent à une confession
différente, nous désirons faire œuvre
tuelie qui est votre force et celle de votre
peuple. Ils ont réalisé la parole du grand
"■ apôtrei-.bannissant toute amertume afin
». que le fruit de l’esprit abonde 1 Ils ont
apporté la vérité dans l’amour, mais c’est
toujours la vérité qu’ils nous ont fidèlement annoncée.
Notre propre idéal nous est devenu
plus clair, notre propre foi a été affermie,
notre loyauté à la cause qui nous unit
tous a été renforcée par "votre message
et plus encore par vos messagers euxmêmes. Nous croyons que vous avez été
guidés par l’esprit et par la main de Dieu
dans le choix de vos missionnaires. Nous
avons été p^rofondément peinés lorsque
l’un d’eux, usé par son service fi&èle, a
vu sa santé atteinte; mais, en même
temps, nous nous sommes réjouis de pouvoir prier pour lui et le soigner de nos
propres mains. Nous sommes heureux
qu’il vous revienne plus fort que lors
de son départ.
Vos délégués vous diront nos plans
pour développer des échanges intellectuels et spirituels, entre les forces religieuses de‘ nos deux Nations, nos espoirs
pour le développement et la conservation
do vos Eglises évangéliques et de vos
missions.. Nous acceptons de tout cœur
les magnifiques propositions de votre
message. Nous croyons que, dans les
jours à VÆnir, nous pourrons en quelque
mesure, paÿer la dette que nous avons
contractée envers votre Nation et vos
‘ Eglises, dette dont les intérêts se sont
accumulés pendant des siècles, ei que
nous ne pourrons jamais éteindre.
Veuille Dieu permettre que, de même
que nous partageons maintenant en quelque mesure vos souffrances, nous puissions aussi, dans des jours meilleurs, partager le triomphe de la Justice, dé la Liberté et de l’Amour chrétien 1
, , Au nom des Egtises: le Conseil Fédéral des Eglises du Christ en
Amérique:
Frank Mason North, président.
Charles S. Macfarland, secrétaire général.
{Traduitpar M. YictorMonodï
{Bulletin Protestant Français)
salutations aux Pramollins, à’ses deux
frère? et à.son pasteur; le soldat Pèyrooel
Enrieo de Pramol, salue'Sesl Pramollins
et sdh pasteur; est à rarriqr^, en'paix;
Comia EhricS ssAue en vrai mini, ^est én
bonne santé et espère de voir bientôt le
retour aux Vallées; Berton Pierre envoie
ses bons vœux de Pâques à tous les militaires; à ses parents et amis ; Berton Gio-,
vanni nous souhaite une bonne Pâques,
salue parents et amis et remercie; le brigadier Henri Peyronel de Pramol, jouit
d’une bonne santé, espère obtenir la permission, salue et remercie; Eynard Stefano de La Tour, salue les amis de La
Tour et son pasteur, lit son Testament et
remercie pour le journal: très bien, cher
ami, continuez, car c’est là qu’est la source,
de la joie et du bonheûr; le lieutenant David Jalla de La Tour, salue et envoie ses
meilleurs souhaits de Pâques.- merci, bien
cordialement; Malan Paolo, de Luserne
St-Jean, remercie pour l’envoi du cher
journal qu’il apprécie: c’est la Y.'Table
Vaudoise qui pense à ses soldats vaudois;
T ravers Carlo de Pramol, salue ses Pramollins, a changé d’adresse et attend le journal, salue; notre ami Jean Jouve est
bien arrivé après sa permission, salue
et remercie; Rostan Edoardo jouit d’une
bonne santé et salue en souhaitant une
bonne Pâques; le lieutenant JulesRosian
salue; nous insérons.
— Zone de guerre, 23-3-1918.
Cher M.r Tron,
Merci infiniment pour l’Echo des Vallées
que je reçois régulièrement. Il est toujours le bienvenu et c’est avec avidité
que je le lis, et dans ces moments il me
semble d’être aux Vallées. Il est l’unique
ami vaudois qui m’encourage dans les difficultés, dans les moments de tristesse,
et qui me donne de bons conseils. Encore
un remerciement, cher M.r Tron, et tous
mes respects à Madame Tron.
'' Jules Rostan.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA PAGE DU SOLDAT.
Le lieutenant Gustave Combe envoie
10 francs pour l’Echo et salue en remerciant; Pierre Rivoir, du Valentin de La
Tour, est en permission et demande pouvoir saluer ses amis, le Comité de Turin
et remercie pour le journal; le soldat
Griglio de La Tour, lui aussi, est reconnaissant pour l’envoi du journal; le caporal major Jean Long envoie s^ bons
vœux de Pâques; Guida Bonjour de La
Tour, nous souhaite une bonne Pâques
et remercie pour le journal: nous disons
à notre tour, merci, cher ami, et loujours
bon courage; Alexis Poët est heureux de
recevoir les nouvelles du Perrier et des
----^— ----- ------ Vallées par le moyen de l’Echo, remercie
constructive; nous crojfons que, dans les ^et salue; le caporal Jacques Beux de Pra•ièclespagiés, votreioiaétMneluinière . mo^, a changé d’adreaae et envoie ses
FLORENCE. Nous apprenons avec
plaisir que M. le modérateur E. Giampiccoli s’est rendu à Florence pour représenter, à la Conférence Méthodiste Epis. copale,'l’Eglise Vaudoise.
LA TOUR. Mercredi, le 27 mars, ont
eu lieu les obsèques.de Marguerite Cesan
née Cougn, décédée aux Coupins supérieurs, à l’âge de 81 ans. Elle a été emportée en quelques jours sans passer par
la souffrance.
•— Le jour du Vendredi Saint a eu lieu
dans le temple, immédiatement après le
culte, la cérémonie .de la confirmation des
catéchumènes. Ils étaient au nombre de
58 et ce sont: Arman’d-Bosc Daniel feu
Jacques, Armand-Hugon Auguste feu
Jean, Charbonnier Henri de Jean, Coïsson Robert de Jean, Coïsson Flenri d’Auguste, Combe Albert, Costabel Aldo de
Matthieu, Eynard Jacques de David,
Eynard Frédéric d’Auguste, FUippon
Henri de Marguerite, Gay Pierre d’Henri,
Giaime Jean de Jean, Hugon Italo de
David, Jourdan Henri feu Pierre, Long
Renato d’Edouard, Malan Jean d’Et.,
Miegge Jean et MieggeGuido f .Mario,Muston Emile d’Emile, Pasquet Charles de
Henri, Pelenc Riccardo, Pellegrin Marcel
d’Henri, Rivoii; Guido d’Alexandre, Rostan Auguste de Jean, Simond Henri de
David, Tr^^vers Héli; Avondet Marie
^d’Alexandre, Bastie Marthe feu Paul,
Besson Ei milda, Bounous Marie d’Henri,
Brunerol Emma, Cesan Emma de Michel, Coïsson Jéanne d’Auguste, Cougn
Henriette de Jean, Foli Yvonne d’Abel,
Fontana ' Ernestine de Daniel, Frache
Pauline de J. Daniel, Frache Eva d’Albert, Gamba Hélène . d^Henri, Gardiol
Lydie, Goss Emma de paniel. Jalla Le^izia d’Adolphe, Jalla»|ielly de Daniel.
Jojirdan Julie de Jàcques, Jourdan Lina
d’Ali, Kâegi Emma d’Ernest, Meynét
Célestine de Jean, Mourglia Ida de Humbert, Mourglia Erminia de Jean, Pizzardi
Rosine fou Jean, , Pizzardi Hélène* de
Laurent, Poët Catherine de Jacques
Poët Yvonne, Reynaud Césarine, Ricca
Emma de Jacques, Rivoir Marie de Da-,
vid, Stallé Marguerite feu Louis.
T Comme toujours, cette confirmation a
attiré une véritable foule et nous espérons que cet acte si solennel auih été eri
bénédiction pour plusieurs. *<
Malgré un froid assez viàBI piquant
nous avons eu un auditoire Imposant le
jour de Pâques et un grand nombte de
communiants. Que Diéu nous accorde*
de célébrer la Pâques de 1919 en temps
de paix.
Soit le jour du Vendredi Saint, soit à'
Pâques, le chœur dirigé parM.lle Violette
Vinay nous fit entendre deux cantiques
dè circonstance, exécutés avec maestria
et enlevés avec entrain. Un merci bien
coçdial à M.lle Violette Vinay et à toutes çes demoiselles qui contribuèrent,
avec elle, à égayer notre cuité. .
— M.lle Emilia Romano vient de rentrer à La Tour, après avoir passé 15 mois
en Angleterre, où elle a bien employé son
temps, en faisant connaître et apprécier
sa patrie par des cdfaférences.
NEW-YORK. Le 18 février s’est réunie la branche italienne du Comité Vaudois, connu sous le nom de American
Waldensian Aid Society. Le pi’ésident honoraire, Rev. Arighi, et le président effectif, Rev. Brunn, étaient là avéc un
bon nombre de collègues. On décida d’envoyer un rapport sur la marche de l’œuvre aux amis Italiens et. Américains ; on
examina le projet de la Table Vaudoise,
en l’approuvant, sur la construction d’un
édifice pour les orphelins de gtierre, plusieurs se déclarant prêts à en prendre à
leur charge ; on fit la commémoration de
feu le prof. Clôt, en présentant à la veuve
un travail en miniature exécuté par le
prof. Manzo; on se rendit enfin au cimetière, où l’on inaugura un modeste monument à la mémoire du re|jretté pasteur.
■— Dans le même numéro de l’Era
nuova d’où nous tirons ces détails, nous
lisons que le Rev. Testa, assume sur lui
l’erreur qui a paru dans les journaux à propos des projughi et d’une dépêche adressée par le Modérateur à Mrs. Colgate. —■
Errare humanum est, et il n’y a pas de
honte à le confesser.
SAINT-JEAN. M. le pasteur capitaine Jean Bonnet vient d’être appelé à
remplir les fonctions d’aumônier, remplaçant provisoirement M. le capitaine
Bertalot, qui est en bonne voie de convalescence. Í ;
PRAMOL. Le Vendredi Saint, nous
avons eu le privilège de recevoir comme
membres de l’Eglise 26 nouvelles recrues :
14 jeunes gens et 12 jeunes filles. Puissent-ils se souvenir des engagements f;
qu’ils viennent .de prendre et vivre pour
Celui qui les a rachetés.
Le Dimanche de Pâques marque une
date importante pour l’histoire de liotre
église. Bien que le temps fût menaçant,
le temple était à peu près bondé d’auditeurs des deux sexes, adultes et jeunes ¡
gens, y compris plusieurs soldats qui se
trouvaient en ce moment-là à la maison.
De nombreux communiants se sont ensuite approchés de la Table du Seigneur.
11 y avait longtemps que nous n’avions
plus eu une si nombreuse assemblée et
que npus n’avions plus” vu un nombre ^
'j
3
si imposant de frères et do sœurs participer à la Sainte-Cène.
Que Dieu bénisse sa Parole qui a été
annoncée en ce jour et .qu’il di^igne loucher nos,çÇ6urs et noas faire sentir le Îiesoin de vivre dans sa communion, non
seulement le jour de Pâques, mais tous^
les dimanches et tous les jours.
Décès. Sam’gdi, 30 mars, a eu lieu l’enterrement de notre frère François Ber/aZo^ ;décédé à l’age de 66 ans, après une
longue maladie. Nous exprimons notre
sympathie à sa compagne et à ses deux
sœurs. • ‘
Nos soldais. On vient d’apprendre, soit
par l’iiltermédiaire du Maire de la Commune, soit par le correspondant de «l’Ufficio Notizie », que le caporal major des
<t bersaglieri »,,Lo/îÿ Alexis, qui avait pris
part à l’assaut de Monte Vâlbella, a été
déclaré dispersé depuis le 28 janvier.
Dans l’espoir de recevoir bientôt de lui
des nouvelles plus rassurantes, nous
exprimons à sa mère et à son frère (au
front) toute notre sympathie.
M; le Maire vient aussi de recevoir la
nouvelle que l’alpin Ribet Lévy est gravemënt malade de pleurésie dans une
infirmerie av'ancée. Nous formons pour
lui les vœux les plus sincères de guérison,
, et' pensons avec ailection à ses parents
qui sont en peine à son sujet.
Sont en permission: le sous-lieutenant
des alpins ^Grill Louis, le brigadier des
gendarmes Jahier Jean, les fusiliers iîeî/naud Eugène Barthélemy et Adolphe Jahier. — Viennent de, retourner à leur
poste: lè caporal mB]ov Long Jean (sanità),,,le caporal CpsiabeLEmile (genio),
le caporal GM Louis (infanterie), les Soldats Jahier HenrJ. {¡¡mìo}, Loiig'Henri de
Barthélemy et Bounous EmiZr (artillerie).
Nos meilleurs vœux les accompagnent.'
ph.
TURIN. Nous reproduisons du Lien
.VaHicle suivant qui a un intêrM tout spécial pour les Vaudois des Vallées:
L’augmentation des cas de,tubercu^ lose est un des fruits maudits de la guerre!
Qui est en contact tous les Jours avec
les malades a vu le nombre des tuberculeux augmenter de telle sorte qu’il vient
souvent un désir intense' de tâcher de
lutter contre la marée montante du mal
et parfois un découragement profond à
la pensée que l’on peut tout seul faire
si peu, si peu!
Depuis des années nous caressons l’,idée
de pouvoir réunir à la montagne, dans un
milieu où l’air pur et le clair soleiiaident
a combattre le mal, nos tuberculeux curables pour les y entourer de tous les
soins^ qu’un progrès, trop lent; hélas!
peut suggérer. Notre idée était de fonder,
un sanatorium où les malades moins favorisés par la fortune puissent; Zrouner
toutes les chances de guérison grâce à des
lits gratuits pour les pauvres-, à des lits à
pension populaire pour les petites bour-,
ses. ;Gar si des sanatoriums modernes
existent à Leysin, à Davos et ailleurs
nous n’avons malheureusement en Italie
pas de vrai sanatorium populaire.
Celui qui écrit vit depuis des années
au contact des tuberculeux, il a appris
à connaître les difficultés multiples qui
s’opjîosent à la guérison, la lutte usante
pour le pain quotidien pour le père de
famille, l’impossibilité de se reposer pour
la mère,, le milieu malsain qui contribue
a ùiinervd’organisme, à l’anémier, à ^le
livrer aux progrès de la maladie.
Que de fois il s’est dit en présence de
certains cas: quel malheur de ne pouvoir
porter ce jeune homme, cette femme à
la montagne, de rie pouvoir les bien nourriV, les soumettre à la cure de Forlanini,
les guérir en un jtnot ! Quel malheur.de ne
pçuvbir-prendre cet enfant dont les os
sont cariés par la tuberculose,, le porter,
au clair joloil dans une coquette galerie
de cure ! (nous avons acLuollemeut à
l’hôpital 5 enfants qui auraient besoin
de la cure de soleil de haute montagne
et qui..s’étiolent depuis des mois et des
mois dans notre air de ville). Tl est dur
de se dire devant un cas que l’on voit
lentement dépérir : il aurait pu guérir !
Et pourtant notre appel n’a pas été
vain. Deux.personnes généreuses ont mis
à notre disposition de quoi réaliser notre
rêve d’un petit sanatorium à la montagne
et si des circonstances de maladie et la
guerre ne nous ont pas encore permis de
l’effectuer, nous avons tâché par deux
fois de l’appuyer à une œuvre existante
sans pouvoir réussir. Nous avons tâtonné
et nous cherchons encore, mais nous
, cherchons avec confiance, sûrs de réussir
si'ce n’est aujourd’hui, demain.
Et voici en quoi consiste notre tentative nouvelle.
• Fonder à la montagne un petit sanatorium (qui serait comme une succursale
de l’hôpital .évangélique de Turin). Y seraient reçus les tuberculeux curables —■
les uns gratis, les autres à tarif populaire.
, Il serait nécessaire de recueillir les
fpnds pour 4 li^s pour Turin; les colonies
de Gênes, Florence, -Rome, Naples, Mi^
lan pourraient avoir châcune un ou deux
lits gratuits, ou semi-gratuits ainsi que
les Vallées, destinés à des tuberculeux
évangéliques.
Le sanatorium pourrait en outre recevoir un certain nomfcre de malades de
n’importe quelle dénomination à tarifs
populaires.
Le sanatoi'ium serait fondé aux Vallées
dans un endroit à décider. < .
Le fond pour la construction existe
Le capital de roulement et la dot des^
lits serait^administré par la Commission
de l’hôpital évangéliqÏÏè )de Tùriri.'" ‘
Nous avons en effet parfé de ce projet
à la eomihission de l’hôpital qui accepte
d’être la tutrice, la marraine et de gérer
les fonds quand nous les lui aurons
fournis. Docteur G. Malan.
— Après une maladie supportée avec
une patience exemplaire et une entière
soumission filiale à la volonté de Dieu,
Jacques Egnard feu Etienne, de La Tour,
s est paisiblement endormi le 29 mars.
Sa foi ne s’est pas démentie un seul
instant; grâce à elle sa vie avait été un
humble mais fidèle témoignage,,grâce à
elle sa maladie et sa mort furent une
prédication silencieuse mais efficace,
dont tous ceux qui l’ont entouré garderont- le souvenir béni.
Ayant joui jusqu’au bout de toute sa
lucidité, sâchant que sa fin était proche,
il est entré dans la sombre vallée de l’om^
bre de la mort soutenu par les déclarations de la Parole de Dieu et par les prières, remettant avec confiance ses bienaimés entre les mains du Père céleste.
Jusqu’aux derniers moments il s’est
souvenu avec Une gratitude émue de la
famille Schalck qu’il avait servie pendant de longues années et dont l’estime
et 1 affection lui furen t particulièrement
précieuses pendant sa maladie.
Nous ^tenons à remercier en son nom
M. et M.me Sshalck de la façon aussi délicate que généreuse avec laqu^elle ils ont
exprimé leurs sentiments enveïâ ce fidèle serviteur.
Et maintenant que Dihu accompagne
celle qui reste seule dans la vie. Ce nouveau deuil s’ajoute pour elle à un deuil
récent, encore ; que là où l’éprefive a
abondé, la grâce d’En-Haut surabonde.
VILLAR. Actes liturgiques du l.r
trimestre 1918. Baptêmes: Dalmas Henriette d’Henri et de Marguerite Pons
(Ville),— Dalmas Louise, Id. Id. Id. —
Long Ernestine Marie de Thomas Barth,
etde Madeleine Gönnet (Ville) —Dalmas
Marguerite de Jacques et de feu Màde- *
leine Gravier-Marinet (Combe) Bertinat/Catherine d’Etienne et de Marie'
Mondou (Teynàud)— Jariavel Gatherifiÿ de Jean et de Madeleine Gönnet
(Giârmis).
Mariages: Favout Auguste de Piçrre,
de% paroisse de La Tour avec Bertinat
Louise, de Jean Daniel (Teynaud) Rivoire Samuel de Jean Pierre (Rouet)
avec Bérton Marie Louise de Jean (Gârins). . P «
Décès: Rivoire Jean Pierre feu Jean
Daniel (Ville), 44 ans — Janavel Anna
feu Etienne (Ciarnds), 62 ans — Baridon
Jean Daniel feu Jean Daniel (Chiaus), 54
ans — Arnaud Jean Daniel feu Daniel
(Ciarmis), 77 ans — Buffa Henri feu Jean
Pierre (Saret), 69 ans — Puy Pierre feu
Elisée (Rouet), 44 ans. ' S.
* ■
i\ouveiles politiques.
i L’immense lutte engagée en France
depuis le 21 mars continue toujours avec
la même violence. Les Allemands ont
encore avancé sur quelques points mais
ils sont encore bien éloignés d’Amiens
qui sernblait être leur but le plus proche.
Le chemin de Paris a été solidement barré
par les troupes françaises qui ont vaillamment repoussé toutes les attaques les
plus furieuses de l’ennemi.
Sur le front anglais la situation s’est
s^ssUbien améliorée: les'attaques en
masse échouent devant la force de résistance de l’infanterie et la supériorité de
l’artillerie anglaise. La furieuse poussée
’ de l’ennemi est donc partout arrêtée,
quoique les Allemànds amènent toujours
de nouvelles réserves dans l’espoir de
rompre la ligne franga-anglaise.
Au „générai, français Foch a été confié le commandement des armées françaises et anglaises sur le front ouest pour
la durée dés présentes opérations. CeUoi
unité de direction a amené déjà d’excellents résultats et sera, nous l’espérons,
' un des- facteurs de la victoire finale. Le
général Foch s’était illustré dans la bataille de la Marne et sur l’Yser.
Le canon allemand qui bombarde Paris a fait de nombreuses victimes le jour
du Vendredi Saint et les jours suivants.
Un obus a atteint une vieille église remplie de fidèles en prière: 85 morts et 90
blessés dont la plupart sont des femmes
et des enfants.
( — Rien d’important à signaler sur
notre front : des actions d’artillerie ui^
peu partout, de vifs échanges de canonnades le long de la Piave. Nos patrouilles
sont toujours très actives. Devant Folina
elles ont fait irruption dans une île du
fleuve détruisant la garnison ennemie.
Nos batteries ont battu des convois ennemis, des mouvements de troupes, et
provoqué l’explosion de dépôts de munition. Nos aviateurs bombardent’ toujours avec succès les champs d’aviation
ennemis; plusieurs avions des adversaires ont été abattus. ■<
— Les Anglais ont remporté un nouveau succès en Mésopotamie sur l’Euphrate au nord-ouest de Hit, .contre toutes les forces turques qui se trouvaient
'dans cette région. Cinq mille prisonniers
capturés, de Nombreux canons et mitrailleuses et un riche butin sont les trophées
de cette victoire. Les troupes anglaises
ont passé le Jourdain et occupé plusieurs
villages au-delà du fleuve. E. L.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
ANGLETERRE. Le Seigneur est proche! Sous ce titre, d’éminents chrétiens
anglais publient un manifeste dans lequel
ils déclarent, sous l’impression profonde^
de la gravité de la crise actuelle, que,
selon eux, le retour du Seigneur ne tardera pas. Ils exposent Ips conséquences
probables de ce. prochain retour du Maître, et ils invitent les autres* pasteurs
qui partageraient leur conviction, à se
faire connaître.
Nous n’avons certes pas les* compétences et l’autorité d’hommes comme
M. G. Campbell-Morgan, F.-B. Meyer,
et d’autres éminents pasteurs d’Angleterre. Mais nous nous permettons de
croire que la parole du Maître doit nous ,
guider d’une manière décisive, aussi bien
en cette matière que dans les autres,
et de rappeler comment il nou* a aver- *
tis que ce n’est pas quand on se mettrait à aqçoncer son retour, qu’il reviendrait. <J Quand ils le diront ne les ,
croyez pas », a-t-il dit. Notre seule règle, sur ce point, doit être d’attendre
sans cesse le retour du Seign?ur, et de
nous tenir'Toujours prêts. Toute autre ■
manière d’agir ne peut que créer ilne
agitation stérile) dans nos églises. Nous
lé regrettons, mais nous n’enverrons pas
notre adhésion’ à l’adresse: «Le témoignage au retour », Eglise de Christ, à
Londres.
{UAmi chrétien des familles).
-''AMÉRIQUE.
Unéÿnérosité de Bill Sunday. Le rév.
William A. Sùnday, le fatneux « revivaliste » américain, a accru son exceptionnelle popularité par un acte patriotique
qui a paru très généreux. A la fin de
la campagne qu’il a poursuivie pendant
trois mois à New-York, où l’on a enre-'
gistré 1.500.000 actes de présence à ses
régnions religieuses et où 98.264 personnes ont fait profession de repentance
ou de conversion, M. Sunday a annoncé
que .fia collecte qui clôt habituellement
ces campagnes, etfdont le produit est
mis ordinairement, à la disposition de
l’évangéliste, seraii consacréaux œuvres
de charité suscitées par là guerre. Or
cette collecte a produit... 550.000 frs.
Si, dit le Christian World, l’on fait ab-'>
straction des extravagances de langage
de M. Sunday et de ses anachronismes
de doctrinei on ne reprochait guère au
célèbre évangéliste que le revenu trop
considérable qu’il retirait de son ministère sacré. En cédant une aussi forte
somme aux œuvres Mondées, pour les
militaires et les marins, pan la CroixRouge et par l’Union chrétienne de Jeunes Gens, ,.M. Sujiday a réduit ses critiques au silence. '
{Semaine Rèligieuse).
.ré"'
Pour l’a Echo» des Soldats.
Alphonse Robert, Ogdeii L. 13,50
Richard, Salisbury N. C.
J âmes Long, Provo » w,—
Paul Benech, Angrogne » 2,—
A. Poët, notaire, Perrier » 5.—
Lieutenant Gustave Comba » 10.—
N. N,, La Tour » 5.—
Mlle Perron, Pomaret » 5,—
E. Mical Pascal, Milan » 5.45
Marianne Garnier, Texas .» 5.—
Ab. payés et non quitianoéS.
François Bertalot, St-Germain solde 1918
Jacob Avondet, Envers-Portes )> »
Rodet, Pignerol » •
V.ve Marie Peyrot, Petrier » »
J. H. ‘Ferrier, Faetto » »
Martinat (Chiotas), Envers-Portes » »
J. Grill (Pierrolet), Pral Marianne Garnier, Texas » »
» »
E. Mica! Pascal, Milan tf »
NB. L’abonnement de Mlle Perron est
soldé depuis longtemps.
PENSÉE..»
Notre âme est comme suspendue entre deux forces opposées, dont chacune
aspire à la diminuer : l’égoïsme et la charité; il faut qu’elle se donne ou à l’un
ou à l’autre; entre ces deux parties, elle
n’a pas où s’arrêter. E. Bersier.
G.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
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l'ròl.DoH.ORRIfiOCav.G.
Stadio fondoto nel 1894
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drtaaaié l’addo urico,
lo dlfoule in modo si*
evo dagfi altacdù di
loHa, di reumatisiai •
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Si ricorra immediate*
mente all’ORODONAL
quando le orine dhred*
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Reumâfîsmi
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(10 novembre 1909)
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mereoledi, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 18.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI*
». Apertura di libretti non^ativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 ^ netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito di pre
emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRBSRNTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
of«rm e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col rnassimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100 SUI qu^ viene cornspostp l’interesse del 3,50 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttiierq di L. 25.000, e con un dìspoàibile giornaliero di L. 2500. sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 netto da imposta. ^
Apertura di Ubretti nominativi, con depositi non Inferiori aUe L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3.5°% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da Imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
£*. Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
51 tneartea dt esigere per conio loro le cedole maturate dei titoli inscrivendone
— Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
J??^PUARI DI LIBRATI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
dt Mott del valore nominale dt L, 3000.
«. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della Specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone, eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
^parmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
.Tarma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato m ogni Sede.
Servizio ^ CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di alméno L. 3.
UASSA infine funziona quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
^ *«‘'‘*“‘**<i* « iu vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
ai Maternità.
Il Presidente ji pìfettore Generale
____C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
»
AVIS
à MM. les Pasteurs,
Instituteurs et libraires que le seul dépôt autorisé pour les
Vallées, par la Société Biblique Britannique et Etrangère, est toujours Rae
Garibaldi, N. 4 à TORRE PELLICE.
1 Escompte aux revendeurs. ”
ÜTELIER de MARBRERIE
DE
MOEeL.ÏÂ yiNC-EliZO
Monuments et inscriptions en tous genres.
Objets d’ornement et de fantaisie, etc.
(Croce Rossa)
Lusema S. Giovanni.
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Acaus!
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Vecchio, pelato Faust
Eccoti Margherita
Che, bella a sé t’invita
Co’ suoi capelli d’or.
De l’acqua di ChininS'
Migone, tono I vanti I
Usane, e In pochi istanti
Avrai di shioma onorL
OHlNINiA‘'^IGONEpnparata con sistema speciale e con materie di
primissima qualità, possiede lo mmliori virtù terapeutiche, lo quali sTitanto sono un possente 0 tenace rincneratcre
del sistema camilare. Essa è un uquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze venetali
ti colore dei capelli 0 ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati 0 soddisfacentissimi atwhe quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
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