1
Soixante-troisième année.
H
g
g
«al
O O
r' w
» si
E-i
H
S
ë
L
9
24 Juin 1927
N» 25
\
MLLËE8
\
\
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
■
PRIX D'ABONNEMENT i
Par an
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique . . . . . . .
Amérique du Sud ......................'i
Pour 6 moia
6
12
L. 10,. 24,. 22,1 dollar Va dollar
1 pesos or % pesos
On s'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction» au Directeur M. Jean Coïsson, professeur»
Torre Peluee — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud»
N° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau, du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes» sauf ceux du commencement
de l’année.
vu Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes, pures, aimables............ digmes de louangfes, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
a;
•-3
5
t-l
>
3
C/3
M
1" DISTRICT
W'.
Pignerol, les 16 et 17 juin 1927.
Jeudi, à 9 h. du matin, par une claire
journée, le beau temple remis à neuf
s’ouvre pour accueillir les délégués de
la montagne et de la plaine. Le prédicateur d’office, M. Jules Tron, pasteur,
développe le texte: «Je suis le chemin,
'la vérité et la vie». Le caractère sublime
de Jésus, dit-il, est le point d’orientation
de notre vie, et lui montre le chemin.
Cette perfection même, vérité morale incarnée, est le «credo» de notre foi: laquelle
a besoin de convinctions précises pour
ne pas tomber dans un vain sentimen-*.
talisme. Le tout est une puissance de
régénération pour nous et pour l’Eglise.
Que le Christ: chemin, vérité, vie, préside
notre Conférence.
Le Bureau est constitué en les personnes de Jules Tron, Francis Monney,
Elio Eynard. Après les formalités et salutations d’usage (M. Armand-Hugon, salué
par des applaudissements, apporte le
message des églises sud-américaines, en
particulier de celle de Montevideo et de
la. communauté allemande de cette ville),
on procède à la lecture des résumés des
rapports des Consistoires; après quoi
M. Marauda, chef de District, lit le contrerapport. Il y a comme toujours, dit-il, dans
notre situation, desombres et deslumières:
parmi les ombres il faut signaler l’indifférence encore trop répandue, le grand
nombre de « bons Vaudois » qui ne sont
pas au même titre bons chrétiens, le
« parassitisme » économique des « profiteurs» de l’église, l’infidélité de plusieurs
(on cite des exemples d’apostasie!?).
Parmi les lumières: les progrès financiers
réalisés (quoique la distance qui nous
sépare de l’idéal soit encore « très considérable»), l’intérêt croissant pour les
œuvres sociales de l’église (hôpitaux),
l’intérêt grandissant de la jeunesse pour
l’église. La question du français et des
écoles de quartier offre un mélange d’omBres et de lumières. Lumière: la réaction
de l’esprit vaudois en faveur du français;
ombre: la situation qui a rendu celte
réaction nécessaire. La discussion est
ouverte sur ce rapport, aussi clair que
nourri et sérieux. Au sujet de l’indifférence, D. Pons propose d’organiser des
campagnes de réveil en invitant des prédicateur étrangers. B. Soulier doiÙG de l’efficacité durable de ces campagnes. Giov.
Miegge insiste sur l’importance de la
discipline morale de l’Eglise et désire
que tout mouvement parte de l’Eglise et
y aboutisse. H. Tron (de Saint-Germain)
relève l’intérêt des échanges de visites
de paroisse à paroisse et recommande,
où c’est possible, de former des collaborateurs laïques pour la période d’hiver.
Guido Comëa insiste.sur les visites pastorales; Emile Tron sur l’utilisStion des
anciens; faut-il penser à une collaboration féminine? B. So«//er voit la solution
dans l’emploi de la jeunesse pour des
visites d’exhortation réciproque; J. J. Ribetti rappelle que rien ne se fait sans la
prière.
Midi sonne. La Conférence se transporte
en masse à l’Abbadia, chez un hôtelier
vaudois, où, pendant que le physique
reprend ses droits, les conversations ne
chôment pas.
A la séance de l’après-midi on procède, en premier lieu, à la lecture du
rapport de la Commission du Chant Sacré.
Ce rapport, après avoir relevé les progrès
très réjouissants de nbs Chorales, convoque toutes les églises pour une «bataille
du chant» en règle. De la discussion qui
s’ensuit, et à laquelle prennent part H.
Long, L. Micol, H. Balme, Giov. Miegge,
B. Revel, H. Tron (St-Germain), A. Jalla,
Guido Miegge, Ad. Prochet, Ad. Tron,
B. Léger, Fr. Monney, il résulte:
1° Que le chant des Chorales commence
à aller bien: quelqu’un parle même d’un
«tournant de l’histoire» (!).
2° Que le chant d’église n’en est pas
nécessairement amélioré, même si les
Chorales donnent la préférence aux cantiques sur les «chœurs artistiques».
3° Que le but des Chorales est le chant
d’église; mais qu’il ne faut pas interpréter cela comme du dédain pour des manifestations artistiques plus recherchées.
4° Que pour améliorer vraiment le
chant d’église, l’action de la Chorale,
quelque utile qu’elle soit, est insuffisante
et doit être complétée par d’autres moyens.
5° Que le moyen le plus efficace est
celui proposé par H. Tron (St-Germain)
et pratiqué par quelques autres, à savoir
d’enseigner systématiquement nos cantiques dans toutes les occasions, écoles
du dimanche, catéchisme, réunions.
6° Enfin, que parler ne suffit pas, qu’il
faut agir: « laboremus », et la bataille
sera vaincue.
On reprend la discussion du rapport.
Au sujet : infidélité et infiltration catholique, Guido Comba explique que s’il y
a quelques cas d’apostasie ouverte ou
, voilée, elle est due à des motifs d’opportunisme économique, ce qui annule leur
signification religieuse. Louis Micol constate que l’on est moins conscients que
par le passé de l’opposition et de la
différence entre catholicisme et protestantisme. 11 veuty remédier par l’enseignement
de l’histoire vaudoise. Giov. Miegge se
demande si cette atténuation n’a pas des
racines dans les pasteurs eux-mêmes et
dans l’esprit des temps. Ne serait-on pas
allé trop loin dans le pacifisme interconfessionel? B. Léger insiste sur l’importance de l’enseignement de l’histoire
vaudoise et de quelques éléments de
polémique aux catéchumènes: le manuel
est à compléter dans ce sens. Cependant,
n’exagérons pas le danger qui, pour le
moment, ne semble pas sérieux.
Le paragraphe finances provoque une
discussion intéressante, que nous renonçons à résumer dans le détail. Tous
s’accordent à constater les progrès accomplis, mais surtout ceux qui restent à faire.
G. Comba et J. Tron conseillent, aux
paroisses qui ne le font pas encore, d’établir un budget régulier. D. Pons conseille
de fixer un minimum par communiant,
et invoque une Commission de propagande
nommée par la Table; mais divers orateurs
n’approuvent pas ce moyen. Il s’agit,
dit H. Tron (St-Germain), de faire une
œuvre de persuasion assidue et longue,
dès l’enfance. On insiste sur le fait que
les contributions ne sont pas des «dons»
mais un « devoir ».
A 4 h. 30, après une courte visite au
Bazar de l’église, la Conférence est réunie
pour entendre un discours de M. ArmandHugon, qui parle au nom des églises de
la région de la Plata: Une communication
précise, pondérée, claire, d’où ressortent
le magnifique développement matériel de
ces églises, et leur attachement à l’Eglise’mère, malgré les menées des missions
méthodistes. Ensuite Guido Comba a la
parole pour une causerie nourrie et intéressante sur l’Amérique, les Américains,
et les expériences d’un collecteur vaudois.
Vendredi matin. La journée s’ouvre par
un échange d’idées au sujet du.français;
disons mieux: par une vraie discussion,
fort animée, où le sujet est examiné à
fond, mais .'que nous ne croyons pas
devoir résumer ici. Le sentiment de la
Conférence est exprimé par l’ordre du
jour suivant, voté à l’unanimité:
«LaConférence de Pignerol, après avoir
« étudié la question du français dans les
«Vallées, remercie la V. Table de ses
« efforts pour le garder, et recommande
« que l’on continue et encourage l’étude
« de cette langue ».
i La discussion du rapport est épuisée.
Emile Tron lit ensuite une étudé bien
documentée sur les écoles du dimanche.
La discussion qui s’ensuit se borne à
souligner plusieurs points de ce rapport.
Aux propositions on vote la motion
suivante :
« La Conférence approuve et encou« rage l’initiative des Unions Chrétiennes
« de Jeunes Gens, de faire tenir encore
« cette année (1927-28) des réunions de
« propagande en faveur de l’œuvre d’évan« gélisation par un évangéliste fourni
« par la V. Table ».
Aux élections sont nommés: Pour la
Commission de District : ]\x\ts Tro#, pasteur, secrétaire, et Th. Pons, professeur,
vice-président. Pour la Commission du
Chant Sacré: Guido Miegge, pasteur, en
remplacement de Guido Comba, démissionnaire. Prédicateur d’office pour l’année
prochaine, le pasteur Pascal, de Rorà.
Siège de la prochaine Conférence: SaintGermain.
En résumé: une bonne Conférence,
calme, utile, intéressante. GlOV. M.
3”‘ DISTRICT.
Cher Directeur,
Quoique je n’aie reçu aucun mandat
officiel d’écrire le compte-rendu de la
Conférence du III.me District qui vient
d’avoir lieu à Livourne ûu 14 au 16 courant, j’ai pensé que vos lecteurs auraient
la légitime curiosité d’en lire quelque
chose.
Le culte d’oaverture, du 14 au soir,
fut présidé par le pasteur M. Paul Bosio,
qui a non seulenfient l’avantage d’être vu
de tous les points de la salle, assez
remplie, même par les Zachées contemporains, mais encore celui d’être distinctement entendu de tout l’auditoire, grâce
à sa voix sonore, qui, à mesure'que
l’orateur se plonge dans son sujet, prend
des vibrations de grand jeu d’orgues,
mais reste toujours agréable et harmonieuse. Son texté est des plus suggestifs,
c’est à dire l’ordre reçu par Gédéon
de la part de l’Eternel : « Va avec cette
force que tu as et délivre Israël de la
main de Madian, c'est Moi qui t’envoie *■
(Juges VI, 14).
Il développe d’une manière fort intéressante son sujet en faisant d’heureux
rapprochements avec l’histoire de l’Israël
des Alpes, où les héros Janavel et Arnaud
font revivre les exploits de Gédéon.
Mais la note pratique incisive de son
discours, qui s’adresse avant tout à des
combattants de la bonne guerre, est de
mettre en relief la conscience que tout
croyant, certes, mais surtout les dits
combattants doivent avoir d’une spéciale
mission reçue de Dieu et ensuite la foi
dans le succès qui leur est garanti par
Celui même qui les envoie.
L’impression a été profonde et bénie.
Le lendemain matin la Conférence
commence ses travaux sous la présidence
de M. Jean-Petrai, pasteur à Sienne;
le toujours jeune et alerte M. Enrico
(îorsani, évangéliste à Rio Marina, est
nommé, comme toujours, secrétaire. En
les nommant, la Conférence n’a peut-être
pas réalisé la haute signification qu’avaient
ces désignations. En effet, président et
secrétaire étaient des fruits précieux de
notre œuvre d’évàngélisation lócale, c’est
à dire des livournais pur sang.
Après avoir exprimé aux collègues,
que l’épreuve a frappés, la commune
sympathie chrétienne et principalement
à M. le pasteur Henri Meynier, selon
la louable habitude de ce District les
rapport des églises sont lus in extenso.
C’est le seul moyen d’avoir une physionomie fidèle et des impressions de première main du travail de chaque ouvrier.
On évite ainsi l’aridité d’extraits, forcément anémiés, qu’engendre la monotonie
par des phrases et des formules qui se
répètent chaque annnée, surtout lorsqu’on
n’a pas à fournir des informations très
nouvelles et très palpitantes.
Au sujet d’une menace d’arrêt à nos
frères de Barga, de la part du Podestà,
s’ils se rendaient à la réunion, la Conférence, par l’organe de plusieurs orateurs,
revendique nos droits inaliénables à la
liberté de culte et de réunions religieuses.
Si même à Barga l’énergie déployée par
le Pasteur a permis de tenir la réunion
et a déjoué les plans liberticides des
fanatiques, il ne faut pas croire qu’il
s’agit d’un incident isolé et local, heureusement résolu. Il dévoile une tendance
générale réactionnaire ; on a prétendu
que les lois restrictives de la liberté de
réunion ne nous visaient pas, dès l’abord,
qu’elles étaient émanées contre d’autres
organisations ; mais dans leur fausse
interprétation et application arbitraire,
elles viennent nous frapper nous aussi.
Or, recevoir un horion sur la tête avec
intention ou par ricochet, c’est toujours
une violence.
La fermeture, par ordre du proviseur
de Rome, de nos écoles de Forano, qui
n’ont pas pu être rouvertes malgré toutes les démarches que le Chef de District
et le Modérateur ont faites — recourant
même à des personnages amis très influent
— a donné lieu, au sein delà Conférence,
à un débat des plus sérieux et importants.
Des voix autorisées ont mis en évidence
les différents points de vue de la question, '
2
et l’impression/générale a bien été que
s’il faut agir/avec prudence et savoir
attendre en ^ilence, ce qui est aussi une
forme d’héroïsme, cependant aucun com
promis ni aucune faiblesse ne permettra
aux descendants des vaillants héros de
la liberté de conscience et de culte de
replier leur drapeau ; et s’il faudra souffrir, nous ne nous montrerons pas indignes de notre Maître et de nos pères.
Tous les rapports trahissent les préoccupations de l’heure présente en face d’un
réveil de cléricalisme, d’hostilité ouverte
ou cachée contre notre œuvre.
Plusieurs discussions intéressantes ont
arrêté l’attention soutenue des membres
de la Conférence au sujet de l’évangélisation itinérante, des annexes, des
groupes épars, des «diaspora». On a
mis en relief l’esprit de dévouement et
de sacrifice de quelques-uns de nos
évangélistes et de nos pasteurs qui, par
tous les temps et au prix de bien des
privations et de fatigues, sont constamment en route pour* apporter les consolations de l’Evangile à nos frères
disséminés.
On s’est occupé des pétitions reçues
qui ouvrent de nouvelles portes à notre
apostolat et qui impliquent la création
de nouveaux postes. L’opinion générale
qui a prévalu est de ne pas étendre dans
les districts ruraux notre champ déjà
si vaste, vu la disette d’hommes et de
moyens. Et sans décourager les pétitionnaires, leur faire sentir dès le commencement leur devoir de faire face aux frais
des visites qu’ils réclament et de ne pas
leur laisser l’illusion que notre Adiftinistration pourvoira promptement un local pour
le culte public. C’est avec douleur et humiliation que l’on a entendu que telle
dénomination sœur promet avec beaucoup de largesse de doter de locaux ft
d’ouvriers à poste fixe telle station missionnaire que nous ne pouvons que
visiter de temps en temps.
La question des contributions volontaires a aussi été touchée et, tout en se
réjouissant des progrès obtenus déjà, on
est d’avis qu’un trop grand nombre ne
fait pas au Seigneur la part qui Lui
revient.
On s’occupe aussi de nos œuvres
d’assistance, notamment du «Gould»,que
l’on voudrait voir reprendre le développement d’autrefois, vu que le nombre
des demandes d’admission qui s’empilent
sur la table du Directeur, représentent
un nombre double de cas intéressants
qu’on dut refuser, en présence de la vingtaine d’internes qui ont été admis.
Au moment de l’élection de la Commission de District, le Secrétaire surtout
ayant déclaré de ne pas accepter une
réélection, vu que la dite Commission
ne fonctionne pas et est un rouage sans
utilité pratique, une assez longue discussion s’engage à ce sujet, terminée par un
ordre du jour à envoyer au Synode.
Nous ne saurions clore ces lignes sans
ajouter que plusieurs familles de l’Église
ayant offert à MM. les Pasteurs une
hospitalité généreuse, et le Conseil d’Eglise
ayant organisé une soirée musicale, avec
rafraîchissements, de chaleureux remercîments furent votés par acclamation à
leur intention. Reporter.
BIBLIOTECA VALDESE.
Le persone che hanno a prestito volumi
della Biblioteca sono invitate a restituirli
non oltre il 29 corrente,-dovendosi procedere al riordinamento annuale.
La Biblioteca rimarrà chiusa ài pubblico
per tutto il mese di Luglio.
Si avverte inoltre che la validità di tutte
le malleverie scade col 30 Giugno.
Torre Pellice, 20 Giugno 1927.
Il Bibliotecario.
PETIT MAGASIN de MERCERIESCOMESTIBLES, bien achalandé, à
remettre, cause santé. Bonnes conditions.
- S’adresser CLÉMENTINE JAHIER, SaintGermain (Gorges).
Eedkwith ! Tanto nomim mdlum par elogium. Aussi n’avons-nous pas, la prétention
de dire ce que ce nom, qui disparaît aujourd’hui de la scène, rappelle à tout
Vaudois.
Il y a tout) .jiiste un siècle que le colonel
Charles Beckwith, attiré par la grandeur
passée et la misère actuelle de nos pères,
arrivait pour la première fois aux Vallées.
Il s’y attacha d’emblée à un tel point qu’il
finit par en faire sa seconde patrie et la
combler de bienfaits, d’une manière à la
fois généreuse et inteligente. C’est ainsi
qu’il réussit à élever sensiblement le niveau matériel, intellectuel et religieux de
la génération qui nous a précédés. Pendant
35 ans, de 1827 à 1862, année de sa mort,
il fut le bienfaiteur par excellence des
Vaudois.
Sa veuve donna le jour, le 11 février
1863, à une enfant posthume, qui reçut le
nom de Charlotte en souvenir de son père.
C’est celle que le Seigneur a reprise à Lui,
doucement, dans son sommeil, le matin du
17 de ce mois, à l’âge de 64 ans.
Madame Caroline Beckwith, tout en soignant l’instruction et l’éducation de sa
iiUe, ne voulut jamais s’en séparer. Aussi,
sauf quelques voyages en Angleterre, c’est
à la Tour que s’est passée toute la carrière terrestre de Charlotte Beckwith.
C’est ici qu’élle a fréquenté les écoles
et qu’eUe a traversé avec honneur les cinq
classes de ce Pensionnat d’heureuse mémoire, que son i>ère ari-ait fondé et dont
sa mère avait été une des premières élèves.
Sa vie n’est marquée par aucun-événement saillant.
Au terme de ses études, son existence
s’écoula paisiblement auprès de sa mère,
qui continua pendant trente-deux ans, jusqu’en 1894, l’œuvre bienfaisante du général Beckwith, pour autant que ses facultés le lui permirent. Si elle ne fut plus
la fondatrice d’écoles ou de temples, elle
se livra, d’autre part, à une bienfaisance
assidue en faveur des misérables, des veuves, des orphelins, de l’enfance pauvre et
abandonnée.
En même temps, elle exerçait une large
hospitalité, réussissant ainsi a attirer aux
Vallées de nombreux chrétiens anglais et
à fixer leur intérêt en faveur des Vallées,
comme sa première visite l’avait fait pour
son mari.
Charlotte Beckwith a poursuivi à son
tour cette belle tâche, jusqu’au tout, sans
faibli^ même alors que la diminution de
scs revenus et l’aggravation considérable
des taxes semblaient lui conseiller de modérer sa générosité. Elle s’est appliquée à
imiter l’exemple de ses parents et à continuer leur œuvre, et elle y a réussi. Avec
huit autres jeunes personnes, elle fonda,
en 1881, la Société des Demoiselles pour
la protection de l’enfance pauvre, qui, depuis quelques années, tenait chez elle ses
séances et que quelqu’un a proposé d’appeler désormais Société Charlotte Beckudth.
Elle en fut constamment l’âme et la cheville ouvrière, ne se contentant pas de
cette charité qui consiste à mettre, d'un
air de supériorité, une obole dans la main
du pauvre, mais s’informant au juste des
besoins des déshérités, les visitant dans
leurs bouges, s’intéressant à leurs difficultés, écoutant patiemment le récit de leurs
misères et persévérant jusqu’à ce que de
meilleurs jours eussent lui pour eux. Cette
Société' ouvrit une école, le dimanche aprèsmidi, en faveur des enfants, sa.ns distinction de culte, que le travail des fabriques
empêchait de s’instruire. Le Gouvernement
reconnut l’excellence de cette institution
en envoyant, en 1885, une médaille d’argent à M.Ue Beckwith.
Mais, à côté de ce que consignent officiellement les rapports de la Société des
Demoiselles, que de personnes, que de familles ont été l’objet de sa bienfaisance
cachée, sa main gauche ne sachant pas ce
que faisait sa droite. Cas dernières années.
elle sortait volontiers à midi, à l’heure où
tout le monde prenait son repas, pour pouvoir visiter ses protégés, libre des regards
importuns.
A la nouvelle de sa mort, un ouvrier catholique nous demandait : Al élou vera c’al
è mortçi la mare di pover 1 Voilà son oraison funèbre. Si Dieu ne lui a pas donné
de famille, elle s’en est créé une, et combien nombreuse !
En dépit de son abord sévère, de sa tenue raide, de son franc-parler, qui a pu
parfois blesser le tel ou le tel, le cœur de
cette Mère des pam:Tes était plein d’amour
maternel pour ceux qu’étreignait le besoin
ou la maladie.
Sa santé chancelante, aggravée en dernier lieu par des crises toujours plus fréquentes, la força plus d’une fois à suspendre son activité. Mais, à peine elle le pouvait, on revoyait sa silhouette bien connue
parcourant, d’un pas rapide, la Tour et
ses environs, toujours en quête d’un nécessiteux à secourir.
Au reste, tout comme sa mère, elle ne
fit pas de la biei-ïfaisance l’objet unique de
ses pensées. Frais de culte, instruction,
évangélisation, missions, etc., quelle est la
collecte à laquelle elle n’ait pas participé
par une souscription généreuse ? Et quelle
est l’œuvre de notre Eglise qui ne se ressentira pas de son départ ?
Le nom béni de Beckwith, qui a retenti
pendant un siècle dans nos Vallées, s’est
éteint dans sa personne. Mais il vivra à
jamais dans le souvenir ému et reconnaissant de tout Vaudois. En déposant sa dépouille mortelle dans le caveau où reposent
celles de ses parents vénérés, remercions
Dieu de ce qu’il a donné à notre Eglise
ces trois bienfaiteurs, rappelons-nous ce
que ndus leur devons, et sachons les imiter en aimant notre prochain ccm.me nousmêmes. J. Jalla.
les funtailles dt M.lle Charlotte Bechwith
ont eu lieu dans l’après-midi de dimanche
19 courant, et ont réuni dans le temple
une vraie foule, composée presque exclusivement de Vaudois accoUbus de toutes les
paroisses de la Vallée pour rendre les derniers devoirs à Celle qui, avec et après
M.me Beckwith d’heureuse mémoire, a été
durant un bon demi-siècle la providence
des pauvres, sans distinction de confession
religieuse.
On s’attendait à ce que le service fût,
non pas une glorification de la défunte, ce
qui n’est pas dans nos usages, mais une
manifestation publique de profonde reconnaissance pour tout ce que, les pauvres en
général et les Vaudois en particulier, doivent à son admirable générosité. Que de
bien on aurait pu dire d’Blle ! Mais sa hiodestie exemplaire ne l’a pas permis. Voici
en effet, écrites de sa main, les dispositions qui doivent être observées au sujet
de ses funérailles ;
« Je désire être ensevelie avec mes parents dans le cimetière de Torre Pellice.
Sur ma tombe on inscrira les paroles
suivantes :
Id repose
CHARLOTTE BECKWITH
fille du général Becicwith et de Caroline Vola
1863-....
« Dieu est amour ».
(1 Jean IV, 8).
«On ne.fera pas de lettres de faire-part.
Je demande que l’on ne prmonce pas de
discours sur la tombe : mi fera la lecture
du chapitre XIV de Saint-Jean, et une
prière... ».
Et les volontés de la défunte ont été religieusement respectées. Le Pasteur de la
paroisse, qui préside le service, lit, au milieu d’un recuefilement prolfond, le chapitre XIV de l’Evangile de Saint-Jean, dans
son entier ; la Chorale, accompagnée de
l’orgue, chante les trois strophes de : Oh !
beati su nel delo, et le Modérateur termine par une prière d’aibondance, où il
rend gloire à Dieu d’avoir donné aux Vaudois une famile comme celle qui vient de
s’éteindre par le départ de M.Ue Beckwith ;
il rend gloire à iDieu pour le bien immense
qu’eUe a fait et pour le souvenir reconnaissant qu’elle laisse au milieu de nous.
Après la bénédiction, le cortège, l’immense cortège se forme pour accompagner
le corps au cimetière : après la famüle
viennent les « amies » de la défunte, la
« Société des Demoiselles », les Pasteurs et
les Professeurs (tous les Pasteurs de la
Vallée avec les émérites, tous les Professeurs du CoUège), la Société Ouvrière avec
son drapeau, enfin le public.
Au cimetière, M. Jules Tron lit encore
deux courts passages et,termine par TOraison Dominicale et la bénédiction..
A côté de tous les autres bons exemples,
M.lle Beckwith nous laisse celui de la simplicité et de la modestie chrétiennes. EBle
n’a pas permis qu’on rappelât publiquement toutes les misères qu’elle a,soulagées
au cours de sa noble existence. Mais sa
vie de dévouement généreux est suffisamment connue — malgré le soin jaloux
qu’elle mettait à cacher ses « charités » —
pour que son souvenir demeure gravé dans
nos cœurs à côté de celui de ses bienheureux parents qui l’avaient devancée dans
l’éternité. j. c.
LETTRE OUVERTE
à MonsieDr le [apitaine [HüllLES LIIiÛBEillili
à Wasbington (Etati-nnii d’Ainéique).
Très honoré Monsieur,
Votre rêve audacieux a été couronné
par le succès.
> Vous, le premier, vous avez pu traverser l’Atlantique.
Vous n’avez craint ni la solitude immense sur l’océan, ni les risques. Vous
êtes un héros.
Les journaux nous disent aussi' que vous
venez de refuser un million et un quart
de dollars que l’on vous avait offerts. Cela
signifie que vous êtes un idéaliste.
Voulez-vous, monsieur, mettre à profit
votre merveilleux succès, non pas pour gagner de l’argent, oh non ! mais pour obtenir un bienfait d’une valeur grande et
durable pour le monde entier?
Voici mon humble requête : Demandez
à votre peuple, qui est un peuple chrétien,
de devenir hardim.ent le promoteur de la
paix mondiale. Demandez à votre Amérique, si riche et si forte, de s’appliquer de
toute manière afin d’obtenir que les peuples de la terre veuillent consentir à
désarmer.
Votre pouvoir en ce moment est imniense ; vous êtes considéré comme un héros national. Ce que vous demanderez à
votre patrie vous sera accordé.
Je vous prie, monsieur : dites un mot,
on vous écoutera !
Pour le bonheur à venir des peuples de
la terre, que les ailes de votre vaillant
aréoplane ont rapprochés davantage, dites
le mot qui sera sans doute décisif ; demandez à l’Amérique que la paix mondiale
devienne une réalité.
Votre nom sera béni par des millions
de mères habitant tous les pays, parlant
tous les langages ! Oh ! la glorieuse victoire ! Et notre iPère céleste aussi vous;
bénira, car c’est Lui qui veut que Sa paix
s’établisse entre les hommes, que la guerre
soit abolie.
Croyez, monsieur, à l’estime profonde
que j’ai pour votre noble mère et pour
vous. Recevez mes humbles salutations et
mes vifs remercîments.
E. EASAWARr-CELLI.
A REMETTRE Caffè Latteria Milanese, à Pignerol, pour cause de départ.
S’adresser au magasin
On cherche une bonne CUISINIÈRE
pour Ie*Refuge.
CUOCA, disposta recarsi mare o mon-|
tagna, occuperebbesi Famiglia o Pensione j
signorile. — Rivolgersi Amministrazione«
Echo des Vallées.
MAISONS et TERRAINSà vendre, dans ^
le plus bref délai; faire offres sur place
à M. J. J. SOULKR, à Costabella, Pramol, \
où écrire à M. Elie SOULIER - 60, Grand'?
Route - Marseille (France). ^
3
CHRONIQUE VftUDOISE
COLLÈGE.
Les cours, commencés quinze jours plus
'tôt en automne, ont été naturellement suspendus plus tôt aussi, c’est à dire dès le
15 juin. Voici la liste des élèves promus
;à la, suite du scrutin de fin d’année en
II. 7m Gymnase : Amour Amy, ArmandHugon Augusto, Bein Ernesto, Cielo Geremia, Duval Laura, Fostel Giovanni, Galvano Giovanna, Ganière Maddalena, Long
Aima, Pasini EVa, Pieretti Bruno, Ribet
'Margherita.
III. me Gymnase : Alharin Bruno, Bari•don Alberto, Filippone Domenico, Gardiol
Renato, Garnier Arturo, Malanot Ida, Vigiani Girano.
V.me Gymnase : Barolin Luigia, Briante
'Giuseppe, Cielo Davide, «Goïsson Giovanni,
Dedker Lisa, Dino-Giiida Evelina, Peyles ,
lo, Jouve Riccardo, Olivetti IDino, Pons
Carlo, Theiier Adelina, Vasario Anna.
II. rm Lycée : Ayassot Ernesto, Graziadei
Francesco, Janavel AOfredo, Malan Carlo,
Malan Renato, Pellenc Aida, Peyronel Alfonso, Pons Liliana, Raviol Dario, Rostargno Giovanni, Varvelli 'Beniamino, Venturini Emilia.
III. me Lycée : Bert Umberto, Della Valle
Fausto, Pons Vittorio, Ribet Guido, Turbi!
Emillio. Vasario Paolo, Vinay Tullio.
Les examens d’admission {examens
d Etat) que les élèves des Ill.me et V.me
cl'ssts doivent tous subir pour être adirais dans la classe immédiatement supérieure. ont donné les résultats ci-après ;
Admis à la IV.me classe du Gymnase :
Aime Edoardo, Ayassot Anita, Decker Marcella. iDeUa Valle M. Teresa, Dii Francesco
Ernesto, Feyles Bruno, Filippone Maria,
( ardiul Ernesto, Giocoli Clara, Jachia Sii™
Rsnna. Meynet Roberto, Roman Martial,
"Tamietti.Corrado, Travers Renato, Veriàllo
T e~- Vinay Cornelio, — « Piivatisti » :
Gnu Alice, Pascal Paolina.
Admis à la l.re classe du Lycée : Albarm Regina, Anmahian Rose, Giacometti
Tullio. Jalla Yvonne, Lanifranco Blena, 'Lo;sctiiavo Santo, Micci Edoardo, Basset Dante,
Ribet Gustavo, Tamietti Renato, Travers
Fida- ■— « Privatisti » : Mondon Orlando.
Au total, 78 -promus ou admis, sur 122
tl ves nscrits, une moyenne donc du 64 010
environ. A a.ic-uter las nombreux élèves
oui n ayant qu’une et quelques-uns deux
branches à refaire, seront promus en automne. . pour peu qu’ils sachent profiter
des longues vacances d’été pour une prér
1 "rat rn soignée.
I\Ii. Ont été admis à la l.re classe du
Gymnase : Balmas Bsther, Bellion Barth.,
Ile.y ni, Met., Eounous ,'Carmen, Comba
Al b Di Francesco Vera, Giaiero Valdo,
Erul Aurora, Monnet Alice, Ribet Federico. Iron Ernesto. — Une bonne demiJju7-iie auront une ou deux branches à
refaire en automne.
H: Hi H«
ÎOUSCIIIPTION POUB LES COLLÈGES HUOOIS.
Liste.précédentes L. 104.975,55
M.rnes et M.rs :
Po te r Vasario, pharmacien » 2.00,—
Anonyme, Amérique du Nord » 175,—
Gnsta.ve Pons, missionnaire » 50,—
Suzanne Rivoir veuve Rostan,
Pomaret » 50,—
Par M.me Eugenia Socci :
M.rnes Watson, L. 20 - Mrs.
Ketchum, Æ - M.Ue Dawson,
15 - 'N. N., 50 - Total » W»,—
Chev. Albino Revel et famille,
Rome (2.me versement), à ia
mémoire du frère,Florentin » 500,
Alb. Costabello, inst., Pignerol » 50,—
Sorelle Osculati-Astesano, Affari 200,
Henri Coïsson, instituteur-'mis
sionnaire, Cheren » 100.
Prof. H. Forneron, Pomaret » 100,
{A suivre).
Total L. 106.500,55
" LA TO'UR. Le Saggio de l’Asile d’enfance
:aura lieu mercredi prochain, 29 juin, à
-- 15 h. 30, dans l’Aula Magna du Collège,
t avec un programme très intéressant, comprenant des chants, des jeux, des récita;. tion,s, etc.
« Le public y est cordialement invité.
.Ainministrazione delle Poste e dei Teleorali.
i; Le riduzioni alle tariffe postali, apportate dal R. Decreto-Legge N. 837, del 12
T. Maggio u. s., pubblicabili sulla Gazzetta
Uffidale del giorno 7 corrente, sono applii;'' cate a decorrere dalla mezzanotte del 21
*• 'Giugno andante.
IVoaTelles de la Semaine.
Italie. Des dispositions contre la vie chère
ont été prises par le ConseS, des, Ministres : très importantes celles sur les loyers,
qui ne i^uvent être augmentés pour aucune raison ; qui devront, au contraire,
être diminués du 10 au 20 0|0, selon la
grandeur et la nature des appartements,
ou bien jusqu’à un prix quadruple de celui de l’avant-guerre. C’est donc ime bonne
leçon de morede que le Chef du Gouverne- .
ment a voulu donner à toute une catégorie de personnes.
Le Conseil des Ministres a en outre décidé, en ligne générale, de diminuer aussi,
dans la mesure du possible, notre très forte
pression fiscale, en chargeant le Ministre
des finances d’en étudier les modalités.
Au milieu du grand enthousiasme du
peuple, De Pinedo a été solennellemeid; accueilli, à Rome, par le Gouvernement, après
son voyage aérien de plus de 44.000 km'.
1.^6 magnifique record, commencé le 13 février, a duré 123 jours, avec 279 heures
de vol, dans rensemble, et à la vélocité
horaire de 158 km. ; notre intrépide aviateur y a démontré des qualités vraiment
exceptionnelles de patience, de hardiesse,
d’énergie et de sang-froid.
Le sénateur Marconi a célébré à Rome,
à la présence du cardinal Lucidi, paraît-ii,
son second mariage : l’épouse est la comtesse Bezzi-Scaii.
Pendant la dernière décade de juin, notre flotte, divisée en deux partis, aura ses
grandes manœuvres dans la Méditerranée
centrale, entre la Sicile et la Sardaigne.
Notre grand routier, Lottecchia, le vainqueur a,bsolu des deux derniers « tours cyclistes de France», vient de mourir soudainement, à la suite d’une chute de bicyclette pendant qu’ü s’entraînait, à la veille
de la grande course qui l’avait rendu célèbre dans le monde du sport.
La Cour d’Assises de Rome a cru devoir
absoudre, pour infirmité mentale complète,
un certain Corvino qui, après l’assassinat
de Matteotti, avait tué, avec 4 coups de revolver, Thon. Casalini, un député fasciste.
Au lieu d’une prison, l’assassin trouvera
ainsi un hôpital des fous, dans lequel il
sera interné.
— 'Etranger. En France, malgré les rudes paroles prononcées par le Gouvernement contre les communistes, ceux-ci ne
cessent d’être au comble de leur fortune ;
en effet, pendant que le bouillant député
royaliste Léon Daudet est en prison, le
communiste Doriot, au contraire, s’en retourne paisiblement de la Russie bolchévique et continue, même en public, à emipoisonner la France, en proclamant entre
autre que, « si en Chine l’on donnait des
cartouches aux marins françaiis, ils tireraient, non pa's contre les révolutionnaires
chinois, mais contre leurs propres officiers... », grâce certainement à sa propagande et à celle de son parti !
Le Conseil, de la Société des Nations s’est
empressé de. dore ses séances et de, quitter
Genève, après que M. Briand avait dû rentrer à Paris, à cause d’une indisposition
« providentielle », disent certains journaux.
Les décisions importantes ont été renvoyées ...à la session d’automne, et les résultats de la Conférence se réduiraient à
de simples constatations : sur la nécessité,
par exemple, d’abolir las barrières de la
douane ; de diminuer le prix de revient des
produits manufacturés ; d’augmenter la
production agricole en employant les méthodes de travail les plus perfectionnées,
etc...
Après la clôture de la susdite Conférence,
Chamberlain et Stresemann ont eu un long
entretien auquel les journaux attribuent,
en général, une certaine importance politique, quoique aucun communiqué officiel n’ait été donné sur l’entrevue des deux
Ministres.
Les représentants de l’Angleterre, des
EtatsGnis et du Japon, assistés, en qualité d’« observateurs », par,les délégués de
l’Italie et de la France, se sont réunis à
Genève pour la 2.me Conférence sur la
limitation des armements navals..
Le roi de la Jougoslavie, Alexandre, a
signé le décret qui dissout la Chambre actuelle et renvoie les élections nouvelles au
11 septembre.
L’étudiant russe Kowerda, qui avait assassiné, à Varsovie, le représentant diplomatique de son propre pays, vient d’être
condamné, par le Tribunal extraordinaire,
aux travaux forcés à vie. Mais, sur la proposition de ses juges mêmes, la peine lui
sera probablement commuée, par le Président de la République, à 16 ans de carcere duro. V- 1
Anniversaire de la liberté. On a célébré,
en l'égilise de Plymouth, de Brooklyn, le
80.me anniversaire du jour où une aucune
esclave fut placée devant l’autel et où des
souscriptions recueillies par le pasteur de
régihse permirent de la racheter.
, Cette esclave vit encore, paraît-il ; elle
est la femme d’un avocat nègre de Washington, et voici .son histoire ; Un dimanche , matin, le révérend IBeecher prfeenta
a ses fidèles une jeune esclave noire, la
grand’ mèbe actuelle, et se mit en devoir
de la vendre à l’encan. Seulement, il s’agissait d’une vente originale, car l’acheteur
ou les acheteurs devaient ausisitôt remettre
la jeune fille en liberté. Ainsi fut fait, et
l’on cite le cas d’une femme. Rose Terry,
qui déposa dans le plateau de la quête un
superbe anneau d’or. Le révérend Beecher,
qui avait pris l’initiative de cette délivrance, n’était autre que le frère de M.me
Beecher Stowe, le fameux auteur de La
Case de Voncle Tom.
Terre Pellice - Imprimerie Alpine*
Jean Ceîssen, directeur-responsable
H« H3 He
La Bible en Afrique. M. George Lammond, de la Mission Kaleba, dans la Rhodesia du Nord, indique les changements
merveilleux qui se sont produits dans le
-pays par Tinfluence de la Bible.. Il y a 30
"ans, ili y avait un seul chrétien dans le
district de Louanga ; aujourd’hui, grâce à
la IBible, il y a six stations, 15.000 membres d’église, 10.000 chrétiens. Cinq chefs
conduisent l’église ; Tun d’entre eipc fait
cha(|ue dimanche dix milles pour se rendre à l’église et autant pour en revenir,
et il a déjà amené 80 personnes à faire
partie de .l’église. • {Evangile et Liberté).
» * *
France. Semaine de la Bonté. (A rapprocher de ce que nous avons écrit ici même sur la « protection des animaux»). La
« Semaine de protection, des animaux » va
faire partie, cette année, d’un mouvement
agrandi, intitulé la « Semaine de la Bonté »,
qui aura lieu du 12 au 19 juin. Soni but est
non seulement de faire une campagne infiniment nécessaire au sujet des mauvais
traitements des animaux dans notre pays,
mais aussi de créer un grand mouvement
d’idées au sujet de la puissance constructive de la Bonté dans tous les domaines,
que ce soit le domaine politique, international, économique, social ou philanthropique, et en faveur de tout être dépendant
ou faible quel qu’il soit. Pendant la «Semaine », des manifestations seront organisées en faveur de l’Enfant, de la Femme, des Malades, des Prisonniers, des
Abandonnés, etc....
Les Ministres de tous les cultes sont invités à participer effectivement à ce grand
mouvement en en parlant dans leur sermon du 12 au 19 juin et à bien vouloir
demander à leur congrégation, à la suite
de la prédication, de se recueiUir pendant
une minute de silence sur l’idée de la
Bonté, telle que notre Seigneur JésusChrist l’a divinement exposée dans son
Sermon sur la Montagne.
Institutions Hospitalières Vandoises.
Nous avons reçu dernièrement des dons
de la part des églises et paroisses suivan- tes, par les mains de leurs Pasteur respectifs. Le détail paraîtra dans le prochain
rapport au Synode, qui sera envoyé aux
donateurs.
Consistoire de Turin, L. 100 — Eglise
de Sienne, 100 —■ Massel, 330 — Aoste,
100 — Brescia, 100 —■ Bobi, 791 — Pomaret, 800 — Corne, 300 — Milan (S. Giovanni in Conca), 500.
Abonnements payés et Dons.
(Le chiffre entre parenthèse représente le don).
1927 : Charles et Line Oudry, La Tour
(20) - Duvoisin Alice, New-York (42) Laudai r Mathilde, Id. - Long E. G., Pinerolo (2) - Barai Emmanuel, Marseille Forneron Laurent, Rocheplate '- Arcangeli
Bianca, Milano (5) - Ribet Giovanni, Torino - Pons Francesco, Id. - Marguerite
Monnet, Angrogna - TrezzERostan Lidia,
Ponticelli - Ijéger Céline, Inverso Pinasca
(1" sem.) - Pons Filippo, Bussdeno - Comibe
Eli, Pramollo - Rostan Maria, La Tour (2)
- Gaudin C., New-Yofik - Jeanne Gardiol,
Prarostino - IBenech Al,berto, Pinerolo (2)
- Collet-Balmas L., Id. - Zecca Pauline,
New-York - Jean Tron, Id. - Henry Garrou. Id. - Georges VilMm, Ulster Park Ferreri Carlo M., Roma - César Pastre,
Amiens (2° sem.) - Emilio Pons, New-York
(2" sem. 1927 e 1“ sem. 1928) - Peyrot
Louise, 'New-York (1928) - Tron Pierre,
Summit, N. Y. - Carchedi, New-York City
- Jean Pierre Tron, Id. - Jean Gaydou, Id.
- Philippe Rostan, Id. - Auguste Tron, Id.
- Malan, La Tour.
INI PH U «Eli uiuu nniniu E nssm
5» Lista - Maggio 1927.
Sonuîia anteriore, L. 26.991,30 Lusema
S. Giovanni : Cliiesa Valdese, 100 - P. Prassuit,
100 — Rama : CoUettato daUa sig.ra Gasparotto : M. H C., 5 - .M.me Chatelan, 5 - JrBie1er, 10 - Card«41a, 5 ,-' Jouvenal-AJlio, 10 - B.
Jachetü, 10 - A. Beretta, 15 - G. Gasparotto, 5
— T,. Gasparotto, 5 - A. Wirth, 10 - M. Berta
tot, 10 - Famiglia Di Pillo, 20 - A. 0.„ 2 - A.
Selli, 10 Cav. C. Di 'Pisa, 100 - A. 'Bi, 177 —
Gioia del Colle : P. iBruno, 5 — XHnerolo : Oollettato da Caïrius; 26,40 — ImanrM : Chiesa
Metodista Episcopale, 30 — Neuchâtel : Chiesa
Metodista Episcopale, 10 — Delaware, Ohio'.
V. Aniicarelli, 6,65 — Firenze : Scuola Domenicale MiSiSione Med.ica, 36 - It. Opini, 40
Anghiri, 6 — Suzzava-. iP. Bernini, 4,50 —
Tórre del Greco : Gruppo Evangelico, 30 —
Fioridia : V. Adorno, 10 — Altanmra : A. Lo
Re, 10 - V. Desimini, 10 .- Ni ScattagUa, 10 —
Trieste : C. Fantini, 5 — Creva : Alcuni fratelli^ 6 — : G. durato, 10 - S. durato, 10
— Siliqua ; .P.'Piras, 5,10 — Grotte : S. Rizzo,
7 _ Nctpoli-. D. Salerno, 15 — tParmu: N.
Sergi aeomi, 10 — Latiano : G. Settembrini, 20
— °Altre somme, 5,50 — Totale generale
L. 27.918,45.
Le collette e ì doni sono accettati con riconoscenza dal dottor Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma 1.
La famille de Madame
EŸÂ GAY née COUSTASTIH
de la Baravaiera, Prarustin, re-mercie vivement toutes les personnes qui lui ont témoigné leur sympathie chrétienne -à l’occasion du départ de leur bienroimée.
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Roma: 12 Luglio da Genova, 13 da Napoli
per Nèw-York.
Dnilio: 2Ù Giugno da Genova, 30 da Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
America: 7 Luglio da Genova,
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Re Vittorio: 14 Luglio da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Taormina: 21 Luglio da Genova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Ayres.
Per CUBA, CENTRO AMERICA
e PACIFICO
‘ Tirso: 1" Luglio da Genova
per Marsiglia, Barcellona (ev.), Cadice,
Avana, P. Barrios, P. Limon, P. Columbia, Cartagena, Cristobai (Colon), Buenaventura (ev.), Guayaquil, Callao, Mollendo,
Arica, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano,
S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Città di Genova: 22 Luglio da Genova,
23 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.). Porto Said, Suez (ev.), Aden(ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.). Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. I., in tutte le principali città dell’Italia e dell’estero.
A Torre Pellicc presso il Sig. Cesare Gardiol.
1
CHI SOFFRE DOLORI
MHV11JÌ.V1OT
ARTRITE, GOTTA, SCIATICA
trova il suo rimedio nell’ANTIREQ—
MATICO ABBADIA, la di cui radicale,
infallibile efficacia è stata provata ed
accertata da autentiche guarigioni ottenute.
Speciale preparazione del Chimico Farmacista Masoero nella Farmacia c Laboratorio di Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo).
4
QRARIO FEl^RQyiA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Pellice
Bricherasio
Pinerolo
Atrasca
Torino
Torino
Airaica
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice
Partenze 5.1 6,38 8.10 12.25 16.45 feriale 19.50
» 5.1 5.21 6.58 8.32 12.47 17.6 20.10
» 5.44 7.20 8.55 13.11 17.30 18.55 20.28
» 5.22 6.11 7.45 9.15 13.39 17.59 20.54
Arrivi 6.3 6.55 8.25 9.55 14.25 18.40 19.44 21.35
Partenze a a a 5.12 6.48 8.5 11.15 13.15 17.Ì5 18.25
» a a a 6.4 7.40 11.58 14.- 18.4 19.13
» . a a 6.31 8.6 8.55 12.21 14.25 18.30 19.40
» a . a 6.53 8.25 12.41 14.48 18.50 20.4
Arrivi • • • 7.10 8.42 13.- 15.5 19.7 20;22
festivo
21.20
21.41
21.59
22.32
23.5
20.—
20.47
21.8
libreria editrice CLAUDIANA
Moreno
LIBRI POLEMICI ED APOLOGETICI :
Autorità del Papa.........................
La Bibbia è vera .....
Caldo appello ai fratelli Cattolici
Cattolicismo apostolico primitivo
Chi può dare l’assoluzione
Chiostri, di G. Magni ....
Compendio di Controversie, di De Sanctis e G
Confessione, di Desanciis . .
Cristianesimo primitivo, di G. Bartoli
Cristo della Bibbia e Cristo del Papato
Esiste un Dio?, di Tagliarmi
Libro per tutte le età ....
Messa in Italiano e in Latino, di G. Ribetti
Moglie di S. Pietro
Il Papa non è successore di S. Pietro
Papa Re in Vaticano.......................
Perehè vi sono tante Religioni .
Purgatorio, di Desanctis.......................
Quattro lettere al Cardinale Patrizi, di Desanctis
S. Luigi Gonzaga, di B. Celli
Testimonianza di un Materialista, di Mauro
Per avere la spedizione con porto pagato aggiungere il 10 OjO al prezzo di Catalogo.
LITURGIA — I. - Gaida per il ^
È uscita in elegante e nitida edizione la
Culto pubblico e la Santa Cena.
È la ristampa del primo volume della Litnrgia in uso nella Chiesa Valdese, edito nel 1912
— Prezzo L. 5, franco di porto in Italia, senza sconti — Per l’Estero , le spese postali in più.
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
__________________________________________________TORRE PELLICE (Torino).
SARTORIA
per Uomo e Signora
TORINO
42, Corso Re Umberto
Specialità Vestiti
per Società e Sport
mFE ILESIE muioni
FACILITAZIONI
per correligionàri evangelici
CONFEZIONI per SIGNORA
♦I«
❖
❖
Romana Calcaini
2, Via Roma • TORINO - Via Ro
ma, 30
♦1*
V visitate gli ultimi Modelli della Nuova Moda Estiva per
I SPIAGGIA-CAMPAGNA-MONTAGNA |
V II più grandioso assortimento -1 prezzi più vantaggiosi *;*
SlilNORF ! Anff^nHiS ^ TAnnA nnn rii nmkkb «.*«.
SIGNORE! andando a Torino non mancate di visitarla
EUCHBSINfl
la più dolce
la più eificaca
la più economica
PASTIGLIA PURGATIVA
del mondo
agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le funiioni del corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti vio
lenti l’EUCHESSINA, non irrita
1 intestino, ma lo re^ol
l’intestino, ma lo regola.
Si vende solo in statole di Lire 3 nelle Faimacii
^«QieitQotQnR
. oef V05iri ODili
mm
oioje
A. Suttar - 6enova
“LE YERNET (Angrogna)
Splendida posizione, a 900 metri s. m.
Trattamento ottimo — Prezzi modicL
ENGLISH SPOCKEN - IflAN SPRICHT DEUTSCH
VOLETE LA^ALUTe 9
NOCERA-UM BRA
, (Sorgente Angelica)
Aam HimeoueiaT/wìha
U Pii OBIfilNALE
U Pii ELEGANTE
LA Pii RICCA
COLLEZIONE DI MODELLI
ORRRE
“LaMEBVEILLEUSE,,
TORINO
VIA ROlVIA, t
Hnmntwii
OASXRIOISrVIO
PILLOLE FATTORI
IN TUTTE LE FARMACIE E PRESSO LA
S. A, Q. FATTORI e C. Via C. Poerio 22 • MILANO
OPUSCOLI GRATIS
S3 o ^
55
o
E
ni
ai
ai
QJ
N
ISi
^ re
en
fD
QJ
to
_0)
(D
h
(O «
CQ
Oc
mi
o
0
Q. ■
0 0
0 0
(/) C
1 0
.2H
re
<D
N ^
N 0
0 a
a a
Om (d
.<«1
Ñ
N s
ki 0
5 lU
G. 3
o M
K P M
3 0
u
Oc a
o ee lU
Uj
§
§
a
o
a
o
lU
a
consìgli di SALOTE
E 01 economìa "
Se non provate la SALITILA
del Comm. Antonetto perderete certamente una delle migtiuri occasioni
per fare i! più utile esperimento che
rappresenterà per voi rafjione di sauté e di grande economia.
'PROVATE E GIUDICHERETE
Se non è vero, che la SALITILA
M. A. (frutto del più avanzato progresso della scienza chimica farmaceutica) rappresenti per la vostra
casa un oggetto della massima utilità ; infaiti oltre ¿Ile sue grandi
virtù terapeutiche per essere !a più
energica difesa contro le forme di
reumatismo, artritismo, dolori ai
reni, e contro Tobesità, è di grande^^
utilità per i vecchi, che li difenu.i
dall’ arteriosclerosi, dall’ uricemia e
dai disturbi della vescica. Prepara
la più economica e deliziosa acqua
da tavola, mineralizzata e sterile,
da bere pura o frammista al vino.
PER L’IGIENE
per scansare il pericolo delle ma
lattie infettive, specialmente per chi
si trova al mare, ai monti, in campagna, non dovrebbe commettere
>’ imprudenza di bere molta acqua
senza prima salitinarla e renderla
sterile, con la vera SAUTINA.
La SALITINA M, A, si vende
nelle Farmacie in scatole per 12
litri a L. 4,40.
P.
.D.S,
Dottore in Chirurgia Dentaria
lanreato e premiato all'UDiversità
di CINCINNATI (S. U.d'America)
avverte la sua Spettabile
Clientela che tiene aperto
ogni Venerdì un grandioso
STUDIO DENTISTICO, in
TORRE PELLICE, Piazza
Vittorio Emanuele
Cura gratis ai poveri.
Pubblieità a Pagamento
Avvisi Commerciali, L. «».50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. f
la linea - Avvisi economici, L. «»,®5 per
parola per una volta - L. «»,ff<» per due
L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tasia governativa in più
Pagamento anticipato. *