1
Cumpis-cüurant aveñ la Poste.
D'ABONNSMICNT PAcH A-N
Italie . . . Fr. 3
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H Juillot 18Ì)8
AmÉB XXX11I. N. 27.
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Jean Jalla, prof.,Torre Pellie
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menceni ent do rannéOv
L’ECHO
nm VALLÉES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous iiui si:na léiiiuiiis. 1, 3. SuivaiU lu vérité avec lu cliaritO, lipli-IV, Q«« lun rugiiu^irMinc. MaltlOt^
S o III HI II I ■■ « •
[.tí pechó in'ómitis.il)lc cüiitro le S-t. lí.sprit
— Jubiló cfc coloiiie vaiitluiso — Oonféreiicos de Turin — Cliruidijue yaiidpise : La Tour ; Augrogue — Ropuhlitjuü Argentine — Missions InforHiiUions — Rtívuo polilhltie ~ Av'is.
LE l>É€UÉ inUEHISSIBLE
«À tout ].)éelié miséricorde», (liloti {ximtiiuiiémcrU, el Jésus: <i tout
péclié et louL blasphème sera (lardüimé auxiiomrnes» (MaUliieu Pi, 31).
Mais celle règle, comme (ouïes les
autres, a, suivant la S,Le Ecriture,
utie et même deux exceptions: une,
ijui l'iîgai'de .surtout les incrédules,
est le péché proprement irrémissible, le blasphème contre le S.t
Es|M'i( ; l’autre, qui regarde seulement les frères (ou plus exaclemeiit cerlaiiis frères), est leur péché
volouluirb et moi’Lel, coulre le B ils
de Dieu, qu’il crucilie en eux. Dans
eel article, ]c m’occuperai uniquemeut du premier. ,
Le pôclié irrémissible contre l’Esprit est-ce indilVéremment un acte
prü[*rcment dit ou une parole? Noi>;
c’est plutôt seulement une parole.
suivant la déclaration positive de
notre Seigneur à la ün du verset
déjà cité; « Mais le blas[dième contre
l’Esprit ne seia point pardonné ».
Lar, nous le savons, un blasphème
est commis exclusivement par la
langue, et non point par les mains
ou'les i)ieds ou d’aulres membres
du corps. Le caracté^'e
nous oblige à voir d^ ce 3ienii^
autre chose que celui
les cbap. 6 (vers. 4 à 6) et 10 (v. 26)
(le l’épîlre aux Hébreux, (luoiiuDon
ait riiabilude de les (ionlondre
avec l’autre. Ces derniers passa^A
eu olïel, ne délerminent rien qua^-^
à la natme du péché irréinissiblA,
dont il y est (juestion ; le 1% disant f
simplement (|iio les chrétiens quil
a en vue, sont tombés; et 10 2“^ faisant la supposition générale: «Si
nous péchons volonlaii'ement après
avoir reçu la connaissance _ de la
vérité». De même encore S. Jean
dans le vers. 16 du cbap. 5 de sa
lii'° épitre, ne dit autre cliose que
ceci c’est (lue, parmi les péchés
qu’un frère peut commettre, il y en
a qui mènent à la mort ; et S. Hierre,
à la lin (vers. 20 à 22) du 2'f cliap.
de sa 2*'““" épîlre, affirme seulement
(lu’il y a des gens (jui, « après s’être
retirés des souillures du monde par
la connaissance de Christ, .s’y en
O O
s K ^
% "
2
210 —
ffagent de nouveau et sont vaincus».
Par conséquent le péché de ces 4
passages n’étant pas précisé, peut
être évidemment un acte ou une
parole; ce qui veut dire que c’est
tout autre chose que celui de Matthieu 12 (et Marc 3,29 et Luc 12, 10)
donné comme n’étant qu’un blasphème.
Le péché irrémi.ssihle contre le
divin Esprit est-ce alors, comme le
croient bien des personnes, toute
parole quelconque prononcée contre
lui, même dans un moment d’irritation ou de jalousie pour certains
effets produits par lui, et qui paraissent condamnables à l’incrédule?
Je ne puis pas l’admettre. Car bien
souvent on se repent ensuite sin cèrement de ces paroles, et on en
pleure amèrement; et ainsi on peut
certainement en recevoir le pardon.
D’ailleurs, dans les trois passages
cités des Evangélistes, notre Seigneur ne parle pas seulement de
simples paroles, mais aussi d’un
blasphème, qui est évidemment quel-,
que chose de particulièrement grave.
Et il me semble naturel et plus ,sûr
de croire que ce blasphème est seulement la plus horrible de toutes
ces paroles contre l'Esprit; d’autant
plus que S. Matthieu et S. Marc ne
se contentent pas d’y faire allusion,
mais iis la rapportent clairement.
Et, pour savoir quelle est cette
parole blasphématoire, je ferai remarquer au lecteur que Jésus en
parla (la seule fois que cela nous
soit rapporté par ces 2 derniers
auteurs sacrés) lorsqu’il avait guéri
fait voir et parler un aveugle-muet,
que la foule s’était demandée, à
cause lie cela, s’il n'était pas le Fils
de David ou le Messie, attendu que
les Pharisiens jaloux et inquiets
avaient dit qu’il était possédé de
l'esprit impur et qu’il ne chassait
les démons que par leur prince Béelzébul, et que, enfin, Christ même
avait déjà montré l’absurdité d’une
semblable assertion. Cette dernière
était donc évidemment présente à
son esprit, et c’est à elle qu’il faisait
allusion, lorsque, continuant son rai'
sonnement, il prononça les paroles
cilées relatives au blasphème contre
l’Esprit. Et la chose nous apparaîtra,
tout à fait sûre surtout si nous'
croyons à l’observation de Marc 3,30:
«Jésus parla ainsi par ce qu’ils (les
Pharisiens) disaient; Il est possédé
d’un esprit impur». Or, comme
dans cette circonstance, ces derniers
avaient simplement attribué à Satan
une œuvre manifeste de l’Esprit de
Dieu (sans cependant- nommer cet
Esprit) je crois (]u’on se rend coupable du même blasphème lorsqu’on
impute au Diable la conversion complète ou partielle de quelqu’un (que,
le S. Esprit seul peut opérer), que
ce soit un voleur, un paeurtre, un
fornicateur, un adultère, un avare
ou autre; et qu’on dit rempli du
malin esprit celui qui est l’in-strument
de ce changement, que ce soit un
ecclésiastique ou un laïque.
Tel est le péché irrémissible contre
le S. Esprit. Et il est complètement
et doublement irrémissible, dans
cette vio et dans l’autre; «il n’est
pardonné ni dans ce siècle, ni dans
le siècle à venir». (Matthieu 12, 32).
Seul parmi tous les péchés, il attire
à son auteur les châtiments divins
déjà sur cette terre, et puis la perdition poui toute l’éternité. Et cela
est juste; jtarce qu’il détruit la seule
pi’euve positive et de faits que nous
ayons en faveur de l’Esprit, je veux
dire le bien qu’il fait aux âmes; et
en même temps il met ce bien sur
le compte de son ennemi, SatanEt, par là, non seulement il éloign®
les hommes du 1“’’(comme lorsqu’on
s’en moque ou qu’on le calomnie)»
mais encore il les attire vers le2‘’>
les hommes aimant tous, si non fairei
au moins recevoir du bien. Nous
faisant donc faire les intérêts du
Démon, il nous rend dignes d'être
traités comme lui.
N’est-il pas vrai qu’il convient à
tous iudislinctement, incrédules et
croyants, de se garder avec soin et
3
âii
toule circonstance de commeltre
jamais un tel péché et tout ce qui
mi ressemble?
Tiiéodorë Gay.
JUBILÉ ET COLONIE ŸAOOOISE
f-ies déléffalions synodales parcou''aat nos dilTérentes paroisses après
®''oir visité nos Eglise et nos stations
de la mission; nos administrations ont
Janeé le grand appel en faveur de
aotre Instruction etdu Refuge Charles
Albert; les deux fêtes solennelles du
î^ois d’août devant avoir lieu au
arrier et au Pra du Tour sont proches; le pasteur Weitzecker,
missionnaire honoraire, a fait enmruire son chaleureux et généreux
^Ppel en faveur d’un Hôpital civil
devant s’élever à la Pérouse pour
dos compatriotes non Vaudois; je
Ois que l^nion Chrétienne de la
sniuLi .^’’Pbelinat se préparent à
‘ ter la sympihie chrétienne des
pour un but noble et chatanle. Est-ce donc là tout ce que
dous nous proposons de faire pour
■Jèter notre Jubilé? C’est déjà beau*
sans doute, et cependantil me
jdste un grand doute qui m’angoisse.
, dur ces frères qui luttent du H
Janvier au 31 décembre, n’y a l-il
JJdn à faire? Pour améliorer le sort
matériel de nos Vaudois, n'y a l-il
rien à tenter? Pour ces familles qui ont divisé la propriété
Paternelle ou point de ne plus poumr tenir une vache, à peine une
iijdévre et qui cependant demandent
vivre, n’y a-t-il pas une pensée ?
Je sais que j’aborde une question
épineuse et délicate; je sais combien
Jai dû .souffrir pour vouloir aider
due œuvre approuvée dès l’abord
Par tout le monde et qui ensuite a
”Jé jetée complètement si ce n’est
l'ûr mes ppaules sûr ma responsaJdlité; et cependant je ne me sens
fms guéri. Malgré les calomnies incarnes de quelques égares sur les
quels ont souillé certaines personnes
qui auraient pu déployer, sinon du
bon sens, un peu de charité chrétienne, malgré les sacrifices que je
me suis imposé et qui s’élèvent audelà de 10 000 francs, pour aider
nos frères établis à la Caroline du
Nord, malgré mes insomnies, je
sens que nous devons faire quelque chose encore pour venir en aide
à nos Vaudois. L’Amérique est éloignée et nous perdons des Italiens,
non pas des frères ; la France a ses
dangers malgré les ressources qu’elle
fournit à nos familles et à qui nous
devons manifester notre reconnaissance , c’est vrai, hélas ! beaucoup
trop vrai. Ün dit avoir fait ce que
l’on a su et pu, voilà tout. — Mais
est-ce un motif pour ne plus agir?
Non pas, au contraire, l’expérience
du passé doit avoir enseigné quelque chose et aussi au lieu de tourner,
nos regards au-delà des océans ou
des Alpes, arrêtons-les sur ces belles
plaines de la Haute Italie où nous
devons avoir notre place. Là plus
d’émigration, plus une inconnue, plus
un ballon gonflé, mais une réalité,
visible à qui veut voir, et même
palpable. Oui, avec un peu de bonne
volonté nous pouvons encore tenter
l’essai de fonder une colonie vaudoise dans notre chère patrie où le
bon marché et la fertilité se donnent
la main. — Il s’agit à la fois d’une
question patriotique, religieuse et
philanthropique. Mais avant d’aller
plus loin; avant de dévoiler l’emplacement et les conditions, voici
ce que nous osons réclamer : —
Un capital de Cinquante Mille francs
au 2 Va "/() rembouRsable en cinq ou
dix ans.
Vaudois ! un peu d’élan, un peu
de ce sang généreux qui pousse à
penser aussi un peu aux autres, un
peu de cette volonté à la Janavel,
un peu de virilité pour donner im
démenti à une fin de siècle et le
succès est assuré. C’est un petit
sacrifice que nous réclamons réduisant votre intérêt dn 4 au 2 Va “/o,
4
- 212
mais la joie rjiie vous éprouverez
en aidant des frères (]iii ne récdament point d’aumônes mais simplement une preuve de sympathie, vous
récompensera de ce léger sacritice.
Nous sommes disposés à recevoir
des souscriptions de 1Ü0 ir. à 10 000
francs et si l’apiH'l trouve nu écho
favorable dans les coeurs, on se
mettra fi l’œuvre en étudiant tout
avec prudence et en rendant compte au moment donné du résultat
oldenii ainsi que demandant, alors
seulement, le versement de la somme
souscrite, c’est à dire au moment de
l’achat.
C’est au nom de Dieu (jne nous
lançons cet appel et pour aider nos
frères; si nous pouvons réussir, ce
sera cerlainernent une manière bien
digne de célébrer notre jul)ilé avec
reconnaissance et actions de grâces
fjos souscriptions seront reçues
au bureau du Journal, au|)rès du
président de la société d’ülilité publique, M. le prof. Tourn, auprès
des pasteur.s et du soussigné.
G. A. Tron.
Voilà une quostion qui mérite d’attirer l’attention du nos lecteurs. Inutile
d’ajouter que nos colonnes sont ouvertes
à toute personne compétente qui aurait
quelque elinse à dire sur ce sujet d'importance capitale
N. de la lied.
CONFÉRENCES OE TURIN
Nous avotis eu le plaisir d’assister,
avec cinq auti'es pasteurs des vallées M.M. le ly G. A. Tron, .1. Weitzecker. II. Tron, H Gardiol, H,
Pa.scal et ceux de Turin MM. I).
Peyrot et E Giatnpiccoli, à la Gonférence de.s Eglises du district de
Piémont lagurie et Nice. Ees conlérenoea ont été tenues à Turin sous
la présidence de M. le pa.stenr Jean
Uilielli, M, le pasteui' Jean Peirai
étant secrétaire, et elles ont duré
2 jours et demi, l’autre demi journée
visiter l’ex
nyant été con.sacrée à
position.
M. le pasteur Turino, piAsidenK
do la conférence i)réoédente ouvrit
cello-ci par un culte et par une^
bonne prédication sur E|)liés. IV, 10.’;
Vinrent ensiiile brs rapports des
églises et de.s slalions qui consiatérent d(is progrès réjouissants; là
où l’œuvre n’a pas pu s’étendre elift
s’est consolidée. Ges rapports sont
unanimes pour con.staler le bien
qu’ont faibles visites des délcgaliotis
synodales et l’on voudrait qu’il fut
possible do le.s répéter d’ici à quel(jues années.
Gos conférences au cours des(|uel!es les conduefeurs et les délégués des églises ont pu mettra
Giisernble leurs difiicultés et leurs
lumières et écbanger leurs pensées
sui des questions actuelles, ont laissé
une bonne impression sui' cbacun
de ceux qui ont |)u y assister. H
n’est nullement nécessaire d’ajouter
que rcsjirit le plus fraternel a régné
d’un bout à l’autre de la session.
Le mardi soir une nombreuse assemblée se réunissait dans le vaste
temple do Turin pour y entendre
MM. Pons de Gênes, Pasiail de Pi"
gnerol et Tron du Villar.
Le jeudi soir, M. le pasteur Maui'iu
de Bielle donna une conférenre siu’
ÎM ftoeiélé moderne et hçs périlleuses
lenlalions. Gel te conférence a Ne,
suivie par d’autres données par iu'
tervalles an omiis île l’expositioU'
M, le I)'' G A. Tron en a donné
une sur ce sujet; L’Ilalie est
il s’afiü de refaire les üaliens,
le pasteui' Weilzecker missiounah'e
lioiioraire a dit : Conimenl il '
refaire les italiens. M. le pasteur y'
'fron en a tenu une aussi sur ^
Statut de l’Eglise chrélienne et y ■
le pasteur Giampiccoii va parler n*"’
Christ et de l'heure présente
Ges contérences extraordinaii'y'’
sont suivies par les évangéliques u®
'furin et par bon nombre de
llioliipies, et elles seront lenney
chaque dimanebe soir, pendant tout
5
s Mi
la durée de l’expositioir. Nous faisons
lies vœux pont' qu’elles apirotd.eirl. à
plusieurs la lurrrièr'e et la véràlé et
<|u’elles amèrrerrt. un ^uatrd tiomlrre
d’âmes à C-elui rpii seul peut, les
sauver.
Le jortr de Perrtecôle l’église évangélirjtie vamloise de Turin s’esl accrue de onze rtouveaux menrirres,
et nous lui err souhaitons d’autres
etr grartd nornhr’e, pleins do foi et
de vie drr'étienrre.
R. Il
ciiriONiouiî VAUtrorsE
LA 'l’OUR. — Une rôeompenut’
bien mérilce. Merer'edi dernier, à
3 Ir. de l’après-midi, etrvii'on doitx
cetrls dames et demoiselles de la
’rQiir SC dortrrèrent rendez vous :r
l’école de Via d’Uliva, dans le Irul
de témoigner leur sitteère re.con naissance cl, leur alVeclion [rrofonde
■\ Mlle Garolirte Medie, leur ancienne maîtresse, rpii a demandé
tout derariècement soti congé pour
e.ause de santé... 1/idee de celte dé-'
naotislraiion, émise d’abord par (¡ueirpies ancienires élèves, rencontr'a
aussilrM l’airprohalion de toutes les
autres; et on peut dire rpie jamais
fêle de ce geni'C n’a eu un caractèi'e plus absolutnenl spontané, latri
il est vrai qii’on a gardé et qu’on
gardera longlerni>s encore un cxeelleal souvenir il’ime personne rpii,
peiidaiit 37 ans conséculil's, a corisaeré son activité bénie au profit
de nos jeunes filles.
Mais ce n'est [ras tout. Gomme
gage de reconnaissance, et au nom
des anciennes élèves, on oliril à M.lle
Medie une superbe pendule et deux
caïulélabres accompagnés d’uii album,
artistement décot'é, contenant environ 300 .signatures.
Le pasteur - ilahier et le vénéré
|)i'or. Ti'on, qui ont eu le privilège
d'assister à la fête, n’ont pa.s manqué
d’adresser à M.lle Medie, au- nom
de riîcole du Dimancbe l’un, et de
la pai'oisse l’aulre, de sincères remereîments pour tout le travail
accom[)li dans sa longue carrière,
en lui soubaitairl de pouvoir jouir,
pendant de longues années d’im
repo.s si bien mérité. Une loncbanle
allocution de circonslatice fut improvisée par' M” Adolphe Gornbe de
Gênes. Nous n’oublierons pas davantage les jolis petits discours de
mesdames Ren-Charbonnier, mère
et fille, pas plus que les li'ois chœurs,
préparés et dirigés par les soins jdc
M.lle GosLabel.
.lugez de l’émolioii de M.lle Medlc
ipii, sans se douter' do rien, fnl
iiitroiluite au radiou des vifs applaudissements de Ionie cette fonte,
dans son école. Il s'agissait en ellel
d’une surprise et d’uue agréable
surprise.
Re.s fêtes de ce genre ne peuvent
(¡ue laisser un doux souvenir dons
b; cœur de celles (|ui rorganisérent
ainsi rpie dans le cœur de qui on
fut le digue objet; et nous soubaitoiis
à toutes les poi’soniies qui consacrent
leurs forces à l’insiruclioii de la
jeunesse de se voir appréciées ol
entourées d’airecUoii comme l’a été
M.lle Mcille.
ANG ROGNE. — l.a DélégiUion
Synoilale, composée de M*' le IT G.
A. Ti'on^, Morlérateui' Adjoint et de
M"' Josué Trou, pasteur' à Turin,
s’est rendue à Angiogiie le 3 c l ol
y a tenu (iiialre réunions. Nos fi'èrcs
ont ¡rai'lé aux etifaiils dans la gi'aiide
école, ils ont adressé de touchants
appel.s à l’assemlrlée réunie à 11 li.
dans le Temple de S. Lanienl, ils
ont raconté dans celui du Serre à
3 b. et encore dans l’école du Martel
à 81i2 h. quelques-unes des choses
intéi’essantes riu’ils ont vues et entendues dans la partie du citamp
d'évangélisation qu’ils ont pai'courne.
Us ont visité la Toscane la l.ombardie et la Vénilie et ils ont trouvé
partout des âmes ouvertes à la vérité et désireuse.s d’entendre le mes-
6
- 214
î
sage du salut. L’attention et le recueillement avec lesquels ils ont été
écoulés dans nos diiîérenles réunions
leur ont dit combien leur présence
et leurs paroles ont été appréciées.
Qu’ils reçoivent encore ici nos chaleureux rernerdmenls.
E. B.
République Arqcnünc
L’église de la Colonie S. Carlos
était, depuis prés de neuf ans, déchirée par de profondes divisions
entre ses membres, pour des rai.sons
de races et d’autres encore. Les efforts du pasteur Robert Weibmüller
avaient été impuissants devant cet
état de choses, mais sa fidélité, et
l’intervention aimable d’autres églises
ont enfin amené les partis de celte
église à se soumettre à un arbitrage,
et l’on ne doute pas, que la paix
ne soit sur le point de régner de
nouveau dans ce troupeau si longtemps troublé. La déclaration écrite
dans ce sens en mai dernier, et
publiée dans YEslandarte en juin,
porte les noms de 23 membres de
celle église, dont 5 sont Vaudois. Ce
sont :* Albert Tourn, Henri Tourn,
Rarlbélemi Tourn, Daniel Gardiol,
F. S. Gardiol.
Le même journal donne aussi de
bonnes nouvelles dé l’égli.'.-e de Colon,
qui a à sa tête le pasteur Rodolphe
Griot, uu Vaudois de l’Uruguay entré au service de la mission méthodiste dans l’Argentine. Ce pasteur
est au.ssi chargé de visiter les groul»es fie Concepeion (Ui’ugiiay), et de
Paysandù.
MISSIONS
M. Roegner, accompagné de M.
Paul Germotifl, envoyés en mission
spéciale à Madagascar, se sont embarqués à Marseille le 25 juin, sur
le Peï Ho. Ils étaient accompagnés
du professeur malgache Razafunahéfa qui a séjourné 18 mois en France
et qui sera un précieux auxiliaire
pour les missionnaires.
— La troisième des Nouvelles du
Zambèze, publiées à Genève, vient
de paraître.
INFORMATIONS.
Le taux payé par les caisses postales
d’épargne pour le 2.e semestre de 1898
sera, comme pour les six premier.^ mois,
du 2.88 pour cent.
— On a donné l'ordre de congédier la
classe 1870 des carabiniers.
— La junte provinciale a approuvé le
projet d'élargir la route communale des
Fenouils, à S. Jean.
— Le 16 c. aura Heu à Pignerol, l’enclière pour la coupe des bois d’acacias et
de chênes, dits de la Veneria ou du Cluson,
près de Baudenasca, sur le prix lîe 1400
francs.
— Les cocons vendus à Pignerol out atteint les prix suivants : nationaux, de 31.44
34.16 ; japonais, de 24.46 à 26.62 ; croisés, de ,27.75 à 30.93; faloppes, d’1.20 à
1.50 — A Covour : jaunes, de 28.50 à 37;
vert-blancs, de 22.75 à 30; croisés, de 24
à 32,50.
Revue Politique
Il nous reste à introduire une légère
modidcation à la liste des nouveaux ministres publiée dans notre dernier numéro
et eoncernaut le ministre des Postes Nunzio
Nasi, nommé à la dernière heure; tandis
que les journaux donnaient comme certaine
la nomination de Gatimberti. Nous nous
dispensons de donner la liste des soussecrétaires, parmi lesquels nous trouvons,a
l'Intérieur, te député de Vigone, M.vMarsengo-Bastia . Nos sincères félicitations.
Le 4 courant le Parlement a repris ses
séances. Le discours simple et sobre du
président du Cabinet, Pelloux, qui présente le nouveau Gouvernement et expose
son programme, est assez favorablement
accueilli soit à la Chambre, soit au Sénat.
Pelloux demande au Parlement, qui venait
d'accorder un douxième provisoire avant
de s’ajourner, l’exercice provisoire jusqu’au 31 décembre de l’année courante.
Les ministres des Finances, de l’Instruction,
de la Marine et do l'Intérieur présentent
des projets de lois, qui seront discutés
dans les prochaines séances. L’élection du
7
— 215 ~
député socialiste, Nofri, de Turin, est validée après une discussion plutôt animée.
Les dernières nouvelles de la guerre Hispano-Américaine sont d’une gra-,
vité exceptionnelle pour les Espagnols, qui
devront forcément s’avouer vaincus. Dans
Un premier combat sérieux aux environs
de Santiago, le l.er courant, les Américains
furent repoussés et laissèrent sur le champ
de bataille environ mille morts et autant
de blessés. L’impression produite aux EtatsUnis par ce premier grave échec fut énorme,_d’autant plus qu’après 1e combat le
général Shafter demandait à son Gouverueinont, dans une dépêche d’un laconisme
inquiétant, de lui envoyer quarante nouveaux médecins pour soigner les blessés.
Mais les Américains no se tinrent cependant pas pour battus; ot le jour suivant
la flotte commandée par l’amiral Sampson
uttaqua la flotte espagnole dans le port
meme de Santiago, et la défit complètement. On prétend que les Espagnols, se
voyant perdus, firent sauter trois cuirassés
pour empêcher qu’ils ne tombassent entre
ms mains des ennemis, et que 2000 hommes,
y compris Cervera même, seraient prisonniers des Américains. Les Espagnols aulent perdu en outre environ 4000 borníes morts et blessés. A plus tard
Il es^ 1
iatiüii di’ Pi’obable que la capitu
tnir.n ,1 ^ pnntiago suivra de près la vic
ependant que la prise de Cuba soit un
lait accompli, vu que l’Espagne se propose
de tenir tête pendant quelque temps encore
aux Américains dans l’intérieur de Pile,
lie fût-ce que pour obtenir de meilleures
conditions à la conclusion prochaine de la
paix. Mais, de fait, la pauvre Espagne est
nien vaincue dés à présent, et il faudra
nécessairement qu'elle consente bon gré
mal gré à se dessaisir de Cuba, en faveur
des Etats-Unis, et peut-être même do
t orto-Rico. Quant aux Philippines, il est
probable que, grilce à l’intervention des
puissances, de l’Allemagne surtout, elle
reste à l’Espagne pour le quart d’heure.
C'iifin, ce qui est plus que probable, c'est
fille la défaite de Cervera à Santiago, ne
Contribuera pas à consolider la monarebie
espagnole, et que les Carlistes et les Républicains sauront profiter des embarras
dn gouvernement actuel dont le sort est
min d’être enviable.
Vaudois de la Tour.
Etat civil du 23 au 30 Juin-,
Naissance-. Cougn ,leari B'rançois de Joseph, ot de Marie Geyraet. — Mariage ;
Hicca .1. Jacques et Lydie Coïsson.
Yaudois de S. Jean.
Etat civil de juin Î89S.
Naissances-. Malan François de Jean, et
de Madelaine Rosfan; Boulard Ernest do
Pierre, ot d’Eugénie Plavan; Covarel Hélénie de Léon, et de Louise Toiirri; Malaii
Alexis de David, et de Catherine Bonnot.
— Dècès-. Turin Jean Paul feu Paul, et feu
Catherine Blanchi, 87 ans, mari de Marguerite Bounous.
MUNICIPIO DI TORDE PELLICE
COSE SCOLASTICHE
Il sindaco solloscrillo rende noto
die gli aspiranti alla nomina di
maestro o maestra delia Scuola
inifiila (Iella Villa devono
rivolgere le loie domande su carta
bollala da cent, 60, corredale dai
documenli indicali all’alt 128 N. 4
del Regolamento generale per l’Istruzione elementare 9 ottgln-e 1895
all’On. Consiglio scolastico provinciale di Torino non più lardi del
3'1 Luglio p. V.
Che le aspiranti alla titolaiielà
della incuoia fc;Huuiiiìl(; di Via
Oliva, devono rivolgere eiilfo lo
slesso termine, le loro istanze aH’Ufficio Comuiialo di Torre rdlice,
coi sovra prescritti dtcumenli.
Che .lauto per l’iina come per
l’altra scuola spella ai titolari lo
stipendio annuo di lire 800 più
l’alloggio, e che le relative due nomine verratiuo latte dal Consiglio
Comunale.
Torre Peliice, 30
Giugno ISOS.
Il Sindaco
Il 0 li E 11 T ,
Amérique. — L’évangéliste iVIoody
assisté du général Howard, du major Whitlle et du docteur Discoli,
va se rendre sur le Ihéâire de la
guerre, pour lui 1er contre le péclié.
Leur premier quartier sera Cliickamanga, où sont campé* des milliers
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(le soldats. Pour les frais de celle
¡^qjerre s[»?ciale, il demande un secijiirs d’un demi-million de (iaues.
Horaires en vionenr ilepyis le 1 Jyillet.
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S. Jean 5.17 7 56 8.32 13.58 19.22
Bubiane 5.27 8. 4 8.42 14. 8 19.32
Brichéras 5 34 8.10 8.49 14.15 19.39
Ctiap. d. Mourer 5.42 8.14 8.58 14.22 19.47
S. Second 5.48 8.17 9. 4 14.28 19.53
Pignerol arr. 5.57 8.25 9.13 14.37 20. 2
» dép. Ö. 4 8.28 9.18 14.44 20. 8
Aira.ica arr. 0,27 8.44 9.41 15,. 7 20.31
» dép. 6 37 8 45 9.48 15. 9 20.38
Sa 11 gotto 7.15 9. 8 10.21 15.43 21,10
Turin 7.32 9.20 10.35 15.57 21.27
Tui'in-l*i^iicrol-in Tour.
direct
Tu ri U 5.30 9.— 16.30 17.25 19.45
Sangone 5 46 9.15 15.44 17.38 20, 1
\ i rasca arr. 0.21 9.48 16.18 18.- 20.39
» dép. 0.27 9..55 16.21 18. 1 20.45
Pignerol arr 0.53 10.18 10.45 18 18 21. 9
» ~dén. 7.— 10,25 16.54 18.24 21.16
S. Second 7. 9 10.33 17. 3 18 31 21.25
Chap. d. Mourer 7.16 10.40 17.10 18.34 21.32
Brichéri S 7.20 10.44 17.14 18.37 21.36
Bubiane 7,32 10.50 17.20 18.45 21.47
8. JiiUn 7.43 11. 7 17.38 18.53 21.58
[,a 'l’out 7.50 11.14 17.45 18.58 22. 5
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