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CÌDj!]aantijàme année.
26 Juin4914
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L ËCHO DES
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Tout changement d’adresse coûta IS eantimas, sauf ceux dn
oommenoemaat da l’année. '
Les changements non accompagnés da la somma da 16 cent,
ne seront pas pris an considération.
iÎH
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil.
SOMMAIRE:
Retrouvé — Une parole d’avertissement aux
Vaudois — Le Congrès Salutiste de Londres — Tous en Floride — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques — Pro
Scuola Normale.
RETROUVÉ.
Luc XV, 32.
Les paraboles contenues dans le chapitre XV de St-Luc et prononcées par
Christ, ont toutes pour but de nous enseigner la grande vérité que, ce qui est
perdu, peut être retrouvé. Le berger retrouve sa brebis, la femme retrouve sa
drachme, le père retrouve son fils. L’amour a le secret de surmonter toutes les
difficultés, et cet amour c’est celui de
Christ pour les âmes perdues. Les malheureux de son temps, les méprisés, les
délaissés, les péagers et les gens de mauvaise vie ne tardèrent pas à découvrir en
Lui un ami compatissant et miséricor-à
dieux; une source intarissable à laquelle
Chactta pôüvaft Vënîf pour së' dêsàlfërer,j
aussi l’entourèrent-ils en s’affectionnant
à . Lui, et en s’attachant à ses pas. Jésus,
de son côté, est heureux de contempler
ces malheureux venir à Lui, il s’en réjouit et cette joie se répercute jusque
dans les deux, où la grande armée entonne l’alléluia triomphant. Malheureusement l’ennemi des âmes ne se donne
pas pour battu et, tout comme il a semé
le désordre dans l’Eden, il s’efforce par
le moyen des pharisiens de détruire l’œuvre du Sauveur de l’humanité; ce n’est
cependant pas lui qui aura le dernier
mot.
Si le père de famille voit partir son fils
cadet avec tristesse; s’il n’hésite pas à
lui donner la part qu’il réclame, s’il n’ajoute pas un mot au moment de la séparation, il sait que l’expérience produira
au moment voulu ses fruits. Pauvre père,
il souffre de se voir incompris, son cœur
est brisé en contemplant la place vide
laissée à la maison paternelle, il ne peut
plus se réjouir, mais il attend. Il attend I
Et le jeune insensé qui n’a pas deviné les
larmes de son père, qui part avec l’élan
de la jeunesse dans le but de se rendre
indépendant, le jeune pétulant qui s’élance dans le monde en choisissant ses
amis, en se plongeant dans les plaisirs les
plus dévergondés, va-t-il vraiment jouir ?
Oui, pourquoi pas ? Le monde a ses attraits; si cela n’était pas nous ne verrions pas des légions les rechercher, se
délectant dans tout ce qu’il a de plus
raffiné: si cela n’était pas les foules ne
prendraient pas le chemin large et,
quand on est éloigné de Dieu, il est
bon qu’on fasse l’expérience de ce qu’est
la fausse indépendance, le cœur rebel.
C’est ce qui est arrivé à l’enfant prodigue. Bientôt, délaissé par des amis qui
étaient loin d’être sincères, malheureux
dans son âme, brisé dans son corps, il se
trouve face à face avec la plus grande
misère. Tourmenté par la faim, se traînant à peine, il s’abaisse à accepter le
métier de gardeur de pourceaux, et même alors, il se meurt de faim jetant un
regard d’envie sur les carouges qui étaient
la nourriture de ces animaux immondes.
Perdu, complètement perdu, il rentre en
lui-même et revoit la maison paternelle,
les beaux moments de son enfance, ce bonheur si paisible, cette vie si tranquille,
ce bien-être qui lui était assuré, surtout
ce père si tendre qu’il n’avait pas su apprécier, et il prend la grande décision de
retourner sur ses pas, de confesser ses péchés, d’implorer le pardon. Il était perdu,
il est retrouvé. Oui, retrouvé par ce père
auprès duquel il retourne et qui le serre
bien fort dans ses bras. Retrouvé, retrouvé pour toujours. — Probablement,
qu’on ne pense pas même à se comparer à
l’enfant prodigue ! Ne sommes-nous pas
honnêtes, comme il faut; ne travaillonsnous pas, ne faisons-nous pas de bonnes
œuvres ? Et cependant, qui d’une manière qui de l’autre, chacun de nous a été
un enfant prodigue. Du moment que
nous avons tourné le dos à Dieu, ne vivant plus dans sa communion, la perdition est là. Et qui ne l’a pas fait ? Qui
n’a pas commis le crime de lèse divinité ?
Il nous reste, à nous aussi, le grand devoir de rentrer en nous-mêmes. Pourquoi
soupirer, vivre malheureux loin de Dieu,
pourquoi vouloir trouver en nous de bonnes œuvres quand tout est souillé ? Oh I
reprenons le chemin du retour auprès de
Dieu pour ne vivre que pour Lui : retournons tels que nous sommes, et puisse le
Père dire de chacun de nous : Il était perdu mais il est retrouvé, retrouvé à jamais.
Une bonne illustration de la parabole
nous l’avons dans le fait suivant:
Dans la Haute-Silésie, s’élève sur un
pic escarpé, la citadelle de Glatz, autour
de laquelle des montagnes escarpées forment encore une formidable barrière.
Malheur au prisonnier enfermé dans les
cachots de cette forteresse 1 Leurs épaisses murailles, leurs lourdes grilles, tout
lui dit que la fuite est impossible et qu’il
n’y a plus pour lui d’espérance. Il est à
tout jamais séparé du reste du monde.
C’est le tombeau. — C’est là que, vers le
commencement du siècle, le colonel de
M... languissait derrière les verrous, condamné à la réclusion perpétuelle pour
crime de haute trahison envers le roi Frédéric Guillaume III. II avait été privé de
toutes ressources. Absolument seul, sans
travail, sans espoir, les jours, les mois,
s’écoulaient dans une sombre uniformité.
On ne lui avait laissé qu’un livre, une
Bible; longtemps il la dédaigna, puis il
la prit pour tuer le temps, le cœur plein
de rage contre les hommes et contre Dieu;
mais peu à peu II s’y attacha; U lui sem
blait que cette lecture le calmait et qu’il
y trouvait une sorte de consolation. —■
C'était par une nuit orageuse de novembre. Le vent qui descendait des MontsGéants hurlait autour de la forteresse,
tandis que la pluie, qui tombait à torrents, enflait les eaux de la Neisse, qui
côalé à ses pieds. Le colonel ne pouvait
dormir; à la tempête qui grondait au dehors correspondait celle qui agitait 'son
coeur. Toute sa vie passée se déroulait à
ses yeux; il comprenait ce qu'elle avait
de coupable; il se rendait compte que son
abandon de Dieu était la source de tous
ses: malheurs. Pour la première fois de sa
vie» son cœur s’attendrit; des larmes
mouillèrent ses yeux. Il se leva, ouvrit
sai'Bible, et son regard tomba sur un
Psaume dans lequel il lut ces lignes : « Invoque-moi au jour de ta détresse; et je
t’èn délivrerai et tu m’en glorifieras » -L
Le prisonnier fut saisi jusqu’au fond de
l’âme; il tomba à genoux et, — ce qu’il
n%valt pas fait depuis son; ënîance,_;::±
il pria ! --- Et Dieu entendit éë cri qui
s’échappait du fond de ce cachot, au milieu du déchaînement de la tempête. —r
Pendant cette même nuit, dans son palais, à Berlin, le roi Frédéric Guillaume Illi
tourmenté par de violentes douleurs, se
retournait dans son lit sans pouvoir trouver le repos. Accablé par la souffrance,
il finit par demander à Dieu de lui accorder ne fut-ce qu’une heure de Calme.
Bientôt un paisible sommeil venait doré
ses paupières. — Dieu m’a exaucé avec
tant de bonté, dit-il à son réveil à la reine
Louise que je voudrais Lui en témoigner mq
reconnaissance. Quel est l’homme de monj
rtiyaume qui m’a le plus gravement oR
fensé ? Je veux lui pardonner. Le colonel
M. qui est enfermé à Glatz, répondit la
reine. C’est juste, reprit le malade. Eh
bien 1 qu’on lui fasse grâce ! L’aube
blanchissait à peine qu’un courrier partait de Berlin pour la Silésie afin de porter
au prisonnier d’Etat la nouvelle de sa
délivrance.
Dieu avait entendu la prière du roi qui
lui demandait une heure de sommeil;
mais au travers des épaisses murailles de
lâ forteresse et du grondement de la tempête, il avait entendu aussi le soupir qui
s’échappait du cœur du prisonnier, soupir de repentance, demande de pardon.
Il y répondait. — Il n’y a pas de caehot
si sombre, de mansarde si misérable, de
situation si inextricable, de dégradation
si profonde, à qui Dieu ne puisse et ne
veuille porter secours, et aujourd’hui,
comme il y a 3.000 ans, se réalise cette
parole :
J'ai va la détresse de mon peuple.
J’ai entendu ses cris.
Je connais ses douleurs.
Je suis descendu pour le délivrer.
Ex. III. 7.
' < C. A. Thon.
Une parole dMssenient aux Vaudoii
Le Bulwark, organe?'dés Protestants
d’Ecosse, contient une léttre’qüé hous ne
pouvons pas cacher à nos Tfectéürk'' La
lettre est de la teneur Suivantêf ’’1
«Les Vaudois sont naturellement fierS
dé leur nouveau temple à ° Rome. 6jest
un magnifique édifice À la'haüïèür *des
temps ; mais il y a des personnes, parmi
les meilleurs "amis dès Vaudois, qui ne
-- i*- 1 -lU ’
sont pas du tout persuadées que cè beau
don soit une coniplète bénédiction pour
eux. Dans le livre du docteur Lùzzi: The
struggle for Christian truth in Jtaly et dans
la Voice from Îtdlg, qui donne* lès détails
sur’ l'ihaüguration du nbüvèàü temple,
on appuie avec intention sur je fait que
dans un pays comme Tïtâlie,'un édifice
beau et artistique'pour ïè culte prod^^
une gràndè impressidii sur'_'ceiix' du' aehorS. L’article de lâ Vàïck parle'SuSsi de
1 ’ orgue et* des vîtraÜx' Çolôriés/ ^e 1* aféhi;^?tecture„et;0ffiâi‘xift^^ ' *
« Ëii lisàrit 'ioùé celà'ou sé disrôandt si
cela pourra aider Icà' Wùdois dàifs Içur
culte ou âttifèr des àsàoitfès fié Venté.
N’ést-Ce pas le cas qüè tout ce qui îait
. auxjens nVide
^ralyse le çultje, spirituel ?, a-rt-iG pas
'un danger, dans le luxé, dâüs lés choses
superflues recherchées par des rtiembres
mondains ? Nos amis Vaufiôïs ’he devront-ils pas faire rekpérieùce qùfe’^es
beaux temples, les bons" Salaires, là’Uiusiqué exquise augmentent le uécliri dé la
religion et font fiîsparaître Ta Vie spirituelle comme cela se voit chei riôüs —
Dieu est Esprit etTr faüt qüe^ céüîc’qui
l’adorent, l’adorent en’esprit et en*vérité. Il semble désirable qfié dans un pâys
têl què ritalie, et àürtdüt à^'Ro&e qui
ést le siège du pape, ëri’puisse svîrtoùt kffiriher que le vrai culte què nôüs réhfions
à Dieu est tout à fait infiépendà’ht fies
choses accessoirés qui' câractériséiit le
formalisme et la fausseté fi'uri’cùlté. 'Que
Ton bâtisse des Eglises avec goût, agréables, symétriques, cela'se comprend, mais
lorsque Ton invoqué Tart cortimé Un’âïde
pour la religion, là est le danger. L'àrt
n’a jamais contribué à ta spiritualité de
la religion, au contraire, car il illie
bonne part dans les cultes formalistes*et
ritualistes. Nos frères Vaudois poUirônt
croire que nous sonnoUs trop tôt Talàrtne, mais qu’ils y réfléchissent. Plus on
fait dépendre la vie spirituelle de ce qui
plaît au cœur naturel et plus la vie spirituelle est languissante. Cette loi s’applique à tous les pays ; elle èst universelle.
Ce qui a fait la grandeur de TEgliçe Vaudoise c’est que, tandis qu’elle était Un
petit troupeau, pauvre, méprisée, persécutée, elle a gardé la vérité et la pureté
de la doctrine. Se trouvant en Contact
avec des Eglises puissantes, moins éVangéliquès, -qu’elle veille à lié pas pérfirèia
2
.r.
mm
^;«ie et son utilité. Les Eglises réformées
. „ Ì....Ì pef^l^jean
natimi^erail
véçiti^e
contact avec ^itionepri
9up, et une
^ liécessaire pou
et les Français. — L’armée occupe 9516
UtalioM ave® IG.-lSS^fliciers, Î^É
i sous-(|®ciersWt 26.00^ musiciens. *j| Fy
Vie
spirituelle. L’Ë|liil laJioiseÈ.iljouk.
V jouit de plusieurs privilèges, mais
’ 49ns sa joie qu’elle n’oublie jamais que
elle veut voir briller la lumière dans les
^nèbres, sa confiance doit toujours êtra ,
placée dans le Dieu de ses pères, et sa foi
cc ^on'‘èûite doivefit rester simples e| pur^
éomme aux jours de sa pauvreté et de
■" i ■‘■v -'t'ij--”’■''-'I i-.j8üe ..'i'.ji Î-.
^ Son abaudcmiew'i
{euti U
- I avons reproduit cet article ne
voulant pas cacher ^'notre peuple Îe&.|q '
I ements portés pâr no# aibis sur 'nôtr#
D ' ompte. Nous tenons, d’autre pari, à* ras-*
f- fUrer convplètemept nos amis Ecossais
-çu de 1 etranger, en leur confessant franqttrttôftr^îsTrâ fi'eft a crâïrP’"'
drç poqr le mpmepL dp danger du luxe
qui •mine cértiii^ligllses. Lite'bouveau
¡¡ temple de ïlome est un cadeau que nous
avons reçu ^ayec reconnaissance et qui
J servira uniquement à adorer Dieu en, esprit et en yérité, en y prêchant fidèlement le salut par grâce et le pur^Evan, silo* , Nous comprenons certaines appréhensions quand on se trouve en contact
avec certains mouvements comme on en
voit daqs la Grande Bretagne, mais.en
Italie toute crainte est éliipinée. Il est
parfaitement vrai qhe ceux qui sortent
de,l’Eglise Bomaine s’éloignent plus que
d’autres du formalisme, ayant un besoin
; Sincère-de yérité, mais il se peut aussi
qu un beau temple soit un moyen, pour
inviter des curieux à y pénétrçr et en
momSt- soleniiS dans tout
i vwys: ^7
IdéliialîÉtratiSis jeonsa^ aux Gant
qui périrent sur le Irish Emperess. L’armée üUisâiuLisâii fdirês valoir-ifeéa' tSÎlterils ■
et sait raetti’e en évidence son travail. —
: N-Ohfc samm heureux de pou,yoi|Ç jd0è'-,:’-' qu’il;vendit au bout de huit semaines aux.
3«’aj«_Ç0int de ype social l’armée'a sa^m, hàbitants de Sanford. Les céleris lui rap' un graprl nombre de malheureux'en ' ‘ ' * ‘ — ' "
ant une quantité d’institutions qui par:
l’amour de Christ. Reportetfi
sition qui lui donnait 35 dollars par mois
ch(^,0i partie avic'^s éparg|^és, eiF
tie ^Irehi’argent qu’il ^fait empriinté,
cé]||a|& étendue’..dgÿ terrain? Mans
enviSoM de Sanford. Quand il en eut
défriché un acre, il ensemença la moitié
ie cet aeie Se ééléris et l’autre moitié de
raves, de radis, de carotes, de choux....
•TO|J| ÊH FLORIDÊi
“ii.C’esLla, condiision qu’on aurait pu'jtîrer de la conférence qu’a donnée, deraiè
iqœent, àrimtre Eghsè Yamdoise, à Ne#r£
York,..le.docteur.Louis Long. originMra.,.. ^ .ÎPI?:.
tendre la prédication du salut! '
I L inauguration du nouveau teinpie .
(dè
le a été saluée ayéc joie par tous les
S w .îSp®
, rance que ‘ce. serait^ pn^ événement pour
réveiller l’attention,du .public indifférent
et, nous croyons, que, quelque .chose de
çe gepre a eu lieu. D’autres , dangers, selon nous, menacent notre Eglise, et c’est
ce que nou§. nous réservons ,d’ ex.aminer
très prochainement.
LE CONGRÈS SÀiutlSTE OE LONDRES,
, Dans une des rues Içs plus centrales.de
Londres, le Strand, s’est tenu la semaine
dernière le grand congrès de l’armée du
salut- Tout été organisé.d’une manière
, ; admirable, ; cpninie le savent faire des
, hommes tels (lue cominissioner Howard,
commissioner Higgins et le brigadier
,,,Perry, Le piaréchal Bqoth a en eux des
aides de yaleur. Quatre piille délégqés; et
six,mille soldats de Î’Ànglet,erre.se trou, valent Hà, upis ensemble, comme membres ^e,,1a uiême famille, Toutes les na:
„tiops, étaient représMitées : j Coréens,, Japonais, Chinois, Zulus, .indiens, Hindous,
Américains et presque toutes les principales nations de TEurope. L’Aniérique
avait à sa tête Miss Booth, et l’Inde Zuk.i
, ner Booth, Le maréchal reçut toutes les
députatipns avec la pius àiinable courtoi-!
sie. Ce qui attirait surtout l’attention,
, c’étaient les costumes nationaux de tous
ces différents délégués; il y avait une variété telle que personne ne se sentait fa-;
ligué en contemplant cette innombrable
multitude. Le roi envoya une dépêche,
ainsi que le premier ministre Asquith, La
marche de cette armée à Hyde Park a
été un coup d’œil unique; on peut bien
dire que tout Londres assistait à ce défilé extraordinaire. Sur les bannières on
pouvait distinguer les différentes victoires obtenues. À Hyde Park une quantité
de plateformes avaient été élevées et on
entendit des discours à profusion, chacun
se groupant autour de la plateforme où
l’on parlait sa propre langue. Le colonel
Peyron parla pour les Belges, les Suisses
du Pomaret.
i Quelles sont donc les attractions de ce
pays ? et comment concilier ces attractions avec le fait qu’aujourd’hui encore,
4Q9 anS; après la découverte ,(1497) il Soit
si pçu, peuplé/, 1:^ habitants par mille carré,
?landis qu,e le ¡Massachussetts, par; exemple, en a 420, le Rhode Island. 500 ? G’est
ce que le,docteur,Long nous,a expliqué
d’une manière^ aussi intéressante ,que
simple. ¡i , '
li. Il ne nous en ¡voudra pas si, lau lieurde
résumer tout simplement son discours
nous donnerons sur la Floride, ou, plutôt)
sur une région particulière de cet Etat
~t- epr, .ç’eat.surtout.de .cette région qu’il
nous a parlé tous les renseignements
qui peuvent intéresser la classe agricole
de nos lecteurs, renseignements: puâsés
soit dans, la .cojaférence du; docteur Lèng
spjit dans ¡le pamphlet-réclame qu’Ü a
bien voulu npus passer., 'j
, .¡Lé district, auquel-.npnsiifaisons aJlusipn est celui qui; porte 4% nom de, «RloridaT.Palatha; Colomiés »i situé; au Centié de
la. Péninsule rnitre Jacksonville,, la -capitale de l’Etat, au Nord ; la; ville (fe Qcala,
au S.u,d ; 1’« Atlantic Cort Line RaiitRoad »
à l’Est; le ¡célèbre fleuve > OflklaWâ; à
, EOuestiiIl y a pourtant une certain^! distance entre le territoire en question ict les
points ou les lignes que nous Venons d’indiquep. La plus grande distance est! celle
qui Iç; sépare, ¡de Jacksonville 52i!Ùiilles
¡¡éhvirom , ■. -J -.
.Les « Florida-Palatka Co}onies ¡»,. mesurent 45 milles (le longueur, 10-2,0 de
largeur et, sont traversées, du Npf^, au
,Sudpu du Sud au,.Nord, c’est à diip;,dans
le, sens de la longueur, parmne double
yoje ferrée le long de laquelle il y ,a déjà
six colonies, ou.villages fournis d’églises,
d’écoles, d’hôtels et d’un système téléphonique complet qui leur permetj.qe se
.jinettre en communication,,.avec pcala,
Ralatka, Sanford et ayec d’autres¡.yilles
des alentours. Le reste de la contrée est
en ; friche et mis en vente par la,((JVem
South Farm and Home Co/npo/iÿ »; (bureau central; Palati^, Florida)..au prix
de,40 dollars l’acre. .> ;,!i-hì
Le pays n’a pas été cultivé avant parce
qu’il renfermait d’autres richesses que
celles .qu’on peut tirer de l’agriculture:
d’abord la térébinthine, la région pe for, mant qu’une immense forêt de pins; ensuite Tes pins eux-mêmes Mont les plus
grands ont été coupés et vendus. Maintenant que ces deux sources de gain ont
tari ou sont près de tarir, on cherche à
exploiter le pays au point de vue ,de l’agriculture. Et qu’il n’y ait pas à douter
de la réussite de l’entreprise, cplp est
prouvé par la prospérité des colonies qui
ont déjà été fondées, et’surtout .!par la
rapidité avec laquelle M.r Chappell, un
ancien employé télégraphique de Sanford, a fait sa fortune.
En 1889, ce monsieur renonça à sa po
,portèrent 207 dollars.
Ce fut le commencement de la fortune
de M.r Chappell. Il est maintenant un
des fermiers les plus riches de la contrée.
Pendant les années 1905, 1906, 1907,
1908, il vendit de la verdure pour la somme de 68.722,20 dollars, soit, une moyenj.ne de 17.188,22 dollars par an, dont la
qu’il possédait déjà 35 acres de terrain
cultivé,il en acheta 35 autres d’un fermier
auquel il les avait lui-même vendus précédemment. Il donna, pour ces derniers,
35.000 dollars, soit 1000 dollars l’acre.
II y a 13 ans ce terrain aurait pu s’acheter pour moins de 20 dollars l’acre.
C’est donc un pays extrêmement fertile et adapté à tous les genres de cultivation. Toutefois les arbres fruitiers (les cé¡drats, surtout,:, orangers, citronniers, etc.)
la verdure et les. légumes, sont les choses
¡qui rapportent le plus: 200-1000 dollars
de profit net par acre, chaque année.
. r Le pays est plat ou légèrement ondulé :
,50-100 pieds au-dessus du niveau de la
.mer. La pluie .tombant régulièrement
I tous Içs douze mois de l’année, l’irriga; tion n’est pas nécessaire,, excepté pour
yles céleris, qui ¿.demandent beaucoup
yd’eau en peu de.,temps- Il faut recourir
. .al,ors aux puits artésiens dont la construction peut coûter 50-100; dollars. !-.
Le.climatest«idéal»,Grâceaux,bri,s.çs Mé.T’Ocèan. Atiântique, d’un côté, et
du golfe du Mçxi<iue, dé l’autre, il ne fait
jamais aussi chaud, çn, été, en Ploride,
que dans certains Etats du Nord et de
,l’Ouest. En hiver, pas de gel où très rarement.iR . . ■ ...
. , .La ¡Compagnie ne vend pas moins de
LO acres de terrain à la fois. Cependant
si deux personnes veulent s’unir et acheter 5 acres chacune, elles peuvent le faire;
mais ce n’est pas une chose à conseiller.
Pour faire bien ses affaires une famille
devrait pouvoir disposer, en arrivant en
Floride, d’environ 1000 dollars: 400 pour
; l’acliat du terrain et 500-600 pour tous
les autresTrais : outils de campagne, nourriture, logement, etc... Les frais de logement sont minimes, car il s’agirait
d’habiter, .¡pendant,,un certain temps,
sous la tente. ; ■ . i ■> ’
Un groupe de 10-12 familles vaudoises
qui iraient s’établir aux «, FloridarPalatka Colonies », a dit le docteur Long, ne
¡pourrait manquer de faire fortune. Nous
n’en doutons pas. Seulement nous ne devons pas oublier de faire remarquer que
le docteur Long lui-même n’a jamais habité dans ce pays et ne l’a même jamais vu 1 . P. G.
haut ces consolations que le Per
llpeuif aonnerî 0
llâ'uin, un bon
I!
seul
4
libbre
P —'pimanche 2Î)|i
'&e « mères » se^ ribdaient à la Raison
• Unioniste où ellës étaient attendue^ pour
CHRONIQUE VAUDOiSE
LA TOUR. Trois décès: Elise Tourn
née ri/idréon, enlevée à l’affection de ses
parents et de son mari, à l’âge de 28 ans,
après une longue et pénible maladie acceptée avec courage et foi. — Marie Cesan née Siallé, des Gesans, rappelée à
l’âge de 85 ans, s’est éteinte comme une
lampe qui n’a plus d’huile. — Max Griot,
de Milan, ravi à l’affection d’un père et
d’une mère à l’âge de cinq mois seulement. — Que les familles affligées reçoivent l’expression de notre proionde sympathie chrétienne, en cherchant plus
une jolie petite fête. .. _
Après un culte bien senti de la l^résidente M.lle C., on eut le plaisir d’|nienMre des d’étâiis fort intéressants siir les
missions parmi les femmes et des jeunes
filles de, certain quartier'de la ville de
Londres, surtout dans le but de co|nbattre le fléau de riyrdgnerie; M.llé; .Von
Berg a raconté bon nombre d’ane(|dbtes
du plus haut intérêt. Ont suîvf: la lettre,
par M.me Tron, d’un récit d’act|iaîité
dont, et les mères et les jeunes filles auront, j’espère, tiré une bonne,leçon| une
.vivante méçlitntim..Mfe^
Giannini sur les paroles de Jésus: « Venez à moi »; le tout entremêlé de chants
bien choisis et admirablement exécutés
par les jeunes Unionistes.
Après le thé, toujours bienvenu,' nous
avons encore eu le plaisir ¿’entendre
poésies dites avec enl.rain
et sentiment, puis un mot de remerciement dd M;n4eijÛiW de'^ pirl'des mères,
dit comme elle seule sait les dire.
Dans l’ensemble, une fête très sympathique, très réussie dans ses moindres détails et pour laqueile, au nom dé toutes
les mères qui y ont pris part,i nous, donnons encore ici aux jeunes Unionsites ûn
« merci » très cordial et bien senti, -ü!
-î Un'é mère.
— Le dimanche précédent M.mevGoürtenay de Rome, présidait aux Bouïssa
la réunion des mères de familtei i 'üi >
T— Les demoiselles Warkerj» de Jersey,
■ : après ' une:'visite de quatre semaines ■ aux
; Vallées, sént reparties pour la France et
Jes îles Me.Ja Mancbe.î Leur‘séjoii'te!aü*riiilien de noué ïaMté ffflrt' goûté, «l'cès Mibtes
.•¡emportentHavect.eliesiUbiSOittvenifHîBefte! çable desibeautés de'inos-vallêési
■ Le ¡docteur irving’et- sa-> fâmillè, de
New Jersey, ont aussi i fait •uUe 'Visité' à
notre pays, mais malheureüsëttiérit n’ont
pu voir que. trois; dé nosi paroiSsèSi Tls
s’intéressent .vivement à notre Bglisë;
— Samedi dérnier, à l’Ecole- Nofthaie,
ont eu lieu les examenà^ de BitUci devàtit
une Commission coûiposée Md troîsi membres'. Nous »sommes heareüxM^'pOüvbir
diié querieMébut a été bon, 'et nôüé souhaitons à ..nos ¡22 étudiants dé rtibntrèr,
! par les autres branches aussi,» qûé'Leriravail a été sérieux et solide. -tci
PiGNEROL. On nous communi’qïiejavec
prière d’insertion : M.r lé 'cômm. àvoèat
J. H. Poëti 'qui-pendant; 52 àbh 'â 'fidèlement lieprésèntè les- Vaudols au Cônsèil
provincial et à la Deputatibh ' provinéia'le
n a jamaisi eu Tintention dé renoncer à
son mandât,, comme; "on voudrait »le faire
croire, et sollicite, encore »'cetle fois, le
vote de ses électeurs;ücù’Ui; ui c n-,- ,
— Dimanche , deruien M<iSti-Pierre Vâl
Lemina, on, a offert à' Phon.n'Fâéta- un
banquet, à 1’ occasion-MuqUel'TF a prononcé un discours digné-^M?M‘|homme
d’Etat, qui s’élève âu-dessùs'dès' triâtes
heures du moment, en ne’ipeftëànt 'qû’à
la patrie qui, selon lui, malgré tOutfcôbtinuera à remplir son rôle avec Migriité
et liberté.
Ü.U
POMARET. Fêle des promotions à l’Ècole Latine. Quand on descend du tramway de la Pérouse et que l’on jette un regard hâtif sur les panorahias qui s’annoncent nombreux et variés, l’éeil ést,^ â'u
premier abord, attiré par le village'Mu
Pomaret. Il n’a rien de spécial, sî vous
voulez, et pourtant il plaît. Il a l’air si
gracieux et si coquet, mollement étendu
dans son nid de verdure, bercé par le
murmure de ses fleuves qui dèscènderit
«
3
V
^1 des haufeüris, : et surtoiit fié- ’
^elgpBt protégé par les montagnes ènvifjtôBI^^iltes’qui lancent leurs cjmés vérs le
|ièie|^:0n aime l’hôpital vaudois, si simple,
gai, si propre, où l’on est toujours sûr
|Ç<f être, accueilli par un aimable sourire
|j%ar les tsœurs « les nobles enfants de la
l'Jflère Helvétie ». Et si l’on est un ancien;
I écolier de l’Ecole Latine, c’est là qu’on
f 's'em.presse de diriger ses pas. Que de doux
souvenirs eL.. comme les années passent !
I C’ést' donc à l’Ecole Latine du Poma|; ret jqùe le 19 juin cour., à 10 h. a. m. eut
ÿji lieu la fête des promotions. L’Ecole avait
naturellement pris sa tenue des grandes
oeçasionl'.. Propreté extrême, des fleurs
I partbiit, éfes sourires, des serrements de
P main;' ces derniers naturellement de la
l part des aimables professeurs. Le public
U arrive, mais lentement et pas assez nomp breUx, selon notre humble opinion. À
10
heure vaudoise — la fonction
S commence, .Nous notons avant tout que
% l’on fait encore les choses en famille, à la
5 bonne franquette, selon la tradition, an|ï cienne et lionorable, et cela nous réjouit
^ le cœur, tout modernistes que nous somV mes. G'ést M.r le pasteur H. Garrou qui
préaÉdi^;e0 l’absence de M.r le modérateur Léger, président exo^cto de l’Ecole.
Il lit quelques versets de la Parole de
Diefl,|;bie|ii adaptés à la circonstance et
en tire" des applications pratiques, excellentes pour les enfants et plus excellentes
encpre. pour les adultes, parce que plus à
même de les comprendre. Il nous invite
à chêrcher la sagesse, à monter plus haut,
dans toutes les branches de l’activité humaine; physique, intellectuelle et morale.
Il sé tourne ensuite vers quatre dames
EcosiSaises, présentes, et leur adresse,
dans leur langue, qu’il manie très bien,
des salutations cordiales et des remerciements sentis, pour l’intérêt qu’elles por, tent à l’Eglise Vaudoise. Ces dames gpnt:
the ^^es" HisTop et, ,miis ’"jRicharé^op,'
.toutes quatre d’Edimbourg.
ii^MM. les pasteurs Soulier, Bertalot et
Éomba jadressent eux aussi quelques paroles d’exhortation et d’encouragement,
ainsi que» M.r le missionnaire Lageard,
què nous sommes heureux de voir pa"mi
Inoiis. M.r le prof. Forneron, lit le rés tat
des examens et distribue les prix, te t en
adressant aux élèves tantôt collectivement tantôt individuellement, des paroles’pleines d’esprit et d’à propos.
le prof. Griset, dans un discours
;très bien tourné et pétri de hautes pensées, envoie ses meilleurs vœux à ceux
qui s’en vont et a des paroles d’affection
et,d’encouragement pour les quelques
élèyes qui ont échoué à une ou à plusieurs
matières. Le prof. Ricca mérite notre reconnaissance pour avoir enseigné, queltjdès chœurs aux élèves qui les ont très
bien exécutés dans cette circonstance. On
envoie des salutations affectueuses au
Modérateur absent, des vœux de prompte
guérison à M.r le pasteur Grill, et l’on exprime aux professeurs le sentiment de
vive reconnaissance senti par tous ceux
qui s’intéressent à l’Ecole Latine pour
leur travail fidèle et désintéressé. Les
nouvelles recrues qui sont venues remplir les vides, donnent aussi à bien espérer pour l’avenir, mais nous espérons que
en automne il en viendra encore d’autres.
i » ;
Le public ne nous semble pas assez
nombreux. Les pasteurs de la haute montagne n’y sont pas; d’autres personnes,
même de la plaine, grands amis de l’instrùçtion n’y sont pas non plus. Je crois
que’ tous, sans exception, nous devons
encourager et soutenir notre chère Ecole
Latine afin que: Vivat, Crescat et floreat.
r. La belle et bonne fête se termine par
' une jpïière du pasteur Bertalot, par la
|iïière et la bénédiction du Président.
B. B.
Uhim Lie
dimanche 7 jùin, à 3 heures pom., dans'
le temple de Pràrustin, se réunissaient les
jeunes filles 4e l’Union chrétienne, ainsi
.’V
que les membres de l’Union des mères de
famille. On terminait les séances de l’année par une fête en famille. Les deux
Unions ont vécu et prospéré. Cela démontre que l’on comprend l’utilité de ces
Unions et que toutes commencent à se
donner de la peine afin qu’elles puissent
prospérer, M.r le pasteur Bertalot, après
la lecture de la Bible et le chant, accompagné sur l’harmonium par un demoi- •
selle Ecossaise, nous parla des Unions
chrétiennes telles qu’il les a vues à l’étranger, faisant des vœux pour que celles
de Prarustin deviennent toujours plus
vivantes et plus pratiques. On remercia
chaleureusement M.lle Gay de la. Pérouse
pour avoir bien voulu venir présider une
séance de l’Union des jeunes filles et une
séance de l’Union des mères, lors de l’absence de M.me Bertalot. M.lle Gay,
adressa ensuite quelques paroles d’affection et d’encouragement aux Unionistes.
Étaient aussi présentes quatre: demoiselles Ecossaises, les misses Hislop et miss
Richardson, M.Ue Cardon, M.lles Forne- ,
roa,vTron, etCr Après la séance les Unionistes furent invitées au Presbytère par
la Présidente, pour prendre là traditionnelle tasse de thé.
'■*- 'nï -
. Bes jeunes filles reçues cette année,
avaient été invitées à la fête et il est à
espérer qu’elles se joindront, l’année prochaine, à l’Union. '
—^ Visite de Chorale. Le 11 juin Pràrustin a reçu la visite de la Chorale de SaintJean, guidée par son directeur M.r le régent Coïsson. M.t le pasteur Bonnet et sa
dame étaient aussi présents. Ces mesMeürs et ces dèmbiselles, une trentaine
environ, ne se sont pas contentés, dis.s’a: îttuser,,:de jouir de Pair pur et de ¡là 'fue
- admirable," mâis ila ont aussi pensé à nous
les habitants de Saint-Barthéleñiy¡ Ils
ont chanté bon nombre de cantiques du
;recueil français et des chœurs du Cento
Canti. Il faisait bon d’écouter ces voix si
fraîches et si belles, et l’écho de leurs accents continuera à charmer notre oreille
et nôtre cœur pendant bien des jours encore, par le souvenir. Nous ne voulons
pas oublier les monologues admirablement débites par M.r Martinelli, pour ne
pas faire de personnalité. C’est le public
¿qui vous dit: Merci! et: Revenez souvent.
ROME. Les grands événements de ces
derniers temps sont: 1° l’assemblée d’église, qui eut lieu le soir du 4 juin, et
nomma comme délégué de l’Eglise de
Rome au Synode le docteur chev. R.
Prochet; 2° la conférence de district, qui
s’ouvrit le soir du 16 et termina l’aprèsmidi du 18 cour. 25 délégués en faisaient
partie. Le pasteur L. Rostagno, qui fit le
discours d’ouverture (texte: Jean ix, 4),
fut élu président, vice-président le docteur Rocchi et secrétaire le prof. Jándola de Naples. M.r Buffa, président de
la Commission exécutive présenta un
rapport bref et très bien fait sur l’œuvre
du district,,et M.r Bertinat, référa sur la
visite qu’il fit dans les Abruzes comme
V.-président de la Commission exécutive.
Plusieurs discussions fort intéressantes
sur l’œuvre d’évangéliSation en général,
la position ecclésiastique des évangélistes, la presse, animèrent les séances. Le
cômm. Introna, le comm. Piovanelli, le
doct. Rocchi, l’évang. B. Panasciâ furent élus députés au Synode, et remplaçants l’avocat M. Piacentini, M. Amicarelli, ring. Garnier et l’étudiant C. Gay.
La prochaine conférence aura lieu à Fo
rano Sabiha, et le prédicateur d’occasion
sera le docteur G. Banchetti. ;
r— Les cultes" dans le temple de Piazza"’;
Cavour'continuent à être bien fréquent^
et le club pour militaires est plein d’éntrain et de vie. f
—- L’Union des jeunes gens est en train
de réformer ses statuts, qui ne, isatisfont
pas tout le monde, et d’entrer dans la
saison d’été avec ses projets de catfiping
et de bains. ^
. B'
SAINT-GERMAIN. On nous écrit: Dimanche dernier nous avons eu lé privilège
d’avoir au milieu de nous M.r le missionnaire Lageard qui nous a donné, au culte
'»‘-y
du mâtin, une bonne prédication missionnaire et l’après-midi, dans la grande
école,une intéressante causerie sur la
mission du Zambèze et tout spécialement
sur la station de Nalolo où il a travaillé
pendaht bien des années. Le congé de
M.r Lageard a été prolongé de quelques
mois, ’Jugés .nécessaires pour le rétablissement ' complet de sa santé ébranlée par
■ les fièvres.
VII^AR;“Dimanche 14 cour., M.r le
docteÛTj Gay" réunissait, dans la grande
école, jplusieurs adultes et un certain
nombre d’enfants de nos écoles, membres
de la Ligue fraternelle pour combattre les
maZadrer'gt dg*la- Lr'yae •scoimre pour la
protection des animaux.
Pendant une heure environ, il entretint son auditoirê Suè tout ce liue ces associations,., qu’il a eu l’avantage de fonder aniVilÎar, .peuvent faire pour le bienêtre physique et moral de notre population. M.r le pasteur Jahier et M.r Welch,
de Philadelphie, le bienfaiteur bien connu
de l’Union Chrétienne de Bobi, remerciè.rent l’orateur pour son entretien intèrésiSant et sé^ œpqsfils, énûqeniflient pratiques. M|- W£|c|i |)raiith tnêrtie de foccasion pour AcôiâmahUlriiàyto'üs leSsoin de
peurs dents.
? — Notre Bglifehi^lfcù Tf^aùtài^ dlei-*
tendre, ce dernier dimanche, une prédication de M.r le pasteur Eugène Revel
xnr4eairxrvr'2'fc À Irftn du-culte, laChœ^
raie. d’Angrogne, qui-accompagnait M.r
Revel, chanta, sous sa direction, un beau
chœur qui édifia tous ceux qui eurent le
privilège de l’entendre. Un cordial merci
à lajyaillante Chorale d‘Angrogne et à
sonSélé^ dir^teuÀf C*J i h" ÿ ; :
— Le pasteur. de la paroisse remplaça,
ce même diihâflfeiîe, M.r Rè^î aux cultes
du Serre et 4f iJSt-Lauien|r-ij :, . A. J.
éi
ïÙiÉ^politiques.
Lq discussion générale sur les projets
de lois financières a été dosé à la Chambre avec un vote par appel nominal qui
a donné 248 voix favorables contre 27
contraires. Le cabinet Salandra a remporté une victoire plus significative le
jour suivant _dans la votation pour l’exercice provisoire, où la question de confiance était posée; Un ordre^du jour présenté par le député socialiste Treves a
été - repoussé par 225 voix contre 39
et 29 abstentions. Les radicaux n’ont
pas voulu cette; fois faire cause commune avec les socialistes. Mais ceux-ci
n’ont pas voulu désarmer quant à l’obstructionnisme, el 6n assiste maintenant
à la Chambre au spectacle répugnant
d’une minorité qui veut s’imposer et empêcher le fonctionnement régulier d’une
institution natiônale. Des? discours interniinables où les questicias ^financières
sont facilement perdues de ' vue remplissent les séances de Montecitorio, avec de
continuelles demandes d’appel nominal.
C’est toujours la méthode révolutionnaire
d’opposer la viejehee au droit et à la
raison. ! __ ^
Dans lei élections administratives qui
ont continué ce dernier dimanche on signale d’autres victoires constitutionnelles à Brescia, Mddène, Crémone, Rovigo,
Sienne et ailleurs. Le député Sacchi, exministre radical est tombé dans sa ville
forte de Crémone.
•si-
L’élection politique du IV Collège de
Turin h eu pour résultat le ballottage en
............... ...1...J
^ fi H'- ' 'r * JCy#.
trete "socialiste Bonetto 'ëîTe nationaliste ,
Beviqné, l'ex- rédacteur 4e la Stamfia, ^
bien connu pour ses corrésppndancés’ s^ür "
ia'Lybwr’V '
Le candidat libéral Paniéi a succombé, a écrit à ses électeur RgBr les
exhorter à porter leura sur le
candidat constitutionnel.* La bataille,
s’annonce très vive, .V'
-.-h/' "’•■■■■
RUSSIE. Une foemidabb es^losion a
fait sauter le train-postp gui;^i(^édait
immédiatement le train imñéc^'rame-_
nant le tsar et sa famille Ktérsbourg. plusieurs voyageurs put èté griè-'
vemcnt blessés. Il s’agit ■pròbablenifint
d’un attentat prémédité qui'n’a, manqué
son effet que par une anticipation .de l’ex-,
plosión prép|.rêe. La police russe dèmênt
l’attentat: il ne s’agirait qUè d'unj'simplè'
accident de chemin de,fer. " "-'"j
ALBANIE. Un nbuy.eau coB^a| plus
important que'le précédant a’eUJi^ ä'uX
portes de Dura|zo. Les troupes du "Irihce
ont été repoussées avec de îbritfts ^rtes.Les insurgés musulmans se sont poùrtantr
arrêtés dans leurs opérations de guerje,
et depuis quatre ou cinq jpup la situation n’a pas changé. Les Jnpuyélles de
l’intérieur sont très incertaines. Quant
aux puissances, elles attendent les évé-.
nements et aucune n’ose intervenir, quoi-,que les accusations d’intervehtÍ0|is et de .
machinations plus ou moins secrètes sp,it
continuellement lancées soit contxeXAùtriche soit contre l’Italie.
Le conflit entre la Grece et la Turquie
continue, mais les rapports sont moins
tendus et on espère éyiter la guerre..}
PRO -SCUOLA NORMAÌ;|. ■
41a làsta di Sottoscrizioni.
Collettato nella Colonia Valdese, di Co-.
siñopplita e Artilleros: Ana A. Negrin, ,
pesos 2 — Juan Arduiu, 1 — David Àr- ‘
duin, 2 ,— Juan Negrin y Guigou, 1 }—
Fr|nciséofperìon; Q,50 r— P,q|)Io Negrin, ■
.1 -%,Ènrique fcpàtarttinj -r-|Felipe Do-,
vai, 1 — Isaias Pontet, 0,20 7^—Esteban
tBenech, 0,60 —Æstebanî Benech y 4r^duinj 4,30 "'—^-ÉfipMtá i ourn, 0,40 M
José Gönnet, 0,25 — Juan Geymonat,
0.40 — Pablo Planchón. 0.20 — DAnlet
Félix, í —• Émiiio Ârmand-Hugon, 1,50,,
— Francisco Justet,, 0,50 — ’ ErnèstOi
Klett, 1 — Pablo Pons,. 1.50,.-—, Pedyp„
Bounous, 10 — Timoteo Gohnét; Ì,50..ìrT:„,
Santiago Pons, 0,50 —- Juan; Bous, 0|50 „
— Juan Negrin, 1 -— Juan Tourii, 4,56 =
— Pablo Geymonat y BertinaUd I^rtolomé Rivoire, 1 — Daniele Baridqii-, ;
1.50 — Samuel Lausarot, 6,50 --^ P,,Vietorio Oudry, 1, — Augusto ¿Benecf^ 0^0
— José T. y Danjel Qonnet, 2 — PaMò y Juan Pontet, 0,50 Sâmueî§ChaffiÉ|rj +
l e— Pablo M. SMòrfion, 1-4- Pablo. B4|L
don, 1 — Salomon Rostan, 0,50
dalena D. Rivoir, 3 ;—■ Abel Ri voir, 3.-^7
Miguel Lausarot, 0,50 — Francisco Laìi-;
sarot, 0,50 — Juan D. Geymonat, ' l ihi’
Paulina J. Goss, 0,30 — JuaU^Ä^acÄ/
0,50 —- Juan Baridon, 1—^^.David Pan,^tet, 1,50 — L. Enrique Malan, ; 0,30 (^71;
J. Santiago Tourn, 1 Carlos Riyoirj|.l,,
—- Miguel Pasquet, 0,30 —sarot, 1 — Magdalena' BeftiñáÉ’O',^ —/
Luis Tourn, M,50 -— J. EnriqUeÇd^uïhA
0,30 — Juan Baridon, 0,30 — César^Vi-;
glielm, 0,50 — Napoleon Bivoir,^,5ftTrr-;
Hipólito Tourn y Morel, 0,50 #- JÙIip
Long, 0,50 — Esteban Bertin, 0,Î0 —íiJ.
D.l Geymonat y ' MâlaUi 6.30 ^ Pablo
Avóndet, 1 — Felipe fevàt,'4^ —»i?JEnrique Soulier, 2 — Daniel BaridoiiÎî 1
— Felipe Gardiol, 1 — Laura Bounous;: 1
— David Gönnet, 3,50 — Augusta; Loftg,
1.50 — Miguel Duhalde, 1,50 — Ana 4.
Dalmas, 1 — Emilio Gönnet, 1 — J. Esteban Planchón, 1 — J, David PlanChÖh,
1 — Pablo Planehon, 6,70 — J. Pedro,;
Planchón, 0,50 — Esteban Pilon, 1. è :
L.
433,50
» 223.037.fi 1
________
Totale 41® Lista
Liste precedenti
TOTALE generale L. 223.471,ai
Per l’esattezza, la somma di L, SO^^O
che figurò nella 35“; Lista come eoliettata
dal pastore sig. Bosio Davide in America,
fu raccolta presso i Valdesi di Chj.c^à^ è
fratelli della R Chiesa Presbiteriana.
O.-A. Tron, .í)^recfett^re*ponsaùfe,
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